Les royaumes oubliés de Magaë Dia
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 R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...

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Dalhia Del Vecchio
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Dalhia Del Vecchio


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R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... Empty
MessageSujet: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptySam 11 Mai - 2:29

Je contemple mon œuvre avec satisfaction, le peinture est parfaite, les couleurs bien agencées respectant le modèle fabuleux qui se trouve devant mes yeux. Cette sulfureuse tigresse aux cheveux de braise.

J’étire le cou pour la regarder, elle me sourit avec malice et comprend qu’elle peut bouger à son aise, elle soupire et se délit un peu les bras, s’étirant doucement, me laissant pourtant le bon plaisir de contempler la splendeur de sa peau blanche et mise à nue qui se couvre de chaire de poule, son corps parfait aux seins galbés, aux hanches prédominantes, ses fesses rebondies, son dos creusé en une courbe érotique, un corps nu, quoi de plus magnifique à contempler.


- Ça y est je crois qu’elle est bel et bien terminée!


Que je déclare d’une voix empreinte d’une fierté marquée. Elle baisse son regard vers le sol en souriant avec malice, je vois sa poitrine s’élever à chaque inspiration qu’elle prend, je sens tout son corps calme et tout à fait en confiance en ma présence.

Je prends ma cigarette que j’avais abandonnée tout près, aspirant la fumée à l’aide d’un porte cigarette, mes gestes sont délicats et mon regard est fauve, ne pouvant se détacher d’elle. Je recrache la fumée d’une façon sensuelle et j’éteins la cigarette.

C’est alors que je m’avance vers elle, le son de mes talons aiguille raisonne sur le sol de marbre, instaurant une douce menace agréable à mes oreilles, je sens mon corps bouillonner de désirs prenants. Ma respiration s’accélère, je lui souris vilainement, alors qu’elle se relève légèrement et ouvre ses cuisses me dévoilant son sexe en offrande. J’observe son corps avec délectation, le soubresaut de ses seins me fait frissonner.

Peut-être est-ce mon regard qui me trahie à chaque fois? Ce regard noir qui reflète les ténèbres lugubres et sanglants. Je mets les mains autour de ma taille pour en saisir la ceinture de mon peignoir que je défais lentement, dévoilant mon corps nu d’un teint blanc, une peau si blanche qu’on aurait pu m’identifier aux vampires, je m’offre à elle encore comme avec toute les autres, elle viendra vers moi avec attirance, léchera mon corps et après avoir été repu je l’amènerais dans mon bain, je la cajolerais et lui ferais plaisir encore une fois.

Mes seins sont petits mais bien fermes, mes mamelons se raidissent à cause du changement soudain de température, mon cou garnis d’un collier luxueux fait de diamants orne mon corps telle une offrande. Mes hanches prédominantes s’exposent à la lumière des chandelles, mon pubis décoré d’une croix sombre semble la fasciner la fauve quelques instants.

Je laisse le peignoir atteindre le sol, puis je me penche vers elle pour embrasser ses cuisses frémissantes, ma bouche longe ses cuisses et mes mains profite de ses belles courbes, je lui masse les seins avec désir.

Je la vois qui se laisse totalement faire, son corps semble se détendre peu à peu et je savoure la chaleur de sa peau, son goût, sa bouche…

Cette bouche aux lèvres pulpeuses et rouges, alléchante comme tout, comment résister à l’envie prenante d’y goûter? Ses yeux mauves hypnotisant commencent à sombrer dans la servitude du corps et de l’esprit.

Mes gestes semblent de plus en plus appréciés par Carte que je veux faire mienne pour la nuit jusqu’à l’aube, il le faut…

Nos corps se mêlent sur les peaux de fourrure qui couvre le sol, nos hanches sont soudées, mes doigts s’enlisent dans sa chevelure feu alors que je la regarde, ma poigne est sévère et douce à la fois, je laisse mes lèvres s’abandonner à leur désir les plus intimes, elles descendent vers son cou pour le mordiller durement de mes dents viles. Un gémissement de surprise sort de la bouche de ma prisonnière.

Je lui empoigne un sein de manière rude pour lui montrer que je ne veux pas son mal mais son plaisir. Ma chevelure jais s’étend sur elle comme une marrée d’encre en plein océan. Je goûte sa peau avec envie, mais je retiens mes ardeurs, il le faut.

Je lui prends la main pour la coller contre mon sexe, elle commence timidement sa besogne et je sens bientôt ses doigts en moi. Je ferme les yeux pour savourer le plaisir qu’elle me procure, je continue de l’embrasser avec sauvagerie, elle aime. Elles aiment toutes.

Elle devient elle aussi plus fringante et directe, elle y prend goût, je sais qu’elle aime, à voir son sourire moqueur entre mes mèches sombres.

Ma bouche s’aventure bientôt vers son ventre plat, l’obligeant à cesser toute manœuvre. Je savoure sa peau la mordant à plusieurs endroits où la chair est plus sensible, elle gémit à chaque fois. Mes doigts s’enfoncent dans son antre sans prévenir, rudes ils s’activent rapidement pour la faire gémir. Mon visage est tout près de son sexe, je l’observe avec envie. Ma langue titille son clitoris, elle roucoule de plaisir en tentant de fermer les cuisses, je les retiens avec vigilance. Je me mets alors à aspirer son bouton d’or, lui procurant de bonnes sensations que je peux rapidement entendre, ses mains s’agitent dans ma chevelure, surprises de tant de plaisir…

Lorsque je réussis à lui faire atteindre le 7e ciel je m’avance sur elle comme un fauve en l’observant, ses yeux sont clos, son souffle haletant, un sourire naïf aux lèvres. Je souris en la voyant avec tant d’aise. Je caresse son visage et je viens l’embrasser pour qu’elle goûte sa propre cypre. Ses lèvres dévorent les miennes comme une carnivore, j’ai déniché une bête avide de chair, cela me plaît.

Je m’avance pour que mon sexe soit au dessus de son visage et déjà je la vois étirer le cou pour tenter de lécher mon sexe. Je me penche doucement en appuyant mes mains au sol, sa bouche est avide et habile, plus que je ne l’aurais cru. Elle me fait déjà gémir de surprise. Je la regarde, ravie de son engouement. Ses yeux violets pétillent de désir, elles m’obsèdent. Je ferme les yeux, elle éveille trop de choses en moi. Les envies passent et repassent constamment à mon esprit dérangé, ça recommence, plus elle me fait gémir, plus j’ai une envie folle de lui tirer les cheveux, d’être rude et violente, de l’attacher et de la suspendre la tête en bas pour insérer des jouets dans son antre, je veux l’entendre gémir encore et encore…

Juste avant que je sente me corps se révulser, je me relève rapidement, cessant la tâche de la belle Désiré. Elle me regarde avec incrédulité. Je la rassure d’un sourire vilain, puis je me lève en lui prenant la main. Je revêtis mon peignoir et j’habille ma protégée de son peignoir de satin violet et nous allons ensemble contempler le produit fini de la toile, l’expression de Désiré devient alors délectable lorsqu’elle voit le tableau, ses yeux s’émerveillent et s’embuent même de larmes, elle se sent touchée et mise en valeur. Je la regarde avec un sourire de satisfaction qui donne à mon visage un air moins sévère. Elle pose ses iris violettes dans mes yeux jaunes et s’approche de moi, très près, visiblement très émue du résultat, j’approche ma main droite vers son visage pour essuyer une larme qui dévalait la courbe parfaite de sa joue. Je la serre vivement contre moi et lui caresse les cheveux tendrement, je ferme les yeux en inspirant longuement, nous restons ainsi un bon moment. Désiré recule ensuite lentement et me dit.


- C’est vraiment sublime Dalhia……je suis….je…

Je la saisi doucement par les coudes et lui souris en lui répondant.

- Je n’ai fait que reproduire ta beauté sans pareil sur cette toile ma très chère Perle Noire…


Je lui esquisse un sourire franc et charmé.

- Ne te rends-tu pas compte à quel point tu es un être séduisant….ma chère…?


Le regard de fauve qu’elle me renvoi à travers la mèche hirsute de ses cheveux feu me ravit et je me mets à ricaner en sachant très bien ce qui lui trotte dans la tête, la voyant se mordre les lèvres, décidément encore brûlante de désirs. Je lui retourne un sourire provocateur à souhait, elle se colle à moi encore féline. Je lui fais signe de me suivre, puis j’appelle Aglaé, elle arrive tête basse comme une bonne chienne et reste en retrait. Nous descendons au salon privé pour siroter un bon vin chaud, je sens La Perle Noire toujours aussi chaude et sulfureuse, elle en veut encore…et encore...C’est là que je me dis que je ne pouvais pas tomber mieux, retrouver la Perle Noire me procure un sentiment de bien être encore plus puissant que je n’avais oser l’espérer…Pourtant le temps avait passé, je me souviens alors notre adolescence parsemée de déboires. Finalement, y avait-t-il une grande différence aujourd’hui, en fait il y avait là l’évolution normale des choses, nous étions enfin réunies après toutes ses années et nos caractères s’assemblant à merveille ne faisait que réjouir les deux parties…

Je sais que d’un côté une partie d’elle-même me craint toujours, comme une menace sourde qui rode à son esprit, lorsque la panique emplit ses yeux, c’est là que j’en jouis, sa peur alimente chez moi un désir épouvantable, un désir de violence, je la veux soumise à mes pieds, léchant mon sexe avidement comme elle le fait si bien déjà…Je sais pourtant que même si elle ressent parfois du danger, ça l’obsède elle veut aller plus loin voir jusqu’où elle peut aller…jusqu’où elle peut tenir le coup…

Sa perversion n’a presque pas de limite, elle se perd souvent, un peu comme moi quand je me laisse emporter dans mes nombreux vices. Nous ne sommes pas si différentes que ça finalement, l’une contribuant au désir et à l’assouvissement de l’autre…Elle a tout ce qu’elle veut avec moi, l’argent, les contacts, un emploi de mannequin professionnel et elle est même l’effigie de mon entreprise, Vitriolia, que peut-elle demander de plus en fait, il y a toujours de nouveaux caprices, mais dans ses moments là je lui fais vraiment comprendre que j’ai mes limites, que je veux son bien et qu’en fait elle me doit TOUT!

De toute façon elle sait qui mène le bal ici, je l’ai hébergée longtemps et je lui ai payé une partie de son appartement à Berverly Hills donnant sur la plage. Elle me doit donc un très gros montant d’argent et elle a un emploi de choix dans mon agence de mannequin, elle a des contrats à l’international et devient de plus en plus prisée du monde de la mode.

Son regard violet perce le fond de mes pensées, elle a ce don d’attirer le regard, comme s’il résidait une tonne d’aimants au fond de ses iris sans fin qui vous engloutisse comme un trou noir, elle dégage une telle sensualité qui dépasse presque les limites de mon imagination et qui me rend face à elle vulnérable, oui devant elle les choses sont différentes son sourire m’apaise et me guérit d’une façon insoupçonnée, depuis qu’elle est dans ma vie, je me sens plus en contrôle de mes colères…

Ses lèvres s’approchent dangereusement des miennes et je les embrasse avec avidité, quelle femme fougueuse et si sublime! Les secondes passent et nos corps se retrouvent encore enlacés et finalement je décide de l’étendre sur le chaleureux tapis perce et je la satisfais encore une fois…Nous restons ensuite étendues nues à siroter notre coupe de vin et nous avons discuté des prochains arrangements pour l’offre de charité pour l’organisme de lutte contre les problèmes de toxicomanies, bien sur c’était un prétexte pour avoir une bonne réputation. La mise aux enchères de la toile que je venais tout juste de terminer allait bien sur être servir en grande partie à être remise pour l’organisme. J’en profiterais aussi pour exposer plusieurs de mes créations artistiques et la soirée commencerait par un cocktail 5 à 7, la suite consisterait à mettre aux enchères la toile en question et je lui exigea qu’ensuite elle appartienne à la personne qui l’achète durant la soirée et la nuit qui s’en suivra…Je vie la déception dans son regard se doutant bien que ce serait un vieux riche qui réussirait à avoir le butin et je pouvais me douter qu’elle se sentait comme un trophée donné à qui mieux mieux, pourtant je lui explique qu’elle est vraiment convoitée et estimée partout dans le monde de la mode, que je n’ai jamais connu de mannequin ayant eu une si grande ascension au sein de Vitriolia, que ce qui se passe est tout à fait exceptionnel dans la carrière professionnelle de la mode, que sa renommée continue de croître, que son sourire charme tous et toutes sur son passage, qu’il n’y a totalement rien pour l’arrêter, ce petit sacrifice valait-il finalement la peine d’être subi pour ensuite accroître sa popularité au sein de l’agence et continuer d’être encore plus connu…De toute façon c’était une bonne cause pour l’organisme donc elle accepta me sachant bien sur repentante des erreurs du passé…


Elle sourit inlassablement de manière vicieuse, visiblement satisfaite de mes arguments, elle fini par hocher la tête en disant.

- C’est aussi pour t’honorer que je fais ça…tu as tellement un talent extraordinaire Dalhia…une artiste vraiment talentueuse…Cette toile va valoir une fortune!

Elle brandit son verre de vin en se relevant sur sa paume, se tournant vers moi avec un regard qui affronte tous les maux et les souffrances, je la savais si forte après tout ce qu’elle avait vécu n’était-ce pas normal? De toute façon je lui promettais qu’il y aurait de fabuleux spécimens masculins à la soirée et qu’elle pourrait courtiser et s’amuser à sa guise, avec le temps je connaissais bien son appétit sexuel et rien ne l’arrêtait…


Nous finissons notre verre de vin et nous buvons tellement que nous nous endormons enlacées et mêlés dans nos peignoirs.






*** Un mois plus tard, le soir de l’offre de charité ***

La soirée est très bonne, la température est dans les normales de saison et un vent frais rafraîchis à merveille. La ville est illuminée de tous ses feux. L’endroit où se déroule l’événement d’envergure se situe tout près de la plage, au 4e étage d’un musée de renommée internationale, la salle d’exposition est grande et de style très épuré et contemporain, l’éclairage adéquat pour rehausser les nombreuses toiles exposées. L’entrée donne sur un hall d’entrée luxueux afin d’accueillir les invités dans une pièce conviviale et à l’éclairage feutré où se trouve une table avec des amuse-gueules dispendieux et il y a un bar à gauche où l’on peut se procurer du champagne et autres boissons alcoolisées de luxe, il y a des serveurs qui se promènent parmi les invités pour offrir du champagne. Une porte double noire est bien fermée, c’est là que ce trouve à être la salle d’exposition pouvant facilement accueillir près de 300 invités.

Les toiles représentent souvent des nus artistiques de corps féminins ou des croquis de vêtements de la collection Vitriolia 2013, il y a aussi une exposition des différentes photos du dernier défilé de l’Agence qui ont déjà fait le tour des magazines de « Hight fashion ». Sur le côté de la plage y est aménagée une grande et luxueuse terrasse aux portes vitrées, plusieurs bancs y ont été disposés permettant une ère de repos aux invités, le rempart de la terrasse et les planchers de marbre noir et blanc inspirant plusieurs types de motifs circulaires et angulaires en dit certainement long sur les revenus exhaustifs de ce musée d’envergure.

Une porte noire au fond de la pièce de l’exposition ressort parmi les murs blancs environnant, celle-ci est accompagnée d’une pancarte où est indiquée « salle des enchères » en lettrage graphique standard. Son intérieur est richement décoré presque comme une salle de style victorien, une scène surplombe la pièce, un lourd rideau de velours rouge cramoisi orne celle-ci, un chevalet est exposé à l’avant, une toile y a été soigneusement déposée et recouverte d’un tissus de velours noir. Des chaises confortables et cousinées de velours rouge sont proprement alignées face à la scène. La pièce est entourée de rampes en or pour permettre le passage vers la scène plus haute que le parterre où les gens peuvent admirer ce qui s’y passe. Un présentoir en bois de cerisier est disposé à droite de la scène, opposé à la toile d’enchère. La sécurité des lieux est hautement présente que ce soit dans n’importe quelle pièce de l’établissement, quelques hommes très soigneusement habillés en tailleurs et cravate rouge et deux femmes aux cheveux bien attachés et aussi proprement vêtues.

La soirée allait s’annoncer intéressante, les invités commençaient à s’agglutiner dans la pièce d’accueil. Plusieurs modèles reconnues sont présentes sur les lieux et se promène avec les créations dispendieuses et plus qu’extravagantes de la Créatrice de Vitriolia, elles se font souvent aborder par les photographes médiatiques. De nombreuses personnalités célèbres y sont aussi et attirent les regards; acteurs, actrices, chanteuses populaires, avocats, bref des gens qui font souvent partie de la bourgeoisie…

Déjà 20h00, la soirée tarde à ouvrir ses portes, elle était prévue pour 19h30. Les agents de sécurité informent les nombreux invités qu’ils attendent l’arrivée de la Créatrice, Dalhia Del Vecchio…Mais, tous ceux qui connaissaient les habitudes de la Directrice de Vitriolia n’avaient même pas prit la peine de demander, car ils savaient déjà qu’elle allait bien sur faire son entrée tardive et des plus remarquée.

****************




20h20 :

La voiture de luxe de Dalhia se stationne tout juste à l’avant de l’établissement, déjà le tapis rouge est installé pour son arrivée, plusieurs personnes du public sont déjà agglutinées à l’entrée l’attendant avec impatience. Des bornes de file d’attente ont été soigneusement installées pour permettre l’ascension de la Directrice et des nombreux invités de renoms. Elles sont bien sur en or et les bordures de tissus en velours rouge écarlate. La sécurité est très présente et communique facilement par microphone pour avertir les agents de l’étage que la Dalhia Del Vecchio est arrivée. Ils en avertissent l’auditoire présent dans la pièce d’accueil et plusieurs descendent rapidement pour aller à sa rencontre…Les photographes se tiennent prêts et l’auditoire est fébrile et fixe avec obsession la porte passagère du véhicule d’où elle sortirait.

20h25 :

À l’intérieur du véhicule se trouve Dalhia Del Vecchio accompagnée de Désiré Carter et à l’avant son chauffeur désigné et sa secrétaire Marsia Boisbrillant qui regarde Dalhia terminer sa cigarette sans trop se presser en caressant la nuque de Désiré qui est bien lovée contre elle. Marsia soupire d’impatience en disant :

- Tout le monde attend Madame Vecchio…

Dalhia la regarde froidement et fini par lui accorder un sourire chiant avant de pencher la tête légèrement sur le côté.

- Bien sur Marsia….tu connais mes habitudes…

Marsia se racle la gorge honteusement et ramène son regard vers la foule qui s’impatiente.

- Oui Madame…

Elle jette ensuite un coup d’œil au rétroviseur de la voiture et plisse les yeux froidement en voyant cette rouquine se mettre un rouge à lèvre cerise noire avec minutions, prenant tout à fait son temps, décidément depuis que cette femme détestable était dans le portrait sa relation avec Del Vecchio avait royalement changée, elle avait dut accusé des coups durs puisqu’elle et la Directrice entretenait de liens intimes depuis un long moment et dès que Désiré Carter était arrivée dans sa vie, elle devenait la seconde option, celle avec qui on annule des soupers d’affaires importants…Elle devenait celle qui perdait la face, celle qui s’engueulait avec les insatisfaits…Bref, celle qui réparait du mieux qu’elle pouvait les choses, cela lui devenait de plus en plus pénible et lourd…Elle soupire, puis inspire afin de se calmer tient son porte document contre elle.

Dalhia Del Vecchio se rafraîchit la bouche avec une menthe et laisse Désiré finir d’appliquer son rouge à lèvre, du même coup elle prend le temps de faire de même en sortant son miroir portatif de son sac à mains, appliquant elle aussi une retouche puis rangeant le tout.

- Maintenant….

Le chauffeur sort et fait le tour par le devant de la voiture, juste sa sortie vaut quelques cris d’excitations de la foule en attente, ils savaient ce que ça voulait dire! Il va donc d’abord ouvrir la porte de Marsia qui sort en souriant angéliquement au public, ses cheveux d’un blond cendré sont bien coiffés et bouclés, ses quelques mèches noires et mauves ajoutent une belle touche de couleur sur ses épaules. Elle porte un veston noir très sexy et ajusté à ses formes, sa tenue est tout de même décontractée, son veston est ouvert et en dessous elle porte une robe fushia très décolleté et décorée de nombreuses paillettes et perles noires miroitantes descendant telle une pluie de cristaux se dirigeant vers l’ouverture tardive à la cuisse, la robe est longue et elle porte des talons aiguilles soigneusement perlés. Elle tient son porte document de la main gauche et salut la foule de la main droite. Bien sur elle est paré de très beaux bijoux de marque et son maquillage est discret, mais met en valeur ses beaux yeux bleus. La secrétaire personnelle de Dalhia s’avance lentement sur le tapis rouge.

Le chauffeur referme la porte sous la foulée des cris de la foule impatiente de voir la star de la soirée; Vecchio. Il se dirige vers la portière passagère pour l’ouvrir enfin.

*********


Je regarde la foule avec satisfaction, ils m’attendent avec cette impatience presque démesurée, en fait ils me font presque pitié, ils sont tels des fourmis, des êtres si petits…

Je jette un dernier coup d’œil à ma robe et à Désiré du même coup, elle me renvoi un sourire que j’apprécie de toute évidence, lorsque le portier s’avance pour ouvrir la porte j’arbore un sourire de plénitude, bienveillant, charmant…Tout pour satisfaire ce public désordonné telle une horde de gibiers en cavale. Il ouvre la porte et les cris retentissent de plus en plus. Je prends la main que m’offre le chauffeur et je mets mon pied droit sur le tapis rouge, mes escarpins noir sont bien sur luxueux et décorés de pierres luisantes et noires aux reflets mauves. Je prends mon temps pour sortir de la voiture pour éviter n’importe quel incident anodin qui pourrait me faire perdre la face, je dévoile mon corps élancé et franchement bien entretenu, mes fabuleuses jambes sont bien mises en valeur. Pour moi c’était complètement inconcevable qu’un tel événement se produise, car le public et surtout les médias sont si avares et si cruels que ce pourrait bien être une aiguille profonde à mon pied…Amour vs Haine comme on dit…Ils m’apportaient un culte et une reconnaissance et tout pouvait changer à cause de niaiseries et d’enfantillages…

Je porte un corset de satin noir soigneusement perlé et décoré de dentelle mauve foncé, il rehausse bien sur ma poitrine plus qu’alléchante. Je porte au cou un collier, mais le moins cher de ma collection, pour ne pas trop attirer les mauvais commentaires concernant l’œuvre de charité de ce soir. Il est en dentelle mauve et me couvre pratiquement tout le cou, décoré de perles et de chaînes luxueuses qui descendent un peu plus bas non loin de la poitrine. Une jupe longue noire recouverte d’une dentelle espagnole tissée serrée, elle va jusqu’au sol et est ouverte au centre pour découvrir une autre jupe cette fois de latex, étant très ajustée et un peu plus courte à la mi-cuisse qui rappelle la même couleur que la dentelle mauve du bustier.

La jupe est embellie d’une très belle ceinture de cuir et de dentelle noire soigneusement agencé portant un rubis mauve en son centre, elle rappelle très bien les ceintures décoratives de type médiéval et gothique. Je mets mon petit sac à mains décoratif et agencé à mon ensemble sur mon épaule, je replace mon châle triangulaire de dentelle espagnole noire avec des fioritures mauve que je laisse pendre à mes coudes avec élégance. Je porte des gants de satin mauve serti de dentelle noir dans le haut qui se termine à la base du biceps. Mes cheveux couleur ébène sont ramenés en chignon très serré de style espagnol et décoré de quelques roses noires. Cependant une grande mèche bien bouclée décore mon visage et me donne une allure beaucoup moins sévère. Mon visage est allongé, digne de mes origines espagnoles, un nez fin, des sourcils fins et stylisés se mariant à merveille avec mes traits délicats. Je porte de longues boucles d’oreilles de perles noires et mauves assorties. Mon maquillage est bien sur extravagant, mes yeux maquillés en « smokey eyes » noir, mes iris or son bien misent en valeur par une des traits gracieux et noir. Mes lèvres sont couvertes d’un rouge à lèvre bien assorti.

Je souris à la foule et salut tout le monde avant de m’avancer pour rejoindre Marsia qui pose pour des photographes. Je continue de sourire faussement, paraissant bonne et de bon cœur, mais mon cœur n’y était pas du tout, plus les choses médiatiques s’éternisaient plus je m’impatientais rapidement…Je jette un regard sur la voiture attendant la sortie de Désiré Carter avec impatience.






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Désiré
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R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... Empty
MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptySam 11 Mai - 2:31

Mon cœur bat très vite, je suis vivement énervée par cette soirée, j’espére qu’elle s’annonce amusante et intéressante, que je rencontrerais pleins de gens et bien sur des bels hommes comme Dalhia m’avait promis, je souris malignement lorsque Dalhia me regarde puis sort de la voiture, délicatement je m’approche à mon tour pour sortir à sa suite.

J’attends qu’elle aille rejoint Marsia comme elle m’avait averti et je mets moi aussi le pied à terre en prenant la main du portier. Je porte des escarpins pouvant presque s’apparenter à des bottes puisque la dentelle qui les décorent soigneusement va jusqu’aux mollets. Ma robe faite entièrement de cuir rouge écarlate est lourde et très longue, découvrant ma cuisse droite tatouée de rosiers rouges écarlates, elle est par contre parfaitement ajustée à ma silhouette puisqu’elle est faite comme une robe corset et rehausse ainsi ma poitrine plantureuse. Sa particularité la plus impressionnante est qu’elle est entièrement lacé tout le dos et découvre presque toute la chaire de mon dos, le laçage de satin noire adoucit la dureté du cuir même si elle est confectionnée de cuir souple. Le laçage de satin pend jusqu’à la mi-cuisse et il est orné de perles noires lustrées. Je porte aussi une ceinture du même genre que la Créatrice faite à la fois de cuir noir et de dentelle noire et toutes sortes de belles fioritures, une différence particulière est qu’elle a plusieurs anneaux de métal recouvert de cuir et installé à des endroits stratégiques et pendent ainsi accrochés par des tiges de satin noir.

Ma chevelure de feu est coiffée de manière très extravagante me donnant l’allure et la prestance d’une guerrière Amazone futuriste, plusieurs tresses sont hautement recourbées sur ma tête créant des cerceaux le reste de ma chevelure retombe sur mes épaules. Je porte un fabuleux collier de cuir comme un « choker » mais plus délicat et chic, les seules surfaces de cuir sont les contours et l’anneau central qui pend plus bas très près de ma poitrine est décoré de perles et de dentelles, mes boucles d’oreilles y sont bien sur assorties, étant très originales, une longue et une courte, frangés de cuir rouge et de dentelle perlée. Je tiens mon sac à main en cuir noir avec des studs décoratifs argent, mes gants sont aussi longs que ceux de Del Vecchio entièrement en cuir noir par contre, ils découvrent par contre mes doigts que j’ai serti de bagues noires et argent. Ils sont frangés en dessous de lanières de cuir rouge, de dentelle et de fioritures perlés.

Je vois Dalhia qui me fait signe de m’approcher, je souris de manière charmante au public tout en m’avançant vers elle, déjà sévèrement aveuglée par les flashs des photographes, je lève la tête haute et je suis fière de porter cette sublime création. La huée de cris me submerge et me réjouis, mon sourire s’agrandit de bonheur et d’aisance! J’arrive aux côtés de la Créatrice et je lui souris doucement pour enfin ramener rapidement mon attention sur les photographes qui nous submergent de flashs aveuglants. Je dois me concentrer rapidement, me mettre sur le focus, car les photos sont décisives et vont faire probablement la une des journaux demain. Dalhia m’enlace par la taille pour me rapprocher d’elle, sa poigne est ferme et contrôlante, je la connais elle me veut pour elle seule…Je prend souvent un malin plaisir à lui faire perdre le contrôle, personne ne me contrôle, de toute façon elle me connait suffisamment pour le savoir, mais bon si ça lui faisait plaisir, ce soir est un soir important pour elle, en fait pour toutes sorties public qu’elle devait faire…Je savais qu’elle avait horreur de ça, qu’elle préférais rester chez elle à créer où s’adonner à ses rencontres personnelles…Je sais qu’elle voit beaucoup d’autres femmes dont Marsia qui me voue une jalousie sans limite depuis que Dalhia m’a recueilli chez elle il y a de cela des années déjà…Elle ne me parle en aucun prétexte ou que pour les formalités primaires. Dalhia a le droit de tout faire avec peu importe qui d’autres, mais quand moi je décide de m’amuser comme elle, je dois lui appartenir…Elle est aussi jalouse que moi je vois plusieurs hommes et femmes…

La tête dirigeante amorce la montée vers la salle de réception, la sécurité rapproché nous escorte jusqu’à l’ascenseur de luxe de l’établissement, la horde des invités remontent aussi, mais par l’escalier, le spectacle est déjà terminé. Les gens agglutinés à l’extérieur commencent à se disperser, le chauffeur va stationner le véhicule de Del Vecchio.

L’intérieur de l’ascenseur est en fini or, il est tellement propre qu’il nous est facile de percevoir notre reflet dedans, je m’admire avec satisfaction dans le miroir, je souris calmement à Dalhia, je sens son regard s’apaiser, elle est heureuse d’avoir passée l’étape de sortir de la voiture j’en suis sur, le public lui amène beaucoup de stress. Les étages défilent, 1 – 2 – 3 -4…La sonnette aucunement agressante nous avise que nous sommes au bon étage, les portes s’ouvrent, nous sortons toujours escortées par la Sécurité et nous traversons un couloir de marbre blanc pour nous rendre enfin à l’entrée de la réception, nos escarpins claquent contre le sol créant une musique rythmée cela me rappelle lorsque je défile pour Vitriolia, je m’assure que ma démarche soit parfaite, élégante et légèrement extravagante. Deux agents nous précède et ils entrent dans la pièce avec nous à leur suite, la réaction des invités est instantanés, des exclamations s’élèvent de toutes parts suivi d’applaudissements. Je souris évidemment! Dalhia nous tient encore chacune par le bras et salut les invités chaleureusement et en hochant souvent la tête, je fais de même.

Marsia quitte rapidement l’union pour aller chercher un micro portatif et l’offre en direction de Vecchio. Je me détache de son bras pour la laisser parler aux invités et je me tourne instinctivement vers les flashs étourdissants des photographes, je me concentre rapidement sur eux…Pour moi c’était plus intéressant de poser que d’attendre qu’aille fini son discours exhaustif…Ensuite j’irais volontiers me chercher un verre de champagne couteux! Je le mérite non?

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Dalhia Del Vecchio
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptySam 11 Mai - 2:34

Je prends une grande inspiration avant de passer à l’entrée de la salle des invités, une autre foule à affronter et bien sur discuter de choses inintéressantes la plupart du temps, de parler de l’organisme de charité en long et en large avec les membres principaux, faire bonne figure, tout ça me laçait énormément, mais c’était si important pour les affaires…

Lorsque nous entrons je m’accroche un sourire chaleureux et je salut tout le monde en hochant la tête, Marsia quitte mon étreinte pour aller chercher le micro portatif, elle me le tend et je le prends après que Désiré soit partie vers les photographes, avec la robe que je lui avais spécialement confectionnée pourquoi en serait-il autrement? Je me racle la gorge légèrement avant de déclarer dans le microphone.


- Bonsoir à tous et à toutes! Bienvenue au « Porter Cassidy Museum » Il nous fait vraiment plaisir de vous retrouver ce soir pour une cause qui nous tient tous bien à cœur, les problèmes de toxicomanie, l’organisme de lutte contre les problèmes de toxicomanie est ici présent pour nous sensibiliser à cette cause importante et qui me tient très à cœur c’est pourquoi je met ce soir aux enchères une toile qui sera dévoilée en fin de soirée, 80% du montant de la toile sera versée au profit de l’organisme de lutte contre les problèmes de toxicomanies et pour les centres de désyntoxe de Los Angeles! Quelques surprises viendront ensuite, je vous souhaite à tous une excellente soirée et je vous invite dès maintenant à visiter l’exposition de quelques unes de mes œuvres d’art et de plusieurs photos professionnelles et couvertures de magazine dont le Vogue, Glam, Zink, Bazaar, Pulp, Wolf Magazine. Plusieurs mannequins portent déjà mes créations et se feront un plaisir de poser pour vous…Toutes les œuvres vendues ce soir iront aussi au profit de l’organisme de lutte contre les problèmes de toxicomanie! Encouragez Los Angeles pour aider les gens qui sont prit dans l’enfer de la drogue, aidons les a retrouver une vie normale et saine, je passe donc la parole à la Directrice de l’organisme Chelsea Rodriguez qui expliquera en détail les motifs de l’organisme et les moyens concrets afin d’enrayer ce problème, elle sera présente tout au long de la soirée si vous avez des questions concernant l’organisme et son fonctionnement interne. Madame Rodriguez, c’est un honneur de vous avoir parmi nous ce soir…bonne soirée à tous!

Et voilà c’était terminé, je laissais la parole à Chelsea et c’était tant mieux comme ça, je lui tends le micro qu’elle prend avec hésitation je lui souris amicalement et reste près d’elle lors de son discours concernant l’organisme.

La Sécurité des lieux a enfin ouvert les portes qui mènent à la salle d’exposition, y propulsant les invités les plus curieux ou tout simplement ceux qui appréciaient mon art. Un serveur m’apporte deux flutes de champagne j’offre l’autre à la directrice de l’organisme. À la fin de son discours nous levons tous notre verre pour la cause et les gens commencent tranquillement à se disperser et visiter l’exposition, la pièce d’accueil est beaucoup moins bondée que plus tôt et ça me fait du bien, je soupire alors que Marsia me rejoint.


- C’était parfait votre discours Madame Del Vecchio! Vous avez vu tout ces gens, ça va être une superbe soirée!


Je la regarde elle toute enjouée et moi en fait plutôt tannée de toutes ses jérémiades…Je lui souris et hoche la tête, ne voulant même pas m’éterniser à répondre, de toute façon elle connait mon engouement pour les soirées de ce genre qui justement n’en ai pas un! Nous discutons donc un peu avant qu’elle aille s’affairer à d’autres plans pour la soirée, je discute à mon tour avec quelques invités qui viennent à leur tour me féliciter pour les œuvres et la soirée…

Mon regard se porte pourtant parmi la foule qui s’agglomère dans la salle d’exposition, cherchant une chevelure rousse et extravagante. Je me dirige vers la salle d’exposition et y entre, Marsia ne tarde pas à me rejoindre.
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyMar 14 Mai - 3:07

16h 00
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C'est la fin de la réunion hebdomadaire de la semaine. Je quitte le hangar des bureau de mon insdustrie TechManic. Au volant je file en faisant vrombir ma puissante Audio R8 couleur chrome qui réfléchis tout au tour de moi les décors comme un miroir. Profitant d'une occasion spécial pour laissé sortir de mon usine ce prototype remanier a ma sauce. Elle était de base une hybride, mais je souhaitais lui donner des attrait unique en son genre. L'énergie solaire rechargeant son autonomie électrique et de fameux gadget que je pourrai utiliser la nuit venue.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

16h40
Je rentre chez moi, accueillis par mes gardes personnels et un portail de fer forgé impressionnant. Des bonjours monsieur Soubraxiu, des salutations plus militaire et des sourires ravis me sont destiner de toutes part alors que je gare mon jouet dans ma cours en gravier blanc. Mon palace payé par mon salaire de PDG, comporte une façade imposante a la fine pointe de la technologie immobilière et de la décoration botanique. Comme mon véhicule, ma demeure est autonome et fonctionne en partie par des énergies naturel et renouvelable tel le soleil, le vent et la pluie.

Toutes ses formes sont entièrement pensées pour conserver un maximum d'énergie et ne consommer qu'un minimum d'électricité. Le toit plat très légèrement relever en pante en pointe de triangle plombe sous la lumière et la pluie est récupérer pour l'usage des toilettes lorsque cela est possible.


J'entre en presse, la dame de service m'annonçant ses salutations distingués et le menu de ce soir. Un repas saint et léger.
J'acquiesce d'une façon pressé, démontrant que je n'avais pas le temps de débattre du repas avec elle.
- Mon habit est arrivé?
- Oui monsieur, il est fraichement arrivé ce matin peu de temps après votre départ. Je l'ai mis dans votre penderie.
- Excellent. J'en est pour une heure, prenez votre temps pour le repas.
- Une demi-heure!

Insista telle l'air très sévère, les mains reposant sur ses hanches généreuse de dame de cinquante ans. Je m'arrête pour lui jeter un regard et un soupire, elle était pour moi un peu comme une mère... en faite la mère que je n'avais jamais eux et qui ressemblait a une femme cacher loin dans ma mémoire... je ne me rappelle plus... De sublime cheveux, une gentillesse hors du commun, désormais éteint depuis des années. Cacher là-bas dans mon passé, une époque trop sombre pour m'en rappeler, une femme qui avait été un temps la seule a se préoccuper d'un gamin d'un couple de dégénérer alcoolique et shooter au crac.

J'approche donc de Pétunia, l'air maintenant très sérieux et sévère, la voyant relever le menton pour continuer a fixé mon regard siégeant sur mes 1.93m alors qu'elle en faisait a peine 1.57m.
-Monsieur a t-il un problème avec ses horaires de repas!? Dois-je lui rappeler que j'ai d'autre chat a fouetter malgré les sommes astronomique d’on il me verse pour le nourrir au heure qu'il a lui-même choisi!
Continuait-elle a me confronté, se dressant sur la pointe de ses pieds furent et a mesure qu'elle me rappelais nos dernières conversation.
Elle a droit a un nouveau soupir profond de ma part, mon regard bleu acier ce voilant sous mes paupières avec exaspération... et je l'entend alors chuchoter.
- 45 minutes non négociable...

Sa y est, elle m'arrache un sourire en coin, tout a son honneur, et me donne une mine déjà plus radieuse.
- Bien madame.
Répliquais-je ravis de ce marché conclus avec elle. Je déboutonnes mon costard, mes pas résonne sur le parquet de cerisier rouge, m'agrippant a un pilier du même matériaux avant de disparaitre en me dirigeant maintenant vers les escaliers menant a mon dortoir un étage au-dessus.

Rapidement, je me déshabille arrivant maintenant dans ma chambre de bain spacieuse. Tout les mur de pierre noire et le plancher de céramique blanche. J'allume la douche, en laissant tombé a mes pieds mon pantalon et ma chemise. Il y avait également des toilettes en fine porcelaine, un comptoir en marbre onyx, un bain en marbre également onyx et de porcelaine délicate d'un style spa.
Une énorme fenêtre horizontal donne alors une vue imprenable sur l'océan pacifique de Beverly Hills. Un magnifique bleu irradiait a perte de vue, avec quelque voilier emporté par le houlement des vagues.

Je vais me procurer une serviette au niveau du comptoir et je me fige lentement a la vue de mon corps devant ce gigantesque miroir qui me montrait mon vrai visage.
Je me dévisage alors de mes yeux bleu, voyant mes cheveux fraichement couper d'il y a peu, couleur châtain blond dont le toupet me pendait près des tempes et la coupe était plus ou moins longue au niveau de la nuque et des oreilles.

Je vois les cicatrices des mes sourcils et cette affreuse balafre de mon passé me défigurer le coté gauche du front jusqu’à l'arrête de ma mâchoire.
Un souvenir marquer a vif en moi, un souvenir de haine et de vengeance... Une personne que je tentais d'oublier depuis ses dernières douze années et avec l'aide de nombreux psychologue.
Tout ce que m'invoquait la vue de cette blessure, n'était que douleur et rage... une colère qui ne dors jamais et qui me nourris sans fin de rancune.
Ça me rendais malade...et rendaient mes cicatrices a mes lèvres du a mes nombreuse démener et bagarre insignifiante. J'observe mes épaules, rapidement, bien bâtis et approche mon bras droit pour me donner une pause muscler devant mon reflet afin de constater ce que les heures au gym me permettais de conserver. J'avais tout pour plaire hormis ce visage infecte... J'avais beau d'ailleurs prendre soin de mon corps, ça n'effacerai jamais cet immondes canyons.

J'en est fais mon deuil et le fouet de ma lutte contre la toxicomanie dans les écoles, les gangs de rues et le crime juvénile.
C'est la hargne qui me pousse a surpasser le passé et bâtir dans l'innovation technologique.

Le temps file et j'abandonne mon image d'Apollon pour me lavez illico et avoir le temps de raser cette barbe de 3 jours.

17h35.
Je sors de la salle de bain, la serviette au tour de la taille, embaumant le propre et l'eau de Cologne. Je croise alors Pétunia qui me lance un regard d'abords furieux et de plus en plus gêner fur et a mesure que la distance nous sépare diminue. Encore une fois je souris en coin, parfaitement conscient de l'effet que je fais aux femmes, prenant un air indifférent comme si je n'avais rien a me reprocher.
- Plus que CINQ minuuuTE!
Me relance telle alors que je m'infiltre dans ma chambre à coucher, rouge de gêne en m'ayant fixé le ventre et le torse. Les mains chargé de drap propre qu'elle allait replacer dans la chambre des invités.
Elle me fait ricaner de ma voix grave et caverneuse alors que je m'enferme dans mon antre secret. J'avais eu une trop bonne journée pour ne pas simplement rire de ce petit jeu ridicule.
Je prend alors mon costume de ce soir qui pendait sur un support accrocher à la porte de mon garde-robe. Un complet gris sombre et une chemise cramoisie, la cravate grise également couper de rouge en ligne oblique. L'image idéal des couleurs de Techmanic.

Mes souliers en cuir son bien lustré et je n'ai qu'a rapidement m'habiller. Mes cheveux sèches rapidement, je ne leur donne qu'un léger passage de brosse et me dirige vers les cuisines me restant au compteur que quelque seconde.

Je m'assoir au bar de marbre noir tigré de blanc sous le regard exaspérer de ma bonne a qui je répond un léger sourire qui voulait tout dire. Pile a temps, pas une seconde de plus ni de moins.

- Bonne appétit monsieur, fini telle par me renvoyer mon sourire ravis de perdre son paris avec moi. Ma bonne humeur y étant surement pour quelque chose.

18h00

Mon garde rapprocher Séraphin, m'accompagne a mon rendez-vous très particulier pour une œuvre de charité afin de combattre la toxicomanie. J'avais été invité il y avait un mois de ca par une charmante personne qui avait soigneusement envoyer une invitation a mon intention. Très occuper, je n'ai pas pris la peine d'observer la liste des invités sachant vue les termes que cette personne avait utiliser que je serai surement un des plus gros partie qui ce joindrai a cet évènement.
- Très jolie monsieur, me lance t-il en aimant mon choix vestimentaire, vous prenez la limousine?
- Non, la R8, j'ai un test a effectuer.
Lui lançais-je aussitôt les clé en approchant ma voiture aussi reluisante qu'un miroir.
Je prend place dans le banc du passager et le laisse me porté a bon port.

Pendant ce temps, une autre voiture toute en noire nous suis et assure ma sécurité.
Lutter contre certaine plait de ce monde, rendent la vie un tantinet plus dangereuse.

Le voyage demeure a mes yeux un moment de prédilection pour sortir mon Androïde de mon veston et feuilleté la liste des invités de marque de la soirée. J'y dénote des grands défendeur de la jeunesse, le gouverneur et sa clic de riche qui vienne faire bonne figure, des gens de la mode?? Qu'est ce que la mode a avoir avec la Toxicomanie? Je prend une pause pour y réfléchir et le milieu est parfaitement concerné tout compte fait. Après tout je voyais qu'il y aurai des vente au enchère et que le nom d'une boutique apparaissait. Je crois bien que je la connaissais de nom ou de publicité, mais je ne m'y intéressais peu.
D'ailleurs, je ne pris pas même la peine de m'intéresser a la signature.
Je vois une longue liste de média invités pour l'évènement, bon dieu y allait-il y avoir une star du cinéma? Cette liste me rendait perplexe sur le contenu de la soirée a venir... Plus je lisais et plus je constatais que la lettre d'invitation qui m'avait été envoyer avait bien caché son jeux afin de me faire dire oui.

- Monsieur nous sommes bientôt arriver.
M'annonce alors séraphin, je vois qu'il est 19h20, ponctualité était le mot d'ordre dans ma vie.
- Excellent, cela me permettra d'éviter une trop longue conversation avec le gouverneur...
Je ne suis pas venu pour financer sa carrière politique!

Dis-je en ouvrant une application sur mon téléphone appeler ''hybride''.
Le ciel était sombre et idéal pour utiliser mes nouveaux petits gadget. Nous suivions une longue route bordé de cocotier et de lampadaire alors que ma Audi soudainement s'illumina par de nombreux néons ultraviolet qui lui donnais l'aspect d'un transport futuriste. Je me met a rigoler pour moi-même suivie de peu par mon garde du corps qui se ravis de conduire un tel bolide.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Nous arrivons cinq minute avant l'heure, accueillis par de multitude de flash d'appareil photo, L'Audi rugis puissamment une fois a l'arrêt et les gens l'observe avec un régale manifeste a savoir qui donc en sortirai.
Le tout terrain noire arrive derrière nous et quatre de mes gardes du corps débarque et prépare un périmètre de sécurité pour ma personne près de ma porte Séraphin ajuste son oreillette et donne des ordres claires a mes hommes.
- Vous pouvez y aller monsieur la voie est libre.
Je sors alors de mon véhicule, replaçant mon costars avant de me retourner vers la foule qui pousse des exclamations de surprise. Je me dirige vers l'entré accompagné de mes gorilles, des micro s'approchant de moi afin de m'interviewer à la volé.
- Monsieur Soubraxiu svp!!! juste quelque seconde de votre temps monsieur! monsieur!

Je prend une pause sous les regards très désapprobateur des mes protecteurs et me tourne vers une belle brune aux cheveux bouclé et au yeux paire qui avait un air très déterminer.
Elle saisi aussitôt l'opportunité que je lui offre et me lance sans plus attendre sa question alors que des dizaine de d'autre bras ce tournais vers nous afin de capté au mieux ce que nous dirions.
- Monsieur Soubraxiu, c'est un grand honneur de recevoir votre visite pour cette œuvre de charité organiser par la ligne très prisé de Vitriolia, votre présence ravira certainement la directrice et créatrice, vous comptez acheter les œuvres d'art de Dalhia Del Vecchio.
Nous évaluons le potentiel d'achat a 20 millions de dollars...


J'étais au début très attentif aux question de cette passionner jusqu’à ce quelle nomme le nom de cette femme... ma concentration devenant brouillé et obscurcis d'un vide terrifiant. Ma peau ce couvre aussitôt d'un frisson glaciale. Je me recule de cette personne l'air perturbé un cours instant et par convenance je ne fais qu'hochez de la tête et me laisse pousser vers l'intérieur par mon corps de sécurité qui m'entrainèrent à l'ascenseur.

Quel vertige affreux me prenait-il subitement, je brulais d'insécurité subite, une crise d'angoisse menaçant de poindre a tout moment. Les circonstances ne s'y prête guère, je fais mon entrer dans la bourgeoisies, invité d'honneur malgré moi, je me fais accosté immédiatement par une foule de sangsue et de vipère avide de ma fortune et d'une gloire.
Je place des sourires polis, fait mine de m'intéresser, mais une seule chose me hante...
Un serveur passe et m'offre une coupe de champagne que je prend sans attendre.
La panique menace toujours et le temps file a mes yeux avec une lenteur d'une torture indescriptible.
Pourquoi ce nom me faisait-il un telle effet!? Un écho sombre d'une probabilité ne pouvant être plausible. Ce ne pouvait pas être la personne a la quelle je songeais... Aurait-elle le culot d'organiser un tel évènement!? Elle? qui vendait de la drogue a des mineurs et intimidait tout les autres avec sa clic de gros bras de football.
J'ai des palpitations, je dois m'enfuir dans un coin et validé cette information et si possible partir d'ici ni vue ni connue s'il advenait que ce soit-elle.

J'approche des toilettes, l'air de rien pour les autres, mais mon garde du corps me talonne déjà inquiet. J'arrive tout juste a mon objectif que le gouverneur surgis de nul part et m'attire sur la terrasse de la plage commençant a me parler et vérifier comment allait les affaires. Il me fait savoir son grand intérêt pour ma compagnie en me parlant des derniers article de découverte du mois.
Je regarde ma montre nerveusement et suis la conversation sans intérêt et qui allait d'un moment a l'autre dérivé sur sa petite business. Quelque minute passe et bientôt d'autre tête dirigeante ce joigne a nous. Les invités s'impatiente, la commanditaire en retard, je tourne la tête vers un groupe de femmes habillé de vêtement griffé Vitriolia qui jacassait des manières très typique de cette Daliah. Fouiller dans ma poche pour sortir mon téléphone me démanche incroyablement.

J'ai l'impression d'étouffé malgré le temps très confortable, je m'excuse au près d'eux et réussi a leur faussé compagnie et me réfugier au toilette. La confirmation arrive promptement, il est 20h00 tout juste lorsque l'image de cette démone m'apparait sous les yeux.
Je porte ma main gauche sur ma bouche, la nausée me prenant subitement que des tremblements de rage. Je range mon téléphone et sort des cabines allant au comptoir me regarder dans le fond des yeux les mains supportant mon corps penché au dessus de levier.

Je n'arrivais pas a le croire. J'ouvre l'eau et m'en asperge le visage
Le temps maintenant semblait me filer entre les doigts, je devais m'enfuir d'ici au plus vite.

20h15
Je n'arrive toujours pas a sortir de ma cachette et on cogne à la porte, c'est Séraphin qui vérifie que je vais bien et je n'ai plus d'autre choix que de quitté mon cocon.
Je me préparait des explications comme quoi j'aurai eu un léger malaise, mais a ma grande peur, toute l'attention ce rivais sur l'arrivé de cette << Cruella d'enfer. >>

La sortie est complètement blindé, aucune issu m'était possible discrètement et encore plus par ma peur de tombé nez a nez avec elle.

20h30, elle apparait maintenant entraver la foule et les poils de mon corps s'hérisse a nouveau, mon regard ce dilate de violence et de terreur. Je voulais fuir cette endroit sans plus attendre. Sa seul présence dans la même pièce, ou ville que moi me rendais malade!
C'est alors qu'emboitant ses pas, une silhouette me semble familière. Une chevelure flamboyante et des sourires éclatant...

Mon cœur ce tords alors d'une douleur incompréhensible, mon envie de partir, de fuir s'efface totalement. Des jeunes femmes sautillant près de moi répondant a une question fondamental qui s'imposait-elle même. Qui était-elle? J'entends alors un nom: Désiré Carter, qui a pour moi, une signification si profonde et intime que j’emboite le pas de la foule vers la salle d'exposition restant dans l'ombre, en arrière.

Cela faisais douze ans, douze longue et affreuse années loin d'elle, loin de ses nouvelles...
Ignorant tout de ce qui avait pu lui arrivé... elle avait simplement disparu.
Un visage que j'avais lentement du apprendre a oublier avec résignation, un visage qui m'avait permis de tenir bon durant la guerre en Irak. Un souvenir si doux et douloureux de passion a la fois que le temps n'avait pu me l'arracher pour le moment.

Mon cœur fait de nouveau soubresaut, la voyant l'air si épanouis...
Je n'arrivais tout simplement pas a croire que j'étais a quelque mètre d'elle, tout mon âme en tremblait d'excitation. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre a l'approcher alors qu'elle prenait des pauses pour les photographe, pétrifier de voir qu'elle ne me reconnaitrait probablement pas, qu'elle m'aurai simplement effacer de sa vie comme un être banale qui n'avait eux aucune importance a ses yeux le jour ou une meilleur offre ses proposés a elle.

Elle m'avait effacé de sa vie pour cette femme, cette Dalhia Del Vecchio don la voix remplissait maintenant la salle comme les nuages couvre le ciel et que l'orage assourdis. Des mots tel quelle utilisaient me brulait la chair d'ironie lorsqu'ils sortirent de sa bouche ignoble: << pour aider les gens qui sont prit dans l’enfer de la drogue, aidons les a retrouver une vie normale et saine (...) >>
Qu'importe qu'elle mente aussi bien qu'un politicien, je n'avais plus de yeux maintenant que pour mon ange...
La seule personne qui me connaissait vraiment...la seule personne pour qui j'étais tombé amoureux. Pourtant tout ses souvenirs n'avait plus qu'un goût infecte de cendre dans ma bouche. J'étais pour elle surement plus qu'une relique d'une vie qu'elle préférai oublié autant que moi. Et pourtant en la voyant la sous mes yeux, c'était pour moi comme si un seul jour s'était écouler sans elle au lieu de douze ans... D'accord s'était une magnifique femme, plus belle que jamais elle ne le fut dans mes souvenirs, mais pour moi la base restait inchangé, du moins... je le crois.
Je devais absolument essayer de me rapproche d'elle, de lui parler... ENFIN savoir ce qui s'est passé, pourquoi elle n'étais jamais venu me voir a l'hôpital et bon dieu de merde savoir qu'est ce que j'ai fais pour qu'elle me supprime de sa vie en laissant cette folle s'interposer entre nous, sans un seul mot, sans un seul au revoir ni adieux....

Je devais savoir la vérité, cette quête m'obsédait depuis tout se temps, cette justice jamais rendu on la servait ce soir sur un plateau d'argent.
Les questions avaient beau me cloué essayer de me cloué sur place de rationalité, ma folie, ma souffrance prend le dessus, au moins savoir pourquoi je souffre, savoir si c'était vraiment sa volonté de me mettre de coté, savoir ENFIN!!!! Pourquoi elle me hais? Ce ne pouvais être que ca... Car malgré tout ce temps je ne comprenais toujours pas ce qui nous étais arrivez... après tout ce que nous avions endurer et vécu ensemble.... il n'y avait dans ma tête qu'une série de pourquoi sans réponse.
Je voulais le voir sur son visage, l'entendre de sa bouche, quelle me dise de ses propre mots sa haine pour moi je puisse vivre de nouveau sans le tourment et l'incompréhension.

Une tel frustration ne pouvait duré.
Un serveur passe a ma porté, pas question de lui laissé le temps de ce rentre a elle, je me saisie des deux derniers coupe de champagne de son cabaret et m'avance vers elle.
Je ne pris pas garde a l'harpie qui avait terminer son discours, elle avait bien assez a faire pour me permettre une approche sans son intervention immédiate vers ma précieuse Désiré. Celle que j'ai protéger au péril de ma vie...


Je m'incruste alors, en cherchant une bonne façon de m'intégrer et un photographe bien pointilleux m'aperçois en coin de l'œil.
- Monsieur Soubraxiu!! vous prendrez une photo avec la mannequin vedette de Vitriolia!?
-Pourquoi pas?
Lui répondis-je de façon désabuser d'une voix mielleuse et grave, comme si je lui faisais une fleur en acceptant d'être pris en photo. Une chose que je n'accordais jamais en générale.
Mais voila l'occasion que j'attendais de me faire offrir, j'approche de toute ma grandeur et ma carrure de ce corps menu et élancé.
- Du champagne miss Carter?
Fis-je en gentlemen, d'une voix suave en la détaillant malgré moi du buste aux yeux rapidement avant de me caler a ses cotés afin de ne pas lui laisser le temps de trop m'observer et ne lui laissant pas le choix d'accepter la coupe de champagne.
Mon bras libre passe dans son dos, mes doigt effleurant la douceur de sa peau jusqu’à s'accrocher au creux de sa hanche. Sa robe rouge sciant a merveille a mon costume, je la dépasse d'une bonne tête malgré ses escarpins...et je la toise de mon œil balafré, son parfum embaumant tout autour d'elle. Je n'arrivais pas a glisser un mot de plus alors que les flash nous fusillait . Mon agent de comm. allait surement être choquer lorsqu'il verrai que j'apparais photographier près d'une femme comme si nous étions un couple... En faite pour moi, au fond de mon cœur, c'était peut-être encore l'amour de ma vie.

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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyMar 20 Aoû - 16:38

Cela me demandait énormément de concentration, tous ses photographes me bombardaient de leurs flashs étourdissants alors que je devais m’assurer d’avoir l’expression parfaite, le sourire parfait et par-dessus tout la posture! Je méritais bien une coupe de champagne!

La foule qui s’agglutinait maintenant de plus en plus dans la salle d’exposition, au moins ici ça s’annoncerait un peu plus calme? En tout cas, je l’espérais…Je vois au passage quelques collègues mannequins qui transpirent littéralement l’hypocrisie, certaines s'approchèrent pour poser avec leurs créations griffées de Vitriolia, pour la bonne page de couverture et rien d'autre de toute façon je me retrouvais trop souvent jalousée par toutes pour ma place privilégiée au sein de Vitriolia. Leurs regards de mauvaise foi me donnait la nausée…Elles quittent rapidement à ma plus grande joie!

C’est alors que je tourne la tête vers un photographe qui vient d’aborder un invité et le nom « Soubraxiu » résonne dans tout mon être, me faisant tressaillir, je dus fermer les yeux pour me concentrer à garder mon équilibre et ne pas flancher, mes jambes ramollissent comme si on venait de m’apprendre une nouvelle terrifiante…Est-ce que c’était possible? Je n’ai même pas le temps d’y réfléchir, je pose mon regard sur l’homme qui s’approche de moi, je le détaille de bas en haut et plus je montais plus mon regard surpris s’agrandis, je vois son visage, cette…cette énorme cicatrice! Je sens mon cœur se retourner dans ma poitrine, une émotion vive me brûle sans que je puisse avoir le temps de la calmer, mes yeux deviennent luisants, mes traits deviennent tout à coup d’une sévérité contrastante face à ma gaieté particulière de plus tôt et mon regard n’a eu à peine le temps de se poser dans le sien que je le déloge pour ramener mon visage vers l’avant, face au photographe. Une rage indescriptible me traverse, je ne m’étais clairement pas attendue à ça, à cette marque d’une violence puérile, si brute, si blessante, sa cicatrice me rendait atrocement mal, puisque je savais de qui elle venait, qui en était l’auteure. Je ne l’avais plus jamais revu…depuis tout ce temps et à vrai dire depuis ce fameux incident.

Je cherche mon air depuis que j’ai entendu son nom, et encore plus maintenant qu’il est près de moi…Est-ce que c’était les flashs assourdissants des appareils photos qui m’étourdissaient à ce point que j’hallucinais son nom si particulier…Est-ce que c’était possible? Est-ce que c’était vraiment lui? Ce ne devait être que lui, il n’avait pas beaucoup de gens avec ce nom de famille et si je me fiais au photographe…c’était bien LUI…Karia Soubraxiu, le seul homme qui avait été le pilier de sa vie, le seul homme qui la connaissait vraiment de fond en comble, qui avait toujours été là pour elle, fidèle et incontestablement amoureux fou d’elle…comme elle de lui…Non…non…NON…Ce n’était pas possible!!! Je secoue furtivement la tête pour me convaincre que je me m’éprenais et pourtant la possibilité de rencontrer un homme tel que lui était pratiquement nulles…

Mon cœur bat si vite que j’ai l’impression qu’il va exploser. Je n’ai pas le temps pour réfléchir, il m’offre une coupe de champagne en me disant « Du champagne miss Carter » Un autre coup violent me fait tressaillir, il me reconnait lui aussi…Sa voix…sa voix si suave qui s’élève résonne dans ma tête, un frisson électrisant me remonte le long de l’échine. Je n’ose même plus lever la tête de peur de croiser ses yeux si familiers…si intimes pour moi, mais j’étais encore plus terrorisée à l’idée de revoir cette…cicatrice! Douze années avaient passées et pourtant mes souvenirs le concernant avaient toujours eu une place spéciale à mon esprit. Je m’étais d’ailleurs souvent surprise à rêvasser de le recroiser, de savoir ce qu’il était devenu…Mais, cette envie s’évanouissait trop souvent de peur d’être blessée, de peur de raviver trop de choses que tentais d’oublier depuis ma jeunesse…Avec le temps j’avais fini par me convaincre qu’il ne voulait plus de moi…

Mon regard scrutant à la hauteur de la coupe de champagne que je tiens à deux mains afin de m’assurer de ne pas l’échapper sous l’émotion vive qui me traverse, je vois ses habits franchement classe. Je n’ai pas le temps de l’analyser plus que ça, Karia m’enlace, ses doigts effleurant la peau de mon dos, me faisant frissonner comme jamais. Je me concentre sur le photographe, me recomposant un visage présentable. Son signal fut rapide, juste le temps d’afficher machinalement un sourire avenant en penchant légèrement la tête vers l’invité spécial de la soirée. Pour être spécial oh oui il l’était! Mon cœur ne s’en remet d’ailleurs pas, je suis totalement saisie de surprise. J’avais une soudaine envie de caller ma coupe de champagne et filer presto aux toilettes pour me ressaisir de cette rencontre totalement inattendue, tellement que j’ai peine à le croire, j’essais de me convaincre que je le m’éprenais pour quelqu’un d’autre qui connaissait mon nom. Je suis pourtant pétrifiée sur place, aucunement détendue à l’idée de recroiser ses yeux, son visage…bon Dieu c’était I-M-P-O-S-S-I-B-L-E!!!

Je n’ai pas dit un mot et je me sens totalement idiote…Mon envie de déguerpir devenant soudainement très pressante…Je suis tellement dans ma bulle que je n’ai même pas eu connaissance que le photographe était déjà parti vers d’autres mannequins…Mon regard cherche littéralement une issue de secours. Ma tête bouge rapidement suivant la direction subite et nerveuse de mes yeux. Je plonge mon regard sur ma coupe… « Ah! Et puis merde! » Je la porte à mes lèvres tremblantes d’hésitation et je la calle presqu’en totalité. Je ferme les yeux un instant le temps que le pétillant quitte ma bouche…ça me saisit quelques secondes, je piétine sur mes escarpins. Mais, je n’ose toujours pas plus poser mes yeux sur lui…  « Dit lui que tu dois partir, ce n’est pas compliqué merde! »

Mon regard affolé scrute la foule, certaines mannequins commencent à me dévisager d’une drôle de façon, je ne suis certainement pas la plus subtile en ce moment!! C’est encore plus le temps de PARTIR, j’ai surement l’air d’un animal paniqué…Je dois partir MAINTENANT!

C’est là que le visage de Dalhia refait surface à mon esprit, mon cerveau analyse tout! Del Vecchio l’avait consciemment invité? Elle savait qu’il allait venir considérant le contexte de la soirée? Pourquoi elle ne m’avait pas informé de ce détail IMPORTANT et d’ailleurs depuis quand elle s’intéressait à lui? Elle qui le méprisait et qui l’avait marqué au fer rouge avec cette…cette cicatrice…qui m’atteint d’ailleurs plus que je ne l’ai cru c’était comme me ramener 12 ans en arrière, voir le résultat de son coup vengeur me rend folle de rage, je ne m’étais surtout pas attendue à une marque d’une telle gravité, mais à bien y penser il est resté à l’hôpital deux semaines, alors oui j’avais bien de quoi m’inquiéter! La fureur gronde en moi comme un volcan, ma respiration s’accélère, mes mâchoires se crispent rudement, ma pogne sur ma coupe de champagne se fit presque qu’hargneuse, mon corps se crispe davantage d’une colère sourde que d’un simple malaise. Je scrute la foule avec un but précis cette fois, rien à voir avec les regards effarés que je portais plus tôt sur la foule.  Je veux la retrouver elle…Dalhia, l’hôtesse de cette foutue cérémonie de merde! Elle me devait toute une explication! Karia put surement remarquer que j’étais tombée dans un mutisme très froid et distant. Ma fureur est grande oh ça oui! Je dois la trouver le plus vite possible et m’entretenir en privé avec elle…ou en public le plus subtilement possible, mais il le devait.

J’ouvre enfin la bouche et balbutie maladroitement d’une voix à peine audible.


- Je…je….je dois y aller…

Je sens la main de mon gardien toujours sur ma hanche, son poids me parait plus lourd qu’il ne l’était en réalité, j’étouffe, je me dégage prestement de lui, même si je regrette déjà sa chaleur corporelle contre la mienne…Je suis trop saisi de stupeur et de colère pour le moment…j’y reviendrais une fois que Dalhia m’aura expliqué ce coup monté dans mon dos, car oui ça avait toutes les apparences d’un coup monté, une mauvaise blague puérile! C’était quoi son but…me déstabiliser?

Je cale finalement ma coupe et marche d’un pas rageur et décidé à la recherche de Dalhia, je laisse mon verre à un serveur qui doit faire quelques pas pour éviter d’échapper son cabaret plein à craquer, je n’en ai cure! Je l’aperçois près d’une toile de l’exposition avec Marsia, elle me fait dos. Je bouillonne littéralement, mais j’essaie de tout contenir pour éviter les regards soupçonneux des invités…

Lorsque je suis à sa portée, je tends la main droite vers son bras gauche et j’exécute une pression considérable, approchant vivement mon visage près du sien par derrière pour qu’elle puisse bien entendre le sifflement rageur qui sortit de ma bouche.


- Quand comptais-tu m’avertir que Karia Soubraxiu serait à cette soirée?


Malgré la rage qui emplit tout mon être, mes émotions remontent à une vitesse fulgurante, comme si je craque sous la pression de cette rencontre si inattendue, mes yeux s’embuent rapidement, j’inspire pour éviter d’éclater…Je la fixe intensément, pleine d’émotions contradictoires entre la rage, la joie de l’avoir retrouvé…Je me sens déroutée, perdue…


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Dalhia Del Vecchio
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyMer 21 Aoû - 19:21

Je m’affaire à répondre aux salutations de nombreux invités et je prends la pause avec plusieurs d’entre eux pour les photographes. Marsia est toujours à mes côtés, sa présence quoi que minime me permet de garder mon sang froid, la chose devient de plus en plus insupportable, mais je n’avais pas le choix…

C’est là que j’aperçois mon cher ami bulgare, Dimitri, un homme d’âge mur d’une grande carrure, le crane bien rasé, la mâchoire carré, le visage sévère mais des yeux bleu intense adoucissant son expression, un habit de haute couture noire et une chemise mauve foncé assortit d’une cravate foncé, qui vient à ma rencontre avec un sourire chaleureux, je lui fais une accolade protocolaire, mais tout de même plus chaleureuse qu’à mon habitude pour ceux qui me connaisse bien c’était assez rare. Je savais qu’il venait de loin pour voir mon exposition, il me salua et je fis de même, il m’approche d’un bras gentleman d’une toile de l’exposition, celle-ci représentant une femme à la chevelure rousse qui adossée nonchalamment contre un mur de pierre fixe droit devant la moitié de son visage plongé dans une pénombre inquiétante d’une ruelle glauque. Il amorce une discussion au sujet de la toile, nous échangeons passionnément au sujet de cette toile, y abordant différentes techniques d’art, Dimitri soulignait de traits délicats dans les airs là où il expliquait à quel point mes points de lumières et d’ombre étaient exquis. Je le contemple, franchement heureuse de ses commentaires, c’était bien le seul expérimenté en art avec qui je pouvais échanger savamment de techniques d’art pictural. Je souris, indéniablement et je contemple à mon tour la toile représentant la Perle Noire. Il me demande d’ailleurs qui est cette mystérieuse Muse qui semble avoir taillée sa place au couteau au sein de mon esprit artistique. Une inspiration c’était le cas de le dire, tout n’était devenu que prolifération artistique depuis qu’elle était revenue dans ma vie…C’était étrange à quel point je m’en rendais compte maintenant…

Ces questions me prennent de court, je commence à lui expliquer qu’elle est revenue après des années d’absence, que notre lien remontait à notre tendre enfance, mais je reste très vague dans mes explications, je sirote mon vin coûteux alors que Marsia a détourné le regard prestement, visiblement inconfortable, son regard devient fuyant et je fais bifurquer le sujet de la conversation sur la compagnie Vitriolia puis vers elle.



- Ton mari vient te rejoindre ce soir Marsia?


Elle revient à moi, mais évite mon regard persan.

- Oui, plus tard Madame.


Je lui souris faussement enjoué en disant.


- Ah à la bonheur…il ne faudrait pas que tu t’ennuies ce soir n’est-ce pas ma chère?

Son expression paru déconfite et confuse quelques instants. Elle paru hésitante et répondit.


- Bien sur Madame Del Vecchio…je…je ne m’ennuie pas je regardais simplement les invités quelques instants…


Dimitri c’était tut en les observant et posant son regard franchement curieux sur Del Vecchio, sa prestance ne cessait de l’impressionner et elle avait le don de saisir les gens, saisir les malaises des autres alors qu’elle les évitait avec brio. Voyant qu’il était possiblement de trop et que l’ambiance devenait lourde de choses personnelles, il aborda Del Vecchio pour lui dire qu’il repasserait plus tard et qu’il avait très hâte de voir la toile qui allait être vendue aux enchères!

Je me concentre sur mon invité que je salut chaleureusement et je lui assure que la toile va lui plaire et que j’espère qu’il sera dans la course, Dimitri qui s’éloignait déjà à petits pas me rappelle qu’il était venu que pour ça et pour me voir bien sur! J’acquiesce satisfaite et reporte mon attention sur Marsia.


- Tu peux me dire ce qui te prend….?

Je m’approche suffisamment d’elle pour la saisir par le bras gauche, la fusillant du regard, lui faisant bien comprendre que je n’avais pas envie de me mettre en colère. Ayant été totalement distraite par l’arrivée de mon ami (le seul ici que je pouvais considérer comme tel, car nos nombreux échanges sur l’art me nourrissait de bien être).

Les serres de Carter me prirent par surprise lorsqu’elle m’accoste d’une manière très peu avenante, ce qui fut assez pour me mettre en colère. Sa parole sifflante à mon oreille me surprend. Soubraxiu présent ici ce soir? La stupeur se lit dans mes yeux l’espace de quelques secondes avant que je contrôle déjà l’émotion pour revenir sévère.

Je me contente de lâcher Marsia qui en profite pour s’éclipser sans perdre une seconde en voyant par-dessus mon épaule l’arrivée furieuse de Désiré. Je me détache sèchement de son étreinte en la toisant le plus sérieusement du monde. D’ailleurs, la venue de Soubraxiu à mon enchère était tout à fait inattendue et ça avait de quoi m’ébranler plus que je ne l’aurais cru, je prends une grande inspiration afin de reprendre mon sang froid qui s’effritait malgré moi. Mon regard quitta celui en furie de Désiré pour fixer Marsia, je plisse les yeux de rage, c’était elle qui c’était occupée des invitations! Je me maudis de ne pas avoir vérifié cette liste qu’elle avait mise sur mon bureau, me doutant certainement pas que lui, Karia Soubraxiu serait là ici ce soir. C’était toute une nouvelle, je me sens encore plus fulminante qu’au paravent surtout en sachant que je devais calmer Désiré et éviter que ça fasse de l’ombre sur notre relation…particulière…Je reviens vivement à elle et la prend par les avant-bras me rapprochant suffisamment d’elle pour la regarder droit dans les yeux à quelques centimètres de son visage. Je déclare d’une voix qui se voulait très calme, malgré la hargne qui m’emplissait.


- Écoute moi bien…Ce n’est pas moi qui s’est occupée des invitations…c’est Marsia…Elle ne se doutait surement pas qu’on le connaissait toutes deux…Je te jure sur mon cœur que je n’étais pas au courant qu’il serait ici ce soir…Je suis désolée de tout ce que cette rencontre inattendue t’apporte comme désagréments…Je te jure que Marsia va me le payer très cher…croit moi!


J’esquisse une pause sous le regard furieux de ma tigresse, son allure tremblante prête à me bondir au visage avait franchement quelque chose de terriblement séduisant…mais je devais restée tranquille et calmer la situation. Mon ton devient subitement conciliant.


- Écoute…tu sais à quel point j’ai été occupée ses dernières semaines avec la sortie de la page couverture du Vogue et de la préparation du prochain défilé…Je ne peux malheureusement pas tout superviser…

Un sourire se voulant agréable se dessine sur mon visage, je hoche la tête d’une façon résignée en l’observant dans le fond des yeux. Je lui fais comprendre que je reste « compatissante » et que dans cette action j’essaie de la calmer et l’accompagner dans ses émotions même si les miennes sont suffisamment en désordre en ce moment. Un sentiment d’intense curiosité me pousse d’ailleurs à déloger mon regard du sien à la recherche du colosse que j’avais balafré il y a si longtemps dans un excès de rage brute…Par  curiosité morbide et maladive, de voir à quelle point les cicatrices perdurent…Le passé revenait comme une gifle puissante, aussi rude que celle de ma mère. Je devais assurément l’affronter ce soir, ce Karia Soubraxiu, cet homme que j’avais su savamment égarer de la piste…Désiré se retrouvant de mon côté et lui était resté seul tout ce temps. La confrontation serait des plus ardue entre lui et moi…je le sentais…Mais, pour moi ce serait à la limite du délectable, comme si après tout ce temps je pouvais contempler une œuvre que j’avais incrustée dans sa chair…Une excitation se pointait au creux de mon être, déroutante, troublante, c’est fou comme ça me met sur l’adrénaline, l’idée de le revoir est bien sur déstabilisante, mais à la fois excitante de voir ce qu’il était devenu, apparemment il avait fini par bien s’en tirer, s’il était ici ce soir c’est qu’il avait un certain prestige au niveau des affaires, ce qui me rendait encore plus curieuse, je vais m’assurer de tout les détails lorsque j’aurais confronter Marsia, ça me brulait déjà!

Désiré m’importe plus que tout et cette rencontre imprévisible rendait notre relation sur la corde raide et ça je n’aimais pas du tout! Marsia avait déjà subit mes épisodes colériques à plusieurs reprises, mais ce qui allait suivre n’allait pas être joli du tout! Je serre les dents, sévèrement en colère contre elle…et aussi contre moi-même de ne pas avoir prit le temps de vérifier…Et pourtant, comment j’aurais pu me douter qu’il serait là, que son ascension soit si…grande? Je sens la nervosité m’envahir, mais je m’empresse de calmer le tout en inspirant profondément.

Ma recherche visuelle s’éteint, ma rage embrouillait ma vision de toute façon, je ramène un regard inquiété sur Désiré, fronçant les sourcils, soudainement inquiète pour elle…Ce devait être effectivement tout un choc après toutes ses années.



- Ça va…? Tu…tu n’es pas trop ébranlée…?



Que j’ose demander, sachant qu’elle est clairement aussi en colère envers moi, ayant surement vu le résultat probablement repoussant sur le visage de son premier amour de jeunesse. Une blessure venait d’être réouverte ce soir et je la sentais déjà béante au fond des yeux de ma Perle Noire et tout ça à cause de cette garce! Oh oui elle va me le payer cher cette fois! Désiré peut d’ailleurs sentir ma poigne qui se resserre incontestablement je commence à laisser monter ma colère et ce ne sera pas beau!
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyMer 21 Aoû - 20:40

Les pulsations de mon cœur bourrine mes tympan durant ce qui me parue une éternité alors que les flash explosait dans mes yeux au ralenti. Ce que j’attendais depuis douze ans comme un rêve semblait tourné au cauchemar … Elle ne disait rien, ne me regardait pas vraiment ayant l’air de me trouver même repoussant en fuyant mon regard.
Je ne me rappelais plus d’un tel sentiment de douleur depuis notre séparation mystérieuse, un abandon marquant mes entrailles de blessures redevenant vive.
Ma main n’insiste pas, entendant sa voix timidement me demander de la laissé partir, ce fut comme avaler une poignée de plomb… Décidément le morceau passait de travers.
La suivant du regard, je la vois ce réfugier au près de sa maîtresse et mon regard noircis profondément.
Tant qu’à faire face au passé, autant prendre le taureau directement par les cornes. A l’instar de la belle, le contenue de ma coupe me coule abondamment dans le gosier qui l’engloutis d’un trait.

Je m’efface dans la foule, les contournant parfois d’autre mannequin m’arrêtais pour pauser avec moi elles aussi et je devais m’excuser rapidement avant de me défiler comme une anguille.
J’arrive alors derrière cette harpie, mon regard bleu acier tombant dans les yeux de la belle en face, laissant entrevoir en moi quelque chose de terriblement sombre qui ne m’habitais pas auparavant.

- Madame Del Vecchio, dis-je d’une voix naturellement sensuel et grave suffisamment fort pour attirer les regards vers nous.
Je suis fortement surpris de vous voir vous intéresser à une cause aussi noble, ce sera le prochain thème de vos toiles?
Des enfants dans la rue fumant et ce piquant, ce prostituant. Où bien une scène lugubre dans une usine désinfectée près d’une petite école secondaire ou une bande encercle un gamin isolé pour le tabasser avec bravoure? Je crois que si vous rajoutiez des liens pour le conventionner nous approcherions d’une réalité déconcertante de la délinquance des rues de nos jours.

Qu’elle gentille attention de votre par, j’espère pouvoir…(je marque une pause dédaigneuse en espérant croisé son regard de garce) supporter votre cause comme je supporte d’autre entraver le territoire.


Alors qu’un serveur passe, je me saisi agilement d’une nouvelle coupe de champagne, le humant avec assurance avant d’en prendre une gorgé confiante et provocatrice.
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyJeu 22 Aoû - 15:11

Marsia la quitte prestement, mais je m’en fou éperdument, c’était à elle que je voulais parler! Elle se dégage de mon étreinte, j’abaisse mes bras le long de mon corps en serrant vivement les poings, je le dévisage comme si elle était un monstre, d’ailleurs avec toutes les expériences que j’avais pu vivre avec elle, s’en était bien une, un monstre, une démone voilà ce qu’elle était! Une folle à lié! Malgré la rage qui m’empourpre les joues, je concentre mon regard dans ses yeux pour bien analyser ses réactions. Elle semble regarder Marsia avec un regard noir, mais je ne fais qu’attendre avec impatience qu’elle revienne à moi. C’est là qu’elle se rapproche de moi et me prend par les avant-bras, saisi de surprise je fige et la regarde le plus sérieusement du monde, attendant ses explications.

Je l’écoute même si mon regard est flou de larmes immondes, des larmes d’une tristesse qui remonte de si loin, de si creux. J’inspire fortement pour éviter d’éclater en sanglots devant tout le monde, je vois déjà à la volée quelques regards curieux vers moi, je me concentre sur Vecchio. Elle dit que ce n’est pas elle, que la fautive c’est cette garce de Marsia, je te jure elle je vais lui faire la peau! Je plisse le regard, comme si en l’écoutant une certaine hésitation me prend, comme si…je ne lui faisais soudainement plus confiance. La colère qui m’emplissait à cet instant était grande et ça avait de quoi brouiller mon esprit. Je me sens déroutée, blessée partagée entre mon envie de retourner vers lui, le voir, l’apprivoiser…avec sa nouvelle physionomie, cette marque au visage dont je ne savais pas l'origine.

Pourtant, une partie de moi-même veut la croire, car après toutes les épreuves qui nous avaient liées l’une à l’autre, ce serait déstabilisant de…quitter cette vie de luxe? Je secoue la tête, misant mes énergies sur elle, observe ses yeux, oui elle a l’air sincère? Je sais à quel point elle a été débordée par de nombreuses tâches ses dernières semaines et les fois où j’avais essayé de la rejoindre ne serais-ce que par téléphone semblait l’irriter au plus haut point en prétextant qu’elle était trop occupée pour discuter donc j’évitais de la contrarier dans ses moments là, car elle était souvent trop à cran, avec le temps c’est bien une chose que j’avais saisi rapidement, éviter ses colères même si parfois j’en avais trop et je me foutais bien de ses sauts d’humeur.

Mon regard s’adoucit légèrement, laissant pourtant dévaler deux sillions d’eau salée le long de mes joues, les muscles de mes bras deviennent moins crispés, je ferme les yeux pour inspirer par le nez vivement pour me calmer, je me sens trembler de partout, mes jambes fagotent presque sous l’émotion. Après quelques inspirations et expirations en penchant la tête vers l’avant, ne voyant pas de ce fait qu’elle semble le chercher du regard. Dalhia me demande si ça va, je remonte mes yeux vers elle, je vois son inquiétude et je sais qu’elle est sincère. Et pourtant un doute se creuse avec insistance à mon être présentement torturé de souvenirs trop douloureux.

Mais, ce que je vois derrière son épaule change mon expression instantanément devenant presque tétanisée, je reste là figée à voir Karia approcher par derrière, et surtout par son regard qui s’assombrit d’une manière si rude que j’en fus déroutée, mes lèvres s’entrouvrirent, redoutant cet affront qui avait été mit sous silence beaucoup trop d’années.

Mon regard devient rapidement paniqué, ne sachant vraiment pas ce qu’il allait faire, sa grandeur et sa carrure colossale à de quoi m’impressionner et m’effrayer à la fois…Je déglutis machinalement en le fixant quelques secondes, puis effarée je secoue la tête d’un bord puis de l’autre en observant les gens autour, plusieurs c’était retourné vers eux, oh bon dieu ça c’était pas bon signe du tout, les journalistes allaient arrivés d’une seconde à l’autre, sentant la charogne du scandale bien frais!

Je me dégage soudainement de l’étreinte de Dalhia alors que Karia commence à l’aborder directement, ses mots sont si tranchants et empreints de la vérité cruelle que je regarde Dalhia avec dédain, me rendant compte à quel point elle avait été malsaine dans le passé. J’essuie rapidement mes larmes pour éviter que les gens remarque mes émotions, mais c’était déjà trop tard, les vautours approchaient déjà…J'affiche maintenant un air troublé et blessé, puisqu'il ne sait pas que j'avais dérivé suffisamment, que je suis tombée plus bas...que lui apparemment.

Je pose ma main gauche sur ma bouche pour retenir les émotions vives qui circulent en moi comme de ras-de-marrée, j’étouffe surtout la surprise. L’audace de Karia me fige totalement, surprise qu’il aille si fortement et rapidement au but, ma fuite en était peut-être pour quelque chose? Je n’avais pas le temps de réfléchir à ça pour le moment, mes yeux dérivèrent vers les yeux bleus de mon gardien retrouvé, une étrange émotion y plane comme si je lui en étais reconnaissante d’avoir osé là où je ne l’avais pas fait? Et pourtant je me souviens du long combat que nous nous étions livré elle et moi, elle avait fini par être repentante de ses actions puériles et totalement ignobles, mais est-ce que j’avais le choix à ce moment là? Me remettant à peine d’une overdose qui aurait pu me coûter la vie? Elle avait été là pour moi, m’avait offert une nouvelle vie sur un plateau d’argent, pour ça je lui étais reconnaissante, mais ça n’effaçait pas les blessures du passé ravivées ce soir par cet invité inattendu, un fantôme du passé c’était le cas de le dire. J’observe alors la réaction de Dalhia, attendant avec impatience les mots qui allaient sortir de sa bouche, je la savais habile, mais quelque chose me disait que cet événement aucunement prévu la déstabilisait totalement, pour une fois je sentais qu’elle était prise aux dépourvu…et ça me plaisait?


Dernière édition par Désiré le Ven 23 Aoû - 5:34, édité 1 fois
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Dalhia Del Vecchio
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MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyVen 23 Aoû - 5:17

Ce qui m’alarme en premier c’est les grands yeux de Désiré, puis cette voix caverneuse mais claire, je maudis déjà son ton puisqu’il attire royalement l’attention sur nous et je suis d’ailleurs persuadée que c’est précisément son but. Je serre déjà les dents de rage alors que Désiré m’échappe.

La foule jacasse encore, mais lorsque la voix de Soubraxiu s’élève autour d’eux les paroles et les rires se transforment peu à peu en murmures, certains se rapprochent curieusement de la scène, dont bien sur les paparazzis et les journalistes voraces à l’affut de détails croustillants. Des murmures surpris sortent de la bouche de plusieurs invités assez près pour avoir entendu.

Je plisse les yeux, prenant conscience rapidement de la lourdeur de ses mots, leur poids est énorme et c’est tout à fait tranchant.


« Madame Del Vecchio Je suis fortement surpris de vous voir vous intéresser à une cause aussi noble, ce sera le prochain thème de vos toiles? Des enfants dans la rue fumant et ce piquant, ce prostituant. Où bien une scène lugubre dans une usine désinfectée près d’une petite école secondaire ou une bande encercle un gamin isolé pour le tabasser avec bravoure? Je crois que si vous rajoutiez des liens pour le conventionner nous approcherions d’une réalité déconcertante de la délinquance des rues de nos jours.
Qu’elle gentille attention de votre par, j’espère pouvoir…(je marque une pause dédaigneuse en espérant croisé son regard de garce) supporter votre cause comme je supporte d’autre à travers le territoire. »


Bien je sais où il veut en venir, son but est de me déstabiliser de m’humilier, que je perde la face devant tout le monde comme si j’allais le laisser faire une chose pareil! Je prends une grande inspiration bien que l’expression de dédain que la Perle Noire me porte en cet instant précis ne fait que m’enflammer profondément. C’est comme si soudainement il venait de me la reprendre…et ça c'est un affront que je ne supporte pas!

Un rire de pure ironie siffle entre mes lèvres tremblantes de haine, à peine audible, comme un gloussement puéril, justement pour que lui seul l’entende. Je relève la tête de façon hautaine, reprenant ma prestance légendaire et inébranlable, je fais volte face le plus calmement du monde comme si soudainement plus aucune colère ne m’envahissait, mes gestes sont lents et calculés, je me sais observée de tous maintenant. Aucune marge d’erreur ne m’est possible devant ce public à deux faces.

Mes yeux jaunes le détaillent à une vitesse vertigineuse, pourtant je ne lève que mon regard vers lui, ils s’attardent à cette marque plus rosée sur sa peau qui passe de son front à la finalité de sa joue gauche. Mes yeux deviennent rieurs de satisfaction, mon sourire se retrousse, victorieux, inébranlable. Admirer le résultat de cette œuvre brute du passé m’excite plus que je ne l’avais espéré en fait cette histoire quoi qu’elle nourrissait des souvenirs de victoire était passée aux oubliettes il y a de cela bien longtemps, remplacé par d’autres victoires encore plus puissantes et morbides, comme il ne sait rien de ce que je suis devenue… et ce soir il me le rappelle d’une si belle façon cette victoire sur lui, cet affront m’excite déjà, je dois réagir et vite et pourtant ma fascination ne s’estompe pas. En fait, il est vrai que je me sens un peu déstabilisée, je n’aurais jamais cru que Soubraxiu aurait une existence décente et richissime apparemment…C’était un choc de le voir ainsi, d’une allure soignée et même distinguée? Le duel m’apparait ainsi des plus délectables, il voulait jouer…


J’expire lentement me préparant à larguer ma bombe.

Ma voix s’élève clairement, sans aucune marque d’hésitation.


- Je l’espère aussi Monsieur Soubraxiu, d’ailleurs l’enchère promet d’être un franc succès et vous semblez être un candidat de choix puisque la cause de ce soir vous tient tant à cœur, c’est l’occasion rêvée de faire valoir votre appui! La victimisation d'un problème de société n'en est pas la solution, de toute façon je n'ai jamais considéré mon art comme un art engagé, je suis dans le domaine de la mode, mais cela ne veut pas dire que je suis insensible à la souffrance humaine. La volupté de la beauté par contre, celle-là j'adore la représenter...

À cette réplique je tourne mon visage vers Désiré en souriant, puis je reviens rapidement à lui.

- D'ailleurs que connaissez-vous à l'art mon cher?

Je laisse savamment un silence planer avant de reprendre avec lenteur, comme si je savoure déjà son abrutissement public.

- Je suis bien curieuse d'en savoir plus sur vos connaissances picturales.

Mon sourire ne fait que s'agrandir, retenant avec ferveur un rire puissant qui ne veut que sortir de mes entrailles. Je le fixe avec cet air suffisant, haussant les sourcils, je suis encore un pilier inébranlable. Je remonte le menton en inspirant profondément, bombant ainsi ma poitrine. Je l'éloigne du sujet principal, sujet épineux d'ailleurs, éviter le scandale à tout prix, éviter les fuites, faire diversion me semble être la solution la plus logique pour le moment, mais il est clair que je n'en ai pas terminé avec lui, certainement pas, le jeu ne fait que commencer. J'ai une folle envie de rire, mais je me retiens, je me gonfle de ma prestance. Étouffer le feu avant qu'il ne prenne de l'ampleur, pour l'instant c'est tout ce qui m'importe.

S'il pense qu'il peut me faire de l'ombre d'une quelconque façon il se trompe, sa lâcheté de m'attaquer en public ne fait qu'augmenter le mépris que je lui réserve encore et par mon sourire belliqueux, il s'en doute surement. Il est peut-être devenu quelqu'un de prestigieux, il avait peut-être réussi là où j'aurais cru qu'il aurait lamentablement échoué, pourtant après tout ce temps Désiré était revenue vers moi et ce Karia Soubraxiu n'était plus qu'un fantôme à son esprit...et pour le mien il n'est qu'un cafard de plus à écraser sans pitié!

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Karia Soubraxiu
Roi Dragon de Xar'minos
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R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... Empty
MessageSujet: Re: R.P. Contemporain : Le hasard des retrouvailles...   R.P. Contemporain :    Le hasard des retrouvailles... EmptyVen 23 Aoû - 7:15

Quand je croise son regard, les mots les plus répugnant pour décrire une personne s'imprègne sur ma langue parer a être expulser de ma bouche.
Un simple sourire courtois qui ne rejoint pas mes yeux nait alors que je me tiens bien droit sur toute ma posture. Plus grand qu'elle, bien plus fort qu'a l'époque où je n'étais qu'un jeune adolescent en début de croissance.
Je la dévisage un peu de la même façon qu'elle me regardait, dédaigneux, hautain et prétentieux a souhait, alors qu'elle osait dire... << La victimisation d'un problème de société n'en est pas la solution, de toute façon je n'ai jamais considéré mon art comme un art engagé, je suis dans le domaine de la mode, mais cela ne veut pas dire que je suis insensible à la souffrance humaine.>>

Je manque quasiment de lui cracher ma gorgé de champagne au visage, mais je parviens de justesse a tout avaler. Durant ce moment, elle n'hésite pas a détourner alors le sujet sur moi, cela me sautais aux yeux. Mon regard balayant furtivement les gens qui nous entouraient cherchant mes mots avec brillo et le plus rapidement possible pour rester naturel comme si notre conversation avait tout de ce qui avait de plus normal et ordinaire.

- Oh l'art picturale, je crois bien qu'avant ce soir je n'avais réellement su admirer que le travail acharné d'ingénieur pour les nouveaux produit que nous allions développer en matière d'énergie renouvelable. De toute beauté vraiment, des courbes précise au millimètre près avec des calcules de longueur comme agrément et un futur si bien conçu qu'il devient a porté de main et qu'il ce réalise comme un miracle. Le progrès quel art n'est ce pas? Rien qui ne prend poussière ou qui ce démode.

Justement...

Pour une personne qui lance une campagne de fond pour aider les victimes de la dépendance cela me semble curieux que vous ne trouver pas que ce pencher sur leur cas soit une solution.
Après tout, une personne qui a pu aller a l'école privée, qui n'a jamais rien manquer dans sa vie ne peu que s'intéresser a la superficialité de la surface des choses... D'ailleurs qu'est ce qui vous a inspirer a faire don des avoir de vos sublime chef d'œuvre? Puisque vous ne semblez n'être engagé que pour les gens plein de frics capable d'acheter vos...vêtement a des sommes si extravagante que l'on pourrait habillé tout un cartier pour le même montant.


Je prend a ce moment une pose gonflant la poitrine dans une profonde inspiration, le regard ne pouvant ce déloger du sien, ne voulant que lui enfoncé ma coupe dans la gorge et la saigné comme un porc. D'ailleurs j'en prend une bonne gorgé afin de me rafraichir et souriant artificiellement comme si je lui disais... " Et tu va répondre quoi a ça han?"
Puis je soupir pour reprendre.

- En toute franchise, j'avais cru comprendre que j'avais été invité a une œuvre de charité au sujet d'enfant et adolescent avec des problèmes de consommation plutôt qu'un thème traitant sur l'art ou pire la mode. Je ne vois pas l'intérêt dans cela lorsque l'on vois ce que les multi national empoche sur le compte des gens du tiers monde, comme je disais cette beauté superficiel n'as d'autre utilité que de cacher une réalité plus immonde n'est ce pas?

Je repris de ma coupe, vidant le contenu et a ce moment j'aperçus ma main trembler, le seul fait de me tenir a coter d'elle me torturait d'une tel colère et désir de destruction que l'adrénaline ce rependait dans mon sang. Je devais trouver une excuse pour m'éloigner et vite avant de perdre le peu de confiance qui me restait en moi, le peu de courage qui m'avait habité semblait s'égrainer comme un sablier dont le temps tirait a sa fin.
Je me retourne vers un serveur pour lui donner ma coupe vide et continue de faire ce sourire triomphant et faux.

-Bon, ravis d'avoir pu vous reparler Madame Del Vecchio, cela fait toujours plaisir de revoir de très, très, très vieilles connaissance. Peu être que je ne connais définitivement rien a l'art et que si je trouve cette beauté que vous exposer suffisamment belle, je l'achèterai afin de cacher une fissure sur un mur.

Sur c'est dernier mot je tend la main pour attraper la sienne minuscule tenant ses doigts pour un baise main. Cependant je lui tenais si fort que si je ne me modérerai pas je pourrai bien lui brisé...
Mon échine ce plis a ce seul moment approchant mon visage de ma capture, alors que mes yeux ne démorde pas des siens et je rajoute en final...

- Votre muse vous a bien inspirer, comme pour moi, très cher vous aurez été la muse de ma vie.

Terminais-je mystérieux et si sombre que je ne me reconnaissait pas dans le reflet de ses prunelles belliqueuses.
Je me relève lentement, détournant mon attention d'elle pour regarder enfin Désiré un bref instant avant de lentement baissé les yeux au sol et regarder dans la direction ou je m'apprêtais a m'enfuir, lui laissant un sourire furtif et polis hochant la tête en salutation tout en ayant durant un très bref instant l'air déshonorer en sa présence ou mal alaise.
Les flashs ne tarde pas a m’aveugle et mon garde du corps me rejoins afin de m'escorter la ou j'aurai moyen de m'éclipser.
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