| | Le Journal d'une Fleur de Lune | |
| | Auteur | Message |
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Nayla Norrathia Deliath Elfe
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Le Journal d'une Fleur de Lune Ven 4 Mar - 14:29 | |
| Dans cette prison que peut être parfois la vie Dévasté par la rage, tu pleures Tu regardes au loin Tu te souviens de ce jour Ce jour où tu as compris Que tu était séparé de l’amour
Jusque la tu étais plutôt solitaire Et il a fallu que tu tombes amoureux De cette femme Elle t’a fait tourné la tête Sans même que tu t’en rende compte
Tu t’es fait ensorceler Et voilà maintenant que tu te retrouve seul Seul dans ce lieu inconnu Seul à pleurer ton amour si loin de toi Seul à attendre qu’un jour elle Soit devant toi
La tristesse t’envahi de jour en jour Tu rêves de la voir devant toi Tu rêves de pouvoir ouvrir tes yeux Sur elle à ton réveil Pouvoir la touché, la caressé, l’embrassé Pouvoir lui montré le chemin de la tendresse Pouvoir illuminé son regard Pouvoir la rendre encore plus belle
De jour en jour tu te sens De plus en plus prisonnier Prisonnier de cette amour Qui ne cesse de grandir Tu sais qu’elle est la à t’attendre Tu l’imagine qui pense à toi
Au même moment Tu essuie tes larmes Et tu sombres dans un long sommeil En espérant la voir à ton réveil … ________________________________________
Tandis que sur tes cils une larme balance Sur l’ultime sanglot d’un cœur en déshérence, Sur l’ultime sanglot se ferme le silence ; Voici que l’écho meurt, de la dernière danse.
Ta main s’est arrêtée dans son vol d’oiseau blanc, Et tu replies tes ailes, épuisée par le vent ; Et tu replies tes ailes, pour protéger ton flanc De mon amour brisé, qui meurt dans son élan.
Je saisis un instant qui passe à ma portée, Le bonheur est inscrit sur le front de nos cieux. Le bonheur est inscrit, une larme versée L’efface à tout jamais d’un horizon pluvieux.
Tandis qu’un pleur muet me déchire le cœur, Je suis sur ta joue pâle le progrès du malheur. Je me dis que mourir, à tout prendre, est facile : Il suffit que je voie cette perle à tes cils. | |
| | | Nayla Norrathia Deliath Elfe
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Le Journal d'une Fleur de Lune Ven 4 Mar - 21:31 | |
| Ce jour-là, jamais elle n’aurait cru le rencontrer, tout c’était passé si vite! Ils s’étaient rencontré, et leur rencontre fut explosive, une véritable explosion de haine et de colère, qui se transforma avec le temps en l’un des amours les plus passionné et fougueux. Toute cette histoire était un secret et jamais elle ne devrait être révéler, mais tout cela c’est du passé, elle peut donc, maintenant être raconter en toute honnêteté.
Elle chassait, il était curieux, elle n’avait guère à faire de lui, il la vit, elle l’ignora, il l’aima, elle l’aima…
C’était un jour d’été, les journées longues et chaudes, refroidit par la brise du nord et réchauffer par celle du sud. Un combat sans merci que les deux forces se livraient depuis toujours, comme celle du soleil et de la lune. Les deux tours dépassaient la cime des arbres, orientant la jeunesse vers la citée. La forêt d’Élestorn était peuplé d’animaux tous plus agiles et désirés les uns que les autres. Voilà pourquoi ce jour-là, elle chassait.
La corde de son arc tendu, la flèche reposée contre le bois de chêne sans nœud, le visage impassible et plus froid qu’un nuit d’hiver… Elle n’avait pas sentit sa présence, concentrée à placer la pointe de sa flèche directement sur la tête du cerf. Jamais elle ne chassait auparavant, chacun des animaux de la forêt étaient traités comme des invités, mais ce soir-là, il y avait un banquet, en honneur des prêtres et des prêtresses du temple. Ses oreilles frémirent, puis elle tourna la tête, apercevant un homme qui la regardait. Le cerf en question fila comme le vent en gambadant sur les rochers couverts de mousses. La princesse se tourna vers lui et le visa, prête à laisser sa flèche traversée l’espace entre eux pour se ficher dans son cœur.
Croyant qu’il s’agissait d’un elfe, elle engagea la conversation dans sa langue langoureuse et douce, puis ne recevant aucune réponse, ses sourcils se froncèrent d’une drôle de manière.
-Quels sont ton patronyme et ta race étranger ? Et pourquoi m’espionniez-vous! Lança-t-elle de sa voix douce et grave à la fois.
Elle ne sut pas pourquoi il ne lui avait pas répondu tout de suite … son allure la laissait au dépourvue. Ce devait être un humain …
-Je n’étais pas ici pour vous espionnez…ma race est l’humanité, je suis un humain si vous préférez.
-Vous mentez étranger ! Aucun humain ne peut pénétrer dans la forêt sans la permission des elfes eux-mêmes ! Et à en juger par votre allure vous n’êtes le genre d’humain que je m’attends à voir dans mon royaume !
Ajouta-t-elle en haussant la voix, bien décidé cette fois à se débarrasser de lui au moindre faux pas de sa part ! C’est alors qu’elle le vit la regarder dans les yeux… quel courageux mâle, ou complètement fou et ignorant.
-Je vous le répète, je ne mens pas je suis humain et même lycanthrope.
Elle ne fit que s’en méfier davantage. Comment pourrait-elle croire un être qui lui avouait être un monstre. Ce genre de propos restait souvent inconnu de tous…
-Votre patronyme étranger, je ne le répéterai pas une fois de plus !
-Crikorrin Limody, je me nomme Crikorrin Limody…mais j’aimerais bien aussi connaître le nom de celle qui m’a dans sa ligne de mire.
-Vous ne méritez d’entendre mon nom étranger! Jetez vos armes sur le sol et je reconsidérerai votre question.
Elle le regarda continuer de la fixer, puis détacher tout doucement sa ceinture et la jeter plus loin sur le gazon encore humide, pour finir par ajouter ;
-Maintenant que je suis désarmé, c’est à vos risques et périls que vous gardez cette flèche brandit sur ma personne.
-Sachez étranger que je me fiche complètement de votre personne, que faîtes-vous dans la forêt des elfes !
-J’ai souvent entendu parler de cette forêt magique et je voulais en avoir le cœur net, la voir de mes propres yeux, mais savoir que j’aurais été accueilli si dangereusement je ne serais pas venu ! Votre hospitalité ma dame risque d’être dans les sujets de conversations à partir de maintenant.
Elle s’approcha, la flèche toujours brandit sur lui, cette fidèle flèche à la pointe tranchante comme une lame d’épée et rebord à pinçon qui la rendrait difficile à extraire…s’il survivait à l‘impact et s’approchant toujours comme la célèbre archère qu’elle était. Ses pas feutrés caressaient l’herbe couverte de rosée comme la caresse d’une femme sur la peau d’un homme. Lentement elle déposa la pointe sur la gorge de cet inconnu impoli puis répéta sa question sur un ton davantage plus froid que toutes les précédentes…
-Comment osiez-vous croire que les elfes vous laisseraient circuler librement dans leur forêt sacrée…
-Parce que je ne veux aucun mal aux elfes ma dame, je veux tout le contraire, croyez moi…
-Je me nomme Nayla Norrathia Deliath…
La princesse recula, un peu surprise en le voyant faire une légère courbette, baissant la tête comme les sujets le faisaient. Ses longs cheveux noirs furent poussés par une brise soudaine, dévoilant son visage pâles et désirable de jeune femme. Ses yeux d’un bleu clair continuèrent à guetter le moindre de ses gestes. Puis baissa très lentement son arc.
-Partez avant que la colère n’ait raison de moi et que je décide de vous ramenez pour remplacer ce cerf que vous avez fait fuir !
- Oui ma dame, je pars à l’instant même, mais je suis quand même heureux d’avoir pu faire votre rencontre, même si cette joie n’est pas réciproque !
Elle le regarda partir, sans aucun remords... | |
| | | Nayla Norrathia Deliath Elfe
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Le Journal d'une Fleur de Lune Ven 4 Mar - 21:35 | |
| Démon au visage pâle Sa beauté te fait si mal Assis au loin à te regarder Tu n'a qu'une seule envie t'en accaparer
Sous ton air menaçant Se cache un coeur miroitant Continuant à te dévisager Tu ne peux t'arrêter de penser
Maintenant qu'elle déploie ses ailes Et te laisse un souvenir d'elle Sa douce main te fait rêver C'est que Ton ange te laisse un sourire égaré. ______________________________
Dans son regard célestin. S’éveillant au chant d’un serin. Une teinte pastel avide de toiles. S’installait en sourire une étoile.
Sur le satin nu de sa peau. La vie s’éveillait en roseau. Tel une harpe unifiant mélodies. Elle avivait les démons du midi.
Scintillant sur sa chevelure. Les pleurs élégants d’un ange. Le ruisseau de son cœur pur.
Juste un instant m’y déposer. Sur un bouquet de fleurs étranges. M’imprégner de son champ de prés. _____________________________
Faisant glisser mes mots sur des feuilles blanches Pour vivre encore un peu cet amour interdit Qui empêche mes mains de chérir tes hanches Comme je le voudrais et comme je ne le puis.
Je rêve encore de toi au travers de ces phrases Que j’écris si souvent sans pouvoir les vivre Qui me volent et m’arrachent chaque fois l’extase Dont je n’ai pas le droit mais qui me rend ivre.
Sous le pouvoir de ma plume, " nous " prend corps Et se met à vivre éphémère, le temps d’un battement : Un battement de cils, un battement de cœur… un instant Qui n’existe pas, que je chérie le temps d’une aurore.
J’ai beau serrer les poings, J’ai beau tendre les mains, Rien à saisir de tangible. Rien que ce rêve fragile. | |
| | | Nayla Norrathia Deliath Elfe
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 04/12/2004
| Sujet: Re: Le Journal d'une Fleur de Lune Lun 21 Mar - 1:17 | |
| Il était une fois …
Il était une fois…Un démon…et un ange…
Il était une fois, un démon. Un cavalier sombre, chevauchant une créature de geais, aussi ténébreuse que les cendres, aussi puissante qu’un dragon. Chaque nuit, lorsque l’astre du jour se réfugiait derrière les collines, la brume se levait, les animaux fuyaient et le démon partait en chasse.
Un jour, le démon surprit un ange à l’orée d’une source d’eau. Il se baignait dans une marre plus claire que la plus pure des eaux, sa lumière et sa blancheur lui irritait les yeux. Ses grandes ailes, trop belles et trop blanches à son goût, le rendaient jaloux. Lorsque l’ange sortit de la source, il l’aggripa et la séquestra dans son antre démoniaque.
Tous les jours, il allait la voir, lui plumant les ailes, la torturant au point de tâcher de sang ses vêtements de blancs immaculés. Chaque jour, il essayait de la rendre malheureuse, il la torturait, sans répits, hantant même ses cauchemars, au plus creux de ses nuits agitées.
Pourtant, cette ange ne cessait d’être douce, et de lui parler… avec sa voix mélodieuse, même dans ses pleurs, elle semblait heureuse. Il ne comprenait pas, comment une telle créature, pouvait continuer à sourire après tout ce qu’il avait pu lui faire…
Lui faire mal, lui pinçait le cœur, le démon…n’arrivait plus à supporter de voir sans cesse de si belles larmes coulée sur un si joli visage. Était-il tombé amoureux? Il ne méritait pas…l’amour de cet être … qu’il prenait plaisir à torturer.
L’ange lui parlait, de la vie, de son amour pour lui…elle n’avait cesser de l’aimer… même lorsque le soir, elle baignait dans son sang, le voir revenir le lendemain matin… lui arrachait tout ses maux.
Il l’aima et elle l’aima, plus que deux mortels ne pouvaient s’aimer. Ils ne supportaient plus d’être l’un loin de l’autre. Il devait toujours la voir, elle devait toujours sentir ses bras protecteur autour d’elle.
Mais… le démon, sentait, que ce bonheur ne pourrait pas durer. Il était… une créature des enfers… conçut dans le but précis… de la détruire et elle un ange aux belles ailes… conçue…pour renvoyer dans les abysses, les créatures comme lui.
Une nuit, après avoir aimé cet ange plus que sa propre personne, après n’avoir fait plus qu’un avec celle qui avait réchauffé son cœur glacé, il sentit ses envies meurtrières lui envahirent le corps. Il frissonnait et se leva en trombe, s’éloignant le plus possible de son aimée. Il se réfugia dans la plus haute tour de son royaume de sang et d’os.
Son ange, le suivit, ignorante. Le démon regardait le vide puis son ange courir vers lui. Il fixait ses mains, ses mains qui avaient envie de déchiqueter la chair… de tuer! Il la regarda une dernière fois, tout ça, pour protéger cette personne, qu’il n’avait jamais autant aimé.
Il sauta, espérant ainsi retourner dans les bras de sa matrice, cette mer enflammée, ou plus jamais… il ne pourrait faire du mal…à son ange… À son ange... À sa Deliath... Sa belle...et...toute...toute toute petite...petite...fleur de lune...
Je t'aime Karia... | |
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