Le seul témoin de sa folie...

Héhé! Alors là je vous présente ici une psychopathe pomal détraquée...comme touts les psychopathes d'ailleurs!!loll...Alors voilà j'ai décidé de ne pas arrêter de jouer un personnage aussi intriguant et complexe psychologiquement...Bon alors pour faire un lien avec la fameuse histoire du Phénix et de La Perle...ça va faire un endroit où nos autres persos vont pouvoir jouer puisque l'unnivers de celle-ci est un petit café-bistro...

Alors commençons par sa fiche perso:

Fiche de présentation :

Nom : Lynn changé pour Karlson

Prénom : Tina changé pour Astride

Surnom :bonne à rien, la lunatique, la bavarde…(surnoms adoptés par son patron et ses collègues)

T.N. (signature de ses homicides)

Âge : 32 ans

Date de naissance : 11 Septembre

Sexe : féminin

Gang : aucune

Métier : Serveuse dans un café-bistro (Chez Pépito)
Elle se passionne pour la photographie mais en fait pas un métier…
On peut par contre la qualifier de psychotique!!

Description physique :

Cette femme a les cheveux blond-châtain placé en désordre et couper un peu court, lui donnant un air de rockeuse! Astride a des yeux perçants d’une couleur jaune-vert, très frappant. Elle a un beau visage fin et bien défini mais tout ça n’est que tromperie. Car en fait, son vrai visage se cache sous un masque très réaliste. Sa peau est de couleur rougeâtre, parsemée de crevasses et de cicatrices du a une grave brûlure au troisième degré. Tout son visage en ai détruit jusqu'à son cou…ses mains son aussi brûlées ainsi que ses avant bras. Par chance, elles sont toujours bien cachées sous des prothèses flexibles comme des gants en caoutchouc et des gants de couleur noir, laissant l’ouverture pour ses doigts. Cachant ainsi toutes traces de son malheur. Elle porte un petit foulard léger de couleur rouge vin qui s’agence avec tout sa garde robe, elle le porte en tout temps pour cacher son cou mutilé. La tueuse en série a l’échine légèrement courbée vers l’avant ce qui montre son renfermement sur elle-même. Astride porte souvent un veston chic mais class il s’agence avec tout, des jeans délavés au pantalon chic noir. Pour travailler, elle s’habille sans trop d’extravagances, portant l’uniforme respectif… (voir fiche Chez Pépito)

Description psychologique :

Astride est une VRAI obsédée par la beauté des autres…Elle les envies d’avoir un aussi beau visage, jusqu’à le voir le massacrer avec toute sorte d’objet tous plus insignifiants que les autres. Un immense sentiment de bien-être inonde son esprit détraqué à chaque fois qu’elle massacre, qu’elle tut de ses propres mains. Elle est rassurée de voir qu’elle n’est plus la seule à se détester maintenant. Astride vole la beauté des gens, ses victimes sont pour la plupart du temps des femmes. Elle aime prendre des photos de ses victimes à toutes les étapes de la torture. Ses victimes sont méconnaissables après son passage. Elle est d’une extrême discrétion, joue souvent les timides avec des gens qu’elle ne connaît pas. Astride est très minutieuse et analyse toujours ses victimes avant de frapper. Elle essaie d’anticiper toutes les réactions de ses proies et des traqueurs qui sont à sa recherche! Parfois la tueuse en série se prépare même des répliques! Elle a souvent une forte attirance sexuelle face à ses cibles et adore s’amuser un peu…Cette psychopathe se fait toujours amie de la victime en question et bien souvent elle leur propose un souper et une séance de photos qui se termine tout le temps en un vrai casse-tête sanglant!! Astride dévoile toujours sa vrai identité, son vrai visage immonde, le visage qui tut…Elle est un être énigmatique et donne des indices aux enquêteurs. Elle est d’un calme inébranlable lorsqu’elle redevient l’autre partie d’elle…l’Astride Karlson! Elle prend l’identité d’Astride pour calmer l’autre partie d’elle qui est toujours en soif de vengeance…cette folie qui la gruge…La psychotique à toutes sortes de manies, la plus frappante est un tic nerveux, elle se cramponne l’oreille droite d’une geste nerveux et imprévisible en cas de mal aise ou sur l’hystérie de la folie. Pour ce qui est de ses victimes, elle aime les faire belles, les maquiller avec extravagance, leur mettre du vernis à ongles rouge sang en disant que c’est sa touche personnelle en tant que photographe. Elle adore se rendre en pleine action, laissant des clichés de la victime mutilée, les mettant à l’endroit où elle fourre le corps. Mais garde toujours les meilleurs photos dans une boîte barrée à clé. Elle aime bien fredonner des chansons morbides qu’elle invente à mesure qu’elle torture…

Caractère :

Évidemment ce personnage est fortement dérangée psychologiquement! Une vrai psychotique…Elle savoure la torture qu’elle exécute, s’en ai quasiment jouissif comme tout tueur en série…Elle a un trouble de dédoublement de personnalité dont l’une est la tueuse (Tina Lynn) et l’autre la petite timide (Astride Karlson) Elle a un caractère nerveux et devient d’une extrême timidité envers les gens qu’elle ne connaît pas…Elle est extrêmement renfermée sur elle-même, elle aime être dans son cocon psychotique, ruminer sa folie et sa vengeance…Lorsqu’elle rejoint le monde réel, elle a peur qu’on découvre sa vrai identité, son visage laid…du fait elle est terriblement angoissée à l’idée que ça pourrait arriver…

Histoire :

Tina Lynn, son vrai nom, est née le 11 Septembre. Tina était une jeune femme très belle dans sa jeunesse mais tout fut anéantit à l’âge de ses 17 ans, où elle vécut un accident de voiture…La sécurité avait réussit à sortir son corps de l’automobile mais son père y resta coincé…l’essence se mit à couler…Tina ne put se retenir de courir à sa rescousse mais lorsqu’elle tendit les bras vers le véhicule, celui-ci lui explosa à la figure…Du fait, la jeune femme fut brûlée au troisième degré sur toute la surface de son visage et ses deux avant bras. Après cette tragédie, Tina ne voulait plus voir personne, elle aurait voulu mourir à la place de rester avec ce visage immonde et méconnaissable. Elle n’avait plus le courage de contemplé sa laideur dans la glace, dégoûtée, démolie, honteuse, fâchée par la vie!! Pourquoi elle?? S’était-elle demander à plusieurs reprises n’y trouvant la moindre explication sauf pour mettre la faute sur Dieu, se disant qu’il, lui le maître du monde lui voulait du mal…qu’il voulait la voir souffrir…toujours…Finalement, elle grandit ainsi avec un masque en latex très réaliste qui présente ce qu’elle aurait l’air à cet âge. Son secondaire fut la pire des expériences, tout le monde était au courant de l’accident, s’en était insupportable. Elle décida de s’isoler et de ruminer sa rage, changeant rapidement d’école. Rendue au cégep, sa folie et sa vengeance se concrétisait peu à peu. Elle avait changé de nom pour Astride Karlson, rompant touts contacts avec sa famille. C’est là qu’elle se mit à analyser le genre humain qui l’entourait comme des vulgaires rats de laboratoire. Ses cibles principales étaient des femmes parées d’une beauté exquise. Ayant le désir de s’emparer de leur beauté, mutiler leurs beaux visages pour leurs faire comprendre comment elle se sentait, se disant qu’enfin elle ne serait plus la seule à se détester à présent. Astride étudie en photographie et elle commence a vouloir avoir des « cobayes » féminins comme sujet d’expérience. La tueuse les attirent donc pour finir la séance en une torture atroce! Elle se fait une fausse carte pour faire croire qu’elle est une photographe professionnelle, elle l’est mais n’en fait pas sa profession première. La psychopathe exécute ainsi 16 meurtres horribles dans une ville toujours différente, fuyant pour éviter les soupçons mais la plupart de ses victimes n’ont jamais été retrouvées, abandonnées dans un boisé, une rivière, enterrées…Seulement 8 des victimes ont été retrouvées dans un état si effrayant qu’il était difficile de les identifier. C’est alors qu’elle s’incrusta merveilleusement bien au monde New Yorkais…un monde si grand et dur…Depuis 5 mois qu’elle y réside et vit une vie bien normal mis a part sa folie…Elle s’est rapidement trouvé un emplois dans un café-bistro (Chez Pépito) situé à quelques pattés de maison de chez elle. À son travail, elle analyse les clients les plus habitués et prend le temps de se choisir une nouvelle cible qu’elle analysera minutieusement! Attention! Peut-être serez-vous la prochaine sur la liste…Qui sait!

Voila pour la fiche, je vous invites donc à pénétrer dans son monde...

légende:

Astride: rouge foncé

Djun (autre perso jouer par la créatrice de ce forum, Karia): orange

Nyle (membre du groupe des Corbeaux Noirs) : bleu

Nemesis (membre du groupe C.N.) vert

** Description des PNJs **

Pépito Morales: proprio du café-bistro et chef cuisinier

Pépito est un homme d'un quarantaine d'année d'origine mexicaine, il a donc un teint balzané et des cheveux noirs. C'est un homme bedonnant...Il est toujours stricte et pressé, il a la manie de vérifier au bon comportement des serveuses et a des tendances perverses envers les filles, tendant une main indiscrète aux fesses rondes des serveuses...Il faut s'en méfier parfois...Malgré son sourire accueillant, il cache une grande lassitude et une perversion maligne. Il y a longtemps qu'avec sa femme il ne se passe rien au lit!!!

Estelle Bellehumeur : serveuse

Une femme d'âge mur, d'une beauté plastifiée et fausse. Elle est une habituée du métier. Estelle a les cheveux brun toujours relevés de la même façon et des yeux verts. Cette femme se maquille avec tellement d'extravagance que s'en ai pas très joli...

Sabine Johnson : serveuse

L'habituée de l'endroit, une femme de quarante cinq ans, dépourvue de charme mis à part un sourire blanc. Elle est plutôt du genre stricte, elle s'occupe souvent de la caisse enregistreuse et dirige les serveuses sur le plancher. Sabine a une chevelure châtaine-foncé parsemée de cheveux blancs à quelques endroits. Elle les place souvent en queue de cheval, lui arrivant aux épaules...La serveuse a des yeux bruns...

Karine Marguire : petite nouvelle (arrivée depuis peu)

Une jeune étudiante au sourire rayonnant. Elle est toujours intentionnée aux clients, faisant de son mieux pour garder son job! Karine a une belle chevelure brune-foncé avec de magnifiques boucles bien définies. Elle est bien populaire. Karine est tombé dans l’œil d'un jeune étudiant (Francis Bergeron), client habitué du café-bistro depuis qu'il la vu...Ils se font de l’œil...ça sent l'amour dans l'air...

James Taylor : cuisinier (adjoint de Pépito)

Il est un beau jeune homme. Il a terminé ses études depuis peu et travaille à temps plein Chez Pépito. Il est rapide aux poêlons et il est vraiment bon pour être efficace en tout temps! Il est un petit blondinet aux yeux bleus...James aime bien la petite nouvelle, il la trouve bien amusante et il est d'une grande curiosité pour Astride Karlson...L'homme l'observe souvent et parfois converse avec elle pour la connaître d'avantage...

Clients habitués de Chez Pépito :

Lolita Adagio : travaille dans la publicité

Lolita est une splendide latino, son teint balzané est très séducteur et son sourire charmeur, ses cheveux son ébène, lisse et longue. Elle a les yeux bruns. La latino est bien souvent vêtu d'un veston très chic de couleur sombre et une jupe assortie. Cette femme est toujours prise par son téléphone portable, constamment dérangée pendant la lecture de son journal. Elle consulte souvent son agenda électronique pour voir la grille horaire de la journée. Lolita est une femme saisissante d'un charme fou, un seul regard en votre direction suffit à vous faire frémir...

Francis Bergeron : jeune étudiant

Il vient ici depuis qu'il a vu la belle Karine a l’œuvre...Francis est littéralement fou d'elle mais sa nature gênée lui coupe tout accès de conversation. Il l'aime et se contente de la contempler sans oser lui demander de sortir...il y a quelques semaines qu'il traîne là à siroter son café, les yeux bêtement rivé sur elle...C'est un homme très timide, il a les yeux verts et une chevelure coupé courte de couleur brune foncé...

Didier Parcoeur : un Français de 30 ans

Didier Parcoeur est beau bonhomme qui aime bavarder avec tout le monde, une vrai pie! Qui on n'entend parler le plus fort?? C'est bien lui...Il est très moqueur et raciste. Il a les cheveux châtain clair et les yeux bleus. Il prend son pied à taquiner la petite timide du nom d'Astride...Il aime son air effrayer lorsqu'il lui sort des commentaires gênants en publics...

Léonard Bradford : vieillard

Il est toujours assit à la même place, au comptoir sur le premier banc à droite, il est le premier arriver...toujours comme s'il n'avait rien d'autre à faire de ses journées, il reste là tout le temps comme pour éviter de retourner à la solitude prenante de son appartement depuis le départ de sa dulcinée, il est morose et constamment en train de râler des murmures incompréhensibles...Il observe toujours autour voir se qui se passe ailleurs comme les veilles femmes qui raconte des potins à propos de tout le monde. Léonard dit son opinion ouvertement même s'il se mêle des conversations des autres, il ne se gêne pas pour discuter d'un sujet qui l'intéresse bien sûr. lLe veil homme est un peu grincheux....

PJ :

Astride Karlson : serveuse

Elle est d'une étonnante concentration pour son travail. Elle est habile et rapide comme toutes les autres serveuses. La jeune femme est bien souvent dans la lune, fixant l'horloge qui laisse filer les secondes, elle guette toujours l'heure du départ avec impatience. Elle travaille pour l'argent...Astride est extrêmement timide face aux inconnus et aux propos gênants de Didier. Et pourtant elle est jolie. Astride est une fille renfermée ça se voit tout de suite avec sa posture recroquevillé, l'échine légèrement courbée vers l'avant...

*** Maintenant transportons-nous vers la demeure de cette psychopathe ***

La lumière matinale créa un mince faisceau lumineux entre les lourdes pentures des rideaux. Il alla ainsi chatouiller le visage mutilé de la jeune femme qui ne fit que froncer les yeux légèrement en amenant une main à ses yeux. Elle gémit faiblement en entendant le ronronnement continu de son chat au pelage noir, il reposait près d'elle, tout calme et apaisé.

La femme alla porter une main douce et réconfortante, le caressant doucement en tournant sur le côté en entrouvrant ses yeux, des yeux jaune-vert éclatants, vifs et aussi perçants que ceux de son chat Bastet...Le chat porta sa tête vers le haut, appéçiant ses caresses...

Quand tout à coup un son d'alarme agressant sortit des haut-parleurs de son réveil matin, les faisant sursauter promptement. Le félin s'évada rapidement du lit en grondant tandis qu'elle étirait son bras pour taire ce machin qu'elle détestait tant et qui indiquait: 5h30 du matin. Encore toute endormie, la femme soupira en se laissant retomber sur le dos, les bras en croix, observant les marques de dégât d'eau qui avait taché le plafond à plusieurs endroits, elle les fixait avec une attention particulière, y percevant différentes formes qu'elle connaissait maintenant par cœur...Elle referma ses paupières promptement en soupirant de nouveau, se débarrassant des lourdes couvertures qui couvrait son corps frêle et quasi nu; ses seins délicats étaient juste parfaits, elle avait un corps fragile, si petit qu'on pouvait percevoir ses côtes...

La photographe passa sa main dans sa chevelure blonde-chataîne et fini par se relever lentement, s'assissant au bord du lit, le dos recourbé vers l'avant lorsqu'elle s’accouda à ses genoux en poussant un soupir de fatigue. Elle sentit la froideur du plancher sous ses pieds, la dame se releva, elle porte des sous-vêtements brésilien de couleur noir, laissant percevoir sa chair blanche à découvert.

La jeune détraquée se traîna les pieds jusqu'à son habit de travail qu'elle avait jeté au sol le soir d'avant. Elle le revêtit machinalement, allant mettre ses bottes à talon noire. Cela exécuté, elle observa autour d'elle en poussant un soupir lasse, son chat vint se coller à elle en quémandant de la nourriture. Elle le repoussa sans trop de délicatesse et alla le nourrir avant de se diriger vers la cuisine encore en désordre. La vaisselle sale est en totale domination, l'évier était remplis et une partie du comptoir. L'appart crasseux est encore plongé dans l'obscurité, la couleur des murs est plutôt déprimantes et funèbres. Il n'y a presque qu'aucune cloisons dans l'établissement, il est grand, les plafonds sont hauts, les deux seules pièces fermées sont, la petite salle de bain et la chambre noire reliée à la salle d'eau. La cuisine est donc ouverte sur la salle à manger et la chambre se trouve au coin droit de la chambre de la chambre noire, le côté gauche est occupé par de nombreux coussins et éclairages, cachés d'un petit paravent chinois, son côté photos! Le salon est en plein milieu de l'appartement près de la chambre et de son bureau à gauche de la porte d'entrée se trouve un bureau en bois où est éparpillé une tonne de papier, parfois chiffonnés, parfois remplis d'une écriture plutôt mal propre et carré...Des portes folios laissés à leurs aises, dévoilant des dossiers...des fiches décrivant ses dernières victimes, des photos horribles se juxtaposent à celle de leurs identités d'avant...

La photographe psychopathe observe son désordre puis ouvre le frigidaire qui ne contenait pas grand chose depuis plus d'une semaine qu'il est presque vide. Normal, comme à chaque fois qu'elle est de nouveau absorbée par sa prochaine victime, sa proie qu'elle traque et analyse à chaque minutes, son esprit se tourne vers elle...complètement obsédée...

Dans quelques jours s'en serait fini, sa vengeance s'exécuterait et elle ne serait plus que son 17e assassinat. Et ça serait son jour, un jour spécial et pas ordinaire pour TOUS! Bientôt tout le monde se rappellerait de la tragédie du 11 Septembre...le jour où elle vit le jour...Un 11 Septembre peut-être signe de mal chance ou de pure folie...Là elle passerait inaperçu et son plan était établi depuis des mois, des mois de réflexions morbides, d'idées toutes aussi débiles que celle qu'elle avait exécutée auparavant!! depuis cinq mois qu'elle avait adoptée le monde New-Yorkais et qu'elle vivait dans se studio qui serait bientôt témoin de son prochain crime...

La photographe mangea en vitesse, se disant que ce soir il lui faudrait faire un grand ménage avant la date prévue. C'était le temps de tout mettre en ordre et de préparer la soirée qu'elle était sur le point de proposer à sa victime. Il fallait que tout soit parfait!

La femme à la chevelure blonde se dirigea maintenant à la salle de bain , ouvrant la lumière qui lui fit plisser les yeux...Puis elle s'accoutuma et fit face à son reflet terrifiant, sa brûlure qui couvrait son visage était immonde, c'était horrible! Pourtant elle ne sembla aucunement affectée par sa laideur même qu'elle sourit de manière sinistre et malicieuse, s'approchant du lavabos pour dire ceci d'une voix étrangement douce et réconfortante:

- Patience Tina...patience...il ne reste que 3 jours...enfin...

Soupira-t-elle en élargissant un sourire sadique suivit d'un léger ricanement hystérique. Puis après avoir fait sa toilette personnelle, la photographe alla ouvrir un armoire, on put y trouver un masque en latex très réaliste qui représente son visage et deux gants de même matériaux, elle les revêtit machinalement en s'observant dans la glace qu'elle avait fixée au fond de la commode. Prenant à nouveau la personnalité frêle et réservée d'Astride. Lorsqu'elle eut fini de placer le masque et mit ses gants ressemblant a de vraies mains, Astride Karlson les couvra d'un long gant noir, laissant une ouverture pour ses doigts. Elle arrangea sa chevelure hirsute de couleur blé, elle avait l'air d'une petite rebelle...La femme sourit timidement comme à son habitude, enfilant un foulard léger de soie rouge vin, s'agençant à merveille avec son habit de travail, il couvrait sa brûlure au cou moins importante. Elle était soudainement parée d'une beauté exquise, le changement était complètement radical, elle n'était plus la grande brûlée mais bien une femme bien normale, cela confondait parfaitement avec son vrai visage! Il n’y avait aucune différences mis à part au touché.

La serveuse de Chez Pépito referma les portes de l'armoire et s'enveloppa de son long manteau rouge vin tombant sur son corps à perfection, la couvrant jusqu'à ses mollets, elle le boutonna prit ses clés et sa sacoche beige et passa de l'autre côté de son cocon psychotique pour entrer dans le monde réel de New York, un monde où elle se sent si petite mais personne ne découvrirait sa vraie identité sauf sa victime qui ne sera plus témoin. Cela la sécurisait grandement, sans le masque elle n'est rien, elle est simplement horrible!! Son échine légèrement courbée vers l'avant démontre son recroquevilement face à sa situation...Elle avait été jugée, persécutée toute son adolescence. Astride avait donc aucune amies à qui se confier mais décida de s'en faire, par contre son désir et sa jalousie face à leurs beauté la poussa à poser des gestes cruels et méchants et c'est la que sa folie se concrétisa...

La jeune femme dévala donc le boulevard, les mains dans les poches, la tête basse et marchant d'un pas pressé. Affrontant à nouveau les gens, le monde urbain...Se dirigeant ainsi vers son boulot où enfin tout se déclencherait....

********************

De retour à l’Antre de la tueuse…

On put entendre un déclic de serrure lorsqu'elle débarra la porte de son appartement. Enfin à l'intérieur, elle expira son contentement et déposa ou plutôt jeta ses choses au hasard dans l'appart. Elle donna de l'attention à son animal de compagnie et fit un gros ménage, rangeant sa cuisine et tout ce qui traînait. Ensuite, elle alla prendre une douche tiède, ne supportant pas l’eau trop chaude sur sa peau mutilée. Après plusieurs minutes, la femme sortit et se revêtit d’un sur vêtement brésilien avant de retourner à son bureau où elle s’installa, mettant des gants en cuir noir plutôt épais, couvrant les marques de brûlures sur ses mains.

Son visage montrait sa vrai nature, un visage crevassé et montrant un relief cutané très irrégulier, parfois ses traits étaient tirés par les nombreuses opérations chirurgicales pour réparer sa peau, on avait prélevé de la chair de son ventre, y laissant ainsi une marque un peu plus rouge…Son visage comportait ainsi plusieurs teintes de rouge tout dépendait de la gravité de la brûlure à cet endroit. La psychopathe avait mit des gants pour se faciliter la tâche lorsqu’elle écrivait. Ses mains faibles étaient à peine capable de tenir un crayon sans les gants, les gants lui procurait une sorte de protection…contre la douleur de l’effort.

La psychopathe nota de nouveaux détails observés sur sa proie (Adagio) et rangea le dossier méticuleusement. Cela fait elle se dirigea nonchalante vers son lit puis ferma la lampe de chevet avant de se coucher, lourde de fatigue...

Le matin refit surface et comme chaque jour, elle se leva, effectuant la même routine, les mêmes gestes répétitifs pour se faire à manger, pour se coiffer, masquer son visage immonde et ganter ses mains, revêtir son habit de travail...Elle avait rédigé une liste de choses à acheter puisqu’il ne restait pas grand chose à manger dans son frigidaire et le plus important était en rapport avec son prochain crime…Adagio…

Finalement, Astride s'apprêtait à nouveau à passer la porte du vrai monde qui l'effarouchait toujours autant, elle quitta sa demeure pour reprendre sa marche rapide vers le bistro...

*** De retour au café-bistro ***

Pépito était comme toujours le premier sur le plancher, il changea les prix comme prévu et fut à sa cuisine avec son employé...

Les serveuses entraient dans le resto, fidèles à leurs postes. Les clients habitués furent heureux de voir les prix baisser. Édouard écoutait les nouvelles...Par contre le Français ne se pointa pas allez savoir pourquoi...

Finalement, la journée s'annonçait comme les autres, les gens matinaux venaient chercher leurs café et un déjeuner vite fait pour les hommes d'affaires...

Le chauffeur la déposa à l'endroit prévut malgré le trafic, elle paya et sortit en vitesse, un peu en retard...

Judy l'attendait déjà sur le rebord de la fenêtre, les mains croisées sur la table, elle sourit en voyant la Perle avec de nouveaux habits et commença à penser qu'elle était vraiment heureuse et cela confirma son geste prémédité depuis plusieurs jours....

Elle lui fit un signe de la main en ricanant doucement, la Perle était si rayonnante de joie que ça débordait sur les autres!

La jeune femme salua son amie et entra à la course dans le restaurant, se rendant directement vers son amie les bras tendus vers elle, le sourire fendu jusqu'aux oreilles...

Judy se leva et alla à sa rencontre en ricanant, la serrant fortement contre elle en humant son odeur ennivrante...Cette odeure si attirante! Judy lui portait plus que de l'amitié mais n'avait jamais osé lui avouer...Ce soir elle se le promit...C'était sa dernière chance!

Elles s'embrassèrent sur les joues et prirent place à leurs table en rigolant. Désiré demanda se qu'elle avait fait de sa journée et Judy fit de même pour elle en reluquant ses nouvelles fringues...

Désiré lui expliqua tout ce qu'elle avait fait durant l'avant midi sans gêne puisqu'il n'y avait pas grand monde au resto...Mais ne parla pas tout de suite de ce qui s'était passé la veille...Par contre elle libéra son coeur sur les évènements avec sa mère...

Judy lui tenait les mains en signe de soutient et colla son front contre le sien en versant une larme tout comme sa meilleure amie...

- Je suis SI heureuse pour toi...ma perle!

Dit-elle avec émotions, se laissant emporter par la vague de tristesse, pensant qu'elle devait définitivement la quitter...

La jeune femme à la chevelure rousse lui caressa amicalement les cheveux en la réconfortant...Elle n'avait pas apprit le pire!!

Enfin, une vendeuse à la chevelure blonde et à l'allure étrange vint prendre leurs commandes, rouge de gêne n'ayant des yeux que pour cette beauté incarnée! Elle nota leurs commandes et s'en retourna trouble...Astride avait maintenant trouvé une nouvelle cible très alléchante...Elle prépara leurs chocolat chaud avec soin, voulant maintenant accélérer le meutre de sa copine Adagio pour pouvoir être entièrement consacrée à étudier sa prochaine victime qui était plus que rare! Elle lui avait tappé dans l'oeil et il est difficile à un lion de lui enlever sa proie!! Astride revint avec les breuvages chauds et leurs sourit amicalement osant dire:

- Vous avez déjà fait de la photos?

Demanda t-elle, tournée vers Désiré.

La jeune femme releva la tête en voyant que les chocolat chaud étaient arrivés et regarda la femme avec un sourire en répondant:

- Hummm....Oui...J'ai déjà posée pourquoi cette question?

Dit-elle en posant un regard furtif à Judy qui fronça les sourcils.

Astride parrut doublement plus gênée, se cramponnant à son oreille droite en baissant la tête répondant:

- Hé bien je suis moi même photographe et je me demandais si vous aviez déjà était mannequin...Vous êtes d'un naturel exceptionnel...

Osa t-elle en relevant un regard timide aur la femme qui rigola un peu avant de dire:

- Ahhh...et bien merci du compliment...Masi je n'ai jamais été mannequin...Mais je suis plutôt intéressée vous avez une carte?

Demanda t-elle en lui souriant voyant que son amie était complétement crampée de la situation...Elle ria un peu mais se retenu voyant la gêne qui émanait bizarrement de cette fille au style étrange...

La serveuse prit alors un peu d'assurance en voyant qu'elle lui demandait sa carte et s'empressa de répondre:

- Ah oui bien sûr...Tenez...

Dit-elle en extirpant sa carte d'affaire et lui tendant fébrilement, lui souriant timidement en poursuivant:

- Il y a l'adresse....et le numéro de mon cellulaire...bon je dois y aller un client m'attend...

Dit-elle en lui souriant une dernière fois avant de les quitter...

Désiré rangea la carte dans son porte monnaie et rigola un peu avec sa copine en parlant de son allure étrange...Et se jura d,attendre un peu avant de saisir l'occasion...

Enfin, elles discutèrent en buvant leurs breuvages apaisants et finalement décidèrent de manger Chez Pépito et enfin lorsqu'il fut rendue 18h45...Elle décida d'appeller Tony pour l'avertir qu'elles passeraient elle et Judy à l'appart avant de partir pour le contrat...Judy la taquina sur ses petits "Je t'aime!" et elles quittèrent la table pour payer l'addition et sortir du resto pour prendre la direction de l'appartement de Tony Di Castillo...

( * suite à l'appart! )

Le taxi s’arrêta devant le café-bistro. Tony regarda sa montre… 11h55. Merde, pensa-t-il, c’est assez juste.

Il se tourna vers le chauffeur et lui donna les deux cents dollars comme promis et quitta le taxi en le remerciant.

Une fois à sur le trottoir, il se dépêcha à entrer dans la café-bistro et parcourut la pièce du regard essayant de trouver la jeune femme.

Son regard perdit la petite lueur de joie qu’il avait en entrant, s’apercevant que Désiré n’était pas là. Il soupira et se dirigea vers une table libre…

Tony baissa son regard sur la personne qui venait de prender son bras. Il ne reconnaissait pas la Perle. Il voyait l'insistance de la jeune femme, mais il s'en foutait un peu. Il voulait seulement revoir Désiré.

- Désolé mademoiselle, mais je suis venu ici rejoindre une personne qui m'est très chère... dit le sicilien avant de balayer une autre fois la salle avant de revenir poser son regard sur Désiré. Peut-être l'avez-vous vu ? C'est une sublime jeune femme, à de votre grandeur je dirais, dit-il estimant la grandeur de la Perle qui était assise. Elle a un magnifique chevelure rousse et des yeux à faire damner un saint, dans lesquels on peut si noyer...

Il fit une pause et regarda plus attentivement la jeune femme qui l'avait arrêté... Ses traits lui était étrangement très familier... presque trop familier... Se regard froid et dur... Il était prêt à mettre sa main au feu s'il ne l'avait jamais croisé. Il chercha un moment avant de réaliser à qui appartenant ces traits de visage et se regard.

Désiré put voir l'homme se détendre un peu et un petit sourire fleurir sur ses lèvres.

Tony prit place en face de son amour et la regarda attentivement... Elle avait changé... oui, mais il s'en foutait royalement. Ça ne changerait rien à ce qu'il ressentait pour elle.

- Tu sais, je commençais à croire qu'on m'avait fait une mauvaise blague... dit-il après un moment avant de laisser aller un petit soupire relâchant son stress. La première chose que je veux te dire, c'est merci... merci de la chance que tu m'offres de te revoir... que tu me donnes pour te parler...

Il avait plein de paroles qui se bousculaient dans sa tête, car lors de sa venu en taxi, il avait prit la peine de relire la lettre d'en prendre connaissance de font en comble. Maintenant qu'il se retrouvait en face d'elle il voulait tellement en dire qu'il préféra lui donner un peu de temps pour ne pas l'effrayer non plus.

Tony remarqua immédiatement l'attitude nerveuse de la Perle, le ton de la voix, les gestes et les regards furtifs de la jeune femme. Elle le mettait un peu mal alaise... Il se sentait rejeté... Il sentait presque de la frayeur en elle... Ça le décourageait, mais il ne le laissa pas paraître.

Alors qu'il s'apprêtait à répondre à la question de Désiré, la serveuse arriva pour prendre sa commande.

- Hum... Je vais te prendre un expresso, s'il te plais, demanda-t-il simplement.

Tony attendit le départ d'Astride avant de tourner son regard sur Désiré et lui offrit un petit sourire.

- Le travail ? J'ai fait beaucoup de causes... ça occupait mes journées... Ça va assez bien en gros je dois dire... Enfin... sauf quelques prises de bec avec Vincents, une fois ou deux... par jour... dit-il avant d'échapper un petit rire et de continuer. Je ne doute même pas que tu connaisses déjà une partie des réponses... Je suis certain qu'Arédrois t'as tenu un peu au courant. C'est vraiment son genre. Le genre grand frère protecteur, il aime bien, enfin quand il en est capable.

Il fit une pause et regarda Dérisé.

- Mais je n'ai pas vraiment autre chose à dire sur moi sur les deux derniers mois qui viennent de passer, autre que j'ai beaucoup travaillé, dit-il avant de demander. Mais toi ? Comment vas-tu ? dit le Phénix avant d'ajouter. Enfin, si tu veux bien m'en parler bien sûr. Il échappa un petit rire d'inconfort. Je n'ai jamais voulut t'obliger, ni te forcer de quoique se soit... et je ne pense pas commencer...

Désiré avait l'air aussi nerveuse que les dernières minutes, les paroles se bousculaient dans sa tête et elle ne savait pas comment lui annoncer ça! Ses yeux fuyants regardaient quelques fois son interlocuteur mais rarement plus que trois secondes, la femme eut un maigre sourire sans émotions lorsqu'il parla d'Arédros...

Et c'est alors qu'il posa les mots si simples mais si percutants...Et toi ça va? La Perle respirait de plus en plus vite avec la panique et ses mains se tordaient sans cesse, le regard sur celles-ci dès qu'il demanda de ses nouvelles...Elle sembla prendre une grande inspiration pour se calmer et c'est à ce moment qu'elle prit sa force intérieure pour le fixer droit dans les yeux, prenant un air un peu grave vu les circonstances.

Ça lui prit au moins plus de vingt secondes avant de sortir ses mots avec un peu de maladresse dans la voix...Mais elle était froide et pourtant impassible…

- Comme t'as pu le constater dans la lettre....j'ai vécut l'enfer...J'ai dut changé d'identité comme tu peux le voir à cause que j'ai eut des rumeurs comme de quoi ils en avaient embarquer au poste...J'ai dut habiter chez Kalia pour éviter de rester dans la rue...J'ai consommer beaucoup mais ça c'est calmé...J'aide Kalia à faire de même...

Désiré prit une pause où elle reprit une profonde inspiration, visiblement sur les nerfs. Ses yeux quittèrent ceux du Phénix pour contempler ses propres mains...

- J'ai vraiment atteint le fond....J'ai...j'ai...

Ses yeux s'embuèrent soudainement de larmes et sa main droite obstrua sa bouche pour étouffer un sanglot de panique et de peine de devoir lui annoncer ça...

La Perle ferma les yeux comme pour se ressaisir et effaça toutes traces de pleurs dans le temps de le dire...Elle prit à nouveau de grandes inspirations, ses lèvres et ses mains tremblaient comme des feuilles et elle avait l'air troublée, la gorge nouée et obstruée par cette boule d'émotions qui l'empêchait de divulguer le malheur...

L'une de ses main reprit sa cigarette abandonnée dans le cendrier et se remit à fumer avec insistance comme si ça pouvait lui donner le courage de parler!

- Excuse moi......

Dit-elle en revenant fixer ses yeux puis baissa tout de suite la tête. Elle regarda sa montre...les minutes avaient passées sans qu'elle n'eut le courage de lui dire...La femme tentait désespérément de trouver la force intérieur pour lui dire mais elle ne la trouvait pas!

- Jai....j'ai....arggg...

Commença t-elle par se frustrer à bégayer ainsi! Honteuse, elle baissa à nouveau la tête, cachant le côté gauche de son visage avec sa chevelure couleur jais. Sa main rattrapa encore de justesse une larme, toujours aussi tremblante, elle remit la cigarette dans sa bouche pour aspirer un bon coup...

Son poing droit se rabattit soudainement sur la table, signe qu'elle s'en voulait à elle-même...Désiré tourna sa tête vers le boulevard, elle voyait flou à cause des larmes qui affluaient comme les voitures...La main sur sa bouche bloquait des soubresauts...Toutes défenses venaient de l’abandonner, vulnérable et peinée elle ne pouvait trouvé les mots pour lui dire cette affreuse tragédie qui avait tant secouer son cœur de mère! Là à l'instant elle pensait sérieusement à s'enfuir en courant!! Ou se réfigier dans les toilettes...C'est là qu'elle porta son regard vers celles-ci et qu'elle vit Astride arriver avec la commande du Phénix.

- Voilà monsieur!

Dit-elle en montrant qu'elle se ferait discrète...Elle avait bien vu la tension qu'il y avait entre eux et ne voulait pas s'imiser...La serveuse fit demi-tour en pourtant un regard furtif à La Perle qui semblait vraiment en état de choc!

Le sicilien se mordait la langue en voyant la Perle agir ainsi. Elle semblait si en détresse... Il voulait la réconforter, mais il se doutait très bien qu'elle ne l'accepterait pas... d'aucune manière... Elle avait sa fierté... son indépendance... et il le comprenait, mais maudissait aussi tellement, à l'instant se côté de la jeune femme. "Si elle avait peut-être un petit peu plus attention, elle saurait que je suis le genre à me préoccuper plus de celle que j'aime... à sa santé... mentale, physique... plus que ce qui peut m'arriver à moi... pensa-t-il en assimilant les paroles qu'elle tentait de lui dire. Je donnerais tellement pour pouvoir simplement la prendre contre moi et la réconforter, rien de plus."

La serveur interrompit le fil de ses pensées. Il tourna son regard vers elle un instant avant de dire un simple merci et de pousser son expresso plus loin, le mettant de côté pour l'instant.

- Seigneur... murmurra-t-il doucement et tristement. Je me doute bien que tu ne voudras que je vienne m'asseoir à côté de toi... que je te réconforte... Ta fierté et son sentiment d'indépendance serait bien contre et je n'irai pas contre ça... Je ne sais pas pourquoi tu t'excuses... ce que tu veux me dire... mais je dois te dire que dans l'instant tout ce qui compte pour moi c'est toi...

Tony ne dit rien et regarda Désiré se rendre à la salle de bain. Lorsqu'elle fut partie, il prit son expresso et le but rapidement. Ses méninges travaillaient à cent à l'heure... Qu'est-ce qu'elle n'est pas capable de dire ? Qu'est-ce qui est arrivé ? sont le genre de questions qui travaillaient le sicilien. Après un moment une question fit détourner son attention... Pourquoi ça lui prend autant de temps ? Il prit une grande inspiration et décida d'attendre encore et encore... Il avait confiance en la jeune femme. Il ne voulait surtout pas se lever et aller voir si elle allait bien ou si elle était encore là... Si elle était partie... et bien... En ayant cette pensée, il glissa sa main dans sa poche droite et ses doigts touchèrent la petite fiole qu'il trainait toujours avec lui.

Lorsqu'il la vit revenir il sortit sa main de sa poche et la posa sur la table.

Tony laissa le temps à la jeune femme, le temps de s'asseoir... de regarder son cellulaire... le temps qu'elle parle...

Se fut douloureux... il avait l'impression de se faire poignarder. Son visage se peinit de tristesse et de douleur. Il baissa la tête un moment et soupira tristement avant de la relever pour chercher le regard de la Perle.

Le regard de l'homme était douloureux... triste... mais il n'y avait aucune haine... aucune colère... que le même regard emplit d'affection pour la jeune femme qui poursuivit, ne lui laissant pas le temps.

Le commentaire de Désiré sur Nicolas, lui fut douloureux aussi, mais il savait très bien que c'était dans sa nature... et il ne pouvait le changer... non, il ne voulait pas le changer... pas de force... ca devra se faire naturellement

- C'est déplorable... triste... douloureux... pour l'enfant... mais tu es bien portante... Je sais que tu ne veux pas l'entendre... mais je suis certain que tu auras d'autres possibilités pour en avoir... mais rien au monde ne remplacera cette première étincelle de vie qui fleurissait doucement en toi... dit Tony sur un ton peiné avant de poursuivre. Et pour Nicolas... je l'envi... j'en suis jaloux... pas besoin de le cacher... mais lorsque je me suis rendu compte que je t'aimais... j'ai décidé de te prendre comme tu es... avec tout ce qui est bon... avec tout ce qui est mauvais, sans distinction... ca fait ta personnalité... toi... Ne t'inquiète pas... même si je suis jaloux de la chance qu'il a eut d'être pres de toi pour te supporter, je suis heureux que tu ais trouvé un support pour t'aider...

La nervosité du sicilien chuta... un poids venait de se retirer de sur ses épaules... Simplement par ses paroles et son sourire... son magnifique sourire heureux... doux et tendre...

Il fut encore plus heureux qu'elle aborde la sujet d'une prochaine rencontre. À se moment, il lui offrit un beau sourire et prit le paquet et prit une gomme avant de remettre le paquet à la Perle.


- Je vais te laisser organiser la prochaine rencontre, dit Tony avant d'échaper un petit rire. Je n'ai pas vraiment le chic pour organiser... Enfin... surtout pour y aller doucement. Et si un jour, plus tard, il n'y a rien qui presse, nous divions prendre un petit cinq jours... et j'avais une bonne idée de ce cinq jours... mais enfin... oublions ça pour le moment... Tu n'en sauras pas plus !

Il se pencha un peu, mais ne s'approcha pas trop, restant à une distance résonnable.

- Hum... même si je te préfère rousse avec tes yeux si beau... je dois dire que tu es magnifique ainsi, dit-il avant de se reculer et s'adosser. Sinon Arédros est sur le bord de la crise de nerf présentement... Deux chercheurs sont venu le rejoindre et ils n'arrivent pas à s'entendre... C'est l'une des rares fois où je l'ai déjà vu en colère. Ça fait peur !