Le Royaume d'Artémise

Le grand Royaume d'Artémise s'étend sur un vaste territoire qui est protégé d'une haute muraille de pierre solide.

Dépassé la campagne de la cité, au dessus d'un vallon de champs et de petits boisés s'élève les murailles du château, faites de pierre sombre comme le charbon. Une lourde porte de bois est bien gardée pour l'entrée du château. Au loin il est impressionnant de voir les quatre tours du château des Mortis, au sommet de celles-ci se trouvent les bannières du Royaume d'Artémise, un vieil arbre tordu et fort peint en noir sur un fond écarlate, signe de puissance, aux extrémités se trouvent des croix noires, signe de chrétienté.

Passer les portes du royaume on peut voir à gauche les écuries grandioses, construites de pierre et de bois, comprenant des enclos pour entraîner les chevaux puissants de guerre. Il y a aussi un passage qui donne sur une forêt garnis et en santé pour les chasses aux daims et autres gibiers, il se situe à l'Est du château. À l'Ouest se trouve cette forêt tant redoutée par le peuple, la forêt d'Engima où Isaldir y résident encore...

Autour du royaume se trouve de nombreux points d'eau, fontaines, de grands jardins merveilleusement entretenus où il est bon de se retrouver, le soir il est même illuminé de torches pour les promenades nocturnes.

Allons maintenant voir qu'est-ce qui se cache sous cet immense château entièrement construit de marbre gris! Deux larges portes s'élèvent en son entrée, elles sont de chêne et portent l'effigie des Mortis peint en noir. Ces portes mènent à un large couloir bordé de torches, illuminant un tapis écarlate sous des dalles de marbre blanc mais aussi de nombreux tableaux illustrant les générations de Mortis défuntes.

Le couloir aboutit dans une pièce plus que spacieuse et haute en altitude, le bruit des pas devient amplifié sous la hauteur impressionnante de ce dôme où est suspendu un grand chandelier comportant plusieurs bougies. Le centre de cette pièce et dépourvus de meubles, ce ne sont que les côtés de murs qu'il y a des bancs, des tables basses. Droit devant se trouve un impressionnant escalier en courbe s'élevant vers le deuxième étage, magnifiquement décoré et sculté à même le marbre. Il y a un autre escalier identique à l'extrémité de la pièce, créant ainsi un vide entre les deux éloignées, sous elles se trouvent les portes menant à la salle à manger qui est très spacieuse et peut accueillir un nombre incalculable d'invités. La table de cerisier dure s'impose en son centre, décorée de nappe aux couleur de l'Orient, bon nombre de présents du défunt roi de Xirmat, Karélian. Des chaises rembourrées de velours rouge entourent la table et aux extrémités de celle-ci se trouve deux grands trônes pour nos bien aimés dirigeants, Eden Mortis, roi d'Artémise et sa reine Dalhia Virginia. La pièce est illuminée de torches et un foyer brûle souvent au fond de la pièce. Il y a une ouverture vers la gauche pour permettre aux esclaves et domestiques de voyager les plats avec plus de faciliter donc les cuisines se trouvent derrière cette porte.

Si nous revenons à la place centrale, à gauche se trouve un couloir qui mène à des salles d'entraînements, aux jardins du palais, aux salles de buanderie, à la chapelle maintenant profanée où il se passe souvent des sacrifices humains et bon nombre de rituels païens...À droite de la pièce centrale se trouve deux larges portes de cerisier massif bien gardée, menant à la salle du trône où siège le roi et la reine. Elle est de forme rectangulaire et comporte des ouvertures en vitraux, un escalier mène aux trônes grandioses, un tapis jonche le sol jusqu'à cet escalier. Cette pièce est particulièrement protégée lorsque le roi et la reine s'y trouvent.

Allons donc maintenant au deuxième étage, il se trouve à être un balcon sur la pièce centrale, entouré de rampes et de poutres sculptées. Un autre escalier s'élève au centre des deux escaliers précédents. Il donne sur un vitrage épatant laissant entrer la lumière de plein fouet, illuminant ainsi la pièce centrale durant une bonne partie de la journée. le vitrail illustre les nombreuses victoires passées des autres générations de Mortis.

Le pallier de cet escalier donne vers leurs extrémités deux autres escaliers se séparant pour monter, l'un vers la gauche et l'autre vers la droite, s'élargissant en un colimaçon épatant.

Si ont emprunte la gauche, elle mène vers les appartements de la princesse Isalia Mortis, de sa mère Isaldir qui était avant occupé par Eden Mortis, du défunt Karélian, des appartements des esclaves, endroits miteux et dépourvus de propreté comparé aux appartements royaux. Les chambres royales se trouvent à faire face au soleil levant. Il y a aussi plusieurs pièces spacieuses où les domestiques et les femmes du château se réunissent pour tisser des bannières, des rideaux, des vêtements, tout ce que pourrait ordonner le roi, il est l'endroit le plus fréquenté par la reine car on sait bien les femmes ne font que ça de leurs longues et pénibles journées...

Si par contre on emprunte l'escalier de droite elle mène aux appartements du roi et de sa reine qui se situ au plus haut d'une tour. L'appartement est le plus riche d'entres tous puisqu'il accueille nos bien aimés dirigeants. Le reste des pièces à cet étage sont des pièces à débarras, des bibliothèques protégées contenant bon nombre d'écrits familiaux, des livres précieux et sacrés sous constante protection. Il y a aussi un salon ouvert sur une terrasse qui donne la vue à couper le souffle sur les jardins d'Artémise. La plupart des chambres royales ont une ouverture sur l'extérieur...

Finalement, le royaume d'Artémise est pourvut d'une grande richesse et influencé des palais arabes. La couleur grise du marbre donne par contre un éclat sombre et lugubre au château, ce qui le rend imposant et craint. Évidemment il est bien surveillé par des gardes loyaux...

Alors que le soleil s’élevait de plus en plus, faisant fuir bon nombre de nuages, signe que s’était un bon présage…

Les dirigeants du Royaume furent accueillit par leurs intendants et tout ceux qui siégeait à la table du roi. Le déjeuner se déroula comme la normal et Dalhia quitta Eden pour passer du bon temps au soleil. Le roi commanda à son scribe d’écrire des lettres d’invitations à touts les Royaumes alliés aux Mortis et stipula une date dans deux mois environ pour une réunion officielle de toutes les races. Il pressa bon nombre de ses messagers les plus rapides et les pria de faire le plus vite possible…Ils chevauchèrent ainsi nuits et jours se reposant que quelques heures pour manger dans une auberge ou manger leurs vivres…

C’est ainsi que tout se concrétisa enfin, les messagers traversèrent la cité Blanche comme des flèches et filèrent tous vers leurs buts respectifs, affolant déjà le peuple.

Eden par cette belle journée avait décidé de faire une excursion à cheval, c’est alors que vêtu d’un habit plus décontracté, des pantalon en cuir noir lassé et un chandail pourpre brodé de fils d’argent. Il portait aussi des brassards en cuir noir, sa longue épée pendait à sa ceinture, dignement ornée de saphirs et de pierres précieuses et illustrant une tête de dragon comme pommeau. Eden avait une cape légère d’un bleu royal, il portait son carquois et son arc à son dos puisqu’il se préparait à aller chasser le cerf dans la forêt à l’Est. Son père lui avait apprit l’art de se servir d’un arc pour le pur plaisir de la chasse.

Le roi, accompagné de ses intendants et quelques gardes allèrent aux écuries et les palefreniers et écuyers se dépêchèrent de seller les montures de chasse, des chevaux rapides et vifs. Le destrier du roi était toujours aussi indomptable, on lui répétait sans cesse qu’il devrait avoir une monture moins entêté et violente avec les écuyers mais Eden refusait obstinément de s’en débarrasser, Bucéphale représentait son cœur il y a quelques années, alors qu’il était encore aussi froid qu’un sauvage. Il était lié à cette bête robuste et farouche et il était bien le seul à pouvoir la contrôler avec aisance. Celle-ci avait une robe grise foncé et son crin était couleur charbon ainsi que ses jarrets, son museau. Un seul de ses jarrets était blanc. Il avait une allure sauvage et rebelle, des yeux vifs et sombres, une musculature développé pour la guerre, des habitudes nerveuses, il était constamment sur le qui vive mais était une belle bête tout de même! Son pelage était lustré et légèrement pommelé signe qu’il était en bonne santé. Il était orné d’un attelage en cuir noir, incrusté de pierres rouges, un large tapis de selle bleu royal.

Lorsque tout le monde fut prêt pour la chasse, le roi entama la marche de sa monture suivit de tous et ils entrèrent dans la forêt. Après un temps où Bucéphale semblait impatient de galoper, ils galopèrent dans les sentiers de feuilles ternis à vive allure. Ils ralentirent l’allure lorsqu’ils arrivèrent dans les endroits les plus propices pour chasser et observèrent les alentours allant jusqu’à une plaine d’un vert tendre. Les chevaux se distançaient en silence, ils se séparèrent à la vu du cerf qui levait la tête avec ses oreilles aux aguets, l’animal était à une bonne dizaine de mètres. Tous stoppèrent leurs montures et un ami proche du roi souffla :

- À vous l’honneur mon seigneur!

Dit-il en ricanant doucement, il donnant une tape amicale sur l’épaule.

Le regard vert persan d’Eden fixa la bête un long moment, sans bouger, sans avoir la moindres réactions d’admiration ou de joie…Il semblait accroché à cet animal. Il fut sortit de ses songes lorsque son ami Derrian lui tapa l’épaule, il se tourna vivement vers lui, surprit et étrangement nerveux. L’homme qui ricanait plus tôt le dévisagea légèrement, ne sachant trop ce qui avait pu le déconcentrer ainsi.

C’est à cet instant qu’il ramena ses yeux sur l’animal en cible et empoigna tranquillement son arc et une flèche qu’il installa avec le plus grand calme, alors que le cerf fier d’allure se rapprochait des hommes comme par défi. Son pelage roux scintilla sous les rayons forts du soleil. Le regard sombre de l’animal perça les défenses de celui de son prédateur, c’était autre chose…il le sentit…

Eden tendit son arc, plissant les yeux en fixant la bête qui semblait n’avoir peur d’aucuns de ses êtres.

Un garde s’exclama faiblement :

- Mais il s’offre à vous mon seigneur!

Le roi déglutit, il trembla légèrement alors que le cerf monta sa tête et secoua son panache en gémissant comme un défi, un tapa de ses sabots au sol et s’arrêta brusquement.

- Se n’est pas un animal….c’est…

Souffla la voix sombre du roi qui se coupa pour ne pas dévoiler le secret, les regards se tournèrent vers lui, incrédules et interrogateurs. Eden rangea sa flèche et son arc et sauta de monture pour marcher dans l’herbe haute jusqu’à quelques mètres de l’animal qui s’avança sereinement en faisant la révérence au roi. « Mon fils…je suis fière de toi…tu as prit la bonne décision…envoi l’acte de guerre lorsque tous se seront ralliés sous notre bannière…je serais là mon fils… » Puis brusquement le cerf releva son panache et inspira l’air et recula avant de prendre la fuite dans les bois…

Eden resta silencieux et attentif comme il l’avait toujours été envers sa mère. Les gardes et les intendants n’en croyaient pas leurs yeux, ils étaient stupéfiés et interdits devant la scène. L’homme resta dans les herbes hautes de longues minutes, fixant la silhouette de l’animal se fondre dans les bois…Il revient à sa monture lorsqu’on l’appela, tous restaient étrangement silencieux, mais son ami Derrian demanda :

- Qu’est-ce que c’était mon seigneur?

Le roi resta muet et mena Bucéphale au galop en disant qu’ils se séparaient. Les hommes prirent donc des chemins différents. Eden fut suivi par Derrian qui était curieux de savoir qu’est-ce qui venait de se passer…Le roi s’obstinait toujours et il le fit taire lorsqu’une biche sortit à l’orée du bois. Derrian finit par se taire et arrêta sa monture lorsque le Seigneur le fit.

Eden reprit son arc et sa flèche et tendit celle-ci en visant le cœur de son regard persan. Il décocha sa flèche qui siffla et atteint sa mire, creusant la chair chaude de l’animal maintenant tombé inerte au sol. L’homme amena sa monture près de la biche blessée et descendit de sa monture, il alla auprès de la bête et sortit sa dague. Avant qu’il ne l’égorge, il avait hésité en voyant les yeux fiévreux et nerveux de la biche qui gémissait encore avant d’émettre son dernier souffle.

****

L’après midi passa et les deux gardes avaient poursuivis les chemins en quête de volailles ou de gibiers quel qu’on que mais quelque chose d’anormale attirèrent leurs attentions. Au creux de la forêt des ombres se faufilaient entre les arbres, attirant leurs regards mais ils ne surent jamais dire ce que c’était vraiment. C’est à ce moment que deux veelas apparurent soudainement devant leurs montures les faisant reculer. Leurs corps féminins était couvert de tatouages, elles avaient les seins mis à nus et ne portaient que des peaux tannées pour cacher ce qui les différenciait des hommes, des bracelets de vignes et des couronnes de fleurs ornait leurs chevelures bouclée d’or. Farouches et sauvages, elles les observèrent un long moment dans le parfait des silences, un dialecte étrange entre elles s’éleva, captivant encore plus les deux gardes surpris et apeurés, elles existaient donc pour vrai? Se demandaient-ils intérieurement en les fixant, incrédules.

Elles étaient apparut comme par magie et leurs pas n’émettaient le moindre son même sous les feuilles sèches qui jonchaient le chemin. Les hommes avaient déjà entendus parler de leurs existences mais jamais ils ne l’avaient cru vraiment.

Les veelas eurent un malicieux sourire et ricanèrent en se relevant de leurs positions plus primitives pour élever et croiser leurs voix ténébreuses, élevant ainsi un charme qui rendirent les hommes comme des pantins. Ils les suivirent dans les bois sans leurs montures et quelques heures plus tard ils étaient revenus là où leurs montures les attendait, ils n’avaient aucun souvenirs d’avoir quitter leurs destriers et les visages vilains des veelas avaient quittés leurs esprits maintenant fort trouble. Ils firent demi tour en silence, n’osant point demander à l’autre s’il avait eut conscience de quelque chose.

C’était la première fois que des veelas arpentaient la forêt de l’Est. Elles avaient quittées la forêt d’Énigma probablement en quête de chair…car la survie de l’espèce devait bien se faire!

Tibérias, l’un des gardes du roi avait un flou souvenir du visage féminin ornée d’anneaux fait d’ossements d’animaux. Cette vision lui donna froid dans le dos et son compagnon le sentit frissonner et secouer la tête pour chasser cette vision. Son compagnon s’inquiéta il avait vu quelque chose d’inhumain dans ses yeux…quelque chose d’étrange…

Ils retournèrent aux écuries en espérant retrouver le roi et sa garde avec du bon gibier.

*****

Eden rapportait sur le dos de sa monture, son trophée, il fut acclamé d’applaudissements et de mérites. Se fut un festin digne de lui qu’il eut droit! Tibérias entretenu le roi qui semblait quelque peu ivre, il lui parla de cette étrange visage qui le hantait depuis cette promenade dans les bois. Eden prit un air sérieux, sachant de qu’elle femme il s’agissait. Il connaissait ce peuple vilain et s’avait leurs malins plaisirs mais Isaldir leurs avaient pourtant interdit de se montrer aux yeux de tous à la forêt de l’Est, pourquoi étaient-elles revenues? Se demanda-t-il l’air songeur alors qu’il joua dans sa barbe légère et finement découpée sous ses lèvres, créant un T sous celles-ci et entourait ensuite sa bouche. C’était un homme séduisant, toutes femmes pouvaient le confirmer mais ses regards froids le rendaient que peu amical. Il démontrait de l’amitié qu’à son intendant et ami, Derrian. C’était le seul à qui il accordait un minimum de confiance sans toutefois oublier sa chère mère qui était une bonne source de conseils dans les moments troubles de touts ses questionnements.

La reine avait quittée la table bien vite mais Eden ne s’en était pas soucier, il préférait prendre du bon temps et boire à cette belle journée que de retomber dans la triste réalité qui l’accablait malgré lui. Il était tard dans la nuit lorsqu’il décida d’aller relaxer en prenant un bain, il alla donc à la salle d’eau qui avait été inspiré des bains romains de l’époque. Ivre, il se fit dénudé des servantes et esclaves qui l’entouraient et il s’apaisa dans l’eau chaude, réchauffée de pierres. Le roi ne tarda pas à être enivré de caresses et ne résista pas à prendre l’une d’elle de force. Dalhia en fut témoin, elle s’en venait le chercher lorsqu’elle vit son époux prendre cette servante aux cheveux châtain. Trouble et fâchée elle regagna sa chambre en pleurant…Se n’était pas la première fois qu’elle était témoin d’un tel acte mais ça lui faisait toujours aussi mal de voir que lorsqu’il était dans cet état, il redevenait l’homme qu’il avait été et non l’homme qui est maintenant et cela la désolait et la troublait encore, même après toutes ses années de cohabitation.

Le roi quitta le bain et tomba dans son lit comme une pierre dans l’eau douce.

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Durant les semaines qui suivirent, il y eut de la tension dans l’air, plusieurs serviteurs avaient été suspectés de vouloir atteindre le roi en silence, ont les avaient abattus sur le coup, ne prenant aucun risque. Ce qui était étrange dans toute cette histoire c’est qu’on retrouva dans leurs effets personnels toute la même tenue; des pantalon gris, un gilet noir, une armure de cuir grise très souple, des gants et des plaques de métal sur les jointures et finalement un étrange masque blanc avec deux orifices pour les yeux. Ils étaient trois au total, deux hommes et une femme de race humaine ce qui en soit était normale mais ce qu’on retrouva dans leurs effets personnels l’était beaucoup moins, l’intendant supposa une invasion assassine pour éliminer Eden.

Le roi était donc maintenant sur le qui vive et permettait seulement à ses esclaves et servantes les plus proches de prendre soin de ses demandes. Il ordonna qu’on fasse subir un interrogatoire à tout ceux qui offraient leurs services en tant que serviteurs et ont resserra les mesures de sécurité pour l’entrée de nouveaux hommes de main…

Durant la visite de sa mère, Eden demanda pourquoi les veelas avaient voyagé jusqu’à la forêt de l’est, Isaldir en avait été surprise et proclama que ça ne se reproduirait plus ce qui fut le cas.
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Un mois passa et le retour de quelques messagers s’annonçaient déjà, c’était les royaumes voisins humains et elfes qui s’allaient sans le moindre d’un doute aux Mortis, peu de temps après ce fut le royaume de Xirmat qui disait se hâter et être en chemin vers la cité. Eden en fut heureux et sa mère aussi…

Sa relation avec Dalhia par contre était tendue. La reine évitait Eden et restait souvent enfermée dans sa chambre et lorsqu’il la rejoignait, elle restait muette et froide. L’homme ne savait trop que faire et souvent des disputes explosaient et tension était synonyme de ce qu’il était ses temps-ci.

Eden avait fait mettre des imprimés aux murs des auberges du village pour le recrutement de la milice et accueillait qui qu’on que pouvait porter l’épée et qui savait s’en servir, ils étaient conviés à passer des tests d’endurance physique et mis en duel avec le général d’armée, Drak. Ils devaient donc tous se présenter au château s’ils voulaient faire partit de cette fameuse guerre raciale dont tous avait eut vent, plaignant ses pauvres humains piégés dans la cité d’Octia Luna.

Le roi était descendu à la cité Blanche pour expliquer la situation de crise et la décision qu’il avait prit, il évoqua un long discours où il prétendit faire cette guerre pour Dieu! Ce qui était totalement faux puisqu’il vénère les Dieux païens d’Énigma. Mais par contre ce discours réussit à convaincre le conseil religieux de l’importance de cette guerre…

Le conseil des alliés se tiendrait dans un mois encore mais réuniraient enfin toutes les légions qui participeraient à cette guerre et Isaldir les attendait avec impatience. Son peuple, bien que sauvage avait une grande puissance magique et elles les feraient entrer d’une manière ou d’une autre…

La guerre était maintenant imminente et le roi ne t’arderait pas à envoyé son acte de guerre à ce seigneur qui se proclame Dieu des deux races!

Le vieil homme se promena seul un moment avant de se diriger vers la citadelle du roi. Il traversa donc la campagne et admira le château au loin.

Il marcha encore et encore réajustant son sac sur son épaule avant de continuer sa route.

Le vieillard fut contraint d'arrêter rendu aux murailles du royaume. L'entrée était encore bien gardée et on demanda:

- Quels sont vos motifs d'intrusions au château d'Artémise?

Le garde ne smblait le moindre d'un doute menacé par un simple vieillard, probablement vendeur de pacotilles! Sa voix et son visage restèrent neutre et il l'observa sévèrement, les bras croisés sur son buste.

L'homme sourit au garde avant de tirer de son sac le même petit coffre qu'il avait montré au garde de la Cité Blanche, qu'il avait préalablement glissé dans son sac avant de partir.

- Nous avons installé un petit stand duquel nous vendons quelques belles oeuvres et l'on m'a conseillé de venir proposer cette merveilleuse pièce à votre Reine, dit-il en montrant à l'homme rapidement le contenu du coffre. J'ai pensé qu'il serait préférable d'aller la voir en personne que de la faire venir dans la Cité Blanche

Il remit alors le coffre dans son sac et les gardes purent rapidement voir que le sac contenait seulement des vêtements.

Le garde prit une expression moins dure et décroisa les bras en disant:

- Voilà une bien bonne idée marchand! La reine en sera bien honorée...Que Dieu veille sur vous et votre santé mon ami...

Dit sa voix virile alors que son regard bleu pâle regardait l'homme en lui cédant le passage.

Les portes d'ébène grinçèrent pour découvrir le palais de marbre.

L'homme sourit au garde et entrant dans le palais. L'homme s'avança toujours tout droit. Lorsqu'il marcha, si l'on faisait bien attention, l'on pouvait remarquer que l'on entendait pas l'homme se déplacer, ses pas étaient toujours silencieux. Il s'approcha d'un garde et lui demanda où se trouvait la salle du trône pour qu'il aille présenter son bijou à la reine.

Le garde lui désigna le chemin et il s'y rendit. En marchant, il se demanda comment ses hommes n'avaient pas pu délivrer leur message.

Lorsqu'il arriva à la salle du trône, il alla directement voir les gardes qui se trouvait à l'entrée. Il leur demanda s'il pouvait aller présenter à l'instant son oeuvre à ces majestés.

Les gardes lui demandèrent de patienter, le temps qu'il avertisse mon seigneur de cette visite.

Le roi et la reine prirent un passage secret pour se rendre à la salle du trône. Ils siègèrent sur leurs trônes. Le roi était vétut avec richesse, il portait des pantalons en velours noir, de longues bottes de cuir de même couleur, une chemise verte kaki en soie d'Orient et brodée de fils d'argent. Il portait une sainte croix qui pendait sur son torse finement découpé. Ses doigts étaient encerclés d'anneaux. Sa chevelure ébène retombait dignement sur ses larges épaules, une couronne argent reposait sur son front, lui donnant une allure fière et riche. Les rayons matinaux faisaient mirouater les éclats de leurs bijoux...

Dalhia portait une robe lourde de richesse de couleur pourpre, les manches de celle-ci s'étendait jusqu'à ses poignets, encerclant ses mageurs. Elle mettait en valeur ses courbes sublimes, une gorge splendide, un teint balzan, un collier magnifique orné d'Émeraudes. Ses yeux étaient fardés et ses lèvres peinturées d'un rouge vin. Ses doigts étaient décorés d'anneaux et ses bras entourés de bracelets or. La chevelure d'un noir jais coulait comme une rivière, affrontant les courbes frêles de ses épaules, un diadème or décorait son front, orné d'une émeraude en son centre...Ses mains délicates étaient posées sur les porte bras de son trône, le roi adoptait la même position...

- Faites le entrer!

Déclara la voix sonore et grave d'Eden qui fixa de ses yeux jaune-vert l'entrée de la salle du trône, il porta une main à sa fine barbe, songeur de toute cette agitation mais maintenant il était impatient d'affronter ce seigneur des demi-races...Il garda une expression neutre et supérieure à l'arrivé du marchand, il joignit ses mains en l'observant s'approcher, il attendit sa révérance avant de parler. La reine semblait las et inconfortable en compagnie d'Eden, ils s'évitaient le plus possible ces temps-ci...la tension ne s'était guère décimée entre eux...Son regard était triste et elle n'avait pas l'air très en forme, elle avait perdue beaucoup de poids, son regard fuyant ne porta aucune attention au marchand...

Le marchand entra dans la salle du trône, il s'avança un peu avant de poser un genou au sol et de prendre la boite dans son sac et l'ouvrir pour montrer le collier qui y était à l'intérieur.

Il posa la boite sur le sol devant lui et baissa la tête, masquant son visage de la vue du roi et de sa reine.

- Monseigneur, ce modeste collier est un cadeau des gens que je représente... dit-il gardant la tête basse. Car nous voulons vous proposez une affaire en or... mais il semblerait que votre sécurité soit trop bonne pour que nos Collecteurs se rendent jusqu'à vous...

À la fin de son discours, il porta sa main à son visage subtilement avant de relever la tête. Son visage était maintenant masqué d'un masque semblable à ceux qui avait été trouvé dans les serviteurs tués par les gardes plus tôt, mais à la différence c'est que celui-ci était totalement noir et il y avait une série de caractère qui partait du front au-dessu de l'oeil gauche et qui descendait sur la joue du masque.

- Les Grands Maîtres des ANBU ont décidé de me tirer de ma retraite pour que je vienne vous portez se message de leur part... dit-il sans bouger. Ils vous offre les services de leurs meilleurs assassin pour les temps avenir...

Il fit une courte pause avant d'ajouter.

- Vos avez certainement entendu parler de notre guilde d'assassins... mais probablement pas assez pour reconnaître un Collecteur... dit-il avant d'expliquer rapidement. Un Collecteur n'est nullement un assassin, généralement ils ne savent qu'à peine se battre, mais il excelle dans l'art de l'infiltration et leur travail est de trouver des clients pour la guilde. De plus, les ANBU assurent l'anonyma. Vous ne connaissez pas l'assassin engagé tout comme lui il ne connait pas celui qui a payer pour se contract.

Eden posa instantanément son regard sur le boîtier que le marchand ouvra. Il porta un regard à la reine qui tourna l'oeil vers celui-ci en entendant qu'il lui était destiné.

Son regard brilla d'admiration pour le joillaux mais aucun sourire n'illumina d'avantage son visage. Elle garda une expression et une attitude las et détachée...

Le roi eut un rire sonore à la première phrase que le vieil homme sortit. Il comprenait maintenant bien des choses qui étaient auparavant irrésolues...Sa mémoire lui rappela les serviteurs que sa garde avait exécuté...

- Hey bien merci! Je ne les ai pas engagé pour qu'ils me servent à manger!

Eden reprit un air sérieux en fixant le vieillard mettre un masque ressemblant à ceux retrouvés dans les effets personnels des défunts, il redoubla de curiosité et d'attention en jouant distraitement dans sa barbe. Il lui proposait le service de ses meilleurs assassins et semblait-il que le nom de cette guilde était ANBU, il en avait déjà entendu parlé...Un sourire franc se profila sur ses lèvres alors que son regard se fit plus intrigué et malicieux encore...ayant de bonnes idées en tête en vue de cette guerre.

Tout au long de son monologue, le sourire du roi s'était élargit, l'idée lui plaisait de plus en plus et des plans se tisaient au fur et à mesure qu'il pensait.

Il posa sa main sur son accotoire et reprit un air neutre et plus sérieux pour répondre:

- Je dois vous avouez que c'est une proposition bien alléchante...L'infiltration d'un assassin à la demeure du demi-race pourrait éviter le conflit...J'accepte l'offre en espérant que vous choississiez le meilleur d'entre-eux!

Déclara-t-il alors qu'il tourna son regard sur Dalhia, il avait maintenant espoir de rester auprès d'elle...

La reine sembla écouter le vieil homme d'une oreille distraite mais lorsqu'il parla d'une guilde assassine, l'espoir lui revient soudain et elle sembla plus clémente et intriguée par son récit...À la suite des paroles d'Eden elle rajouta en hochant de la tête en signe de remerciement:

- J'accepte avec joie votre précieux présent...Que Dieu est pitié de vous mon cher...vous avez bon coeur...

Dit-elle en souriant pour la première fois de la journée! Il venait de lui donner l'espoir entre les mains!

L'homme sourit derrière son masque, se sont ses confrères qui seront heureux de son retour.

- Il en va de soit monseigneur, nous y metterons l'homme idéal pour votre besoin, répondit-il au roi avant de répondre à la reine. Ça nous fait plaisir se vous donnez se cadeau.

L'homme se leva lentement et s'inclina.

- Nous vous enverons un Collecteur pour vous tenir au courant de votre contract alors essayer de ne pas les faire tuer. Il se présentera à vos gardes, habillé de gris, pantalon et armure de cuir, gilet noir et un masque blanc, il mit une main dans sa poche et en extirpa une chaine avec un pendentif sertit d'un petit diamant noir qui sembla briller d'un éclat sombre. Le pendentif ne réagit qu'aux Collecteurs c'est pour vous assurez qu'il est bien l'un des notres, alors qui est la cible que vous voulez éliminer ?

Il lança le pendentif au roi à la fin de sa phrase.

Eden écouta religieugement le vieillard et hocha de la tête en souriant un peu lorsqu'il parla de ses gardes méfiants. Il attrapa la chaîne et l'observa de ses yeux de faucon et releva ensuite la tête vers l'homme en disant:

- Bien...Capitaine, veuillez rappelez la description du Collecteur aux gardes de l'entrée du royaume...

Dit-il au capitaine qui hocha de la tête avant de se diriger vers la sortie alors que le seigneur d'Artémise poursuivit:

- La cible visée est en fait l'ennemis de cette guerre...le Seigneur de Xar'minos...Karia Soubraxiu...Peut-être pourrions-nous éviter cette guerre s'il est abattu avant...Oh...Au fait peut-il rejoindre les rangs de la milice des demi-races...se serait une bonne couverture pour l'atteindre en secret qu'en pensez-vous?

Déclara sa voix maintenant sombre d'un espoir malin. Il eut un sourire en joingant à nouveau ses mains l'une contre l'autre avec le pendentif entre elles...

La reine tourna la tête vers Eden en restant neutre mais elle était tout à fait pour! Lorsque le roi posa son regard sur elle, elle l'évita rapidement et se leva soudainement pour aller chercher le coffret aux pieds de l'homme, le referma et le prit entre ses mains frêles en disant:

- Veuillez m'excusez mon cher mais j'ai une urgence qui m'attend...Que Dieu soit avec vous...

Sur ce, la femme de sang royal contourna l'homme sans poser son regard sur Eden, elle marcha solonnelement vers la porte d'entrée, les gardes lui firent révérence et lui ouvrirent la porte pour lui céder passage...

L'homme s'inclina encore une fois lorsque la reine vient prendre le coffre et resta ainsi jusqu'à se qu'elle se soit retirée. Lorsque se fut fait, il regarda le roi.

- Votre suggestion d'infiltration est une bonne idée monseigneur, dit-il. Je vais maintenant quitter pour faire parvenir l'ordre de mission aux Grands Maîtres. Au revoir, majesté...

Il tourna les talons après une dernière révérance et quitta la salle du trône.

Avant qu'il n'ait passé la porte, il avait retirer son masque pour ne pas attirer trop l'attention... enfin pas plus qu'il ne l'a fait jusqu'à présent.

Il quitta ensuite le palais pour retourner à la Cité Blanche

Eden, songeur regarda l'homme s'éloigner, il ramena ensuite son regard sur le pendentif et le rangea soigneusement dans une pochette de son vêtement...Lorsque l'homme eut quitté la salle du trône le roi se leva lentement et ses pas résonnèrent dans la pièce maintenant silencieuse, il traversa la pièce d'un pas rapide et décida d'aller s'entraîner à l'épée dans l'arène intérieure du château.

On le débarrassa de ses effets trop encombrants et son grand ami Derrian le rejoignit avec le sourire.

Le roi prit son épée à sa taille et la tena à deux mains, bien droite devant lui, regardant entre elle la silhouette de son intendant et compagnon d'arme. Derrian était encore tout jeune, Eden l'avait toujours battu à l'épée lorsqu'il était dans l'enfance, alors qu'il était sauvage et impulsif, il agissait avec haine au coeur...

Maintenant, il se battait avec intelligence et ruse, tout coups étaient planifiés pour le second...Et maintenant il se battait avec Derrian amicalement.

Derrian brandit à son tour son épée et fixa le seigneur d'un air de défit et dit:

- Alors mon seigneur...des plans d'invasions en vue?

Demanda-t-il en portant son premier coup d'épée qui teinta contre celle d'Eden qui avait bloqué le coup d'un geste vif. Le roi eut un sourire enigmatique qui intrigua et fit sourire son intendant, il se mit à ricaner froidement de ce nouveau plan en vue...

L'intendant l'interrogea en recula de quelques pas.

- Que vaut ce rire mystérieux? Vous avez une idée derrière la tête!

Le seigneur d'Artémise sourit à nouveau et amena son arme au dessus de sa tête en courant vers son intendant, il sauta afin de rabasser son arme sur lui.

Derrian, surprit se protégea de la sienne et bloqua son coup avant de reculer brutalement et de trébucher. L'arrivé fracasante du roi l'avait déstabilisé un instant, il se hâta de se relever et observa Eden.

Le roi ricana en le voyant et ne lui porta même pas une main pour se relever. Il observa son épée avant de répondre.

- L'inflitration d'un assassin de la guilde ANBU, leur meilleur va s'infiltrer dans la milice demi-race afin d'atteindre le seigneur des deux races...

Dit-il avec un sourire malicieux aux lèvres en regardant son intendant.

Derrian eut aussi un sourire en disant:

- Voilà une bien bonne idée!

Eden lui raconta tout ce qui s'était concrétisé avec la venu de ce vieil homme.

Par la suite ils poursuivirent leurs duel amical jusqu'à ce qu'une servante de la reine arrive et demande:

- Mon seigneur...désolé de cette interruption mais la reine aimerait s'entretenir avec vous mon seigneur...

Eden arrêta de se battre avec Derrian et reprit un air sérieux, il perdit son sourire. Il regarda son intendant un instant et grogna légèrement. Il seccoua la tête et remit son arme dans son fourreau en disant à son intendant qu'il reviendrait...Il rejoignit ainsi la reine dans les jardins, elle était assisse sur un banc en marbre, près d'une fontaine, elle était magnifique, sa chevelure ondulée était lumineuse sous les rayons d'or du soleil.

- Ma reine...Que puis-je pour votre désir?

Demanda-t-il d'une voix douce alors qu'il se rapprocha derrière elle pour amener une main chaude à la nuque de Dalhia, descendant jusqu'à sa joue gauche.

La femme l'entendit venir derrière et ne broncha point, elle dévia parcontre la tête vers la droite en fronçant des sourcils.

- Vous savez pertinament ce qu'est mon désir Eden...

Dit-elle en levant des yeux incertains et emplit de larmes amères.

Le roi changea d'expression et eut l'air irrité, il retira sa main et croisa ses bras en marchant vers la fontaine devant Dalhia.

- Et vous savez que cette guerre est innévitable...j'ai accepté l'offre de cet assassin délite...Ce n'est pas pour rien...s'il réussit nous seront probablement sauvé de cet affront entre les deux races...Ne songez-vous pas que je suis aussi amer que vous dans cette situation...Vous croyez que cela me plait de devoir risquer ma vie à cette guerre!! Risquez de mourir pour être privé du futur de mon héritier...

Dit-il durement puis il quitta le jardin sans répondre aux suppliations de sa reine, trop irrité et troublé par tout ça...

Dalhia pleura en pensant à son fils, il avait un ans et ressemblait grandement à son époux. Mais il n'était pas d'elle mais ça personne ne le savait...même elle! Une bonne servante d'Isalia, Jenifael Taboura avait eut une relation avec le prince il y a de cela plusieurs années, elle avait mit à terme l'enfant en même temps que la reine, mais malheureusement le rejetton mourrut au berceau et rapidement il fut remplacé par le bébé de la servante...La reine ne s'était jamais rendu compte puisque les deux bébés avaient les traits de leurs père. Les nourisses prenaient soin de l'héritier en gardant précieusement le secret...

La reine fut réconfortée par ses femmes de chambre et elle resta dans le jardin, sans avoir le courage d'affronter la brute qu'elle venait de déclancher!

Eden d'un pas rapide, bouscula tout ceux qui étaient dans son passage en ruminant sa colère intérieure, il grondait et revenait ce qu'il avait déjà été...Derrian n'osa pas l'interpeller le voyant dans cet état c'était facile de deviner qu'ils avaient encore eut une querelle...Il soupira et rangea son arme avant de s'affairer à courtiser une servante rousse qui le reluquait...

Le roi quant à lui, marcha bruyament dans les couloirs du château et alla dans la salle du trône pour décompresser un peu, prenant un air songeur et quelque peu affligé, il réfléchissait à tout ça...

Drak conduit sa monture effrenée jusqu'aux portes du château et débarqua de selle en confiant son destrier à un écuyé et fit signe à l'intrus de faire de même, il grimpa les marches de marbre du château et regarda le demi d'un regard sérieux, il l'attendit...

Il se tourna vers les gardes et déclara:

- Il faut que j'ai un entretien privé avec monseigneur au sujet de ce...ce...demi-race...

Dit-il un peu suspicieux face à leurs réputations, il le garda à l'oeil alors que les gardes leurs ouvraient la porte.

Le guerrier confia sa monture a l'écuyer comme Drak lui avait indiquer de faire et suivi ce dernier silencieusement. Devant ses paroles face au gardes, il resta bouche bée: un entretien privé! Pourquoi l'avoir amener ici alors?!...

Bien sur, au cas ou le seigneur deciderait que le demi-drow ne serait pas bienvenu! A l'idée d être manipuler, Aegnor sentait une colère monter en lui. Si le seigneur décidait que le demi-race devrait subir quoi que ce soit, il défendrait sa vie jusqu'a sa dernière gouttes de sang...
Enfin, decidant qu'il ne servait a rien de voir le pire scenario avant le temps, il décida de se calmer et de voir la suite, mais ce sans baisser sa garde au cas ou...

Le coeur battant a tout rompre et la gorge sèche, il attendait la suite...

Nouveau Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 27/09/2006

Un homme qui avait écouté ce que homme avait dit au garde. S approcha du garde avec une allure de noble .Portant une amure de plaque argent avec une croix sur la plaque ventral . Son bouclier mi dorée mi argent avec la saint croix dessus .

Il s approcha du garde .le garde en le voyant s incline et dit : bonjour sir kraven .
Kraven répondit : bonjour l essayer passer et l essayer nous merci .

Kraven regarda l homme qui avais parlé au garde et lui dit. : boujour monsieur
Je suis kraven Membre de l'Ordre de la Croix je fais vous escorter avec ce demi-race .
Cars je sais se qui son capable du pire et aussi du mieux .

Allons voir monseigneur de se bas .

Drak fit signe au demi d'approcher et de le suivre, des gardes l'entourèrent par précautions et Drak marcha jusqu'à l'entrée de la salle du trône et commanda au demi-race de l'attendre sur le banc quelques minutes et qu'il devait juste parler en privé au roi avant de se pencher sur son cas...

Les gardes lui ouvrir les portes et il pnétra dans la salle luxueuse la tête basse, on referma les portes derrière lui, il mit genou à terre en commençant à parler:

- Mon seigneur...j'aurais une proposition à vous faire...je crois qu'il serait pertinent d'en prendre compte, elle vous plaira je crois bien...

Dit-il en levant ses yeux sur lui avant de faire un petit sourire malicieux.

Eden Mortis regarda Drak s'avancer et joignit ses mains en l'entendant parler de proposition, il s'empressa de demander d'une voix déjà impatiente:

- Faites vite je suis las...

Répondit-il durement en fixant le général d'un regard impatient.

Drak se déppécha alors de lui révéler sa proposition à propos du demi-race qu'il voulait envoyé dans la milice de l'autre monarque pour en faire un soldat corompu, le roi demanda à le voir sur le champs pour s'assurer de son allégence pour le peuple humain...

Le général alla donc aux portes et demanda au demi-race de venir en laissant ses armes aux gardes.

Le demi-race attendit comme demander, tentant de garder son calme. Il n avait aucune facon de savoir ce qui se dirait a l'interieur des murs ou ce seigneur residait, et discuterait de son cas...

Enfin, decidant qu'il ne pouvait rien n'y faire a ce moment de toute facon, il pris une profonde respiration et attendit sagement, impatient de voir la suite alors qu'une adrénaline malsaine le gagnait lentement. S'efforcant de ne pas serrer les poigns, question que les gardes le trouve 'hostile', le guerier analysait quand même si il avait une route de sortie si ca tournait au vinaigre. A son grand désaroi, il n'en trouvait pas...

Aegnor guettait dont la porte tel un prédateur, attendant le retour de Drak...

Il ne fut pas vraiment surpris quand celui-ci, en sortant, lui demanda d enlever ses armes et de le suivre. Non sans une certaine reticence, le guerrier obtempera, et entra a la suite du maitre d arme...

Aegnor avait maintenant Eden Mortis devant lui...Il etais hors de question de se planter maintenant.
Le guerrier attendit que le roi prenne la parole...

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Kraven mis un genou a terre est dit : monseigneur quoi que vous décidiez donnez moi la mission , Que vous décider je le ferez l’ordre de la croix est entièrement derrière
Vous .

Kraven vis silence et adenta les ordre du seigneur

Qu’on cerna le cas de se demi race mais en se demandant se qui avait fais pour que le guerrier l’en manne jusque qui si

Du haut de son trône, il observa son maître d'arme venir en compagnie de cette peau sombre, il jouait d'une main dans sa barbe, l'air pensif et froid...

Il n'était pas d'humeur à s'éterniser, sa dispute avec sa femme le tourmentait et l'enragait quelque peu, il avait maintenant envie de piquer une course dans les bois avec son cheval pour se changer les idées!

Eden déposa sa main baguée sur son trône et observa attentivement l'homme qui s'approchait et releva la têteen prenant une grande inspiration, il émanait l'autorité même.

- Sachez que toutes paroles contre moi où mon royaume vous coutera la vie...Et si je vous ai fait venir ici c'est pour que vous vous inclinez devant le pouvoir de ma cité et le devoir dont je vais vous assignez...À GENOUX!

Résonna sa voix autoritaire et grave, à la limite de la rage, il respirait fort et ne voulait pas perdre son temps...Le seigneur d'Artémise se leva lentement et descendit quelques marches de son trône...

- Je vous donne la mission de vous incrustrez dans les rangs du seigneur demi-race, vous n'aurez pas de difficulté vu votre race...Si vous échouez...Si vous revenez vivant en mon château...Je me réserverais le droit de vous coupez moi même la tête! Lorsque la guerre débutera c'est là que vous brandirez vos épée en mon honneur pour vous tournez vers vos ennemis qui vous penserons amis...D'autres demi-races seront appellé à incruster les rangs de l'armée de Soubraxiu...Vous ne serrez pas seul mais que personne sache votre mission! Me suis-je bien fait comprendre? Je vous donnerez plus amples détails lors de votre départ à l'aube demain...En attendant vous n'avez pas le droit de divulguer quoi que ce soit sur ce qui viens d'être dit entre ses quatres murs, Drak vous conduira à la ville pour que vous puissez vous reposer dans l'une de nos auberges...Bienvenue à Artémise...

Il était maintenant à la même hauteur que lui, sur le sol, il l'observait de sa grandeur et de son autorité grandiose et impressionnante, à faire trembler...D'un air hautain il lui fit signe de se relever.

- Debout! J'ai autres choses à faire....Alors si vous avez quelque chose à déclarer faites le maintenant ou quittez cet établissement avant que je sois contraint de le faire moi-même!

Rugissa sa voix résonnante et rauque alors que le roi fit signe à Drak de l'amener et de le laisser...

Eden se dirigeait vers son trône pour récupérer son arme qu'il remit à sa taille et encra son regard dans celui du demi-race pour l'avertir qu'il ne devait en aucun cas avoir de mauvaises intentions envers lui...

Sur l ordre du Seigneur, le guerrier mit genou a terre instantanément. Il étais bien évident que a la moindre bavure un demi-race serait exécute sur-le-champs. Aegnor écoutait attentivement les paroles du monarques. A l ordre de trahir les demi-races, un sourire se dessinait déjà sur ses lèvres.

Il se releva ,toujours sur l ordre de Eden Mortis, et soutint le regard noir du monarque, décider de ne pas montrer qu il se sentait vraiment intimidé.
…

Le Demi-drow passa la nuit a ressaser ses pensées. Car si au début l idée de trahir le seigneur des demi-race lui avait sembler aléchante, il realisait maintenant qu il devrait endurer la présence de plein d autre demi-race pendant un sacré bout de temps. De plus, selon la rumeur le Seigneur en question serait encore plus grand et imposant qu Eden.
Au total, il se forca a dormir, après tout, peut importe contre qui il se battrait, il deviendrait plus fort grace a l épreuve.

A l’aube, Aegnor attendait le reste des ordres du monarque…

Le Monarque avait quitté la salle du trône pour aller cavaler avec son destrier pour se changer un peu les idées comme il avait prévut le faire...

Après un festin digne des rois, où il avait tenté de renouer avec sa bien-aimée n'avait pas été un franc succès puisqu'elle l'avait enragé encore plus lorsqu'elle quitta volontairement la table en lui déobéissant!

Son conseiller proposa à Eden de ne pas agîr aussi violemment envers elle s'il la voulait encore auprès de lui avant son grand départ pour la guerre.

Il l'avait fermement repoussé mais il était d'accord avec lui. Mortis se dirigea vers le bain privé où il rejoignit son épouse avec la ferme intention de prendre soin d'elle...

Sa soirée se termina cette fois du bon pied et il eut une bonne nuit.

(suite chambre nuptiale pour réveil)

Devant l'assemblée qu'avait rassemblé Drak, il s'imposait, le Seigneur d'Artémise, paré de son armure scintillante et robuste, de son arme à sa hanche droite, il observa avec fierté les demi-races qui lui étaient tous fidèles. Il prit une grande inspiration avant de les interpeller:

- Cher demi-races, vous qui avez juré solennellement de me servir en tout point, je vous commande d'aller là où se trouve la Cité des demi-races et d'y entrez pour vous rendre dans leurs rangs, vous savez tous de quoi il s'agit...Donc je vous souhaite la meilleure des chances, si vous revenez en mes terres sans avoir accomplit votre mission, je vous tranche la gorge de mes propres mains...Donc vous savez ce que vous avez à faire! Bonne route!

Déclara-t-il de sa voix autoritaire et brusque vers la fin de son discours, il voulait être clair! Il donna certaines directives à Drak qui les conduiraient jusqu'à une certaine distance...

- En avant!

Déclara la capitaine alors qu'ils quittaient le Royaume d'Artémise pour un long voyage. Tout était près.

Eden regarda les troupes quitter son domaine alors qu'il étendit son regard aux portes de la Cité Blanche, il entendit le corre de Xirmat sonner au loin, ils arrivaient! L'homme se hâta d'annoncer la nouvelle à sa femme, ils descendirent au village sur de somptueuses montures accompagnés d'une garde armée pour accueillir les guerriers. Eden aurait aimé que sa mère soit là pour être fière de lui...

À l'intérieur du château, c'était l'agitation totale des servantes qui se hâtaient à préparer la salle de réception pour le grand festin.

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