Cuisine royal

Majestueuse sur une grande longueur, une table en bois portait, au centre d’une salle entouré de vitrail, une nappe ou reposait plats et assiettes, corne de fruit et de chandelier. Un siège désigner au seigneur à l’extrémité de celle-ci se démarquait particulièrement par la hauteur de son dossier et la beauté des gravures incrustées dans son bois rougeâtre et lisse.
C’était bien une des seul pièce baigniez dans la lumière du jour.

La jeune femme sortit et demanda aux gardes de lui montrer où se trouvait les cuisines.

L'ensorceleuse pénétra dans la pièce avec un regard prédateur, cherchant déjà sa proie féroce des yeux! Le voyant, un large sourire malicieux embellit son visage alors qu'elle marcha avec grâce et élégance jusqu'à lui, lui fit une révérence à bonne distance avant de relever la tête pour le foudroyer du regard en disant d'une voix sensuelle:

- Bon matin mon Seigneur! Vous avez passé une bonne nuit j'espère! Moi elle fut des plus agréable!

Affirma-t-elle avec enthousiasme et une certaine malice perceptible, elle voulait voir ses réactions! Son regard, persistant ne le quittait surtout pas, guettant le moindre agacements, le moindre mal aise qui l'enchanterait!

(Poste antérieur dans la chambre royale)

Très peu de temps après que l’aube se sois levé, la dame qui s’occupait de revêtir le seigneur de son armure entra dans sa suite. Ce dernier avait revêtis qu’elle que vêtement plus propre que les derniers chiffons déchiré qu’il avait porté et se laissa docilement replacer sur son dos, la cuirasse d’acier noir et parti a la cuisine prendre des forces pour la journée.

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Arriver sur les lieux, il se cru seul et en paix, la lumière de la pièce irritant aussitôt sa rétine sombre qui pris alors une teinte jaunâtre.
Il protégea ses yeux de sa main couvert d'acier affuté de lames, et approcha la table à tâtons de l'autre, en suivant ses pieds que pour le temps qu'il mettrait pour rétablir ses yeux à cette lumière vive.

Dos à l'entrer de la porte des résidences royales, il n'entendit et ne senti personne approcher. La tête bourdonnante d'un bruit sur aigue par sa douleur mineur à la vue de la lumière et son nez occuper à humer le contenu de la table qui avait été dressé comme elle l'était tout les matins d'un copieux repas.

Il vient prendre une coupe pour s'y verser de l'eau lorsque la voix de Désiré le fit sursauter au point où il manqua de peu de tout renverser se qu'il tenait dans ses mains. L'arrivé discrète de la belle lui avait causé une véritable monté d'adrénaline. Il resta dos à elle reposant la cruche, allant porter une main à sa poitrine où brulait sa fureur habituel, puis répondit avec le moins d'émotion que possible la politesse à la dame.

- Bon matin mademoiselle Désiré…

Ce contenta t-il de lui faire comprendre qu'il préférait ne pas repenser à se qui s'était passé hier soir. Une histoire à lui faire avoir des crises d'insomnie pour le restant de ses jours.
Il commença à se déplacer ayant des frisons qui lui mordaient la colonne vertébrale à sentir sa présence et son regard si insupportable sur lui!!!
Peut importe la froideur qu'il voulait lui communiquer cette femme semblait le regarder d'une de ses façons à faire rougir n'importe qu'elle statue de marbre! C'était bien une des raisons pour les quels, il préférait regarder bien loin ailleurs.
Il détestait cette impression d’être pris en chasse, en temps normal, il était prédateur et non la proie!

-Vous prenez malin plaisir à essayer de me surprendre Désiré? Où ce n'est que coïncidence?

*Lâcha t-il une petite remarque à propos des nombreux revirements de cœur qu'elle lui causait depuis le peu de jour qu'elle restait sous son toit.
Il alla à sa place désigné, sur une chaise qui ressortait de grandeur et de beauté des autres et déposa son heaume près de lui. Il se retrouva alors devant du fromage quelque pâtés de foie et viandes froides et ce, toujours en ne daignant pas même la regardé.
-Je vous pris prenez place et soulager votre faim la journée s'annonce rude.
L'invita t-il en essayant de réfléchir sur le programme de la journée mais sans résulta pour le moment, elle troublait sa concentration.

L'ensorceleuse fixait sa proie comme l'aurait fait un jaguar devant la sienne! Elle voyait bien qu'il éviterait tout retour sur cette fameuse nuit et qu'il éviterait son regard encore plus!

Cela la fit rire intérieurement, Désiré laissa grandir un sourire sournois en s'avançant gracieusement vers la table dans l'intention d'obéir à l'ordre de son Seigneur. Ses habits tintaient à la lumière éblouissante du jour, sa chevelure devenait éclatante et brillante aux rayons.

Désiré ne fit qu'hocher la tête en se contentant de sourire malicieusement, s'abstenant du même fait d'observer les réactions de Karia. À sa dernière affirmation, elle tourna la tête pour le regarder alors qu'elle prenait place, elle prit une expression plus sérieuse en disant:

- Quel est donc l'itinéraire de la journée mon Seigneur?

Demanda-t-elle d'une voix douce et curieuse, pleine d'entrain! Son regard mauve fixait le visage de l'homme avec une insistance maladive, elle le voulait au plus vite! Un sourire innocent aux lèvres, elle jouait les petites filles...La femme assisse de manière posée donnait une bonne image et commença à se servir avec des gestes délicats en jetant des coups d'oeil au Seigneur pour avoir une réponse claire et ainsi analyser ses manières envers elle...

Le souverain s’était appuyer la tête dans la main et le coude contre la table pour retrouver un peu de ténèbres dans ses yeux et d’ailleurs, il avait passé une nuit épouvantable sans fermer l’œil de façon sur. Cette Désiré allait surement le rendre fou d’ici quelque jour assurément. Il se perdait dans ses pensées pensant malgré lui à ce qui s’était passé cette nuit, inspiré par le parfum que la dame dégageait.
Il était tellement enfoncé dans se souvenir qu’il n’entendit pas Désiré lui parler. Littéralement ailleurs, il fixait l’eau de sa coupe y revoyant encore cette scène de bain où il pu l’approcher et la toucher sans être vue. Ses crocs se resserraient sous une colère étrange…

Celle de se sentir à la merci de quelqu’un! Comment était telle entré dans cette chambre! Comment ferai t-il pour éteindre cette passion torride qu’elle semblait éperdument décidé à abattre sur lui. Tous les gestes qu’il avait commis pour l’effrayer et la dissuader n’avaient semblé que renforcer ce feu affamé qu’il avait tenté d’étouffer. Maintenant s’était lui qui se sentait pris au piège de ses propres décisions. Oui après tout, s’était de sa brillante décision de lui offrir un logis luxueux plutôt qu’un logement plus crasseux avec les officiers. C’était encore ces mêmes idées qui lui avaient fait offert d’utiliser son bain privé et cette cuisine. Mais comment il aurait pu deviner qu’elle personne imprévisible se cachait sous ses sourires enjôleur et ses regards désireux…

L'ensorceleuse avait comme seule mire, le Seigneur! Elle ne le lâcherait certainement pas avant de l'avoir eut! En le voyant dans la lune, elle ne put s'empêcher de ricaner un peu tout bas, l'avait-elle ébranlé? L'avait-elle envoûté? L'avait-elle effrayé?

Tant de questions l'interpellaient alors qu'il semblait toujours dans la lune, elle sourit avec malice avant de reposer la même question d'un ton plus fort et convainquant:

- Quel est donc l'itinéraire de la journée mon Seigneur?

Elle l'observait de ses yeux avides et désireux, alors qu'elle commençait à déguster une grappe de raisin, elle faisait même exprêt pour avoir l'air le plus séductrice possible dans ses moindres gestes, agrippant les raisins habilement de ses lèvres tentatrices avec le regard toujours fixé sur celui de l'homme...

Lorsqu’elle insista avec plus de voix, Karia sursauta légèrement portant enfin son regard vif comme un fauve sur elle. Apercevant cette dernière dévorer un raisin d’une façon dérangeante. Oui elle était dérangeante! Il se rebuta de cette vision et frappa la table d’un poing en se levant soudainement.
-Oui!
Rugis, sa voix dans l’écho de la place avec un enthousiasme très étranges. Et tourna dos à la belle.

- Puisque nous venons à affronter ta première journée de travail parlons de tout ce qui en retournera. Lorsque nous nous retrouvons en armure en présence des soldats nos langages différeront. Aucun lieu de sympathie et aucune pitié ne dois s’entendre de ta bouche au près des soldats. Qu’un respect commun selon les hiérarchies de cet empire. Les hommes avec qui vous travaillerez son des soldats et ils se doivent de vous parler comme un soldat s’adresserait à un supérieur. Et il en va de sois pour toi! Si les hommes que tu gouverne n’ont pas foi en toi et ne te respecte pas se ne sont que de vulgaire chien en rut et en manque de sang, et ils se seront surtout de mauvais soldats. Des hommes morts ne nous servent à rien. Il n’y a que les humains qui trouvent une utilité ridicule! Pour leurs morts!

Karia se déplaça sinistrement vers un mur situé entre deux vitraux aux couleurs de l’automne qui baignaient la pièce dans une lumière ardente pour être ainsi dans l’ombre. Il se retourna face à la belle qui avait signé un pacte avec le diable en se soumettant à lui et poursuivi sur un ton impitoyable et haineux.

- Un soldat mort devient un boulet pour les vivants, ceux qui meurent sont les faibles et dans notre guerre ceux qui doivent mourir se sont nos ennemis. De telles sortes que cette armée soit à la fière effigie du seigneur du sang qui fouette le ciel du haut de nos tours sur un drapeau rouge cramoisi.
Il avança vers la table, y enfonçant ses puissantes griffes d’acier, pour cette fois plonger son regard de vengeance dans le peu de naïveté qui pouvait rester dans l’être de Désiré

-Tu es maintenant dans un monde où aucun retour ne te saura possible, et que chacun d’entre nous à un rôle à jouer d’une importance capital. Comprend bien qu’aujourd’hui ton entrer dans l’armée des défenseurs de notre race va commencer. Si tu crois avoir connu l’horreur, la souffrance ou une quelconque atrocité, je t’assure que tu n’as pas goûté à celle de la guerre.
Je vous confie cela très chère, car j’attendrais de vous rien de mieux qu’une statue de marbre obéissante et surtout beaucoup plus de sérieux. Je ne sais pas comment tu as pu réussir à pénétrer dans ma chambre l’autre nuit, mais vos mieux pour toi que sa ne se reproduisent jamais plus sans mon autorisation.
Termina t-il son discours plus discrètement comme s’il aurait craint que les murs les entendent. Puis il poursuivi de vive voix sans vouloir se laisser interrompre.

-Sur se aller vous préparer, dénicher vous une armure à l’effigie de notre drapeau, un arc et une monture d’officier, de préférence les femelles descendante de mon étalon. L’on risque surement de vous refuser ses objets alors adresser vous à un chauve à la barbe pointue blanche. Bien qu’il paresse peu hospitalier présenter lui cette essuie main sous vos ustensiles et dite lui que vous venez en mon nom. Sa devrait suffire. Sinon débrouillé vous de vos propre moyen je n’ai pas de temps à perdre avec quelqu'un qui ne saurai pas prendre sa place. Nous partons vers des lieux contestés pour débuter l’entraînement des arbalestiers. Je vous expliquerai en chemin le déroulement de votre tache. Vous avez 1h pour vous préparer. À oui j’allais oublier. Une fois que vous aurez accès à vos équipement, il faudra conduire 100 nouvelles recrues qui on connue les premiers mois ici. Il faudra les commander comme suis d’une voix haute et claire. Milicien du département 69. En formation! Marche! Et il reviendra à vous de les conduirent au près des autres formations et veiller à leurs disciplines. C’est le deuxième test. Vous avez la journée pour me démontrer votre sens du leadership autrement dit se travail n’est pas pour vous.

Se permit-il de lui sourire presque sadiquement avant de quitter la pièce et préparer son propre arsenal et régiment. Karia était facilement intimidable dans les sujets intimes, mais lorsque l’on parlait de guerre et de combat, une flamme vive et démente éclairait son regard ainsi que ses discours. Il ne rigolait jamais lorsqu’il s’agissait de l’avenir de son beau projet…
Sur ce, sa prochaine destination se terminerai sur le terrain de la base militaire.

L'ensorceleuse ne put s'empêcher de réprimer un petit rire lorsqu'il daigna enfin sortir de sa lune et qu'il sursauta pour ensuite se relevant en disant un oui assez affirmatif qui la fit hausser des sourcils de surprise!

Elle le suivit se déplacer du regard plein de curiosité avec un léger sourire sournois aux lèvres en continuant de déguster sa grappe de raisin.

Dès ses premières paroles, la femme s'assura de prendre une expression sérieuse et voyait qu'elle était dans une situation, disons critique, sans possibilité de recul! Elle commençait à paniquer intérieurement alors qu'elle se ressaisit afin de rester concentrer sur le discours de l'homme en ne le quittant plus des yeux pour éviter de montrer une certaine peur de l'inconnu l'ensevelir...

Les propos du Seigneur de guerre furent prient très au sérieux et elle hochait la tête avec conviction comme pour affirmer ses dires. Elle savait se faire autoritaire quand elle le devait et elle le ferait sans hésiter pour plaire à SON Seigneur!

Lorsqu'il s'avança près de la table et y encra ses serres métalliques, l'ensorceleuse posa son regard sur celles-ci en avalant un raisin quasiment tout rond, elle faillit s'étouffer mais se contena avec magnificence en reprenant son calme. Elle cligna des yeux à ses dernières paroles, elle n'avait plus la possibilité de reculer, elle déglutit en prenant une expression très sérieuse malgré son âme qui tressaillit à l'instant.

De toute façon à bien y penser, elle avait envie de changer de vie, de s'établir avec stabilité à un endroit pour être aux côtés d'un homme qu'elle s'approprierait bien un jour! Ce seigneur semblait déjà perturbé de son entrée dans sa chambre mais il lui laissait toujours une porte d'entrée sans un non catégorique sur la chose! Lorsqu'il parla plus bas pour apparemment que personne soit au courant de son intrusion secrète dans sa chambre, un malin sourire garnis ses lèvres alors qu'il disait que cela ne se reproduise plus sans son autorisation! Il y aurait peut-être donc une prochaine fois? Plus Désiré idéalisait cette possibilité, plus son sourire s'agrandissait!

Pourtant les nouveaux ordres de son Seigneur lui fit perdre son sourire, elle reprit son sérieux en hochant la tête à toutes ses directives, essayant de toutes les gérer en même temps, elle retenu le principal, se préparer en une heure, se trouver une armure, des armes, une monture et présenter une serviette de table à un chauve à la barbe blanche qui devait lui donner accès à tout ça! OUF! Désiré soupira alors qu'elle aurait voulut retenir l'homme d'une réplique à sa dernière phrase qui l'insulta mais, il l'abandonnait déjà dans la salle maintenant dénudée de touts intérêts sans le merveilleux et si grand guerrier de Xar'minos.

La femme à la chevelure rougeoyante arbora une moue de déception en relâchant son corps tendue par le discours stressant de son supérieur. Mais sans perdre une minute, elle termina de manger et commanda à un garde de la conduire pour qu'elle trouve ses effets demandés.

» Le Bain Royal