Le Bain Royal

Bain privé :
Le bain privé du seigneur se trouve au bout du couloir de la chambre royale, éclairé de torche. Dans une pièce close sans fenêtre et qui ressemble fortement a l’ambiance d’un spa. Réchauffé par des pierre ardente ou l’on écoule de l’eau temps a autre pour crée un atmosphère vaporeux.

Au centre se trouve un bain qui rappelle aisément une sorte de piscine, ou l’eau est réchauffé par un four a l’étage inférieur. La première section est peu creuse arrivant au cheville et montant graduellement au hanche pour rejoindre un fond profond de 1.70m. Le plancher est fait de pierre et une armoire de serviette est disponible. Un paterre reste près de l’entré pour y déposé vêtement et autre.

L'ensorceleuse se retrouva maintenant dans une pièce qui émanait détente et bien-être...Elle eut un air apaisé en prenant une inspiration reposée...

Désiré demanda au capitaine :

- Mon cher voudriez- vous m'aider à désinfecter ses plaies...

Dit-elle en prenant un air chameur se repprochant de l'homme en commençant à se dévêtir de son armure légèré...Le captaine répondit à l'affirmatif en la voyant s'approcher ainsi...si délicieuse...

Lorsqu'elle fut nue devant lui, il l'observa avec appréciation et elle l'aida à le déshabillé...

Ensuite ils se rendirent vers le bain, Désiré rigolait enjoleusement en l'entraînant par la main...Lorsqu'elle fut dans l'eau elle soupira de soulagement et de détente, elle mouilla tout son corps et compris sa tête et remonta à la surface pour satisfaire les lèvres impatientes du capitaine...

Après un temps où ils s'amusèrent un peu à se découvrir il finit par prendre soin de son dos mutilé et caressa son corps de rêve pendant que la jeune femme s'apaisait des caresses, accoté sur les marches...Désiré avait les yeux clos et commençaient à somnolé de toute l'action...

Elle lui demanda de la quitter avec sévérité prétendant vouloir être seule pour pouvoir dormir un peu...

Il quitta en s'excusant...un peu mal à l'aise il songea qu'il n'avait peut-être pas répondu à ses attentes de femme...

Lorsqu'elle fut seule, elle rigola tout bas et laissa peu de temps après son corps sombré dans un sommeil réparateur...sa tête couleur feu était accoté sur ses bras, étendu sur le côté...en plein milieu des marche, son corps sortit de l'eau...jusqu'au buste...

Ainsi le seigneur pénétra le bain se mettant dans l’ambiance relaxante de la pièce en se dévêtissent et laissant sur la patère son vêtement. Il s’aperçus tout à coup de la présence des vêtements d’une autre personne. Il scruta la pièce pour poser son regard nerveux sur le corps divin de… sa capitain de milice! Étendu dans les escaliers, il se demanda si elle n’était pas blesser. Il s’en approcha doucement remettant son pantalon par la même occasion. Il descendit quelle que marche rapidement allant lui prendre l’épaule quand il arrêta son geste. Voyant alors qu’elle respirait doucement…

Elle s’était donc endormie? Ici!? Que devait-il faire? La réveillé ou l’ignorer et se laver. C’est alors qu’il se surprit à se perdre dans une exploration visuelle de se corps laisser à nue à ses yeux. Seul, personne pour le regarder, le vice approchait. Il approcha son visage de la belle, allant renifler silencieusement une bouffée de son odeur, expirant doucement sur le dessus de sa joue par mégarde. Il ignorait ce qui le poussait à faire une telle chose mais tout se qu’il en concluait était que sa lui était purement irrésistible.

La jeune femme étair encore plongée dan un profond sommeil, sa respiration était lente et apaisée...

Lorsque le monarque entra dans la pièce, l'ensorceleuse ne s'éveilla point même lorsqu'il s'approcha d'elle...pour l'observer de plus près...

Désiré émit une sorte de roucoulement très faible lorsqu'il expira sur son visage parfait. Ses sourcils se froncèrent légèrement ainsi que ses paupières mais son action ne réussit pas à la sortir de son lourd sommeil...heureusement pour lui, il put encore observer son corps sublime, à moitié sortit de l'eau, sa chevelure encore imbibée d'eau cascadait le long de son dos et quelques mèches baignaient dans la substance limpide comme un saûle pleureur...

Le seul geste qu'elle eut fut de remuer un peu la tête, commençant à l'enfouir dans le creux de ses bras en expirant lourdemment...

Son corps et son esprit avait besoin de repos et pour l'instant son stade de regénération était sur la bonne voie...L'ensorceleuse reprenait ses forces par le biais de ce sommeil réparateur et bienvenue....

Karia retenu son souffle la voyant réagir, allait telle se réveiller? Non, elle se replaça que pour mieux dormir. Il roula les yeux de soulagement et décida qu’il ferait comme si elle n’était pas la, comme sa, il n’aurait pas à s’embarrasser de la réveiller. Cette décision évitera bien de la gêne à tout les deux ce dit-il se relevant pour aller finalement enlever son pyjama et s’approcher pour descendre lentement dans l’eau et aller vers les profondeurs qui monta jusqu’a sa poitrine. Il s’immergea le plus silencieusement qu’il pu créant un certain remous malgré lui dans l’eau où il nettoyait ses cheveux et la sueur de son corps. Ce camouflant dans les vapeurs sinueuses qui couvraient la surface de l’eau comme un voile nacré. Il poussa sens cesses des soupirs de détente allant s’asseoir en eaux moins profonde pour se détendre et fermer les yeux. Il jeta un œil avant tout du coté de Désiré pour s’assurer de son sommeil, puis s’installa adossé au bain la tête appuyer sur le bord.

Lorsqu'il entra dans l'eau, le simple remoud alla se stopper à sa cage toracique qui était sortit de l'eau, le tappement subtil de l'eau sur sa peau auparavant séche à cet endroit, réussit malheureusement pour le chevalier à créer un changement de température, la faisant ainsi frissonner subitement...Un léger sursaut s'empara de ses jambes qui se recroquevillèrent un peu plus vers son ventre...

Quand les paupières de la belle frémirent lentement, gémissant comme si elle ne voulait pas quitter son étât de sommeil profond...

Mais malheursement, elle réussit à s'éveiller, ouvrant lentement ses yeux en commençant à étirer ses bras devant-elle, arquant un peu son dos courbaturé par la position...C'est alors que la jeune commandante de milice se rendit compte qu'il y avait une présence dans le bain, pour l'avoir réveillée...

Un sourire se dessina sur ses lèvres charnues lorsqu'elle réalisa que la seule autre présence qui pourrait y avoir était celle du seigneur ou celle de ce capitaine mais elle espérait que ce soit le grand et mystérieux Karia...

Elle remarqua le nouveau vêtement au sol, ce qui confirma sa supposition et Désiré en fut plus que ravie de pouvoir l'accueillir...

C'est alors que lentement, la jeune femme releva son buste pour se tenir assise, appuyée d'une main sur une marche, dévoilant la splendeur de ses rondeurs et la chevelure dégoulinante d'eau qui cachait un de ses seins, tandis que l'autre était complètement à découvert, montrant son mamelon cuivré raidit par le frisson de plus tôt...

Désiré posa ses yeux sur la masse de l'homme avec aucune surprise et déjà il put y percevoir une pointe de désir...recroisant pour la deuxième fois de sa vie le visage mystérieux et rarisime qu'était sa couleur et sa nature balafré...

Elle scruta son corps de haut en bas, fixant sa chaire avec curiosité et désir...Un sourire refit surface, cet fois il était teinté d'amusement et sa voix chaude déclara:

- Tiens....tiens...voilà qu'on se retrouve....c'est une belle surprise....

Sussura t-elle au bout des lèvres, ne le quittant pas une seconde des yeux...Attirée et curieuse de son être...Elle lui aurait bien répliquer quelque chose de plus gênant mais elle savait que ça l'aurait peut-être renfermé sur lui même, et ainsi écourté le moment qu'ils passaient ensemble...et ça elle ne le voulait en aucun cas...Au contraire la femme voulait prendre le temps d'observer son comportement dans les moindres détails pour savoir de qu'elle façon elle le tenterait le mieux...c'était un but ardu qu'elle se sentait prête à relever!

Ses yeux d'un mauve éclatant semblaient vouloir pénétrer son âme pour en connaître l'histoire qui pesait sur lui...c'était un regard si prenant qu'il pouvait aisément troubler ou rendre mal à l'aise...

Elle résista avec obstinence de s'approcher du nouveau corps complétement nu qui se trouvait à quelques mètres d'elle...Désiré se contenait déjà d'actions qu'elle aurait déjà tentées...Pour l'instant il fallait ciblé sa psychologie et ne pas agir avec gestes mais avec réflexions et paroles...Voilà se qu'elle pensait qu'elle devait faire pour le tenter d'une quelqu'onque mannière...

La dame amena avec lenteur une main à sa chevelure, descendant le long de ses cheveux, pour finalement s'arrêter juste avant de toucher la partie plus humide qui avait trempée dans l'eau plus longtemps et qui voilait pour l'instant le plus exquis d'un corps féminin...

Ce fut alors le moment fatidique! Karia arrondit les yeux puis ramena sa tête droitement pour fixé alors l’éveil de la belle sans laisser un mot. Bouchebé et sentant sa gorge qui commençait à se resserrer, il n’avait plus qu’à attendre qu’elle le découvre et se fut sous des sourires assez invocateur que cela se produisit. Il ravala sa salive, tout en gardant son visage froid bien dur et sévère comme à son habitude, lorsqu’elle murmura d’une façon particulièrement douce une petite affirmation coquasse. Néanmoins se regard, cette façon provocatrice de se présenté, ne le laissa pas sans gêne et pour la camouflé se fait, il s’obstina à présenter un intérêt glacial pour elle.
- Sa vous arrive souvent de vous endormir dans les bains?…
Fit-il sur un ton de reproche de sa belle voix mielleuses et grave pour ne pas perdre une seconde pour la réprimander, tendit quelle se caressait les cheveux attirant inévitablement le regard de Karia avant qu’il ne retourne la tête droit devant pour se privé de cette vue et se concentrer sur le mur d’en face.
-Je crois que votre chambre serait des plus approprié pour cela…
Grommela t-il avec un certain orgueil vis-à-vis cette situation. Franchement comme s’il s’intéressait à des choses aussi superficiel que cette femme! S’encourageait-il intérieurement à l’indifférence. Il arrosa par la suite sa poitrine musculeuse puisque l’eau lui arrivait un peu en dessous de celle-ci cachant le reste de son corps aux yeux pervers de miss Désiré. Essayant bien entendu de nier qu’il éprouvait un stresse tout à coup épouvantable en sa présence… Il espérait bien que tout son discours bien que bref suffise à la faire partir et le laisser terminer le seul moment de détente de sa journée. Puis il ne pu s’empêché de retourner le regard en coin vers elle qui ne cessait de l’observé qu’est-ce quelle avait à le fixer ainsi sa devenait complexant à la fin.
-Qu’est-ce que tu regarde…
Fit il cette fois plus agressif oubliant les politesses de vouvoiement en se sentent dévisager à cause de son apparence qu’il connaissait assez déroutante, après tout lui, il ne supportait pas de se voir dans un miroir alors pourquoi les autres le supporterait? il aimait mieux qu’ils regardent ailleurs..

Et ce fut un rire moqueur qui sortit de sa bouche, résonnant dans cette pièce échos, à sa première réplique elle répondit sans attendre:

- Hey bien je dois dire que c'est peu commun...Mais après ce combat...Vous en conviendrez mon seigneur que je sois un peu épuisée...

Dit-elle très poliment, ne le quittant point des yeux...même s'il avait tourné la tête ailleurs, visiblement intimidé par sa présence ce qui l'amusa considérablement!! "C'est un timide et complexé en plus!!" Se dit-elle en l'entendant lui demander ce qu'elle regardait et là elle répondit avec amusement dans la voix...:

- Mais votre grandeur mon seigneur, cela fait longtemps que vous êtes là à m'observer dormir....

Ricana t-elle en risquant de se lever, dévoilant ainsi toute la splendeur de son corps pour descendre les marches avec lenteur pour lui permettre de savourer le cours moment de la descente mais elle resta à une distance considérable de sa cible qu'elle ne voulait point effrayer...Elle avança donc dans l'eau jusqu'à son buste et nagea devant lui en lui lançant un regard furtif en souriant avec narquois avant de jouer l'ignorante à son tour...Elle pensait que c'était une solution pour attirer son attention...Donc Désiré se mit à fixer l'eau devant elle, attendant une réponse du monarque mais tout bien penser la jeune femme à la chevelure feu rebroussa chemin, au cas où il tenterait de s'enfuir dans son dos...L'ensorceleuse se dirrigea vers sa place initiale en silence...

Dès son premier mouvement pour approcher, Karia tourna le regard vers elle l’observant certes, mais laissant toujours paraître sa froide d'indifférence envers elle. Tout en sentant son pouls battre de plus en plus fort dans sa poitrine. Cette approche laissant croître l’angoisse dans son être. Lorsqu’elle passa devant lui, il soupira voyant bien que cette soirée de détente ne viendrai pas en sa faveur et profita de sa réplique d’un peu plutôt sur le combat pour lui faussé compagnie.
-Oui un combat apporte beaucoup de stresse et la détente est un excellent remède pour les maux…
Fit-il ironiquement tout en commencent à se déplacer vers la sorti avant elle.
-Et le sommeil est essentiel pour accomplir les taches du lendemain sans faiblir, c’est pourquoi maintenant je te laisse pour aller a ma suite me poser…j’ai fini de se bain.
Commença t-il a avancé lentement sur ses genoux puis monta graduellement sur ses pieds découvrant alors son dos à Désiré, remplis de marque imposante, une colonne vertébrale horriblement meurtrie par des troues percés de sa peau entre chaque vertèbres. C’est grand cheveux qui descendait en pointe dans le centre de ses homoplates ne cachait en rien la, le dos d’un torturer, celui de l’esclave et prisonnier qu’il fut jadis. Dès plait si mauvaise que même le temps n’avait sur les effacer. Il avait l’eau sous les fesses maintenant approchant des escaliers.

L'ensorceleuse se maudit elle-même d'avoir bouger pour le laisser filler entre ses mains..." Ah...MERDE...IL M'ÉCHAPPE....Arrgg..." Se dit-elle en plissant les yeux de rage, dos à lui...Elle voulu soudain lui bloquer tout passage mais se retient de force!! Se disant qu'il était préférable de ne pas lui démontrer qu'elle le pourchassait déjà...Désiré soupira, déconcertée d'elle-même...Elle remonta son corps jusqu'aux hanches, ressortant de l'eau...

À sa réplique sur la fatigue la dame à la chevelure tel un brasier ardent de désir ricana tout bas en ripostant de sa voix chaude et très sensuelle:

- Cela me surprend que vous ne connaissez pas les vertues bienfaisantes que posséde les femmes pour apaiser et d'étendre les hommes...Un bon massage pourrait aisément vous détendre à souaits...Vous n'êtes pas de cet avis mon seigneur...

Répliqua t-elle avant qu'il ne recommence avec son charabia de fuite qui était pitoyable!! Il voulait fuir ça se voyait...Elle était terriblement frustrée contre elle-même tant que sa respiration s'était accélérée rapidement mais elle se calma un peu en se disant que ce n'était point sa dernière chance pour tenter de l'amadouer...

Son regard arrondit de stupeur se posa maintenant sur le dos complétement mutilé du seigneur...Elle fronça les sourcils légèrement en se mordant la lèvre inférieure en se disant que ça devait être atroce comme souffrance...La femme dissimula rapidement cet air au cas où il la surprendrait à son insu...Mais continuait de l'observer dans les moindre détails, remarquant qu'il portait plusieurs plaies cicatrisées...C'était un homme de guerre ça y avait pas à dire!! Plus il montait plus elle le découvrait avec un appétit délicieux! Le regardant maintenant avec beaucoup de perversion, fixant ses fesses et tout son corps à nu devant elle...Instinctivement la jeune femme entrouvrit sa bouche légèrement en avançant de deux petits pas dans l'eau en tentant de faire le moins de bruit possible...Mais encore là elle remit son expression neutre mais l'observait toujours de ses yeux pétillants d'un désir proche et grandissant pour cet être plus que mytique à ses yeux...

Désiré se resaisit enfin en fixant sa tête, demandant du même fait, toujours avec cette voix charmeuse:

- Hummm...Mon seigneur...Puis-je savoir qu'est-ce qui m'attend pour cette mission que vous avez citée plus tôt...??

Demanda t-elle, un peu intriguée et curieuse de savoir ce qu'il lui demanderait de faire...essayant aussi de changer de sujet au cas où ça le gênerait d'avantage...L'ensorceleuse entreprit de monter elle aussi l'escalier question de pouvoir observer le devant de son corps, la dame montait lentement vers sa droite pour ne pas l'effrayer et gardait son regard à terre, cachant son visage de ses cheveux rouge feu et aussi son regard déviant vers la gauche pour tenter de percevoir son "équipement" Elle ne pouvait s'en empêcher...Et OUI c'était une pêcheresse impudique!!! Qui franchissait les limites de la perversion!!! Elle stoppa son pas subitement...croyant préférable de le laisser passer d'abord après tout il était le roi...

- Cela me surprend que vous ne connaissez pas les vertues bienfaisantes que possède les femmes pour apaiser et d'étendre les hommes...Un bon massage pourrait aisément vous détendre à souaits...Vous n'êtes pas de cet avis mon seigneur...

Karia poussa un rire roque et sarcastique s’arrêtant qu’un instant pour répliquer.
- Comme s’il restait quelque chose à masser… ha…ha…ha… j’aime autant mieux la tranquillité, un bon bain et l’obscurité solitaire de ma chambre! Qu’à me laisser tripoter…
Ronchonna t-il en sortant du bain en même temps quelle tentait une rapide approche qui le fit déjà hérissé la peau de chair de poule! Tellement l’adrénaline le gagnait rapidement OH NON! Elle ne le toucherait pas! Un peu paniquer, il rejoint son vêtement qu’il remit en se retenant d’être pressé pour ne pas laisser de soupçon paraître et éviter aussi peut être qu’elle croit qu’il partait par sa faute bien que s’était le cas. Il évita de totalement se tourner devant elle mais se risqua à se mettre de coté et une main sur la poigner lorsqu’il entendit le mot… mission, il la fixa laissant balader son regard à son tour sur elle en relevant un sourcil comme si cette question prenait plus d’importance que le reste dans sa conscience.
-… Je ne crois pas que se soit l’endroit et le moment approprié pour en discuter…
expliqua t-il, mais d’une façon incertaine comme s’il aurait été intimidé ou gêné de se faire retenir de la sorte. Puis sans attendre une récidive, il conclu.
- Allez dormir maintenant, une rude journée nous attends demain…

Son corps bouillait d'une frustration montante envers elle-même, se maudissant d'avoir âgit pour lui permettre de lui filler entre les doigts!!!
Les ongles lui mutillait bientôt la peau frêle de ses paumes, les poings fermés elle les décrispa pour tenter de dissimuler sa rage...

Sa réplique réussit tout de même à la frigorifier, un frisson la parcourut lui remontant soudainement l'échine. Elle baissa promptement sa tête fixant l'eau à ses chevilles...La jeune ensorceleuse s'empressa de répliquer:

- Hummm....moi pourtant je vois beaucoup de chair...

Dit-elle en fixant les fesses de cet apolon, ce monarque...ce Roi des Rois!!
Désiré se mordit la lèvre inférieure avec force en repensant à ses paroles!!! " Merde! Mais ça va pas...Tu le fais fuir encore plus!!!" Elle pencha la tête afin de cacher son visage forcé de frustration...

Elle vit en lui, la froideur d'une solitude sans fin...le désir de rester seul à jamais... il semblait si froid, si distant! Tout le contraire d'elle...La solitude la tenaillait et la torturait à l'instant même où un homme quittait son lit...L'HORREUR!!!! La solitude était bien la chose qu'elle détestait le plus et avec raisons! Lors de cette nuit térrible où sa défunte mère perdit la vie, elle avait hérée pendant des semaines dans une forêt qui avant lui paraîssait seraine et belle...Maintenant avec la nuit sombre qui l'enrobait de toute part...Elle avait peur!! Seule sans personne elle quémandait à grands cris sa mère!...En vain elle n'était plus là...et c'est là que la peine et l'effroi la gagna et elle pleura à grand désespoir et se mit à maudir son propre père qu'elle estimait maintenant fou!!! Ce qui était vérédique!!!

La dame secoua la tête, chassant les souvenirs douloureux et remonta son visage doux et teinté de mélancolie fixer ce corps de dieu! Un sourire pervers se profilla sur ses lèvres vermeilles mais fut déçut de le voir se rahabiller à l'instant...Il semblait préssé de la quitter et ça l'intriguait encore plus...sur sa personnalité renfermé et si distante mais enfin elle eut une étincelle d'espoir! Tout n'était pas perdu! Il l'avait regarder plus longtemps, pour apprécier ses courbes! Il n'était donc pas aux hommes ce qui la soulagea car cette idée lui était venue à l'esprit plusieurs fois vut son ignorance envers son corps de femme...Ce relèvement de sourcil la combla ardemment!! Était ce un petit regard désireux?? Elle se plaisait bien à le croire!! Un sourire énigmatique lui vint aux lèvres lorsqu'elle s'amusa à le regarder de fond en comble...

Mais voilà qu'il semblait vraiment faire fi de sa compagnie! Elle le fixa droit dans les yeux à sa première réplique et répondit avec vivacité et détermination en montant lentement les marches pour se diriger vers lui:

- Pourquoi pas ô grand seigneur...et pouvez-vous me dire quel endroit serait mieux approprié...pour discuter???

Osa t-elle demander de sa voix mielleuse de charme en haussant un sourcil en approchant avec grâce et délicatesse, laissant ses hanches rouler avec allégresse...ésorant sa longue et soyeuse chevelure de ses mains qui tortillèrent ses cheveux pour laisser l'eau s'égoutter sur le plancher, dévoilant ainsi le plus beau de son corps à nu...Ignorant totalement sa dernière réplique, ne le quittant point des yeux, risquant un autre pas vers le Roi...avec méfiance...

Oh non…
elle approchait, déjà le bruit de l’eau s’émoustillant de sa sorti du bain, le remplissait de frissons. Lentement, très, très lentement, comme un automatisme, sa nuque commença à s’abaisser comme si sa tête devenait lourde. L’échine agressé par l’adrénaline qui vient l’atteindre et chatouillé son cœur à un point tel qu’il se surprit a respiré plus fort et rapidement. Par réflexe de défense, il se présenta de face, à elle, question de garder cette dernière bien en vue. Il semblait perdre tout à coup tout ses moyens de répliquer…

Il prit une grande inspiration pour tenter de dégager sa gorge du nœud d’angoisse qui venait le prendre et dit déjà plus bas, qui rendait sa voix caverneuse.
-Car chaque chose à son temps et lieu d’être… et ce n’est certainement pas dans un bain.
Les murs on des oreilles et il n’y…il… n’y a aucune autre endroit plus approprié que la salle du conseil…Ou ma chambre.
S’échappa t-il à la fin de sa phrase s’étant dit qu’il faudrait oublier de mentionner la chose, il se l’était mis à la bouche malgré lui. Et se bien parce qu’il était bien mauvais menteur dans de tel situation.
Alors aussitôt pour tenter de se défendre avant qu’elle lui propose une nouvelle idée pour de fait même en profiter pour s’approcher de lui, il s’empressa de préciser.
-Mais …je vais me coucher et la salle est close la nuit. Nous en reparlerons demain. Fuyait-il son regard pour éviter quelle ne lise quoi que se sois dans ses yeux.

La jeune femme perçut son angoisse et ça l'amusa en quelque sorte...Elle le vit se retourner face à elle. Désiré restait souriante et mesquine dans ses plans lorsqu'il tenta de se raviser...son hésitation faillit la faire pouffer de rire mais elle s'abstint de ce geste disgracieux envers le Roi!

La dame croisa fermement ses bras en dessous de sa poitrine plentureuse, rehaussant ainsi son volume. Son regard persant ne l'avait point quitté et avait remarqué que lui fuyait le sien! Il était complètement effrayé par sa présence et cela ne cessait de l'intriguer ce qui la porta à avancer encore et encore de quelques pas, fixant la porte qui se rapprochait, ayant maintenant pour but de lui interdir tout accès de fuite!!

C'est alors que sa voix d'enjoleuse s'éleva ricanante:

- Oh...Votre chambre....bonne idée pour discuter de choses plus sérieuses...

Souffla t-elle en continuant de l'approcher, maintenant à quelques pas, elle stoppa net, pensant qu'il était préfrable de ne pas l'effrayer en risquant d'avancer d'avantage...regardant du coin de l'oeil la porte qu'une fraction de seconde...Elle s'estimait assez près pour lui bloquer le passage au cas ou il tenterait de s'enfuir puis lentement soupira avant de poursuivre avec cette réplique qui suciterait évidemment un trouble chez le monarque:

- Hummm...Pour un aussi grand Seigneur...Cela me surprend que vous voulez remettre à plus tard ce que vous pourriez faire à l'instant...A moins que vous n'ayez en fait aucune mission à me confier...Ce qui serait dommage...Car j'aurais appréciée vous servir avec joie et dévouement...Qu'importe la nature de cette fameuse mission...Je suis prêtte à vous satisfaire en tout point de mes services qui sont maintenant à votre entière disposition...Et j'espère que vous n'en doutez pas MON Seigneur!!

Conclut-elle avec fierté et malice, elle était fière de cet ultimatum...Après tout pourquoi se pressait-il de regagner sa chambre quand il pourrait passer une très agréable soirée en compagnie...pensa t-elle un peu désespérée par cette attittude lointaine et froide à son égard...Peut-être y avait-il d'autres femmes à son service!! Des concubines qui l'attendait avec impatience à ses appartements privés!! Ce qui expliquerait son empressement à la quitter!! Ce qui redoubla sa frustration...serrant maintenant ses avants bras en s'éfforçant de ne rien laisser paraître sur cet emportement intérieur...Elle bouillait de rage!!

La jeune rouquine se contenta de lui sourire charmeusement en essayant d'attirer ses yeux si mystérieux pour enfin lui dévoiler à quel point il éveillait en elle un désir et une curiosité sans limites! La dame s'imaginait déjà explorer les moindres parcelles de ce corps mutillé et à la peau étrangement bleutée...Prendre son corps en position de dominance, ce qu'elle se plaisait à croire mais elle savait qu,un Roi comme lui était suceptible de plutôt dominer!!! Ces seules pensées émoustillèrent un frisson à son bas ventre, lui procurant un élan de désir, sa peau se couvra de chair de poule tandis qu'elle mourait d'envie de le le toucher!!! Elle se retenue en reserrant ses avants bras, sa respiration s,était dangereusement accélérée...L'ensorceleuse le voulait!! Et elle l'aurait....Un jour ou l'autre elle réussirait à le faire céder...il était déjà curieux de son corps pour l'avoir reluquer à deux reprises...Ce qui prouvait qu'il y avait là une petite parcelle d'attirance...Petite mais n'empêche que s'en était...En tout cas c'est ce qu'elle percistait à croire!

Désiré s'acharna maintenant sur ses lèvres qu'elle fixa en attente d'une réponse valable!

Voilà, le mal était fait! Le sang du seigneur commençait à bouillir de fureur quand elle insista, tout à coup le regard fuyant qu’avait eu Karia changea a un regard perçant et fixe allant plonger ses yeux meurtrier dans ceux de Désiré lui dévoilant qu’une terrible violence et agressivité et pas la moindre parcelle de tendresse, de timidité, non, s’était les yeux d’un fauve près à tuer, à abattre sa proie sur le champs. Elle s’était avancer un pas de trop et Karia le prenait évidement avec un instinct défensif très présent, comme s’il se préparait à se battre. Pas une seule seconde, il descendit ses yeux des siens, son corps ne l’attirait pas plus qu’une autre, pour lui les femmes facile n’avait rien de réellement attrayant. Ce n’était pas avec de beau sein, des sourires délicieux et des regards désirables qu’elle allait faire fondre 200 ans de dureté, de sauvagerie et de torture…

Il ne laissait pas de place pour ce genre d’émotion dans son être esprit de métal. Ces émotions, n’était que des projectiles qui venaient se fracasser contre les parois protectrices de son esprit et ne parvenait à peine à le faire résonner.

Elle faisait maintenant parti de son grand échiquier et n’était plus que son pion, qu’il attendait le moment propice pour bien l’utiliser. Ce qui se passait vraiment dans la tête de Karia personne ne s’en doutait.
- Tu crois que mes ordres son discutables…? Hum?!
Conclu t-il alors avec menace et une dureté glacial pour la remettre à sa place comme un coup de fouet. C’est narine était dilater de colère croissante et impulsivement, il ouvrir maintenant la porte pour s’enfoncer dans le couloir. Il agit sur ce coup la comme un vrai sauvage.

Ce regard plus que menaçant lui glaça le sang, la parcourant d'un tout autre frisson! Ses yeux s'agrandir un peu, montrant la stupéfaction. Elle ne s'attendait pas à une réaction aussi radicale! Lui qui semblait timide maintenant il semblait pouvoir affronter n'importe qui! La dame déglutit en abaissant sa tête pour fixer le plancher...revenant timidement à son visage sévère en tentant maladroitement de réparer l'erreure qu'elle venait de commettre:

- heuh....je...Non....Monseigneur....je désolé je ne voulais point vous....offusquer...je...mes excuses...

Bafouilla t-elle. Mais il était déjà trop tard il s'élançait vers la sortie pour la mettre en plan!! Devant ses yeux il fuyait! "Mais ce qu'il est suceptible le Seigneur...Moi qui voulait juste savoir ma mission...aarrggg...nulle t'aurais pas dut t'approcher autant...Arrggg...Non...Là ça part du mauvais pied! Il va se fouttre de moi maintenant..." Se réprima t-elle en se mordant la lèvre inférieure avec violence, folle de rage contre elle-même!! Elle hocha la tête durement en échappant un sacre en elfique...

L'ensorceleuse resta là quelques secondes à se maudir d'être aussi dépendante des hommes...de vouloir à tout prix les séduire pour finir dans leurs lits...Finalement, sédant à ce bouillonnement intérieur la jeune femme retourna dans l'eau et submergea tout son corps pour pouvoir éttouffé un cri de fureur qu'elle retenait depuis sa gaffe! Le son resta emprisonné dans l'eau...

Après ce défoulement, la dame remonta à la surface et se passa les mains dans la figure pour se ressaisir un peu. La frustration était grande. Quand celle-ci sembla s'atténuée un peu, elle sortit de l'eau pour se rahabiller en vitesse. Il avait raison il fallait qu'elle se repose mais Dieu sait comment elle aurait voulu passer la soirée avec lui!!

Enfin, Désiré sortit de la salle un peu frustée et déconcertée d'avoir gaffée...et s'en allait nonchalante vers sa chambre sans trop d'intérêt, dormir qu'est-ce qui a de palpitant là dedans comparer à s'amuser avec un homme...Un long soupir témoigna de son découragement face à l'événement...

** Suite de la chambre Royale... **

Ils me menèrent au bain, mon corps c'était de nouveau calmer de son agressivité, calme j'observe la porte s'ouvrir et mon regard se perd dans les vapeurs chaudes qui émanait du bain, savourant déjà mentalement le bien-être que j'en ressentirais lorsque mon corps y serait submergé. Aux paroles du garde qui se trouvait à ma gauche, je tourne les yeux lentement vers lui, qu'après un lapse de temps de quelques secondes. Je le considère en silence alors que j'entends l'autre garde quitter la salle. Mon regard est lasse et fatiguée, je m'approche d'un pas lourd vers le bain, juste devant les escaliers de celui-ci, je tourne ma tête toujours très basse légèrement vers la gauche pour le regarder d'un regard neutre derrière mon épaule.

- Reste......oui...je veux mon repas à ma chambre plus tard...

Ma voix en est presque autoritaire, mais porte une pointe de chaleur étrange, je me retourne vers l'eau et commence déjà à me départir rapidement de mes vêtements, dégoûtée par eux, qui sont sales et souillés par le sang et la sueur, je me retrouve nue, je pose un second regard derrière mon épaule avant de commencer à descendre l'escalier sentant l'eau chaude en contact avec ma peau, cela me fait immédiatement poussé un soupir de soulagement, lentement, je continue ma descente dans l'eau chaude, rendue à mes hanches où la pointe de mes cheveux se mouille, je plonge mes mains dans l'eau et les frotte vigoureusement en les regardant, je frotte les marques de sang avec une vivacité étrange, j'ai une expression franchement troublée, je les sort de l'eau pour les retourner et les observer avec une minutie presque maladive, cherchant encore des traces du carnage, irrémédiablement c'est comme si je voyais encore du rouge sur mes mains, je les replonge dans l'eau encore plus troublée...

C'est là que je décide de ne plus porter d'attention à mes mains, je me penche pour mouiller tout mon corps et compris ma tête que j'enfouis sous l'eau, puis je remonte lentement à la surface, dégageant mon visage de mes cheveux en me retournant vers le garde les yeux toujours clos, mes bras passant au dessus de ma tête pour ensuite descendre doucement dans l'eau, mes seins nus restent à l'orée de l'eau, partiellement couvert de quelques mèches de cheveux roux collant à ma peau, j'expire bruyamment d'aise en posant enfin mes yeux sur lui, je le regarde un peu froidement en déclarant.

- Vient me laver....

Un ordre clair et non discutable, d'ailleurs quel homme reculerait devant une tâche si excitante qu'était de laver un corps féminin de leurs propres mains? L'homme se racle la gorge un peu mal à l'aise et fini par acquiescer de la tête à son ordre et commence à dévêtir son arsenal, ne se souciant pas trop de garder des vêtements sur lui, il descendit lentement dans l'eau et c'est là que je m'approche de lui pour aller m'asseoir dans les escaliers, je lui fis dos en fermant les yeux, essayant de bien détendre mon corps. Je sentis le contact de ses mains chaudes contre ma peau frêle, me faisant légèrement frissonner, je savoure ses gestes empreint d'une douceur masculine, je soupire lourdement, laissant pencher ma tête vers l'avant, relaxant pleinement de ce contact réconfortant, j'étais de plus en plus rassurée et au fur et à mesure qu'il faisait glisser l'eau chaude sur mon corps à l'aide d'une louche qui était non loin de l'escalier, mon corps se détend, il écarte doucement ma chevelure pour dégager ma nuque et fait glisser de l'eau dessus, c'est là que tout le stress et la pression descend soudainement et je ne peux retenir mes pleurs, mon corps de nouveau secoué et fragile, tremblant, je sens l'homme se rapprocher et m'enlacer par derrière, instinctivement je saisi ses bras qui m'enlacent pour lui signifier que j'accueille ce contact d'une manière presque désespéré, il me tient contre lui un long moment, je sens sa respiration accélérer sous l'émotion que je lui transmet...

Puis, le silence lourd revient après un bon moment, il reste là contre moi, incapable de dire quoi que ce soit et moi non plus, je laisse tomber ma tête sur son épaule gauche, je sens ses doigts me caresser le visage et m'essuyer les larmes, je plisse les yeux en logeant ma tête dans son cou en le suppliant de rester là...de ne pas me laisser seule...

Ma tête est lourde, je tombe dans une sorte de torpeur entre l'éveil et le sommeil, ma tête me fait souffrir, elle commence à m'élancer, je lui dis que je veux sortir...

Il me porte dans ses bras pour monter l'escalier et sèche mon corps et le sien, je reste debout immobile, mes membres pendant mollement le long de mon corps. Il va saisir une tunique propre rouge foncé qu'il m'aide à revêtir, puis se revêtit de ses habits avant de me conduire jusqu'à mes appartements... j'y entre nonchalamment, constatant le lieu d'un regard vide, je me dirige tout de suite vers le lit et m'y étend alors que le garde envoie une servante lui apporter un repas.

** Suite chambre de l'invité...**

Le créateur Nombre de messages : 379 Date d'inscription : 18/12/2004

*** post antérieur: chambre du roi***

Le médecin constata combien le roi était épuisé lors de sa première lever du lit, lui glissant entre les doigts un cours instant et ce faisant retenir de justesse par le matelas du lit.
Sa docilité était maintenant presque inquiétante tant elle était peu commune... Il ne broncha pas lorsque l'une des servantes s'approcha pour l'habillé, alors qu'en temps normal, il lui aurai arraché le vêtement des mains en ronchonnant de façon désagréable.
Une accalmie bien apprécier!
Puis un autre comportement peu commun fit irruption devant la salle du bain quoi que sa demande fut impérative. Il demandait a mangé? et a lire? vraiment? Voila qui était curieux...
Le médecin releva un de ses gros sourcil en pinçant ses lèvre de façon suspicieuse.
-Voila qui es claire... allez mesdames. Je resterai pas loin le temps de votre retour... Froncis t-il des yeux en cherchant a comprendre ce que trafiquait Karia qui ne pourrait pas fuir ce bain, oh que non!
Pour s'assurer qu'il comprenne le message, le demi-elfe étira un bras devant lui, allant ouvrir la porte et l'invita sans plus attendre a entrer.
Il resta a l'extérieur de la pièce, observant le monarque s'exécuter.

La nervosité me transit les os, avec le regard qui me suspectait déjà de ma fourberie peine éclose.

Mais a son geste, il me laissa comprendre qu'il me voyait bien déserté les lieux en douce plutôt que de m'y enfermé... parfait. A son invitation j'entre en lui jetant tout de même un regard noir pour lui faire croire et voir combien il m'oppressait dans ce geste.

Lentement, du geste du pied, j'essaie de lui fermer la porte au nez avec retenu... laissant comprendre que je n'avais pas besoin qu'il m'observe entré dans l'eau et que voulait-il bien que je fasse, maintenant que j'étais dans cette pièce, autre que me lavé?

Déjà, le simple fait d'entré dans cette pièce chargé d'humidité brulante, me donna un nouveau vertige qui me fit appuyer le dos contre la porte. Je ferme durement les yeux, cherchant mon air un moment pour replacer mes pensées, puis je me dirige vers l'armoire a serviette me plaçant a ses cotés. Le bruit de mes pas nue, résonnant en échos dans le silence appréciable de se lieu qui m'inspirait la détente. Cela ne fit que renforcé mon envie d'y être seul sans facteur de stresse, sans leurs voix et leur touché déplaisant.

Je pousse contre le meuble de mon épaule droite, mon visage ce défigurant dans une douleur peine contenu de ce que j'essayais d'accomplir, faisant glissé sur le sol de pierre, l'armoire avec difficulté, mes jambes ce mettant à trembler sous mon effort, créant malgré moi un raffut assourdissant qui me motiva a rapidement terminer d'obstruer l'entrer de la pièce.

M'attendant évidement a des représailles de taille, je m'approche de la porte et élève la voix difficilement.
- Renvois les servantes, je vais me débrouillé seul! laisse... moi... SEUL compris?!
Je n'attendais pas de réponse positive a ma demande, mais j'espérais sincèrement qu'il m'accorde ce répit et s'il me le refusait, j'aurai temporairement ce que je désir, le temps qu'il parvienne a dégager la porte.

Je recule doucement, le souffle court me reprenant pour me rappeler combien j'étais épuisé, me menaçant de vertige qui m'avertissaient que j'en demandais encore trop à moi-même. Lentement, je me retourna vers la baignoire tamisé et fumante m'apaisant de cette vue dans un soupir las. J'y entre en douceur, la chaleur de l'eau m'atteignant déjà de bien fait fur et a mesure que mon corps s'immergea vers le lieux le plus creux... l'eau entraina derrière moi mon peignoir dont je me dévêtis, me libérant de son poids.

Je regarda le sang ce diluer autour de moi, son emprise gommant me quittant enfin, laissant que des taches sur ma peau...
Je me surpris a ne ressentir aucune douleur alors que je plongeai mes mains dans l'eau qui m'était apparu si sensible il y avait quelque instant. Le médicament faisait effet de façon miraculeuse. Je ne pu m'empêcher de poussé un gémissement comblé, le produit agissant comme si soudainement une alarme incessante et stridente venait de prendre fin.

Toutes mes tentions me quittèrent et je me senti enfin capable de me reposer... J'immergea tout mon corps allant secouer ma tête en douceur sous les flots évacuant toute ma crasse que je pouvais me retirer sommairement.

C'est a cet instant, alors que je ressortais la tête de l'eau, que je ressenti vraiment la perte de mes cheveux... la lourdeur habituel de leur présence n'était plus et ne me tombait plus dans le visage... Ce n'était pas désagréable en soi me consolais-je en sachant qu'il repousseront bien assez vite.

Soudainement, mes paupières s'alourdirent me faisant cogné des cloues? la comme ça ? Je réalisa qu'il s'agissait probablement des effets secondaire du médicament que l'on m'avait forcé à avaler. Calmement, je viens m'installer dans un endroit moins creux contre le bords droit de la baignoire, m'assoyant la, le dos contre la paroi, la tête appuyer comme a mon habitude sur le rebords , l'eau m'arrivant sous la poitrine...

Tout doucement, je me senti partir, ma nuque ce courbant lourdement vers l'arrière, m'endormant la gorge toute dévoilé sans hésitation, car j'avais la certitude que peut importe ce qui ce produirait, je n'aurai plus la force de me débattre et que le peu de temps de libération que je pouvais m'octroyé a ce moment là... je le voulais tout entier.

** poste précédent la chambre de l'invitée... **

J'atteins bientôt la salle d'eau, m'y introduisant sans attendre, essoufflée j'observe les lieux une fois la porte fermée, l'endroit est parsemé de larges chandeliers donnant à l'endroit un calme et une sérénité relaxante, l'humidité des lieux me prend à la gorge. Je cherche des yeux un endroit où me cacher, voulant plus observer la scène qui suivrait plus que d'y participer...me doutant qu'il serait accompagné, me laissant peu de possibilités d'action. Je me dirige vers une commode de bois, j'y entre et laisse la porte un peu entrouverte, me laissant une belle vue d'ensemble sur le bain. J'y reste immobile, observant l'eau chaude d'où une belle vapeur s'y échappait, m'y paraissant très accueillante!

Puis, j'entends des pas des des voix s'élever, la peur de me faire prendre ici me traverse l'esprit et m'angoisse brusquement et pourtant il est trop tard pour reculer. La porte s'ouvre sur le Seigneur qui pénètre seul dans la pièce? J'esquisse une expression de surprise à cette constatation, finalement avais-je à nouveau l'occasion de prendre un bain avec lui? Je souris sournoisement à cette idée, mais une partie de moi ne voulait vraiment pas que cette situation tourne au vinaigre. J'avais subi assez d'émotions forte comme ça!! Je l'observe faire curieusement, je le vois déplacer quelque chose de lourd devant la porte? Il s'enfermait donc pour profiter enfin d'une solitude probablement fort désirée? Je décide de lui laisser un moment de répit, je le sentais si épuisé et fatigué de la présence des autres...Ce qui me confirmait qu'il ne profitait presque jamais des plaisirs de la chaire, la chose me fit sourire légèrement, qu'est-ce que ce serait alors si nos deux corps se rencontraient fougueusement? Je me plaisais bien à l'imaginer...alors que je le regarde entrer dans l'eau...

J'attends de longues minutes, mon corps semblant se figer là où il était, mon coeur battait vite. Il s'était accoté aux parois du bain du côté droit, de mon côté, il semblait doucement s'abandonner à un sentiment de relaxation...Mon corps se réchauffe lentement, l'envie de me dévêtir me tenaille, je me laissais tenter par l'idée de prendre à nouveau un bain, voulant moi aussi me remettre de tout ça. Je sors doucement de ma cachette pour me diriger prudemment vers lui, je m'approche en faisant le moins de bruit possible me dirigeant derrière lui pour éviter de me retrouver dans son champs de vision. Je m'agenouille, puis j'amène mon bras droit vers le torse offert de Karia, ma main entre en contact avec sa peau, remontant ensuite jusqu'à sa gorge et finalement le côté de sa mâchoire. Je souffle d'une voix basse et presque joueuse.

- Je t'avais dit......que je ne te lâcherais pas......

Ma main s'éternise dans ses cheveux puis la quitte alors que mon corps se relève, je m'en éloigne déjà en laissant poindre un rire léger, comme celui d'une gamine, mais laissant une pointe de menace dans sa profondeur. Je me dirige vers les escaliers et avant d'y entrer je me débarrasse de ma tunique qui va choir au sol sans plus attendre. Mes pieds se déposent lentement sur les marches, entrant graduellement en contact avec l'eau chaude et réconfortante, j'entre ainsi doucement dans l'eau, soupirant d'aise. Ma tresse rousse s'imbibant déjà d'eau. Je ferme les yeux quelques secondes, l'eau m'arrive maintenant au niveau de la poitrine, raidissant de ce fait mes mamelons cuivrés, je dirige mon visage vers le Roi, le sachant déjà terrorisé par ma simple présence. J'ouvre enfin mes façades violettes pour le fixer d'un regard doux, rien de provoquant. Ma voix est calme et sans malice.

- Ne t'en fais pas......moi aussi j'ai besoin de calme.....

Je l'affirme comme si je sous entendais quelque chose, je sors mes mains de l'eau afin de m'asperger légèrement le visage, je m'affaire à détacher ma natte tout en me dirigeant vers le côté opposé du Roi. Ne voulant pas trop l'apeuré pour le moment. Je réalisais que même si je devais par orgueil lui prouver que j'étais toujours maître de la situation, l'idée de le terrorisé à nouveau me plaisait moins...J'avais besoin de calme et je ne voulais pas causer une autre tempête...Je m'installe de mon côté, appuyant moi aussi ma tête sur le rebord, laissant mes cheveux s'étendent dans l'eau comme des tentacules fine de couleur feu, cachant que partiellement ma poitrine à moitié submergée par l'eau. Instinctivement, je commence à fredonner tout bas, puis plus franchement une berceuse que ma mère me chantait, un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je me mis à élever ma voix douce et apaisante, chantant en elfique cette berceuse qui m'apaisait de plus en plus, ramenant de précieux souvenirs de son visage auréolé de feu. Je me laisse transporter par ses souvenirs, m'abandonnant, mon corps est totalement détendu et j'espère au plus profond de moi-même susciter le même effet apaisant de ma voix chaleureuse e à ses oreilles, lui offrant un répits bien mérité...une trêve...

Le créateur Nombre de messages : 379 Date d'inscription : 18/12/2004

Ce regard sombre, réussi comme souhaité a solidifier le sentiment du médecin dans l'idée qu'il s'était fait de le voir ce dégager de ce traitement pourtant bienveillant.

Le voyant disparaitre devant ses yeux par la porte qu'il voulait lui fermer au nez, le demi-elfe osa les sourcils contenté avec un sourire amusé de cet gêne. ''Comme si je ne t'avais jamais vue peut-être???'' Étais l'expression immédiate qu'exprima son air décourager et finalement adoucies par la coopération de Karia.

Il accepta de le laissé ce préparer mentalement, tournant le dos à la porte en soupirant de voir que les choses avançait, lentement mais progressivement.
Rassuré de le savoir dans cet pièce, il s'éloigna légèrement en faisant des allez retour devant la porte. S'inquiétant d'avantage maintenant pour l'état de santé de la vieille femme...il revoyait son état presque zombie lors de sa libération, ce demandant si son cœur survivrait a ce trauma.

Soudainement, un bruit strident l'alerta. Il redressa son échine tournant son attention vers la porte, s'y jetant pour essayer de l'ouvrir.
Il eu a peine le temps de l'entrouvrir qu'elle ce referma vivement. La voix du roi s'élevant peu après. Quoi!! il s'enfermait?!! Le médecin poussa un cri offusqué et décourager de voir que Karia avait de nouveau trouvé moyen de contourné ses plans.

Piquer a vif par l'envi de lui refusé pour la simple raison qu'il était exaspéré de ses fourberies, il avait spontanément envi de faire venir la garde royal entière supervisé son bain.

Il pausa sa main sur la surface du bois, de la porte, prenant une grande respiration pour ce calmé. Retrouvant sa rationalité de scientifique que ce chevalier noir mettait si souvent et rudement a l'épreuve. Reformulant dans sa tête la phrase que venait de dire Karia...

C'était une demande en réalité, une faveur? cela lui apparaissait maintenant d'une évidence flagrante avec ce bariccadement qu'il avait d'abords perçut comme un caprice et de l'enfantillage a résisté a son traitement.
Les servantes revenait peut de temps après ce long silence avec en main une assiette bien remplit et un tas de courrier non lus...

- Finalement, il a demander a ce que vous rangiez sa chambre... laissé ces choses là-bas.

Les servantes ce regardèrent poussant un soupir sans le contenir de soulagement. Souriant a pleine dent. Elle avaient appréhender le pire et ce rappelant combien il était insupportable et violent. Ravi de pas a avoir a subir son regard hostile et ses grognements de sauvage, elle se dirigèrent a pas plus léger vers leur nouvelle tache.
voyant que cette situation semblait plaire a tout le monde, même lui, il abandonna l'idée de forcé cette porte. Maintenant, il allait s'occuper de la pauvre vieille.

J'étais enfin calme, vidé de mes tourments... je ne souffrais plus.
Je n'avais même plus la force de réfléchir et a songé a ce qui venait de ce passé. Ma rage était endormis avec ma peur et mes doutes... Tout ce qui restait en veille dans les ténèbres de mes pensées, c'était le pourquoi j'avais mérité autant de fureur de la par d'une personne qui en savait si peu sur moi. Comment en quelque heures seulement avait-elle réussi a trouvé en moi autant de faille, autant de blessure vive.

Étais-je si blessé qu'une seule caresse me mettais a vif? Il faisait si froid en moi depuis si longtemps que mes émotions y était figé, ne s'exprimant jamais, mes désirs profondément prisonnier dans mon cœur comme s'il était dans une prison.

Le contacte de Désiré avait été comme une émeute incontrôlable, me faisant perdre prise de tout mes repaires, tout ce qui faisait que ce château de glace était inébranlable. Elle m'avait sauvé la vie... comment ferais-je pour la remercier sans me blessé? Ces demandes étaient tellement claire et pourtant pour moi si périlleuse. Je m'imposais encore des doctrines d'un passé qui hier encore je croyais révolu et qui aujourd'hui étaient surgi de mes entrailles comme une limite imposé par des chaines invisibles. M'étouffant comme le lierre vorace, le passé marquer a jamais dans ma chair... La liberté n'étais qu'une illusion, comme la paix, le calme ou la joie... Un monde immuable. J'ai su dès ce moment que la servitude était un fragment de ma vie immortel, rassurant et prédominant. Après tant de solitude, le seul contacte avec elle, si dominatrice, avait fait ressurgir ma vrai nature... et cela, je n'avais pu le supporté. Faisant abstraction de tout ce qui m'étais arrivé, j'ignore même si je n'aurai pas succombé a son appel incontournable.

Le commandement de l'embrassé, le contacte de ses lèvres m'avait impunément troublé... de désir. Une vague de chaleur momentané... mais si douloureuse. Je ne pouvais pas me transformé en eau pour ses simple caprice sans risquer de me noyé dans mes délires... et pourtant j'aurai voulu qu'elle me demande tellement plus... Que j'ai une bonne excuse de succombé a de tel tentation. Elle n'aurai pas eu nécessairement besoin de me violenté. Je lui aurai cédé. Un jour à la fois.. le temps que je puisse respirer, m'acclimater a ce climat brulant qui me blessais tant.
Je savais bien malgré mes envies, que je ne pouvais pas libéré ses émotions interdites... les dommages serai si grand en moi que je craignais de ne pas pouvoir survivre un jour de plus avec la hantise de ce qu'aurai pu être ma vie... si je n'étais pas née au près des elfe noirs. Qui aurais-je été?

Un homme? un roi? une vie... parmi tant d'autre...
Des illusions inutiles, s'étais tout ce que cela signifiait réellement. Je n'étais pas un homme, ni un animal... Tout ce qui reste de moi n'ai qu'un outil de destruction. Tout ce que je touche, je le détruit immanquablement. Et je le fais dans une certaine complaisance...comme si quelque par détruire quelque chose me faisais du bien, que je rendais au centuple ce qui m'avais été fait.

Elle allait mourir? je l'avais tuer? Alexendria...pourquoi être intervenu dans ce duel, j'étais qui pour elle? je ne le saurai jamais...

Le remord est soudainement dure a avaler, ma fureur m'étais devenu totalement incontrôlable, exacerbé dans ma douleur et ma détresse. Ma colère démesuré débordant et brulant toutes mes énergies pour lutté contre elle, Désiré... Tout mon être avait voulu la brutalisé, lui faire voir combien j'étais quelqu'un de dangereux et imprévisible. Qu'elle arrête de vouloir me posséder.
Je voulais qu'elle ce rappel du danger qui la guettais si elle osait et plus je m'y étais acharné plus je l'avais vue s'en régaler. Qu'est ce qui tournais pas rond chez elle, qu'est ce qui était difficile a comprendre avec le fait que je voulais pas qu'elle abime ma froideur qui me protégeai si bien des autres.

Tellement bien que lorsque son parfum m'arrivait au nez je n'avais qu'une envie... s'étais de laissé libre cours a une pulsion, a un acte primal et instinctif.
Je le faisais si bien avant, maintenant le froid avait tout endormis et me gardais calme même si j'étais furieux, a l'intérieur je ne ressentais plus rien. Comme si chaque bouché de vie qui s'écoulais avait la texture et le gout de la cendre, le tranchant d'une lame et la couleur de la nuit.
L'embrassé de nouveau, s'étais comme m'offrir un dessert au quel je n'avais pas droit, savoureux, doux et coloré...

Bon sang! qui avait-il de plus excitant que désobéir a un règlement? Le prix a payé de ce faire prendre m'avait couté cher... très cher, mais je ne le regrettais pas. J'avais beau mettre emporté, mettre fait des histoires, dans mon fort intérieur, dans un coin sombre et secret... j'avais aimé, j'avais désiré tellement plus... Seulement que toute cette violence, ma souffrance assourdissante et finalement la peur de trop en espéré et de tout perdre m'avait ramener a la raison.

Je soupir d'aise, sur le point de m'éteindre quand soudainement... je sentis son parfum, puis son contacte. Ma respiration ce fige brutalement dans la surprise, j'étais entrain de rêver ???
Le sons de sa voix, la chaleur de son souffle et sa caresse qui retroussait mes cheveux longuement en douceur, me fit frissonner incontrolablement, me confirmant que non. J'étais persuader d'être seul! C'était quoi cette sorcière? elle passait entraver les murs!?

Mon corps était tellement épuisé, que je ne réussi pas a trouvé le courage de lui résisté, me laissant faire mollement sans crispation. Le médicament, me paralysait dans un état de calme dangereux en sa présence. Alors que ses paroles me laissait entendre que le martyr allait reprendre...

Elle me fit littéralement peur, a l'idée qu'il n'y avait aucun endroit possible où je pourrai m'enfuir loin d'elle.
Lourdement, alors qu'elle s'éloigne de moi, je tourne la tête dans sa direction ouvrant péniblement mon œil gauche pour avoir la vision embrouillé entrain de ce déshabillé ... oh non, pas ca.. pas maintenant.

J'aurai aimé, en profité malgré moi... l'observé longuement en détail, mais je garde cette idée comme un secret, un bien précieux que je ne risquerai pas pour le moment de dévoilé à la principale concerné.

Je voulais me redressé le corps pour la gardé sous surveillance, mais ma tête était si lourde qu'elle resta appuyer sur le rebord, me laissant vulnérable et accessible bien que j'aurai souhaité me protégé en me recoquillant un peu.

Surprenant, encore une fois, elle sembla anticipé ma probable réaction, en me disant qu'elle voulait prolongé le cessez le feu. Je poussa un soupir spontanément a cette bonne nouvelle, ne laissant aucun doute sur mon probable soulagement.
Malgré cette annonce, je m'attendais a une accalmie brève en sa présence, un retour impulsif de sa par.

De toute façon, je capitulais cette fois... j'en pouvais plus, ma journée était définitivement trop longue. J'étais vaincu d'avance dans cette confrontation que j'appréhendait d'une seconde a l'autre. Dans ma hargne éternel, j'avais qu'une phrase en bouche...<< Qu'est ce que tu attends? achève moi! tu n'aura plus jamais d'aussi belle occasion de me vaincre.>>

Non... elle me torturais longuement encore, chantonnant avec calme un air inconnu. Faisant peut-être perduré le plaisir comme le ferai un chat en jouant avec sa proie.
La rage grondait a nouveau, me serrant la poitrine par ca seule présence... a oui, la rancune ne dormait jamais... C'est vrai que je lui en voulait profondément d'avoir fait autant de remues dans ma tête, mais quelque par, elle m'avais fait réalisé combien j'étais fragile ou combien ma défense était inefficace contre sa détermination.

Je lui en voulais surtout, de ne pas avoir compris, de m'avoir poussé dans quelque chose que j'aurai préféré évité. Comment maintenant pourrions nous nous parler? comment pourrais-je l'approcher sans craindre d'explosé de colère afin de la garder a une distance sécuritaire... sans lui imposé des barrière tranchante pour la décourager complètement?

Mon désir profond de ce contacte vivait toujours... mais d'un autre coté je ne voulais pas le faire dans la presse. Je voulais voir, sans touché, gouté sans tout mangé...
Ca ne me ressemblait pas de vouloir une chose aussi étrange, je prend ce que je veux quand je veux... un peu comme elle en faite ???

Je voulais peut-être ... poussé les choses plus loin qu'un simple désir consumé. La voir me désiré me remontait l'égo et m'effrayais en même temps. J'avais déjà été victime de cette attraction de façon démentiel...

Je crois que je voulais qu'elle galère finalement, oui.. si elle était comme moi, a toujours prendre ce qu'elle désir quand sa lui chante, je lui en ferai bavé...
Sa sera ma vengeance... je n'avais qu'a faire attention a ne pas me faire découvrir, bien que je craignais que ce soi déjà le cas, dans mon obligation de lui .... Obéir.
Je laisserai plané la menace de ma violence autour d'elle, semant le doute indéniable qu'elle n'était pas en sécurité, alors qu'elle était protéger par mes entraves incontournable de toute brutalité physique.

Son chant que je croyais destiné a me torturé l'esprit, fini par faire son chemin, aidé par ma situation critique, je refermais l'œil m'assoupissant de plus en plus malgré moi, même en sa présence.
Après tout, que pourrais-je faire maintenant? je m'étais condamné moi-même en me barricadant avec elle a mon insu.

Son soupir me fit comprendre qu'il appréciait que cette fois je ne sois pas après lui...Il se trahissait encore, je savais que ma simple présence en ce lieu le rendait TRÈS mal à l'aise...Puis, je me souviens alors l'action du médecin qui lui avait mit un chiffon sur le visage, cela altérait sa force et surtout sa férocité épouvantable? Était-il sous l'emprise de somnolents? Mon corps est plus que détendu je continue de chanter, ma voix mielleuse prend des tons un peu plus mélancoliques. Cette chanson autant elle m'apaisait autant elle creusait un ravin dans ma souffrance, celle de la perte de ma mère, créant un vide monumental en moi...

Comme j'aurais voulu qu'elle soit là en ce moment, je me serais blotti contre son corps chaleureux et si harmonieux. Une elfe si pure, si jolie que son être me semblait souvent irradié d'une lumière éclatante, sa peau aussi douce que la chaire délicieuse d'une pêche fraîche. Ses iris violettes encore plus mystérieuses qui débordaient d'un amour inconditionnel pour moi, sa fille...Son sourire m'était si rassurant qu'il savait apaisé la moindre inquiétude et que dire de son rire éclatant de joie qui éclipsait mon air maussade dans le temps de le dire...Et sa voix, que dire de plus sans parler de son charme indiscutable et qu'elle transpirait d'une sensualité si naturelle. C'était dans ses moments de profonde nostalgie que je réalisais à quel point sa perte m'était toujours aussi douloureuse et prenante, Cette envie constante d'être dans ses bras pour qu'elle apaise tous mes tourments, qu'elle me console, m'essuie les larmes qui me coulent sur le visage. Je veux qu'elle chante encore en me berçant lentement, respirant l'odeur délicate et rassurante des fleurs de pommiers où elle avait l'habitude de m’emmener, ce parfum embaumait l'air et finissait par me calmer, dans ses bras pleins de tendresse. Dans ses moments, le temps semblait s'arrêter, plus rien d'autre existait autour de nous...seul cet amour puissant qui lit un enfant à une mère prend toute la place! Je suis imprégnée de ses souvenirs et la nostalgie commence à peser lourd sur mon cœur...J'ouvre les yeux pour reprendre contact avec la réalité de ce monde, beaucoup moins chaleureux et accueillant que les bras de ma mère...

Mon regard vitreux se pose sur lui, sa respiration semble calme, est-ce que j'avais réussi à lui faire atteindre un état d'apaisement? À le voir, il semblerait que oui. Je souris en relevant la tête, chantant de plus en plus bas. La distance qui nous sépare me semble soudainement dérangeante, je veux être plus près, cette mémoire de ma mère me rend dans un état de nostalgie et j'ai simplement envie de libérer la tendresse qui m'habite sur lui? Alors que peu de temps avant j'étais sa bourreau, orageuse et froide? Mon corps se relève lentement comme s'il était guidé par cette envie d'être à ses côtés irrémédiablement douce comme si j'aurais voulu lui faire comprendre que je ne voulais pas lui faire du mal...Comme si je voulais panser la blessure que j'avais sauvagement et inconsciemment ouverte. Je me rapprochais fébrile, essayant de faire le moins de bruit possible, ne voulant surtout pas briser son état de paix qui le rendait si doux? Les yeux clos, sa respiration bien profonde et lente n'avait en somme rien de menaçant, sans parler de son étrange peau bleutée qui me tenait toujours aussi curieuse qu'une enfant qui voit un animal qui lui ai jusqu'alors inconnu...L'envie de simplement me blottir contre lui me prend subitement, juste ça...pas plus...Je me sentais comme si j'étais devant un objet tant convoité et si précieux, demandant des manœuvres extrêmement délicates et prudentes. Je réalise que c'est l'une des premières fois que cela m'arrive, que je n'arrive pas à totalement agir franchement, la peur grondait encore en moi, puis ses refus me déstabilisaient, j'avais peur qu'à nouveau il me rejette...

Mon chant se termine doucement comme une brise d'été, délicate et chaude. Je réalise que pour l'instant, le silence remplirait l'espace puisque je ne savais pas quoi dire...si près de lui, je m'agenouille dans l'eau, ramenant le niveau au milieu de mon ventre, comme si de ce geste je devenais sa servante docile. Je ne souhaitais plus m'imposer de ma grandeur face à lui, je voulais être à son niveau et chercher à le comprendre...Je suis à sa droite, quelques pas nous séparent encore l'un de l'autre. Ma nervosité est palpable, mais le sachant plus calme que d'habitude, je voulais me lancer...juste un peu...un tout petit peu...

Voir son corps et son visage tuméfié me troubla, fronçant les sourcils de remords, une de ses blessures au visage était de ma faute...Comment j'en étais venue à le frapper? Lui, cet être si massif et imposant...Mise à part toutes les blessures et ecchymoses, cet homme me faisait un effet électrisant, non pas seulement par la curiosité qu'il m'inspirait, mais cette si grande parure, cette chair bleutée, sa différence...Je ressentais cette envie de me rapprocher encore, laissant le haut de mon corps répondre à ce désir, la tête en premier. Je luttais contre cette envie prenante de m'excuser de tout ce tord que je lui avais causé...Une phrase ne voulait plus quitter mon esprit " Je suis profondément désolée Mon Seigneur.....un jour arriverez vous à me pardonner? ....et à me faire confiance....? " Pourtant, je savais que c'était bien illusoire, je ne pouvais me permettre de divulguer ses mots qui lui donneraient beaucoup trop de pouvoir sur moi...Je ne devais pas céder, je devais conserver ce pouvoir, qui me permettait de le figer sous mes actions, pour encore...m'en approcher...

Un peu à moi-même tout bas, ma voix s'éleva timidement, un souffle à peine audible alors que je m'assoie à ses côtés, très près, m'appuyant davantage sur ma fesse gauche.

- Un jour peut-être.......tu ne me craindras plus......

Je penche la tête, un peu honteuse d'avoir oser parler, sachant que peut-être il bluffait en me faisant croire qu'il dormait? Je le regarde timidement du coin de l’œil alors que mon corps se rapproche dangereusement de lui, ma tête aspirant se lover contre son torse puissant, mon bras droit l'enlace fébrilement, mes doigts caressant son flanc gauche, ma tête se pose délicatement sans aucune brusquerie contre son pectoraux droit, je ferme les yeux comme si j'acceptais sa réaction de surprise sans broncher. Ma poitrine entra doucement en contact avec son flanc droit, avec une sensation caressante et subtile. Mes mamelons se raidissent encore plus à ce simple contact. Mon sein gauche se compresse entre nos deux corps, puis le mamelon droit chatouille son flanc. Mes cheveux imbibés d'eau deviennent caressants près de sa peau où ils plongeaient encore. Mon cœur se débat dans ma cage thoracique à savoir qu,est-ce qu'il allait faire à mon contact? Comment allait-il gérer mon approche? Prendrait-il le temps de constater ma douceur? La savourerait-il à ce moment là? Je n'avais qu'un chose à faire et c'était d'attendre sa réaction, je ferme les yeux ne sachant trop à quoi m'attendre...Soit une autre rébellion ou une seconde capitulation? Allait-il enfin se laisser séduire par ma tendresse...? Comprenait-il que ma fureur avait été engendrée par son refus de mon être tout entier et non parce que je voulais le faire souffrir? Sa fermeture me rebutait...me faisait la vie dure et pour cela j'en voulais encore...je voulais à nouveau être près de lui...

La berceuse pris fin au moment ou mon sommeil devenait presque total... Ce silence résonant comme une alerte dans mon esprit, me gardant alors conscient de ce qui ce passait, mais il n'y avait aucun moyen de me dégivré de mon état inerte et comateux.

Si bien que même lorsqu'elle approcha a mes cotés, je ne pu bronché d'un poil... Cette contrainte m'obligeant a assumé un peu finalement le souhait secret qui vivait dans l'ombre de ma noirceur...
Alors que je l'aurai assurément fuis comme la peste, quitté la pièce en la châtiant avant même de lui laisser la chance de me toucher, je restais la figé encore une fois.

L'air totalement docile alors que je sentais mes sens s'affoler sans parvenir a réveillé mon corps, je n'avais plus la moindre volonté de m'enfuir, de résisté a ce qui allait suivre.
Mon torse ce gonfle pour respirer profondément, incapable de m'énerver, le médicament m'ayant littéralement pacifier.

Son vœux, de me voir rassuré en sa présence refit surface, mais je savais pertinemment que je serai incapable de surmonté ce qu'elle me demandait d'affronter.
Elle était très familière, ce qui me fit douter très sincèrement du probable calme qu'elle essayait de préservé en moi. L'envi de lui répliquer avec tranchant simplement pour lui faire sentir ma rancœur aucunement attendrit par son ton de voix me pris la gorge... Mais... rien ne sortie. La soumission était déjà au rendez-vous? Non...

J'étais simplement persuadé que peut importe ce que je pourrai dire, elle le retournerai contre moi.
Et je n'avais aucune intention de me lancé dans un duel où je n'avais pas la moindre chance de l'emporté dans mon état.

J'avais eu l'intention de lui mener la vie dure? haha.... ça commençait drôlement mal en ma faveur.
Je me sentais tout a coup beaucoup moins sur de moi, son bras venant m'enlacer avec beaucoup moins d'assurance qu'elle m'avait démontré plutôt lorsque j'étais prisonnier de mon propre lit.

Ma violence avait donc réussi à la raisonner? sa y est? on était moins dominatrice maintenant que j'étais libre? Qu'est ce que tu veux maintenant? Tu viens m'achever enfin?
Me parlant a moi-même, je cherche a me redonner de la hargne...
Je devais quand même faire preuve d'un minimum de résistance !

Peine perdu, elle m'assaille de nouveau avec ses seins!
Une vague de crispation musculaire me traverse les pectoraux, me faisant prendre inconsciemment une respiration fiévreuse, me donnant une sorte de vertige d'excitation momentané... Il me semblait que son touché était vraiment plus intense qu'a mon souvenir. C'était psychologique ou c'était le médicament?!
Étais-ce du au fait que peu avant que je découvre sa présence, j'avais fantasmé sur notre dernier contacte?
Misère... son parfum arrive a mon nez...le mal pénétrant de nouveau la prison de où ce tenais mes sens qui s'émoustillait dans leur cage comme des bêtes affamé faisant leur demande de nourriture.
Oh non... qu'est ce que j'allais faire?? Traitrise de mon corps! un grand frisson dresse mes poils sur tout mon haut au contacte de son mamelon et de ses cheveux trempé.

La panique s'immisce et pourtant, même sans chaine, sans attache, je ressenti une contrainte... une soumission profonde.
Qu'est ce que tu FOU BORDEL!!! que je me hurle a moi-même essayant de me ressaisir et surtout de bougé! mais rien ne ce produisis.

Tu fais quoi de ta crédibilité? réveille! réveille!
La tête avait beau lancé des ordres, le corps n'obéissait toujours pas. Qu'allait-elle me faire cette fois? si je ne répliquais pas j'étais foutu!
Puis soudainement, la panique laissa place a un étrange calme...

.. et si.. c'était précisément ce que je désirai?

Je n'avais pas en m'en faire pour ma crédibilité, j'avais avec moi tout les arguments nécessaires pour tout nié en bloc.
J'étais a ça merci, paralysé par un médicament... j'aurai eu beau vouloir la repoussé réellement que je ne pourrai rien faire et dénoncé le fait qu'elle a profité de moi?
Pourquoi pas dire ça comme cela... lorsque cette vérité, deviendra trop difficile a avouer au près d'elle.

J'allais surement pas l'encourager a se rapproché de moi! mais pour l'instant... je préférais croire que s'était mon réel désir. Je voulais voir, sans risquer ma réputation, combien douloureux pouvait m'être le souvenir de la caresse d'une femme.
C'était pour moi tout comme pour elle, une occasion en or de voir ce que mon subconscient dénonçait et me protégeai si violemment, en me faisant fuir et tremblé de terreur.
En vérité, j'étais assez peu confiant de ce que je m'imaginais vouloir... peu emballer par l'idée de perdre le contrôle ou de me ridiculisé une nouvelle fois devant elle en lui montrant combien j'étais impuissant devant sa douceur.

Combien... on m'avait torturé afin d'arrivé a ce résultat. Pouvait-elle seulement ce douté de ce que sa représentait pour moi? J'en doute fort...
Les gens de la surface, ne pouvaient pas imaginé d'où je venais, ce que j'avais du affronté pour survivre dans ma différence avec les autres.
Et les douloureux échelonnement que j'avais du gravir pour surpassé le simple statue d'esclave et me rapproché d'elle... ma mère.

Il ne bronchait pas? Mise à part ma tête délicate qui se souleva sous son impressionnante inspiration et la chaire de poule qui apparue sur toute cette peau bleutée, cette contraction musculaire de surprise comme quand on se colle à quelqu'un en plein milieu de la nuit alors qu'elle dort profondément, à croire que c'était le cas pour lui? J'ouvre les yeux sous cette surprise appréciable, mes paupières papillotent quelques secondes comme si je ne croyais pas à ce calme...à cette absence de réactions brusques de sa part. Et tout compte fait la situation présente me semble très agréable! Un sourire franc embellit mon visage alors que celui-ci se lova avec lui avec plus d'assurance, n'ayant pas peur d'y mettre tout mon poids maintenant que je le savais pour l'instant inoffensif, mais pour combien de temps? Je tâche de ne pas m'embrouiller l'esprit de peur ou de doutes à propos de son "sommeil" et je me met à respirer plus calmement. Ma poitrine se compresse un peu plus franchement à son corps, profitant sournoisement de cette accalmie, il put sentir la chaleur de ma peau contre la sienne, mes mamelons durcis se frottant insoucieusement contre son flanc pourtant créé de légers chatouillis au demi-race. Mon bras se contracte légèrement voulant l'avoir encore plus près, effectuant une légère pression. J'étais comblée par ce simple rapprochement, en fait peu m'importait qu'il soit conscient ou non de mon contact, j'en étais silencieusement satisfaite. Mes doigts fins qui c'étaient un peu figés à son flanc gauche semblent s'éveiller sous cette réaction positive. Ce n'est alors pas seulement mes doigts fins qui se mettent en action, mais aussi mes mains chaleureuses et si douces. Le seul contact pouvait éveillé de la part une réaction électrisante, mais pas aussi surprenant que de sentir mes serres légers entrer en contact subtil avec sa peau. Le tout restant emprunt d'une énorme sensualité et une délicatesse impressionnante. Ma main remonte tout doucement, caressante et légère jusqu'à son pectoraux gauche, puis se dirigeant habilement jusqu'à sa gorge...

Je recommence à simplement fredonner la berceuse, étant consciente que ma voix résonnerait dans tout son corps par la vibration de ma cage thoracique contre la sienne. Mon souffle que j'expirais par le nez alla caresser son torse, il put le sentir très chaud et rassurant. J'y reste un long moment, apaisée par cet être gigantesque à mes côtés, j'étais envahie d'un sentiment de protection, malgré tout je savais qu'il s'inquiétait de mon sort. Cela me rappelle sa poigne de fer qui m'avait retenue sur la selle de Cronos à notre arrivée à la Cité. J'étais si faible, tout autant que lui et pourtant une énergie l'avait poussée à m'éviter de m'écraser de fatigue. Je vois soudainement en lui quelque chose de moins sombre que précédemment, quelque chose de séduisant, comme la protection d'un père? Non....ce n'était pas possible que je songe à une chose pareille...Si la protection d'un père s’apparentait au fait qu'il m'observe dans la pénombre de ma chambre....Cet étrange souvenir me perturbe tant que ma voix se tut promptement. laissant place au silence. J'ouvre les yeux, préférant restée imprégnée de cette réalité plutôt que ce passé et ce sentiment d'angoisse qui me tenait éveillée jusqu'à ce qu'il quitte ma chambre, faisant semblant de dormir profondément alors qu'en moi c'était une tempête d'étranges inquiétudes, est-ce que tous les pères faisaient ça? S'introduire dans la chambre de leur fille en pleine nuit pour simplement les contempler dormir? Un étrange sentiment m'assaillit, un mélange d'angoisse et de brusquerie. J'étais choquée qu'il vienne souvent troubler mes nuits, tant que même si mon corps finissait par s'abandonner au sommeil, je faisais des cauchemars , le voyant toujours là assit sur cette chaise de bois près de la fenêtre que la lune éclairait sournoisement. Lorsque je me réveillais en sursaut, il se précipitait vers mois pour me rassurer alors que moi tout ce que je voulais c'était qu'il me laisse tranquille!

Un jour lorsque j'atteignais un âge moins naïf, j’explosai à mon réveil en lui criant que je voulais être seule, que je ne voulais plus de lui dans ma chambre. La crise avait réveillée ma mère et mon père quitta la pièce visiblement troublé. Ce fut la dernière qu'il me visita dans ma chambre...les jours qui suivirent il m'évitait ou me parlait peu...Je l'avais vexé, secoué? Je ne savais trop, mais j'étais soulagée et depuis ma mère resta plus à mon écoute et présente, probablement parce qu'elle s'inquiéta de cet étrange comportement qu'avait mon père. Me sentant ainsi étrangement convoitée par mon père me rendait trouble et méfiante. Je me souviens qu'il surveillait de près tous les garçons qui entraient en contact avec moi pour jouer, il était toujours à la fenêtre, nous observant de loin, je le savais et souvent je fuyais en prenant la main de mon compagnon en riant, je fuyais ses yeux...Et pourtant à mon retour j'étais souvent réprimander pour cette fuite, il m'empêchait de sortir, me posait des questions indiscrètes sur leurs actions à mon égard, étaient-ils gentils avec moi? Me demandaient-ils de faire des choses pour eux? Je répondais qu’évasivement ou je mentais délibérément pour qu'il me laisse tranquille, à 10 ans j'avais bien le droit de faire ce que je voulais! Ma mère d'ailleurs tentait souvent de me protéger et de raisonner mon père que j'avais le droit de jouer avec les petits garçons de mon âge, que j'étais grande maintenant. L'entretien finissait toujours en disputes, je quittais la pièce, bouillonnante de les encore encore se disputer. Dans ma chambre je bouchais mes oreilles pour ne plus rien entendre...Souvent le lendemain, lorsque je me réveillais je me retrouvais avec mon père pour plusieurs jours 5 à 7 tout au plus...Je m'inquiétais d'elle, ayant peur qu'un jour elle ne revienne jamais.Lorsqu'elle revenait c'était un tel soulagement que j'en pleurais de joie! Et pourtant son visage à elle, semblait cacher une souffrance horrible, chaque fois je me demandais pourquoi elle partait si longtemps, elle me disait qu'elle devait prendre soin de ma sœur qui était malade, mais je n'en croyais jamais un mot! Son visage affichait tristesse et désolation sans compter des ecchymoses jaunis aux niveaux de ses joues et ses yeux. Mais, ma mère étai plus forte que lui et calma son impétuosité en se servant de ce livre de magie qu'elle avait commencé à me montrer...Nous passions de longues après midi sous les pommiers et elle me dictait ce que signifiait certaines formules me disant que c'était important pour moi de les savoir pour me défendre ou me protéger...C'est dans ses moments que je ne voulais plus revenir à la maison et faire face à cet homme que je redoutais de plus en plus même s'il était mon géniteur. Il faisait planer une étrange menace qui alourdissait le climat de la maison, rendait ma mère plus froide et détachée, obéissante...Il avait changé, ma mère aussi et moi aussi. Nos éclats de rires dans ma chambre se faisaient plus discrets et parfois c'est le corps chaleureux de ma mère qui venait se lover contre le mien tout frêle et délicat, elle me rejoignait dans mon lit en pleine nuit et m'enrobait de ses bras tendres et ses baisés tremblants, je savais qu'en sentant son cœur battre si vite qu'elle avait peur...Je saisissais ses bras avec force et nous finissions par nous endormir, l'amour au bord des lèvres...

Collée contre lui, ce souvenir du passé me fait frissonner sans ménagement, hérissant tout mes poils. Mon père...qui était-il réellement arrivé? Qu'est-ce qu'il l'avait poussé à sauvagement tuer ma mère en lui arrachant littéralement le cœur? Je me souviens de ses yeux sombres lorsqu'il revenait d'une taverne, il empestait l'alcool traversait la maison pour s'enfermer dans sa chambre où ma mère dormait...Je détestais ses nuits...Je me mords brutalement la lèvre inférieure, mes sourcils se froncent, ma respiration cesse l'instant de réprimer un sanglot et un cri de rage...Mes yeux s'embuent lentement, je ferme les yeux en bougeant ma tête contre lui, il pu sentir tout mon corps se raidir contre lui. Si cet homme sur lequel je laissais reposer ma tête sans crainte m'inspirait une énergie protectrice et presque rassurante, j'en venais à croire que peut-être je cherchais en lui le père que je n'avais jamais eu...?

Mes larmes débordent et dévalent mes joues, arrivant au bord de la falaise où elles glissaient pour tomber sur son torse où dans l'eau. Je devais me calmer, je ne devais pas éclater, pas là, pas en ce moment...Je quitte son corps dans avertir lui faisant vivement dos, question de lui cacher cette émotion trouble qui me tenait dans un état précaire. Je soupire intensément, tentant de vider ce malaise de mon corps et ma tête, j'essuie mes larmes en faignant me frotter les yeux, pour être sur je m'asperge le visage d'eau, cela m'éclaircit les idées et me ressaisit.

Mes yeux dérivent sur la masse imposante de son corps et monte jusqu'à son visage, fébrile je le regarde franchement, vérifiant son état, étant légèrement inquiète à savoir s'il avait été conscient de cette émotion vive qui m'avait traversée, Sans me poser plus de questions mes yeux se dirigent vers sa main droite, reposant dans l'eau, immobile, quittant ses iris jaunes qui auraient pu lire davantage en moi et il n'était pas question de lui permettre ça! Je ne voulais pas qu'il croise ma détresse comme j'avais croisée la sienne désordonnée et orageuse. Cela voudrait dire que encore une fois nous n'étions finalement pas si différents que ça? Deux bêtes profondément blessées se retrouvant dans le même terrier à prouver par différentes parades leurs forces cachant une détresse pourtant criante, s'affrontent sans pudeur, bestialement, impunément...

Mes mains ne peuvent s'empêcher de lui saisir la sienne, l'amenant bientôt à la surface de l'eau, prenant soin de ne pas toucher la blessure, je me rapproche de lui toujours la tête basse et je pose la paume de sa main contre ma joue délicatement, ma tête allant chercher la caresse subtilement, comme un chat qui pousse contre la main de son maître afin de se faire caresser. Je tiens sa main en position très doucement, pour ne pas que ce soit souffrant pour lui, toujours les yeux fermés je pousse légèrement sur sa main en prenant une longue inspiration. Une expression sereine inonde mon visage d'un sourire léger et mélancolique. Mes lèvres caressent frôlent sa peau, je ne m'en fais pas pour sa plaie ouverte, créant un cratère au centre de sa paume, mon envie d'entrer en contact avec lui vient à bout de moi...

Mes lèvres commencent à parcourir le bout de ses doigts, mes façades mauves s'ouvrent et le fixent d'une façon très intense, comme pour voir sa réaction. Ma langue valse sur ses doigts, puis ma bouche embrasse l'intérieur de son poignet, puis son avant bras veineux que j'expose à mes lèvres et mon visage caressant. Je soutiens toujours son bras si impressionnant et fort, seule la blessure à sa main le rend plus vulnérable sans pourtant lui enlever son charme. Durant cette cascade de baisés qui furent assez passionnels et très sensuels, je n'avais pas quitté son visage des yeux. Dans l'espoir qu'il croise enfin cette passion douce que je lui réservais dans ce moment de totale intimité...De ce geste, j’espérais qu'il comprenne que je m'excusais de mes actes irraisonnés envers lui...Il put voir au fond de mes yeux vitreux, la protection qu'il m'inspirait...

Je savais à ce moment que s'il me protégerait, je le ferais moi aussi, comme s'il en dépendait de ma vie...Comme je l'avais fait déjà une première fois, malheureusement j'avais agis trop tard, puisqu'il se retrouvait gravement blessée par mon incompétence à agir...Si j'avais été plus préparée à ce genre de situations, est-ce que j'aurais mieux réagis? Je n'y pense déjà plus et me laisse envahir par cette sensation de bien-être intense, ma respiration est calme, mes paupières se ferment laissant mes lèvres continuer ce contact peu commun avec cette peau si différente et attrayante...Enivrée à nouveau par son charme dérangeant...

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