Les royaumes oubliés de Magaë Dia
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 La chambre de l'invitée...

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Désiré
Demi-race/ Ensorceleur
Désiré


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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptySam 8 Déc - 5:42

Aux ordres du médecin, je fis ce qu'on attendait de moi et j’allai rapidement lui attacher les chevilles comme je le pouvais et ensuite fixa la corde aux poutres du lit. Je le faisais en me mordant férocement la lèvre inférieure, car je m'en voulais déjà mais c'était trop tard...C'était lui qui se débattait constamment donc il provoquait son propre malheur et sa propre souffrance, qu'est-ce que je pouvais y faire au bout du compte? Me rebeller contre ce colosse ne m'aurait surement apporter que des ennuis...Et il avait fait son choix, qu'est-ce que je pouvais faire de plus, je me sentais terrassée par mon sentiment d'impuissance. Mon envie de l'aider se retrouvant constamment au second plan. Au fond, il se mettait lui-même les menottes...Je n'ose pas vraiment regarder ce que Black Crow lui fait, lorsque je l'entends provoquer Karia j'ai la furieuse envie de l’assommer...Je serre les dents en serrant le nœud autre de la poutre. Son amusement avait de quoi me rendre agressive. C'est là que j'entends frapper de nouveau à la porte, mon regard se jette vivement sur elle à savoir qu'est-ce qui se passait encore. On l'informe qu'il est attendu sur le terrain d'entraînement, ce qui en fait me réjouit!

Voyant que les hommes achevaient leurs besognes je me retirais un peu croisant mes bras en les observant, voir ce Black Crow taper Karia comme si c'était une bête failli me faire disjoncter, mais il se prenait pour qui pour l'insulter de la sorte? La bouche tordue en un rictus offusqué je le dévisage durement pendant qu'il ne me regarde pas. Lorsqu'il le menace, je serre les dents sachant la lourdeur que cette tâche allait impliquer, Karia devait trouver une "raison" de tout ça pour cacher la vérité et encore là c'était pour protéger son honneur de Roi...et éviter des moqueries, car après tout être sauvé par une femme c'est tout ce qu'il y a de plus humiliant! Oh oui je suis en colère de voir tout ce jeu se dérouler sous mes yeux sans pouvoir crier MA victoire! Est-ce que j'allais être vouée au silence toute ma vie? Pour moi, c'était inconcevable...j'étais fière d'avoir réussi à lui sauvé la vie malgré les bouleversements internes que ce geste m'a causé...J'aurais voulu tout raconter et surtout devant ce Black Crow pour qu'il me considère comme étant dangereuse...et honorable! En fait oui j'étais dangereuse et il ne savait pas à quel point et Karia non plus...

Son air joyeux renforça le mien très dédaigneux et surtout haineux. Lorsqu'il se tourna vers moi, je garde mon expression froide bombant légèrement le torse avec fierté, je lui offris un sourire forcé en inclinant la tête de côté. Je savais qu'il m'insultait je me contente de ricaner tout bas lorsqu'il se dirige vers son armure, je me rapproche du médecin et du même coup de Karia, l'espace d'une seconde je suis inquiète en l'observant. Lorsque Crow quitta enfin les lieux je soupire mon contentement, enfin cet être désagréable était hors de ma vue, je ne pouvais pas m'imaginer que cette chose soit mon supérieur...Le médecin s'affaire à lui retirer ses pansements et lui couvre les fesses comme si j'en aurais été offusquée, la chose me fit rire un peu subtilement pas plus que deux secondes avant que je me racle la gorge un peu nerveusement. Ne sachant trop ce qui m'attendait maintenant. Je me rapproche du lit en soupirant posant un regard coupable sur le Roi. C'est alors que je l'entends prononcer le nom du médecin l'air très sérieux il lui demanda la question fatidique, s'il retrouverait l'usage de ses mains. L'effet est aussi violent qu'un poignard dans le dos, ma gorge se serre, mon expression devient sensible et inquiète. Mon coeur bat si vite que je l'entends raisonné dans toute la pièce, mon regard se pose vivement sur le médecin en attendant désespérément une réponse je déglutis même si ma bouche est soudainement très pâteuse. Ça me frappe de plein fouet, toutes les images de violence, le moment où j'entendais les cris horribles de Karia qui souffrait alors qu'on lui plantait des clous dans les mains. Ma main droite vient se poser abruptement sur ma bouche comme si j'aurais voulu m'empêcher de crier, mes yeux s'embuent je recule plus rapidement que je pensais...terrorisée...Je ne voulais pas savoir ce qui adviendrait de ce cauchemar. Il souffrait déjà trop!! Pourquoi chercher à se mettre la corde au cou? Dans le cas ou l'invalidité permanente le frapperait, il se laisserait dépérir et ce serait un véritable enfer, je secoue la tête en gémissant faiblement...

Je m'avance de nouveau vers lui, prenant les devants et je me m'assoie près de lui pour amener une main rassurante dans ses cheveux hirsutes, puis mes doigts glissant tendrement vers sa nuque. Pourtant, il peut sentir la panique qui m’envahis.


- Inutile...Il ne peux surement pas se prononcer après seulement une journée de soins...


Je me tourne prestement vers le médecin, l'air franchement paniquée.

- N'est-ce pas Hermès? ....


Je le regarde très alerte, l'avertissant de la gravité que sa réponse pourrait avoir sur l'état mental du Roi. Il pouvais clairement comprendre que la réponse jouait un rôle central dans l'état psychologique du Seigneur. Je pose mon index sur ma bouche pour lui faire signe de taire la vérité pour le moment. C'était trop éprouvant encore...La possibilité qu'il devienne invalide pour le restant de sa vie me paralysait, m'effrayait si profondément, c'est comme si tout d'un coup cette possibilité détruisait tout...Mes yeux s'emplissent de larmes, elles quittent le barrage de mes paupières inférieures et dévalent le long de mes joues, mon visage se tordant légèrement sous la tristesse, mes sourcils plissés, ma bouche serrée, je me retiens d'éclater en sanglots....
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyDim 9 Déc - 4:02

Le silence suite a ma question me noua la gorge d'amertume et les muscles de tentions.
Je restais là, a leur merci... acceptant ce qui me semblait si évident même si j'avais poser une question qui laissais croire que j'avais un certain espoir.
Je les imagines taire la vérité d'un seul regard l'un a l'autre, pensant peut-être que je ne devinerai pas?

Mes dents ce serre et ma colère me noie de tourment alors que je cachais lentement mon visage vers le martelât en soufflant un peu plus chaque instant de silence qui s'écoula de nervosité. Je venais a déjà regretter d'avoir poser cette question, ressentant les effets désastreux de l'abandon, du désespoir et de l'angoisse me dévorer l'âme et toute ma volonté de lutter contre ses émotions sombres. J'avais beau vouloir m'armer de ma haine et de ma furie, elles m'épuisaient que d'avantage.

Les yeux clos, je m'efforçais a retrouver mon calme, a ne pas songer que j'étais attacher, que je venais d'être totalement dominer par mon rival et a l'occurrence le seul ''ami'' ou frère d'arme que j'avais...
Quel importance cela pouvait-il avoir maintenant...? Ce qui me grugeait d'orgueil soudainement s'effaçait de ma conscience, laissant d'avantage de place a cette ombre qui s'étendait comme si elle avait attendu son heure des siècles durant et qu'a présent plus rien ne semblait pouvoir lui faire rebroussé le chemin.

Puis, je sursaute légèrement, sortant de mes songes lorsque les doigts de ma ''maîtresse'' venait ce glisser sur mon crane, le passage de sa main sur ma chevelure me couvrant la nuque de frisson ...très agréable. Après avoir subit les mains d'une brute, oui... a oui, oui! encore j'en reprendrait encore et encore de celle-ci.
Même si elle tremblait d'une certaine panique, sa présence me consolait mystérieusement... son toucher me revigorait d'énergie, de son... courage inexplicable a ce tenir a mes cotés face a l'enfer, mon.. enfer et en faire le sien du coup.
Je sentais ses doigts creusé leur chemin sans la moindre difficulté jusqu'a ma nuque hérissé de chair de poule. Heureusement que cet position me cachait plutôt bien de toute les réactions que j'aurai pu avoir, mes yeux déjà clos ce révulsait en secret et ma poitrine ce gonflait profondément, amener au calme par sa présence et espérant tout aussi discrètement quelle soit toujours avec moi... malgré le fait qu'elle met paru frustré un peu plutôt.

Elle avait agit avec une telle perfection, ne laissant aucune occasion a Black de lui faire du mal ou de lui laisser entendre qu'il pourrait profiter d'une quelconque façon de la situation afin de soutirer des informations.
Elle savait ce taire... alors que j'aurai crus qu'elle était trop ambitieuse et orgueilleuse pour savoir discerner les opportunités de briller des autres pour ce bruler. Une nouvelle fois, elle me surprenait...

Je sens son regard me toisé alors que sa main demeurai sur moi, sa voix essayant de me faire entendre que j'étais trop précoce dans mes demandes et supposition. Pourtant, je l'entend peu après sous entendre quasiment une menace vis a vis le médecin... ce '' N'est-ce pas'' qu'est ce que l'on voulait me cacher?
Je sens sa tête ce tourner promptement vers l'alchimiste et j'imaginais alors sans mal les yeux de ma protectrice entrain de le fusillé du regard.

Me cacher la vérité m'aiderai t-il? me croyait-elle si facile a dupé?
J'ouvris alors doucement les yeux fixant le vide en restant silencieux, laissant alors Hermès choisir lui-même comment il allait m'annoncer la chose.


Dernière édition par Karia Soubraxiu le Dim 16 Déc - 22:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyDim 9 Déc - 4:03

Hermès terminais de recouvrir le roi quand les grognements animal avait étrangement trouver silence, une chose qui ne lui ressemblait pas... Quand est-ce que d'ailleurs avait-il le souvenir de le voir ce calmer de lui même une fois attacher?
C'était toujours une scène d'endurance et de volonté combative et la.. rien?
Même contre Black, il n'avait pas réellement démontrer de désir de vaincre au contraire.

Le médecin cherchait la cause a tout cela et la réponse retentit a ses oreilles soudainement.
La voix du roi était calme et... charger de résignation.
Les sourcil de l'alchimiste ce froncèrent tout au long du questionnement qui s'exprimait de façon si claire, observant la réaction très intense de Désiré qui fini par ce rapprocher du roi et même... le caresser.
Les choses était inexplicable depuis que cette femme était revenue de mission avec lui. Le dragon tout crocs dehors, près a tout détruire dans les flammes de sa fureur, le conquérant que le peuple avait choisis pour roi pour ses actes et exploit héroïque était maintenant... si mortel et humain.
Karia était si fort et vigoureux que l'on oubliais aisément que avant toute chose, avant cette image mythique et de terreur qu'il ce donnait, il n'était rien de plus qu'un homme parmi les autres.

C'était exactement ce que Désiré faisait réaliser a Hermès en parvenant a le toucher sans lui faire pousser un rugissement furieux et sans qu'il ce mette a vouloir réduire en pièce le lit où on le maintenait mine rien... captif. Avec son regard inquiet, sur le bords de la panique et de larmes qu'elle lui jetait, il lui sembla que les mots qui sortirent de cette délicieuse bouche n'avait aucun sens sur le moment.
Percutez et sur le choque a son tour comme si on venait de lui retirer une façon de penser et de voir, pour lui donner une nouvelle vision des choses beaucoup plus difficile a avaler.
Son roi était abattu, échouer au sol comme si on lui avait arracher les ailes. C'était donc cela? une sorte de capitulation contre la vie elle-même?

Il ouvrait la bouche et la refermait consécutivement, cherchant quoi dire tout en voyant Désiré lui faire signe de ce taire. Hermès froncis des sourcils en levant les bras et près a avancer une théorie quand il aperçues alors le visage de la femme ce faire souffrance pour taire son chagrin et la vérité qu'elle ne pourrait apparemment pas supporté plus que Karia si elle avérai de mauvaise augure.
Le cœur du médecin craqua sous la demande très émouvante de la belle, ses bras retombant près de son propre corps et ses épaules s'affaissèrent avec découragement. Il soupira gravement, allant ce frotté les coins des yeux de ses doigts afin de trouver les choses a dire, car il ne pourrait pas garder définitivement le silence a ce sujet.

- Oui.. oui.. c'est trop tôt, je n'ai rien pu faire encore avec vos mains mon roi. Vous n'étiez pas disposer a me laisser travailler. Apparemment, il semblerai que vous soyez enfin raisonnable. Cette femme déteint agréablement sur votre caractère ces jours-ci. Je dois avouer, qu'après la scène que vous avez fait hier... j'aurai cru la voir déguerpir vite fait.
Pauvre Alexendria, quant a elle, elle est toujours sur le choc, elle tient encore le coup malgré tout, cette vieille est faite forte. Vous savez vous entourer de femme qui savent en prendre pas vrai?


Essayait-il de parler pour parler, s'en approchant avec prudence pour regarder les points suture complètement enflammé et sanguinolent a cause de cette scène de colère et la petite lutte qu'il avait eu lieu avec Black afin de le faire obtempérer.

- Déjà que cela faisait des mois que je vous disait de vous défaire de votre armure, vous pourrez décidément oublier de la remettre pour un très long moment. Votre dos a assez endurer comme ça, a moins que vous souhaitez rester clouer au lit pour le restant de vos jours...L'excuse de
'' Elle sera mon tombeau sur le champs de bataille'' ne tient plus du tout.
Je vais m'assurer qu'il reste le moins de marque que possible après m'être assurer de l'état de votre colonne. Ce qui veux dire que je vais devoir opérer.

Pour ce qui est de vos mains...

Il prit une pause, ce rapprochant maintenant des mains avec prudence, ne regardant pas Désiré ou Karia, mais fixant avec concentration les membres charcutés.
- Je vais devoir ... les opérer également afin de vérifier l'état de vos tendons et de vos os.
La suite de ce qui en découlera dépendra de votre bonne volonté a bien vouloir me laisser travailler. Il n'y a rien dont je ne vous est pas vue guérir jusqu’à maintenant, alors j'ai bon espoir que vous vous remettrez de cela avec un petit peu de patience et de coopération.


Le médecin recula, observant que brièvement le visage du roi, sautant rapidement a celui de Désiré avant de ce raclé la gorge. Ce n'était pas un mensonge ni la vérité, que tout ce blabla... mais ignorant lui-même ce qu'il pourrait faire et jusqu’où était près a coopérer Karia, il préférait ne pas ce prononcer d'avantage.

Il semblait bien qu'il devrait accomplir un miracle... PARFAIT! car il raffolait de ce genre de défis!
Son air grave et annonciateur de désespoir disparu alors qu'il rejoignait sa mallette remplis d'article étrange et qu'il en sorte un livre qu'il lissait comme ca bible.
L'homme svelte s'approcha du bureau de travail près de la porte y déposant son précieux bouquin, puis fit signe a Désiré de venir l'aider.
- Approchons le bureau près du lit voulez-vous?
Lui demanda-t-il alors qu'il semblait animé d'une énergie passionner devant la tâche qui l'attendait.

Une fois que le bureau serai en place, il allait commencer les premières opération. Il y déposerai tout les outils qu'il avait laissé sur la table de nuit et attèlerai a commencer les douloureuses opération qu'il avait prévue de faire et étudier toute la nuit. Il demanda également a Désiré de faire inhalé a Karia, un linge qu'il aspergeait du même tranquillisant qui l'avait empêcher de défigurer un garde l'autre jour sous un excès de rage, tout en lui disant de faire bien attention a ne pas ce toucher le visage par la suite ou ce tenir trop près de la guenille.
Par tout les dieux puissants! Sur sa profession de médecin, Karia allait retrouver l'usage de ses mains!

Cela dura près de deux bonnes heures, Hermès utilisant des produits et d'outils diverses, lisant son livre en suivant des étapes particulier et posant d'énorme pansement sur la plaies fraichement découper et recousues de son dos.
Faisant participer au tant que possible Désiré, si bien sur elle était capable de le faire, comme une assistante, lui proposant de tenir des outils ensanglanté ou de simplement retenir Karia lorsqu'il ce mettait a grogner ou s'il hurlait de douleur afin de le garder le plus calme que possible, malgré le tranquillisant anesthésiant qui avait ses limites.

Compte aux mains, il demanda carrément a Désiré d'empêcher Karia de regarder en le faisant tourner la tête du coté opposé à la main qu'il allait ouvrir et écarteler la plaies d'outil afin d'aller regarder a l'intérieur de la plaie ainsi de suite pour l'autre. Déposant des produits mystérieux et incrustant un objet étrange dans le troue causer dans l'os afin de colmaté la fissure temporairement. Le petit objet biologique avait pour objectif de ce détériorer lentement laissant le temps a l'os de ce réparer fur et a mesure que de l'espace ce créait.
Il prévenait régulièrement Désiré de bien tenir le fauve, alors qu'il testait la sensibilité de la main, tirant sur les tendons avec délicatesse afin de vérifier que tout était normale et que les doigts ce pliait normalement. Il était évident qu'il y aurai du travail de rééducation a faire pour lui rendre la flexibilité de ses membres... mais rien ne semblait présager que ses mains resterai inerte.

Une fois que tout fut refermer et traité, il détacha le roi avec prudence, commençant par les pieds et demanda a Désiré de faire les mains avec grand soin.

- Je vais.. vous laissez lui remettre de la pommade et de solide bandage, les derniers que vous avez mis était parfait, je ne crains alors aucunement que vous pourrez vous débrouillez sans moi pour la suite. Je vais aller faire une visite de routine a Alexendria, si jamais vous me chercheriez. Surtout n'oubliez pas de vous lavez les mains... vous ne voudrez pas tombé paralysé subitement n'est ce pas?

Il doit boire ce médicament, en trois temps, maintenant, ce midi, et avant de dormir.
Trois repas, trois dose et surtout pas de folie, de crise de colère, de bagarre, ou de travaux menu soit-il ET toute la semaine! je vous est laissé un petit verre avec la dose exacte une fois remplis, comme ça impossible de ce trompez n'est ce pas? Je reviendrai voir ça demain... s'il y a quoi que ce soit, faite le moi savoir.

Laissait-il a la fin entendre une mise en garde importante surtout a l'encontre de Karia qui ne prenait jamais ces médicaments comme il le faut, voir pas du tout. Ce contre fichant généralement des consignes pourtant si bien aviser de son médecin.

Il devait quitter cette pièce, ce changer les idées... Il lava ses mains dans la bassine d'eau de la chambre, se les essuyant avec soin et une inquiétude qu'il ne voulait pas laisser voir. Peut après, il quitta les lieux en ramenant avec lui la majorité de ses outils de travail, laissant tel-quel le bureau et la chaise près du lit et trois rouleaux de bandage avec une paire de ciseau et un petit pot de pommade médicinal concentré et bien évidement, la bouteille d'hydromel remplis de médicament avec son petit gobelet poser sur le bouchon.
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Désiré
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyDim 16 Déc - 21:35

Les gestes hésitants du médecin me déroutait, la peur au ventre j’attendais sa décision, son choix allait jouer un rôle considérable dans la vie actuelle de Roi. La crainte était très apparente au fond de mon regard presque suppliant. Lorsqu’il laissa retomber ses bras il me fit comprendre qu’il avait comprit la gravité de la chose, j’en fus soulagée intérieurement, je continue de le fixer avec insistance. Sa réplique me surprit, il vante mes talents enfin disant que j’avais influencé le Roi dans le bon sens, ma tristesse s’estompe lentement et laisse place à un bref sourire reconnaissant, lorsqu’il parla de la vieille femme mon sourire disparu et mon regard quitta celui du médecin pour venir fixer la tête de Karia, me rappeler cet épisode mouvementé me renfrogna, ma main gauche passa sur mon ventre pour aller saisir ma hanche droite, me recroquevillant légèrement sur moi-même. Mes sourcils froncés, mon regard assombrit en pensant à cette vieille femme qui semblait si attachée à lui, heureusement mes cheveux couvrent mon expression…Du coup, elle devenait déjà une menace potentielle…à surveiller…Finalement, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée que je sois son garde du corps personnel, cela me permettrait de savoir tous ses faits et gestes…

Lorsque le médecin se remit à parler mon regard retourna le fixer et ma main droite continua de s’activer distraitement sur la nuque du Roi, elle avait ralentit à l’évocation de cette Alexandria. Savoir que Karia ne pourrait plus revêtir son armure pour un bon moment me réjouit, bien-sûr je préfère le contact humain, son armure tranchante et terrifiante en fait me parut soudainement ridicule, car en fait tout ce tas de fer n’était que de la parure, un moyen efficace d’entretenir la terreur de l’ennemi et d’encourager son image de meurtrier qui n’a pas peur de rien, pour moi tout cela n’avait plus de sens réels…Mais, je savais que pour lui, son armure était son pilier, sa maison sombre et froide, mais c’était ce qui semblait le plus efficace pour se permettre de vivre le plus souvent en retrait des autres…dont il avait souvent peur. Être inatteignable afin d’éviter d’autres traumatismes, mais il se complaisait dans une solitude qui me troublait…J’avais de la misère à croire qu’un homme puisse vivre ainsi, dans la froideur hostile de la solitude…
Le médecin fit remarquer qu’il devrait opérer le dos et les mains, mon inquiétude noua ma gorge, je l’écoutais résignée. Le médecin demanda au Roi de coopérer, mon regard appuya le médecin avec un léger hochement de tête puis je posais mon regard sur Karia. Je suivi les déplacements du médecin qui alla poser sa mallette et son livre sur un bureau, il me demanda de l’aider pour amener le bureau près du lit. Résolue, je quitte Karia pour lui venir en aide. Cela fait il me demanda d’engourdir le Roi ce que je fis un peu à contre cœur tout en restant prudente comme me l’avait dicté le médecin. J’observai le médecin, lorsqu’il commença les opérations je voulais tout simplement sortir de la pièce, ce genre de choses et l’exposition du sang me donnait quelques malaises et je devais parfois me retourner pour me calmer et mieux respirer. Je fis pourtant de mon mieux, me montrant forte et courageuse, aidant le médecin comme je le pouvais.

Les opérations terminées il me fit part des dernières instructions concernant la prise du médicament, l’application de la paumade et les bandages. Je ne fis qu’acquiescer à ses demandes sans prononcer aucun mot, tout était clair de toute façon, qu’aurais-je pu ajouter? Et en fait, l’idée d’être enfin de nouveau seule avec le Roi, ne me déplaisait pas du tout…

Lorsqu’il fut partie, je me dirigeai vers la bassine et me lava les mains deux fois plutôt qu’une pour ne pas prendre de risque, je m’essuyai les mains et je saisi les bandages et le baume et je m’affairais à lui appliquer le baume et lui faire de bons bandages solides, sollicitant parfois quelques mouvements de la part du Seigneur, pour me faciliter la tâche. Je lui demandais de se tourner sur le côté et j’allais chercher le remède à lui administrer en versant la quantité recommandée et je m’assois près de lui sur le lit, approchant doucement le gobelet de son visage.


- Aller…C’est pour ton bien…et je ne veux pas avoir à te forcer...

Dis-je sur un ton résigné et un peu lasse, je voulais son bien et je voulais surtout qu’il aille mieux…Je ne voulais plus me battre contre lui, je savais que je voulais lui parler, mais j’attendrais un moment plus approprié…
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyLun 17 Déc - 0:06

Une réponse détourner...
Je m'y étais attendu, essayant de m'embrouiller avec des détails inutiles a mes yeux.
Amer, je déglutis en soupirant refermant les yeux en sentant Désiré poursuivre ses caresses qui me permettais de m'apaiser et d'anticiper la suite de ce qui allait ce passer. Me préparer mentalement, alors que le mot opération venait peser dans ma poitrine avec angoisse.
Lentement, fur et a mesure que leur mouvement s'éloignaient de moi, rapprochant un meuble, je me crispais, ma respiration calme disparaissant pour céder la place a ma peur que je combattais malgré tout.

Les minutes devenaient des heures a mes yeux, mon visage ce crispant et mes cries m'échappant de temps a autres de mes mâchoire que l'opération parvenait parfois a dénouer en jouant sur des nerfs sensibles. Heureusement qu'il m'avait attacher... et que Désiré m'avait fait inhaler cette anesthésiant. Je ne pouvais plus bouger, paralyser en quelque sorte... mais mes yeux étaient dilater d'une rage insondable qui m'anima d'un feu si intense que j'aurai surement pu les tués tout les deux dans la douleur qui m'aveuglait.
Mes bras tirait sur les sangles avec violence parfois, retrouvant a la fin du travail qu'accomplissait Hermès l'usage de mon corps qui ce gonflait de violence.
Sans attendre, je poussa un rugissement afin d'évacuer ce surplus d'énergie d'agression tout en refusant de céder a cet appel a la destruction afin de laisser enfin le médecin finir ce pourquoi il était venue. J'en profita sans conteste, vidant ma rage a nouveau, le visage enfouis contre le lit et le mordant afin d'éviter de mordre quiconque ce trouverai a ma porté.
J'hurlais dans ce rembourrage, a grand coup, ma colonne créant parfois des arques alors que je voulais me redresser sur mes genoux et qu'ils furent rudement retenu sur place.
J'évacuais a nouveau certain sanglot de mépris et de haine, ma voix brisé ce saccadant ... accablé, épuiser psychologiquement devant la douleur physique et de ne peut-être pas m'en sortir malgré les sévices que je devais endurer présentement par espoir d'obtenir quelque chose d'incertain.

Lorsque tout fut terminer, je me sentais trembler nerveusement et de façon incontrôlable, la nausée au bords des lèvres. Je n'écoutais même pas le tiers de ce qu'il pouvait raconté, lui croyant peut-être que je le pouvais? Dès qu'il me libéra les chevilles, je ramenais mes jambes contre moi tournant mon bassin sur le coté afin de mieux me recroquevillé, me protéger... ou encore me consoler de ma souffrance qui m'agitait encore le corps allègrement fur et a mesure que mon corps s'éveillait de cette anesthésiant. Ma respiration s'exécutait en soubresaut , récupérant sous peu mes mains que Désiré voulu bien libérer a mon plus grand soulagement, et sans attendre, mes bras ce refermèrent contre ma poitrine, mes mains près de ma gorge et la tête descendant les couvrirent.
La douleur était vive et bien que le médecin quittait les lieux en laissant des instructions, elle ne diminuait en rien pour l'instant.

Désiré approcha alors, ses mains refroidies par l'eau qui les avait lavé, me faisant sur l'instant sursauté dans mon renfermant physique et même sur le coup pousser un grondement qui sortie tout seul. Je venais d'être rudement éprouver a peine sortie du lit... et je savais déjà que la journée allait être un véritable enfer.
Je me tais alors promptement, ravalant mon agressivité qui s'exprimait comme toujours sans filtre envers tous, voulant éviter de me mettre dans une posture encore plus désespérer en offusquant Désiré.

Je compris alors que nous étions de nouveau seul... et je coopéra au mieux que je pu avec elle.
Lui livrant mes mains encore secouer de tremblement et luttant contre des réflexes protecteur lorsqu'elle y déposait du baume et des bandages.

Puis soudainement, je retrouva ma froideur profonde... ma respiration devenant profonde et stable bien que mes tremblements la secouait de temps a autre. Alors que la belle s'assoyait près de moi, je dépliais mes jambes afin de poser mes pieds au sol, me redressant avec peine mais détermination hargneuse. La colère habitant le fond de mon regard noir, alors que je fixais le vide avec une amertume évidente. Encore nue, la couverture ne me suivant pas, je déposa mon avant bras droit sur mon entre jambe et l'autre bras un peu en avant sur mes jambes afin de me reposer dessus.

Lorsque son gobelet m'arriva près du visage, j’eus une expression de dédain pour le contenu du produit sachant combien il goutait mauvais... détournant le visage de ce qu'elle m'offrait jusqu’à ce qu'elle s'adresse a moi.
Mon torse ce gonfla prestement pour me laisser pousser un profond soupir résigner, lui obéissant par la suite en ramenant mes lèvres près du gobelet, avalant sans plus attendre le contenu infecte qui avait une texture de morve sablonneuse et le gout... me rappelant l'odeur de légume défraichit et moisie. C'était a ce demander s'il ne récupérait pas le contenu du jus de leur décomposition pour en faire sa potion. EURK!

Ma grimace s'exprima aussi vite que j'avais voulu me débarrasser de la confrontation que j'aurai pu avoir avec Désiré en lui refusant ma coopération.
Puis le froid de mon visage revient lentement geler mes émotions dans un masque de sévérité.

-.. Je dois te confier quelque... secret...
Déclarais-je alors d'une voix base, ne la regardant pas immédiatement, réfléchissant a ce que j'allais lui dire et surtout comment lui dire. Mes yeux ce plissèrent et ce tournèrent lentement vers les siens afin de voir son visage.
Je demeura silencieux à la fixer, a observé ses traits, fuyant plutôt rapidement son regard faisant mine d'une certaine honte, bien que ce fut surtout par soumission que je le fis.

Perturbé par le fait que théoriquement, j'étais bien supérieur a elle dans cette hiérarchie avec tout les droits permis sur sa personne et sur comment disposer de son existence...Alors qu'une autre par en moi était près et devait ce soumettre à la même lois vis a vis elle, ces caprices et exigences.
C'était alors très difficile de jouer ce double rôle complètement contradictoire si elle ce mettait a me donner des ordres devant les autres et que je me voyais humilier a devoir lui obéir.
Je devais trouver une parade...une façon de vivre et survivre a ce qui allait venir tout en lui confiant le moins possible a ce sujet.

- Tu te souviens que je t'ai demander de garder le silence sur ce qui s'était passer? Maintenant, il va falloir tout leur dire...a cette réunion... enfin la vérité plus ou moins exacte...

Voulu-je alors lui faire comprendre que nous devrons camoufler certain fait.
Je me rince la gorge, fronçant des sourcils attendant de vérifier si elle me suivait jusqu’à maintenant où si elle avait quelque chose a rajouter, avant de poursuivre les révélations que j'allais lui faire. Nous en avions le temps ... et la possibilité alors autant le faire immédiatement, ce qui me permettait à la fois de me remettre de mes opérations.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 18 Déc - 2:42

Voir et entendre les souffrances qu'on lui causait me brisait littéralement le cœur, même si je savais que le médecin devait le faire pour le bien-être du Roi. Chaque cri de souffrance était suffisant pour me nouer la gorge d'un inconfort flagrant. Lorsque le médecin et moi l'avons libéré de son calvaire, j'en fus soulagée, mais le voir dans un tel était me faisait rager, car je me sentais impuissante face à sa situation. Le Seigneur se recroquevilla sur lui-même ramenant rapidement ses jambes vers lui pour se protéger et avec raison, les opérations étaient éprouvantes et souffrantes, je me dépêcha de le libérer totalement, et le voir dans cet état me crevait littéralement le cœur. Sa souffrance morale et physique me frappait si fortement que je n'osais presque pas le regarder, je voyais une telle fragilité en lui que j'avais simplement envie de l'étreindre comme on étreint un enfant qui souffre...

Lorsque je le toucha son sursaut me fit reculer les mains, je reste prudente, sachant ce qu'il vient de subir pouvait très bien être traumatisant, car ça l'avait été autant pour lui que pour moi! Il n'en avait simplement pas idée! Son grognement me fit comprendre que son agressivité était là non pas pour me blesser, mais comme l'instinct de se défendre et de se protéger tel un animal qui lèche ses plaies. Alors que je lui installa les bandages, j'acceptais ses réflexes, tentant du mieux que je le pouvais de le calmer par mes gestes doux et intentionnés marmonnant des "shhhuttt" pour tenter de le calmer et l'encourageant en lui disant que c'était bientôt fini. J'étais sensible à son état de vulnérabilité et quand il reprit sa froideur, je baissa les yeux ne sachant plus trop comment agir...

Alors que j'apportais le remède au blessé, il fini par s'asseoir en mettant ses pieds à terre, je l'observais avec une certaine inquiétude ne sachant trop où il voulait en venir, il n'était certainement pas question qu'il se lève tout de suite! Nu, il se protégea de ses mains et prit une position qui lui était confortable. Il regardait le vide et la chose m'effrayait un peu, la souffrance était claire et lourde que j'aurais voulu ouvrir toutes les fenêtres juste pour changer l'air de la pièce qui me semblait soudainement étouffante...

Lui présentant le gobelet, il refusa je ne m'en offusqua pas, je savais que c'était pour lui une autre résignation à franchir. Mais, à ma grande satisfaction il fini par coopérer, gonflant son torse avant de soupirer manifestement vaincu, il avala finalement le contenu, je l'aide en penchant le gobelet vers sa bouche, me doutant bien que ça devait être infect, juste l'odeur était suffisante pour me lever le coeur, j'éloigne rapidement le gobelet en le considérant d'un air navré. Si j'avais pu prendre sa douleur sur mes épaules, je l'aurais fait sans attendre, le voir souffrir ainsi me déstabilisait totalement...Son visage redevient dur et c'était suffisant pour ramener mon visage vers le bas, ramenant un peu machinalement mon visage vers l'avant laissant la bouteille dans ma main gauche se déposer sur ma cuisse et le gobelet sur l'autre.

Sa voix parvient à m'extirper de mon état semi-vague et mon regard dérive lentement vers le sien, intrigué par sa déclaration, j'attends la suite avec une impatience fondée dans le regard. Je remarque qu'il fuit rapidement mes yeux, s'attardant à d'autres aspects de ma physionomie, je baisse les yeux, ne voulant pas trop l'intimider. Lorsqu'il parla, mon oreille est attentive et mon regard se rive sur lui à son affirmation, enfin il abordait un sujet qui me brûlait les tripes et en plus il disait qu'il faudrait tout leur dire enfin pas tout à fait, il voulait apparemment mentir, taire une partie de la vérité pour se protéger...Mes yeux le détaillaient avec vivacité attendant la suite sourcils froncés. Perturbée par tout ça je me lève pour aller déposer la bouteille et le gobelet sur la table, je soupire un peu lourdement toujours dos à lui, gardant mes mains sur les objets en fermant les yeux quelques secondes. Je prend ensuite une grande inspiration, je vais finalement ouvrir la fenêtre pour ensuite me retourner vers lui, m'approchant lentement jusqu'à être tout juste devant lui à quelques pas, je me penche, le regard luisant de curiosité. Ma voix s'élève clairement comme si j'étais prête à l'affrontement.


- D'accord... Je t'écoute, comment comptes-tu procéder....?


Je ne pus m'empêcher de ramener mes mains vers son visage, lui caressant tendrement les joues au passage, mes mains se logeant à la base de sa nuque caressant ses cheveux calmement, depuis qu'il c'était recroquevillé sur lui-même que j'avais envie de lui rendre un peu de tendresse comme pour l'encourager...le soutenir dans cette épreuve qui était tout autant la mienne? Mes iris mauves le considèrent avec douceur et réconfort tout en étant à l'écoute, je fini par lui sourire timidement...Je sais qu'il était temps de discuter, mais ne pouvions-nous pas tout d'abord relaxer un peu? Je me serais volontiers étendue dans mon lit à simplement passer mes mains dans ses cheveux pour apaiser toutes ses émotions cachées qui m'obstruaient la gorge. Mais, puisqu'il semblait décidé à en parler maintenant autant battre le fer pendant qu'il est encore chaud!
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 18 Déc - 5:27

Son comportement me laissais perplexe, me gardant en attente un peu en allant ouvrir la fenêtre. Le soleil qui entrait vint alors aiguiser mon regard devenu totalement dorée, la pupille rétracté au maximum afin de fuir cette douloureuse lumière. Nerveux et stresser, je l'observe revenir vers moi des pieds à la tête, m'apercevant qu'elle, elle était tout disposer au calme tandis que j'aurai surement fait les cents pas en tournant en rond dans la pièce.

Puis elle ce rapproche de plus en plus, si bien que lentement je me sens forcé de redresser l'échine et lever les yeux vers son visage, en déglutissant discrètement d'un petit malaise, mon regard regardant rapidement de gauche a droite immanquablement intimidé et à la recherche d'une fuite inutile, de quelque chose qui pourrait me donner une bonne excuse pour rester a distance.
Échec a ma recherche, je reste figé dans son regard qui venait ce placer devant le mien, me lançant un message très claire de poursuivre, si bien qu'elle n'aurai pas eu besoin de prononcer ce qui suivis...
Alors aussitôt, j’essaye de terminer mon idée.. tout en observant l'éclat d'améthyste hypnotisant de ses iris lumineux de curiosité.
- Et bien... on ne dit aucun détail sur ce qui m'est arrivé...Tu.. ..t..

Je m'interrompe subitement, voyant ses mains arriver vers mon visage, me causant un puissant hoquet au cœur qui m'empêchais alors de respirer. Mon corps ce redresse droit sur le coup en voulant lui échapper, ma nuque et ma mâchoire ce raidissant affreusement de cette approche imprévue et qui me faisait profondément horreur...
Mes narines ce dilate prestement et mon regard ce fronce, a peine si je n'allais pas lui présenter mes dents en guise d'avertissement en me mettant a grogner.
Ma tête tourna légèrement sur ma droite me mettant a fixer la main qui approchait, m'apercevant que mon souffle en arrêt ce remis en marche de façon nerveuse.

Franchement... je ne m'étais pas attendu à ça. C'était bien évident!
Le contacte de ses mains sur mon visage me fit fermer les yeux, me rappelant rapidement ce qui s'était passé hier bien comme moins bien... et aussi des paroles que j'avais dites et reçus. Ce n'est que lorsque ses doigts arrivaient a ma nuque en caressant ma chevelure que je me calma et même me détendis.
Mon échine ramollissant afin de me laisser baisser la tête un tantinet entrain de me laisser aller alors que je voulais prendre les choses en main! Qu'est ce que je voulais dire déjà?
Je devais me ressaisir! m'invitais-je a retrouver mes esprits alors que je poussais immédiatement par la suite un soupir appréciatif, évacuant mon stresse. Tout ce qui avait de plus crédible... en matière d'indolence.

Je redresse avec difficulté la tête, essayant d'éviter de garder les paupières closent qui s'était alourdis pour si peu! Voulant absolument reprendre la conversation, je me met a chercher mes mots et mes idées en regardant ailleurs, faisant mine de désintérêt, d'indifférence, alors que je rougissais intérieurement de gêne de me savoir totalement désorienté après quelque malheureuses caresses.

-.. Tu dois comprendre.... que si...... Je veux dire que tu dois bien comprendre que .. que..s'ils viennent a sav..oir.....je.
Bon c'était peine perdu! Alors je reprend plus agacer, faisant malgré moi bien comprendre que je n'arrivais pas a me concentrer.
- Arrête ça...
Tournais-je alors mon regard pour l'ancré dans le sien, laissant voir de l'agressivité tout en étant à la fois... malgré moi attirer inévitablement a regarder sa bouche.
Je pousse un soupir fermant aussitôt les yeux pour regarder a ma droite, voulant alors me lever afin de quitter sa domination excitante, me montrer plus fort que cette étrange pulsion qu'elle éveillait en moi maintenant plus facilement que jamais après ce que nous avions vécu dans le bain la veille. Je mentais si mal... elle aurai toute suite vue cette faiblesse prendre de plus en plus de place dans ma conscience.

-Où ... où sont mes vêtements?

Voulus-je également essayer de m'extirper d'avantage de cette situation qui pourrait déraper sur un tout autre sujet que celui que je voulais aborder au départ. Ma voix mentait tout aussi mal que mes yeux, laissant planer une tentative de fuite évidente, bien que très visiblement j'avais apprécier son contacte.

Il m'étais difficile de l'admettre après tout ce temps a rejeter tout les autres, me voila maintenant presque entrain de roucouler devant elle! C'était absurde! déroutant! Dans tout les cas, j'ignorais totalement ce qu'elle essayait de faire en faisant cela, mais... j'adorais a mon grand malheur. Comment refuser quelque chose qui m’apaisait si rapidement? Qui me comblait d'une attention, d'une affection semblable a celle que rechercherai un chien.

Encore une fois, elle avait le don de trouver en moi des failles résiduel de mon passé d'esclave et d'animal...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyLun 24 Déc - 7:09

À mon approche je remarque qu'il se redresse lentement, puis il relève la tête pour me regarder un court instant, fuyant rapidement mon regard se baladant maintenant de gauche à droite, mais il pose enfin son regard au creux du mien ce qui me satisfait.

Alors que j'approche mes mains de son visage, il commence en me disant qu'il faut taire la vérité sur ce qui s'est passé, pourtant il perd rapidement le nord, intriguée je hausse légèrement les sourcils. La chose me surprend un peu puisque sa première affirmation donnait le ton de quelqu'un de décidé et maintenant je le voyais hésiter? Pourquoi donc? Je ne pu par contre pas empêcher mon sourire de s'agrandir un petit peu, savoir que je pouvais être la cause de sa déstabilisation m'amusait un peu! Je le sens soudainement se redresser, la tension revient en lui comme une montée d'adrénaline que je pouvais très bien imaginer. Il tourne la tête pour observer ma main gauche avant qu'elle entre en contact avec sa joue, je poursuis pourtant mon geste avec assurance.

Je sens que sous mes caresses il commence à se calmer et même se détendre légèrement ce qui me rassure enfin! Il penche la tête doucement me montrant la venue d'une petite victoire surtout lorsqu'il me communiqua un soupir appréciatif m’incitant ainsi à poursuivre mes caresses. Il tente de se redresser avec un effort manifeste et balbutie des paroles assez diffuses qu'elles me font presque rire, mais je retiens tout en lui souriant toujours. Soudainement, il paru agacé et me pria d'arrêter les caresses réconfortantes, me faisant simplement froncer les sourcils de désolation. Il pouvait bien parler! Je n'en ai cure! Mes mains ne quittent pas leur position mais s'immobilisent un peu. Il fuit et c'est flagrant, la chose m'amuse et me désole à la fois. L'agressivité de son regard ne me fis même pas broncher, je connais son petit jeu et je ne me ferais plus prendre! Il lutte contre son propre bien-être et la chose m'attriste un peu, il tente la fuite, je soutiens pourtant son regard avec une certaine fermeté, s'il pensais se lever dans cet état il se met littéralement le doigt dans l'oeil! Il demande où se trouve ses vêtements, déclaration qui me confirma son envie de fuir la situation...

Je le considère presque d'un air déçu et lorsque je sens qu'il tente de se relever debout, mes mains quittent lentement sa nuque pour se déposer fermement sur ses épaules exerçant une pression dissuasive et plutôt rude. Pourtant mon expression est assez calme et je suis très sur de moi. Mon sourire s'agrandit d'amusement. Mon ton est clair et autoritaire.


- N'y songe même pas...si tu penses que je vais te laisser te lever dans cet état...tu te trompes...

Mes iris mauves l'engloutissent littéralement, ne quittant pour le moins du monde son regard doré, si séduisant...lorsque la pointe de la panique s'y montrait le bout du nez. Il avait quelque chose d'adorable, sa vulnérabilité avait définitivement quelque chose de charmant...Mon visage s'est approché du sien, laissant mes yeux observer furtivement l'ensemble de son corps. Je me suis naturellement approcher lorsque mes paumes appuient sur ses épaules pour favoriser mon équilibre. Ma poitrine se gonfle comme un coq qui hérisse ses plumes comme signe de dominance. Mon souffle est calme, assuré.

- Tu veux que j'arrête quoi au juste? J'aurais cru qu'après cette torture.....un peu de calme t'aurais été bénéfique...Tu aimes quand je te fais ça...?

Mes mains reviennent à sa nuque la caressant avec douceur. Je soutiens son regard, le mien est apaisé et doux malgré ce que mon ton pouvait imposé comme autorité.

- Regarde moi....tout va bien...Relaxe... On a toute la journée devant nous...tu es encore tout tendu...Commence par te détendre...et ensuite on discutera...

Ma voix est aussi réconfortante que la voix d'une mère qui réconforte son enfant lorsqu'il est inquiet. Je lui souris tendrement, tentant de le rassurer du mieux que je le peux. Je veux qu'une chose et c'est qu'il cesse de me fuir, qu'il accepte ma tendresse une bonne fois pour toute et qu'il profite tout simplement...

Mes mains escaladent avec habileté la physionomie de son crâne, jouant allégrement dans sa chevelure, la caressant avec légèreté, puis dirigeant mes doigts sur son cuir chevelu, partant du front vers l'arrière de sa tête. Mon échine se redresse un peu à ce mouvement offrant en fait toute une vue sur ma poitrine dans cette tunique assez ample et qui découvrait d'agréables rondeurs. Mon visage est toujours penché vers le sien, tranquillement auréolé de ma chevelure rousse, éclatante sous la lumière du soleil qui pénétrait dans la pièce, laissant naturellement une ambiance chaleureuse et apaisante. J'espérais qu'il laisse libre court à ma tendresse...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 25 Déc - 8:34

Mes genoux flanchèrent rapidement, étant le seul appuis que j'avais avec le peu d'aide que pouvait m'offrir mon dos, je me retrouve assis respirant avec une certaine nervosité a nouveau. La phrase arriva a mes oreilles et le poids de ses mots comme une enclume sur mon échine... je ne bougeais plus d'un poils ou presque, si ce n'était qu'une arrivé frissonnantes de chair de poule, de mon dos à ma nuque.

Féroce jusqu'à la moelle, voyant bien que je n'avais pas l'option de la fuite, je la toise pour la confronter, me laissant noyer dans son regard. Près a me battre bien que j'avais perdu d'avance.

Pourtant là où mon visage était de marbre et de glace, le sien rayonnait d'un sourire confiant, me laissant entendre qu'elle savait déjà ce que j'avais en tête dès le début et qu'elle ne s'y ferai pas prendre.
Surement gonflé d'assurance de m'avoir intercepter avant même que je puisse commencer a fuir, son minois ce rapproche du mien, ses yeux s'aventurant sur mon corps nue, devais-je alors interpréter le pire? Mes entrailles ce crispaient d'imaginer son corps approcher d'avantage, ses cuisses s'ouvrirent pour venir ce poser chaque coté de mes hanches, les rotules sur le lit et son bassin sur le mien.

Mon dos ce redresse, ma tête également à la vue de ça poitrine qui ce gonflait sous mon regard qui n'avait sus faire autrement que quitté ses yeux pour observer ses seins maintenant très près...
Je pousse a présent des respirations un peu plus énervé, démontrant comment soudainement, j'étais submergé de stress.

Lorsqu'elle s'adressa a nouveau a moi, un sursaut ridicule me surprend et cela parut bien sur, sur mon visage qui afficha une mine offusquer, décourager de mon propre comportement alors que ces mains retournaient simplement exploiter un point faible qu'elle me soulignait avec autorité... ce qui me fit baiser le regard bêtement par réflexe. Lorsque je m'aperçus de cela, mes narines et mes yeux ce dilatèrent de colère noir. Comme il m'était frustrant de constater une telle soumission involontaire! Mon corps obéissait avant que je prenne conscience des actes que j'exécutais.

''Tu aimes quand je te fais ça...?''

Dans l'immédiat, j'avais une envie folle de rugir ''NON!'', de lui interdire de me toucher, près a exploser dans mon agressivité et dans la colère que je me réservais envers moi-même. Lui rappeler que je n'étais pas son animal me semblait primordial, même si... en réalité j'aurai endosser ce rôle si c'était ce qu'elle désirait.
Ces caresses parvenaient a simplement contenir le couvercle qui voulait sauter sous la pression, puisque en réalité... j'adorais, mais cette vérité je ne lui confirma point, restant silencieux.

Quel foutoir dans ma tête et mon cœur... J'avais tant de colère qui bouillait dans mon ventre que les vapeurs me brulait jusque dans la poitrine. De quel droit, mériterais-je cette douceur?! J'avais été dupé, été arrogant et prétentieux, capturer...
Quel honte... quel échec. Cette douleur qui me rendait ivre de folie, j'étais persuader de le mérité pour avoir échouer, je ne voulais pas qu'elle me retire le fardeau qui me pesais la conscience par sa douceur, sa compassion... à la limite aurait-elle pu me haïr et me battre a son tour? C'était ma punition et je devais la purger.

''Regarde moi''

Mes yeux ce relève alors aussitôt pour la fusiller de colère, mes oreilles ce déplaçant vers l'arrière en déglutissant mon amertume. Mon désappointement gronde dans ma respiration profonde et brulante en écoutant ce quelle me proposait.

Au diable le repos! Lui hurlait mes yeux qui observaient a tour de rôle les siens en ce froissant sous l'envie de répliquer.
Voulant décocher tel les flèches d'un arc, ma fureur contre sa tendresse que j'aurai cloué au mur, mais je pousse un très orgueilleux soupire afin de me calmer et lui obéir.
La chose me semblait impossible a renverser jusqu’à ce que ses mains parcours mon crane... Que ses doigts effleurent ma chair en écartant sous leur passage ma chevelure...
Ma nuque ce ramollis a nouveau sous ses douceurs, éteignant mon brasier de colère comme on éteint un incendie par l'eau.

Ma tête ce vida de mes pensées négatives, mes paupières froissé ce fermant doucement...
Je ne pense pas qu'elle avait besoin d'une réponse pour comprendre combien ce geste avait d’impacts sur moi. C'était une pure évidence, même si j'aurai voulu inutilement le nier.
Je laissais ma tête suivre le mouvement du passage de ses mains, laissant ma gorge s'étirer vers l'arrière légèrement a découvert, puis un soupir a nouveau revient laissant entendre une résignation, une nouvelle capitulation.

-.. Très bien... comment?


Lui lançais-je alors la question, afin de savoir a quoi elle pensait par détente et relaxation. Évidement, la chose me semblait dérisoire a mon ton de voix pessimiste comme si la chose m'étais impossible a accomplir, tout ouïe cependant a explorer la chose.
Mes paupières s'ouvraient lentement révélant sommairement mes yeux de fauve qui la toisaient dans une écoute total.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 8 Jan - 21:29

Comme j'avais prévu il ne résista pas longtemps, abandonnant son idée de se lever assez vite. Le défi que je lus dans son regard me fit sourire davantage. Ses yeux dérivèrent ensuite vers ma poitrine, la chose me réjouit, enfin une preuve qu'il n'était pas de glace! Son sursaut me fit par contre comprendre qu'il était assez loin de la détente à mon grand désarroi, j'ai perdu son contact visuel peu de temps après.

Sa confrontation subite ne me fit point réagir, évidemment, il était contre toutes formes de repos ou même de plaisir! Je soupire mentalement, découragée à nouveau et je savais que ce ne serais vraiment pas la dernière fois...Il préfère endurer les douleurs...jusqu'à en subir des blessures physiques permanentes comme celles que lui infligent son armure. Ce qui me faisait de plus en plus croire que cette automutilation cachait une souffrance morale encore plus grande que celle qu'il s'infligeait à lui-même. Sa restriction face aux plaisirs m'attristait, comment un homme pouvait-il se résoudre à ignorer les tendresses d'une femme? J'étais en colère contre les femmes qui l'avaient si brutalement blessé et du même coup je m'en voulais aussi...d'avoir usé de violence avec lui. Il soupire? Il...Il capitule? Il se laisse enfin aller? Mon regard sur lui est si attentif qu'il peut facilement être dérangeant. Je le sens se détendre doucement, sa tête était devenue malléable et moins raide et mes mains s'en ravirent! À le voir m'offrir ainsi sa gorge sans aucune résistance, j'en fus surprise! C'est alors qu'il me demanda comment il pouvait bien se relaxer. Et bien là, il me surprenait encore! En disant cela, il me faisait bien comprendre son ouverture face à l'idée et c'était au moins ça! Je savais qu'il ne se croyait pas capable d'atteindre un niveau de détente et c'était un agréable défi de l'aider à trouver la quiétude ne serait-ce que quelques instants. Une foule d'idées me traversèrent la tête et bon assez imaginatives merci hein. Mon regard apaisé le toise avec satisfaction et douceur, mon sourire accompagne bien sur mon émotion. Mes mains continuent de caresser son crane et j'émets un "humm.." en laissant mes yeux se refermer doucement.


- Tout d'abord tu dois respirer calmement par le nez...en fermant les yeux...tu dois faire le vide dans ton esprit...

Je démontre de simples inspirations suivies d'expirations lentes en entrouvrant les yeux pour l'observer.

Mes mains descendent sur sa nuque que je caresse, puis je les passe sur ses épaules puis son torse pour enfin les déposer sur ma tunique que je relève un peu plus haut que les genoux, je le regarde l'air très calme. J'avance mon genou gauche et l'élève pour le déposer tout prêt de la hanche droite de Karia, du même coup le reste de mon corps s'approche, ma jambe droite tente de se frayer un chemin entre les genoux du Roi. Je relâche le tissus qui glisse jusqu'à entrer en contact subtilement avec la peau de ses cuisses. Mon visage rendu alors encore plus près du sien, mes cheveux chatouillent doucement son torse, ma respiration est calmes, mes yeux semi-clos, j'approche ma tête suffisamment pour l'appuyer à son épaule droite, juste le front et tout légèrement, mon souffle dévale la chute de son torse chaud et réconfortant. Mes mains reviennent à sa nuque la caressant, descendant au niveau de ses biceps que je commence à masser lentement...


- Laisse tes épaules et tes bras se détendre...Chacune de tes expirations doit relâcher les tensions...Ce n'est que mes mains sur toi...je ne fais que te masser...

Mon nez bifurque incontrôlable vers son cou, s'y réfugiant, mes lèvres frôlent sa peau et mon souffle chaud s'éparpille sur sa chaire. Ma main droite va saisir la mâchoire gauche de Karia avec délicatesse, puis effectue un léger mouvement pour l'entraîner à s'appuyer la tête sur mon épaule droite.

Ma voix murmure alors.


- Comment te sens-tu? Je sais que tu es capable de te détendre.....j'ai confiance...

Mon nez pousse un peu à l'intérieur de son cou comme un chaton qui démontre de l'affection pour sa mère. Je respire comme je lui ai indiquée en espérant qu'il se prête lui aussi à l'exercice, sans quoi j'aurais l'air un peu ridicule...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMer 9 Jan - 9:48

Son sourire semblait tout m'indiquer qu'elle était heureuse de me montré la voie...
Toujours les yeux mis ouvert, a l'observé en silence, je l'écoute avec une attention éphémère. Je devais me concentrer, alors qu'elle continuait a retourner ma chevelure dans ses caresses? J'avais été a peine capable de m'exprimer plus tôt...alors comment faire mieux maintenant?

J'avais bien saisis malgré tout ses instructions fort simple a suivre, enfin j'en venais a penser que même moi je pouvais les suivre sans soucis.
Première étape fermer les yeux. Les doigts de Désiré descendaient jusqu'à la base de ma nuque et le frisson qui en suivis m'engourdis aisément me laissant soupirer lentement par le nez, donnant bien l'impression autant a elle qu'a moi que j'étais surement sur le bon chemin.

Puis ses mains finirent par me quitter que quelque instant, mais cela suffit a attiser suffisamment de curiosité en moi pour me faire ouvrir a nouveau les yeux et apercevoir ce quelle fabriquait. Ma respiration resta alors coincé en moi, mes mâchoires ce refermait solidement et mon ventre ce raidit aussitôt que son genoux toucha ma hanche droite et que son autre jambe s'infiltra entre les miennes. Mon dos ce redressa ainsi que ma tête, restant immobile, inflexible et tendu. Mon pouls s'était affoler, ma veine pulsant dans mon cou, la où son visage s'était poser tout près. Mon imagination s'était enflammé voyant ce produire presque exactement la scène que je m'étais imaginer lorsque son regard m'avait longuement examiner avant ce curieux exercice.

Son souffle me coule dessus comme une brise d'été, ma peau frémissant d'extase, alors que mon visage restait sans expression, mon regard absent, égarer par ce qu'elle était entrain de me faire. Le contacte de ses mains sur ma nuque me fait baissé la tête un peu sèchement, me permettant d'expirer la longue respiration que j'avais contenu a son approche très suave.

Tout était a reprendre du début, fermer les yeux... respirer doucement. Ses mains quittant a nouveau ma nuque et palpait mes biceps qui évidement sur le moment ce durcir et ce gonflait pour lui résister. Sa petite voix me résonne alors près de l'oreille, me faisant sursauté intérieurement cette fois, captivant mon attention beaucoup plus rapidement que la première fois. Devais-je être calme la maintenant? Plus l'exercice ce poursuivait et plus mon cœur palpitait d'intensité. J'expirais comme elle me le demandais essayant de lui obéir, mais lorsque je relâchais mes épaules je ne respirais plus et lorsque je respirais mes épaules ce gonflait de tensions et évidement plus je me sentais entrain d'échouer, plus je m'énervais et me mettait la pression pour réussir.

Je me sentais alors assez ridicule, réalisant que ses paroles essayaient de m'apaiser, de me rappeler que s'était qu'elle et moi. Elle savait déjà que j'allais surement mal réagir, échouer...

Frustré, je pousse un soupir sec et grognons laissant entendre que je savais ce que je devais faire et que malgré tout j'avais du mal a le réussir.
C'est alors que son visage ce tourne vers mon cou, son nez venant suffisamment s'y blottir pour que je puisse sentir la nervosité avec lequel mon sang ce bousculait dans mon métabolisme rien avoir avec le calme que j'étais supposer atteindre.
Pourtant le pire restait a venir, car ce similis baisé qui me caressait et laissait couler sa respiration sur moi ne m'aidèrent en rien au contraire. Elle réveilla d'innombrable pulsion, sa main qui me ramenait la tête m'hérissa la nuque de frisson jusqu'au front, me faisant pousser une respiration légèrement saccader sur l'épaule où elle voulait me voir poser le front, ce que je fit lentement, en essayant de reprendre le rythme d'une respiration plus calme.
A ça question, je sentis ma gorge ce nouer déçus de ma performance, pourtant elle me laisse entendre qu'elle m'en crois capable, qu'elle y mettait même sa confiance en jeu.
C'était supposer m'aider!?
J'allais lui répondre que ce n'était pas la peine, de laisser tomber que c'était peine perdu... quant je sentis son nez m'interpeler, son corps ce gonflant tout en douceur sous une respiration calme....
J'ouvris doucement les yeux, retenant qu'un cours moment ma respiration avant de la relâché plus doucement, relevant ma tête afin de me tourner le visage vers le sien, sentant ma joue toucher sa mâchoire très timidement.
J'écoutais sa respiration me couler tout près de l'oreille a présent, laissant la mienne lui frapper le creux de l'épaule que j'avais quitté pour appuyer finalement ma tête contre la sienne.

J'espérais rester ainsi un certain moment, me sentant déjà un peu mieux alors que j'aurai eu envie de capituler...
Alors que je tenais un semblant de calme, j'eus envie de lui parler ouvrant la bouche pour finalement me taire. Elle m'avait dit que l'on avait toute la journée devant nous, alors pourquoi mettre un terme a ce que je venais a peine d'acquérir en m'immergeant dans les responsabilités qui m'attendait avec impatience.

Mes paupières retombèrent devant mes yeux, écoutant les battements de son cœur qui accordait le mien de mieux en mieux. Je n'avais besoin que de l'écouter et tout le reste ce mettait a l'imiter instinctivement.
Cette fois je me gonfla d'une respiration profonde et la soupira avec soulagement... je lui susurra alors..
- Calme...
Pour répondre a la question de mon ressenti qu'elle m'avait poser bien que ce fut quelque minute plus tard.

L'envie de me laisser tomber vers l'arrière commença a s'immiscer, mon mal de dos voulant ce soulager sans attendre. Ce désir, je ne le tua point cette fois et repris suavement a son oreille la parole.
- Viens...
L'invitais-je de mon plein gré sans lui préciser ce que j'avais en tête, a rester avec moi alors que j'aurai normalement préférer son éloignement. Pourquoi vouloir me séparer d'elle? puisque maintenant, il m'était possible de trouver le calme autrement qu'en étant seul et même un peu plus... comme le réconfort, la chaleur et la protection.
Une chose que ma solitude ne m'avais jamais apporté, sinon que l'amertume, le dégout, le désespoir, la désillusion, la froideur et l'angoisse.

Tout en douceur, piéger entre nos deux corps, mon avant bras gauche, s'extirpa en douceur pour venir ce poser sur le matelas afin de me soutenir, compte a mon bras droit je le déplaça dans son dos afin de ne pas la laisser partir. Je la maintenais contre moi comme je le pouvais a ce moment là, prenant garde a ma main agonisante que le médicament commençait enfin a engourdir.
Je nous entrainâmes alors vers la couche, lui laissant le temps de ce hisser, alors que moi je m'échouais petit a petit sur le dos, tout en cherchant a nous faire basculer sur mon coté gauche pour soulager ma colonne. Mes jambes attendant le bon moment pour remonté a bords du lit et retrouver les couvertures. Enfin, tout cela uniquement si elle acceptait mon invitation.

Je ne réfléchissais a rien de spécial a ce moment précis, si ce n'était que la quête de préservé cette coquille spécial qui nous recouvraient ensemble, qui survivait a ma présence et a la sienne sans ce crevé.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyJeu 10 Jan - 3:44

Lorsque j’entame le rapprochement je savais clairement que j'allais lui soutirer une réaction, sa curiosité eu raison de lui et il observa mes gestes, visiblement assez nerveux. Il se redressa de manière instinctive, retrouvant sa tension habituelle...Je su alors que la tâche ne serait guère aisée...Mais est-ce que j'allais abandonner pour autant? Jamais de la vie!

Ce n'est que quand je lui caressa la nuque qu'il décida de baisser la tête, il expira soudainement comme un soulagement, j'en souris. Ses biceps se tendirent au contact de mes mains et je n'en fus pas très surprise, je savais que son corps demandait une adaptation c'est pourquoi j'y allais simplement et que je tentais du mieux que je le pouvais de le rassurer pour qu'il se sente en confiance. Il m'avait confié qu'il ne voulait que MES mains sur son corps...Inconsciemment, il me faisait alors déjà un peu confiance non?

Je sens son corps en état de légère panique, son souffle tentant de se régulariser tant bien que mal, mais son corps désobéit à la détente qu'il tente lui-même de s'octroyer. Je comprend ce mécanisme, pour l'avoir souvent vécu à la suite d'épisodes violents. Cela me prenait souvent un certain temps et pour être sur que tout se passerait bien je prenais parfois de grands moyens pour diriger coute que coute l'ébat, sans quoi la perte de contrôle me faisait paniquer. Je comprenais ses craintes...Lorsqu'il poussa un lourd soupir me laissant croire à un petit découragement, mes caresses se firent alors encourageantes. Malgré sa respiration irrégulière il consenti à déposer sa tête sur mon épaule, ce qui me rassura grandement, c'était un signe clair qu'il n'abandonnerait pas encore la partie et j'en fus surprise et plus que réjouie!

En fait, je n'avais vraiment pas fini d'être surprise avec lui! Il calma doucement sa respiration, lorsque je le senti bouger, j'ouvris les yeux, le frôlement de son visage est suffisant pour parcourir mon corps de frissons électrisants, sa respiration chaude me donna littéralement la chaire de poule, il appuya sa tête contre la mienne, je cligne des yeux, totalement incrédule, c'est à mon tour d'arrêter de respirer quelques secondes, je n'ose pas croire ce qui vient de se passer, ma main droite qui avait conduit sa tête revient à son bras gauche, le caressant cette fois doucement. Je tente de contrôler ma respiration qui à son tour tentait de s'affoler, mais je ferme les yeux pour mieux me concentrer et expire de manière un peu sec, comme si j'aurais voulu à mon tour me calmer un peu, cette excitation subite face à sa soudaine coopération eut totalement raison de moi l'espace d'un moment. Mon sourire est large et heureux! Je me ressaisi rapidement, ne voulant surtout pas perdre le fil..perdre son intérêt, je me fis alors à sa respiration qui devenait calme, j'aurais eu la ferme envie de crier de joie tellement j'étais contente de son progrès, oh ou s'en était un et il me surprenait à tout coup. Son soupir me confirme qu'il atteint peu à peu la détente, je sens d'ailleurs son corps un peu moins tendu. Suite à mon interrogation, il fini par répondre qu'il se sent calme. Je suis si soulagée et heureuse que j'ai envie de rire de joie face à ce premier pas, je me sens si fière de lui! Sa seconde affirmation me laisse totalement interdite, mes yeux s'ouvrent ronds comme des billes, ma respiration s'arrête promptement. Est-ce que j'ai bien compris? Il me dit de "venir"!!! Je n'en crois pas mes oreilles, je tente de garder mon calme, mais j'ai l'impression que mon corps tout entier va exploser, mon cœur bat si vite...J'ose extirper ma tête de cette position confortable pour le toiser avec une stupeur évidente, mes lèvres s'entrouvrent, mes yeux qui vacillent légèrement, ne sachant trop quoi observer en premier, cette proximité commence à me travailler inévitablement.

J'aperçois son bras gauche se mouvoir pour aller vers le lit, puis je sens son bras droit se poser dans le milieu de mon dos pour m'attirer vers lui? C'était donc vraiment une invitation? J'expire doucement et mes paupières se referment légèrement, me laissant entraîner vers lui, mon corps se retrouve en contact direct avec le sien, je ressens sa chaleur corporelle et cette sensation m’envahis comme si je venais de me plonger le corps dans un bain chaud, une sensation d'un immense bien-être! Mes mains s'appuient au lit ne voulant surtout pas risquer de le blesser plus qu'il ne l'était déjà, je hisse mon genou à côté de sa hanche gauche pour mieux soutenir mon corps et ensuite, je le laisse me guider, il s'étend et je le suis en gardant tout de même le contrôle de mon corps, je le sens m'entrainer vers la gauche, je me laisse donc dirigée, soupirant les yeux mi-clos. Je me sens enveloppée d'un bien-être conquérant qui se propage à travers tout mon corps, l'engourdissant suavement. En effet, mon corps se relâche, une fois étendue à ses côtés, je garde mon bras droit replié sous ma cage thoracique, mon autre bras ayant quitté le lit lorsqu'il m'entraîna sur le côté ne fit que suivre ses gestes et ma jambe droite le couvrait. Un léger sourire paisible éclaire mon visage et j'ouvre lentement mes iris mauves pour l'observer avec une infinie douceur...

Ma respiration a reprit un rythme normal, ma main gauche s'active enfin pour repousser quelques cheveux roux qui me chatouillent le visage, puis lentement j’étends mon bras pour aller caresser la joue droite de Karia, du bout des doigts, lente et agréable. Je garde le silence, n'y croyant toujours pas et pourtant cette caresse à son visage me confirmait que c'était bien réel. Mon sourire s'agrandit soudainement, rendant mes yeux rieurs et minces. J'étends ma jambe gauche alors que ma main descend caresser la mâchoire puis remontant vers son menton. j'ai irrépressible envie de me lover contre lui, mais j'attends ne voulant pas tout gâcher, je reste donc ainsi immobile, puis je murmure suavement.


- Tu vois....c'est aussi simple que ça...et si agréable...


Je penche un peu mon front vers l'avant en gardant le contact visuel, puis soupire d'aise, ne me retenant guère de l'exprimer, une jolie plainte légèrement sulfureuse. Mes iris violettes se voilent derrière mes paupières quelques secondes. Mon bien-être est tel que j'en arrive presque à oublier que je suis encore vêtue alors qu'il est nu...devant moi...Ma main descend sur son torse et continue de prodiguer de suaves caresses. Mon corps dégageait une chaleur insupportable, je commençais à avoir chaud dans cette tunique! Bien sur ce changement de situation très agréable en était assurément pour quelque chose, sa proximité seule réussissait à me renverser, mon excitation se propage à travers mon corps et m'offre une légère décharge au niveau de mon intimité, je le ressens bien, mais je continue de garder ma respiration le plus calme possible. Je lui souris de nouveau, puis je murmure.

- Veux-tu retourner sous les draps? ....


Je me soucis de son bien-être et bon faut dire que je ne m'empêcherais pas de me débarrasser de ma tunique s'il acquiesçait à ma demande. Je remarque que malgré mon apaisement, une légère nervosité s'installe...J'ai peur de briser cet état de confiance si pur et fragile en ce moment, le sentir à l'aise est une sensation presque euphorisante pour moi, savoir qu'il se laisse un peu aller en ma présence me rempli d'un espoir puissant...d'une énergie vivifiante! J'avais raison de lui faire confiance...J'en arrive à me calmer, me disant que mon inquiétude était injustifiée, car après tout il c'était lui-même allongé et il m'avait du même coup emporter avec lui, ma présence ne lui déplaisait pas en cet instant, enfin il n'avait plus peur...Je ferme les yeux en soupirant de nouveau, cette fois purement soulagée, son acceptation me réjouit et sa réceptivité me touche encore plus...lui laissant enfin le choix de son propre bien-être...

Du coup, mes frustrations et mes inquiétudes précédentes me sortent de la tête momentanément. Je me laisse bercer du bien-être qui nous entoure, souhaitant cette fois ne pas être interrompu par quelques distractions...ou personnel royal...La tranquillité était ma priorité, la préserver était mon devoir...pour lui...pour moi...pour nous...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyVen 11 Jan - 2:10

Elle acceptait mon invitation sans la moindre hésitation, me laissant m'étendre et s'installant sans me résister dans mes propositions.
Je me doutais très bien que cette situation pouvait laisser des sous-entendu pour elle, peut-être m'amusais-je justement a les provoquer? Elle m'avait montré combien elle me voulait la veille avec tant de passion, comment aurais-je pu oublier ce si précieux détail, cette faiblesse visible comme une ville en feu?
Je n'avais certainement pas oublier, ma rancœur toujours tapis dans l'ombre afin d'attraper l'occasion de saisir une vengeance... Indéniablement, elle allait me le payer cher, mon cœur était aussi noir et froid pour elle, mais enchainé également a ma dette et aussi a d'autre désir plus mal saint les uns que les autres ou encore.. a des découvertes étrange de bien-être.
Néanmoins, pour le moment, je ne m'engagea point sur cette voie avec elle, il y avait tant de chose a anticiper pour cette seule journée . J'avais besoin de son aide et cela, c'était ce quelle m'avait fait comprendre de force hier.
Je lui avait autorisé beaucoup dans ma capitulation et même si j'en venais a le regretter un moment ou un autre, je n'étais pas le genre d'homme a revenir sur ses décisions ou ses paroles.

Je la laissa donc quelque instant s'installer, en profitant pour confortablement me placer sur mon coté gauche, reposant mon genoux droit sur le matelas pour protéger mon entre-jambe comme hier alors que je m'endormais sous le joug de ses caresses, glissant mes pieds sous la couverture comme je pu.
Mon calme s'était pratiquement évaporer durant la manœuvre que nous entreprenions, son corps si proche.. ses cuisses autour de moi un cours instant me fit poussé un respire trahissant tout de même une excitation incontrôlable par la bouche. Ce ne dura que quelque seconde, mais ce fut suffisant pour me faire tourner sur elle un regard qui était tout sauf innocent. La tête contre l'oreiller, je la regarde réagir a tout ça, l'air enchanté, heureuse pour si peu... Je me demandais bien quel espoir elle était entrain de nourrir ainsi et pourtant je garde le silence, reprenant ma respiration par le nez.

Son regard s'éveille, un sourire s'étire sur son visage, on aurai dit qu'elle ... rayonnais d'une joie intense. De mon coté, j'observe le phénomène d'une façon troubler, ne comprenant pas ce qui pouvait tant la réjouir dans cette situation. Mes yeux la toisait, un peu froid et dure émotionnellement, descendant mon regard vers la cuisse qui me couvrait encore le corps et qui irradiait ainsi une intense chaleur, me laissant alors un petit sourire ironique en relevant un sourcil. Elle n'avait rien d'innocente non plus...
Pourquoi pas? J'avais bien laisser mon bras droit sur elle, ce dernier reposant maintenant dans le creux de sa hanche sagement. Compte a mon bras gauche, dans cette position, je me souleva un peu afin de le glisser sous mon oreiller, ne pensant pas a le tendre vers elle.

Le dégagement de ses cheveux attire mon attention sur son visage, puis rapidement sur la main qu'elle approchait maintenant du mien qui lui ce tendu rapidement sous la crispation de mes maxillaires. Je me contenta de soupirer un grondement pour exprimer mon dédain momentané, fermant les yeux le temps qu'elle atteigne ma joue et caresse ma mâchoire.
Ma cage thoracique ce gonfla alors profondément avant de laissé couler mon mal aise, ne le laissant pas me dominer comme a mon habitude. Pour simplement faire passer mon amertume, je me répéta ce qu'elle m'avait dit dans me tête: '' Ce n'ai qu'elle qui me touche le visage... ''
Puis, sa main approche mon menton, voulait-elle m'embrassé? j'ouvre rapidement les yeux pour me rassurer, sentant sa jambe au même moment me libérer de son emprise pour simplement être a mes cotés sans m'envahir.

Je fixais ses lèvres nerveusement, écoutant sa réflexion sur ce qu'avait donner l'exercice, son visage rayonnant toujours et de plus en plus. Puis .. cette plainte sortie de sa bouche, me donnant une décharge insoupçonnable de frisson, me faisant alourdir les paupières, sa main qui me descendait sur le corps me donna momentanément la fièvre au visage tant soudainement, je perdait le contrôle de mon imagination.
Où était donc mon sérieux? mon indolence a ses douceurs? Je me surprend a respirer un peu plus fort...
Quel bouffé de chaleur! Je mis même un certain moment a comprendre ce qu'elle me demanda, je ne fit qu'acquiescer sans réfléchir, en faite j'en avait perdu la faculté en cours de route...

Soudainement sans prévenir, mon bras qui reposait dans le creux de sa hanche appuya avec force sur son dos la collant a mon corps, ma jambe droite qui me protégeais ce dépliait afin que rien n'obstrue notre rapprochement. Bassin contre bassin, ventre a ventre et poitrine contre poitrine . Je l'observe maintenant réagir a ce que je venais de faire, ma respiration profonde et rapide tout à la fois, profitant de la mince séparation que m'offrait ses vêtements pour la laisser sentir mon membre durcir contre elle, sans que nos peau ce touche.

-...Très agréable oui...
Susurrais-je du bout des lèvres, tout en faisant un regard aussi envieux que malicieux, sous entendant un piège bien évident...Voulant volontaire lui faire subir un supplice, me donner une occasion de tout faire déraillé et détruire. Je le faisais naturellement, sans vraiment réfléchir au conséquence, voulant provoquer le malheur inconsciemment, brisé ce qui était beau, ce qui était confortable... Lui donner une bonne raison de me détester au plus haut point, incapable de supporté d'être entourer par autre chose que la haine.
Je voulais la voir tombé dans son propre vice, patauger dans l'ivresse de l'illusion que je provoquais volontairement, cruellement même.
C'était plus fort que moi... je voulais me moquer vilainement d'elle, me venger en profitant de ses désirs envers moi. Je jubilais intérieurement de la voir ce mettre en colère et me dénoncer, déjouer ce piège et le retourner contre moi comme elle savait si bien le faire...

Je prétexta vouloir m'approcher d'avantage, cognant doucement mon bassin au sien, même si ce n'était que pour gagner un mini mètre. Et c'est le drame...

Mon piège était déjà retourner contre moi, cette solitude m'avait affamé a un tel point que j'en avais oublié l'envie de vivre... ce vice était alors le mien?
Elle avait éveillé en moi tant de chose endormis hier... que maintenant j'avais l'impression de me redécouvrir moi-même.
Mes sourcils ce fronce sous la crampe de mon excitation vive, ma tête ce vidais de raison, de logique, mon corps s’insurgeait contre ma retenu si violemment que je ne pu que lâché prise.
Je poussa une dernière expiration avant de reprendre mon souffle et déglutir, attaquant ses lèvres des miennes. Se contacte que je m'avais si ardemment interdit, fit exploser une chair de poule intense, un frisson d'un extase sans nom, mon bassin ce mettant a danser suavement sur son corps, le mien brulant d'une fièvre sexuel incontrôlable...
Mon bras droit glissais sur son dos la maintenant contre moi avec avidité, le gauche poussant contre le matelas, me soulevant légèrement, près à la dominer en me hissant sur elle...
Décidément, le calme en moi s'était volatilisé, totalement évaporer.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyDim 13 Jan - 21:48

Je vis bien que les choses se déroulaient autrement, je le sentis d'abord un peu nerveux malgré le calme qu'il avait su atteindre avec mon aide. Son regard avait de quoi me faire poser des questions, il me semblait si réceptif que s'en était presque suspicieux. Le regard qu'il porta à ma cuisse qui reposait toujours sur son corps eu de quoi me surprendre, puis ce haussement de sourcils et ce sourire...Mais qu'est-ce qu'il lui arrive par tous les Dieux? Pourtant, il reprend sa respiration calme. C'était tout SAUF normal! Je me contente de froncer légèrement les sourcils en notant qu'il ne me semble pas particulièrement touché ou fier de ce qu'il a accompli, la chose me déçoit un peu et je me contente de fermer les yeux un peu, prenant conscience du poids de son bras sur ma hanche, de sa chaleur corporelle qui pourrait clairement irradier mon propre corps, je réalise à quel point il me fait de l'effet...J'ai extrêmement CHAUD! À mon approche, il reprend son habitude de bête sauvage, se referme un peu lorsque je lui caresse la joue, il se contente de gronder en refermant ses paupières. Pourquoi j'avais tant d'espoirs face à une si minuscule victoire? J'aurais dut m'attendre à un refroidissement. J'en étais à ses réflexions lorsque je le vois expirer, il se détend enfin! Je souris en continuant ma caresse qui visiblement l'intrigue puisqu'il ouvre les yeux pour m'observer...Suite à ma plainte légère, je vis son regard se voiler, il semble impliqué émotionnellement à ce moment précis comme si mon simple soupire atteignait quelque chose en lui...un désir?

Sa respiration me confirme alors un changement dans son comportement, il est je CROIS excité par la proximité de nos deux corps et sincèrement il n'a pas tord de l'être, car mon corps n'en peut plus de réagir à sa proximité si électrisante...Je l'observe totalement sérieuse, comme si je cherchais à comprendre ce qui se passait, les lèvres doucement entrouvertes, belles, charnues et invitantes! Un frisson parcourt mon corps, signe de l'instabilité qui se formait...Le calme laissait place à nos respirations de plus en plus haletantes, lourdes de désirs...Je pose mes yeux avides sur ses lèvres, son corps si près du mien, sulfurant...intolérable!

Soudainement, le plus improbable se produisit, je sentis son bras forcé contre mon dos afin de littéralement me coller à lui, une légère surprise parcourt mes lèves alors que mes yeux s'agrandissent, je m'empresse de revenir à la normal en posant mes yeux dans les siens, impatients de comprendre ce qui peut bien se passer, mon bras gauche se retrouve légèrement coincé entre nous, ma poitrine se gonfle suivant une respiration écourtée, la chair de mes dunes se pressent contre son poitrail puissant, je sens mon ventre contre le sien et son bassin, tout, je ressens TOUT avec un sublime extase incommensurable! Au début, je n'y crois pas...j'observe nos deux corps aléatoirement...si près l'un de l'autre, agréablement surprise.

J'esquisse un petit sourire presque timide, mes yeux ne quittent plus les siens...Je sens son membre durci contre mon bas ventre, une bouffée de chaleur me prend, j'expire chaudement avec une petite plainte suave, refermant un peu mes paupières. Mes frissons au niveau de mon bas ventre s'accentue considérablement, poussant mon corps à réagir un peu en pressant mon pubis contre son sexe. Sa voix me fait ouvrir les yeux, il appréciait donc la détente que je lui procurais? Son regard malicieux, car oui je le repéra rapidement pour l'avoir si souvent utilisé, je souris à mon tour, envieuse...presque pendue à ses lèvres...

Ma main gauche continue de caresser son torse du bout des ongles, une caresse un peu moins subtile, plus prenante. Il m'offre une petite poussée de bassin qui à tout effet de m'électriser complètement, j'expire chaudement. Je l'observe franchement, je veux savoir ce qui se passe...C'est là que je vois son visage devenir confus, comme s'il réalisait l'excitation que je provoquais chez lui et qu'il en avait honte...ou peur...

Contre toutes attentes, je vois son visage se rapprocher du mien, ses lèvres entrant en contact puissant avec les miennes, les premières secondes m'en laisse complètement transit jusqu'à ce que je réalise qu'il m'embrasse et que je le suive avec une intensité renouvelée, dévorant ses lèvres à mon tour, ma caresse à son torse se fait plus poignante, y encrant quelque peu mes ongles. Son bras me retenant fermement contre lui, contre son corps aussi excité que le mien, je soupire vivement entre des baisés fougueux, mes yeux sont fermés et je savoure les caresses de ses lèvres aux miennes.

Je le sens se soulever légèrement, ma cuisse gauche remonte longer sa jambe droite, remontant bientôt jusqu'à sa hanche, relevant doucement ma tunique un peu plus. Comme j'aurais voulu être nue, collée à son corps...si chaud...Je n'ai qu'une envie et c'est de m'en départir, j'ai excessivement chaud et cela me devient insupportable! Il s'avance vers moi, me dominant de tout son être, mon intimité de plus en plus chaude me fait réaliser que mon excitation est bien réelle, que seule l'idée d'avoir un contact encore plus intime me fait vibrer totalement. Mon bras gauche s'extirpe de sa position et ma main va doucement caresser son cou du côté droit, puis glissant sur sa nuque, puis le tenant plus fermement contre moi, continuant de l'embrasser plus doucement, ne voulant en aucun cas freiner ses ardeurs envers moi...Ma main droite s'allonge pour lui caresser doucement le côté de la fesse en remontant vers son flanc. Je n'en peux plus, je soupire mon contentement, suavement, j'expire mon excitation, lui communiquant à quel point la situation fait grimper mon désir...

J'ai juste envie de bien remonter ma tunique, laissant ainsi toutes possibilités d'actions, sentir son membre se frotter contre mon intimité chaude et humide, juste cette idée me faisait littéralement perdre la tête. Ma cuisse se presse contre son bassin, témoin de mes pulsions. Ma pression à sa nuque se relâche, je cesse de l'embrasser pour souffler à la dérober.


- Humm....ça aussi c'est agréable.......

Ma voix est déroutante, empreinte d'une sensualité et d'une douceur incroyable, profonde. Je lui souris tout doucement, mes yeux à demi-clos, ma main gauche explore à nouveau les cheveux de sa nuque et la base de son crane...Mon pied appuie sur son fessier, quelques secondes lui faisant comprendre mon envie de poursuivre...J'approche mon visage du sien, frôlant sa joue du bout de mon nez et ma joue, puis redescend au niveau de ses lèvres, avançant les miennes au contact des siennes, cette fois très douces et presque craintives...

Je ne veux pas qu'il recule encore, qu'il me fuit, non...pas maintenant...et même plus jamais! Je veux son corps contre le mien, sentir sa chaleur, son désir démesuré, incontrôlable...Je veux qu'il continue de venir vers moi, qu'il s'aventure, je l'accueillerais avec un plaisir démesuré...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyLun 14 Jan - 6:57

La caresse suave de nos lèvres faisait bouillir mon sang, la caresse participative de sa cuisse envieuse m'électrisait lentement du bassin au creux de la gorge, gardant lourdement mes yeux clos, la peau de mes flancs et de mon dos frémissant sous la sensation de la chair de poule qui me gagna... Nos corps communiquaient sans que nous aillons besoin d'échanger quoi que ce soit.

Je partageais sans retenue ses soupirs dès que nos lèvres s'éloignaient l'une de l'autre, grognant doucement sous la sensation de ses ongles qui me lacérait la poitrine superficiellement, fantasmant pratiquement sur le moment, de lui faire ressentir un tel plaisir qu'elle en vienne a me blesser de désir sauvage.
Je lui rendais des contactes chaud, agrippant sa lèvre inférieur un cours moment entre mes dents avant d'infiltrer sa bouche de ma langue, caressant la sienne quelque instant avant de commencer un mouvement de va et viens léger, provocateur et inspirant l'érotisme perverse qui me possédait sans avoir crié gare.

Sa cuisse me caressa, couvrant sur son passage ma peau de chaleur au contacte de la sienne augmentant vivement ma fièvre, ma folie soudaine. Ce fut mon tour de pousser un soupir plaintif, sentant sa main redresser sur son seul passage les poils de ma nuque lorsqu'elle rejoignis mon cou, s'accrochant avec poigne avide, s'assurant surement de m'empêcher de reculer.
Pourtant, bien que ferme, ses baisser compte a eux me baigne de douceur, presque calme si ca n'aurait pas été de son souffle troubler, submerger tout comme le mien d'innombrable secousse de plaisir.

Je me laissa entrainer facilement, piéger par la caresse de ma nuque et de sa bouche... jusqu'a ce qu'elle effleure mes fesses et finalement mon flanc discrètement. Progressivement, ma respiration et mon corps ce figea et mon regard réapparu sous mes paupières, sombre et glaciale. La tête ce tournant légèrement vers le coté qu'elle caressait.
Je tourna par la suite mes yeux sauvages et violent dans les siens, sentant sa cuisse ce presser contre moi, écrasant mon corps sur le sien alors que je m'y frottait aguicheusement depuis quelque instant... Je n'avais qu'a accepter l'invitation et c'est exactement ce que je fis. Me remettant a respirer un peu plus angoissé malgré moi, je fis mine de taire au mieux ce petit soucis, glissant ma cuisse droite entre les siennes remontant mon genoux de sorte a me frotter a son entre-jambe bouillant. Je me sentais devenir un animal, alors que mon regard était sombre, écoutant son petit commentaire suave et séduisant quelle embellis d'un sourire mielleux et fondant...
Je perdis un peu de ma bestialité, figer dans ce regard que ses paupières voilèrent de moitié... On ne me regardait jamais ainsi...
J'étais là, entrain d'attendre en réalité... attendre un ordre, un désir ou un souhait, le dragon, le monstre endormis pratiquement éveillé par la caresse qu'elle avait porté a mon flanc. Je perdais le Nord, presque posséder par cette entité sommeillant dans les ténèbres et l'ombre de ma rage qui ce manifestait derrière la façade de mes yeux. Ma respiration revient de plus belle, enivré et entrainer dans les vagues agité des frissons qu'elle m'octroyait par ses innombrables caresses tendre. Trop tendre... trop de douceur. Je me sentais paniquer, peut-être apeurer même par le fait que j'ignorais tout de ce chemin là. Je ne comprenais pas ce qui ce passait entre nous, alors que hier elle était si dominante et conquérante. Elle ne m'avait laissé aucun répit, n'avait eu aucune pitié et avait dépassé les bornes.
Maintenant, elle était si douce et paisible... totalement confiante ou presque.

Les questionnements et les ressentiments attendront!
Je sentis la pression de son pied sur mon derrière, m'attirant, m'invitant d'avantage a prendre place de façon explicite. Je déglutis doucement, posséder par la fièvre, tournant les yeux doucement vers son visage qui viens ce glisser au coté du mien, avant de rouler dans leur orbite et ce fermer sous ce contacte sulfureux et sensuel.

Je poussa un grondement qui termina en soupir conquis, poursuivant ce baiser qui venait de me rejoindre quelque seconde avant de m'emporter a nouveau.
Mes lèvres quittait leur poste, mon bras droit quittant son dos pour ce reposer sur le matelas et soutenir mon poids, puisque j'acceptais son invitation. Ma jambe droite écarta la sienne, mon corps ce soulevant pour aller ce placer entre ses cuisses, l'entrainant irrémédiablement a ce coucher sur le dos.
Ma bouche allant lui embrasser le creux du cou que je mordis avec retenu, glissant mes avant bras maintenant chaque coté de sa tête, mes mains réfugier sous les oreillers, l'encadrant de mes musculeux bras.

J'enfilais pendant ce temps ma jambe gauche, remontant mon bassin sur le sien en repoussant sa tunique jusqu'a son ventre.
Étrangement, j'avais de plus en plus de mal a bouger, me sentant engourdit et apaiser sans raison. Je ne sentais plus mes mains, ni mes pieds le tout remontant lentement vers mon tronc.
Pourquoi m'en préoccuper maintenant? Ce n'étais surement rien de grave.
Je ne réalisais nullement a ce moment précis, qu'il s'agissait des effets secondaire de mon médicament qui était sensiblement le même que celui que j'avais pris hier avant mon bain et que toute cette excitation accélérait sa propagation dans mon système qui serait bientôt endormis par le tranquillisant. Toutes les sensations était amplifié et était surement la cause de cette perte de contrôle inexplicable.

Du moins, ma concentration porté très loin de ses détails, elle était entièrement rediriger sur ma partenaire et du contacte de nos intimités. La danse de mon bassin ce fit suave, aguicheur, ce frottant chaudement contre le haut de son sexe, écartant les lèvres brulante et ruisselante sous chaque passage affreusement appétissant, si bien que je tremblais légèrement du plaisir palpable qui était a ma porté et que j'approchais volontairement sans presse, provoquant son clitoris volontairement.
Je voulais avant tout, la voir me supplier d'amorcer mon travail, gémir sous mes caresse provocatrice et tortiller sous l'envie... une terrible envie. Je voulais d'avantage la voir perdre la tête, lui refuser encore un peu plus longtemps...
Laissant croire que je pourrais lui résister encore un moment, alors que mes baisers s'enivrait de sa chair, dégageant de ses épaules le tissu que je tirai du bout des dents, caressant mon visage sur sa poitrine entrainant alors de mon menton le haut de son vêtement afin de dévoiler en partie ses seins. Évidement, le vêtement me gêna, retournant peut après mes efforts en place. Qu'importe, je me saisi de son mamelon droit entre mes lèvres que je resserrai durement le tirant doucement afin de le raidir, même si le linge me barrait la route.

Avec une telle manœuvre, elle s'arracherait les vêtements d'elle-même, mes soupirs plaintif ce faisant de plus en plus fréquent et envieux, sans retenu aucune.
- Enlève ça...
Rajoutais-je fiévreusement atteint, ma peau devenait si ardente que lentement elle s'humidifiait, alors je ne pouvais imaginer qu'elle puisse supporté très longtemps tout superflus sur son propre corps.




Dernière édition par Karia Soubraxiu le Mer 13 Fév - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMer 16 Jan - 3:53

J'avais vraiment peine à croire ce qui se passait, ses grognements appréciatifs me déroutaient tellement je n'en croyais pas mes yeux...Mais, pourquoi si soudainement était-il si réceptif, même franchement prêt à me donner du plaisir? J'en venais presque à croire qu'il voulait me mener en bateau. Je décide donc de prendre une action à la fois, son contact si chaud allait pourtant tout à fait contre cette volonté naissante...et maintenant déjà avortée! Ses baisés me faisaient gémir et haleter de plaisirs...de désirs fous...Lorsque sa langue entra en contact avec la mienne, je l'accueille suavement, poursuivant avec avidité un tel baisé. À mes caresses il répondit de manière très positive, il appréciait de toutes évidences et les choses qui se déroulaient avait de quoi m'extasier!

À ma caresse à son flanc, je le sentis se refroidir à grande déception. Je le sentis tout de suite sur la défensive, le regard qu'il me porta me dérouta totalement, si bien que je laissa ma main fautive redescendre vers le matelas.

Pourtant, il ne s'arrêta pas, je hausse les sourcils en le voyant faire, il remonte son genou droit jusqu'à mon intimité qu'il se met à frotter, j'expulse un soupir instantanément, témoin de mon excitation, il put bien sûr prendre conscience de mon désir grandissant en ayant un contact presque direct avec mon intimité chaude et très humide. Mon menton s'élève vers le haut, dégageant ainsi ma gorge, mes paupières sont closent, cachant mes yeux remplis d'extase. Ma main revient à son flanc, impulsive, directe, saisissant sa peau avec une légère fermeté. Mon visage reprit sa place initiale et il put voir mes iris violettes, témoins de mon désir grandissant. La caresse de mon visage contre le sien lui procure de bonnes sensations, je souris doucement commençant à croire qu'il veut vraiment continuer...Cette simple idée me cause une décharge d'excitation qui dresse mon clitoris, agrémenté par ce baisé qui unissait de nouveau nos lèvres, je ne voulais plus le quitter...

Karia recula, j'expire une plainte de légère déception, attendant qu'il me revienne, je le toise cette fois très directement, j'assume mon envie de lui et je sais qu'il a la même envie que la mienne! Je sens son bras droit se libérer de mon dos, sa jambe écarta ma jambe droite, j'obéis presque instantanément, la tassant assez pour lui laisser toute la place. Il se place alors entre mes jambes, une longue expiration accompagne ce geste, sortant de mes entrailles, sentant graduellement le poids de son corps contre le mien si bouillant! Mais qu'est-ce que je faisais encore habillée? Ma tête se jette vers l'arrière, lui offrant ma gorge qui à mon grand plaisir saisi en y posant de suaves baisés qui me firent expirer une plainte beaucoup plus franche lorsqu'il mordit ma chair. Ses bras encadrant mon visage, mes mains remontent vers ses avant-bras que je caresse fébrilement, si excitée que j'en tremble...Je sens son bassin contre le mien, le tissus de ma tunique tassé, laissant enfin mon sexe à sa disposition...Juste cette idée me fit frémir de plus belle d'ailleurs un soupir extatique me trahi totalement comme si cette simple action était pour moi une réelle délivrance. Le contact de son sexe en érection contre le mien me fit perdre la tête, mon clitoris bien dressé me donne des ondes de choc puissantes, je sens sa verge érigée glisser avec facilité contre mes lèvres chaudes et humides. Ma tête bougeait lentement, de gauche à droite, réagissant à la moindre parcelle de plaisir qu’il m’offrait, me frottant contre ses bras, expirant des plaintes de plus en plus claires et ivres. Mes mains n’eurent d’autres choix que d’agripper fébrilement ses hanches, m’y accrochant comme si cette sensation physique me rendait folle…Mes ongles s’encrent dans sa chair. Je le sentais lui aussi trembler de cette communion de nos deux corps, fébriles et envieux l’un de l’autre. Mon bassin commence à l’accompagner dans ses gestes si bien que mon pubis était en contact direct avec son sexe gonflé. J’avais peine à respirer normalement, perdant tout contrôle, c’était inconcevable à quel point je le désirais, juste l’idée d’imaginer son sexe érigé me pénétrer m'extasiait, grondant mon envie sourdement. Lorsqu’il descendit vers ma poitrine mon buste se relève instantanément, réagissant immanquablement à ses caresses. Je laisse ma tête se reposer sur son avant bras droit en ouvrant un regard désireux sur lui qu’il ne put que saisir à quel point mon envie de lui était fiévreuse. D’ailleurs, il pu remarquer que mon front était déjà perlé de sueurs, il enfouie son visage contre mes seins et tenta laborieusement de les libérer du tissus ce qu’il ne parvient pas, il ne s’arrêta pas pour autant à mon grand plaisir. Lorsqu’il saisit mon mamelon je roucoule doucement, un rire suave qui se transforme en plainte, mon mamelon bien-sur se raidit au contact humide de sa bouche. Je le toise avec une telle intensité qu’il pourrait clairement en être mal à l’aise. Mon dos va rejoindre la couche, abaissant ma poitrine. Ses soupirs tout aussi explicites que les miens m’excitent et m’enivrent, j’ai excessivement chaud et je sens aussi son corps irradier de chaleur.

C’est là qu’il me dit d’enlever ma tunique, sa manière peu cavalière de me le demander directement sans détour me dérouta un peu, en fait ça me plaisait…qu’il soit si…entreprenant…Je lui souris, mesquine.


- Avec plaisir……….


Que je roucoule en rigolant suavement. Mes mains s’exécutent du mieux qu’elles peuvent, je remonte le tissus péniblement, expirant souvent espérant qu’il me laisse assez d’espace pour m’exécuter, après quelques minutes laborieuses je réussis à extirper le vêtement gênant en le passant par-dessus ma tête, le rejetant à l’aveuglette, m’aidant d’un peu tout mon corps, mon bassin remonte légèrement, frottant directement sa verge bien dure, un frôlement si près de la pénétration qu’il me fait pousser une plainte pas discrète du tout. Mon corps est presque ruisselant de sueur, sous ma poitrine, mon bas du dos, mes aisselles. Mes bras restant un peu mous face à la dernière manœuvre frôlent les bras de Karia, mes mains finissent par se réveiller caressant ses avant-bras en remontant vers ses épaules.

Mon regard est fiévreux, totalement enivré, ma bouche entrouverte laissant libre court à mon excitation qui faisait déraillé mon cœur et mon souffle. Je réalise que l’instant que j’attends depuis ma première nuit dans ce château est sur le point de se réaliser dans les prochaines minutes…Je le voulais, là maintenant! Je me mords les lèvres en descendant mes yeux sur son corps tout entier, le dévorant sans le moindre d’un doute, observant son sexe dur entre mes cuisses, se frottant contre mon bourgeon, mon antre ruisselant d’une cypre chaude enduisant son membre qui glisse si facilement…me faisant perdre la tête tellement cette possibilité de pénétration était proche. Je remonte mes yeux sur son visage, je l’examine plus sérieusement comme si je voulais savoir si tout était « OK » pour poursuivre, je voulais chercher dans ses yeux de fauves son désir pour moi. Voulait-il réellement passer cette étape fatidique? Une légère inquiétude se manifeste à mon esprit. Pourtant, peu de temps après un sourire enjôleur nait sur mes lèvres, mes yeux s’adoucissent, si près de ce moment, l’attente me semblait de plus en plus insoutenable…

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMer 16 Jan - 8:29

Elle ce mit a nue, tout comme ce retrouva mon âme lorsqu'elle scruta mon visage et le fond de mon regard. Ce moment marqua une pause décisive dans mon esprit, ressentant tout ce qui venait de ce passer et restant troubler par deux choses en particulier.
Mon envie et ma peur inexplicable.

Je ne voulais pas redevenir l'animal, ce monstre que chacune de ses caresses perturbaient de son sommeil. Pas question de lui montrer cette facette, mais j'avais tellement envie de me laisser tenter que le danger était imminent pour moi...Incontestablement interpeler par ses plaintes désireuses, ses appels déstabilisant et ses réponses provocatrices comment pourrais-je échapper a ce qui allait suivre?

Jusqu'à maintenant, j'avais réussi à résister et ne rien laisser paraitre hormis la manifestation dans mon regard glacial... et ce même lorsqu'elle avait planté ses griffes dans ma chair lorsqu'elle s'était saisi de mes hanches.
Un nœud me nouait les entrailles, l'angoisse s'y exhibant en maître et pourtant je voulais le cacher a tout prix...
J'étais un piètre menteur et mon angoisse me possédait déjà si vivement que je voulus détourner subtilement les yeux des siens qui semblait vérifier l'authenticité de ce que j'étais entrain de faire.

Combien de fois j'avais été forcé, leurs griffes me labourant la peau du dos pour m'inciter a leur donner plus et toujours plus. Je me souvenais de cela, même après 40 années de réclusion et de solitude, préférant taire ce besoin qui avait été trop souvent abuser, de peur de retomber dans cet état de soumission imposer... Qu'avais-je donc sacrifier pour en arriver là? quel but m'avait poussé a me défaire de mon intégrité et renier tant de besoin?
Chaque fois qu'elle approchait mon dos, je sentais une violence incontrôlable crépiter dans mon sang , mon esprit ce déconnecter de tout et céder la place a cette machine qui s'allumait aux contactes de ses caresses. Je sentais mon être ce glacer d'une protection psychologique imposante s'installant comme l'hivers, une fermeture imperméable aux émotions et ne faisant qu'obéir a des mots précis ou a des personnes comme Désiré... qui détenait ma vie en otage en la sauvant de mes tortionnaires.

J'avais beau avoir la chair brulante, elle ce couvrit de chair de poule, me faisant frémir comme si j'avais soudainement très froid. Les mains de Désiré qui montaient sur mes épaules, me firent me crisper et déglutir avec un certain malaise. Je ferme immédiatement les yeux, détournant la tête sur ma gauche en prenant une profonde respiration et la conservant en moi un certain moment avant de la relâcher... Cherchant alors a retrouver le calme comme elle me l'avait montré. Me répétant inlassablement pour moi-même que ce n'était qu'elle...

Et évidement, ce fut inefficace dans la situation actuel. Je ressentais une profonde détresse intérieur et tant de colère qu'il n'y avait pas moyen de les sublimer.
Alors, j'abandonna l'idée de résister, a quoi bon de toute manière? Mes mâchoires ce ferme et ce crispe lentement, alors que ma tête revenait droite devant la sienne, ouvrant les yeux lentement pour la laisser regarder... mon vide, le froid, l'absence d'émotion comme celle qui brillait dans son âme. Il y régnait la noirceur, la solitude et la seule lumière qui maintenait mon envie de vivre était le brassier sans fond de ma haine et ma rancœur, ce désir inassouvie de vengeance. Cette volonté inflexible de destruction animé d'une colère sans borne.
La trahison qui avait marquer mon existence était si immonde que je pausais sur le monde un regard sans pardon, distinguant point l'innocent du coupable. N'ayant aucun besoin de faire la différence entre ce qui pourrait être le bien du mal... Il n'y avait que la fureur de n'avoir connue rien d'autre que l'enfer. Il n'y avait pas de tendresse chez les femmes que j'avais connue, pas de ce genre de douceur ou d'attention. Elles n'avaient pas a ce soucier de mon plaisir... en aucun cas, pour la simple raison que j'étais leur jouet et que je n'avais plus aucun droit.

La résignation d'un échec hantais mes pensées, moisissant là, au fond de mon être, gangrenant mon existence depuis si longtemps que j'en avais oublier sa présence jusqu'a aujourd'hui ou plus exactement hier.

Je la fixais droit dans les yeux, les miens commençant a ce plisser de honte, de douleur muette et de mépris... J'avais été trop expressif, ivre de son affection qui faisait tant défaut a mon existence, montrant parfois que j'appréciais certaine chose alors que je n'aurai jamais rien dû laisser paraitre.
Ma gorge s'obstruait dans un resserrement oppressant, telle que j'avais du mal a déglutir et respirer. Je me sentais démasquer, violant un tabou interdit depuis que j'avais entreprit cela avec elle...

Je n'étais pas bien, ni en paix avec mes désirs, je m'en voulais d'avoir envie de poursuivre de lui faire ce plaisir qui en était un de toute évidence vue les regard fondant auxquels j'avais eux droit. J'avais des remords en quelque sorte de m'abandonner a elle de cette manière...comme un humain le ferai sans retenu.
Peut-être étais-ce qui me laissais espérer entendre des ordres sortir de ça bouche? Me donnant une bonne excuse en lui obéissant, me donnant le devoir plutôt que le droit de poursuivre uniquement parce que je lui devait trop pour lui dire non... L'expression de mon visage se refroidis a cette pensée, laissant ce froid intérieur éteindre mon plaisir, cette passion charnel qui m'avait obséder. Comment avais-je pu m'abaisser à ressembler a un humain... et me rappeler que je n'étais qu'une imperfection, la moitié de l'être que j'avais espérer devenir... Mon échec et ma fatalité.

Mon regard tomba lentement du sien, l'air désoler de mourir, sous ses yeux, de l'intérieur, m'excusant inconsciemment d'être ce que j'étais.
Mon expérience ne serai surement pas comparable à la sienne... Dès qu'elle enfoncerai ses doigts dans mon dos, s'incrustant dans les crevasses de mon passé, moi je m'éteindrai et le dragon s'éveillerai. Elle ce laisserai tenter un moment ou un autre...

Le silence de mes douleurs ne ce rompu point, au contraire, leurs mystères demeura scellé derrière mes dents entrelacées, alors que je prenais position afin de poursuivre ce que j'avais entreprit, par pur orgueil. Mon bassin recula légèrement, laissant le bout de mon gland tomber devant l'entrer de son intimité, poussant lentement pour écarter ses lèvres si ruisselante que je pu passer sans difficulté jusqu’à ce que je sente le passage s'ouvrir dans une certaine résistance agréable. Je rapproche mon visage du sien, ne la regardant plus, les yeux vide, posant mon front contre le sien en fronçant des sourcils. Je plongea alors en elle de toute ma longueur, immerger dans la chaleur ardente de son corps jusqu’à ce que j'en atteigne le fond, sentant tout son sexe mouler le mien à la perfection.

Je resta ainsi quelque seconde, poussant un soupire sur son visage, ma tête ce vidant a nouveau de toutes pensées, ma concentration totalement monopoliser plus bas et les yeux roulant vers l'arrière alors que mes paupières ce fermaient.

Ma tête ce mis a ce frotter à la sienne, mes tempes caressant alternativement les siennes, frottant le bout de mon nez au sien sous mon passage, restant après cela sur sa gauche respirant près de son oreille nerveusement.
Je me surpris a rester ainsi, sans bouger, les poils de mes avant bras si tendu par la chair de poule qu'il en était devenu tactilement rigide. Un profond frisson me secoua le corps d'un léger tremblement , réalisant ce que j'étais entrain de faire et ressentir.

J'avais l'impression d'être a mes premiers essais, incapable de réprimer les sensations qui m'assaillait de toute part. Je me souvenais d'avoir une endurance très enviable, rien de comparable a ce qui ce présentait maintenant... Le souvenir de ressentir quelque chose aussi intensément était si ancien et poussiéreux que je n'arrivais pas a croire a ce qui m'arrivait, cet acte n'était qu'une besogne a mes yeux, rien a voir avec l'assouvissement d'un besoin. Présentement c'était tout le contraire... je ne comprenais rien a ce qui m'arrivais. J'avais une peur intense de laisser paraitre cela, inconsciemment traumatiser de lui déplaire ou de l'insulté comme on me l'avait si formellement appris a mes dépends.

Pourquoi l'avais-je caresser de ma tête? Je n'avais pu m'empêcher de le faire, complètement dépasser par mes sensations, mes acte contredisant totalement mes pensées seconde en seconde.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyJeu 17 Jan - 1:30

Alors que j’étais dans cette attente insoutenable les secondes me paraissaient si longues presque douloureuses. Ce qui je ressenti en l’observant fut d’une telle brutalité que la chose me choqua, son angoisse était plus que palpable et c’était rien pour aider les choses, mon corps se tendit sous cette réaction. Il évita mon regard, je cherche à le retrouver, mais il est ailleurs…si loin du présent…

Je voulais être douce, le caresser, le mettre à l’aise, tout pour qu’il puisse atteindre lui aussi le plaisir qui nous liait ensemble et pourtant son corps se tendit sous mes caresses, une tristesse me envahie. Les signes voulaient tout dire et ce fut comme si on me poignardait en plein cœur lorsqu’il détourna la tête et ferma les yeux en soupirant. À cet instant précis mon souffle se coupe, je déglutis, mes mains se raidirent et je me mords la lèvre inférieure comme si j’aurais voulu me punir d’être si entreprenante. En fait, l’avais-je été? Après une courte réflexion, non pas du tout, même que je trouvais que je faisais preuve d’un contrôle inhumain afin de lui résister du mieux que je le pouvais, espérant ne pas le brusquer, je voulais qu’il vienne à moi…

Sa tête revient enfin en face de la mienne, je tente de détendre mon expression, mais mon corps est sous tensions comme jamais il ne l’a été auparavant. Ce que je vis au fond de ses iris faillit bien me faire pousser un cri de rage que je pris soin de retenir au plus profond de mes entrailles. Par contre, mon souffle incongru presque sur le bord de la panique pouvait clairement laisser présager un malaise puissant, mes mains deviennent automatiquement moites. Je fronce les sourcils, mes yeux vacillant sur son visage, cherchant désespérément une parcelle de sens à ce qui se passait maintenant. Pourquoi tant de tourments alors que je m’offrais à lui avec la plus grande tendresse du monde? Mon cœur se débattait si fort que c’est la seule chose que je pouvais entendre en ce moment, je relâche machinalement ma lèvre mutilée, le pincement étant devenu si puissant que je lâche prise sous la douleur subite ressentie. Mes dents sont si serrées que j’entends un cillement agaçant dut à la pression trop forte de mes mâchoires, immobile, je reste là, refermant les yeux pour ne pas voir qu’il regrettait son approche, qu’il regrettait tout…

Je prends une grande inspiration par la bouche, mais même cette chose si simple me semble soudainement difficile à exécuter, ma gorge se trouve alors obstruée d’une boule d’émotions si vive que j’ai l’impression qu’elle écrase toutes les parois internes de mon œsophage. Une sensation immonde, la sensation des émotions qui vont brutalement exploser au grand jour. Jamais au grand jamais j’avais ressenti une telle brutalité, une telle envie de révolte…J’ai soudainement envie de le repousser vivement, l’éloigner brusquement de mon corps, qu’il cesse de m’étouffer de son poids…de ses souvenirs si noirs…

Lorsque je vis son visage s’éteindre de toutes sensations euphorisantes, je ressens une envie totale de me laisser mourir…Pour la première fois de toute ma vie, malgré tout le plaisir et l’euphorie que ce rapprochement m’avait apportée, je ne ressentais maintenant qu’un vide épouvantable. Bien sur il m’était souvent arrivé de ressentir ce vide profond…sans fond…mais là c’était percutant, comme s’il venait d’ouvrir une plaie à vif. Ce vide qu’il me communiquait avec tellement de transparence et de détachement que mes yeux se remplirent instantanément de larmes, le souffle court et haletant je tente malgré moi de reprendre le contrôle de mon souffle qui déraille, de me calmer pour éviter un déluge émotif trop grand. J’inspire grandement en fermant les yeux, laissant une larme silencieuse d’échapper de mon œil gauche, je ne veux plus ouvrir les yeux ni même croiser son regard, mes mains restent crispées à ses épaules, plus fermement.

Je sens son bassin reculer, j’expire lourdement toute l’air que j’emprisonnais à petites bouffées à l’intérieur de moi, tentant du mieux possible de détendre mon corps qui semblait vouloir craquer sous la pression, mes mâchoires fermement closes m’oblige à inspirer et expirer en un sifflement ténu. Je sens alors son gland explorer l’entrée de mon antre, puis son sexe s’engloutit à l’intérieur du mien avec facilité dut à la lubrification naturelle de nos deux corps et pourtant une brûlure vive me saisi par surprise, me faisant pousser une courte plainte en fronçant des sourcils, je sens mes bras brutalement tendus, aussi durs que de la roche. Il glisse en moi jusqu’à la garde ce qui me fit élever le menton légèrement. Je desserre mes dents, mes lèvres tremblent, je ne contrôle plus rien. Le néant que j’avais vu dans son regard était la pire punition qu’il pouvait m’infliger, me ramenant à une image de moi-même horrible…Si désireuse que je forçais les choses pour avoir ce que je voulais? Je laisse mes bras s’échouer mollement chaque côté de mon corps, expirant en même temps que lui. Mes mains agrippant les draps fortement. J’entrouvre les yeux péniblement, au début ma vue est floue, noyée par l’eau saline qui s’échappe de mes cavités sans que je puisse rien contrôler, les sourcils froncés, mon souffle toujours aussi en désordre. Je sens la pression de son sexe dur à l’intérieur de moi cette fois au-delà du plaisir ressenti, je ressens seulement la pression de son gland contre mes parois. Rien…d’autre…

C’était si vide que je ne comprenais plus du tout ce qui se passait…Sa souffrance si énorme soit-elle me ramenait à la mienne, comme si je m’observais dans un miroir, les blessures sont immondes et tardent toujours à s’assoupirent…Dans ses yeux je voyais mes démons, les hommes qui ne m’avaient pas aimé ou désiré, ma bestialité sans limite, mes débordements, mes déboires, mes saouleries immondes…La seule chose qui vient me sortir de ma léthargie c’est la tête de Karia qui vient se frotter à la mienne, si délicatement que c’était contradictoire à la tension brutale que je ressentais à travers mon corps tout entier. Au contact de sa peau je ferme les paupières doucement, cette douceur m’apaise un peu. C’est probablement à ce moment qu’il pu constater que je pleure en silence, mes larmes mouillant ses joues. Karia dépose finalement sa tête sur ma joue gauche où je l’entends respirer nerveusement, sur le coup je fuis un peu détournant ma tête vers la droite en fronçant des sourcils, retenant un déluge violent, si violent que j’en tremble. Une violence dirigée contre moi-même…si ciblée qu’elle me trouble. Je sentis aussi son corps trembler, je devais faire quelque chose, le rassurer…

J’inspire profondément retournant vers son visage, caressante, l’appuyant malgré la vive douleur émotionnelle que je ressens. J’ouvre la bouche pour souffler d’une voix tremblante.


- Shhhutttt….Tout va bien…….Respire…..Shhhuutttt….


Je force mon corps à se détendre après plusieurs grandes et lourdes inspirations, visiblement secouées de manière incontrôlée par l’émotion. J’inspire et expire bruyamment souhaitant que mon corps se décrispe, mes muscles finissent par se ramollir un peu, mes doigts se détendent et n’agrippent plus les tissus. La douleur sourde à mon entre-jambe s’estompe à mesure que je me détends. J’expire en ramenant mes mains vers sa tête que j’enlace de la plus infini des douceurs, repliant mes bras pour bien encadrer la tête du Roi.

Lentement, j’apprécie de nouveau sa proximité, son souffle, son corps, son sexe bien engouffré à l’intérieur du mien. Mes mains positionnées à la base de son crane juste sous ses oreilles, mes coudes repliés et accotés sur ses épaules. Mon souffle est un peu plus calme et moins déroutant que plus tôt, mais mon cœur se débat encore nerveusement, menaçant d’imploser. Mes ongles caressent doucereusement ses cheveux. J’ouvre les yeux ultimement pour le regarder, afin de voir si la froideur de son regard c’était dissipé ou pas…J’espérais qu’elle n’y soit plus mais au fond de moi-même je savais bien qu’elle continuerait de s’imposer entre nous à chaque instant, nous séparant et s’imposant tel le mur d’une forteresse trop bien gardée et implacable. La détresse de mes iris violettes était vive, ils vacillaient dans l’espoir d’y trouver quelque chose, une infime partie où le plaisir y était enfouie si sauvagement qu’il me semblait insondable, introuvable…Je me sens alors inutile…vide de sens…ou au contraire remplie d’une rage brûlante. Si je ne lui plaisais pas, qu’est-ce que j’étais en fait pour lui? Pourquoi m’avait-il signifié tant de gestes empreints de désirs pour ensuite les quitter si rapidement? La peur, de toute évidence, la même qui m’assaille en ce moment même, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur qu’il me rejette, qu’il refuse une nouvelle fois de continuer…En fait, maintenant qu’il était en moi, qu’il décide de se retirer ne m’aurait pas offusqué autant qu’avant, le sentiment que j’avais vu dans ses yeux c’était si éloigné du désir premier que j’avais vu que ça frôlait maintenant la révulsion. C’était son choix, je le laisserais poursuivre que s’il en aurait la réelle envie, je reste donc ainsi immobile, ne pouvant plus fermer les yeux sur cette réalité troublante. Avant, j'aurais fermé les yeux, je me serais concentré sur mon plaisir et j'aurais poussé son bassin pour qu'il m'en donne plus, maintenant que je savais qu'il n'en avais plus, mon envie était morte au fond de mon être, créant ainsi un trou béant...Il ne me désirait pas à cause de ces horribles femmes qui l’avaient tenu en laisse. Il ne poursuivrait pas à cause d’elles…à cause de leurs fantômes immondes hantant sa tête et la mienne!

Mes bras se resserrent leurs étreintes à sa tête, une accolade pleine de compassion et d’encouragement. J’expire calmement avant de murmurer à son oreille.


- Tu as toujours le choix…..


Je me résigne à lui laisser ce choix, même si j’aurais voulu qu’il choisisse de continuer, c’était à lui d’en décider…Encore une fois, je me retrouve presque pendue à ses lèvres, en attente d’une réponse imminente…Au moins, je lâche prise d’une certaine façon…Je n'espérais plus aussi fermement qu'il me prenne pour le simple plaisir de la chose...

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyJeu 17 Jan - 2:45

Ma peur que m'inspirait la situation qui devrait être familière ce retrouvant soudainement entourer d'un tel inconnue me tenait tant par les tripes que je mis du temps a sentir cette humidité sur mon visage et comprendre qu'il s'agissait de larme que je venais d'essuyer. Nous étions si bouillant que je n'y avait pas porté d'attention, les avaient peine sentis imprégner ma peau.
Elle m'avait terrifier par son seul mouvement que je pris pour du dédain, en détournant sa tête de la mienne. Je déglutis avec compréhension, s'était abjecte de ma par d'avoir fait ça, d'avoir exprimé impulsivement ses caresses et cette détresse a son oreille.
Mes tremblements d'angoisse était incontrôlable, ma confiance en moi s'effaçant comme du papier pris en feu. J'étais impardonnable...

Je retenu ma respiration a son retour, persuader que c'est larmes exprimait de la déception, ne la regardant au grand jamais a cette instant, fixant le matelas afin d'éviter de subir l'expression que ses yeux auraient face a ce que je venais de faire.
Un énorme frisson m'affligea lorsqu'elle recolla son visage et chuchota a mon oreille ses quelque mot que j’interprétai alors comme une flagellation. Le ton de sa voix, les tremblements cachant assurément beaucoup de mépris a mon égare.

Je lui obéis, c'était une chose que je faisais si bien...
Je respira alors, lâchant ma respiration que j'avais retenu, saccadant et luttant afin de réprimé ma défaillance, ma débauche émotionnel et affective.

Je l'entends respirer si fort, impatiente assurément que je m'exécute sans plus attendre, comme si elle m'accordait une seconde chance...
Alors que je redressais la tête, voulant montrer que je pouvais me charger de cette besogne convenablement... ses bras arrivèrent, m'enlacèrent. J'ouvre les yeux, perturbé, dérouté, mes lèvres s'écartant suffisamment pour laissé voir mes dents qui ce dénouaient de surprise, mon regard cherchant sur le moment une explication. Et je vis un tout autre regard que celui que je m'étais imaginer...
Elle pleurait, je réalise afin ce qu'était cette humidité... Son regard me cherche désespérément, blesser pour une raison qui m'échappait totalement. C'était encore une fois, une expression qui m'étais inconnue, qui ne m'avait jamais été destiner.
Je cherche a comprendre et ses bras m'enlace avec plus de force. Je me laisse emporter, ne luttant pas contre elle, jusqu’à ce qu'elle me murmure ses mots a l'oreille.....

Je ne comprenais plus rien, j'étais totalement perdu. De quoi parlait-elle?
-... Le choix? quel choix?
Si perturbé, je me sens un peu innocent et bête d'ignorer de quoi elle parlait.. je voulais être sur de ce que cela voulait dire. et surtout savoir d'où ça lui venait.
- Pourquoi tu dis ça?
Je poussa contre son étreinte, la voix un peu paniquer mais basse, voulant la regarder lorsqu'elle me répondrait.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyVen 18 Jan - 4:57

Cette tension émotive avait de quoi me bousculer. Je tentais en vain de reprendre mon calme. Il ne me regardait pas et c'était pour moi la plus grande blessure qu'il pouvait m'infliger. il fuyait mon regard, paraissant presque honteux de ses actions. Lorsque je l'encouragea à respirer en lui intimant que tout allait bien, il s'exécuta, son souffle entrecoupé me laissant voir la tension puissante qui l'habitait encore. Il redresse sa tête alors que je commence à l'enlacer, il ouvre enfin les yeux et j'en vis l'interrogation totale face à ce simple geste, il ne comprenait manifestement pas les gestes doux, il avait été habitué à vivre sous la tension des coups et blessures, ce qui expliquait son corps constamment contracté et son dédain des rapprochements physiques.

Il semble complétement interdit devant mes dernières paroles, tentant de se déloger de mon étreinte. Il me demande de quel choix je parle. Sa question suscite la surprise sur mon visage l'espace de quelques secondes. Mes mains n'offrent aucun résistance lorsqu'il recule sa tête pour me regarder avec incrédulité. Je laisse mes bras là où j'ai bien voulu les déposer. Mes yeux se plongent dans les siens de la manière la plus directe qui soit. Il ne savait pas de quoi je parlais? Mes paupières se referment et s'ouvrent rapidement, témoin de mon incompréhension. Comment pouvait-il ne pas comprendre ce que je voulais dire? Il me forçait à m'expliquer, justifier mes paroles, être claire...Il rigolait ou quoi...? Apparemment à voir sa tête ce n'était pas du tout le cas! Je déglutis, les lèvres entrouvertes je prends une grande inspiration par le nez afin de m'insuffler un peu de courage...
Mes yeux s’attardent à l’ensemble de son visage puis un peu plus vers le bas sur son corps collé contre le mien. J’expire plus doucement l’air que je retiens à l'intérieur de moi. Ce que j’allais dire me blessait profondément dans mon orgueil, enfin s’il décidait de rompre l’union de nos deux corps, l’humiliation reviendrait à la charge, jamais au grand jamais j’avais auparavant donné le choix à un homme de se retirer et de mettre fin à une union sexuelle…Mais, qu’est-ce qui m’arrivait tout d’un coup? Pourquoi je me préoccupais plus de lui qu’un autre et d’ailleurs il c’était déjà introduit en moi…Qu’est-ce qui me retenait de l’intimer de poursuivre ce qu’il avait lui-même entreprit? Mon impétuosité sexuelle avait donc une limite….? Ses sentiments aussi contradictoires soient-ils m’importait. Je voulais qu’il se sente à l’aise et bien avec moi, que sa peur le quitte lorsqu’il est en ma présence afin de le laisser souffler un peu? Lui laisser le répits honorable qu’il méritait sans aucun doute? Je relève mes yeux dans les siens avec franchise je laisse poindre un léger sourire, ma mâchoire était de moins en moins tendue, la rage se dissipait un peu. Je me risque à ouvrir la bouche afin de prononcer les mots fatidiques qui allaient me clouée à une position que je ne pourrais plus déroger par la suite. La nervosité revient à la charge, la boule d’émotions toujours là, brûlante. Je referme ma bouche en crispant mes dents, expirant bruyamment par le nez, rabaissant encore mon regard puis me reprend encore une fois…

Ma main gauche suit son crane jusqu’à se glisser sur sa joue droite, s’avançant fébrilement vers le front pour tasser quelques mèches de ses cheveux. Je lui souris avec douceur et entame ces mots, visiblement maladroite.


- De….de………….de continuer……….ou……


Je fuis lamentablement son regard, totalement désorientée et inquiète par la suite, je regarde à ma gauche comme si j’aurais trouvé ce côté de ma chambre plus intéressant à regarder. Cet aveu voulait dire tellement de choses, je me pince les lèvres, mes yeux s’humidifient à nouveau contre mon gré, les sourcils froncés. J’essaie de détendre mes traits, inspirant lentement, je décrispe mes lèvres en expirant et poursuit franchement.

- Ou……non……

Je souffle l’air restant dans mes poumons, paraissant manifestement soulagée d’en avoir fini avec ses mots. Mon regard scrute rapidement son visage, à l’affut du moindre signe que je pourrais déceler et interpréter. Ca y est, c’était dit, il ne restait plus qu’à attendre sa réaction et ses actions qui en seraient considérablement affectées. Je ne sais même plus ce que j’espérais en ce moment, cette tension me vidait progressivement. Il devrait me signifier quelques encouragements s’il voulait réellement poursuivre la relation sexuelle qui venait tout juste d’être entamée, mais qui était à tout le moins perturbante…Rien à comparer à ce que je m’étais imaginé de cette « première fois »…C’était comme si toutes mes attentes et mes désirs étaient balayés de mon cerveau, expulsés avec douleur de mon être, une souffrance brute comme celle que j’avais ressentie lorsque cet homme m’avait violemment frappée et battue alors que je m’étais attendue à vivre un moment tout autre avec lui? Mon regard descend sur son corps qui me domine de son poids puis remonte à ses yeux sablonneux et profonds. Sa décision avait de quoi me rendre nerveuse, ma main gauche finit par aller caresser sa nuque. Je lui souris tout doucement, mes lèvres tremblent pourtant, incontrôlables. Je m’attendais fatalement à ce qu’il se retire et qu’un malaise puissant engloutisse l’espace, créant une barrière tenace entre nous deux…me blessant immanquablement même si je comprenais d’une part sa douleur personnelle et son hésitation. Ça m’apprendra à espérer et fantasmer de toutes les façons possibles une première intimité avec lui alors qu’il était cloîtré dans la cage perturbante de son passé. Pourquoi j’en étais venue à espérer qu’il me désire…qu’il m’apprécie? Puisque ses confusions émotives parlaient d’elles-mêmes…Rien n’était facile ou même simple avec lui…

Pourtant, malgré tout je cherchais une solution miracle pour le faire sourire et rire, lui montrer qu’il n’y avait pas que la souffrance et la douleur en ce monde…Qu’une simple vraie détente physique pouvait changer bien des choses? En tout cas, je le croyais…Voulait-il faire les efforts pour y arriver? Ça il n’y avait que lui pour le savoir, moi je ne faisais que de mon mieux pour lui faire voir les choses d’une manière différente. Il n’en tenait donc qu’à lui de prendre une décision. Je remonte d’à peine un centimètre mon corps, comme si j’aurais voulu m’assurer de sa présence entre mes jambes, son sexe glissa de quelques millimètres, mes muscles pelviens se resserrent contre son membre sans que je puisse rien contrôler. Il me remplissait bien, pourquoi quitter ce nid chaud maintenant? Cette contraction naturelle ramène mon attention à cette sensation physique qui m’animait tant, qui me procurait un sentiment de plaisir avant…Je referme les yeux en soupirant plus calmement que jamais, appréciant le confort, le contact chaud et même très chaud de son membre à l’intérieur du mien. Je semble commencer à m’y abandonner lorsque j’ouvre mes paupières pour retrouver mon contact avec lui, sa tête…et non son corps, chassant mes sensations physiques de mon esprit. Un sourire s’agrandit encore un peu, presque résolu. Mes mains continuent de caresser sa tête.

Ma voix s’élève à nouveau contre toutes attentes, plus franche qu’auparavant et même légèrement emballée?


- On peut avoir du plaisir……tout autrement…..


J’émets un léger ricanement plus près d’un roucoulement amusé. Je me surprends à vouloir changer cette énergie qui nous englobait d’une bulle hermétique, suffoquante…Mon roucoulement se termine en de belles sonorités, synonymes de la légèreté qui m’habite en ce moment. Mon sourire est maintenant carnassier, mon regard devient sournois et vivement j’attaque son visage du bout de ma langue qui va lécher le bout de son nez l’espace de quelques secondes, peut-être pour apaiser cette lourdeur qui m’ensevelissait presque…? Je fuyais le malaise évident qui allait suivre. Je recule mon visage promptement, sur le qui vive de sa réaction, l’observant de fond en comble les yeux rieurs, tentant du mieux que je le pouvais lui arracher un sourire, désamorçant cette situation dramatique, enfin j’essayais…tout en m’attendant à toutes éventualités de sa part. J’espérais ne pas l’avoir fâché, car mon but était de le surprendre, de rire un peu, bref détendre l’atmosphère! Je suis sur le bord de l’éclat de rire, mais je retiens tout ultimement en attente…

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyVen 18 Jan - 7:38

C'était la surprise dans son regard, comme si ce que je demandais était d'une pure évidence pour elle, je ne m'étais pas tromper a ce sujet.
Je la toise intensément, fronçant des sourcils, voulant fortifier la sévérité de mon expression afin qu'elle ne puisse nullement douter de mon sérieux. Lorsque ses yeux regardaient ailleurs qu'a l'intérieur des miens, je descendais la tête, les traquant activement afin de retrouver leurs intérêt. Je suis obséder de savoir, mon regard lui hurlant de me répondre...

Pourtant, je la vois hésiter de le faire, toujours aussi blesser et troubler émotivement alors que je ne savais trop ce que j'avais pu faire comme mal adresse.
Elle s'exécuta difficilement, hésitante et en lutte profonde pour conserver le contrôle d'elle-même, devant même s'interrompre dans une certaine...honte? étais-ce de la honte? Lorsqu'elle détourna la tête pour fuir mon regard.

Je devinais la suite de sa réponse, mais j'attendis de la laisser terminer, ayant un air intransigeant, voir sombre.
Pourtant, lentement dans mon esprit, un profond soulagement s'immisça en comprenant alors tout ce qu'impliquait ce qu'elle venait de me dire.
J'étais dans ma tête a ce moment là, ne la voyant pas attendre ma réaction, j'étais bien trop heureux de constater qu'elle ignorait tout! Qu'elle ne savais rien de rien, que ce pouvoir qu'elle détenait sur mes décisions ne lui avait même pas frôler l'esprit! Qu'est ce que j'avais été bête de craindre qu'elle est tout découvert, d'attendre qu'elle me gronde, qu'elle m'exige, j'avais été complètement bloquer par notre confrontation hier que j'étais convaincu qu'elle savait ce qu'elle faisait.
Franchement, comment le pourrait-elle? Elle ignorait tout de moi et de mon passé.
Je me jugeais a ce moment avec joie, me trouvant d'une absurdité total d'avoir imaginé cette femme, de l'avoir élever au statues de celle que j'avais connus jadis. Tout ce que j'avais envie de faire, c'était soudainement d'éclater d'un rire nerveux.

Je ramena mon attention sur elle lorsqu'elle bougea doucement, m'extractant légèrement de son antre. Je la vois soupirer et fermer ses yeux, les miens voulant l'imiter dans cette sensation qu'elle nous causa a tout les deux.
Ce fut une décharge sulfureuse de voir ses yeux réapparaitre, son calme et son sourire, réalisant qu'a cet instant qu'elle me caressait la tête depuis un moment. La découverte de son ignorance m'ayant si déstabiliser que durant un instant plus rien n'avait compter pour moi.

Le maître qui disais a son esclave qu'il avait le choix? l'ironie était si violente dans ma tête que je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire discret en coin. Je savais enfin comment me comporter avec elle! A c'est yeux, j'étais ce roi de qui elle attendait simplement les instructions, un guide. HAHAHA! Hurlais-je enthousiasme dans ma tête, cachant ma joie pour éviter les soupçons.



J'avais une malice mal saine au fond du regard lorsqu'elle suggérait de nouveau horizon d'amusement.
Je l'observe non sans une certaine légèreté, reculant vivement la tête de quelque centimètres quand elle vient me lécher le bout du nez. Je pouf doucement d'avoir eu ce réflexe, la voyant également anticiper ce que je venais de faire tant a présent elle était habituer a mes sauvageries. Elle était déjà sur la défensive, un peu inquiète de me voir mal réagir a son petit amusement que je m'efforçais de ne pas partager avec elle pour le moment afin de lui faire peur encore un peu.
Je respire profondément, l'air menaçant et sévère alors que ma bouche conservait un certain sourire timide, annonciateur de mes intentions assurément tordue et fourbe, enfin près a lui répondre.

Je commençais a reculer le bassin lentement pour me retirer, observant l'expression que prendrait son visage. Un peu cruel je l'avoue, mais diablement amusant à la fois.
Je ne lui laissa pas réellement le temps d'être déçus, donnant alors un coup de rein ferme pour entrer en elle plus violemment et percuter le fond de son être. Ainsi, j’amorçai un va et vient lent, profond et en contrôle voulant également m'échauffer après tout ce froid intense qui m'avait traversé.
Ma tête ce rapprocha de la sienne et mes lèvres lui susurra avec une rancœur amuser.
- Ah oui? Semblais-je douter de ce qu'elle voulais me proposer et relança.
- Je croyais que je t'ennuyais a mourir, incapable de m'amuser? Tu as changer d'avis?

Me surpris-je a retrouver mon arrogance, prenant une voix suave et froide, retrouvant mes moyens dans mon impression de supériorité. J'avais compris tant de chose dans ce qui venait de ce passé, sachant combien de pouvoir j'avais maintenant sur elle dans ce simple acte que j'avais choisi de poursuivre. Je voulais voir l'étendu de ce que je pouvais anéantir et détruire, réduire en cendre a ma guise. N'était-elle pas le cobaye parfait? transposer tant d'horreur sexuel et émotive quelle en vienne a vouloir mourir. C'était là l'ombre d'une vengeance de toute évidence, ma vengeance...contre toutes ces femmes. Peut-importe son innocence, a mes yeux elles étaient toutes coupable.

C'est surement ce que j'aurai fait tôt ou tard... s'il n'y avait pas eux cet incident là-bas sur le territoire ennemi. Je l'aurai empoisonner d'une haine si forte que j'en aurai fait un monstre tout comme moi...
Elle s'en était sauvé et peut-importe ma colère, ma rage et ma haine, je ne pouvais vouloir que son bien...Elle faisait dorénavant partis des choses que je protégeais corps et âme.
J'étais prisonnier d'une dévotion dépassant ma volonté propre, contrôler par mon subconscient. J'aurai beau hurler de rage a un ordre... cela ne pourrait changer le fait que j'allais obéir.

Je soupire chaudement en direction de sa gorge, les yeux roulant dans leur orbite en ce fermant sous l'ivresse de la friction de nos sexes, allant poser sur sa peau des baisers délinquant de sensualité. C'était ce que je ressentais dans l'immédiat, l'impression de faire quelque chose qui serai sévèrement punis si je venais a me faire prendre sur le fait et la chose...m'enivra de dévergondage.
Ma respiration était en déroute, asséchant ma gorge lorsque j'avais le malheur d'ouvrir la bouche pour m'offrir d'avantage d'air.
Mon énergie pétillant dans mon sang, me donnant du fil a retordre a contrôler mes gestes que mes pulsions m'inspirait. Je voulais m'agripper a elle, l'empoigner... la mordre, la lécher, l'étreindre et finir par la faire gémir suffisamment fort pour que le château l'entende.

Ces fantasmes me rendais enthousiasme a un tel point que je voulu me soulever sur mes mains afin de les comblés et les partager avec elle, mais ce fut vite oublié...
Je m'écrasa sur elle de peu, retombant sur mes avants bras, en poussant une plainte douloureuse et interrompant l'exercice de notre copulation quelque instant.
Mes épaules tremblèrent violament et je souffla furieusement brusquer dans mon élan. Je repris place prudemment, l'orgueil plus froissé que le reste de me faire rappeler que j'étais handicaper.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 22 Jan - 2:26

Mes paroles réussirent à le faire sourire, je suis étonnée de le constater de mes propres yeux, pourtant je perçais la malice de son regard avec une pointe d’inquiétude. Je déglutis en scrutant son visage. Je m’étais attendue à ce qu’il recule la tête à mon approche surprise. Il semblait prendre un malin plaisir à me faire languir, il avait l’air menaçant, mais son sourire timide me fit froncer les sourcils d’interrogation. Puis, je sens son bassin reculer, laissant échapper son membre de mon antre, la sensation m’oblige à retenir mon souffle en fermant les yeux, fronçant les sourcils de peine, les lèvres entrouvertes. Le sentir me quitter fut une sensation déchirante, désolante…Une douleur si vive que je n’ose plus respirer, ma peine est lourde et tombe de tout son poids dans mon ventre, me causant un malaise puissant. Ça y est il me rejette totalement…Mon expression est blessée et résignée à la fois, je plisse les yeux davantage pour ne pas croiser ses yeux…

C’est en l’espace de ses quelques secondes de profond désespoir qu’il me surprend totalement. Je sens son sexe s’engouffrer à l’intérieur de moi contre toutes mes attentes, buttant jusqu’à la garde me faisant pousser une plainte si surprise qu’il s’apparentait plus près d’un cri, mes yeux s’étant ouverts ronds et écarquillés. Je suis tellement déboussolée par ce qui vient de se passer que je l’interroge du regard afin de comprendre, j’expire par la bouche, une expression de plaisir prit la place, mes paupières s’adoucirent lorsque je ressentis son va et vient lent et tout en profondeur, réagissant contre mon gré aux sensations physiques qu’il me procurait. Je n’en croyais tout simplement pas mes yeux, je me sens tomber dans ce gouffre d’ivresse des plaisirs charnels. Mon sexe se lubrifie davantage, mes lèvres frottant contre les parois de son sexe qui commençait une valse agréable, je ressens tout au centuple, la chaleur de son contact, le mouvement constant de son gland frottant un point si sensible, mon bassin se cambre l’encourageant à poursuivre, mes mains resserrent sa tête plus vivement que jamais, mes seins se buttent contre son torse en élevant ma cage vers lui. Je remonte le menton en expirant, me mordant la lèvre inférieure, ma respiration devient bien vite haletante et bien chaude. Lentement je me ressaisi et ouvre les yeux afin de l’affronter, je le regarde franchement cherchant une réponse à tout cela. Il approche son visage du mien, croyant qu’il souhaite m’embrasser j’ouvre les lèvres doucement, conquise par ce changement de situation assez insoupçonné, j’ai visiblement une expression d’agréable surprise, je ricane tout bas en laissant un sourire naître.

Puis, ses mots m’atteignirent telle une flèche en plein cœur, il me narguait avec un amusement malsain, il osait ramener le passé sur le tapis? Comme si ça aurait pu faire une différence? Je serre les dents, ayant tôt fait de retrouver une expression plus froide et même presque funèbre. Sa voix est si ironique qu’elle me refroidit instantanément, contractant mon corps brutalement. Je voyais bien qu’il prenait plaisir à reprendre le contrôle , sa confiance explosait alors que mon être souffrait d’une douleur vive, les rôles inversés me laisse soudainement présager le pire…Je sais qu’à partir de maintenant tout pouvait déraper, se transformer en quelque chose de si horrible que je ne voulais même pas l’imaginer, l’angoisse me noue la gorge. Suite à ses mots que je ne prenais pas juste un peu de travers, je referme les yeux durement pour ne plus voir sa malveillance. Une réalité s’impose alors à moi, c’était à mon tour d’avoir le choix de subir cette ironie ou la renverser à force égale. Je respire profondément par le nez, comme un prédateur attendant patiemment le moment propice pour attaquer. J’ouvre les yeux et ce qu’il put y voir était une détermination totalement déroutante, puissante, il ne m’atteignait pas, enfin pas entièrement. Je tâche de me concentrer sur les sensations physiques qui me traversent, exécutant des plaintes de plus en plus doucereuses et synonyme d’un plaisir grandissant, paraissant conquise, mes mains s’étendent dans son dos, caressant ses flancs avec impulsivité. Les yeux à demi-clos je l’observe un peu à la dérober, le voyant s’activer, c’était tellement différent de sa froideur que j’en souris, ses baisés sulfureux à ma chair me firent hausser les sourcils. Il s’enflamme, s’échauffe, son souffle accompagne le mien qui malgré moi s’enivre de plus en plus. Je lui communique des gémissements devenant bestiaux, mes ongles caressant maintenant sa peau. J’y prenais bien sur du plaisir, mon sexe brûlant en contact de plus en plus répétitif de ses va et vient me procurait de bonnes sensations, pourtant je contrôle encore ma tête! « Ce qui est rare en de telles circonstances! »

Il parut s’emballer et tente de se relever sur ses mains, je le considère réalisant ce qu’il tente de faire, mais à peine essai-il qu’il se laisse tomber sur moi, j’expire lourdement sous la pression de son poids alors qu’il arrête tout mouvement. Mes mains se posent sur ses hanches. Il tremble, visiblement épuisé, il reprend sa place, je savais que c’était pour lui une défaite horrible. Était-il au moins conscient que j’avais fait preuve d’un contrôle presque inhumain en ralentissant mes ardeurs et en lui laissant toutes marches de manœuvre? Et c’est ainsi, avec une réplique de fort mauvais goût qu’il me répond, la rage au ventre tout ça pour éviter l’humiliation? La honte…Son orgueil de mâle dominant voulant à tout prix reprendre la place qui lui était dut? Au lieu de paraître si peu en contrôle de ses souvenirs qui le ramenaient en arrière si violemment…Je l’affrontais avec une témérité surprenante parce qu’il ne me faisait plus peur…J’aurais aimé lui faire prendre conscience que ses paroles tranchantes n’avaient plus aucune portée, mais c’était faux, car en réalité j’en étais un peu blessée sans nécessairement le contrôler, puisque je ne savais pas où il voulait nécessairement en venir avec moi…Je savais qu’au fond de lui-même c’était un réflexe défensif pour se donner plus d’importance, pour rehausser son autorité et surtout prendre le contrôle de la situation. Car c’est seulement là qu’il ne paniquait pas, quand il contrôlait tout!

J’essaie d’oublier les mots qui martèlent encore mon esprit, m’y attarder ne faisait que me blesser alors que je savais que pour lui, c’était surement un réflexe ou plutôt une manière de plaisanter? Je n’appréciais guère ses façons, mais je me ramène à l’essentiel il ne m’avait finalement pas rejetée ou quittée…Même qu’il s’échauffait et prenait manifestement plaisir à poursuivre son action. La chose me rassura et me permis de mieux savourer ce qui était en train de se passer, mes jambes ont tôt fait de l’enlacer comme signe d’encouragement. J’aimais bien lui donner un peu de pouvoir sur la situation, si cela faisait en sorte qu’il voulait poursuivre, j’en étais ravie. Voyant qu’il semblait se décourager suite à sa tentative de prendre les devants de manière plus significative, je le considère d’un regard doux et indulgent, mes mains remontent sur sa tête pour la caresser doucement. J’approche mes lèvres pour l’embrasser puis caresser son visage de ma joue gauche contre la sienne pour ensuite souffler une potion qui me serait profitable tout autant qu’à lui.


- Si tu veux….

Une de mes mains descend sur une fesse et appuie doucement alors que mon bassin commence à se mouvoir lascivement pour me procurer d’agréables sensations qui me firent soupirer chaudement à son oreille, le sentir contre moi m'extasiait, je voulais poursuivre l’échange, prendre le dessus pour lui éviter tous efforts…

- Je peux te faciliter les choses…


Que je roucoule encore plus chaudement, agaçant son oreille du bout de mes dents en resserrant mes jambes autour de sa taille, s’il le souhaite je continuerais encore longtemps et il n’aurait pas à déployer beaucoup d’efforts, je me chargerais de lui procurer beaucoup de plaisirs, aussi longtemps qu’il me le permettrait…Une chose est sur j’en profiterais de tout mon être, cette attente enfin comblée, je n’avais qu’une seule idée en tête, pouvoir lui faire l’amour le plus souvent possible…pour qu’il en redemande…encore et encore…Je souris doucement, gémissant pour lui faire comprendre que je pouvais poursuivre...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 22 Jan - 6:14

La descente interdite de ses doigts, ses griffes, sur la peau de mon dos et mes flancs déclenchait dans ma mémoire des scènes horribles et intense. Ma chair ce révulsait sous ses passages enivrés, frissonnant horriblement a ses respirations ardentes. J'étais en prise a une terreur immergeant et a un plaisir auquel je n'avais jamais eux accès.
L'ironie de la situation devenait de plus en plus curieuse, je jouais le rôle du roi et de l'esclave, j'aimais et je détestais, je souffrais et je m'extasiais! J'étais l'homme et la bête? Elle me rendrait fou!
Mes épaules ce secouait encore incontrolablement de tension musculaire, la douleur disparaissait en s'engourdissant dans ma colonne vertébrale et mon rythme cardiaque semblait diminuer a contrecœur... J'étais entrain de m'engourdir au niveau des épaules, le médicament continuant son chemin malicieusement comme un compte a rebours avant de me rendre impuissant.

J'allais perdre de l'entrain et de l'énergie... Les choses ne semblait que tourner a mon désavantage imminent lorsqu'elle approcha son visage du mien, me caressant de sa joue et d'une voix suave, d'une sensualité qui me fit trembler de l'intérieur en comprenant ce qu'elle me proposait.
Elle m'invitait a me laisser... dominer? Je l'observe sérieusement, tenter et à la fois retenue d'orgueil et surtout, d'encore une fois de mauvais souvenir. Me convaincre que tout ça était bien loin de moi était une chose, mais expulser tout ses traumatismes incrusté dans ma chair en était tout autre.
Je la sens avancer de terrible argument, son bassin troublant mon rythme lascivement, rendant fiévreux mon visage et mon regard vide, mes fesses ce laissant guider par sa main possessive.
Avais-je réellement le choix? J'en doutais royalement et je m'en moquais éperdument a présent.
Je poussais un grondement doux lorsque ses cuisses m'emprisonnait dans une étreinte convaincante, lâchant prise en secouant la tête doucement sous-entendant un '' je vais le regretter'' et en ricanant très discrètement de moi-même ayant une certaine honte à surmonter.
Ainsi, je me coucha sur elle, en soupirant, laissant entendre mon abandon a sa proposition, tournant lentement de coté pour m'étendre sur le dos.

Je me sentais ridicule, mal a l'aise et égarer. Je devais lui faire confiance trop vite et contre ma volonté. Brulant les si nombreuses étapes que je voulais garder entre nous, jusqu’à ce que j'en décide autrement a mon bon vouloir. Malheureusement pour moi, il en était tout autrement, mes plans peut-importe ce qu'ils avaient pu être s'étaient envoler en poussière. Elle avait presque toutes les clés pour aller ou elle voulait, faire ce qu'elle voulait et quand elle le voulait.
J'avais beau essayer de retrouver le contrôle de la situation, c'est elle qui aurai le dernier mot.
- C'est ce que tu souhaitais n'est ce pas?
Tournais-je le visage vers son corps, la voix douce et suspicieuse. Que voulais-je dire par là? Que je vérifiais que c'était bien la position qu'elle voulait me voir prendre? Au premier regard on pouvait y croire aisément, mais mes pensées avait rarement un seul sens, j'en gardais toujours un secrètement que je pense n'être qu'a moi seul.
C'était très simple... Je ne croyais pas cette femme innocente et désintéresser, une personne comme elle était exactement comme moi. Elle prenait sans demander de reste. Tout ce qu'elle prétendait m'offrir ne conduisait qu'a un seul objectif, le sien. Je ne lui en voulais pas, au contraire je la comprenait très bien. Ma phrase sous-entendais ce que j'avais voulu comprendre de ses bonnes intentions. '' Facilite moi donc les choses...''
Ce que je n'avais jamais fait jusqu'à maintenant avec qui que ce soit. Je voulais me défendre, a ma façon, méfiant de tout ses trop plein d'attention que je n'étais au grand jamais habituer de recevoir de façon ''désintéressé''. Laissant des messages discret et des traces de cette méfiance omniprésente planer un peu partout dans tout ce que nous faisions.
J'étais mal a l'aise d'en venir a espérer plus, en sachant que je serai déçus, lui laissant au final pratiquement aucune chance de me convaincre du contraire.
La seule chance que je lui laissais pour le moment, c'était le bénéfice du doute...
Le besoin d'affection dont elle m'avait forcé a reconnaitre l'existence et que ma peur rendait muet depuis des années, il avait si soif que je me laissais maintenant convaincre plus facilement dans ses approches.
J'étais a sa merci émotionnellement, a ma source la plus vulnérable, essayant de me cacher lorsqu'elle approchait de la vérité comme si je craignais la souffrance qu'elle pourrait m'infliger. Craignant les espoirs qu'elle voulais m'insufflé... Craignant le prix a payer.

Dans ma peur démente, j'en étais pratiquement a vouloir tout lui dire, lui donner les outils de son pouvoir et voir le résultat... Voulant en terminer au plus vite.
Je devais me ressaisir, laisser cela de coté...et laisser chaque chose en son temps.
Et pour l'heure, j'avais une dame a satisfaire et un corps a garder éveillé.

Peut de seconde après ma déclaration, je lui lance un regard curieux et un peu plus doux qu'a mon habitude. Me sachant a présent plus que jamais a sa merci, je rajoute avec curiosité assez évidente.
- S'amuser tout autrement? A quoi pensais-tu par là?
Mes yeux ce plissaient doucement, a savoir quel genre de torture elle allait me faire subir a sa façon malgré elle, puisqu'elle ne m'avait pour lors rien répondu après mes sarcasme tranchant. J'avais l'air moins grave, j'étais même plutôt de plus en plus détendu et engourdis. Ressentant les vapes de cette drogue douce que j'avais ingurgité, me donnant surement le même air déconnecté que hier durant le bain.
Mes tentions psychologique s'évanouissait avec la souffrance de plus en plus absente. La moindre caresse sur ma peau, me causait des chairs de poule intense.


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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMar 22 Jan - 22:56

Il m’observa apparemment conscient de ce que je lui proposais, je souris, étant légèrement amusée par cette situation j’étais bien sur curieuse de voir s’il céderait ou il resterait cloîtré avec son orgueil. Il abandonna tout son poids sur moi en soupirant, je compris alors qu’il capitulait, il se tourna lentement de côté pour se mettre sur le dos. Je roucoule subtilement, appréciant sa coopération, mes mains et mes jambes se délient de lui le temps qu’il soit sur le dos, je le suis bien évidemment pour tenter de préserver notre union, mais ce fut impossible son sexe s’extirpa du mien à mon grand regret, je m’aide de mes mains afin de me redresser convenablement, bien à cheval sur lui, frottant déjà mon sexe encore humide et chaud contre sa verge. La réplique qu’il m’asséna me fit sourire et serrer les dents en même temps, décidément il ne lâchait pas le morceau. Je l’aurais bien laissé continuer dans la position précédente c’était loin de me déranger, mais c’est lui qui flanchait sous l’effort…Même si certaines de mes envies sont dans ce sens, ce n’était pas ma principale envie maintenant. Sa méfiance constante me décourageait un peu. Je soupire bruyamment en le considérant plus gravement, cessant de bouger, déposant mes mains sur mes cuisses. Sa deuxième réplique m’amuse…

Je me penche vers lui directement, approchant mon visage du sien, prenant un air malin et amusé à la fois, je déclare tout bonnement.


- Ahhhh….Bien sur que c’est ce que je voulais voyons!!

Mon ton est très sarcastique, répliquant à cette basse insulte tout en laissant planer un rire moqueur. Mon visage est auréolé de mes cheveux rouge feu. Son regard curieux avait de quoi me surprendre, puis son état de plus en plus détendu aussi!

Je m’étend alors contre son corps chaud, ma poitrine allant rapidement se presser contre son thorax, mon ventre chaud contre le sien, mes bras allant se positionner de chaque côté de sa tête, je penche ma tête pour taquiner son visage d’une caresse furtive, ma bouche va à nouveau mordiller son lobe, mon bassin commence à se mouvoir pour le narguer encore plus à mon tour, ma main gauche va prendre son membre pour le diriger vers mon antre, je l’introduis facilement, j’en pousse une plainte appréciative. Puis, ma voix chaude lui murmure.


- Cesse dont de te mentir…je sais que ça te plais t'aimes ça…

Je le taquine à mon tour sans vergogne, je pousse mon bassin vers le bas afin de faire entrer en totalité son membre en moi, ma voix est haletante.


- De quelles façons crois-tu qu’on pourrait s’amuser autrement….dit moi…Tu n’aimes pas cette sensation présente? …..Hummm….Réponds…Est-ce que tu aimes ça?

Mon bassin se mouvait d’avant en arrière laissant son sexe glisser à l’intérieur du mien sans aucune difficulté. Je ramène mon visage face au sien, le fixant amusée. Je prenais un malin plaisir à le narguer à mon tour, plus il me confronterais plus je voudrais lui faire perdre la tête, le déconcentrer suffisamment, le dérouter…

- Profite dont du moment présent au lieu de t’inquiéter pour la suite…..Je te montrerais plusieurs façons de s’amuser si tu veux….On a encore beaucoup de temps…..T’es si curieux…..


Les derniers mots prononcés sont si suaves qu’il peut clairement comprendre que je n’ai pas envie d’arrêter maintenant. Je me relève vivement, laissant mes mains caresser avidement au passage ses pectoraux, son ventre, se posant contre ses flancs que je saisi avec impétuosité. Je remonte mon bassin pour faire glisser son sexe à l’intérieur de moi jusqu’à son gland qui chatouille l’orée de mon sexe, mes muscles pelviens se contractent pour ne pas le laisser s’échapper, mes cuisses sont relevées un peu, en suspend, attendant une action de sa part.

Je lui laissais l’opportunité de tenter de m’arrêter même si cette position m’échauffait de plus en plus. Lui laisser un pouvoir d’action me plaisait et m’assurait une certaine quiétude d’esprit le concernant. J’avais proposé la chose plus tôt, alors que je voulais rescapé la situation, maintenant que l’action se poursuivait, je pouvais arrêter, mais il devait me prouver son intérêt…Je n’avais pas envie d’arrêter, j’avais envie de le combler et les sensations étaient tout aussi profitables pour moi que pour lui…

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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 3 EmptyMer 23 Jan - 1:08

Je serrai les dents en la voyant ce pencher rudement vers mon visage, son corps surplombant le mien en dominance total. J'enfonça doucement mon crane dans mon oreiller, lui fixant les yeux comme pour la défier tout en ayant une certaine frayeur au fond des miens.
L'avoir sur moi, emprisonner entre ses cuisses brulantes, m'incommodait d'un trouble certain qui me faisait frémir de l'intérieur au niveau du ventre. J'en fut même durant quelque seconde secouer de léger spasme entre mes cotes.
Son petit rire fait son chemin, me laissant réconforter d'une mystérieuse façon par son corps qui vient s'étendre sur le mien, sa chaleur me calmant. Je laisse mon souffle s'échapper profondément, mes yeux tournant lentement dans mes orbites ce recouvrant de mes paupières lourde au mordillement de mon lobe d'oreille. Mon échine ramoulis de chatouillis fini par ce tordre sous le désir de retourner en elle, ce courbant doucement pour intensifier le frottement de nos intimité, soulevant mon bassin vers le sien.
Sa main s'infiltre entre nous, ce chargeant de nous ressouder ensemble, les miennes restant le long de mon corps me laissant la frustration de ne pas pouvoir la caresser comme je le voudrai. L'orgueil se charge alors de me donner le courage et la hargne d'essayer, mes doigts allant glisser sur ses cuisses avec prudence voulant sentir sa chaleur sur mes paumes. Les poils de mes bras hérisser par la chair de poule qui me prenait tout le corps.
Son bassin basculait suavement sur le mien, me faisant pousser une plainte discrète, retrouvant sa chaleur torride.
J'entre-ouvrir les yeux lorsqu'elle avança le fait que je me mentais a moi-même, faisant assurément référence a beaucoup de retenue antérieur en sa compagnie. Mon torse ce soulevait rapidement, ma respiration excité prenant le contrôle de la situation. Avant que j'ai pu répondre une nargue a mon tour, je relève le menton, refermant les yeux sentant mon membre s'enfoncé tout entier dans son antre, prenant toute la place, appuyer jusqu'au fond, ce qui me cause une décharge, un extase soudain et éphémère. Le mouvement de son bassin l'entretenue alors vivement, me gardant sous la tentions sexuel puissante. J'attendais sa voix me narguer et bien malgré ses questions, je ne trouvais pour réponse que des plaintes incontrôlable a souffler.

Je rouvre les yeux lentement, voyant son visage revenir près du mien, amuser de me mettre dans cet état de faiblesse. Je ferme la bouche par laquelle j'avais du respirer un moment sous l'intensité de mon excitation, observant ses lèvres avec envie avant de tourner le regard sur son épaule et finalement vers le fond de la pièce. J'avais envie de lui expliquer certaine chose, réfléchissant a ce qu'elle venait de me dire... pourtant je ne trouvais pas les mots, ni le courage de le faire. Je ne trouvais pas si important le besoin de lui expliquer des choses aussi traumatisante que ce faire interdire d'avoir du plaisir dans l'acte que nous étions entrain de faire... Que j'avais oublier ce que cela pouvait être, que le simple fait de la laisser me dominer dans cette position était une chose terrifiante et qui me tordait de l'intérieur.
Peut-être avait-elle lu ma détresse un cours instant alors que je ravalais cette confidence qui serai surement mal venu, ridicule et juger. La phrase qui suivie me ramena les yeux dans les siens, prenant un air coupable, puisqu'elle mettais le doigt dans le mille.
Ce qui renforça mon renfermement, gardant mon secret pour moi seul alors que je devais faire face a cette situation.
Je fronce les sourcils quelque seconde, déglutissant ma colère d'avoir seulement oser imaginer partager une chose aussi personnel et absurde. Qu'avait-elle a faire de mes peurs, elle voulait un mâle qui sache accomplir ce qu'elle attendait de lui.
Mes ressentis ce refroidir, sa voix me ramenant a la réalité de ce que nous faisions dans le moment présent.

Je suis sous l'emprise d'un frisson intense et un désire pointu, mon membre retenu que par le bout de la tête. Ses mains me caressant et provoquant le durcissement de mes abdominaux, sursautant légèrement lorsqu'elle s'accrocha a mes flancs avec une sincère ardeur me rendant toute réplique difficile.
Je relève un sourcil, voyant mes mains toujours sur ses cuisses, je comprend bien vite son manège. J'eux un regard noir sur le coup, pris au piège, je la félicite d'un sourire et d'un soupir vaincu, devant admettre que maintenant je n'avais aucun envie de faire marche arrière et que devant sa menace, je devrais avouer mon extase.
Je fais glisser mes grandes mains sur le dessus de ses cuisses, lui lançant a présent un regard investigateur, cherchant la faille de ce piège. Je la caressa sur les cotés, voulant atteindre l'arrière de ses cuisses, faisant un va et viens prudent avec mes bras, remontant jusque dessous de ses fesses et descendant vers le creux de ses genoux, laissant le bout de mes doigts compte a eux aller plus vers l'intérieur.
C'était risquer, difficile a réaliser, mais ma volonté de vaincre était plus grande encore, j'étais un battant.
Je souffle lentement mon air brulant, la bouche s'ouvrant doucement, fronçant des yeux avec un air amuser.
- Je pensais avoir senti quelque chose... mais, je me suis peut-être égarer?
Me permis-je d'oser la provoquer de plus belle, alors que je reprenais mon souffle avec mal, me donnant un petit air fendant, sur de lui.
Puis je prend un air plus sérieux, désireux même, observant sa chair avec l'envie de l'embrasser, le regard fiévreux a imaginer poursuivre jusqu'au bout, rajoutant sans attendre.
- Et.. si tu me ramenais sur le bon chemin? tu en est capable ? si?
Fronçais-je des sourcils a chaque fin de phrase, posant mes questions avec une innocence totalement exagérer. Osant sous entendre qu'elle serai incapable de me satisfaire, de me faire perdre le Nord.


Dernière édition par Karia Soubraxiu le Sam 26 Jan - 4:41, édité 1 fois
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