Les royaumes oubliés de Magaë Dia
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 La chambre de l'invitée...

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Désiré
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Désiré


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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyMer 23 Jan - 23:39

De toute évidence l’ébat lui plaisait malgré tout ses efforts pour me faire croire au contraire. Ses soupirs le trahissaient, lorsqu’il releva la tête au retour chaleureux de son sexe à l’intérieur du mien j’eu un sourire amusé. Son excitation était bien palpable et mon sourire s’en agrandit, je le vis observer mes lèvres avec de vilaines envies, me démontrant son désir et j’avoue que la chose était satisfaisante, j’avais au moins la certitude que son envie était là malgré le léger effroi que j’avais senti alors que je pris la position dominante. Il sembla m’échapper, l’air absent quelques instants et troublé, je fronce des sourcils jusqu’à ce qu’il revienne à moi, prenant un air franchement coupable qui le plongea un peu dans son mutisme à mon grand désarroi.

Au moins j’avais le plaisir de sentir ses mains chaudes passées sur mes cuisses, ce simple geste me laissait voir qu’il commençait à être à l’aise à mettre de côté sa gêne ou son effroi? À voir sa chair de poule je n’avais pas de misère à croire qu’il aimait ce qui se passait, je souris davantage lorsque ses abdominaux se contractèrent sous le passage passionnel de mes mains et son sursaut soudain lorsque j’empoignai ses flancs avec vivacité. J’affronte son regard noir avec défi et amusement, décidément c’était une lutte plus agréable que je l’aurais cru…Il semble capituler devant l’évidence, il ne voulait plus reculer et c’était tant mieux! Il m’analysa tout en remuant ses mains sur mes cuisses, allant les caresser doucement alors que je le fais languir dans cette position aguicheuse. Je soupire à ses caresses, mon bassin secoué d’un spasme et ma peau se couvrant de chair de poule qui hérisse tout mon être. Je ricane, enjôleuse visiblement bien excitée par ses petites caresses! Je frissonne lorsque ses doigts frôlent l’intérieur de mes cuisses, j’en ferme les yeux en me mordant une lèvre, je le regarde ensuite suavement son air amusé me laisse présager une revanche que j’attends de pieds fermes. Bien sur il nierait tout!! Et c’est ce qu’il se plu à me faire croire!

Mon rire éclata, franc et présageant une action terrible, je monte la tête vers le plafond, lui exposant ma gorge. Puis, je me tais brutalement pour revenir le fixer avec une arrogance évidente. Je déclare plus froidement que jamais, l’affrontant volontairement, il n’en avait vraiment pas fini avec moi oh que NON!


- Comme tu es un piètre menteur!!! ….

Mon sourire est mesquin et je secoue la tête légèrement de gauche à droite en signe de désolation, comme une mère qui regarde son fils qu’elle vient de prendre à faire une gaffe et qu’il s’entête à faire porter le blâme sur sa sœur! Mes mains lâchent ses hanches pour aller caresser ses bras vers l’avant puis vers l’arrière jusqu’à prendre délicatement ses mains afin de les remonter sur mes fesses bien rondes.

- Tu en doutes…….vraiment……?

Que je murmure plus bas, affreusement sensuelle et vile. Je prends soin de ne pas lui laisser le temps de réagir et rudement je redescends mon bassin afin d’engloutir son sexe encore bien dur, je l’accueille en totalité, gémissant lorsque son gland percute mon fond plus sensible. Ma tête bascule vers l’arrière, rejetant ma chevelure derrière mes épaules, dévoilant de ce fait ma poitrine ferme et alléchante, mes mains se resserrent impulsivement contre les siennes, oubliant la douleur que ça pouvait lui causer…Je saisi ensuite ses poignets afin de mettre ses paumes contre mes seins, mes mamelons bien durcis d’excitation. Mon bassin se met à se mouvoir de plus en plus rapidement d’avant en arrière et remontant de temps à autre afin de lui offrir de nouveau ce supplice qui lui serait bientôt insupportable. Je relâche ses mains les laissant à sa guise, je caresse son torse avidement, ses pectoraux, son cou, j’empoigne sa tête en me penchant vers lui, continuant mes mouvements de bassin, ralentissant légèrement, je gémis de plaisir à plusieurs reprises avant de l’embrasser fougueusement. Un baisé si passionné et sauvage, démontrant l’impulsivité qui m’habitait en ce moment. Je le quitte ensuite aussi vivement que je m’étais élancée vers lui pour me redresser sur lui, fièrement, poursuivant mes mouvements lascifs, ondulant maintenant tout mon corps avec aisance, profitant de chaque mouvements lents pour le faire languir de plaisir. Mes gémissements sont de plus en plus clairs et forts si bien qu’on pourrait très bien se douter de l’activité qu’on pratiquait à l’extérieur de la chambre.

Mon visage exprime bien mon plaisir, mes yeux sont clos et mes lèvres bien ouvertes pour laisser mes plaintes chaudes et mon souffle s’échapper. Ma tête se penche vers l’avant, cachant une partie de mes traits. Je m’arrête quelques secondes pour relever mon genou droit, me retrouvant bien accroupie au dessus de lui, appuyant mon pied à la couche pour me soutenir adéquatement. Je pousse mon pubis vers l’avant, exerçant une bonne pression sur sa verge, un sursaut de plaisir m’enivre, je le pousse bien au bout de mon antre et lentement je soulève mon bassin vers la gauche, créant un angle appréciable, il a d’ailleurs toute une vue sur mes lèvres d’un rose délectable bien reluisantes et lubrifiées et son membre embouti dans le mien se dévoilant doucement à mesure que je remonte mon bassin puis j’exécute des ondulations dangereusement excitantes avant d’à nouveau faire disparaître subitement sa verge. Je laisse échapper des cris de jouissance à plusieurs reprises, puis j’ouvre les yeux pour fixer Karia dans les yeux, il peut voir à quel point mon désir est fort. Mon bassin le taquine avec aisance alliant à la perfection lenteur et avidité. Je me jette à nouveau sur son corps, pressant ma chair contre la sienne, emballant sa tête de mes mains, caressant sa chevelure, je soude mes lèvres aux siennes passionnément, mon souffle est puissant et chaud, mon corps se butte au sien sous les élans impulsifs de mon bassin, ma chair humide contre la sienne, je ne veux plus le quitter! Ma langue lèche ses lèvres, décisive et impliquée, elle explore bientôt l’intérieur de sa bouche, ne lui laissant pas vraiment l’opportunité de glisser un mot…
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyJeu 24 Jan - 1:30

La tête renversé en arrière, son rire percute mes sens avec une impression que j'allais surement me faire désarçonner. Et alors? c'était exactement ce que je voulais.
Je l'observe relever mon défis d'un seul regard, le mien sur le moment lui répondant la même arrogance jusqu’à ce qu'elle prononce ses mots terrifiants.

Je me surprend a regarder au tour de moi, convaincu que ma mère était dans cette pièce a m'observer entrain de désobéir a tout ce qui m'avait été inculquer. La panique me prend de cours avant de constater avec effrois que c'est mots sortaient belle et bien de la bouche de Désiré... sa tête bougeant d'un air décourager d'imaginer que je n'étais pas au courant de ce que je savais faire ou non.

Je me sens sauvage, effrayer, mon corps ce crispant alors que ses mains caressait mes bras. Je respirait vivement, observant ses ongles avec une certaine obsession jusqu'au moment ou elle me dirigea mes mains a son fessier. Je relève le regard dans le sien, sa voix glissant entre ses lèvres, ondulant dans l'air si sensuellement qu'une nouvelle vague de frisson ranimait ma chair de poule déjà présente.

La suite, ne fut pas très glorieuse, ni un exemple de retenu pour moi, retrouver la profondeur chaleureuse de son ventre, me fit pousser une plainte de surprise, mes bras perdant de leur force, engourdis et submergé d'un électrisant chatouillement sanguin.
La racine de mes cheveux ce durcissait, me donnant l'impression de s'hérisser, ma tête tournais lentement sur le coté terrasser par cette sensation d'excitation ardente. Elle m'arracha d'autre plainte, cette fois plus douloureuse, retenant mes main sur ses fesses, les serrant fort des siennes. Je sortie les crocs, enfonçant ma tempe contre mon oreiller, les yeux clos depuis un moment déjà, ce resserrait afin de faire passé cet affreux mélange orgasmique a cette douleur intolérable. Heureusement, ce fut bref, puisqu'elle m'offrir ses seins chaudement, mes poignets prisonnier des menottes de ses mains enflammer de passion.

Si j'avais cru être atteint de fièvre jusqu'a maintenant, j'étais encore loin du compte, la chaleur étourdissante a mon visage atteignait des paroxysmes sous les ballottement possessif de son bassin.
La vitesse augmentait et ma respiration suivait, mon sexe m'envoyait des coups de spasme jouissifs. Ma peau ce mouillait sous la chaleur, mon sang était en ébouillissions comme si j'étais en plein combat, mes muscles ce contactant de partout sous les passages fougueux de mes frissons incitant mon corps a ce préparer a accomplir son rôle le plus primal...

Mes mains furent libérer, je les laisse alors descendre lentement sur son torse ondulant sous son effort constant, caressant sa peau jusqu’à son nombril... Oh que je maudissait ces blessures... Mes doigts m'aurai été bien utile pour renverser la situation et lui faire perdre la tête. Je soupire torridement, les dents en évidence, animal incontestablement lorsque mes pupilles fauve réapparue dans l'entrebâillement de mes paupières. Observant son corps avec une perversité indiscutable...Elle me comble sans que j'ai le temps de prononcer un seul mot, approchant de ma bouche qui accueillis la sienne avec répondant, essayant de la retenir a ma porté en tenant prisonnière sa lèvre inférieur entre mes dents. Elle put s'en délivré facilement, incapable de garder ma bouche close, cherchant mon air, je l'observe ce mouvoir comme un serpent sur ma verge. Ma peau ce met a crépité d'extase, ma nuque ce courbant vers l'arrière en laissant couler de nombreuses plaintes au rythme de ses fouler, ne la laissant pas m'enterrer complètement dans les propres siennes.
Mes jambes ce relevait dans son dos, poussant en elle mon membre dont je crispais afin de le durcir d'avantage, afin de rester au fond de son corps qui m'enserrait dans son piège irrésistible.

Puis soudainement, elle s'arrête, la pause qui me fallait pour récupérer de l'endurance, elle voile son visage un moment puis prend une position que je devine aussitôt me serai surement fatale...
L'exercice reprend son cours et je me sens littéralement fondre, mes jambes s'étendent incapable de tenir l'engourdissement qui s'en suivie. J'étais au première loge, voir mon corps être avaler du sien me terrassa. Mes mains libres, ma gauche remonta le long de mon torse, mon avant bras allant me cacher la vue un certain moment. Mes poumons était en feu, mon corps tremblant sous mon effort de résister a la fin inéluctable qui s'annonçait.

L'excitation me possède si bien maintenant que je me mis a me mordre le bras pour tenir mes plaintes sulfureuse, mes yeux ce révulsant avant de ce clore durement. Je respirais fortement du nez, attaquer dans mes sens par sa voix qui résonnait dans la pièce.. si bien que je fini par lâcher ma peau, laissant mon bras ce dégager sur le coté, ma bouche libérer reprenant ses bruits incontrôlable et le torrent d'une respiration déchainé.
-.. ralent..

Impossible de placer un mot, alors que je voulais lui demander de ralentir légèrement ses ardeurs, elle était soudainement souder a ma bouche, tout son corps écraser contre le mien, je pousse une soupir comblé. Déposséder de toute retenue, mes bras s'empresse de l'entourer dans un enlacement brulant, la clouant sur moi avec force, mon bassin ce mouvant sous le sien frénétiquement afin de reprendre contrôle sur notre ébats.

J'en voulais encore et encore!

Sa langue qui s'introduisait dans ma bouche, rencontre la mienne qui l'accueillis de caresse sensuelle pour finir par la pousser afin de ce faufiler jusque dans sa bouche. Je me mis a lui sucer, mes lèvres agrippant parfois au passage une des siennes, fougueux et affamé de cette affection qui me submergeait.
Mes baissés veulent l'envahir, mon adrénaline prenant le dessus de cette drogue qui m'engourdissait, je ne sentais plus rien d'autre que le besoin de prendre d'avantage.

Je lui pousse le visage du mien, prenant un aller direct vers son trapèze droit, allant la mordre suavement en poussant un grognement sauvage et plaintif de plaisir. Je me met a lui caresser de ma joue la pointe de son épaule descendant mon nez vers son cou, puis en direction de sa poitrine. Pour y arrivé, mes abdominaux puissant ce contractèrent soulevant nos corps lentement en position assise... Je voulais lui dévorer la poitrine! Mordre ses mamelons et les sucés sans ménagement et cette fois pas question de simplement le fantasmer! Je m'exécute aussitôt que je le pu, attaquant la première dune de chair qui arriva a ma bouche, agrippant le bout cuivré de ma langue pour le sucé et l'avalant sommairement avant de me mettre a l'embrasser puis le mordre avec modération pour ne pas la blesser.

Poussant continuellement des soupirs d'excitation, mon visage ce frotte a sa peau brulante avide d'affection. Mes bras descendait dans le bas de son dos, lui écrasant la croupe afin de m'enfoncer dans son intimité poussant des plaintes entre ses seins, le front au niveau de sa gorge appuyer dans le creux de sa clavicule droite. Mon corps ce crispait violement, ma prise sur le sien ce raffermissant d'avantage, ma nuque ce courbait vers l'intérieur poussant ma tête contre le haut de son tronc, avant de ce relever vivement vers le haut, rejoignant ses lèvres que je ne pu que frôler m'interrompant vivement dans mes mouvement de bassin en s'entend mon fluide s'expulser en elle.

J'avais été incapable de tenir plus longtemps, je poussais une plainte profonde ressentant un relâchement physique totale, une jouissance intense... alors que dans mes souvenirs, je me rappelais que dans mes dernières relations, j'en venais a tout simplement plus ressentir rien de tel, ni même éjaculer. Il n'y avait rien de semblable dans ma mémoire, seulement du dégout, de l'horreur, un dédain de moi-même écœurant si bien que la seul pensé qu'une femme vienne a me toucher a nouveau me révulsait.
Et je me retrouvais 40 ans plus tard, a ressentir au centuple ce qu'elles, ses drow, s'était évertuer a me privé, allant jusqu’à me convaincre que j'en avait aucun droit...

Je me sens alors perturbé profondément, tenant toujours Désiré contre moi... mon visage cacher dans son cou comme si j'étais couvert de honte.
Ma respiration ce saccade sous l'émergence d'une colère horrible, la nausée me prend la gorge et mes bras remonte sur l'échine de ma partenaire que je refusais de défaire de mon étreinte.
C'était si violent, que je cru que j'allais exploser en larme a nouveau sur son épaule. Je me concentre sur ma respiration, mais ma rage la rend pointue et douloureuse au point ou je me met a serrer les dents.


Dernière édition par Karia Soubraxiu le Jeu 24 Jan - 23:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyJeu 24 Jan - 23:04

Lorsque je lui fis remarquer qu’il était un piètre menteur, la chose sembla le déstabiliser à en voir sa réaction, je n’en souris que davantage, sachant que en effet j’avais mit le doigt dans le mille. Sa plainte surprise face à mon action et le fait qu’il alla se réfugier sur l’oreiller me fit comprendre qu’il luttait assez difficilement contre les sensations physiques que je lui offrais avec le plus grand plaisir du monde. Sa chaleur corporelle augmentait à mesure que notre ébat s’intensifiait, ma peau devient perlée de sueur à quelques endroits. Je sentais les contractions spasmodiques de son sexe et ça me rendait folle de sensations! Sa réceptivité me comblait à un tel point que j’aurais aimé pouvoir en éclater de satisfaction, je n’en croyais pas mes yeux, mon regard se ramenant sur lui comme pour constater avec joie tout le plaisir que je lui apportais. Alors que je libérai ses mains, elles dévalèrent sur mon ventre jusqu’à mon nombril, sa réaction de plus en plus bestiale me faisait vibrer encore plus atteignant presque un paroxysme, voir son était sauvage rendait mes plaintes plus joussives encore et primales, des grondements sourds s’échappant allégrement pour l’accompagner. Je lui procurais du plaisir, la chose me devenait évidente et j’en fus très fière!

La perversité que je sus voir dans ses yeux me fit frissonner d’extase, il me désirait en ce moment comme jamais je ne l’avais vu, je lui faisais perdre la tête et ce jeu dangereux me plaisait tellement! Je me sentis envahie d’un plaisir si immense, enfin je votais à quel point mon être le faisait vibrer probablement autant qu’il me faisait vibrer, sa faim de ma chair m’emportait ailleurs, loin de la réalité…totalement submergée et ivre de son corps et son désir fougueux! J’avais le sentiment intense qu’il à moi seul en ce moment, que peu importe ce qui pouvait se passer, c’était lui que je voulais…toutes les nuits…pour toujours! Cette symbiose physique m’extasiait tellement que j’avais l’impression que je communiais avec tout son être, qu’il se laissait aller en s’offrant à moi laissant ses démons de côté, jamais j’avais ressenti une symbiose aussi délectable avec un homme…Je n’étais pas seulement dans mon corps à me concentrer sur mon sexe et ma propre satisfaction, non j’étais aussi dans ma tête…voulant lui procurer beaucoup de tendresse, j’étais avec lui, totalement ouverte, impliquée et réceptive à lui…Une sensation très extatique qui me surprenait, secouant mon corps de décharges passionnelles, mon corps aurait très bien pu irradier tellement je me sentais lumineuse!

Le premier baisé fougueux qui nous lia me plu énormément, sa réceptivité et sa participation me fit hausser les sourcils de plaisir, son souffle haletant et chaud me poussait à faire mieux, faire plus…Lorsqu’il ramena sa tête vers l’arrière je su qu’il aimait, ses plaintes plus constantes m’animèrent encore plus, ravivée par son plaisir…Quand tout à coup je sentis que je n’étais plus la seule à me mouvoir, il releva ses jambes afin de pouvoir enfoncer encore plus profondément son membre en moi ce qui me fit pousser des cris impulsifs et comblés de surprise, roucoulant mon appréciation à Karia. Son sexe se durcissant davantage, prenant encore plus de place en moi, mon corps se convulsa de spasmes, mon corps électrifié par toutes ses sensations.

Je m’étais attendue à ce qu’il laisse toutes actions tombées alors que je pris une position qui allait l’achever. Mon sourire s’agrandit même s’il rabaissait ses jambes pour me laisser poursuivre l’ébat. Je savais que la vue permissive et très perverse de mon intimité lui ferait perdre le souffle ou la raison! J’observe avec curiosité ses gestes, le voyant se protéger la vue de cette vision extatique pour bien sur se préserver d’une trop grande intensité, il m’amusait, je savais que j’avais le contrôle, qu’il était vaincu et à plate couture en plus! Un rire léger se faufila furtivement quelques secondes. Son corps tremble et réagis à mon action, il se mordit le bras comme pour retenir ses cris puis il ferma les yeux comme si le supplice lui devenait insupportable. Puis, il s’en dégagea laissant libre court à son souffle effréné, il commença à dire un mot que j’interprétai par « ralenti… » mais il n’en était pas question! Trop tard je ne lui laisse pas plus de temps, ma bouche se pressant contre la sienne, incorrigible, son soupir comblé me fait sourire, je sens alors ses bras m’enlacer et me retenir contre lui, c’est à mon tour de faire rouler mes yeux dans leurs orbites, n’y croyant pas…Sa tendresse et son impulsivité me prend de court et ça ne s’arrête pas là, je sens son bassin se percuter au mien avec une énergie prenante, son sexe entrant à répétition en moi, frottant inlassablement mes lèvres bien roses, mes gémissements s’intensifient rapidement sous cette action, je ferme les yeux ex expulsant allégrement ma jouissance, perturbant quelque peu l’union sauvage de nos lèvres, mon bassin s’arrête le laissant m’extasier avec délice! Nos langues se caressent et nos âmes aussi? Je m’implique passionnément redoublant de sauvagerie, donnant la ferme impression que je veux le dévorer littéralement, puis la seconde d’après mon baisé est teinté d’une tendresse étonnante et d’une sensualité exquise. Je gronde sourdement lorsqu’il taquine mes lèvres de ses dents, je fais pareil avec amusement.

Nous sommes emportés par la même passion fulgurante, cette envie suave de se prendre l’un l’autre, ce désir refoulé maintenant exposé au grand jour, exposant bestialité et douceur affective. Un mélange sensuel et puissant. J’aurais voulu poursuivre, mais il pousse contre mon visage. Il dirige son visage vers mon trapèze droit qu’il mord me causant une décharge frissonnante, poussant une plainte animale l’accompagnant férocement, mes mains se resserrent sur ses cheveux et sa tête impulsivement. Ma peau est encore plus chaude parsemée de chair de poule. Mes yeux sont clos, je savoure tout, je sens son visage se rapprocher de mon épaule puis mon cou descendant encore plus bas. Mon bassin se remue avec une frénésie puissante, me mordre c’était toujours dangereux! Il peut bien vitre constater ma bestialité, mais il m’interrompt lorsqu’il se remonte vers moi afin d’adopter une position assise, mes mains quittent sa chevelure pour descendre se positionner sur ses omoplates, déposant par la suite mes avant-bras, lui offrant un soutien au cas où il perdrait l’équilibre. Sa tête caresse mes seins, secouant ma cage de spasmes incontrôlables surtout lorsqu’il alla sucer mon mamelon, le caresse de sa langue puis le mord. Mes soupirs sont bestiaux et sourds, bombant ma poitrine aux seins fermes et si délicieux, ma tête se dépose sur mon épaule, expirant suavement, il peut goûter les perles salées qui c’étaient formées entre mes seins. Ses bras descendent pour presser mon bas du dos, favorisant notre union sublime, il appuyait sa tête sur moi, je le sens bien profondément en moi, mon corps se fondant au sien indubitablement, son sexe s’activant encore me réchauffant de plaisir. Je sens son corps en entier se contracter, sa poigne devenant presque rude, je le serre fort à mon tour, il penche sa tête, appuyant sur ma cage, ainsi je suis sur qu’il pu entendre la percussion agressive de mon cœur activé et s’acharnant à pomper le sang bouillant qui serpente dans mes veines. Mon bourgeon sensible pressé contre son pubis me cause une décharge puissante, je savais ma jouissance si proche que je concentrais ma respiration par le nez, expulsant chaudement mon air en serrant les dents, mes yeux sont fermés je ressens simplement son gland effectuer une pression sur ma région érogène, il cesse de bouger subitement, ne remarquant pas qu’il semble embarrassé, je sens ses lèvres chaudes frôler les miennes. Mon corps devient hypersensible, mon clitoris est gonflé à bloc et je sens l’intérieur de mon antre me chatouiller puis se contracter intensément. Mon sexe serre le sien avec vivacité je jouis d’un râle puissant en culbutant ma tête vers l’arrière, la bouche grande ouverte, laissant mon souffle se repentir. Je sens le flot de son liquide chaud s’étaler dans tous les recoins de mon intimité. Tout mon corps se contracte et je le presse contre moi sauvagement, ressentant les contractions successives de son sexe avec un tel extase que sur le coup, le fait qu’il aille éjaculer à l’intérieur de moi ne m’alerte même pas. Je reste immobile quelques secondes, essayant de contrôlé mon souffle désordonné. Sa jouissance délectable fut de concert avec la mienne, l’entendre fut un véritable délice. Son corps tout comme le mien se relâche sous cette pression expulsée. Je rabats mon visage vers son épaule y appuyant mon front tout comme il prenait appuie sur moi, je sentais son souffle chauffer ma peau, puis changer devenant plus agressif, ses bras remontant dans mon dos. J’ouvre les yeux doucement et le regarde discrètement du coin de l’œil, je le sens gonfler d’une rage sourde. Je fronce les sourcils et ramène mes mains pour caresser doucement sa tête, mes lèvres s’approchant de son cou pour le couvrir de doux baisés, mon nez caressant aussi ma peau.

Je réalise alors en écarquillant les yeux que la chaleur agréable qui se propageait à l’intérieur de moi était sa semence, un hoquet de surprise s’échappa, je cligne des yeux incrédule, cherchant comme réagir, l’endorphine se propage dans tout mon être, le ramollissant sans crier gare me rendant toutes actions physiques lentes, de plus mon antre se contracte avec alternance contre son sexe, épuisant les derniers relents de mon plaisir…Je n’entends que mon cœur qui palpite farouchement et résonne à mes tempes, ma tête est lourde. Je ne suis pas totalement là en fait, je suis à 10 milles lieux lumières de là, dans les limbes extatiques des plaisirs de la chair, je n’avais ressenti un tel plaisir depuis bien longtemps, en tout cas aussi extrême! C’est pourquoi je restais là, amorphe et engourdie, appréciant la chaleur qui m’habitait…Il faut dire qu’en temps normal je savais éviter ce genre de fâcheux événement, mais là j’avais été si transportée que je ne m’étais simplement pas retiré attend et maintenant que c’était fait je voulais encore profiter de sa chaleur. Bien sûr la chose une fois arrivée à mon esprit créa une faible panique, que je m’empresse de dissiper, ce n’était quand même pas la première fois que ça m’arrivait et depuis le temps…je me croyais inapte à accueillir un enfant dans mon ventre. Je me surpris d’ailleurs d’avoir pu atteindre l’orgasme aussi rapidement que c’était dur de ne pas laisse mon corps parler…Et c’est ainsi que j’avais atteins le septième ciel en harmonie parfaite avec lui.

Je reviens à moi doucement, mes paupières sont lourdes, mon souffle se stabilise tranquillement, je prends conscience que c’est surement cet événement qui le fâche, le fait d’avoir joui, d’avoir peur de m’avoir déçu, s’il savait à quel point c’était le contraire! Jamais je ne m’étais senti aussi comblée, même si la relation n’avait pas durée longtemps l’intensité que j’en avais ressentie était bien vive et garnissant un vide intérieur pour une des rares fois dans ma vie. Je serais restée ainsi pour l’éternité, perdre mes sens qui me raccrochaient à la réalité, ainsi bercée par cette union brûlante et passionnelle…

Mon visage bien que légèrement humide de sueur se met à se frotter à son cou, sa mâchoire jusqu’à ce que je recule avec lenteur prenant son visage dans mes mains que j’entrepris de relever pour le regarder droit dans les yeux sans aucune malice ni reproche, mon regard est même vaporeux, dissous et léger. J’esquisse lentement un sourire presque timide, j’observe ses lèvres en amenant mes mains sur ses joues puis je reviens poser mes iris violettes et pétillantes d’extase dans les siens, j’approche mon visage, caressant son nez du mien puis j’ouvre la bouche pour l’embrasser, hésitant un peu, je ne sais pas pourquoi mais j’étais timide…Je veux simplement lui communiquer qu’il ne s’est rien passé de grave, que je ne suis pas fâchée qu’il n’a aucune raison de l’être en ce moment puisque j’étais comblée. J’espère à tout prix qu’il comprenne et qu’il ne s’enferme pas dans son mutisme aux souvenirs dégoûtants. Je murmure d’une voix douce et presque suppliante.


- Shuutt….Reste avec moi….

J’essaie de le garder ici, maintenant qu’il ne me fuit pas. Si j’avais pu le protéger de cette hantise cela ferait longtemps que je l’aurais fait! Je souhaite qu’il revienne à moi, je recule un peu mon visage pour mieux le regarder, le réconforter.

Je réalise que ce que je venais de vivre avec lui m’avait rempli d’un tel bonheur que je n’y croyais pas! Je n’aurais jamais cru que les choses entre nous irait si vite, même si dans ma tête j’avais déjà fantasmer les événements d’innombrables fois, l’attitude défensive de Karia me freinait et me donnait l’impression de m’accrocher à une illusion blessante…Maintenant que j’avais vécu l’acte, que cette barrière physique n’était plus, je me sentais soulagée, confiante, j’aurais voulu crier un « OUI » haut et fort en signe d’appréciation, mais je me taisais voyant que pour lui, la chose ne semblait pas aussi réjouissante à mon grand désarroi…Ma gaité s'atténua rapidement en étant consciente de sa souffrance...

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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyVen 25 Jan - 2:14

Ma colère me brulait les entrailles comme si j'étais remplis d'acide, c'était une peine qui avait muté en rage qui ne me quitterai surement jamais.
Je pris une profonde respiration, ouvrant péniblement la bouche pour expirer, déglutissant avec douleur et retenue. Laissant entendre quelque son de cette contraignante souffrance que je voulais ravaler tant bien que mal sous les caresses que Désiré m'offrait a nouveau.

Je me sens épuiser, bien et malgré tout, il y avait cette rancœur qui ne passait pas, bloquer au creux de ma gorge comme une pierre. Les baisés et la tendresse de ses caresses sur la peau de mon cou ne purent changer les faits qui tournaient comme un ouragan dans ma tête.
J'avais soif d'une tel vengeance, d'une tel destruction... Si elle me laissait seul avec moi même, j'allais détruire le meubliez entier de l'appartement.
Toute ma concentration était diriger sur cette rage, la nourrissant de la noirceur de mes pensées. Des pensées de mon passé, des nombreuses torture que l'on m'avait fait subir, attacher a cette foutu table, leurs scalpel me circoncisant, leur seringue m'injectant des drogues ou des poisons directement dans les testicules pour me stériliser afin que je serve de jouet sans risque.

Alors avoir laisser mes fluides ce propager en elle, ne me laissait pas le moindre inquiétude... J'avais explorer tant de femelle sans en fertiliser aucune que j'étais bien convaincu que leur sale expérience avait fonctionner. C'était une chose... la torture physique, pourtant celle qui me marquait le plus demeurait psychologique. Ces si nombreuse contrainte émotionnel, ses interdictions au laissé aller.
Au lieux d'être heureux, je me sentais accablé de culpabilité...

Désiré fini par regagner mon attention, la caresse de sa tête me faisant frémir a l'idée de devoir bientôt affronter son regard. Je sais bien que c'est ce qu'elle veux, ses mains me prenant doucement la tête et ma nuque lutte rudement contre elles durant les premières secondes avant de ce relâché, engourdis et ramollis par l'extase atteint plutôt en communion.
Je me laisse alors manier lourdement, le visage sérieux et toujours imprégné de culpabilité, mon regard restant devant le sien comme un condamné attendant sa sentence ne cachant point son crime, mes paupières mis ouverte, ivre de la jouissance qui me parcourait encore et le fond des yeux sombre de colère.
Mon torse ce soulevait sous ma respiration toujours ébranler, tremblant a l'expiration sous l'effort que me demandait de conserver notre position.
Mes lèvres décoller et asséché par mon souffle peine calmer, accueille sa bouche qui me souriait discrètement, ma vue ce voilant sous mes paupières trop lourde pour ce maintenir ouverte avec ce qui ce passait.

Je la laisse m'embrasser au début sans réagir, sentant ses mains chaude sur mon visage me retenir dans ce baisé, son nez ce collant au coté du mien...
Je reprend ma respiration profondément, m'activant en douceur a mon tour, revoyant ce qui venait de ce passé, revivant quelque frisson durant quelque seconde. Ressentant la chaleur de son antre que j'occupais encore et qui ce crispait sur ma verge énergiquement.
J'entendais mon cœur ce calmer légèrement, la douleur de mes pensées le tourmentant encore malgré tout. J'essais de les ignorer, me laissant emporté d'épuisement vers le lit, tenant toujours avec force Désiré contre moi. Mes yeux demeurai clos, refusant de s'ouvrir de crainte de relâché mes tourments, alors que je m'étendais, avec elle pour couverture sur mon corps bouillant. Obéissant docilement a sa requête de demeurer avec elle et d'être silencieux...
Pourtant, j'avais tellement de chose a lui avouer dans l'immédiat... des choses que je devais peut-être murir d'avantage avant de les donner trop rapidement. Lui dire simplement que j'avais jamais connue une tel expérience par exemple, pour excuser mon excès de zèle d'une façon ou d'une autre, qu' après 40 ans j'étais un peu rouillé. Le silence finalement n'était pas plus mal... ces excuses étaient déplorable et légèrement humiliante.
Mon torse ce gonfle profondément, la soulevant sans peine régulièrement, mes bras la libérant de leur emprise puissante, l'un montant vers sa nuque et l'autre faisant des aller retour sur son dos en guise de caresse bien modeste en l'absence de mes mains.

Je retrouvais un semblant de calme intérieur, toujours dans la rancœur certes, mais à la fois délinquant dans le simple fait de faire le sourd a ma douleur et la tristesse d'avoir gouter pour la première fois quelque chose d'aussi authentique, de vrai et d'intensément bon.
Incapable de ne pas songer a toute ses expériences que j'avais repousser, perdu a cause de tout ce dédain lier a ce que je connais jusqu’à lors.
J'en était a me demander si j'en avais bien le droit? cette envie de la toucher, de la caresser et de l'embrasser était-elle bienvenue après tout ça? En vérité, j'ignorais comment me comporter avec ses femmes de la surface... tout était si différent.

Finalement, mon membre ce rétracta de lui-même, mon être atteint de toute par d'une détente ultime. Mon cou s'étend dégageant ma gorge de ma mâchoire, ma tête trop lourde reposer sur l'oreiller, tourner sur le coté, observant le fond de la pièce discrètement perdu dans mes pensées et mes questionnements, attendant et patientant de voir ce qui allait ce passé.


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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptySam 26 Jan - 6:54

Sa tête résista manifestement pendant quelques seconds avant d’abandonner celle-ci à mes gestes, c’était compréhensible il avait certainement honte. Le regard refroidit de sa passion m’attrista, c’était donc si éphémère de le voir heureux? Sa colère sourde rend mon visage plus dur. Je ne comprenais pas ce qui pouvait bien se passer dans sa tête, une chose est sur ça m'enrageais de voir à quel point son passé hypothéquait son présent presque à tous instants…

Soudainement, il m’emporte avec lui vers le lit s’étendant avec moi encore soudée à lui, je me laisse faire sans résistance aucune, encore dans les vapes aphrodisiaques de la copulation. Je m’adapte à la position étalant mes bras un peu repliés autour de sa tête, gardant un léger contact avec ses cheveux. Ma tête se taille une place au creux de son cou, le visage enfouie près de sa clavicule gauche, vers son visage. Je ferme les yeux appréciant le mouvement de nos intimités encore soudés l’un à l’autre, sa chaleur corporelle me fait pousser un soupir très relâchant, je reste ainsi sans trop bouger, ne sachant trop comment agir pour ne pas le perturber. Je sens l’une de ses mains aller caresser ma nuque, une légère plainte appréciative encouragea sa caresse et l’autre se mit à flatter mon dos. Mon souffle s’harmonisait au sien régularisant ma respiration pour suivre la sienne qui me soulevait légèrement. Peu de temps après je sentis son membre s’extirper de mon sexe, j’expire doucement. Je m’inquiète à savoir s’il avait vraiment aimé ce qui c’était passé entre nous…Je déglutis franchement mal à l’aise ne sachant pas trop par où commencer. Je débute de timides caresses à son cuir chevelu que je touche du bout des doigts.

Je recule un peu ma tête pour l’observer du coin de l’œil remarquant qu’il avait tourné la tête vers l’extérieur semblant submergé par ses pensées. Je serre les dents, une colère s’immisce en moi, voulant à tout prix le faire changer, l’extirper de son puits sans fond. Malgré la fureur qui me prenait de court j’étais capable de comprendre ce qui pouvait se passer…enfin je le croyais. Enfin nous n’avions pas vécu les mêmes choses, mais je comprenais d’un sens son mutisme pour l’avoir moi-même vécu probablement des centaines de fois. En fait je réalise que ce qui me fâche c’est que je suis totalement ouverte à lui et qu’il se rétracte sous son armure invisible, me laissant en plan, créant un vide de sens, ne pouvait-il pas simplement être heureux, me démontrer qu’il avait au moins aimé? Ne serait-ce qu’une seconde au moins? Bien sur je savais pour l’avoir constaté qu’il avait aimé, mais j’étais suspicieuse à savoir s’il m’avait menti…Je pousse un soupir excédé. Je devais éclaircir les choses et parler…Pourtant, la chose me semble exigeante, j’ai peur que ça tourne mal encore une fois…

J’inspire profondément comme pour me donner du courage puis je relève mon haut de corps en m’appuyant sur mes coudes, lentement je remonte ma tête pour l’observer. Je me racle la gorge visiblement mal à l’aise de commencer à parler et briser le silence. J’expire et je me lance en prononçant rapidement.


- Si…C’est ce qui t’inquiètes…Je ne crois pas pouvoir porter un enfant…

Je baisse les yeux et le menton, quelque peu honteuse, je n’ose vraiment pas affronter son regard même s’il serait probablement soulagé de la chose. Après toutes ses folles années à butiner les plaisirs charnels, m’adonnant à des vices sexuels nombreux j’étais tout de même soulagée de n’avoir eu aucune mauvaise surprise et pourtant le fait que j’étais fort possiblement infertile créait un léger vide en moi, ayant le sentiment que je ne pourrais jamais me sentir totalement accomplie en tant que femme…Que le devoir pour lequel chaque femme était vouée, je m’en retrouvais privée…La tristesse de cette réalité me fit soupirer de nouveau, un soupir tremblant au bord d’une émotion profonde. Même si pour l’instant je me réjouissais de ne pas être mère, c’était un désir néanmoins présent, une sorte d’aspiration secrète. Une fois que j’aurais trouvé l’homme qui me satisferait en tout point et seulement ce jour j’aimerais porter en mon ventre son enfant…notre enfant. C’était une illusion, un rêve tout comme j’espérais trouver un seul homme qui me rendrait totalement heureuse et comblée. Existait-il seulement? Je me mets à penser à l’homme qui se trouve tout juste devant moi, pourtant j’écarte cette idée d’un vif mouvement de tête, réalisant la complexité de cette relation, sa fermeture constante face à moi et mes approches, comment pouvait-il développer des sentiments envers moi? Il semble si impassible, insensible…Il ne connait pas la douceur, la tendresse que je lui offrais à cœur ouvert…À quoi bon tenter de dresser un étalon troublé par la maltraitance et la violence? Et d’ailleurs que pouvait-il trouver d’intéressant chez moi, mettant de côté mes atouts féminins, la chaleur de mon corps…Peut-être mon courage? Je me demandais ce qui lui plaisait chez moi…cherchant moi-même la réponse…Qu’importe cette pensée n’avait aucun sens et je m’empresse de la rejeter…

Je soupire et va adopter la même position que plus tôt, fourrant mon visage près de son cou remontant près de son oreille que je chatouille de mon nez tendrement. J’ai soudain l’immense besoin de réellement savoir ce qu’il avait ressenti de cette première union, m’assurer de le ramener à ses sentiments présents, ressentis peut-être ainsi je pouvais le rescapé. Ma voix s’élève faiblement, lourde et interrogative sous entendant que je m’attendais à la vérité et à rien d’autre.


- N’as-tu pas apprécié…? …

Je ferme les yeux puis s’en suis un lourd soupir incontestablement déçu de voir à quelle point cette union paradisiaque se terminait d’une façon accablante et si lourde à mon cœur, à mon âme…J’attendais le verdict du Roi, car c’est ce qu’il était malgré toutes ses imperfections. Dans mon fort intérieur, je ressassais les événements, à la recherche fiévreuse des moments de plaisir que j’avais su déceler sur son visage, j’en retrouvais et pourtant ses actions pouvaient être piégées ou tout simplement contrôlées par la simple envie primale de copuler et d’en obtenir un plaisir physique et sans plus…ce que je connaissais…Ce qui pouvait expliquer le retour à son indifférence, qu’il se sente mal d’avoir eu l’occasion de laisser libre court à son plaisir comme si c’était interdit. Je voulais comprendre…c’est pourquoi je laisse les mots couler…

- J’aimerais comprendre…..Mais je sais que c’est douloureux…..Je veux que tu saches …que je serais là pour toi si….

Je laisse planer un silence lourd, seul ma respiration s’accélère sous cet aveu important, j’ai la gorge serrée et pourtant je ressens le besoin de continuer.

- Si…un jour tu ressens le besoin d’en parler…..

J’expire lourdement avant de m’élancer d’une voix plus faible, presque honteuse.


- Si…tu crois que j’ai toujours vécu des expériences réjouissantes….tu te trompes…Je sais ce que ça fait…Je connais la place que ça prend…Je connais la souffrance et c’est pour cette raison que je veux vivre la beauté….de profiter de chaque parcelle de bonheur…..de partager de simples joies…ça me fait sentir…

Une pause s’introduit quelques secondes fatidiques.


- Vivante…….


Je m’arrête là subitement, mon souffle se coupe, ma voix étant teintée d’une vive émotion vers la fin. C’était l’entière vérité! Je ferme les yeux fermement rabaissant ma tête vers l’intérieur comme pour me protéger. C’était un aveu sanguinolent qui resurgissait des profondeurs pour la première fois de ma putain de vie, là comme ça…livrant cette réalité dans laquelle je vivais et parfois me débattait puissamment contre tous ses démons qui épuisaient mes pensées et parfois même mes gestes. Les dents serrées tout comme mon corps figé dans l’immobilité crispée. Mes mains s’étant éloignées de sa douce chevelure pour se refermer sur elles-mêmes serrant si fort que je sens les ongles exercer une pression douloureuse contre mes paumes.

Mon corps tremble sous l’émotion qui me submerge, je lutte si fort contre les sanglots qui menacent de monter encore…J’expire vivement entre mes dents, la hargne puissante au ventre, mon être est contracté, la douleur revient plus poignante que jamais pourtant je tente de tout refouler. Je commence à inspirer, cette simple action m’est difficile, j’essaie de stabiliser, de contenir, de contrôler…Mon cœur bat à la chamade pour une toute autre raison que le plaisir…Je me sens anéantie, submergée, si nue devant lui que l’idée de me rhabiller me passe bien vite en tête, mais je reste là, incapable de me mouvoir davantage, une foule d’événements atroces me passent pas la tête défilant à toute allure, mes démons…ceux que je chassais à chaque instant revenaient…nombreux, envahissants...narquois de reprendre toute la place…Je lutte contre toutes ses pensées, tentant de reprendre le dessus sur mes émotions vives et maintenant bien éveillées et présentent au fond même de mon poitrail, une pression malsaine m'étouffe…

Pourtant, une force intérieure s'évoque d'elle-même, comme si tout d'un coup je réalisais que je ne devais pas me laisser emporter par tout ça et qu'au contraire je devais restée forte, solide...pour lui...Pour être là pour lui, être son pilier inébranlable et incarnant une puissance irradiante. Mon souffle ralenti et commence à se stabiliser doucement, restant là...immobile, je déserre lentement mes mains, cédant sous la douleur que je m'infligeais...

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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyDim 27 Jan - 0:12

Le commencement des caresses de ses doigts sur mon crane, me fit fermer les yeux en douceur, ne faisant que l'apprécier sans me douter que c'était sa façon de ce donner le courage de briser ce silence qui s'était installer.
Mon attention ce tourna vers elle, lorsqu'elle souleva son corps pour me dire une tel chose, un aveux étrange et une suspicion de ce qui pourrait bien me troubler. Je lui jetais un regard sombre, un peu froissé d'entendre ce qu'elle pouvait pensés me tracasser. Je vois bien qu'elle ne veux pas me confronter, cachant de sa vue l'expression intransigeante qui ce formait a mon visage sur la défensive. La voyant reprendre position sur moi, je choisi de ne pas lui répondre dans l'immédiat, cherchant d'avantage comment lui dire que c'était d'ailleurs la dernière de mes inquiétude que d'enfanter une descendance. Tout mes sujets en serait surement plus que ravis, depuis le temps qu'il m'harcelle de prendre épouse et fonder famille...

Comme si cela pouvait m'intéresser? Moi? De toute manière qu'elle genre de père serais-je ou pire de mari? Je n'osais pas même y penser... J'avais grandis dans l'absence d'un exemple a suivre et je ne pense pas être un modèle de ce genre. En tout cas rien de descend ... pour l'innocence d'un enfant. Dès que je le pouvais, je partais en guerre, je mettais ma vie en danger sans hésitation pour le seul frisson de frôler la mort et la causer, de tuer... tuer et tuer, sans me soucier de laisser dans ma mort quiconque en deuil, il n'existait pour moi que la vengeance, l'ayant transformé en l'unique but de mon existence.

Son soupir me sort de se songe, me faisant froncer des sourcils à la prochaine question
don la réponse serai tout aussi muette.
''- N’as-tu pas apprécié…? …''
Que voulait-elle que je lui dise? Je n'allais tout de même pas lui avouer?
Je prend une profonde inspiration, et figea un tantinet lorsqu'elle repris la parole...
C'était a mes oreilles des mots démunies de sens, de logique... d'exemple.
''que je serais là pour toi si, Si…un jour tu ressens le besoin d’en parler''
Que devais-je déduire de ce qu'elle me racontais quel sorte d'aveux voulait-elle entendre exactement?

Je comprenais bien qu'elle ciblais quelque chose en moi qui la dérangeait et me troubla d'avantage en me racontant qu'elle savait, qu'elle connaissait l'impacte d'une souffrance qu'elle ne me nommait point, m'avouant un certain secret sans détail. Tout ca laissant beaucoup de place a des incompréhensions et beaucoup de question que mon imagination essayait de combler.

Les mots et moi parfois, ça ne faisait pas un très bon résultat... en particulier s'il devait exprimer des sentiments, une absence de logique, de concret et de faits.

Ce qui me fit comprendre l'impacte de ce qu'elle me confia, ce fut sa réaction défensive et craintive... Son corps qui ce refermait, m'envoyant un message beaucoup plus claire et qui s'imprégnait de vérité.
Elle était si sensible, m'apparaissant fragile et vulnérable a une rage évidente. Les symptômes ne me tromperai certainement pas. Je les connaissaient beaucoup trop bien pour en ignorer le sens.
Tout ses mots si démunis de sens pour moi, devinrent plus claire et plus simple a ce moment là, les pièces manquantes a ma compréhension prenant place petit a petit fur et a mesure qu'elle semblait ce fracturer dans une agonie palpable d'un passé sombre, cette noirceur que j'avais aperçues en elle cette nuit là, lorsqu'elle me sauva la vie.
Les tremblements de son corps m'interpella a agir bien qu'elle commençait a prendre le dessus d'elle même, je voulais intervenir.

Sans prévenir, je la tourne sur ma droite, la plaçant au centre du lit, mon avant bras droit sous sa nuque et mon autre reposant a coté de son épaule gauche, l'obligeant a ce retrouver a nouveau sur le dos. Je me soutenais le haut du corps pour pouvoir la regarder sans lui permettre de fuir.
Ma jambe gauche ce posant entre les siennes, me faisant couvrir la moitié de son corps du mien.
Je respirais fortement, me mettant a la toisé sévèrement avant de lui murmurer une réponse d'une voix calme et un peu froide. À la base, je voulais la protéger, la réconforté... évidement, je ne trouva qu'une façon de me défendre.

- N'essais pas de deviner, de croire que tu sais... Tu ne sais même pas qui je suis, ni même ce que je suis...

Je marque une pause avec un air féroce ne voulant pas qu'elle m'interrompe, reprenant d'un ton pourtant beaucoup plus doux.
-.. je ne suis..qu'un..
Mon regard se résigne, les mots que j'allais lui avouer était si difficile a dire et formuler que je changea de sujet.
- C'est sans importance...

Je pousse un profond soupir devant ma lâcheté, voulant reprendre cette conversation d'une autre façon... La dévier d'avantage de ce que je ressens, de mes secrets et me concentrer sur elle.
- Je ne m'inquiète pas de l'avenir Désiré, du moins pas plus qu'un jour à la fois. Enfant ou pas, qu'importe. Je n'ai aucun regret.
Repris-je depuis la première question, voulant les démystifier une à la fois a présent, lui parlant avec calme, franchise.
- Car je ne me suis jamais senti... aussi vivant que maintenant, jamais une femme ne ma tant donner...
Cet aveux me gêne un peu, puisqu'il devait s'accompagner d'une explication que je ne savais pas comment maquillé pour atténuer la vérité.
Je fuis son regard à la recherche d'inspiration et débute en ramenant mes yeux lentement dans les siens.
- Désiré, j'ai dédaigner le contacte d'autrui si longtemps que je n'avais garder aucun souvenir de ce qui était bon au près des autres. J'étais persuader que je..n'en avait aucun besoin, que ce n'était pas pour des choses comme moi. Je n'ai jamais eu droit de vivre ce que l'on viens de faire.

Mon air devient déshonorer et je me sens forcé de pousser les explications...
- Ressentir de tel chose ...m'était inaccessible, interdit et je... je me sens...comme un traitre, infidèle. Et pourtant, je me sens si furieux d'avoir eu tant de ... plaisir à le faire, a délibérément nargué les principes et les règles endoctriné en moi et de constater combien de chose j'ai été privé pour absolument RIEN!!! QUE J'AI ÉTÉ MANIPULER! ET QUE JE ME SUIS LAISSER FAIRE! ... que je me suis laisser... faire.
M'emportais-je dans ma colère, les yeux pointu de violence et de haine, tenant fort contre moi Désiré, sans m'en rendre compte, puis je poursuit les gencives endoloris sous ma colère.

- Convaincu que.. je ne méritais ma situation, que je devais me considérer heureux d'avoir leur attention peut importe le prix que sa la couter....

Je prend une pause très brève, ne lui confiant point que je la soupçonnais de ce relâchement car c'est ce que je sentais qu'elle désirait de moi et que ses désirs était mes ordres.
Je ferme les yeux en poussant un soupir dans ma grande honte, a ce que j'allais devoir ajouter...

- Ça faisait 40 ans... avant que tu arrive. J'étais parvenu tant bien que mal a repousser toutes les femmes qui comme toi avait tenter leur chance. Comprend simplement que... que je n'avais aucun envie, aucun désir de laissé qui que ce soit approcher... de moi.
Qu'après ce que j'avais vécu.. franchement, il n'y avait aucun intérêt...de vouloir découvrir ce que la vie pouvait cacher de pire ou de meilleur.


Terminais-je en susurrant, le regard plus triste, la colère me quittant dans le simple fait d'avoir discuter avec elle.
Je descend ma tête lentement près de la sienne, reculant un peu mon corps vers le bas, pour conservé mon bras sous sa tête et poser la mienne timidement dans le creux de son cou, comme elle le faisait souvent avec moi.
Ma respiration augmentait soudainement de ce que je faisais, ignorant si s'était acceptable ou non de réagir de la sorte... mais pour elle je ressentais maintenant un attachement bien malgré moi assez intense. Assez pour que je craigne de la perde, que l'on me l'arrache comme j'avais perdu tout le reste. Mon bras gauche l'enlaçais en douceur, possessif du bien être quelle représentait a mes yeux.
Mon nez s'emboitant dans son cou, ma joue sur son épaule...ma voix ce mis a résonner, mon cœur s'exprimant subitement de lui-même.

- Au près des femmes... je n'ai connu que la violence et la souffrance. Je n'ai été qu'un jouet dont elle ce sont lassé et échanger. Qui on voulu voir en moi un animal a dresser... sans risque de descendance à l'utilisation... Sans nul par ou me cacher... n'ayant que la haine et la vengeance pour me tenir compagnie toutes ses années. Ne considérant plus la chose que comme une sale besogne que je devais inlassablement répéter pour une, pour deux .. pour quatre... pour leur mari aussi...

Je respire alors profondément, en desserrant les dents de lui confier cela, comme si je me débarrassait soudainement du poids d'un secret qui m'avait empoissonner toute ma vie.
Alors qu'il ne s'agissait qu'une infime fraction de ce que s'était réellement. Je bougea légèrement la tête pour que mon visage caresse sa peau une ou deux fois

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyMar 29 Jan - 3:30

J’avais peur d’avoir causé un renfermement, pourquoi j’avais voulu tenter quelque chose au juste? Le silence m’était trop lourd et ma curiosité me déroutant encore…Je m’efforçais de reprendre mon calme, de calmer la tempête qui sévissait à l’intérieur de moi. Il fit quelque chose qui me prit de court totalement en me retournant sur le dos, mon corps se laissa faire mais se figea légèrement, mes yeux toujours clos, je sais qu’il doit me regarder en ce moment, une gêne s’empare de moi. Je sais que je n’ai pas le choix d’ouvrir les yeux ce que je fais lentement, laissant du coup un surplus de larmes dévaler sur mes joues pourtant mon expression est sérieuse, détaillant son visage comme si je voulais savoir ce qui se passait, ses bras m’enrobaient et me firent expirer fébrilement, me vidant de mon air. Je reprends une respiration plus rapide ne sachant trop ce qui m’attendait. Sa jambe gauche se taille une place de choix entre mes jambes, j’observe son geste simplement. Sa respiration plus féroce et son regard froid ne fit pas en sorte que mon corps se décontracte. Il me menaça avec empressement, sa nuance entre « qui je suis » et « ce que je suis » me fit froncer des sourcils d’interrogation qu’est-ce qu’il entendait par là au juste? Je pense qu’il y a un écart flagrant entre comment il est et comment il se perçoit…Décidément, on avait plus de points en commun, car j’avais moi aussi une conception de moi-même bien plus sombre que je le suis en réalité, comme une ombre qui me suit sans relâche. Je le considère sérieusement. Réagissant que très peu à sa menace, je ne fais que cligner des yeux avec indifférence. Il laissait présager quelque chose de négatif…Il abandonne en me disant que c’était sans importance. Mon corps se détend graduellement, ne sachant d’ailleurs pas trop quoi faire de mes mains, je les laisse au dessus de ma tête, mes doigts s’emmêlent dans mes cheveux. Je le considère avec le même air sérieux, attendant avec impatience l’issue de ses paroles.

Il pousse un profond soupir avant de poursuivre, me disant qu’il ne s’inquiète pas pour ça et qu’il n’a aucun regret, son aveu me soulage intérieurement, il me libère d’un poids! J’esquisse un léger sourire en coin, rassurée. Il m’avoue alors à ma grande surprise qu’il ne c’était jamais senti aussi vivant que maintenant que jamais aucune femme ne l’avait autant comblé, mes yeux s’agrandirent de surprise, je ne m’attendais pas à de telles éloges! Un sentiment de réelle fierté s’empare de moi j’inspire soudainement confiance, enfin de la redevance! J’affiche un sourire moins discret mais lorsqu’il fuit mon regard, mon expression redevient inquiète. Lorsque ses iris retrouvent les miennes j’en paru vite soulagée. C’est là qu’il se livre à moi, il me faisait donc un peu confiance? Moi qui m’était attendue à de froides répliques afin d’éviter le tout…C’était toute une surprise! Son aveu me percute, comprenant qu’il ne se souvenait même pas ce qu’était ce genre de plaisir qu’il n’en avait jamais eu le droit, quand il dit « chose comme moi » cela me confirma que sa vision de lui-même était aliénée, bien différente et si négative et inférieur que s’en était blessant et pourtant je le comprends. Il poursuit toujours et je l’écoute avec une attention insoupçonnée m’abreuvant de ses mots pour mieux le comprendre. Il se sentait mal d’avoir profité de ce moment alors qu’il lui avait été formellement interdit d’en prendre plaisir et que tout ça avait servi à rien. Son haussement de ton me figea entièrement pourtant je continuais de l’observer je sens sa poigne sur moi se raffermir, je reste immobile, constatant sa souffrance dans le silence. Il continua, comprenant qu’il avait été manipulé et qu’il avait accepté sa situation malgré lui, mon visage affichait une expression triste. Il semble se calmer en expirant lourdement, il revient à moi, je ne le lâche pas d’une seconde. Une confidence qui me surprit à tout le moins, 40 ans sans avoir de plaisir charnel même avec une simple servante? J’avais franchement de la misère à le croire, surtout connaissant l’appétit sans fin des hommes…mais bon s’il le disait ce doit être parce que c’était vrai, je contiens ma surprise ne voulant pas le froisser…C’était tout de même impressionnant! Pourtant son mutisme et sa froideur extrême me confirmait que c’était franchement possible. J’imagine toutes ses femmes de hautes naissances qui tentent en vain de le séduire sans succès, se buttant contre sa carapace de fer. Je me considère donc très chanceuse et même privilégiée…C’était sans doute parce que j’avais quelque chose de spécial? Qu’il me trouvait attachante et désirable?

Je sens moins de colère dans ses yeux et ça me rassure, pourtant je ne me résigne pas à bouger d’un centimètre jusqu’à ce qu’il se rapproche de moi, je le contemple avec douceur, il se penche un peu afin de finalement se lover au creux de mon cou, je lui fais de la place et bouge un peu vers lui me collant davantage contre son corps. Mon bras droit se décide à bouger et ma main va tout de suite envelopper sa tête de tendres caresses, son souffle contre mon cou me fait soupirer doucement en fermant les yeux. Je ressens qu’il veut que je sois là avec lui et que je ne l’abandonne pas…mon dieu non jamais je ne l’abandonnerais…jamais! Je pensais qu’il avait fini ses confidences et pourtant il poursuit, j’écoute les yeux fermés. Plus il parlait plus je me saisissais de lui avec force, mon corps cherchant à se rapprocher encore, ma tête appuyée sur la sienne. C’était donc des femmes qui étaient responsables de son état? Je comprenais maintenant sa défensive face à mes approches souvent peu cavalières et impulsives! Le fait qu’il avait été l’esclave sexuel d’une horde de femmes était surprenant et assez outrageux, les sévices longtemps répétés avait de quoi l’aliéner et le confiner dans une cage où la solitude avait bien meilleure goût, la vengeance et la violence perpétuée et vécue étant un léger bombe à sa souffrance psychologique. Je remarque que j’ai les dents serrées par une rage soudaine, que mon souffle est plus rapide que je le serre très fort contre moi, il me caresse de sa tête comme s’il cherchait affection et réconfort. Je me demande dans quelle sorte de château ces femmes tortionnaires se trouvent, ayant qu’une envie brûlante d’y mettre le feu! Ma tête s’appuie plus fermement contre la sienne alors que je continuer de le serrer contre moi. Il semble que les rôles s’inversent tout à coup, sa rage semble l’avoir abandonnée sous le poids de cet aveu alors que la mienne se ravive tel un brasier dans un feu de paille! Je me souviens avoir vécu des épisodes de violence sexuelle entre autre lorsque je croisais des groupes de guerriers, une fois bien réchauffée par l’alcool qu’ils m’offraient généreusement en proie à mes désirs je les satisfaisais au début avec amusement mais lorsqu’ils se rassemblaient tous dans la chambre, ils me guidaient à leurs guise alors qu’une nausée immonde m’envahissait, me retrouvant piégée…asservie…Ils abusaient de mon corps un après l’autre et parfois deux ou trois ensemble, me forçant à les prendre en bouche à tour de rôle alors que j’en apercevais qui se masturbait énergiquement, j’avais souvent tenté de fuir, mais l’étourdissement de l’alcool me laissait inerte et par chance j’oubliais certains passages et encore là lorsque je me débattais trop on me frappait, sentant leurs sexes se frotter puérilement contre le mien si sec qu’il m’irritait et me causait des douleurs épouvantables…

Je n’avais donc pas de misère à saisir son sentiment. Il se considérait comment une machine qui devrait livrer performance en tout point un peu comme moi, ne lâchant pas sous peine de subir de pires agressions. Dans un excès de rage je siffle entre mes dents.


- Où sont-elles?....

Il peut sentir mon esprit de vengeance dans cette simple question. Cette envie de le protéger était encore plus vive et féroce comme si cette confidence fortifiait tout mon être, rendant mon corps brûlant et vif, si en colère! Je tente de maîtriser ma respiration qui s’emporte. Je voulais le rassurer et c’est ce que je tente, poursuivant avec affirmation et détermination.

- Tant que je serais à tes côtés, plus personne ne te feras du mal…j’en fais la promesse…Je ferais tout en mon pouvoir pour assurer ta sécurité…


Je suis d’ailleurs totalement sincère, je souhaite le protéger même s’il en coûte de ma vie…Je tiens à lui et son bien-être m’importe presque plus que le mien. Depuis quand je faisais preuve d’autant d’altruisme d’ailleurs? Je réalisais qu’il m’importait tellement que j’en oubliais mon égoïsme légendaire…Peut-être parce que son histoire quoique différente me rejoignait moi-aussi. Je me sentais comme un animal protégeant son maître si férocement qu’il pourrait presque faire fuir des loups. Qu’il me trouve ridicule ne m’importait peu, je croyais très bien en ma force de caractère, même si j’étais encore novice dans le maniement des armes, je savais que je n’avais pas fini de le surprendre et d’ailleurs j’appréhendais ce moment avec la plus grande impatience! Je voulais lui prouver que mon cœur était pur, que j’étais capable d’en prendre. Je le considère d’ailleurs avec le plus grand sérieux du monde, dans mes paroles il pouvait très bien y percevoir ma détermination féroce et même bouillonnante!

Je me recule pour lui saisir la tête de mes mains et le regarder droit dans les yeux, il peut constater à quel point je suis sérieuse.


- Je suis ta garde personnelle à ce que je sache! Ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée après tout…

Que je déclare avec aplomb, considérant que l’idée d’être assignée à son service ne me déplaisait finalement pas totalement et même que j’en voyais maintenant certains bénéfices. Je réfléchis à toute allure, sachant que l’entrainement serait rude, mais j’étais prête à tout! Black Crow me revenait en tête, je plisse les yeux un peu en inspirant avant de poursuivre.


- D’ailleurs…..ce…Black Crow…est mieux de mieux se tenir en ta présence j’ai trouvé son attitude totalement inacceptable! Il n’a pas le droit de te manquer de respect à ce point! …

Je fulmine littéralement emportée alors que je repense à ses façons condescendantes qui m’enragent.


- Je n’ai pas agi car je ne le connais pas encore…sache pourtant que l’idée de me saisir de son épée et le menacer m’est vraiment passé à l’esprit! Tu ne me connais pas encore…Tu ne sais pas TOUT ce que je suis capable de faire. Crois moi tu n’en as aucune idée!


Mes yeux sont tout ce qu’il y a de plus pétillants et vifs peut-être même empreint d’une soudaine audace féroce et si déterminée que même lui ne pourrait m’en empêcher. Je me mets à rigoler malicieusement quelques secondes puis je déclare.


- Et….Mes armes ne se limitent pas à une épée…..

Que je laisse sous-entendre en laissant poindre un sourire convainquant à mes dires. Ma cuisse droite va couvrir ses jambes, protectrice. Mes pouces caressent maintenant ses joues avec douceur. Je rapproche mon visage du sien et ferme les yeux quelques secondes, je reviens à lui fière! Dans un élan de passion je m’élance vivement pour l’embrasser ne lui laissant pas vraiment d’autres choix…Il devra attendre avant de glisser son mot! Et qu’il ne s’avise pas de se moquer de moi, car j’étais très sérieuse!

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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyMar 29 Jan - 5:28

Son contacte devient possessif, voir protecteur fur et a mesure que je vidais mon sac et que ma rage s’endormait. Je ne pris conscience de sa colère que lorsqu'elle souffla entre ses dents ces quelques mots qui me percute l'âme de plein fouet. Ma respiration s'en trouve subitement entravé, angoissé d'une façon imprévue par rapport a cette réaction.
Étais-ce un désir de... vengeance que je percevais là? en quel honneur? Pourquoi diable voudrait-elle ce mêler a cette histoire qui faisait partie de mon passé. Elle ignorait tout de ses créatures, ça n'avait rien a voir avec le commun des mortels et ses sentiments me laisse sous-entendre quelle partirait dans l'instant leur déclarer la guerre. Là, je devais avouer nager en pleine confusion. Sa dévotion était si intense, qu'elle la rendait prétentieuse, ambitieuse et carrément imprudente. Elle me faisait a nouveau entendre une promesse chevaleresque de faire vœux de me protéger, de prétendre que rien ne pourrait m'atteindre à la mesure de ses compétence. ''Du moins ... tu essayera...'' songeais-je intérieurement, plus enclin a voir des actes qu'a croire des paroles.

Ses mains qui m'avaient caressés me saisirent alors la tête, me faisant figé de surprise et d'une certaine peur. Suivant son mouvement, je replace mon poids sur mon épaule droite afin de la regarder poursuivre ses déclarations, j'avais un air sombre et grave d'entendre tout cela, faisant clairement voir sur mon visage que je la croyais inconsciente de ce qu'elle était entrain de dire.
D'ailleurs le seul fait qu'elle parle de Black ainsi, me rappel que je devais absolument lui parler des Dragons et de ce qui allait ce passer a la réunion de ce soir.

Puis, l'imaginer prendre l'arme de Black et s'imaginer encore pire de le menacer avec m’apparut d'un tel ridicule que je ne pu refréner un sourire doucement moqueur en l'entendant ce croire apte a tenir tête a un champion comme lui.
Évidement, sur le moment je me moqua du regard, faisant preuve de retenu difficilement devant sa passion et son ignorance. Je la savais téméraire et imprudente, brulante de passion... mais encore si loin de la vérité. D'accord elle avait des atouts impressionnant pour le combat, surement des arguments indiscutable au lit... mais face a un homme comme Black tout ces atout n'était que de petit détail insignifiant pour contrer la force brute, une détermination de fer et un esprit aussi pragmatique que celui-ci. Pour son bien, pour m'assurer qu'elle ne ferai pas de bêtise, je devais absolument la ramener sur terre, devant la réalité des choses. A commencer par l'hiérarchie de notre empire. Ses doigts glissait sur mes joues, me caressent et me laissant voir arrivé son visage vers le mien. Me laissant comprendre qu'elle ne voulait pas m'entendre immédiatement... J'accepte son baissé, mais je ne me laissa pas emporté dans sa passion, ni endormir par sa douceur cette fois, je devais absolument lui parler de ses détails. J'exécute de suave caresse a ses lèvres des miennes tout en reculant la tête doucement, ne sachant trop par où j'allais commencer et voulant absolument éviter de parler des Drows. Alors fit mine d'ignorer sa première question, bien qu'elle fut très autoritaire, je me sentais en obligation de l'ignorer.

- Roi dragon... quel belle ironie. C'est moi qui est amener cette stupide idée... Car d'où je venais, on m'appelais ainsi, plus exactement Maelthra dans leur langue. Je n'avais aucune envie que l'on ressemble aux humains de trop près dans nos façon de faire.
Les gens n'y on vue qu'une image de gloire, de détermination et de férocité... et je me suis retrouver a porter ce titre ici aussi, avec les autres que j'avais formé a mon art. Les dragons, sont des héros de guerre... et moi je ne suis qu'un élus du peuple pour les protéger et les guider dans un monde qui nous hais, nous les demi-races. Les bâtards comme les autres nous appelle. C'est la seule chose qui me différencie des autres dragons de façon hiérarchique.

Écoute bien ce que je vais te raconter...

J'ai pris cette cité en tant qu'esclave et prisonnier, j'ai libérer les milliers d'autre comme moi et décimer la population... j'ai ouvert les portes de la cité aux hommes que j'avais formés pour ce jour ultime et avec leur aide nous avons défait la garde du château et de mes propres mains... j'ai assassiner la famille royal jusqu'au dernier descendant. C'est ce que nous appelons, le jour du dragon avec le festival qui en découle durant une semaine, ce que les citoyens considèrent comme le jour de mon anniversaire... et de la délivrance de notre peuple.

Je devais t'informer de quelque chose de très... délicat, au sujet des Dragons...
Nous sommes cinq, hormis moi et Black, les trois autres représente notre étendard sur les territoires que nous avons conquit avec le temps. Chacun d'entre-eux sont l’équivalent de seigneur et ne doivent rendre de compte qu'à moi. J'ai été leur instructeur, tout ce que savais de la guerre, du combat et du maniement des armes, il me le doivent... et j'ai été un enseignant impitoyable, cruel afin de formé des tueur. Des êtres qui allait me représenter...
Je leur est enseigner... qu'il n'y pas de place pour les faibles, qu'il n'y a que la domination et la force qui compte.

Ce que je voulais te confier plutôt Désiré...
C'est que bientôt, ils arriveront... tout les cinq. Car le festival est dans moins d'un mois.
Et que je.. suis blesser, incapable de me servir de mes mains pour un temps que j'ignore.
Le conseil tiendra sa réunion ce soir afin de savoir ce qui est arrivé... et nous devrons dire exactement la même version...
On a qu'a éviter de parler de comment ils en sont venu a me clouer les mains...je voulais que l'on souligne le plus que possible ce que tu as fait... Ce qui expliquerai pourquoi, je t'ai promus a un grade honorifique.

Parce que....
Si jamais... Les dragons apprenne mon invalidité, certain hésiterons pas a l'utiliser pour me détrôner, voir m'assassiner.

Pour ce qui est de Black, sache qu'il est mon égale, mon frère d'arme. De tous, si je devais reposer ma vie entre les mains de quelqu'un se serait probablement entre les siennes. C'est surement la personne qui se rapproche le plus de ce que l'on appellerai d'un ami.
Tu te méprend grandement si tu t'imagine un instant être en mesure de tenir tête a un des cinq Dragons au maniement des armes.


Je plisse des yeux en soupirant, m'attendant évidement a ce qu'elle puisse essayer de me contre dire dans son excès de zèle, mais je m'assure de prendre la parole avant cela.

- Je ne souhaite pas dénigré tes compétences, tes atouts, mais te protéger de ton ignorance. Je ne te connais pas, mais ce que j'ai vue de toi n'as rien de comparable... Tu te place en haute estime, mais qui connais-tu toi ici? A qui crois-tu ne serais-ce égaler la cheville? Black? moi? un officier?
Je prend une nouvelle pause pour la toisé toujours aussi intraitable dans mon désir de faire comprendre le danger de son impulsivité, respirant bruyamment du nez, déjà prêt a lui tenir tête férocement.
- Ce n'ai pas ce que j’attends de toi...
Fis-je un peu plus mielleux, mon regard fuyant un cours instant vers le bas en sentant toujours sa cuisse s'accaparer les miennes, comme pour me rappeler quelle pourrait me donner une nouvelle leçon a tout moment de son savoir faire féminin.
Mes yeux remontes immédiatement, me sachant dorénavant plus vulnérable a cela et dans un sale pétrin pour nier ne pas être plus motivé a l'avenir de renouveler l'expérience...
Dans de tel pensés, mon esprit s'embrouille légèrement, mes yeux ce posant a présent sur sa poitrine juste la, sous mon nez...
Je pousse un soupir amuser, lui tirant en coin un sourire discret et timide, cachant très mal l'énorme sous entendu pervers que je venait de laisser planer dans ma phrase et mes actes.
- Qu'est ce que... tu sais faire d'autre que j'ignore? hum?
Laissais-je soudainement parler ma curiosité, ma question s'agrémentant d'un relèvement assez marquer de mon sourcil gauche, mon regard souligner par un sourire de plus en plus arrogant dans ma timidité de faire peser ce sous entendu qui m'amusait étrangement, tout en remontant mes yeux dans les siens. Je me rince la gorge, passant ma langue sur mes lèvres pour m'efforcer de reprendre un air plus sérieux.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyMer 30 Jan - 0:50

Bien sur il me trouvait ridicule ça se lisait dans ses petits sourires « ouais c’est ça rit de moi…tu verras bien! » Il m’arrêta dans mon élan de passion pour commencer un discours que j’écoute avec attention non pas sans soupirer. Il parla des Rois Dragons, le concept était intéressant et ce l’était encore plus puisque encore une fois il se livrait un peu plus à moi. Lorsqu’il me dit que je devais bien écouter je hoche la tête fermement en gardant le silence. Il avait donc sauvé un peuple? Une bonté de cœur que je ne lui connaissais pas encore…Il parla ensuite d’un festival qui se trouvait à souligner son anniversaire. Il me confia que chaque Dragon était l’équivalent d’un Seigneur étant assigné à un territoire, ils les avaient entraînés de sa propre main et c’était pour cette raison qu’ils étaient réunis ici et qu’ils ne devaient surtout pas être mit au courant de son handicape sans quoi il pourrait risquer l’assassinat. Il m’honora en disant que la version que nous devrons tout deux livrer au conseil devait faire éloge de mes actes, pour une fois qu’il avouait que j’avais bien agi, je souris fièrement comme pour lui dire « tu vois je vaux quelque chose! »

Lorsqu’il parla de Black Crow mes dents se crispèrent durement et mon expression devient plus sombre. Lui son ami? Peut-être que je n’étais pas encore douée au maniement des armes, mais il connaissait très peu mes pouvoirs et j’avais en tête bien des options de me rendre encore plus puissante, un jour je le ferais trembler! Je lui offre d’ailleurs une moue outragée m’apprêtant à riposter en ouvrant la bouche, le visage brûlant d’une colère vive, mais il continuant en tentant de me rassurer…Je fronce les sourcils en pinçant mes lèvres, de quel droit pouvait-il supposé ma force? J’allais déployer tous mes efforts afin d’honorer mon titre et bien plus encore! Mon désir d’être valorisée était puissant, j’avais déjà hâte à son premier compliment! En espérant qu’il ose m’en octroyer…Il commença à dire que je me surestimais, je ne voulais pas me penser meilleure que les autres, je savais que ce n’était pas le cas, par contre je savais ce que je valais, si j’avais été capable de le mettre à genoux lors du duel pourquoi je ne serais pas en mesure d’en faire autant sinon plus pour ce Black Crow? J’ignore le commentaire, mon expression est colérique et je respire fort en le toisant avec sévérité. Lorsqu’il me dit que ce n’est pas ce qu’il attendait de moi je fronce les sourcils d’interrogation, alors qu’est-ce qu’il attendait de moi au juste? Hein? Même son ton un peu plus mielleux ne me fit pas dérougir ma colère. Il observe ma cuisse qui l’avait enrobé un peu plus tôt, je vois bien que ça lui fait un petit effet, mon expression fini par s’adoucir mais mon souffle est encore fulminant. Il tente de reprendre son sérieux, puis ses yeux glissent ensuite sur ma poitrine, je rigole sombrement en souriant, franchement amusée. Sa réaction un peu timide agrandit mon sourire et sa question me fit éclater de rire! Son petit haussement de sourcil et sa façon de s’humecter les lèvres le rendaient encore plus séduisant et charmant. Mon visage se rapproche foncièrement du sien, mon rire se termine en roucoulement séducteur et conquis? Ma main droite descend caresser ses pectoraux glissant adroitement, frôlant sa chair de mes ongles. Mon nez se colle au sien, mon regard adouci, mes paupières à demi-clauses. Ma voix s’élève en un murmure des plus séducteurs.


- Humm…et qu’est-ce que vous attendez de moi mon Roi Dragon?

« Qu’est-ce que je sais faire que tu ignores encore? Hum beaucoup de choses mon joli! » Mes yeux le contemplent maintenant avec malice. Mon nez pousse le sien sans vergogne, provoquant, mes lèvres frôlent les siennes.

- Disons…que j’ai certains atouts qui demandent une certaine…..pratique….


Je rigole tout bas, le narguant en lui faisant croire que c’était uniquement physique. Je rapproche d’ailleurs mon corps du sien, ma main se baladant jusqu’à sa hanche. Je laisse la chose en suspens consciente de son effet. Je lui décoche un clin d’œil narquois.

- Ahaha…ma mère m’a transmit de fabuleux secrets…d’ailleurs…Comment estimes-tu que j’ai pu manier une arme aussi facilement pour en venir à te sauver la vie? Disons que ça dépend de mon bon vouloir…et le domaine est assez vaste et puissant pour ne pas avoir assez d’une vie pour en apprendre plus…

Je sais qu’il ca peut-être se rappeler mes autres atouts lors de notre duel. J’avais déjà ma petite idée pour ce Black Crow et si tout fonctionnait comme je le voulais ça allait être une vraie partie de plaisir!

Je reviens à ma première question, voulant absolument avoir une réponse.


- Alors? Qu’est-ce que vous attendez de moi Roi Dragon?

Je pousse encore son nez en amenant le mien un peu vers le haut rapprochant mon menton du sien, inlassablement coquine et vicieuse. S’il en venait à me donner ce titre honorifique, mais qu’il doutait de mes capacités de défense…la chose me semblait soudainement plus étrange et peu logique.

- Pourquoi donc me vouloir comme garde personnelle si tu doutes de mes compétences, alors? Est-ce pour avoir un œil sur moi ou simplement me savoir à tes côtés? Puisque sans aucun doute….je t’attire?...

Je m’amusais bien à revenir sur sa décision, brouillant son esprit de questions, voulant bien sur savoir le fond de sa pensée face à cette décision plus que surprenante, me doutant bien que ce n’était pas juste pour donner raison à ce qui c’était passé…Il y avait une motivation de plus et j’en étais sur et il n’était pas question qu’il évite le sujet! Il faut dire que j’étais un peu froissée qu’il doute de moi alors que pour moi c’était le début d’un surpassement pour moi et je n’étais pas prête d’abandonner, je lui prouvais qu’au contraire j’étais dangereuse et de bien des façons! Il constaterait bien le jour venu. Je rigole un peu sourdement.

- Tu as peur de moi…c’est pourquoi tu veux m’avoir à l’œil…

Je ne m’attendais pas à ce qu’il me donne raison sur ce coup bas je le savais beaucoup trop orgueilleux pour ça.


- Hum?...

Je le taquine maintenant de mes lèvres, lui saisissant sa lèvre inférieure des miennes comme une jument qui sape pour saisir du foin.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyMer 30 Jan - 2:22

Je restais en suspend, le visage au-dessus du sien, ne quittant point son regard qui me disais combien j'avais eux raison de croire qu'elle serai poussé par l'envie de me démentir.
Je fais donc preuve de patience, l'écoutant réagir d'abords a ma nargue moqueuse et provocatrice... venant me taquiner, me rendre l'éloge de mon titre de roi.
D'ici, j'apercevais son orgueil, son assurance et sa si dangereuse ambition. Son regard pointe ma curiosité avec amusement, cachant la réponse et la vérité pour m'affamer d'avantage.
Mon visage prend une mine légèrement impatiente et à la fois ravis de me le faire refuser dans l'immédiat, attiser par le défis de tout découvrir même si cela me serai donner au compte goûte.

Elle me fit visiblement tourner autour du pot en parlant de chose abstraite et de ce que sa mère a bien pu lui enseigné, essayant habilement de me déconcentré de caresse sensuelle qui me firent pousser un soupir plaintif en laissant comprendre l'insatisfaction de sa réponse:
'' Quoi je vais devoir me contenter de ça?''
Enfin.. pas tout a fait, puisqu'elle attira mon attention sur un autre sujet encore plus mystérieux, c'est a dire son maniement des armes à l'aide de cette curieuse magie.
Je ne pu retenir un pouffement embarrasser de devoir lui dire que ce n'était pas la première fois que je voyais cette magie et que l'un des dragons en utilisait une similaire... Je ne savais pas ce qu'elle mijotais a ce propos et cela ne m'enchanterai surement guère.

Mais bon, je fut vite amener a m'inquiéter de quelque chose de beaucoup plus gênant et me concernant directement...
A savoir pourquoi, j'avais promus Désiré comme garde rapprocher si je doutais d'elle.
Ha... la bonne question que je ne voulais pas me faire poser.
Mes dents claques ensemble, alors que je me laissait provoquer par ses invitations vicieuse a mes lèvres, relevant également le menton afin de réfléchir rapidement a quoi répondre a cela sans me trahir. Je ne pouvais tout de même pas lui dire que c'était effectivement pour la garder a l'œil et surtout m'assurer de pouvoir être là pour la protéger et respecté une dette de dragon.

Bien sur que si... Je souris a moi-même comme un diable ravis de mon plan machiavélique, ramenant mon regard ce plonger dans le sien, semblant lui avouer qu'elle m'avait pris les mains dans le sac. Je ne craignais pas d'être alors démentis, car j'allais dire simplement une certaine vérité... Bien qu'elle n'était pas exacte, il ne s'agirait point d'un mensonge.

Je la laisse poursuivre, excité de me faire traquer dans mes véritables dessins et de devoir chercher une parade tel un combat à la lame, silencieux et a l'écoute alors que j'avais déjà une réponse a lui offrir.
Je l'observe avec suffisance, supériorité comme ce quelle pouvait chercher en moi, ce retrouvait inaccessible, laissant voir que des jeux de charme ne fonctionnais pas nécessairement très bien sur moi dans certain cas. Au contraire, je savais très bien que je pouvais le retourner contre elle, ce qui me donnait une certain assurance, un pouvoir et un contrôle que je connaissait très.. très bien pour l'avoir utiliser d'innombrable fois afin de dévier mes maîtresses de leur but premier. Rien qu'en ayant confronté sa colère et l'avoir atténuer qu'avec quelque marque d'intérêt de ma par, je confirmais a nouveau tout se potentiel qu'elle me donnait sur elle.
Pas question de perdre ce que j'avais acquis, je cache mon surplus de joie et participe a son petit jeux de bouche délicieux qu'un petit instant avant de lui privé et m'exprimer.

- Peur... pourquoi devrais-je avoir peur, pour vouloir te garder a l'œil? Pourquoi vouloir une tel chose, puisque c'est toi qui t'acharne a m'enchainer a toi.
Commençais-je l'air tendre et la voix suave qui murmurais, niant la possibilité que je souhaites avoir la main mise sur elle ou que je vœu-le la posséder que pour moi seul comme elle semblait le prétendre.

-Je ne fais que t'aider a tenir tes promesses... celle que tu m'as faites hier dans le bain par exemple. Comment feras-tu pour me protéger si je ne t'accorde aucun accès dit moi? Tu m'as dis que tu le ferai à la mesure de tes pouvoirs et moi je n'ai fais que t'offrir un champ libre.
Ainsi, c'est toi qui m'as a l'œil...
Mais.. c'est vrai que toi, tu n'as nul besoin d'accès pour m'atteindre n'est ce pas? Avec ce curieux don de te retrouver dans les mêmes pièces que moi alors que je devrais y être seul...
Ce n'ai pas encore officiel, je peux toujours te rétrograder si ça ne t'ai pas nécessaire.


Mon regard brillait d'une intelligence malicieuse et froide, observant le fond de son âme qui je l'espérait bien tremblerai de peur, d'une certaine crainte de me voir reprendre les cadeaux que lui offrais.

- Je t'ai peut-être promus a tord... Je te sous-estime, tu as peut-être raison? Alors que tu m'as montré que les parois d'un mur ne peuvent t'arrêter. Un offre qui te ridiculise vue tes innommable et puissant talent.

Je la nargue volontiers d'un sourire suffisant et bref, attendant de voir comment elle réagirait a ma riposte a double tranchant alors que mon ton fut doux et calme. Évitant de répondre a quoi que ce soit d'autre. En particulier a propos de ce que j'attendais d'elle...
Je soulevais a mon tour un soupçon très évident sur les manières qu'elle allait et venait dans ma chambre.
Elle jouait sur un terrain que j'avais appris a mes dépends a maitriser tel un maitre.
La manipulation, la dérision, le doute, un véritable petit jeu de pouvoir que je me risquais sans hésitation même si mon adversaire détenais un AS, un joker dans ses cartes, puisque le doute et l'ignorance me conservais encore de cette vulnérabilité.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyLun 4 Fév - 2:58

Évidemment il se moquait bien de ce que je pouvais accomplir! J'en étais pourtant à me demander s'il avait peur de moi seulement parce que j'étais une femme ou parce que je pratiquais la sorcellerie?

Il semble un peu patiner lorsque je lui pose enfin la question piège, ce qui me soutire un léger sourire. Il fuit mon regard comme pour trouver une réponse satisfaisante. Son air supérieur commence à me gonfler! Bien sur il tenta de se défendre, orgueilleux qu'il était! Il se protégea rabattant son dévolu sur moi, il prenait toujours le chemin le plus court...l'esquive...Il revenait sur l'épisode du bain et tentait de défendre son point en justifiant qu'il m'avait promu pour me rendre la tâche plus aisée, mais quel manipulateur! Je reconnais un tel comportement pour en être une moi-même une autre ressemblance qui nous liait? Quoi que c'était assez explosif comme ça! Une tiraillerie qui n'avait apparemment pas de fin! La suite me refroidit totalement, d'ailleurs mon regard était assez sombre comme ça...Il avait le don de me gonfler! Il fit allusion à mes apparitions dans sa chambre, une panique très bien contenue pouvait se lire dans mes yeux, m'efforçant de ne pas paraître surprise. Il ne devait pas savoir pour le passage secret! Et en plus il me menaçait, ppffff quel idiot! Qu'il fasse ce qu'il veut c'était loin de me déranger! Ma panique se transforme bien vite en colère et en suspicion, je plisse les yeux en grondant sourdement. Bien sur ma main ne le caresse plus elle est raide tout comme mon corps. Je fulmine à nouveau et sa dernière réplique me enrage particulièrement. J'éloigne un peu mon visage du sien pour le toiser sévèrement, la rage au corps. Il ne m'aurait pas si facilement, je lui souris de manière puérile comme si je méprisais ses façons, ce qui était un peu le cas. Je m'élance sans attendre à l'attaque.


- Ce n'est pas ce que j'ai dit...je ne me considère pas experte dans mon domaine loin de là, j'ai bien des choses à apprendre...Tu peux me dégrader si tu veux, mais je SAIS que tu ne le feras PAS parce que tu as besoin de moi!

Que je déclare à vif, crachant mon feu comme un dragon. J'inverse les rôles en le repoussant sur le côté, m'imposant à lui à mon tour. Je me met à rigoler lugubrement, moqueuse et je poursuis.

- Tu n'as toujours pas répondu à ma question Karia, qu'est-ce que tu attends de moi..? RÉPOND! Si je te suis pas utile...pourquoi me garder à ton chevet? ...Expulse moi de ton château si tu veux...tu pourras retrouver ta solitude ennuyeuse...je sens que tu n'en meurs pas d'envie pourtant...n'est-ce pas? De toute façon on se demandera pourquoi...Que répondras-tu alors? Que tu m'as expulsé par discrimination? Parce que c'est bien connu les femmes ne sont vraiment bonnes à rien! Pourquoi m'avoir permis de devenir Capitaine de milice alors? Si tu méprises les femmes à ce point...Souviens toi au moins d'une chose...c'est MOI qui tenait l'épée qui t'as sauvé la vie!!!!

Mon regard est furieux et je ramène ma main vers son torse pour y déposer mon index accusateur au dernier mot prononcer, mes cheveux cachent nonchalamment mes traits crispés par la colère fulminante qui m'habite. Je serre les dents en respirant fort par le nez.

- Qu'est-ce que tu attends de moi? Tes menaces ne me font pas peur! Tu te défends parce que c'est TOI qui a peur en ce moment parce qu'au fond de toi t'as même pas encore de réponses à ce que je te demande...

Lorsque je prononce "TOI" mon index pique une seconde fois son torse. Je soupire instantanément, totalement excédée, c'était toujours aussi épuisant d'être avec lui! Je sais que j'étais méchante, que je me vengeais, mais je n'en pouvais plus de ses répliques cinglantes, toujours le mot pour m'enrager et me faire sortir de mes gonds, il m'excédait littéralement! Il pouvait pas arrêter de m'accuser? Était-il si insouciant qu'il oubliait qu'il me devait la vie. Et oui encore une fois j'étais enragée par sa faute! Il avait le don de me mettre en colère! Je baisse les yeux et la tête un instant réalisant que je me laisse encore emportée par ma colère, je soupire de nouveau avant de revenir à lui. La voix un peu plus calme et conciliante.

- Que tu le veuilles ou non...tu as besoin de moi...On doit affronter le conseil ensemble...expliquer ce qui s'est passé...on doit...se tenir...concentrons-nous là dessus veux-tu?

Mon regard vacille légèrement, aux aguets de sa moindre réaction, ma colère s'apaise un peu, me concentrer sur l'essentiel était mieux que continuer à m’obstiner avec lui, surtout qu'il devait m'avoir promu garde par instinct puisque je suis la seule personne depuis 40 ans qui a su l'approcher et lui offrir ce qu'il y a de plus précieux au monde, de l'affection et de l'amour...C'était surement pour ça...et orgueilleux et craintif comme il est, il ne l'avouera certainement jamais! Une vraie tortue, qui se cache sous sa carapace dès qu'il se sent en danger...menacé...S'il se mettait en colère je m'en foutais...De toute façon avec sa médication cela me surprendrait qu'il puisse passer à un excès de rage comme hier.

- Si tu comptais te débarrasser de moi sur le champs de bataille...ce n'est malheureusement pas le cas!


Que je souffle avec un air légèrement irrité, j'en avais marre de ses sarcasmes à la con, toujours à essayer de se sauver la face, se terrer dans un trou...fuir...Ma voix s'adoucit et mon regard aussi.


- Tu le sais...que je veux prendre soin de toi...épargnes moi de tes sarcasmes ridicules...Depuis que tu m'as donné le titre de Capitaine de milice, tu m'as donné espoir que j'avais plus de talent et de détermination que je croyais...j'espère te montrer ce que je suis prête à accomplir...tu as...


J'exécute une pause, déglutissant en l'observant, c'était tout le contraire de la colère qu'il pouvait voir dans mes yeux, la tendresse revenait avec sa cavalerie époustouflante.


- Changé ma vie...Jamais je n'aurais pensé pouvoir accomplir de telles choses...Oui...je sais j'ai encore beaucoup à apprendre...et je t'en remercie...de m'avoir fait le moindrement confiance...ou plutôt d'avoir su croire en mon potentiel...

J'effectue une nouvelle pause afin de lui sourire doucement.

- Je croyais que je n'étais bonne qu'à satisfaire...les hommes...leur plaire...et pourtant je réalise que je suis plus que simplement ça. Je veux en apprendre plus...Je me considère plus forte...assez déterminée pour vivre un entraînement pour me perfectionner...Assez forte pour confronter un Roi...qui me repoussait avec indifférence...et pourtant je n'ai pas baissé les bras...et...ça porté fruit...ne gâchons pas le moment qu'on a vécu pour des ostinages futiles...l'important c'est qu'on soit là l'un pour l'autre...N'es-tu pas d'accord?

Une autre pause afin de vérifier son expression. Je me relève soudainement en position assise, appuyant nonchalamment ma tête sur mon épaule gauche, ma main posée sur le lit et mon autre se déposant sur ma cuisse droite, repliant doucement mes jambes, il peut contempler ma poitrine qui bougea avec subtilité accompagnant mes gestes...

- Si tu veux que je sois ta garde rapprochée tu as surement tes raisons...Je vais donc me concentrer sur mes nouvelles tâches...te protéger...


Je repense à mon titre de Capitaine de milice et je me demande franchement ce qu'il en advient. Je lui demande après toute cette attente, je voulais avoir au moins une réponse à mes questions.

- D'ailleurs....qu'advient-il de mon poste de Capitaine de milice? Est-ce que je le perds?

Il peut ressentir l’inquiétude dans cette demande, je fronce les sourcils légèrement en l'observant pourtant avec franchise.

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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyLun 4 Fév - 6:50

Oh que je m'amusais! rien qu'a voir son regard s'obscurcir et trembler, je me senti bien en puissance et combler d'avoir miser dans le mile.
Son non verbale tout entier m'envoyait de tel signal que je ne pu m'empêcher de paraitre fière de l'atteindre si facilement, son sourire me convainquant qu'un petit rien de plus suffirait a déclencher une bagarre d'orgueil fulminant. Je l'observe dédaigner mon surplus de confiance, mon nez ce froissant tout comme mes sourcils m'attendant a une riposte très enflammé...
Mes yeux la fixant en attendant patiemment de la voir ce remonter les plumes dans un vain espoir que je ne lui arrache pas volontiers.

Mais au lieux de la voir se remonté d'orgueil, elle fait plutôt preuve d'humilité, ce qui me surpris suffisamment pour relever un sourcil, jusqu'au passage ou elle me rappel que je ne peux pas me passé d'elle... Je pousse un soupir renfrogner me mettant sur la défensive et me crispant des épaules lorsqu'elle me dégagea de sur elle.
Je ne la lâche pas du regard, me barricadant déjà solidement lorsqu'elle ce mit a rigoler, concentrer sur chaque détail que sa bouche me cèderait et que je lui retournerai à la figure.

À la suite de son discours, je me retenu trois fois de répliquer a chaque fois arrêter par une question qui succédait une autre. Pourquoi la garder a mon chevet!? C'est elle qui m'as agresser, s'est obstiner a y être! Quel culot!? croyait-elle une seule seconde que je l'avais vraiment désiré avant aujourd'hui?! Je l'ai fuis comme on fuis la peste! .. tss ma solitude ennuyante.. qu'est ce qu'elle en savait! J'en meurt d'envie peut-être a l'instant même!
A oui elle croyais que j'aurai de la difficulté a justifier son renvois de mes services? haha...
Je me mis a bouillonner d'orgueil près a lui cracher que ce serai un jeu d'enfant, confirmant quelle était bonne a rien que c'était de sa faute tout ce qui était arrivé. A oui j'avais eu ce culot de penser cela dans l'instant même ou sa bouche prononçait tout s'est mot que j'avais envie de lui renvoyer jusqu’à ce qu'elle me ramène a l'ordre, c'est a dire, le moment ou elle ma sauvé la vie tout simplement. Je pris une profonde inspiration, ravis d'avoir garder le silence et de gagner ce que mes paroles m'aurai enlever.
Même si... le fait qu'elle me touche le torse de son doigt faillis bien m'arracher un grognement des plus hostiles. Ce petit échange me gonflait d'une certaine colère et ce contacte hautain et provocateur, s'il aurai été pauser par une autre personne, aurait suffit pour que je lui défigure le visage...
Oh non, je n'allais pas perdre mon calme devant elle une nouvelle fois, surtout que je me persuadais personnellement d'atteindre la victoire. Victoire de quoi? d'avoir simplement le dernier mot voila tout! De la savoir hors de danger avec ses ambitions surréaliste et de ne lui laissé entendre que ce que je voulais lui laisser entendre et encore mieux, lui soutirer ce que je voulais a son insu.

Mais bon elle repose cette question encore une fois, s'assurant absolument que je trouve peut-être aucune autre possibilité de me faufiler sur un détail plus facile a défendre.
Mes yeux ce dilate malgré moi, son doigt me touchant a nouveau en laissant sous entendre que j'ai peur encore une fois!
Ma colère bouillonne, mais je résiste a l'envie de répliquer la première bêtise qui me venait à la bouche. Je la vois lâcher prise bien avant moi, ce qui ne me fit pas baisser immédiatement ma garde au contraire. Je restais a l'observer sentant que s'était loin d'être fini.
Son retour au calme me surpris, me désarmant légèrement...
Pourquoi lâchait-elle le morceau? et me demandais d'en faire de même pour nous concentrer sur ce qui nous attendais.
D'où lui venait donc cette sagesse? Ma méfiance était au aguets, respirant profondément malgré les signes avant coureurs de ma violence.
Toujours a l'écoute, je patientais. Attendant d'être convaincu avant d'abandonner quoi que ce soit.

Elle fini par me faire poussé un grognement cours, lorsqu'elle repris, mes yeux roulants dans leur orbite d'exaspération d'entendre son commentaire, sur me débarrasser d'elle sur le champs de bataille. Évidement que c'était le but premier de ma manœuvre, pourquoi aurais-je voulus d'un officier sans expérience de terrain qui tremblerai dans ses culottes a la vue d'une mort imminente. C'était bien un test, alors le fait qu'elle parle de ça... en faite je ne comprenais même pas pourquoi elle soulevais ce point.
Son soupir irrité, me laisse présager qu'elle voulait savoir en faite mes véritables intentions, un peu plus ... de franchise? c'est bien cela? Que je lui lançais du regard.

Au final, ce qui suivie devient également une chose assez franche en soit, une demande honnête et claire. Ce petit jeu la fatiguais et je ne l'aurai arrêter pour rien au monde si elle ne me l'aurai pas demander.
Son ouverture d'esprit me troublait un peu, le fait qu'elle me confie un peu plus d'elle-même me calma spontanément.
Je n'avais aucune raison de m'ouvrir a quelqu'un qui n'en ferai pas de même envers moi.
Ceci me fit porté un regard différent sur ce qui venait de ce passé, prenant les choses plus aux sérieux qu'une simple question de volonté et d'orgueil.

A une autre personne, j'aurai certainement répliquer combien je me moquais éperdument de ses état d'âme...mais les choses entre-nous était de tout autre niveau.
Je prend le temps de bien réfléchir a ce que j'allais finalement répliquer a tout ça, l'observant poser sa tête sur son épaule comme si elle me priait, me suppliait de lui dire la vérité et rien que la vérité.
Elle disait que j'avais changé sa vie, mais en réalité c'était elle qui avait choisi ce changement, c'était elle qui était venu en quête d'une nouvelle identité. Ce donnant l'espoir de ne pas être ce dont elle me parlait.

Le plus objectivement que je le pu, je me mis donc a formuler ma réponse.
- Ce que j’attends.. de toi...
Dis-je doucement.
- C'est que tu évite de te mettre dans de sale position ou en danger en disant tout ce qui te passe par la tête, devant l'injustice, ce qui pourra te révolté ou te blesser et ce devant les mauvaises personne.
Le champs de bataille c'est un quotidien a mes cotés et jusqu’à maintenant, tu es tout sauf disposé a vouloir le quitter.


Pris-je une pause avec un certain sourire vrai et sincère, sur de moi et de mon charme avec le sous-entendu que je venais de dire, puis je le fit disparaitre bien vite lorsque je me surpris à le faire. Je me ravise un peu, pourquoi paraitre si ravis de discuté? nous étions.. encore nue, a nous battre pour quelque plume ébouriffé de l'un l'autre. Décidément, je devais trouver cela charmant et amusant a ma façon et je ne voulais pas nécessairement le montré immédiatement ...
-Alors... il est peut-être vrai que je ne vois plus l'utilité de ...t'éloigner de l'objet de tes désirs.
Fis-je en roulant les yeux comme si je venais d'avouer quelque chose de plus humiliant alors que cela était un peu explicite et prétentieux. Puisque je faisais évidement illusion a moi.

Je détourne un peu le visage en songeant a toute ses paroles, prenant un peu de recule, cherchant ce qui conviendrai le mieux et qui comme toujours protègerai mes intérêts.
- Tu..crois que j'ai changé ta vie, mais ce ne sont que les conséquences de tes choix. Tu es déterminé, décidé, je ne suis pas celui qui... a tenu l'épée, qui me suis taché les mains. Je ne t'ai pas supplier de me sauvé, tu as choisis de le faire et d'en payé le prix.
Depuis ce jour dans l'arène, le fait que tu es eu le courage de m'affronter et que tu m'as montré ton savoir faire, je n'ai pas douté que tu es du potentiel. Et la seule chose que j'ai vraiment craint c'est d'être porté sur un pied d'estale et d'en tomber.


Je souffle du nez fortement, près a lui confier un peu plus sur mes peurs et mes fardeaux.
- Je suis une image, je ne peux pas être faible, fatigué, vulnérable... un emblème plus qu'un simple homme. Quand tout leur regard ce pose sur moi, ils ne voient qu'une armure, le dragon...le protecteur. Un être invincible et inflexible, craint et impitoyable.
Je pourrai mourir sur le champs de guerre, la légende compte a elle est immortel.


Mes yeux ce plisse, cherchant comment lui dire combien ce fardeau était lourd a porter, m'avait isoler malgré moi bien que je m'en était accommoder. Savoir que l'on ce moquait bien de qui j'étais simplement, de mes état d'âmes, de mes moment de faiblesses tant que je tenais mon rôle et que si je ne pouvais plus le faire que je serai évincé comme si je n'avais été personne.
Je pouvais ressentir tout ça, mais les mots ne venait tout simplement pas. Où voulais-je donc en venir en disant cela? J'étais entrain de m'égarer...
Je me reprend moi-même, tournant le regard vers elle en faisant mine de bien vouloir oublié ce que je venais de dire.
- Je .. crains ce que j'ai pu t'inspirer ce jour là.
Terminais-je alors sans m'expliquer plus amplement. La laissant choisir ce qui la le plus marquer de ma personnalité, autant notre rencontre dans l'arène que lorsque je fus capturer.

- Pour ce qui est de ce qui t'attends...c'est surement encore une journée en ma compagnie a devoir jouer le rôle de garde blesser et répondre a un paquet de question que mes conseillés vont te faire subir et auxquelles tu répondra si bien qu'il voudrons éviter de me les posés directement. Moi je serai assommé par ce médicament, je ne serai pas tout a fait là.
J'aurai par la suite, un dernier repas a prendre avec ton aide avant de rejoindre ma chambre qui devrait être redevenu habitable.
Un peu de solitude m'aidera a réfléchir a ce qui suivra et ce qui advient de ton poste de capitaine de milice et tout ce qui aura pu changer au cours de cette réunion.


Mon estomac se crispa a ce moment final de mon discours calme et ce voulant rassurant alors que j'improvisais chaque minute qui s'écoulaient.

- Manger, dans l'immédiat ça t'intéresserai? Après cela, j'ai des choses a te faire voir.
J'aurai simplement besoin d'une paire de main.. pour enfiler l'habit que tes aller me chercher.


Fis-je mine de chercher l'ensemble qu'elle avait déposer sur le lit, maintenant bordélique et souillé de notre ébats.

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyVen 22 Fév - 0:03

Il avait certainement du mal à composer avec la dominance que je lui imposais en le repoussant, il soupira en se raidissant manifestement atteint. Je voyais que je ne tarderais pas à déclencher une tempête, mais je m’en moquais éperdument! Je vis la peur dans ses yeux lorsque je taquine son torse pour une seconde et insistante fois. J’étais d’ailleurs satisfaite de cet état, ma confiance grandissant sournoisement…Il soupira et sembla douter de mes paroles, pourtant je senti le calme revenir peu à peu dans ses yeux que je ne quittais pas.

Suite à mon discours un peu plus équilibré et surtout moins impulsif, il semblait plus enclin à me répondre ce qui fit mon bonheur, je reste donc attentive à ses paroles. Je remarque qu’il tente de me protéger de moi-même? Je n’étais tout de même pas inconsciente! J’avais simplement de la volonté la revendre faut croire…Je fronce les sourcils, désappointée et j’expire bruyamment par le nez comme un taureau prêt à charger. Par contre le fait qu’il insinue que je suis déterminée à rester prêt de lui est en soit un combat à mon honneur, il réussit enfin à me faire sourire légèrement sans trop lui donner raison non plus. Sa réaction prétentieuse me surprit un peu lui qui ne jurait que par la solitude c’était tout de même surprenant qu’il vente que je pouvais le convoiter à ce point! Je me garde de faire des remarques à ce sujet et j’attends la suite, je relève la tête pour mieux le regarder droit en face. Il détourne mon regard en poursuivant, déclarant que c’était moi la responsable de tous ses changements…

Là il suscita de la surprise, mes yeux s’agrandirent de stupeur tout comme mes sourcils « Moi responsable de ses changements? Mais, de quoi il parle! » Visiblement je n’en avais jamais vraiment prit conscience et à bien y réfléchir il avait potentiellement raison…J’avais changé par moi-même, mais dans quel but au juste? Pour le conquérir, lui cet homme de fer, impassible et froid…Bien sur la situation critique m’avait surtout mise à l’épreuve, ne voulant surtout pas le perdre, j’avais fait tout en mon possible pour le sortir de sa mauvaise posture et peut-être aussi pour me prouver à moi-même que j’étais capable de venir à bout et même d’un colosse! Mais, il y avait quelque chose de mystérieux chez lui…quelque chose de bestial, viscéral et c’est ce qui m’avait conquis…depuis ce fameux bal où je l’avais croisé la première fois. Son discours me surprend assurément puisqu’il me fait part des choses avec franchise, il avait donc peut que je le prenne comme un modèle? Sa peur d’échouer était donc présente à ce point ou était-ce sa vision de lui-même qui le dégoûtait d’une certaine façon? Puisqu’il jouait constamment un rôle…

La révélation qui suit ne me surprend pas vraiment, je l’avais donc bien analysé lorsque je lui disais qu’il se cachait derrière cette armure et cette violence démesurée…Une façon de se protéger des autres bien sur mais ce devait être l’enfer d’être toujours sous tensions à jouer un rôle pour survivre parmi les serpents venimeux qui rôdaient autour de lui…Je voyais bien que cet aveu lui était difficile à divulguer et que la chose devait être lourde à porter au quotidien, mon expression devient très vite compatissante même s’il tentait par son regard de fermer les yeux sur ce qu’il venait de dire…Il avait peur de ce qu’il avait pu m’inspirer comme image. C’était en effet surprenant qu’une telle chose le préoccupe c’était surement le fait que j’étais une femme…ça influençait les choses d’une certaine façon.

Il m’avertit ensuite que je devais être prête à subir l’interrogatoire de ses conseillés il élabora ensuite les plans sommaires de la journée et il déclara qu’un peu de solitude l’aiderait à faire le point sur mon avenir…car oui c’était l’essentiel de la question. Il me demanda si j’étais intéressée à manger et qu’il avait des choses à me montrer, c’était intriguant tout ça, lorsqu’il fit allusion au fait que je devais l’aider à se vêtir j’esquisse un léger sourire complice en l’observant puis je laisse délibérément mon regard descendre sur son corps mit encore à nu, éveillant certaines images érotiques à mon esprit. Je tourne la tête pour constater comme lui le désordre du lit et les vêtements tout rabattus vers le bas du lit.


Je ramène mon visage vers lui, mon expression ne contient plus aucune agressivité ni malice je soupire doucement avant de me lancer à mon tour.


- En fait…au début…c’est ta prestance, ta sauvagerie si brute…ton aspect menaçant et ta puissance qui m’intriguait et m’intéressait …Par la suite j’ai compris ta vraie nature et ta fragilité, je crois que c’est cette facette de toi qui me fascine…celle que j’apprends à découvrir au compte goutte…ce n’est pas une faiblesse…c’est une sensibilité que je trouve touchante…on dirait qu’avec moi…tu découvres certaines choses avec curiosité, que tu poses des gestes pour ce que ça te fait à toi…ou à moi…tu as quelque chose de spécial…qui te différencie des autres hommes…je réalise que j’apprécie être là pour toi…

J’effectue une pause paraissant légèrement embrassée d’être si franche avec lui, espérant que cet aveu ne l’effraie pas trop. Il peut voir mon inquiétude, j’évite une peur son regard mais esquissant un sourire rapide et surtout timide, je me racle la gorge. Mon malaise était assez clair et ça lui sauterait surement aux yeux et le réaliser rendait la chose encore plus ardue. Je le regarde furtivement, les yeux rieurs et le sourire un peu taquin, puis je déclare. Je sens une chaleur à mes joues que j’essaie d’éviter…

- Oui…allons manger…je vais t’aider à te….

Je me penche soudainement vers lui les doigts de ma main droite arpentant son torse jusqu’à ses pectoraux, je colle mon buste au sien, mon avant bras s’appuyant au lit près de sa tête, mon visage était maintenant très près du sien je pousse son nez taquinement, puis recule un peu en ricanant doucereusement.

- Vêtir……

Mon nez caresse le côté droit de son nez tandis que mes lèvres se rapprochent dangereusement des siennes.


- Il faudrait d’ailleurs me trouver une tenue convenable pour mes nouvelles tâches…hum? N’est-ce pas mon bon Seigneur?


Ma voix prit un ton assez langoureux et ma cuisse droite remonta sur ses jambes, provocante à souhait.
Je réalisais que nous étions encore nus côte à côte, je me rappelais l’ébat de plus tôt, ce fut suffisant pour m’émoustiller doucement. Je poursuis mon petit jeu de séduction avec un air franchement amusé.

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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyVen 22 Fév - 20:41

Elle constatais en même temps que moi le désordre que nous avions laisser puis reviens doucement vers moi, tout ce qui l'animait, ses soupirs irrité dans mes petites remontrances semble s'être envolé...
Je peux donc me détendre un peu, j'ignorais si elle serai satisfaite de mon discours ou encore plus impossible.
Je baisse lentement la tête, regardant le lit commençant déjà a penser à la suite des choses lorsqu'elle m'approcha toujours aussi calme, la frustration semble l'avoir définitivement quitté.

Mes yeux pointu par la lumière ce concentraient sur sa bouche, curieux d'entendre ce qu'elle aurai a répliquer a ça et ma surprise fut comble... Mon regard ce mettant a monter dans le sien lorsqu'elle se mit a parler de moi, mon air était neutre et impassible, jusqu’à devenir interdit.
Était-elle entrain de me dire que pour elle, je n'étais plus ce prestigieux monarque? terrifiant et tout puissant...J'étais devenu sans intérêt?
L'inquiétude et surtout l'orgueil me voile d'un regard un peu plus sombre au mot ''vrai nature et ma supposé fragilité...''
Ma bouche s'ouvre, prête a protester avec ardeur et ce referme aussitôt lorsque le mot '' me fascine'' suit de près.
Mon sourcil gauche ce relève dans un spasme soudain, piqué au vif dans ma curiosité, mon visage adoptant aussitôt une expression facilement déchiffrable par : Ah oui mademoiselle? Je vous fascine a présent? A voir son visage presque rougir, cela fait frétillé le coin de mes lèvres d'un sourire retenue.
Ma curiosité par la suite ce muta en incompréhension, ce n'est pas une faiblesse? moi je suis sensible? c'est touchant!?
Ce qui ce poursuit me bloque totalement, pourquoi me disait telle cela.. je ne comprenais pas, je ne le concevait pas... Qui était l'homme qu'elle me décrivait? Je ne me reconnaissais pas dans ses paroles ou peut-être inconsciemment, je ne le voulais pas.

Mon regard ce perd a ce moment, mon visage creusé d'une douleur muette. Je ne cherche plus a croiser ses yeux, un peu trop déstabilisé par tout ça. Était-elle entrain de me dire qu'elle tenais a moi? qu'elle ne me dédaignais pas? Différent je conçois, mais spécial? apprécié?
Je déglutie en fronçant mes sourcils, baissant la tête a nouveau dans un effort de réflexion et franchement ne voulant pas poursuivre cette conversation étrange.

Je n'étais rien de cela, une fausse image qu'elle ce faisais de ma situation et de ce que nous avions du partager. Je ne pouvais pas le croire... tout simplement.
Je relève doucement le menton lorsqu'elle m'annonce qu'elle accepte de manger, soulager que nous n'ayons pas a poursuivre cette discussion insolite tout en reprenant un air indifférent.

Lourdement, je soupir et recule les fesses vers le vide dans l'idée de me lever et facilité le déroulement des choses. Ce ne dura qu'une fraction de seconde et je change immédiatement d'avis en la voyant ce rapprocher en ne terminant pas sa phrase...

Instantanément, une bouffé de chaleur reviens me prendre au visage, mon regard ce voile, puis ce dilate sous la peur de sa proximité.
Mon torse ce durcis sous la crispation de mes muscles en prise de terreur, ma poitrine ce gonflant d'un trait pour retenir ma respiration.
Le contacte de sa main qui m'escaladait m'avais littéralement figé sur place. Les tendons de ma nuque tendu comme des câbles sous pression. Elle avait raison, je n'avais aucune idée de ce qu'elle était capable de faire... alors qu'elle avait maintenant tellement de pouvoir sur moi.

Je n'ose pas relever le regard sur elle, pétrifier comme si je venais de croisé une méduse impitoyable. Des hurlements de rage et de frayeur bouillonne et remonte dans ma bile qui grimpe, ne voulant exprimer qu'une seule phrase instinctive et viscérale: NE ME TOUCHE PAS!!!

Mes mâchoires ce crispent, mes dents grinces sous la pression avec laquelle le silence me clouais le bec. Je me sens soudainement si sauvage, apeurer n'ayant rien vue venir, je ne saisi pas ce qui m'arrive.
Pourtant, c'était elle, on venait de s'enlacer...et maintenant j'étais sur le point de trembler tant j'étais terrifier, mal, profondément angoissé. Elle m'intimidait, ma confiance et mon arrogance s'évanouissent...
Pourquoi quelque seconde avant, tout allais bien et maintenant je voulais m'enfuir? Étais-ce parce que s'était elle qui venait a moi et non moi qui m'offrais a elle? Je n'avais pas choisi ce rapprochement, je n'y étais pas préparer mentalement.

Je frissonne profondément lorsque la fin de la phrase m'arrive tout près du visage, mes yeux ce fermant immédiatement pour cacher ma terreur.
Mon corps qui était encore sur le coté, ce tourne lentement, mon épaule droite s'enfonçant dans le matelas jusqu'à ce que la moitié de mon dos y tienne en équilibre, alors que ma bouche ce dénoue péniblement attirer par la sienne si proche... Mon souffle s'évacue timidement de la cage où il était contenue pendant des secondes interminables.
La suite du message ne parvient pas a mon cerveau, mon sang semblant l'abandonner ne lui laissant que le stricte minimum pour assurer ma survie afin d'animé une érection spontané.

Je respire incontrolablement plus fort et rapidement, me sentant perdu et submergé dans tout mes ressentis et ces mystérieuses frayeur... Mon appétit venait de s'éteindre net et s'éveille a nouveau à la perspective d'un menu tout a fait différent et d'une faim d'une nature totalement dépravé.

Sa cuisse chaude qui m'invite... je reprend vivement mon inspiration pris d'assaut déroutant.
Une certitude s'épanouissait de façon mal saine, j'avais envie de lui plaire et a tout prix... ceci devenant maintenant une évidence a mes yeux, elle est ma maîtresse toute puissante.

Je me soumettais sans même y réfléchir, sans même appréhender les conséquences. La chair de poule me conquit des cuisses à la gorge. Mon bassin reviens vers elle, bien installer sur la couche, ma cuisse qui ce trouvais sous la sienne s'élève pour écarter ses longue jambes et l'attirer a moi me glissant a moitié sous ses hanches que ma main gauche s'acquiert avec prudence en quête de la rondeur voluptueuse de son cul irrésistible.

Mes fesses pousse mon érection contre la peau de son ventre, lui montrant cavalièrement que je pouvais combler se petit émoustillement et voulant l'amplifier alors qu'il ne s'agissait que de furtive tentation dans tout ses sous entendu salace.
Je pousse un grognement sourd de ma gorge rapprochant mon visage pour atteindre ses lèvres en suspension au-dessus des miennes, lui caressant, lui massant, les suçant et les infiltrant langoureusement.
L'embrassant avec des sentiments baignés d'un désespoir d'être tout ce qu'elle désir. Mes terreurs et angoisse glissant dans sa bouche de ma langue qui cherche la sienne. Étais-se ce qu'elle voulait que je fasse? je prend le risque.

C'était loin, mais vraiment très loin de la discrétion dans laquelle je pensais que je me terrerais, me blottirai pour me caché. Tout au contraire, maintenant je brulais de désir qu'elle sache que j'étais devenu sa propriété... Que je faisais tout ça, uniquement pour elle...
Quelle n'oublie pas de me soutenir durant la réunion et vois ma reconnaissance?... que je ne sois pas dénuer d'intérêt et que je pouvais la satisfaire même estropié... et surtout par pitié qu'elle me pardonne...Être pardonné? étais-je fou ? j'avais complètement perdu foi en ce mot et pourtant, la culpabilité me déchirait l'âme...

C'était pour ça que je m'abandonnais a elle? Je l'entendais encore m'engueuler, me dire que j'étais un incapable. Je sentais encore ses griffes me tenir la tête basse et me souffler a l'oreille une vérité déroutante sur ma peur que je vivais...Ma solitude... mon rejet d'elle. La morsure des gifles m'accabler alors que j'étais sans défense.

Pourquoi je me sens soudainement en proie à la panique? Vulnérable entre ses mains et découvert... J'avais envie de tout avouer, de répondre a toute ces affirmations qui me travaillaient depuis qu'elle m'avaient été lancé.
Oui... je ne supporte aucune douceur... frappe moi encore... montre moi comment je suis abjecte. Caresse moi pour me terroriser, me torturer... vas-y, c'est vrai que je me régalerai de ta violence, que je jubilerai et me satisferai d'avoir ce que je mérite. Je ne dirai rien, je suis ton animal, ce chien... que tu souhaites que je sois.
Je ne me cache pas derrière un monstre... Je suis un monstre...Je suis ton monstre. Et je ne vie plus que pour t'obéir.... Punis moi encore de t'avoir refusé ce jour là... je suis impardonnable...


Ma respiration tremblote un tantinet sous la vague d'angoisse qui me possédait... cette noirceur profonde qui fait surface et me submerge, je l'entend encore et encore .. sa voix qui me dit combien je suis terrorisé de la voir me désir a ce point.
Je suis seul... oui c'est vrai, je t'attendais...
Je suis froid et ça te dégoute...regarde comme je suis brulant maintenant... m'aimera-tu ainsi? Je serai comme tu ... comme tu... non... NON je ne serai pas!


Un mur ce dresse dans ma conscience qui délirait, le dragon... rugis. Personne ne me soumettra, je suis l'être qui domine toute chose.

Mes muscles de mon dos ce cambre de raideur, mes tendons grinces dans mes bras hyper tendu, alors qu'une haine incroyable me consume... Les chaines de ma dévotion, de ma servitude, de ma dette, me contiennes de la battre, de la mordre, de poussé un hurlement bestial et enragé. La douleur me possède, je suis contentionné de toute par d'entrave brulante qui maintiennent ma fureur cloué au sol soumisse de force.
Je tremble plus encore entre ses mains, respirant follement entre le désir et la haine...

Je me perd totalement dans ce fleuve de délire.

Qui suis-je? Dis le moi... que je cesse de souffrir...
Mon bassin pousse contre elle, la soulève sous ma dureté vibrante plaquer a mon propre ventre, hargneux, vorace... Je me sens gonflé, tendu, des ondes de choc d'excitation me son envoyé directement dans les veines au moindre contacte avec elle.
Je décolle mes lèvres des siennes, soufflant en saccade un soupir brulant. Tout en moi explosait dans tout les sens... Colère, désir, envie, dégout, rage et passion.

Apaise moi encore une fois...
Mes paupières ce soulèves, mes yeux incandescent brule en l'observant et exprime cette phrase secrète qui passais dans mes pensés en boucle.

Je voulais qu'elle me griffe... qu'elle me face du mal. Inconsciemment, je voulais être punis d'avoir agis avec un tel relâchement, c'était ainsi... je n'avais pas le droit d'aimé ce qui nous avais unis quelque minute plutôt. Je veux retrouvé mes repaires et elle me brouille de toute mes pistes continuellement.

Je lui susurre a bout de lèvre, une réponses sensuel confirmant l'état de faiblesse et d'excitation dans laquelle je me trouvais.
- Oui...Tout ce que tu désir...
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyDim 3 Mar - 1:40

Bien sur je ne m’étais pas attendue à un sourire de sa part ni même une réaction favorable à ce que je venais de lui dire pourtant avec une franchise étonnante, s’il savait à quel point c’était RARE! Il semble même vouloir dire son mot, mais finalement il change d’avis même que je pense à voir sa réaction susciter son intérêt et sa curiosité. Son mutisme étant bien campé il ne semblait pas me croire une seule seconde…et il se ferma rapidement à mon égard. Par la suite, il semble souhaiter exécuter les choses plus rapidement que je ne le voulais, mais qu’il se rend compte de mon approche succulente, je crois atteindre quelque chose en lui! Finalement, il n’est surement pas fait que de glace!

Je tente de saisir ce qui se passe, la peur revient inévitablement et aussi contraignante qu’une ceinture de chasteté, complètement déconcertante. Tout mon être brûlait du simple moment où il pourrait s’abandonner à moi sans craintes aucune, mais bien sur je devais certainement prendre mon mal en patience, un éternel combat, tout ça pour mener au bien-être de son âme torturée? Me dire qu’il est possible avec moi d’en finir avec ses tourments horribles qui contrôlent encore son âme même après 40 ans d’existence…?

Il se crispe et se laisse submerger pour sa peur créant des réactions de tensions, bref tout le contraire de ce que j’espérais lui transmettre avec cette petite action aguicheuse et surtout amusée, je ne souris malheureusement plus, mon regard aux iris violettes tentent de déchiffrer ce qui se passe, il vacille incontestablement, je me mords subtilement la lèvre me punissant d’avoir été encore trop entreprenante avec lui…Le voyant fermer les yeux si subitement à ma proximité le message est assez clair et blessant sans aucun doute, mon expression devient très vite désolée et une incompréhension y règne aussi en bas fond et peut-être même une colère sourde dut à son mutisme incontournable, les choses seraient-elles toujours à recommencer? Le découragement me prend aux tripes l’impasse me semble plus déroutante que ne l’aurait cru? Espérais-je vraiment que ce serait différent après avoir consumer du plaisir sexuel avec lui, est-ce que pensait que ça réglerait tous ses maux…? Trop de questions m’assaillaient soudainement, ma main gauche se referme sévèrement contre elle-même, je ferme les yeux à mon tour, expirant par le nez légèrement paniquée. J’avais encore lamentablement échoué…Je m’apprête à me retirer expressément de cette mauvaise posture, je sens son souffle plus brûlant que jamais me laissant présager qu’il avait ouvert sa bouche? J’entrouvre les yeux pour effectivement remarquer que c’est ce qui se déroulait. Son expiration à cette suite me laisse présager une certaine détente, ce qui a un effet apaisant sur mon propre corps que je remarque qu’il c’était tendu malgré lui à réaction de réclusion.

C’est alors que mon regard s’agrandit en sentant la naissance rapide et puissante de son érection, mon souffle laisse ainsi couler une surprise tout à fait inattendue. Si je me fis aux circonstances, je m’efforce de ressasser les événements et rien ne présage un changement de situation aussi drastique à moins que mon approche fût analysée d’un autre sens plus langoureux à son esprit? Que cette peur qui le tenaillait était aussi malencontreusement une source d’excitation? Tout était possible et je voyais que je n’arrêterais surement pas d’être surprise en sa présence. J’expire donc plus suavement en penchant légèrement la tête pour constater de mes yeux qu’il était effectivement en proie à un désir qui me semblait à tout le moins tenace. Mes sourcils relevés avec une certaine malice ou plutôt une perversion que je pouvais étrangement lire aussi à travers ses iris brûlantes, c’était tout à fait insoupçonné, il semblait passer d’une émotion à l’autre avec une rapidité déroutante. Je ne savais trop ce que je devais en penser surtout comment réagir dans cette situation inusitée. Je vois son corps s’émoustiller et frissonner sous une tension sexuelle surprenante. D’ailleurs, je constatais le même effet à travers mon corps, frissonnant bientôt et mon antre s’humidifiant presque instantanément, mon clitoris se gorgeant de sang me procurant des sensations électrisantes et enivrantes. Il repositionne son bassin vis-à-vis le mien tout en déployant sa jambe pour ouvrir mes cuisses bien chaudes, me trouvant alors dans une situation très excitante pour les sens, ma main qui se repose près de sa tête s’aventure encore dans sa chevelure hirsute. J’expire plus profondément lorsque je retrouve le contact de sa chaire, je deviens aussi brûlante que lui…Au contact de sa main sur ma croupe, je roucoule de satisfaction en lui souriant avec douceur. Son geste provoquant du bassin me fait littéralement gronder de plaisir, constater son excitation qui se presse contre mon ventre est une sensation plus qu’appréciable…

Je continue de l’observer, voulant par curiosité voir ce qui allait se passer chez lui, c’est pourquoi je restais assez passive pour une fois à mon grand étonnement d’ailleurs. Son grognement m’échauffe littéralement mon souffle à doubler la cadence. Pourtant, lorsque je constate qu’il avance son visage du mien dans l’intention de souder mes lèvres aux siennes mon souffle reste en suspend. Je relâche tout en soupirant, fermant les yeux pour voir avec quelle sensualité il laisse aller ses lèvres charnues contre les miennes. J’abandonne instinctivement mon poids contre lui, comme si tout d’un coup je suis enfin libérée de toutes les tensions. Je l’accompagne suavement dans ce baisé électrisant, lorsqu’il s’amuse à sucer mes lèvres je soupire plus fort, ne pouvant m’empêcher de lui communiquer mon excitation en remuant énergiquement mon bassin contre ses hanches. C’est dangereux, la tigresse en moi se réveille de nouveau toujours aussi entreprenante et bestiale.

Sa respiration s’affole sans crier gare, mais je n’y porte pas trop attention, continuant de l’embrasser avec une fougue enflammée, me doutant bien que ce pouvait très bien être l’excitation qui en venait à le submerger. Je le sens ensuite plus agressif, ses muscles se contractent lorsque je que les tâtent. Sa respiration tremble comme s’il était en proie à une panique ou une excitation atteignant son paroxysme?

Il y a un moment où il se laisser guider par sa bête, son agressivité est palpable et court dans tous les racoins de ses veines. Malgré le fait que son corps tremble je ressens sa haine bouillante et imprévisible qui se réveille brusquement tel un guerrier qu’on vient d’insulter. Je l’observe pourtant avec sérieux même s’il est encore affairé à me dévorer les lèvres, je tente de le suivre du mieux que je le peux chassant rapidement ma surprise, le dévorant littéralement des yeux, aussi vorace et vile que lui. Je sais qu’une crainte court silencieusement en moi, mais je tente de l’éloigner le plus loin possible, me disant que cette impulsivité était liée à rien d’autre que ses pulsions purement sexuelles, violentes peut-être, mais guidées par ses bas instincts, le même instinct que j’avais perçu chez lui lors de l’épisode rageur dans ses appartement hier…La même bête qui me rend complètement ivre de désir et même totalement soumise? Mon souffle est décadent, pressé et j’expire chaudement des plaintes exprimant sans conteste mon désir brûlant d’aller encore…plus loin…Je continue de lui manger les lèvres avec encore plus de gourmandise, grondant sourdement, mes mains saisissant sa tête avec plus d’assurance appuyant mes paumes sur ses joues, mes doigts s’accrochant à son cuir chevelu. Ma poitrine se plaquant avec plus de rudesse contre son torse et mon bassin se cabrant encore plus sous les mouvements insistants et pervers de son bassin et son sexe glissant ainsi avec aisance contre mon ventre bouillant d’une sueur fraîche. J’appuie mon corps contre le sien, refermant les yeux, le pressant contre ma peau, lui faisant bien comprendre que mes intentions étaient aussi brûlantes que les siennes…

Il s’éloigne de mes lèvres pour la première fois et au début ça me prit un temps avant de vraiment réaliser ce qu’il faisait comme action, les yeux mi-clos, la respiration forte et haletante, mes seins écrasés sur sa poitrine se gonflaient au rythme de mon souffle démesuré, mes lèvres tremblant presque de plaisir ahurissant, restant à un millimètre de sa bouche. Mes paupières s’ouvrirent en totalité lorsque je perçu l’éclat d’abandon dans ses yeux, ce fut d’un tel réconfort que j’en fus littéralement déroutée et encore plus séduite…mon regard s’adoucit instantanément à ce constat étrange, oui ce l’était, son agressivité était encore là, mais c’était plus du côté de sa sauvagerie et sa bestialité qu’il laissait exprimer au grand jour…Je n’aurais jamais cru qu’il se laisse submerger à ce point par ses désirs, c’était quelque chose qui assurément me surprenait agréablement, j’esquisse un léger sourire, ivre d’endorphines. Mes mèches couleur feu auréolant mon visage créant une petite tente couvrant nos visages et chatouillant ses clavicules…
Je me sens impétueuse et en fait totalement hors de contrôle, il venait d’éveiller ma bestialité, ma fougue et mon désir aussi brûlant que le feu sacré! La rationalité??? Oubli ça elle était à des kilomètres de moi en ce moment, ma pulsion prenait le dessus et c’était peut-être dangereusement imprudent…mais c’était pourtant une sensation électrisante, puissante!

C’est alors qu’il me répondit suavement une réponse qui me fit totalement frissonner de tout mon être, il me donnait littéralement tous les champs libres, tous les droits inimaginables sur lui…? Était-ce vraiment ça? Car cette phrase était claire « Tout ce que tu désires… » C’est le seul moment où je réfléchi à une vitesse quoique fulgurante à ce que je désire de lui…de son être…TOUT bien sur!!!! Je voulais tout de lui, sa sauvagerie à la limite sa violence? Je souhaite découvrir les bas fonds de ses instincts bestiaux et apparemment sulfurant et même déroutants pour lui…et pour moi…Je me sentais comme vaciller entre mon désir d’aller voir plus loin, de le découvrir en profondeur même si je risquais clairement de rencontrer des démons puissants et orageux qui me blesserait l’être à jamais, affronter ou reculer…Si j’avais eu le courage de foncer droit sur l’ennemi épée levée et cri rageur et confiant comment je ne pourrais pas affronter un homme et ses démons? D’ailleurs, ça ne serait clairement pas le premier et je suis prête à en assumer les conséquences, que les blessures soient physiques ou mentales il n’y avait là pas une très grande différence pour moi, j’avais été maltraitée plus d’une fois et je savais qu’en côtoyant cet homme, j’allais subir des épreuves qui me rendrait assurément plus forte au bout du compte…même si j’aurai à vivre certains troubles…J’assume oui! OH OUIII!!

Je gronde de contentement à sa réponse en esquissant un léger sourire impétueux, je me lance, ça suffit, je lui dévore à nouveau les lèvres le surprenant à coup sur à la vitesse à laquelle je l’attaquais. Je presse encore son visage entre mes mains avec une force impulsive et brute, laissant ainsi libre court à ma sauvagerie. Je recule mon bassin pour le provoquer d’un coup de bassin puis deux…je me mets à ricaner sourdement en le toisant très directement, laissant encore valser mon bassin contre sa verge bien dure. Mes mains lâchent son visage pour les mettre de chaque côté de son corps, soulevant mon corps dans un élan imprévisible pour me reculer un peu, abaissant mon visage sur son torse chaud pour caresser son buste de mes joues brûlantes, de ma bouche, de mon nez fin, laissant ma langue valser sur sa peau par alternance aux baisés sulfureux et aux légers mordillements à peine frôlant. Mes cheveux glissant de ses clavicules à ses pectoraux…doucement et chatouillant sa peau. Je dévale son corps comme une rivière incontrôlable, des rapides fougueux jusqu’à ce que mon visage se trouve en face de son sexe bien érigé, haletante, observant cette offrande si succulente ou en tout cas en apparence plus qu’appétissante, je m’humidifie les lèvres de ma langue puis me les mordillant n’y croyant pas sur le coup, j’élève mes yeux vers le visage de mon prisonnier, il était à moi, il pouvait lire en moi mon désir plus qu’insoutenable pour lui…Est-ce que j’allais vraiment oser le surprendre à ce point? Lui offrir ce délice auxquels tant d’hommes succombaient? Je me campe sur mes genoux, mon bassin s’élevant et s’arquant voluptueusement vers le haut lui offrant bien sur une vue imprenable sur ma croupe de rêve et mes fesses si bien rebondies.
J’accote mon menton sur sa hanche gauche, restant très près de lui, laissant mes mains valser sur ses pectoraux puis descendant jusqu’à effleurer le creux de ses francs de mes ongles. Je dépose ma main droite sur le lit pour permettre à ma main gauche de ramasser ma chevelure et la rejeter vers l’arrière d’un geste vif, comme si j’étais prête à passer à l’attaque? Je me relève légèrement m’appuyant encore sur ma paume droite, mes seins bougeant doucement suivant mes mouvements irrésistibles, ma main gauche ne se laisse pas plus prier et elle saisi son sexe avec une avidité prenante et je me mets à le prendre dans ma paume, encerclant sa verge de mes doigts fins, mais décisifs. Pourtant, doucement je laisse ma main glisser contre son sexe, commençant à le masturber, exécutant des mouvements répétitifs de va et vient, j’observe son intimité bien gonflée et lubrifiée sous mes caresses, voulant bien sur aider la chose je penche ma tête ainsi que mon buste, ne pouvant plus résister, ma main englobant son gland, puis lentement descendant vers le bas, je laisse ma langue chaude entrer en contact avec son intimité une fraction de seconde, puis je me laisse aller et me met à lécher, puis je le prend en bouche une première fois descendant sur sa verge puissante, je gronde déjà de plaisir en fermant les yeux. Je continue ainsi un va et vient tout en douceur n’allant pas tout de suite trop en profondeur, souhaitant bien sur lui donner un léger avant goût appétissant de l’action…Je me retire alors que ma main continue de le masturber de haut en bas…


- Humm….vraiment…….tout ce que je désire……??

Je monte un regard pervers sur lui en relevant mon sourcil droit, démesurément puissante et aguichante, j’exécute un sourire tout aussi provoquant. Je savais que c’était dangereux, mais j’osais et j’aimais excessivement ça……..
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyJeu 7 Mar - 2:54

Je me noyais...dans son énergie.
Ma bouche exprimant ces mots pleins de faiblesses près des siennes qui frémissaient sous le pouvoir attractif que je lui causais par ma transparence toute nouvelle.
La brulure de mon regard l'atteint d'une chaleur mielleuse, son sourire nait comme un nouveau jour ce lève entourer de couleur de brasier qu'était le couvert intime que sa chevelure nous apportait.
Je soupire et tremble encore sous l'impacte que m'apporte sa réponse grondante d'envie, toujours assaillis de peur, de colère, d'amertume et puis de tant de besoin d'affection, de douceur... d'avoir le sentiment secret que s'était tout ce que je voulais réellement tout en étant convaincu de n'y en avoir aucun droit.
Cette blasphématrice qui m'offre tout ses interdits alors que je ne peux nullement le refuser... Ciel... que c'était douloureux et bon tout à la fois.
Rien ne pouvait apporter d'explication a ce tourbillons déstabilisant de sensation controverser.
Il n'y avait rien en moi pouvant se comparer, s'apparenter a une telle peur ou légèreté...

Il y avait toujours ce doute qui rodait, cette frayeur d'avoir finalement ce que j'appelais ''ce que je mérite''. Cet ombre de maltraitance que j'attendais en toute connaissance de cause, comme un dût et un prix a payer de simplement exister.

A sa merci, me livrant totalement a elle, je retrouve rapidement le contacte de ses lèvres écraser par son corps qui s'étalait volontiers sur le mien qui lui ce laisse emporter entièrement sur le dos. Elles étaient maintenant avide et dominatrice, en pleine prise de contrôle. Ses mains qui me tien la tête, je ne bronche plus, respire avec difficulté emporté dans sa passion qui prenait feu en elle et me consumait par la même occasion. Tout le haut de son corps sur le mien m'extasie. En voyant son derrière s'élever si bien offert tout en devenant inaccessible, je m'enivre et m'immerge dans cette affection qu'elle me déverse sans filtre, dans ce besoin profond de symbiose que les caresses de son visage ou de ses mains, ses baisés léger m'offrait et qui hérissait ma peau de chair de poule.
Je suis sans expérience devant une tel situation, je ne connais rien au plaisir et mon corps ce souviens du pire... Il ce crispe de nouveau sous la fougue de son bassin, mon sexe ce durcissant et ce cambre sous l'énergie de son désir qui m'assiège et me possède.

Sa respiration avalait la mienne, mes yeux ce referment et ma mâchoire ce laisse ramollir sous les innombrable frisson qui me parcoure. Ma nuque ce détend d'un seul coup comme si j'allais m'évanouir et s'étire afin de relever le menton, la gorge offerte quelque seconde alors que la pression montait et me faisait dérivé vers un abandon dangereux.
Mon tronc ce durcis comme une égide ce brandit, un étage a l'autre fur et a mesure que ses caresses dévale mon ventre qui s'agitait nerveusement de ma respiration frigide, l'air semblant me manquer de seconde en seconde plus sa tête approchait mon entre-jambe.

Mes bras de chaque coté de mon corps, je reste immobile et figer dans une terreur profonde, était-elle entrain de me mettre a l'épreuve? Devais-je montrer quoi que ce soit?
Mon souvenir aussi lointain soit-il d'une pareil expérience me noue les entrailles comme la corde écrase la nuque d'un pendu haut et court, suivie de peu par une nausée subite m'avertissant de ma répulsion mais, je n'ai aucun autre choix que de subir. Je ne reviendrai certainement pas sur ma parole précédente.

Ses cheveux caressaient ma peau, me couvraient comme une couverture ou plutôt comme des lierres étoufferaient un arbre? Elle est là, même les yeux clos de mon supplice, je la vois si près... Je déglutis, ma pomme d'Adam glissant lentement de haut en bas de ma gorge, ma bouche ouverte en quête d'air inspire sèchement lorsque son visage ce pause au creux de ma hanche gauche... Et lorsque ses griffes caresses mes flancs, je cesse de respirer. Mes paupières ce soulèvent doucement en regardant le plafond, le vide s'incrustant au fond de mes yeux cédant la place a une peur oppressante, mes pupilles ce dilate et ma respiration nerveuse s'affole d'avantage. Je ne la regarde pas, maintenu dans une transe paralysante... Qu'allait-elle me faire?!!

Je sens sa présence sur moi s'estomper, la couverture de feu ce retirant, je compris qu'elle passait a l'action. Mes avants bras s'enfonce dans le lit a défaut de pouvoir ...empoigné.. la??? couverture?! Ma terreur était plus intense que le souvenir de la douleur que m'avait apporté mes plaies a mes mains... elles ce refermaient sur les draps dans un réflexe d'appréhension d'une douleur probablement supérieur a ce que j'avais vécus ressèment, voir même ce matin lors de l'opération. Mon cœur allait exploser, lorsque je sentis sa main m'empoigner décisivement, elle parfaitement a l'aise de ce qu'elle faisait. Puis surpris au contacte de sa langue, je pousse une plainte soudaine, me soulevant les épaules et m'appuyant sur mes coudes la fixant entrain de carrément me léché...
Mon genou droit cherche a ce relever, bloquer par sa main qui soutenait tout son corps, je l'observe avec une profonde peur et inquiétude de ce qu'elle faisait, haletant a présent de plus belle en voyant sa bouche s'ouvrirent ...

Allait-elle me mordre!!!!? non pas ca! non! NON!!!

J'expire et siffle une saccade d'un soupir derrière mes dents qui ce refermaient fortement, mes yeux maintenant grand ouvert et rond en voyant ma verge disparaitre dans sa bouche.
Le grondement qu'elle pousse me fait sursauter, mes genoux ce repliant avec méfiance et terreur de sentir ses dents s'enfoncer dans ma chair.
Mes mains tenait le draps maintenant si fort que du sang imbibait mes pansement, les veines de mes avants bras ressortait sous ma peau et que les muscles de mes biceps ce découpe net sous le gonflement de leur masse.

Je pousse a nouveau un sifflement sous l'effet de la douceur qu'elle portait dans son action, mes sourcil son fortement froncés et je referme les yeux lentement en sentant monter une nouvelle vague électrisante de sensation primal et violente.

Je ravale pour une nouvelle fois ma salive, me sentant presque ivre tant l'engourdissement de mon échine m'alourdissait le corps. Ma tête tombe fur et a mesure sous le poids, ballotant vers la gauche...puis vers la droite où elle resta bloquer. Mes paupières se sont refermer complètement, les yeux roulant dans mes orbites alors que ma bouche ce dénoue a nouveau a la recherche d'air frais. Mon bassin s'avance vers elle, tentant de pousser mon membre tendu a son paroxysme plus profondément dans cette cavité aguicheuse. La chaleur de sa bouche me quitte et ma tête tombe légèrement plus sur la droite et l'arrière, retenu de peu par mon épaule...

Sa voix frôle ma conscience embrouillé vérifiant ces droits? Ah oui... elle ignorait tout... c'est vrai.
Lentement, fiévreusement, je soulève ma paupière gauche de moitié pour lui jeter de ce seul œil visible aux siens un regard ardent. Que devais-je comprendre a cette question?
Me préparait-elle a subir tout les fantasmes de son imagination? ... hum... je me surprend a devenir profondément excité par cette possibilité et avivé d'une nouvelle curiosité.
Comment répondre alors que sa main maintenait la pression sexuel qui tendait tout mon corps!
Je basculais mes hanches de nouveau, faisant glisser ma verge jusqu’à la garde dans l'anneau que formait ses doigts.

Ma bouche s'ouvre en haletant profondément pour calmer la brule de ma nervosité antérieur, cherchant la force de répondre.
Pantelant, je peine a garder mes yeux ouvert sous ses caresses et l'impacte de son regard plein de promesse dépravé.
-Tout...ce que tu désir... Jabbress...
Osais-je dire a bout de souffle, étant particulièrement suave lorsque le mot Jabress sortie de ma bouche pour répliquer a sa provocation évidente. Un mot qui gronde dans ma gorge avec érotisme, roule sur ma langue et siffle entre mes dents de façon reptilienne, ne signifiant rien de moins que maîtresse dans ma langue natale.
Je n'ose pas me mouvoir de peur de gâché son plaisir, mon regard envers elle n'étant plus que brasier de désir... Quel me fasse du mal ou non, je voulais d'elle tout ce qu'elle daignerai me donner.
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MessageSujet: Re: La chambre de l'invitée...   La chambre de l'invitée... - Page 4 EmptyLun 19 Aoû - 21:40

Bien sur il y eu de la résistance venant de lui, cela me devenait presque anodin…quoi que toujours aussi décevant à mon esprit…Je sentais son corps se tendre, il agrippait les draps comme s’il s’attendait à la pire des douleurs? Oui, c’était bien ça un réflexe défensif du corps face à l’approche furtive d’une menace, d’un danger…

À ma première action il pousse une légère exclamation qui me fait comprendre sa stupéfaction, me faisant croire qu’il n’a jamais vécu ce genre de délice? Ohh à cette seule idée mon esprit s’enflammait déjà de la voir réagir à mes caresses et surtout le voir s’extasier comme un jeune étalon qui prend du plaisir pour la première fois…J’allais ainsi donc réveiller ou plutôt éveiller son être aux nombreux plaisirs charnels c’était décidément tout pour me rendre atrocement insatiable et je savais…que si je m’y prenais toujours de la bonne façon sans le brusquer, lui aussi le deviendrait…il deviendrait insatiable de ma chair, insatiable de mes conseils, insatiable de moi…Cette simple pensée me rendit agréablement heureuse et un sourire discret vient faire son apparition.

Il c’était remonté sur ses coudes comme pour être sur de ce qu’il avait ressentit et ses yeux se posèrent sur moi, oui oui je venais de lui donner une sensation tout à fait inconnue et c’est ce qui était excitant dans tout ça, que ce soit sa première fois…mais je me devais d’être prudente…ce que je me promis même si mon envie était ardente de m’éprendre de son sexe et de lui faire vivre un torrent de sensations sublimes…

Dans son élan de stupéfaction il avait tenté de remonté son genou ce qui me fit légèrement tressauté lorsqu’il frôlé mes seins. Je continue de l’observer lorsque j’engloutissais son sexe de ma bouche et son expression de surprise me fit royalement plaisir, j’avais les yeux rieurs et doux à la fois…Je savais que la sensation lui avait plu vu sa réaction d’extase et son soupir. C’était donc bon signe pour la suite des choses…Il laissa même basculer sa tête vers l’arrière en respirant plus suavement par la bouche.

Il eut d’ailleurs une réaction qui me réjouit totalement, lorsque j’enlaçais son membre de ma bouche, je sentis ses hanches remontées légèrement, il poussait son sexe à l’intérieur de ma bouche comme s’il en voulait déjà davantage? Je m’assure de bien contrôlée la montée de son sexe en remontant légèrement la tête vers le haut pour éviter un haut le cœur disgracieux…

Je le sentis alors revenir de son état extatique, ce qui me fit sourire vilainement, le regard que je croisa alors me confirma qu’il n’était plus dans un état de peur, mais bien dans un état de gourmandise et de dépravation…Je sentais à ce moment qu’il voulait que je continue ardemment que c’était son seul désir primal du moment, sa bestialité éveilla en moi un regain d’énergie, je repositionna mes genoux pour être plus confortable, creusant davantage la courbe de mes reins pour son bon plaisir bien sur! Je sentis ses hanches bouger à nouveau et son sexe bien raide plongeant jusqu’à mes doigts, dans l’étau que j’avais savamment créé, je hausse un sourcil malin et je l’entends me dire
« Tout ce que tu désires…Jabbress… »

Ces mots empreint d’une telle sensualité me firent totalement vibrer, je me sentais comblée d’une telle offrande…car oui je savais qu’ainsi il me faisait au moins un peu confiance, qu’il s’abandonnait au plaisir que je pouvais lui offrir sans restriction…Je ne savais pas exactement la signification du mot « Jabbress » mais il m’importait peu à ce moment précis, mon but devenait son plaisir et par-dessus tout la jouissance qui allait exploser dans les minutes qui suivraient mon action…

Un léger roucoulement rempli d’un engouement suave et érotique sortit de ma bouche qui voulait pratiquement dire « merci de m’offrir ce cadeau… ». Cette autorisation voulait dire pour moi tant de choses, tant d’images érotiques me traversèrent l’esprit que j’en ferme les yeux pour m’y abandonner un peu, continuant de le masturber avec délicatesse et douceur.

Mon sexe se gorgeait à nouveau de sang, je me sentais mouillée de plus en plus, l’envie de me masturber aussi me traversa l’esprit, mais je préfère me concentrer sur son cas…

Mes yeux s’ouvrent soudainement afin de le toiser directement, décisive, aguichante, puissante, je regarde alors son sexe tout bien érigé à ma droite et j’approche mon visage de son sexe, lentement j’ouvre la bouche pour sortir la langue et le lécher de la base jusqu’au gland, je continue de le masturber quelques minutes, le temps de bien l’échauffer, je ne le quitte pas des yeux, en fait j’alterne entre ses yeux et son corps que je redécouvre d’une façon encore plus érotique…Mes seins caressent ses cuisses, me faisant souvent frissonner de plaisir et roucouler par la même occasion. Ma respiration est légèrement accélérée sous l’excitation qui me gagne encore…

Je cesse de le masturber et je me relève sur mes paumes, tassant de ma main gauche ma chevelure pour la ramener sur mon épaule gauche, je me repositionne comme il faut, appuyant mes coudes près de ses hanches, mes paumes se déposant tout près de son sexe…Mon visage bien au dessus de sa verge je m’humecte les lèvres à nouveau et j’engloutis son membre presque jusqu’à la garde, ma langue caressante au passage s’affaire à lui procurer d’autres sensations électrisantes.

Je commence ainsi un vas et vient lent, prenant le temps de remonter tranquillement et même de lâcher son sexe, puis je reviens à la charge, mes mains tenant bien son sexe pour me permettre une action continue. Plus ça va plus je vais profondément, plus je le laisse explorer ma cavité, je ferme les yeux pour mieux me concentrer et parfois en remontant je le toise pour voir ses réactions. Parfois, je suce bien son gland juste avant de me retirer, je l’aspire doucement en continuant de le masturber tendrement. Mes seins avec le vas et vient constant frappaient les cuisses de Karia. Je continue ainsi alternant mes façons de faire, parfois prenant ma main gauche pour englober son sexe partant d’en haut alors qu’en descendant ma main ma bouche vient prendre le relais, lui faisant ainsi apprécier ma chaleur, parfois je lâche tout et je ne fais que le lécher avec adresse et désir, je deviens de plus en plus ivre de cette action qui me plait toujours autant…je veux l’entendre gindre, je veux l’entendre gronder sourdement sous mes caresses, je veux le voir se tordre de plaisir!!

Je continuais toujours, prenant tout de même quelques pauses pour reprendre bien mon souffle, j’en profitais alors pour le regarder faire…roucoulant de plaisir moi aussi…

D’ailleurs ma main droite se faufile entre mes cuisses et je caresse mon sexe bien humide, caressant mon clitoris puis mon antre y introduisant un doigt, puis deux, j’en gémis doucement juste avant de recommencer à lui offrir la fellation…

J’ai encore plus envie de lui, envie que son sexe s’introduise en moi…Mais, je me contrôle, je veux qu’il jouisse de mon action et je veux tout prendre en moi ce qu’il va m’offrir, son extase, son désir…tout!!
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