Les royaumes oubliés de Magaë Dia
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Jeux de rôles médiéval
 
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 Fleur de lune...

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Karia Soubraxiu
Roi Dragon de Xar'minos
Karia Soubraxiu


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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:34

Calibane a l'air sur un nuage a avoir la reine au bras, digne et tout en beauté, lui qui n'était que très rarement accompagner si ce n'était que parfois ce donner l'impression d'être vivant, normal alors qu'il est constamment déçus de ses rencontres.
Ce n'était pas le cas de celle-ci, d'autant plus qu'il la prenait sous son aile comme apprentis ni plus ni moins. Ils ce comprenaient et lui jouait le jeu sans faillir ose t-il le penser.

Il est fort comme un marie, distingué comme un roi, protecteur comme un père, mais devant le portrait de Landis et de Dreidre ou ils firent leur premier arrêt, il baisse les yeux doucement en salutation. Son cœur compatissant silencieusement alors qu'il présente ses respects dans une prière silencieuse et intime.

Durant ce moment ou Fenris prend la peine de parler de la visite a faire a Landis plus tard et de ramener Danil dans les rangs, Sinraï porte le regard derriere son épaule devant une scène qui lui donne tristement raison sur ce qu'il avait analyser de Danil. Un cœur brisé...qu'il soit fait de diamant ou de cristal il était brisé...

L'ancien avait eu un air acerbe, glacial a cette mention d'oser avoir analyser sa personne, croyant qu'il n'avait pas comprit peut-être ce petit sous entendu sur le Diamant. Ce montrant froid a toute ses vérités que lui, le ''jeune'' avait relever, celles que son masque austère aimaient bien cacher a la vue des autres ce croyant infranchissable et imperméable. Peut de gens pouvait l'être aux yeux de Caliban très peu. Danil n'en faisait pas partis.

Puis, la marche reprit.
Le mage la laissa aller a son rytme les conduire dans les corridor du palais ou elle a vue le jour et grandit. C'est moment ou elle brille et s'éteint tout aussi vite passant d'espoir a déception ne manque pas a ses observations. Triste, il l'était pour elle, compatissant en secret de savoir exactement ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment.
Et la voir faire, lui ravive des blessures aussi, des blessures qu'il avait cru guérris malgré la profondeur de leur tragédie.
Fuir Palandhel pour s'éloigner de toute la discorde avait été qu'un bon prétexte pour ne pas ce refaire mettre sur le nez des choses qu'il préférait laisser dans le passé. Lorsque l'occassion de s'enfuir s'est présenter, il l'avait saisi comme un lâche pour sa propre santé mental.
Arriver devant la chambre de la reine, après qu'une domestique demi-race, une des poignés de volontaire souhaitant la paix et voulant s'établir volontiers ici, avait ouvert toute les chambres comme une invitation a choisir celle qui irait le mieux a chacun, le mage la laisse entrer seule jusqu'a voir Danil se faufiler aussitôt inspecté.

Il inspire profondément, n'ayant pas eux cette effronterie de son côté et s'empresse immédiatement après d'entrer s'assurer que rien n'arriverai a sa protéger. Il garde ses mains dans les manches de sa tunique, ce déplaçant en silence tout en respect de la communion que Deliath était entrain de faire avec ses souvenirs.

Cette chambre allait-elle plaire a Karia? Peut-être... Un bon lit, de l'obscurité, un bain.. il ne lui manquait plus qu'une garde-robe adapter a sa condition. Hmm... et a cela, il ce mit a réfléchir le temps qu'il capte une interaction avec les deux Nayla. Il observe, n'envahissant pas leur espace, mais il garde le vieux a l'oeil alors qu'il ne fait que donner un peu trop d'importance a un objet. Deliath semble perplexe de cela tout comme lui-même.
C'est presque trop beau pour être une simple discussion de curiosité qu'aussitôt que le nom du roi apparait une tention se lève comme deux chats ce croisant dans la rue.
Caliban soupire, approche de la reine, venant lui proposer son bras a nouveau pour reprendre le chemin maintenant que Danil semble s'occuper de l'autre dossier épineux de l'histoire. Le roi.
Ca ne risque pas d'être simple de négocier avec Black, mais cela, Caliban s'en décharge les bras. Il ne pouvait pas être partout a la fois et faire le médiateur sur tout et n'importe quoi.

Entendre Lyvie appeler Deliath par son autre nom avait quelque chose d'intime, de profond, de réconfortant après avoir vue tant de haine ces derniers jours ce visage doux était le bienvenue. Et cette courte pause, avait laisser une chance a Isaak de reprendre son souffle.
Le prochain sur la liste a logé.
Direction l'infirmerie et il laissa les dames s'occuper de cela restant près de Fenris a qui le mage n'offrait guère son attention, tenait la tête bien haute et ses épaules tout aussi droite.
Comme s'il n'existait pas.
Quand il entend son nom dans sa bouche, il ferme les yeux et froisse les sourcils luttant pour ne pas ce fermer a cette discussion, ne pas laisser ces émotions négative tarir sa magnificence. Et comme son frère d'arme présentait de plate excuse… Ce fut moins difficile affaire que prévue.

- Oui, je suis dévouer a mon roi que vous l'ayez cru ou non, griffe et croc...et ce que j'ai ramener de l'océan n'est pas une promesse de jours meilleurs.
Cet humain a été pris a l'ennemie, c'est un espion d'une tête dirigeante d'Imzaresh. Peut-être que tout ca ne vous est pas encore familier Fenris.

Il est précieux...croyez moi, je n'aurai pas tolérer un humain a bords autrement.
Si nous parvenons a rétablir l'ordre, Xarma et Black retournerons a Xar'minos. Car aucun de vous ne pouvez rencontrer le roi actuellement.

Il ne veux voir aucun de nous...mais bientôt, je crois qu'il aura grand besoin de vos services Fenris. Son corps a subit d'épouvantable tourmente et Danil le veille jour et nuit comme un cerbère très...dangereux. Ne vous laissez pas berné par ce jeune visage, cet homme est redoutable. Tout comme cet humain que voila...

Karia aura besoin de reconditionnement physique...de réadaptation littéralement. Je crains que Black ne soit trop émotif pour cette mission et trop tout en faite.
Nous devrons en discuté dès que l'occasion ce présente Fenris.

Termina Caliban ce confiant a lui étonnamment plutôt qu'aux autres. Il a la tête sur les épaules, calme, reconnu pour être bon professeur et garder la tête froide. A qui d'autre aurait-il pu en parler parmi les cinqs? Xarma... on oublis direct, Black s'effondrerai et Sébastian... ne serai quoi faire de ses mains.
Et lui bien que patient ne ferai guère mieux que ce que Danil accomplis déjà et devait s'occuper de Deliath. Les trucs physiques se n'était pas vraiment son domaine cela va de soit.
Deliath revenait alors, il ce tait sur cela, reprenant volontiers son escorte a ses côtés pour attaquer le principale problème dans cette ville maintenant. La tête de cuivre...
___________________________

L'humain suivait, le dos de plus en plus voûter malgré lui, soufflant derriere ses dents, abandonnant sa retenu pour ce concentrer a marcher simplement.
Acceptant avec soulagement chaque pause qui pouvait apparaitre aussi breve furent-elle.

Lyvie ne l'harcela pas après qu'il ce soit dérobé a ses questions, content de ne pas ce faire tirer les vers du nez alors qu'il n'avait aucune envie de suscité de l'animosité supplémentaire sur son compte.
Enfin bref, il arriva dans un endroit qu'il comprit bien éclairer, la chaleur du soleil lui chauffait gentiment la peau alors que l'on le guidait a s'assoir sur un lit. Sa dame venant de revenir a ses côté le réconfortant aussitôt rien que par sa voix.
Et le voila bien plus docile déjà, un peu moins tendu après avoir appris a lui faire d'avantage confiance.
Ce lit serait donc le sien?
Elle lui fait comprendre d'enlever son manteau et ses bottes, visiblement il n'irait plus nul part a présent.

Elle le borde littéralement, l'invitant a ce coucher avec un oreiller aussitôt placer a la bonne place et il s'exécute alors qu'il sens son attention, s'occupant de son confort tout en parlant avec l'autre. Il ne comprend pas la moitié et franchement il est assez fatiguer pour ne pas s'y concentrer. Absorbé par sa souffrance qui s'atténuait dès que ses jambes ce retrouve étaler sur la couche chauffé par le soleil.
C'est un petit détail qui le réconforte, il n'est pas dans une prison...il ne pense pas non, le lit est assez confortable et la lumière ne mentait pas. On ne donnait pas ce luxe dans une cellule.
Après une si longue marche au froid extérieur, il apprécie.

-.. Oui, madame.
Lui répondit-il poliment comme toujours après qu'elle lui est donner et rappeler ses exigences envers lui. Il sens les cheveux lui toucher la peau et soupire doucement de ne pas sentir leur parfum.
Oh si elle savait combien il ce languit déjà de faire tout les corvées qu'elle lui avait donner. Mais il comprend qu'elle fait mention de contacter Valery en particulier, car le temps jouait contre eux avant que Sael ne retourne a son siège a Imzaresh et ne mette a faire pleuvoir les difficultés sur leur tête s'il ne ce munissait pas rapidement d'un nouveau parapluie.

Le voila seul a nouveau dans les ténèbres complet, enfin il ce cru seul le temps que Lyvie n'arrive et s'assoie près de lui et ne se penche a son oreille.
Elle semble entrain de le préparer mentalement a subir de terrible tourment, de devoir s'armer de résilience et pourtant quand elle fini par dire que ca pourrait prendre quelque jour, il pousse un petit rire nerveux incontrôlable.

- J'ai torturer tout un équipage, humilier un démon et marchander avec un dragon pour avoir le droit de pauser pied a terre en vie. Aucune montagne ne m'empêchera de retourner au près de madame. Je n'ai plus peur de souffrir, pas après ça...
Je n'ai pas besoin de réfléchir... pour retrouver ma place a ces côtés. Je n'aurai besoin que d'un oeil... je peux vivre sans le reste.

Ce montra t-il fervent, déterminer et pragmatique sur les possibilités de pouvoir récupérer quoi que ce soit. Tout ce qu'il avait besoin pensait-il s'était de pouvoir voir arriver l'ennemis, pouvoir voir quand il écrira cette lettre, voir pour lire sur les lèvres s'il perdait son audition.
Il ne pense pas a long terme lui, non, il pense qu'il n'a que quelque semaine a tenir, a installer des contre mesures et ne s'imagine pas faire de vieux os nullement.
On ne pense pas vivre très longtemps quand on a la tête dans la ligne de mire de Sael.

Tant qu'il pouvait voir, il pourrait mieux lui enseigner la cuisine... il lui laisserai être la juge des saveurs s'il perdait tout le reste.
___________________

Le dragon d'Argent resta silencieux. Étant nouveau à ce poste, non il ne jouait pas encore le même jeu que les autres. Lui il vait passé ces quarantes dernières années sur le terrain, aux côtés de son Roi à s'assurer de sa protection, à obéir sans contredit à tout ce qu'on lui demandait, à former les soldats, les munir de muscles, leur apprendre la patience de la maîtrise des armes et garder bien vivant le feu de leur haine vengeresse. Voilà ce qu'il faisait. Parler politique était une corvée qu'il faisait par obligation contrairement à sa femme qui s'y plaisait comme un poisson dans l'eau.

Déjà il apprenait à parler cette vacherie de langue qu'était celle des elfes. Avec tous les double-sens, leurs noms pompeux qui ne finissaient plus et tout ce roucoulage... il avait l'esprit occupé. Voir aucun d'entre eux? Son corps a subit des tourments? Voilà qui répondait à plusieurs questions silencieuses à savoir pourquoi il n'avait pas encore montrer le bout de son nez. Karia ne laissait jamais les autres faire ce qu'il pouvait faire lui-même, comme s'assurer de sa sécurité par exemple!
L'une des leçons que ce mentor lui avait apprise au fil des ans était que l'on est jamais mieux servit que par soi-même.
Et cet humain à la botte d'Imzaresh... il était couvé d'attention de la part de la Reine et de sa femme. Oh celui-là il l'aurait à l'oeil, nuit et jour.

-Je comprends... Je serai prêt lorsqu'il aura besoin mais Black sera plus difficile à convaincre... et Xarma n'en parlons même pas.. * Grommela-t-il en observant l'humain, les yeux plissés.

-S'il se lève.. ou fait quoi que ce soit de travers, je le veux tellement sédater qu'il soit confondu avec un légume. C'est clair? * Déclara Fenris au capitaine de la garde de sa femme avant de les laisser dans l'infirmerie, quittant avec Calibane et la Reine pour une demande d'entretien avec tête de cuivre. Ils déambulèrent dans les couloirs jusqu'à l'entrée principale et Fenris fit venir un jeune soldat, un messager une fois rendu dans les jardins extérieurs. La Reine regardait les arbres au loin, le bleu de ses yeux lentement envahit par un vert éclatant. Comme à Xar'Minos, l'impression de ressentir tout ce qui se passait dans cette forêt magique se fit de plus en plus prenante. De la même manière qu'à son arrivée, les oiseaux cessèrent de chanter et des craquements sinistres se firent entendre au loin.

-Il ira porter un message à l'entrée du temple et … * Il se tut cependant dès qu'il vit Deliath poser un genoux par terre, la main déployée au sol.

-Calibane... vous sentez? La terre respire... * Dit-elle à voix basse alors que sous ses pieds, sous une petite couche de neige, l'herbe se frayait un passage et fleurissait, s'étendant en ramification de plus en plus nombreuses à leurs pieds jusqu'à couvrir le jardin en entier.
-Je la sens soupirer sous mes doigts... * S'émerveilla doucement Deliath, levant la tête vers son mentor alors que les corollles des fleurs toute nouvellement poussées se tournaient dans sa direction, fervantes admiratrices.
-Je sens mon peuple... les elfes... Russandöl... * Fit cette fois la jeune Reine en fermant les yeux, prononçant le nom de celui qu'elle cherchait alors que les branches des arbres craquèrent de nouveau, agité par la brise qui reprenait son cours normale.
-Russandöl.. * Répéta-t-elle, toujours doucement, toujours à voix basse, avant de regarder au loin, en hauteur les portes de ce grand temple s'ouvrir soudainement et y voir sortir une ribambelle d'immortels attirés par son appel. La belle plissa les yeux, utilisant son acuité visuelle très développée d'elfe pour analyser les visages jusqu'à en voir un, particulièrement hostile à son égard, se détacher des autres. Un grand elfe, mince d'une carrure ressemblant à celle de Calibane si ce n'est qu'il avait le visage plus long, plus ciselé et une chevelure tressée d'un roux foncé rivalisant la couleur du cuivre.

-Donc.. pas de messager.. * Fit Fenris en suivant le spectacle des yeux.

-Non... je ne pense pas.. il a entendu, il sait que je suis là.. * Dit Deliath, elle-même surprise par ce qui venait de se produire.

****

-Votre souhait de rester en vie à été entendu mais je ne suis pas certaine d'apprécier vous savoir si près de mon adorée Isaak... * Dit-elle après avoir capté qu'il venait d'Imzaresh.
-Deliath est la prunelle de mes yeux et mes mains douces exauceront toujours ses souhaits mais... si je venais à douter de vos intentions, ou si vous osiez faire du mal à cette petite fleur qu'est ma fille, je vous promets que les souffrances que vous avez sû endurer jusqu'à maintenant seront bien pâle en comparaison à ce que je ferai subir à votre esprit. * Le prévint-elle, se doutant malheureusement qu'elle n'était pas la seule à lui avoir fait un tel sermont avant aujourd'hui.

-Maintenant commençons... Essayez de vous détendre, d'écouter le son de ma voix. * Fit Lyvie en retrouvant cette attitude de mère chaleureuse. Elle posa une main sur son sternum, l'autre sur son front, appliquant une douce pression de ses doigts agréablement chauds.
L'immortelle ne guérissait pas exactement pas par la magie, c'était une forme d'art de l'esprit demandant beaucoup de concentration. Elle redirigeait en fait les ressources d'un corps et forçait les cellules à se réparer ou éliminer. Dans le cas d'Isaak, elle obligerait ce qui avait été brisé à se régénérer, elle activerait son métabolisme au maximum de ses capacités et le garderait habilement sur ce fil tendu jusqu'à ce qu'il soit trop épuisé pour la suite. Son cœur s'eballerait, il respirerait très vite et une fatigue sans nom le clouerait au lit alors qu'elle déroberait la précieuse énergie de son corps pour la rediriger vers ses yeux, son premier souhait, puis irait réparer la paroie amochée de son estomac et de ses intestins. C'était beaucoup pour un premier traitement mais elle jugea que de manger aiderait son corps à mieux guérir pour la suite.
Le mortel retrouverait la vue progressivement à partir du lendemain, après avoir dormi pour récupérer de ce processus épuisant et fastidieux. Les muscles de tous son corps serait endoloris comme après une bonne scéance d'effort musculaire intense.
Une fois cela fait, Lyvie l'aiderait à se désaltéré avec un grand verre d'eau, épongerait son front et ses cheveux couvert d'un film de sueur puis ferait venir ses apprenties pour le changer dans des vêtements secs et propres, ainsi que les draps de son lit.

-Dormez Isaak, pour aujourd'hui, je vous laisse en paix.

****

Je faisais le chemin inverse, retrouvant sans trop de mal mon chemin dans le palais jusqu'à retomber sur le jeune demi-race muet aux boucles soyeuses. Je ne fis que le regarder brièvement et continuai ma route vers celui qui se rapprochait dangereusement vite du port. Il me faisait de l'ombre et je me surpris à esquisser le début d'un sourire en me trouvant bien chétif en comparaison.
Il n'était pas très bavard, sauf pour crier sur Deliath semblait-il..

-Karia m'a beaucoup parlé de vous.. * Dis-je pour flatter l'ego de ce grand adorateur de mon dragon une fois le colosse rattrapé.
_____________________

Cette phrase '' je ne suis pas certaine d'apprécier vous savoir si près de mon adorée Isaak..'', Isaak le prend comme une claque au visage venant de la mère de Deliath. Il serre les dents comme s'il était un scélérat indigne de madame. Oh... peut-être oui.

Puis quand elle parle qu'il puisse lui faire du mal, qu'elle le menace, les traits de son visages ce durcies. Heureusement, elle ne vois pas ce regard s'assombrir comme le psychopathe dangereux qu'il pouvait être. Il respire plus fort, vexé et prend cette menace effectivement pour une caresse. Lyvie est surement capable de lui faire du mal, mais qui pourrait rivaliser Sael...?

Il a envie de s'arracher les boutons de sa chemise pour l'ouvrir grande et lui montrer les marques qu'il porte de partout. Ferait-elle pire vraiment? Ces marques a son cou, les brulure des chaines d'asservissement, les coups de canne de fer et toutes les ruades d'un équipage et passons les surplus d'affection sous la ceinture.

Attaquer son esprit? HAHAHA!? Il retient presque de gloussé en refaisant le compte de ce qu'il a pu vivre, la peau de ses bras ce couvrant de chair de poule rien qu'a repensé au visite de Sael dans son esprit ou au image d'horreur laisser par sa mort bleu. Celle que cette femme appelle sa petit fleur? Exploser de rire, de ce mette a être hilare s'empare presque de son corps. Bon sang, si elle savait de quel enfer ils reviennent tous...

Mais non, il laisse sa bouche se remplir d'une froide amertume cynique.

Pourquoi devient-elle si froide a son égare soudainement, pourquoi imaginer qu'il ferai du tord a Deliath alors qu'il vient de dire qu'il ferait tout pour retourner a ses côté meme s'il ne lui reste qu'un oeil a mettre a son service!?

Pourquoi... songea t-il pourquoi faut-il qu'il soit constamment pointé du doigt, continuellement accusé sans avoir commis de tord? Oh bon sang, heureusement oui, qu'elle ne peu voir se regard s'obscurcir d'avantage, l'esprit dément qui y réside hurlant férocement a l'injustice.
Le haut de son torse ce crispait, maudit pour toujours probablement par sa réputation, par Saelynnthill. Elle ne lui laisserai donc vraiment pas le moindre petit répits?
Elle est déjà ici s'imagine t-il rien qu'avec cette drôle de conversation même si c'est plus ou moins mérité.
Et ceci, l'encouragea alors a garder silence, rester ce triste gardien de la vérité. Au moins, Deliath le croyait elle. Il y avait une personne capable de faire et s'était elle...

Sa fermeture devient total, même si elle avait raison de ce méfier, raison sans le savoir de le haïr... elle le voudrai peut-être finalement coller a Deliath nuit et jour en sachant qu'il pouvait la protéger de l'invisible, ce qui échappe a tout le monde.
Il s'appuis la tête lourdement contre l'oreiller, détourant la direction de son visage a l'opposer du sien.

Son cœur battais déjà vite et fort quand elle pausa sa main sur le centre de sa poitrine et même si elle lui demanda de ce détendre, il ne l'était pas.
Ce n'était pas elle qui avait hurler a ce rompre la voix de douleur, a espérer d'être achevé tant la douleur était intenable, de sentir cette acide déchirer ses organes.

- Je suis.. son Rossignol...

Lâcha t-il difficilement, s'accrochant a ca exactement comme lorsque Sael est venu le voir dans son rêve. Il était son bel oiseau et dans sa voix qui tremble tristement, il laisse entendre que personne pourra lui enlever ce role. Peut importe la menace qui lui pend au nez. Bon sang ne comprenait-elle pas la signification de tenir tête a un foutu dragon ? Tout son capital de courage qu'il a eu besoin rien que pour aller au bout de son idée complètement farfelus... ou même de présenter son dos a Danil?

Il s'était durement attacher a Deliath et ce faire dire ça soudainement l'ébranle, il s'en aperçoit cruellement maintenant. Tout comme avec Sael, il s'était battu pour avoir sa place a ses côté, même s'il avait le corps en miette, souffrait le martyr avec un troue de bords en bords de son épaule. Il s'était investis, avait utiliser des ruses complètement folle…
Pourquoi? Parce qu'elle lui avait demander de vivre pour elle, et il avait répondu qu'il aimait se nom rien que pour lui... celui qu'il espérait porté encore longtemps.

Même la médecine de Lyvie qui transcende son métabolisme, qui pince, qui tourmente son cœur et sa respiration, qui lui donne l'impression de bruler son énergie comme si l'essence de sa vie s'enfuyait de son être a toute vitesse, ne pu le calmer de ce tourment.

Elle l'épuisa d'une manière intense, au point que boire de l'eau sembla être une tâche plus qu'ardue même aider par ses mains. Car les siennes ne bougea même pas. Son corps lourd comme du plomb. Il poussa un lourd soupir quand elle fini par le débarbouillé, incapable de toute type de lutte, vidé complètement de toute force ce ne prendrai pas grand temps pour qu'il s'endorme ca non.

Quand les apprentis arriva, le spectacle de son corps dénuder ne sera plus un fantasme brulant de frustration. C'est marque bien visible afficher, ce bras attacher solidement si on changeant son pensement laisserait voir la laideur de sa cicatrice, une énorme masse violacé couvrant une grande partis de son pectoraux assez volumineux. Sur ses côtes, les profonde marque noircie des doigts de Danil et la déchirure assez profonde du poignard de celui qui avait tenter de le prendre a revers.

Isaak s'était fait tourmenté en trois jour si souvent et de toute sorte de manière que les menaces de Lyvie passait effectivement pour du flanc.
__________

Calibane resta silencieux le reste du trajet, ce contentant d'observé ce qui l'entoure, écoutant la terre et la nature. Il y était sensible, un peu trop même et quand Deliath lui souligne si, il sentait la terre respirer, en lui lâchant le bras pour se mettre a toucher le sol, son regard devient couleur pastel, un bleu comme le ciel traversé par des traits de Lilas vif pendant qu'elle relevait son regard sur lui toute exalté de ce qui arrive.

Quand elle parle aux immortels, il entend sa voix résonner de l'intérieur, dans sa tête, dans sa poitrine... et il retenu son souffle. Un craquement sinistre résonnant de la foret comme si un arbre perdrai une grosse branche.
Espérant qu'elle ne le sente pas comme elle le décrivait actuellement. Il était coller a elle, s'était facile a justifier.
Soudainement, il ce sens devenir nerveux et anxieux. Il ne disait toujours rien, même si sa bouche s'ouvrait doucement comme s'il ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu'il en pensait.

Avait-il peur d'elle tout a coup? Son cœur partant en vrille semble suggérer la panique et pourtant n'étais-ce pas ridicule? Il prend sur lui, fort de son mental et s'accroupis près d'elle pendant que la vie commençait a percé la neige. Quel maître ferait-il de ne pas tenter de comprendre ce qu'il voit être une magie très pure relier a l'élément de la terre.

Elle appelle l'autre encore, et le mage ferme les yeux faisant une lever de bouclier aussitôt pour s'en protéger. Si elle le sentis, ce n'aura été que quelque seconde pris de cours par la surprise, maintenant il était barricader et bien cacher derriere ca force psychique.
Demi-sang... ou pure sang...?

- Voila qui devra nous facilité les choses quoi qu'il en ressortira.
Fini par sortir de son mutisme Calibane, faisant ce petit sourire délicat a Deliath a ce relevant puis lui tendant la main pour l'aider a faire de même.
- Allons-nous a sa rencontre majesté?
________________________________

Lourd, très lourd, le pas du chevalier noir faisait son chemin décidé, braquer sur sa cible.
Concentrer, l'arriver de Danil aurait du le surprendre, mais Balck n'était pas quelqu'un de nerveux, n'avait pas de ''prédateur'' car rien ni personne n'était plus gros et fort que lui.

Son regard noir, bouge de billait, réagissant car le mot ''Karia'' passa dans son filtre.
Le visage dure comme de la pierre niveau expression, a côté le visage austère de Danil a l'air presque amical.
C'est doigts font une vague pour ce rejoindre en poing, faisant craquer ses jointures pour toute réponses a l'immortel un peu trop beau et parfait a son goût...
Il presse le pas, maintenant prenant un pas d'avance.

Pendant que Danil essais de ''charmer'' le dragon noir, le rouge est déjà a bords retournant s'assoir un peu dans la chaise et s'ennuyant assez vite pour en sortir quelque minute après.
Il avait fait le tour du bateau pendant que l'autre bande faisait leur truc, lui faisait les siens.
Fouiné partout.
Il avait trouver la cage, la cendre, les armes, les chaînes anti-mage et d'esclavage, les cellules et il était la a réfléchir sur ce petit trône portatif.
Il arrivait a être sérieux, mais oui, quelque seconde avant de se trouver une occupation et glousser a imaginer ce que sa pourrait provoquer s'il fait un truc que personne avait oser faire! Soit, parler avec Karia!

Pour calmer Black, Calibane avait dit ou était le roi après tout, derriere cette porte!
Celle de la cabine du capitaine. Comme si Karia roupillais alors que tout ca était entrain de ce passé? N'étais-ce pas étrange?
- Hey! Karia!
Il tape dans la porte de ses jointures, touche la poigner pour la tourner, mais semble t-il que quelque chose lui repoussa durement la main.

Il tape encore de ses jointures, observant l'effet multicolor brillé comme une jolie couche d'essence sur l'eau.
Fasciner, il répète a plusieurs reprise.
-KAaaaaaaaaaaaaaaaaaRIAAAAAAAA ohhhhhhhhh tu répond? amouuuuuuuuuuuuuuuur amouuuuur répond moi oh mon roi, au secours de ta princesse.
______________________

Son Rossignol? L'elfe blonde réfléchit longuement au sens de ce terme alors qu'elle aidait ses apprenties à changer ses pansement ainsi que ses draps et ses vêtements. On lui enfila une longue jacquette de coton naturel typique des hôpitaux immortels et il fut couché confortablement. Lyvie lui injecta un sédatif ainsi qu'un puissant anti-douleur pour que rien ne vienne troubler son sommeil.

-Alors dort petit Rossignol. * Dit-elle après pu analyser toutes les terribles marques de son corps.

****

Elle sentait tous les elfes, savaient exactement combien il y en avait, ou il se trouvait et Calibane … fut un écho à cet appel qui résonna jusqu'aux tréfonds de son cœur avant d'être subitement interromput. Deliath leva alors ses yeux verts sur lui, sans voix alors qu'il passait à autre chose. C'était de petites choses.. des détails mais ils commençaient à s'additionner pour arriver à un résultat assez troublant et difficile à croire.
Encore des secrets... et ce n'était ni le temps, ni l'endroit pour en discuter.

-Il viendra... Il me croyait disparue à tout jamais non? S'il veut encore prétendre à sa courrone, il devra venir s'assurer que je suis bien celle que je prétend être et devra plier le genoux... * Deliath se redressa, glissant sa main dans celle de Calibane puis lui sourit, se sentant en confiance avec le cygne à ses côtés.

-Vos yeux ont une couleur magnifique.. * Se permit-elle doucement, en attendant que tête de cuivre ne réponde à son appel. Fenris pour sa part croisa les bras sur son torse avant d'envoyer le jeune messager chercher la milice en place. Si le supposé '' Roi '' de Pàlandhèl venait à leur rencontre, ce ne serait certainement pas seul et aucun mal ne serait fait à la Reine alors qu'elle était sur son territoire.

****

Le vieil immortel accéléra le pas, devant en faire deux pour un seul de Black Crow mais ça allait, il avait une endurance hors pair et maintenir cette foulée rapide ne lui fit aucun pli.

-Vous devriez savoir, mon cher corbeau noir que votre Roi aura besoin de votre discrétion au court des prochains jours... Blessé je le crains pendant son expédition... Voilà l'explication derrière toute cette mise en scène et que... quelqu'un cherche à entrer de force .. * Dit-il alors qu'il sentit l'équivalent d'une chiquenaude mentale, signe que quelqu'un s'amusait à tester les limites de sa magie.
Danil grommela pour lui-même avant de s'immobiliser, voyant que la distance pour rejoindre le port était encore bien trop grande. Il courait vite mais... volait bien plus rapidement encore.

Peu importe si le colosse répondait ou non, il était prêt à mettre sa main au feu que l'homme enfant, disparut en coup de vent tout à l'heure, était l'auteur de cet affront.
Le vieil immortel décida alors d'en mettre plein la vue. Les dragons de son aimé! Un titre tout simplement alors que Karia en réellement un et lui était ce qui s'en approchait le plus. Il enfila son armure d'écailles toute en teinte d'orangé allant du clair au foncé, puis déplia les ailes d'éclipse à la panachée impressionnante avant d'effectuer un décollage verticale grâce aux puissants muscles empruntés à son gardien.

Voilà un petit spectacle rien que pour lui. Toute la ville verrait sa superbe armure, ses cheveux noir de jeais au vent, sa grâce innée d'immortel alors qu'il fendait l'air, mi-homme, mi-bête, fonçant bien plus vite que le colosse en direction de la frégate.

Il fut une ombre venue du ciel, fonçant tel un oiseau de proie en chasse vers la silhouette toute rouge et menue de Kortassius pour le prendre en flagrant délit. Le mage se posa en force sur le navire, les serres à ses pieds s'accrochant rudement au bois du pont alors qu'il faisait tanguer légèrement le bateau d'un dernier coup d'aile, décoiffant probablement le farceur par la simple force de ses majestueuses ailes.

-Je vous en prie Seigneur Xarma Kortassius... cela est très impoli de jouer avec les barrières magiques.. * Dit-il d'une voix charmeuse mais irritée, dévoilant une bouche garnie dents affûtées.
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Elle remarque c'est yeux plus que d'habitude? Parmis tout son attichement, ce petit commentaire sur la couleur de ses prunelles, le fait sourire encore doucement alors qu'il rougis légèrement a sentir qu'elle lui prend la main littérallement faisant glissé le bout de ses doigts dans sa paume d'une caresse.

Il s'était égarer sur le sujet, essayant de ce concentrer sur ce qui importait, mais cette ce petit contacte qui a l'air tout innocent...
C'est yeux brillait légèrement, il est vrai, puisqu'il utilisait même tout discretement sa magie pour ce protèger d'elle, protèger un secret bien garder.

- C'est que vous ne voyez pas les votres majestés, d'éblouissant émauraude.
Lui rendit-il le compliment pendant doucement la tête avec ce sourire encore. Apparament, s'était sa façon d'exprimer une gêne, de digérer quelque chose qui le dérange. Il se cache derriere des beaux sourires, qu'il souffre, qu'il soit triste, ou en colère.
Enfin, il ressert sa main sur la sienne tout doucement, laissant exprimer ''Je suis là'' lorsqu'elle vient le chercher.

A ce moment, il tourne son regard sur Fenris qui croise les bras, offusquer de voir la reine lui prendre la main? Non.. non, il fait exactement ce qu'un homme prévoyant aurait du penser. Appeller des renforts. D'un geste entendu, il fait un petit hochement de la tête. Autant pour Karia, Calibane ce tenait près a ce battre pour Deliath si la situation le nécessitait.

- Je vous épaulerez majesté, mais ces a vous de jouer pour régler ce problème cette fois.

Il retient sa respiration tout a coup, ce retournant vers le port, une onde de magie venant de le toucher et cette odeur d'orange sanguine...Bon sang ce n'était pas le moment de causer des dégats pensa t-il aussitôt a Danil et ce qu'il pouvait-être entrain de faire.

Visiblement, il est nerveux aujourd'hui et ce fut l'arrivé de Sébastian qui le tien en haleine.
- Le type ... qui vous accompagnait c'est transformer en ... truc ailé. Et vue sa direction, il est aller au port. Comme Kortassius...
Black est partis s'en charger.

Calibane expire longuement, pas si rassurer que ça, mais quand même rassurer. Kortassius avait le don de mettre n'importe qui en rogne alors... et Black s'en chargeait. Hmm.
Bon, il fait confiance a contre coeur, il le doit bien puisqu'il y a aussi urgence ici.
Il ce concentre, ce centralise, les enjeux ici était grave tout autant.
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Il lui lâche pas la grappe celui-là, songea Barry qui garde son rythme personnel a plein régime.
Imperméable au flatterie, ou au petit nom pour l'énerver, il s'arrête abruptement a la seconde ou il parle que Karia est été blesser ce retournant vers l'elfe dont il fait facilement le double de largeur. Son ombre le dévore entier et son regard fait pareil. Que disait-il?!
Ce visage dure, laisse une grimace de guerrier lui tirer la moue vers le bas montrant légèrement les dents.

Black n'est pas une lumière, ni un crétin, mais il n'était pas reconnu pour être un grand esprit.
On pouvait facilement comparer sa puissance de frappe au géni de Caliban comme cratère en différence de force.
Voir Danil réagir si promptement, le met en défensive, une main sur le manche de son énorme épée reculant vivement en posture de combat en protégeant sa zone.
Incrédule le pauvre, il met du temps a comprendre les quelque mots qui avait stopper leur conversation.
Le voir foncé vers le port, vers le navire ou Karia résidait fit enfin impacter le sens de ''quelqu'un cherche a entrer de force''. Les yeux rond, il soulève sa masse et par au pas de course les rejoindre.
Bien qu'il est des enjambés impressionnante et qu'il soit même assez véloce pour sa taille, il ne peu en aucun cas rivaliser contre une paire d'aile.

Kortassius ce relève larmoyant encore le nom du roi, s'amusant a rendre tout ceci absolument insupportable au point de le forcé a lui ouvrir. Il avait sortit un couteau, essayant de voir s'il pouvait atteindre le bois de la porte quand l'immortelle arriva du ciel comme une comète.

Et il ce retourne le dévisageant alors qu'il souffle un puissant vent d'un battement d'aile qui finisse par lui mette plein de paillette dans les yeux.
Sans gêne aucune, même pas peur, il approche rapidement en regardant d'abord les ailes voulant en attraper une pour toucher et quand il voit soudainement la bouche pleine de dent pointu et soudainement il ce braque et prend du recule.
Cette voix le dérange, ces crocs ...
Étrangement il ne rie plus. Ravalant son sourire de joker de beaucoup.
- Impolis..? Une barrière magique!? Ooooh c'est donc cela!

Il joue avec sa lame, la tapotant sur son menton de son plat, semblant réfléchir en faisant mine de tourner légèrement en rond.
- Et bien et bien... est ce que le roi est vraiment la-dedans je me le demande.

Il détail Danil des pieds a la tête, gardant ses distances. Xarma était très agile, bougeait avec légèreté. Un petit sournois au attaque que l'on vois pas venir.

Black fini par arrivé, le souffle cours a montant en trois enjambé la rambarde pour rejoindre l'avatar d'un dragon maintenant presque aussi grand et carré que lui, mais il restait encore le plus gros si on ne calculait pas ses immense ailes.
- Blesser!? Commença une mise en scène?

Évidement, il ne sait pas pour la porte lui et fonce vers elle sa main arrivant sur la poigner et ce frappe durement contre la barrière qui lui laisse un visage tout interdit.
-Qu'est ce que....
On peu sentir que l'émotion le gagne, le rend sulfureux.
Il ce retourne le dévisageant lui qui avait l'apparence d'un dragon et il ne peux que trouver ca beau et terrifiant a la fois. Trouve cela dérangeant au point ou il imagine que ce soit la raison pour laquelle celui la s'était attirer l'attention de Karia et que même s'il le voudrai de toute ses forces, lui, il n'aurait jamais d'aile et d'écaille...si ce n'est que sont armure de guerre.
Qui est tu?! n'ose t-il pas dire, Qu'est tu ?!
Un dieu?? ose t-il même ce demander lui qui était moins instruit que Xarma visiblement qui ne s'était pas autant éblouis et rester estomaquer par cette apparition.

- Ohh hahaha Black tu devrais voir ta tête gros bêta! C'est clairement le père de notre reine n'a tu pas déjà compris? Il y a bien qu'un monstre pour mettre au monde un autre.
Lâche Xarma tout bonnement.
_________________

Des émeraudes?! Ses yeux étaient bleus... Deliath déglutit doucement, avant de replacer de sa main libre une mèche de cheveux noir derrière son oreille.

-Je ferai tout en mon pouvoir pour éviter un bain de sang. Nos peuples ont assez souffert et je ne tiens pas à ce qu'il y ait du sang dans les rues de Pàlandhèl.. * La vision de ces ruisseaux de sang dans les rues en pente d'Hutt refirent surface... Les entrailles formant des peintures abstraites sur les murs, les visages terrifiés de tous ces gens.

Elle sentit aussi l'onde magique à l'odeur familière et serra les dents. Ce n'était jamais bon signe de savoir que Danil faisait usage de magie mais au moins, il n'y avait trace d'éclipse nul part. La voix de Sebastian la surprit, car elle était à la fois virile et mélodieuse. Un truc ailé... Deliath partagea un regard impuissant avec Calibane. Tout deux savaient exactement de quoi il parlait mais ils ne pouvaient se dérober à cette réunion. La guerre civile était sur le pont d'être déclenchée...

Elle n'aimait pas Danil.. mais elle pouvait avoir confiance en lui pour s'occuper de Karia encore quelques heures... seulement quelques heures après elle pourrait retrouver son mari. L'elfe passa sa main sur la morsure toute récente cachée par le col de son manteau et soupira tandis que les soldats nouvellement arrivés se mettait au garde à vous.

-Nayla Norrathia... Deliath..Fille de feu notre Reine, Deirdre l'inébranlable... * Fit une voix masculine pleine de sagesse sur sa gauche. La belle se raidit puis se retourna, ses yeux allant se poser directement dans ceux d'un miel velouté appartenant à tête de cuivre. Il commença à sortir de l'orée des jardins, accompagnés par une vingtaine d'elfes tout arc déployés et armées ainsi que deux autres, plus en retrait, des mages à en croire leur calme et le manque d'arme blanche à leur portée. L'une de ces personnes était une belle immortelle à la chevelure chocolat et aux yeux noisette, sa femme à en croire le regard fier qu'elle avait envers son homme et cette fine courrone sur sa tête. Le ''Roi'' avait donc une Reine aussi...

-Fille de Landis le sage, le protecteur de Pàlandhèl, le Roi de la forêt. * Termina Deliath en fronçant les sourcils, n'appréciant pas ce genre de présentation.

-Fille de Danil le Tremble-Terre... Roi de Gondoline... * Corrigea Russandöl avec un sourire patient sur les lèvres, continuant de s'approcher.
-Vous êtes, ma chère, le secret le moins bien gardé du continent... Un petit oiseau m'a révelé votre secret il y a quelques jours et je dois avouer que cela explique... beaucoup de choses. * La belle échangea un regard avec Calibane, interdite et prise de court.

-Landis était un homme respectable, nous avons tous pleuré sa mort mais l'heure n'est plus aux larmes princesse de Gondoline et vous êtes... vous et votre alliance avec les demi-races, bien loin de chez vous.

-Pàlandhèl est ma patrie... Je suis l'héritière du trône. * Fit Deliath en allant à la rencontre du vieux conseiller, restant tout de même à quelques mètres, par précaution.

-Du trône de Gondoline... J'ai bien peur qu'en ce qui concerne Pàlandhèl, vous ne soyez que la bâtarde d'un roi floué par une belle paire d'yeux exotiques. Finalement je comprends mieux cette alliance avec les sangs-mêlés maintenant que la vérité est enfin révélée. * Dit-il en portant maintenant son attention sur Calibane, le détaillant agréablement des pieds à la tête. Deliath pour sa part serra la mâchoire, se sentant... agitée, agressée... Ce ne pouvait pas être vrai, c'était sûrement une mauvaise plaisanterie.. un cauchemard. On ne pouvait lui refuser ce droit de naissance! Non.. non non non.. et Karia et.. tous les demi-races envoyés ici?! Tous les réfugiés!?

-Je suis l'intendant au trône et en l'absence d'un héritier de sang de feu Landis le sage ainsi que de son testament, la courrone me revient pleinement et légalement et vous êtes tous ici, à attaquer mes citoyens et ma cité sous la bannière d'une alliance qui.. ne nous concerne aucunement. * Continua-t-il de s'exprimer poliment, observant maintenant le chasseur puis le dragon d'Argent qui restaient tout deux plus en retrait, sûrement bien mécontent de la tournure des événements.

***
Le mage replit ses ailes tel une vierge effarouché dès que Xarma manifeste l'intention d'y touché et ne fait que sourire davantage en voyant son air changé à la vue de sa bouche. N'aimait-il pas son sourire acéré ce petit farceur?! Il entend les pas furieux du Noir approcher à grande vitesse puis le regarde, maintenant un peu plus à sa hauteur et fier comme un paon de se faire ainsi analyser sous tous les angles. N'était-il pas magnifique? Une véritable machine à tuer... ''Un monstre''... Il dit cela avec une telle légèreté alors que ce n'est que la pure vérité... ''Ma monstrueuse famille engendre des abominations, génération après génération et notre sang magique et convoité à donner naissance aux créatures les plus puissantes que le monde ait connu. '' pensa-t-il.

-Un véritable monstre.. * Confirma Danil en passant sa langue sur ses crocs, émettant une sorte de grondement ressemblant aux vibrations que faisait Karia lorsqu'il s'amusait sous forme draconique. Il ne précisa pas s'il parlait de lui-même ou de sa beauté de progéniture mais fit onduler la queue de reptile dans son dos, claquant l'air rudement.

-Messeigneurs... Le Roi tient à son intimité... Il est d'une humeur massacrante.
_____________

Caliban ce pince les lèvres a l'arriver de Russendol, laissant sans explication ce changement étrange de couleur de yeux.
Entendre le nom de Danil, son titre de mage et d'homme a la fois, fut un étrange sensation d'inconfort pour lui. Une mauvaise sensation qui lui donne la chair de poule.
Comme si, il ne l'avait pas encore digérer, encore assimiler... jouant avec un monarque âgée et d'une réputation sans précédent dans le monde des mages.

Surtout cette mention de croisade sur la purification des pratiquants de la magie.
Ce Russendol en transpirait, un fervent adorateur de ces pratiques a ne pas en douter a l'entendre parler, a le voir porter sur sa magnifique personne un regard pilleur.
Prudent, Caliban avait tout cacher et il maintient bien solidement sa lever de bouclier pour ne rien laisser filtré de sa puissance magique, ne laissant aucune indice sur lui. Ce démenant avec une poigne mental de fer a s'effacer.

A l'entendre parler, Deliath n'avait exister ici que d'un sursis. Comme si l'alliance avec sa mère et Landis ne valait pas un clous rien que parce que le testament avait disparu?
Ou avait-il été cacher...volontairement.
Le mage regarde le palais, espérant que Lyvie arrive, dernière témoins elle pouvait servir de testament en tant que tel?
- Reine, dois-je vous rappelez que vous vous adressez a une reine dont l'armée est a vos portes. Et je ne parle pas de nous, les demi-races, alors que son mari le roi dragon est a quai sagement. Je parle de la forêt... son peuple qui a répondu a son appel. Avez vous une tel voix mon seigneur?

Essaya t-il de ce montré un diplomate avertis et bien instruit. Il sourit et incline poliment la tête a la dame qui accompagne son cuivré de marie et le salut a son tour.
- Je suis le seigneur de guerre Calibane Sinraï, le bleu. Vous devriez envisager de baisser vos armes, nous ne vous menaçons guère. Nous discutons comme des gens civiliser.

Tente t-il de gagner du temps, de calmer les ardeurs de chacun cherchant a épauler Deliath le mieux qu'il pouvait.
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:34

- Son intimité....
Fit le chevalier noir qui approche de Danil quand un mouvement au loin titille son oeil et qu'il déroge son regard vers l'armée elfique qui sortait enfin du temple pour ce diriger vers le palais.
- Merde... manquait plus que ça. Kortassius aller bouge toi sale gamin. On reviendra plus tard. Le sale pure sang roux a fini par sortir de sa cachette.
Et toi ... le monstre. Prend bien garde a ce que tu dis et comment tu le dis lorsque tu t'adresse a un seigneur de guerre, je me ferai un plaisir de t'arracher tes jolie ailes et te les mettre ou je pense.

Gronde t-il après Danil a la fin avec beaucoup moins de désir de tuer que Deliath, enfin pour le moment.

- Pas encore... il va radoter sur l'héritière de Gondoline blabla.. qu'elle a rien a faire ici! On connait la musique allons!!! Black! On a qu'a tous les tuer bon sang! Rajouter plein de jolie petit crane a ma collection!

Fit l'homme surnommé crane rouge justement, qui passe derriere le chevalier noir pour contourner Danil et prendre la porte ouverte par son confrère.
Et Black, si Danil n'a rien a ajouté, emboiterai le pas vers l'action plus loin.
____________

Russandöl pencha légèrement la tête sur le côté, un vieil elfe qui parfois fixait si intensément qu'on avait l'impression qu'il déshabillait quelqu'un jusqu'au os.

-Oh... pardonnez mon impolitesse.. Reine Deliath du peuple des demi-races, épouse du Roi Dragon en visite sur nos terres. * Corrigea-t-il par pure obligation, restant froid et distant alors qu'il dévisageait Deliath.

-Ou est le testament de mon père.. * Demanda Deliath, polie mais froide.

-Ma chère, je suis navré de la mort de votre père adoptif et émerveillé de voir que vous avez en vous le don de vous exprimer à travers la forêt, un pouvoir rare qui ne fait pas de vous un membre de la royauté de Pàlandhèl pour autant... mais la Reine est décédée il y a plus d'un siècle et avec elle, toutes nos ententes avec Gondoline. Le Roi de cette île bien au Sud a couper les ponts avec nous suite à sa mort... Landis vous a élever avec beaucoup de générosité alors que vous ne partagiez ni son sang, ni la protection d'une alliance. Quant au testament, je crains qu'il n'ait été détruit en même temps que d'autres documents très précieux au royaume d'une manière qui très.. honteusement nous est inconnue. * Le conseiller regarda alors Calibane et lui offrit un sourire poli alors que Deliath s'assombrissait de plus en plus. Des documents détruits...Elle ne put retenir un sourire triste.

-Nous discutons en effet.. mais je n'ai vu aucune civlité dans vos toutes récentes manières d'agir en notre encontre. * Continua-t-il en reposant son attention sur Deliath, la regardant d'une manière tout à fait... mâle.

-J'aurais aimé vous revoir en d'autres circonstances ma chère... Je me rappelle encore vous voir courir avec joie et gaieté dans les couloirs du palais alors que vous n'étiez qu'une enfant ayant bien trop peu de printemps à son actif. Vous voilà tout à fait... femme et délectable... Reine d'un royaume bien plus au Nord. Vous êtes Reine de Gondoline et de Xar'Minos, laisser Pàlandhèl en paix.. à son peuple. * Dit-il en continuant de se montrer poli, s'offrant quelques regards pilleurs sur la jeune femme mais rien de trop déplacé à priori. Convoîté tel un joyaux précieux, elle avait toujours été innaccessible, protégée de toute avance quelle qu'elles soient par Landis.

-À moins que votre souhait soit de le défier..Heb'Deloth...* Lança une voix féminine, la ''Reine'' de Pàlandhèl qui approcha, un sourire de velours aux lèvres. Ce titre infâme, Abomination consanguine, était une insulte pure et dure visà-vis de cette rivale aux yeux bleus. Une imposteure.

-Est-ce cela que je dois comprendre Nayla Norrathia Deliath, l'usurpatrice ? Vous défiez notre Roi pour la courrone? * Proposa-t-elle alors que des murmures commencèrent à se lever parmi les immortels. Russandöl foudroya aussitôt du regard sa compagne qui se contenta de sourire telle une vipère.

-Rinna'o'Serkë, notre plus vieille tradition. Vous l'êtes l'intendant au trône, elle prétend qu'avoir été le bibelot précieux du Roi malgré l'absence d'alliance définie et de lien sanguin suffit pour avoir accès au trône... À ce point Lyvie la traîtresse à le même droit à la courrone, n'est-ce-pas? * Fit l'elfe à la chevelure chocolat, exposant les faits dans toutes leur laideur cruelle et injuste.

****

Je croisai les bras sur ma poitrine d'écailles, me montrant ainsi peu intimidé par leur propos. Nous cherchions, du moins, pour ma part et celle du Corbeau Noir, le bien-être et la sécurité de Karia. Les intentions de Xarma restaient encore confuse et abstraites à mes yeux. Pourquoi sortir une dague si nous étions tous dans le même camp? Je comptais le garder à l'oeil celui-là.

Je fus tout de même agréablement surpris de les voir repartir suite à l'arrivée de Russandöl puisque ce fut une plaie de moins à gérer et attendit, tel un chien de garde que les deux dragons soient bien hors de vue, tous les deux. Je m'attardai spécialement sur le rouge qui pouvait se montrer très furtif, très surprenant dans ses entrées puis abaissai mon bouclier avant de me faufiler par la porte devenue maintenant petite pour ma carrure et mes ailes.

Je marchai jusqu'à Karia qui étonnement dormait encore malgré tout le boucan et repliai les draps sur son corps préalablement habillé avec ce que j'avais pu trouver qui lui allait et le soulevai, bien caché dans le creux de mes bras pour l'emmener dans une étreinte protectrice et aimante et probablement par la voie des airs jusqu'à sa nouvelle demeure le temps qu'il remettre de la chair sur ses os.
____
-Vous êtes bien silencieuse ma chère enfant. Nul n'était mon intention de vous blessez, mais seulement de remettre les faits à leur place et la vôtre... ne se trouve pas à Pàlandhèl. * Continua Russandöl qui semblait plus sage que sa compagne, plus tranquille même si ses yeux brillaient d'une lueur de malice qui laissait présager que toutes ses politesses n'était que de la poudre aux yeux. Les vieux elfes avaient cette tendance à la folie sanguinaire caché sous de beaux atours, un peu comme Danil.

-J'ai été élevé dans ce but Russandöl, gouverner la cité des forêts est mon droit de naissance, Landis l'a écrit sur papier, il m'a nommé son héritière. * Fit Deliath en essayant de garder son calme, ne s'étant pas attendu à devoir argumenter sa courrone et ses origines. Qui... qui avait bien pu tout dévoiler à Russandöl et ses elfes aussi rapidement? Elle voulut garder la tête froide, mais le tourbillon de pensées et d'inquiétudes se faisait oppressant. La belle songeait à Karia et les récentes déceptions accumulées... Elle lui avait dit qu'elle veillerait sur leur deux peuples.. qu'elle protégerait ses intérêts et voilà qu'un membre du conseil des elfes souhaitait l'éjecter de la table de jeu et prendre sa place. Et Sael.. bon sang... Deliath regarda les voiles rouges au loin puis reporta son attention sur tête de cuivre.

-Comme je l'ai mentionné plus tôt, plusieurs documents importants de la cité ont été détruit lors de l'attaque... Des états financiers, des contrats manquent à l'appel ainsi que le testament de feu le Roi Landis. * Expliqua calmement le vieil elfe alors qu'une fine neige commençait à tomber, parsemant la chevelure noire de Deliath de minuscules flocons duveteux d'un blanc immaculé. Se pouvait-il qu'Isaak, son Rossignol ait éliminer tous ses documents, incluant celui qui aurait pu lui sauver la mise? Elle se retint de rire jaune.

-De toute façon, aux vues des récentes découvertes, ce testament et son contenu aurait été contesté par tous les membres du conseil... Heb'Doleth. Ou étiez-vous lorsque la cité a pleuré des larmes de sang? Qu'avez-vous fait pour nous hormis vous cachez et vous mariez à un barbare sanguinaire qui a envoyé ses sous-fifres... détruire la cité et les forêts. * Lança avec haine la nouvelle Reine de Pàlandhèl, allant se poster bien aux côtés de son Roi.
-Vous n'avez toujours pas vu les champs de ruine piétiné par les soldats demi-race, la magnifique forêt, rasée à blanc au Nord. Ils sont venus de nul part, ont pillés et détruit sous prétexte d'une soit-disant alliance établie loin, bien loin sans l'accord du conseil elfique alors que nous étions encore en train de faire le deuil de notre Roi. * Continua-t-elle, de l'acide dans la voix. Elle détestait Deliath visiblement et ne prenait même pas la peine de le dissimuler.

-J'ai quitté sous les ordres de mon père Vardä, je me suis offerte en mariage pour offrir protection à mon peuple sous la bannière d'un guerrier craint par les humains, les elfes noirs et même Imzaresh. Ce qui a été fait pendant mon absence a été fait sous ma bénédiction car c'est ce dont notre peuple a besoin pour survivre. * Dit-elle alors que certains mots lui roulaient en bouche. Elle avait combattu les idées de Karia de toutes les fibres de son être pendant des jours, quitte à passer tout près de réduire leur mariage à néant pour l'empêcher de marcher sur Pàlandhèl. Il aurait une drôle de tête à la voir lui lancer des fleurs maintenant...

-Je suis au courant de l'état des forêts, des problèmes de la ville et même des problèmes financiers de la courrone, vous ne m'apprenez rien que je ne sais pas déjà Vardä et laissez moi vous rendre la pareille. Je connais la précarité de notre situation avec Imzaresh... J'ai un émissaire en route de la cité neutre en ce moment même pour me rencontrer car si vous croyez que quelques bâtiments détruits et des arbres coupés sont vos plus gros problèmes alors vous ne méritez pas la courrone que vous avez sur la tête. * Répliqua Deliath, parlant avec sa voix de Reine, celle ayant appris aux côtés de Karia.

-Russandöl, vous êtes un homme intelligent... sage. Ne précipitez pas ce pourparler parce que vous n'arrivez pas à contrôler la langue de votre... femme.. * Et à ces mots Vardä vira à l'écarlate avant d'ouvrir à nouveau la bouche.

-Il suffit Dolomeï! * Intervint tête de cuivre en posant une main sur l'épaule de son épouse, la coupant ainsi de déverser plus de poison de la conversation. Deliath serra la mâchoire, bien amère en songeant qu'elle avait aussi agis ainsi à de la nombreuses reprises dans le passé. C'était triste.. d'utiliser les techniques de son époux pour écarter cette femme comme il l'avait écarté elle-même des conseils et de certaines discussions. Celle-ci foudroya son mari d'un regard noisette et Deliath se permit un coup d'oeil sur Calibane, curieuse de voir si son visage princier laisserait parraître quelque chose.

-Nous avons tous été bien éprouvés ces dernières semaines Nayla Norrathia Deliath, ma douce moitié n'en est pas exclue. * Excusa Russandöl en tartinant de politesse et d'excuses le comportement flamboyant de sa femme. Deliath soupira et aperçut la silhouette massive de Black Crow apparaître bien loin en bordure de l'enceinte du Palais. Oh ciel... Xarma ne devait pas être très loin non plus. Elle fit un geste du menton à Calibane pour lui indiquer que les ''renforts'' arrivaient puis se reconcentra sur Russandöl qui ne manqua pas de voir lui aussi le colosse faire son chemin.

-J'ai été pendant de nombreuses années un membre important du conseil ma chère, je connais les lois sur le bout des doigts et j'ai moi-même été l'émissaire de Pàlandhèl à plusieurs reprises lors de mes déplacements à Imzaresh. Je rencontrerai avec plaisir votre émissaire s'il vous plaît à parler politique et diplomatie puisque j'ai une relation d'affaire cordiale avec les agents de notre représentante au siège de la cité neutre. Maintenant je crains de devoir ajourner le reste de notre discussion si vous n'avez pas l'intention d'invôquer nos vieilles traditions moins... civilisées car il n'y a aucun autre moyen pour vous ma chère, d'accéder à cette courrone. Je vous laisse donc trois jours pour âmasser vos affaires et enclancher le départ de vos troupes de ma cité, autrement je crains de devoir faire couler le sang, quitte à vous emportez dans la tombe avec moi, vous, les vôtres et tous les miens. Pàlandhèl ne sera jamais aux mains d'une autre race qu'un elfe pure-sang digne du trône.. * Fit Russandöl avec un petit sourire pour la première fois de leur entretien, un rictus à demi pervers... presque déçu de ne pas en venir au sang.

-Je serai devant Ouroth'oumös ma chère enfant, demain au levé du soleil en attente de votre... réponse. Sur ce, ce fut un plaisir Nayla Norrathia Deliath, Capitaine Sinraï.. * Dit-il en offrant un signe de tête poli au demi-race bien habillé ainsi qu'un regard à la dérobé à cette belle enfant devenue femme puis retourna dans la forêt, s'éclipsant avant de donner la chance aux nouveaux arrivants d'intervenir ou de tenter quoi que ce soit vis-à-vis de ces gens.
______________

Toute les ententes avec Gondoline ne valait plus rien lorsque Dreidre était morte? Vraiment? Froissa les sourcil Calibane en respirant profondément, restant calme comme un lac placide. Essayant d'absorbé l'information avant de commencer a les assembler.

Disait-il que Dreidre n'avait eux elle aussi aucun testament ? Danil était roi de Gondoline et Russendol devait ignorer que Deliath y avait fait un tour et avait ramener malgré elle le seigneur des lieux dans son voyage.
Ainsi le mage a les yeux lumineux, gardant une posture droit et digne d'un roi, même quand, de sa bouche, la tête de cuivre désigne le peuple des demi-races presque comme des nuisibles. Oh, celui-là... il était l'architype de tout ce que Calibane cherchait a s'éloigner. Ce craquant étouffant du sang, de la noblesse hérité...

Il faudra vérifier avec Danil si cet conversation ne dérivait pas immédiatement en bain de sang. Il s'aperçoit que Russendol avait un dossier bien ranger, bien en ordre et les lançaient aux visages de la reine qui arrivait sans rien, sans réponse a donner et que des questions a exiger.
Calibane reste alerte, a l'écoute, sage comme tout a maitriser tout ce que c'est petit traitement frôlant constamment l'irrespect laissait dans son sillage. Des pièges pour des esprits fragile et jeune songea t-il.

Quelque chose dans le discours du veille elfe cuivré sonnait faux, hypocrite, se coté ''peiner'' en particulier, ''honteux'' d'incrédulité sur ce qui pouvait être arriver au document officiel de Landis. Ca ne sonnait pas du tout authentique dans l'oreille du mage, pas le moins du monde et encore, il ne savait a quel point Isaak avait eux un impacte énorme dans la vie de Deliath.
A quel point ces gestes continuait encore a la détruire, a la nuire. Comme un feu du quel il restait toujours des braises ardente qui dévorait tout sans que l'on puisse les éteindre.

Calibane répondit a ce sourire d'hypocrite par un similaire bien amer, penchant la tête en saluant non étranger a toute ces courbettes d'un autre temps, d'un autre époque et d'un lieux réservé a la royauté.
Le roi auto proclamer, ne reconnait aucune civilité, soite, il n'y en aura plus du tout dans peu de temps songea le cygne. Et l'autre qui s'y met maintenant, cherchant a gratté une petite place d'importance que de n'être qu'une postiche agréable a regarder au bras d'un seigneur. Elle ose... appeler Deliath l'usurpatrice, avant même que la reine ne s'impose vraiment ou ne s'oppose pour la couronne.

Tôt ou tard ce mot allait probablement sortir. Il ne peut qu'imaginer ce qui arriverai si Karia serai là. Oh lala, il lève les yeux au ciel, l'imaginant déjà poussé Deliath de son chemin et venir surplombé la tête cuivré et l'écraser de son imposante personne, de lui faire des menaces qu'il ce ferait un plaisir d'accomplir...
La réputation du roi dragon était grande, il est incroyable que ce Russandol ose défier ce conquérant en sachant combien, il est déjà bien avancer dans sa démarche de conquérir passivement pour le moment Palandhel et que rien ne le ferait reculer... certainement pas un bain de sang.

Et cette vieille tradition, Calibane plisse doucement des yeux, passant du ''roi'' a Deliath et a la fausse reine. Qu'est ce que ca implique au juste? N'importe qui peu défier la couronne et lui prendre par cette tradition?
Il laisse cette information couler, car sa continue de voler bas, maintenant que les couteaux on fait mouche les excuse hypocrite arrive.

Alors Calibane reste silencieux, laissant Deliath passé a l'attaque. Elle mentionne alors Imzaresh et il cache bien sa surprise dans son visage en restant imperturbable. Bluff ou pas?
Il ce le demande.
Faisait-elle comme avec les pours parler de Sael?
Elle soulève que tout les problèmes ici ne sont rien comparer au reste qu'une tête couronner était supposer s'acquitté de savoir et encore une fois il ce demande... si elle bluff.
Ce qui voulait dire que Imzaresh avait un lien étroit avec les elfes?

Après tout, c'est une cité de pure-sang ce rappelle t-il rapidement en remettant les faits devant. Les relations qu'ils entretenaient eux entre les autres peuples étaient ancien, battis sur des centaines d'année alors que le règne de Karia a côté n'est qu'un nouveau née qui fait beaucoup de vague et tasse de son chemin tout ceux qui veux l'écraser.

Tout ceci devient complexe, les options de Calibane pour aider Deliath diminuait a vue d'oeil en fonction de son ignorance sur le dossier en question et il ce sens bien inutile en se moment que de n'être qu'un malheureux témoin.
Mais de la situation, Deliath essais maintenant d'en prendre contrôle de faire marche arrière prudente pour probablement étoffer son dossier. S'est très sage, très prudent même et il est bien d'accord. Il espère que l'elfe en face va céder et il le fit... d'une manière a imposer un ultimatum qu'elle n'est le temps de rien faire.
La raclure... pensa t-il en serrant les dents.

A ce moment Deliath a un regard vers lui et un signe du menton lui intime de regarder derriere et il n'y manque pas, apercevant Black. Bon sang, l'image personnifier de la guerre approche ou est le fou?
Oh le temps que Russandol essais de fausser compagnie, de déguerpir comme un lâche, celui que l'on redoute, celui que l'on ne veux pas voir était déjà arriver compte a lui. Il sort comme si de rien n'était derriere les elfes et ce met a roucouler.

- Bonnnnjour mesdemoiselleeeee. Oh mais... ma roussette tu t'en va déjà!? Maiiiis non je viens d'arriver et mon copain la-bas meurt d'envie de vous rencontrer! Lui et sa copine qu'il traine dans son dos. Vous voyez Russandolourousse. Vous ne semblez pas comprendre a qui vous avez affaire en ce moment. Dans trois jours??? Vraiment vous croyez que vous allez faire changer d'avis le roi dragon avec votre ridicule minuscule petite et insignifiante armée?

Xarma approcha sur le côté du ''roi'' auto proclamer comme un vrai serpent qui n'apparue malgré sa couleur éclatante qu'au moment opportun.
Il avait ce don, tel un avocat du diable de s'immiscé dans les conversations et en ressortir, d'approcher sans être senti ni vue.

- Du sang... du sang! Je vais garder ces beau cheveux cuivré, faire un jolie scalpe et les reposer sur votre crane ce jour la! J'espère qu'il viendra oh oui! oh oui. Un ajout parfait a ma collection j'ai presque pas de roux hahaha. Si vous voulez vraiment provoquer la fureur de Xar'minos a vos portes, non seulement la ville tombera, on y rebâtira tout a notre sauce, on lui donnera un nouveau nom et nous utiliserons vos cimetière comme fausse a latrine HAHAHAHA!
Vous n'avez jamais été en position de négocier tête bronzé.
Et effectivement, si sa majesté ne s'était pas débattu avec autant de ferveur a l'assembler de guerre a Xar'minos...et qu'il avait été décider que pour éviter un bain de sang de marier sa majesté a Karia Soubraxiu et bien et bien nous n'aurions certainement pas cette conversation vous et moi.

Fit le rouge, qui visiblement n'a peur de rien, venant harceler sa proie préférer depuis le début des hostilités sans attendre. Lui faisant un sourire plein de dent et des regard pervers a sa femme. Oh lui s'il pouvait déclencher quoi que ce soit, le chaos! Le pousser a attaquer le premier, il tente le diable évidement.

- Seigneur de guerre Kortassius, s'il vous plait, laisser tomber les hostilités je vous pris. Nous règlerons comme la reine la exiger, ce problème diplomatiquement et sans infusion de sang.
Parlons d'abords avec l'envoyer d'Imzaresh, voyons ce qui en est, si nous sommes réellement en tord a ce moment la reine et le roi dragon discuterons de la marche a suivre.
Contentez vous d'attendre les ordres Kortassius sans harceler notre hôte distinguer et qui fait preuve de tant de patience a notre égare et de civilité.
Je vous remercies seigneur Russandol, espérant que nos prochains échange soit en meilleur terme et pour une conclusion qui satisfera chacun de nous.

Calibane s'incline doucement, saluant poliment utilisant les usages qu'il sait convenable a ce genre de situation . Il faut savoir plié l'échine, montré que de l'eau peu ce mélanger dans notre vin aussi. Au moins le temps de préparer un plan d'action maintenant que cette tête de cuivre a démontrer son ouverture absolument étroite d'esprit a toute négociation.

Xarma pousse un énorme soupir qui soulève ses épaules et ce gratte la nuque en grimaçant. Il n'a aucune envie d'être sage, aucune envie compte a lui de plié l'échine et Karia aurait certainement fait comme lui.

- Bon .. bon pour tes beaux yeux... je peux faire une mini exception, je vais aller retourner jouer avec le monstre a écaille. Le papounet de notre reine ma montré ce qu'il sait faire tu aurai du voir ca! Il a l'air d'un homme dragon, le Danilou! Tu crois qu'il aimera ce petit nom? hmm Danilou ou dada... um je dois encore chercher.
Votre père aimerai cela Deliath? Danila? hahaha...
Ah vous l'adoreriez Rossandoulou, il a ce sale regard de pure sang comme le votre, quoi que je préfère le bleu... Vous allez prendre le thé ensemble comme deux donzelle haha ?

Laisse alors entendre que le roi de Gondoline était ici, lui aussi alors qu'il ce déplaçait sur le côté passant si on le laissait faire près de Calibane surement pour s'éclipser assez vite maintenant qu'il avait fait ses ravages.
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Deliath a du mal à cacher son mécontentement, spécialement lorsque Xarma arrive et s'empare de la discussion comme il est le seul sur cette planète à pouvoir le faire. Les insultes volent, de même que les surnoms humiliants et tout... tout y passe, autant les menaces, que les ragôts, que d'impliquer Danil car à la mention de son véritable père, du Roi de Gondoline, un sourire jaune se dessine sur ses lèvres.

-Seigneur Kortassius... vous m'insultez.. moi et ma femme alors que nous avons respectueusement répondu à l'appel de votre Reine pour un pourparler. * Commença la tête cuivrée, restant calme malgré ces petites simagrées. Il encaissa tout, n'offrant qu'un regard de miel à ce petit sang-mêlé jouant de ridicule et de nom efféminé en se croyant hilarant. L'intendant leva une main pour empêcher sa femme de s'exprimer et le fit, avec la même patience imperturbable qui l'animait depuis le début des pourparlers.

-Je suis conscient que votre armée soit au cœur même de la cité mais ne sous-estimez pas la puissance des elfes monseigneur. Nous vivons depuis des millénaires, nos frères et nos sœurs marchaient sur cette terre, déjà vieux, bien avant que vos arrières arrières grand-parents ne soient un projet dans la tête de leurs propres parents. Nous avons vécus, nous avons vu votre petit empire empiler quelques victoires, commencer à fleurir et lorsqu'il s'éteindra, car il s'écroulera, si ce n'est de lui-même, ce sera parce que les humains en auront eut assez de perdre du territoire, nous serons encore là, bien vivant et nous continuerons à fouler cette terre qu'est la nôtre. Si vous doutez de ce que je puis avancer concernant Gondoline, parlez-en donc à votre père Nayla Norrathia Deliath, qui de mieux placé que le Roi en personne de ce paradis tropical pour vous décrire les termes de cette ancienne entente entre Pàlandhèl et Gondoline? Quant à moi, je compte me retirer pour cette nuit, vous avez sûrement beaucoup à préparer pour votre départ.

-Je n'ai aucune intention de courber l'échine Russandöl. * Fit Deliath en relevant le menton, fière et déterminée.

-Et je reconnais bien ce trait de caractère... Tête de Fer... Votre mère, repose-t-elle en paix, avait le même. * Répliqua-t-il avec un sourire détestable.
-Si je puis me permettre majestée, d'un Roi des forêts à une Reine des îles, il n'y a que deux façons d'obtenir une courrone. La première est de se la faire offrir, la deuxième.. est de venir la prendre, quitte à saigner pour elle. Vous avez jouis de belles années aux côtés de Landis, cet apprentissage vous sera utile pour gouverner Xar'Minos et Gondoline et j'espère que nous resterons en bon terme... Sur ce, je vous souhaite à tous que la nuit vous soit clémente. * Dit-il en leur faisant réellement ses adieux cette fois, ne tenant pas plus que ça à revoir la gueule haineuse de Black Crow débarquer.
__________________________

Xarma releva le sourcil a cela, souriant encore de ses pleines dents. Ce vieux était sourd et bornés cru t-il a l'entendre parler.
C'est lui qui sous-estimait les demi-races, comme tout les autres avant lui. Il ce réjouis d'avance d'imaginer lui trancher la tête pour lui voler et la mette sur une pique de ses épaulières de son armure de guerre.
Il ricane, glousse et n'ajoute rien. On n'imagine pas sa défaite avant de s'y trouver submerger et irradier a ce que l'on dit.
- A très bientôt ma tout belle tête rousse. Je te réserve une place ici, juste la, sur mon épaule droite.

Il ne perd pas son temps a présenter des excuses, il s'en moque royalement de froissé les gens après tout c'est son intentions!
- J'ai la dale, je me casse c'est d'un ennuis...
Soupira t-il en ce dirigeant vers le palais.
Calibane n'eu rien a ajouté, ses excuses polis n'ayant qu'été balayer du revers de la main tant Kortassius avait pris possession de la conversation.
Alors il attend de voir ce que fera Deliath qui annonce clairement qu'il resterai sur leur position.
Compte a Black, il arrive en retard d'a peine une minute qu'il assiste surtout au départ du roi auto proclamer et ce fait aborder par Xarma qui l'invite a casser la croute en prétextant avoir plein de truc a raconter.
Il refuse, compte a lui grognons et frustré d'avoir raté l'autre. Il parle fort, on l'entend dire voir Karia et Kortassius ricaner que s'est le même chemin dans ce cas.
Ce que son frère d'arme avait raté d'observer, lui l'avait garder a l'oeil, l'homme dragon avec son colis dans les bras bien dissimuler.
Si ca, s'était Karia... il mourrait de curiosité de le voir, bien plus qu'au départ.
Alors les deux autres disparue dans l'enceinte du palais vaquer a leur propre quête.

Sébastian, puff un soupir sec, ce détendant aussi et semble tout aussi déçus de la suite et a la fois, il a entendu la reine annoncer qu'il y aura forcément confrontation car elle ne quittera pas sa terre natal. Bien, il a du boulot pense t-il et par a son tour vaquer a ses préoccupation.
- Fenris, je vais ou tu sais.. si on me cherche.
Lâche t-il au moins a quelqu'un mit au courant ou il allait.

Le mage ne dit rien sur le moment, encaissant cette conversation et continuant a la digérer.
____________________

Fenris se frotta encore la tempe gauche, s'armant de patience alors que Xarma faisait son numéro.. encore.. même si personne, mais personne ne semblait ravi de le voir arriver. Tant pis, ce farceur invétéré apporte tout de même une touche de légèreté à cette discussion qui semble beaucoup trop polie pour être celle touchant à la courrone de Pàlandhèl. Lorsque Xarma et Black s'éclipsèrent, puis que Sebastian lui confia son intention, il hoche la tête puis tourne celle-ci vers les portes du palais, là ou Lyvie sortait, foudroyant le rouge de ses yeux verts à la suite d'un regard qu'elle jugea déplacé.

-Dit moi que tu as de bonnes nouvelles.. * Fit-elle en allant se poster à ses côtés, vaillante et douce épouse.

-J'aimerais mais nous ne vivons pas dans un rêve ou tout est beau et paisible femme.. * Lâcha Fenris, sur les nerfs.
-Tête de cuivre affirme que les origines de Deliath et l'absence de testament prouvant les dernières volontés de Landis le nomme par défaut, Roi... * Et au fur et à mesure qu'il parlait, la bouche de l'elfe blonde se marqua d'un trait, ravalant ses lèvres pour les mordiller furieusement. Fenris leva alors les yeux au ciel.

-Mais tu savais tout cela n'est-ce-pas? Confidente du Roi... Pourquoi n'es-tu pas intervenue? Ce fou veut invoquer une vieille tradition Rinne... quelque chose serré.. * Dit-il, le peu de patience restante commençant à s'effriter dangereusement.

-Rinna'O'Serkë? * Lyvie tourna vers lui de grand yeux horrifiés puis l'abandonna, allant rejoindre Deliath et le bleu.

-Dit moi que tu n'as pas accepté d'invôquer la courrone de sang Norrathia! Par pitié! * Fit la blonde, soudainement très émotive, à mi-chemin entre les larmes et une panique crue et affolante. Son arrivée soudaine surpris la jeune Reine qui se fit saisir la mâchoire et secouer comme une enfant grondée un peu trop fermement.

-N... Non,...non! Bien sûr que non! * Bredouilla la jeune femme, prise de court. Lyvie était d'un calme exemplaire, toujours en maîtrise et en moins d'une après-midi, elle l'avait vu perdre maîtrise à deux reprises.

-N'accepte jamais de participer à ce rituel barbare! Tu m'entends?! Je te l'interdis! Je te l'interdis Yeldël!
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Encore se mot sanguinaire?
Calibane avait récupérer ses mains, tenant le dos d'une dans la paume de l'autre dans le creux de son dos. Le regard ailleurs, il était tout a fait préocupper, inquiet des conséquences. Il avait regarder la forêt, les maisons et le palais capable d'imaginer tout ce décors en flammes et une neige de cendre tout recouvrir.

Il ne se sens pas très bien, hanté, il est distrait avant que ce mot agaçant revienne.
Et quand Lyvie approche demander si Deliath n'avait rien accepter.
D'une voix un peu éteinte qui ne lui ressemble pas il se lance a pauser une question dont il ce doute de la réponse.
- En quoi... consiste exactement le... Rinna' O' Serkë dame Lyvie?

Il ce doute que ce qu'il va entendre ne va pas lui plaire, les mauvaises nouvelles son coutumes ses jours-ci et le peut d'espoir de rétablir l'ordre qu'il avait eu en ramenant Deliath et Karia au bercaille n'avait semble t-il été qu'un doux mirage...
Ca le déprimait profondément et il avait du mal a retenir cette émotion derriere ces habituels sourire. Il le fait pourtant, ce petit trait sur son visage comme un rayon de soleil qui essais de percé un ciel orageux. C'est faux et d'usage, mais n'avait-il pas dit un soir a la reine que si lui, montrait que les coups porter l'affaiblissait, le blessait que l'image d'espoir qu'il pouvait représenter s'ébranlerait.

Cette couleur que Deliath avait dit aimé dans ses yeux, qui lui avait valu ces compliments, signifiait la peur et l'angoisse. La paleur de ses couleurs pastel ce confondait les unes autres dans un bleu gris ternes maintenant avec quelque éclat mourrant de couleur plus vivante. La tristesse, la déception.
_____________

-Je n'ai rien accepté Lyvie! * Confirma Deliath alors que sa marraine s'emportait, retenant avec bien la difficulté de grosses larmes sur ses joues de mère inquiète.

-Russandöl peut parraître poli et bien élevé mais n'oubli jamais Yeldël, que les elfes sont très habile pour cacher leur véritable visage et qu'il ne fait exception à cette règle. Ton père avait des hommes puissants à ses côtés, bien entouré et il ne les a pas choisit par hasard, Landis gardait ses ennemis toujours très près car il a lui-même obtenu cette courrone de cette horrible manière il y a plus d'un millénaire. * La blonde regarda Calibane avec une certaine angoisse, puis ferma les yeux, résignée, essayant de retrouver le calme avant de se lancer tandis que Fenris les rejoignait, silencieux.

-Rinna'O'Serkë signifie la courrone de sang. Les elfes montrent leur beaux visages en publique mais nous sommes capables de beaucoup de cruauté. Parfois seul la couleur de notre peau diffère de nos cousins sombres alors que le cœur est semblable... Mais il s'agit ni plus ni moins d'un duel à mort pour le trône. * Lyvie prit les mains de sa fille dans les siennes, caressant celle faîte tout en cristal en retenant encore toutes les questions à ce sujet.

-Chaque participants gravent leur nom complet sur le tronc d'Ouroth'oumös, à minuit, le plus vieil arbre de notre forêt, qui saignera d'une sève rouge. Ils se marqueront le visage et les bras comme les anciens elfes de cette sève qui absorbe la magie et feront le serment que les os vaincus serviront à la fabrication de la courrone. Et pendant toute la nuit, jusqu'au levé du soleil, dans les jardins ou est planté l'arbre, ils devront s'affronter. Il n'y a aucune règle et des horreurs sans noms y sont commises au nom de la victoire. Torture... viol, meurtre, tant que le résultat est la mort, tout est permit, de n'importe quelle façon.

-Que se passe-t-il s'il en reste plus qu'un au levé du soleil? * Demanda Fenris qui analysait cette tradition d'un œil froid et distant. Ce n'était ni plus ni moins qu'une petite guerre intestine dont le vainqueur remportait le droit de gouverner.

-Le vieil arbre décide du vainqueur.. * Déclara Lyvie alors que son mari la regardait comme s'il lui avait poussé une deuxième tête.

-L'arbre... décide... Femme ce qui sort de ta bouche est complètement..*Il ne termina même pas sa phrase, dépassé par la ''magie'' en tant que telle. Fervant croyant du métal et de ses lames, il ne faisait confiance en rien d'autre que son propre corps et sa capacité à se battre. Alors un arbre qui pense... Il se frotta le front, irrité puis leva les yeux au ciel. Karia allait péter un plomb.. c'était certain avec des conneries pareilles.

-Ils gravent leurs noms sur son tronc époux, l'arbre connaît les habitants de la forêt et saura faire le choix juste s'il y a plus d'un survivant au levé du soleil.

-Tu as dis que Landis avait remporté son trône de cette manière Lyvie... L'arbre l'a choisit? * Demanda Deliath qui commençait à digérer l'information.

-Non... Landis a éliminé tout ceux qui se sont dressés sur son chemin et est sortit des jardins, vainqueurs, avec la courrone d'os sanglants sur la tête.
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-Donc il n'y que du sang...rien que de l'immonde sang peut importe qui gourverne.
Lacha soudainement Calibane d'un ton révolter et acerbe. Alors qu'un sourire soulignait difficilement ses yeux glaciales.

Il penche doucement la tête de côté qui entraine dans son mouvement malgré tout gracieux, une couler de ses cheveux d'or au reflet d'argent qui ondule légèrement par la neige qui était tombé dessus mouillant quelque meche. Semblant s'excuser de son intervention de cette manière.
Il a l'air calme, mais par en dedans il bouillait et tenait ses mains forts dans son dos.

- Russandol affirme aussi que c'est l'unique solution... quel désapointement...
C'est mots choisis lourdement ne correspondait en rien a l'expression de son visage.

- C'est vrai? Il dit vrai?
Demande t-il a Lyvie, regardant ensuite rapidement Deliath et Fenris.
De quoi pouvait-il s'étonner, il était le dragon bleu de Karia, si quelqu'un donnait le bon exemple d'un règne pavé de cadavre et de sang...

Puis il ce tait les laissant parler, faisant mine d'écouter. Et quand même sembla t-il présent, son regard dérivait ailleurs, autant qu'il s'adartait sur la vision d'une rue presque gloque ou des demi-races échangeait des injures avec des Elfes tout aussi survolté, autant il ce perdait sur les toitures enneigé et encore d'avantage lorsque le vent soufflait dans sa chevelure l'appellant au large vers le fleuve ou attendait son navire et son équipage.

Puis, il s'attarde sur la foret, la cime et il entend dans sa tête le grondement du feu, des cries...
C'est l'hivers, il neige percevoir le frimas qui ce met a ce dégager de lui est peine perceptible.
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-Il affirme que le testament de Landis a disparu... Lyvie tu es au courant de quelque chose à ce sujet? * Demanda Deliath, les mains toujours dans celle de sa marraine en soupirant doucement.

-J'ai passé beaucoup de temps dans son bureau mais je n'ai rien trouvé. Je regarderai encore cette nuit, pour toi Yeldël mais promet moi de ne rien accepter, jure le moi Norrathia.

-Je ne mettrai pas ma vie dans la balance sur un coup de tête Lyvie, ne t'iqnuiète pas. * Elle récupéra doucement ses mains puis replaça ses cheveux.

-Essayons de trouver ce document avant tout, mon père était prévenant, il doit y avoir une copie quelque part? Peut-être? Trouvons-là et montrons à cette vieille peau que je suis l'héritière légitime. * Dit Deliath avec un sourire encourageant, donnant aussitôt de l'espoir à cette petite mère inquiète.

-Oui... oui tu as raison, je mettrai tout le personnel disponible sur ce dossier. D'ailleurs ton... ton humain se porte bien Deliath, il divague un peu, se prend pour un oiseau, mais il ira bien mieux demain. * Dit-elle en retrouvant aussi un peu le sourire. À la mention de se prendre pour un volatile les yeux de Deliath s'illuminèrent. Son Rossignol... il était donc fier de ce titre.

-J'irai le voir un peu plus tard. * Dit-elle en espérant que Xarma le laisserait tranquille... Et comme si elle avait lu dans ses pensées, Lyvie continua.

-Ne t'inquiète pas, il y sera en sécurité. Fenris et Calibane ont banni Xarma de l'infirmerie puisqu'il a eu la fâcheuse tendance à importuné les infirmières, je vais quand même aller y jeter un œil de temps en temps. * Lyvie alla embrasser le front de sa protégée chérie, puis la laissa aux bons soins de Calibane avant de repartir vers le palais avec Fenris, ayant maintenant une mission de la plus haute importance. Deliath pu enfin aller se poster devant son mentor et regarder pleinement cette couleur si pâle et si froide dans ses yeux. Elle lève une main sur sa joue, touchant sa peau de porcelaine glacée puis replace une mèche de cheveux d'or blanc histoire qu'il soit aussi parfait qu'il aimait se présenter.

-J'aimerais pouvoir entendre vos pensées parfois Calibane.. * Avoua la jeune femme maintenant qu'ils étaient seuls dans la bordure extérieur des jardins du palais, seuls sous une pluie paresseuse de flocon duveteux.
__________________

Gentiment, il refuse d'être toucher attrapant sa main comme l'autre fois lorsqu'elle avait voulu lui toucher les lèvres.
Personne n'avait vraiment réagis a se qu'il avait dit, tant mieux, il considère que son intervention a simplement été excuser.
Il lui tient doucement les doigts et de son autre main vien lui couvrir le dos de la sienne, tirant les lèvres légèrements au sujet de connaitre ses pensées.
Elle ne sont pas aussi tendre que son sourire, elle ne peut que s'en douter.

- C'est rien, je suis inquièt. Cette conversation m'as fait réaliser combien de sujet m'échappe encore. Et j'avais le naïf espoir que tout ce passerai mieux.

Lui avoua t-il, baissant les yeux vers la main qu'il tenait.

-Majesté y a t-il des choses que je devrais savoir?
Cette phrase souligne l'idée d'un plan peut-être.
- vous avez mentionnez Imzaresh, qu'un envoyer avait été contacter et ce dirigeait ici... s'était du bluff? ou ...
_______________

Rien ne lui avait échappé à elle, la pauvre faisait seulement de son mieux pour que personne ne sombre dans le désespoir avec l'horrible discussion et toutes les révélations qui étaient sortis de cet entretien.

-J'espérais... garder cette carte pour plus tard mais j'ai été prise de court. Je n'ai pas encore contacté Imzaresh mais c'est dans mes plans... Mon père commençait à me préparer à prendre sa relève mais je n'avais pas encore touché à tout ce qui attrait aux finances du royaume et j'ai appris que Pàlandhèl a une dette envers Imzaresh.. envers Sael plus précisément et vous savez à quel point elle m'apprécie... Je me prépare donc au pire et espère légalement rédigé tous les papiers nécessaire pour éviter de la voir débarquer ici en réclamant son dû en entier... Je suis navré j'aurais dû vous en faire part mais avec la traversée du col et le poison... ça m'est sortit de la tête... Il y a tant de choses encore qui presse et...* Elle se tut, baissant les yeux devant la montagne à franchir. Le problème avec Russandöl était une autre pierre sur ce mont déjà bien impressionnant.

Elle regarda ses mains, bien penaude de ne pas avoir le droit de le toucher, rêvant secrètement d'être étreinte et que quelqu'un lui dise que tout ira bien... qu'elle s'en sortira..
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:39

- Se que vous me confier la, est un bien lourd héritage...je ne l'envie point. Mais ca va ne vous en faites pas majesté, vous faites ca très bien. Dans tout les cas... vous n'êtes pas seul.

Dit-il alors que si Deliath n'avait pas de peuple, n'avait pas Palandhel, elle n'avait alors rien du tout. Et ce mariage n'aurai plus aucun sens et elle perdrait également sa couronne a Xar'minos.

- Danil a transporter Karia au palais.. vous avez entendu?
Change t-il de sujet, ne voulant pas faire sentir tout ce qui le brassait.
N'étais-ce pas trop rapide maintenant pensa t-il avec une menace de guerre alors que Karia est en si mauvaise posture.
Vraiment, la chance n'était pas de leur côté.

- C'est de mauvais goût j'en convient, mais Karia mettra cette ville en charpie dès qu'il en verra l'occassion. Et bien que j'ai du mal a croire qu'il soit cette chose, je ne compterai pas sur sa compation a votre place. J'ai accomplis des horreurs que j'aurai honte de vous confiers en son nom pour conservé ma liberté et mes privilège bien égoiste. Je suis plus cruel que je pense l'être..
Souffle t-il non sans une certaine honte et dévoile d'une certainement facon ce qu'il craint dans ce dénouement.
- Et malgré ce que je sais, ce que j'ai vue, ces vers lui que j'ai envie de me tourner encore et encore... dans des situations comme celle-ci. Alors que je sais pertinemment comment...les choses ce termine. Votre mariage a été le premier geste non violent de ce roi... et voila ou nous en sommes. A effleurer un projet qui semble vouez a s'écrouler de voir les demi-race cohabiter avec les pures-sangs en tant que peuple et non qu'esclave...

Sur son visage, le mage semble vouloir finir son discours pas... '' belle utopie''. Mais il garde cela pour lui en souriant doucement dans sa douleur. Beau quoi qu'il arrive, quoi qu'il ressente.
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-Oui.. c'est ce que j'ai cru comprendre mais je préfère ne pas l'encombrer de ma présence pour l'instant.. * Dit-elle en faisant référence à sa dernière visite. Ça Calibane n'était pas au courant mais ce qu'il prit la peine de dire, lui fit chaud au cœur.

-Il doit se reposer encore un peu. * Dit-elle en forçant ses lèvres à esquisser un sourire timide.
-Karia a ce don de voir les choses d'un point de vue très... différent et de faire ce qu'il faut pour avoir ce qu'il veut. * Rien qu'à repenser à ce plan complètement fou sur Hutt et tout l'or qu'ils ramenaient... Deliath eut un frisson qui ne fut pas dû à la froideur hivernal.

-Mais je pense qu'il est possible de voir Pàlandhèl et Xar'Minos grandirent ensemble. Les elfes sont vieux mais ils ont bonne capacité d'adaptation vu leur immortalité et le peuple demi-race est fort et travaillant... Il y aura de la tension raciale c'est certain, pendant encore quelque temps. Chaque demi-race a eu un jour au moins un parent pure-sang et il suffit que les immortels voient tout le bon que les mortels peuvent apporter à leur vie pour qu'il y ait un début... Calibane... je ne peux qu'imaginer que vous ayez fait des choses que vous regrettez, moi-même je ne suis pas fière de tout ce que j'ai fais mais il faut continuer d'avancer. * Fit la jeune Reine en allant se réconforter en faisant un pas de plus vers ce bel ange. C'était bien égoïste de sa part mais à défaut de pouvoir offrir une accolade réconfortante, il saurait au moins qu'elle était là.

-Vous n'êtes plus seul Calibane. Je suis là si vous avez envie de parler... ou de simplement prendre le thé avec quelqu'un en silence. Je suis là et je ne compte pas partir de si tôt. * Deliath lui présenta son bras, l'invitant à reprendre la marche.

-J'aimerais beaucoup vous montrez quelque chose si vous me le permettez.
__________________

Et rien que comme ça elle le conquit.
Son regard ce réchauffa enfin quand elle parle de possible cohabitation, elle voyait le monde un peu comme lui qui s'accrochait a de ridicule objet entassé dans une cabine de bateau lui rappellant que certaine chose était belle. Que certaine chose existait sans ce soucier de la pureté du sang et de la violence qui en découle completement aliéné.

Le bleu regagne sa couleur en maître dans son iris, un beau bleu ciel après une tempête.
La voir s'approcher de lui un peu plus, n'ayant que ses bras a tendre pour l'enlassé lui fait doucement rougir les joues. Un jour ce dit-il comprendra t-elle qu'il ce réservait pour une personne, rien qu'une, qu'il avait des habitudes d'un autre temps d'un autre lieux et une vision plus romantique de la vie avec quelqu'un.
A un point-elle qu'il ne laisserai jamais séduire par le plaisir de la chair, de l'artificiel. Si ce n'était pas la personne rien que pour lui pour toute la vie, il n'en voulait pas.

Et elle le charme avec cette manière de lui signifier qu'il n'est pas seul, qu'elle pouvait être une oreille attentive et une partenaire idéal pour dégusté une bonne tasse de thé.
Il soupir doucement, rayonnant d'un sourire plus sincère en acceptant son bras.

Inutile de lui répondre, il emboite son pas, venant quérir sa main pour l'attacher a son bras gallamant et restant la main sur la sienne qu'il caressait de son pouce incapable de résister a la soie de sa peau.

Pendant qu'il marche ensemble, tel un couple de toute beauté, il accepte de ce confier en douceur a son oreille.
- Je n'aurai jamais pensé que je vous apprécierai autant...Deliath, quand je vous observais durant le conseil de guerre, ou a votre mariage. il m'avait sembler que vous ressembliez a beaucoup d'autre avant vous.
Les autres vous trouvaient faible, incontrolable, impétueuse et ... indigne. Je ne vous est pas défendu dans vos idées, mais je les partageais en secret. J'étais heureux de voir Karia ce creusé la tête pour faire des compromis alors qu'il en fait que rarement.

J'ai été au première logue de cette attaque d'amaranti durant le siège d'octobre...
J'ignorais combien vous souffriez a ce moment.. même si j'ai fini par l'apprendre de Kortassius.
Je ne suis pas invocateur, saisir votre douleur, vous guidez met peut-être impossible dans ce domaine purement, mais la magie n'est pas limité a un chemin tout tracé. Vous avez tracé le votre, vous avez inspirez ... j'essairai de faire aussi bien. Je n'ai jamais enseigner a qui que ce soit... J'essais en général de ne pas faire étalage de ce que je sais faire ou peu faire a moins de cas extrême comme vous avez malheureusement dû assister.
_______________

-Vous nous avez sauvé Calibane, moi, Karia et tout l'équipage... Et je vous suis en dette, de grosses dettes même. Merci de votre franchise et si je puis me permettre, je vous ait moi-même trouver très... prétencieux lors de nos brèves rencontres. Vous étiez cet homme beau et glacial au fond de la pièce à remettre Xarma à sa place tout en me regardant telle une... chose qui serait passé de mode sous peu. * Elle ne voulut pas le vexer, seulement partager ses premières impressions qui avaient maintenant grandement évoluées depuis.

-Je regrette beaucoup la manière dont mon intervention a tourné en Octobre... Je voulais aider... je... croyais pouvoir faire quelque chose pour empêcher un bain de sang alors qu'en fait j'ai simplement balayé le champ de bataille, autant les ennemis que les amis. J'ai encore beaucoup à apprendre et je ferai de mon mieux pour gagner le respect du peuple de Xar'Minos, à défaut d'avoir leur pardon... Ça je ne pense pas le mériter. * Continua-t-elle doucement les avoeux en contournant le palais par les sentiers de pierre, l'emmenant sans aucun doute vers la bibliothèque, le seul bâtiment se trouvant tout au bout.

-J'essais seulement de garder la tête hors de l'eau.. * Dit-elle en s'arrêtant devant les grandes portes en bois avant d'en ouvrir de sa main libre pour y entrer. C'était un bâtiment plus long que large, sur trois étages avec un toit entièrement en verre parsemé de tiges de lierres entremêlés avec de petites feuilles encore présente malgré l'hiver. Il n'y avait pas autant d'arbres ici pour empêcher la neige de prendre ses droits. Deliath se tapa les talons ensembles, enlevant le peu de neige de ses bottes et attendit que Calibane fasse de même avant de l'emmener vers une section de la grande bibliothèque contenant des romans d'aventures, des histoires de récits elfes ainsi que des livres appartenant à d'anciennes bibliothèques humaines.

Elle fit glisser ses doigts sur les couvertures en cuir, les yeus brillants de retrouver cet endroit cher à son cœur puis sortit un volume, de bonne humeur même si soudainement la vision d'étagère bien garnie lui rappela la présence des mémoires de Danil dans sa source.

-Celui-là est le premier que je me rappelle avoir lu. * Lui montra-t-elle une partie de son jardin secret, comme il l'avait fait dans sa cabine aux milles et un trésors. Un livre aux pages jaunis, certaines avaient encore le coin plié là ou elle avait prit des pauses ou marquer ses passages préférés. Son mentor avait fait le ménage dans ce refuge de papier et de cuir et elle trouva son livre presqu'au même endroit que ses souvenirs. Ils étaient au premier étage, tout au fond, près des grandes armoires vitrées exposant de vieux artéfacts ayant plus de valeur sentimental et historique que monétaire, d'ou la raisn de leur présence encore intacte.
-Une histoire d'amour impossible entre deux elfes, une guerre, des trahisons... Ce livre est le premier à m'avoir fait autant sourire que pleurer. Je me faisais un devoir de lire au moins une fois tous les deux ou trois ans, au point d'en connaître de long passage sur le bout des doigts.
________________

- Passer de mode...
Répéta t-il comme si ce passage faisait écho en lui. A voir défiler les visages, les bals, les rencontres sans jamais s'attarder vraiment sur ces gens s'était donc ce qu'elle avait compris. Et elle a raison songea t-il, tristement raison.

Le reste du trajet, il ferme presque les yeux en ce laissant guider vers ce qu'il devine être la bibliothèque. Un chemin qu'il avait mainte fois emprunté pour s'enfuir des visions d'horreur qui lui remontait derrière la paroi des ses paupières sans lui laisser d'échappatoire.
La suite des confidences conclus bien le sujet et il ne trouve rien de bien constructif a rajouter. On ne peu pardonner autant de destruction, rien qu'allez de l'avant comme elle l'avait si bien souligner tout a l'heure.
Il secoue ses pieds, ne manquant pas de politesse et ses yeux dérivait vers les hall charger de livre, ses poumons ce gonfle respirant l'odeur des parchemins, de la vieille encre et écoutait ce silence agréable.

Elle le conduit vers ce livre qu'il on lu en commun constatait-il, un roman bien trop romanesque et pourtant lui aussi avait versé quelque larme dans des moments d'immersion et de détente solitaire sans personne pour le regarder tant il était ennuyeux ainsi plongé dans des bouquin.

Il soupir affectueusement a son commentaire, souriant presque gêner de ce qu'il allait dire.
- Quand je me suis arrêter devant ce livre, je l'ai juger de son titre, sa couverture usé. Je me suis dit bon sang.. on la lu souvent celui-là ca doit être plus intéressant que sa en a l'air.
Et je me suis fait avoir aussi, emporter par son histoire et j'ai du le voler... pour le lire a l'abris des regard dans mon lit pour ne pas me faire briser mon moment d'immersion et d'émotion.

Admit-il avoir eu aussi une panoplie d'émotion qui en surgissait bien malgré lui.
Et peu de personne comprendrai de le voir s'agiter, parler tout seul et s'offusquer d'un passage, ou de rire sans raison d'un autre ou de ce sentir maussade ou triste d'un dénouement. Il avait rouler dans son lit, le livre grand ouvert a se tortillé dans ses cheveux a ne plus savoir comment ce placer pour être confortable sans interrompre sa lecture.
Ce n'était pas le genre de livre qu'un seigneur de guerre aurai du lire mais voila son crime avouer.
______________

Dès qu'il avoua avoir lu ce roman à l'eau de rose, le visage de Deliath s'éclaira et ses yeux s'ouvrirent bien grand, un petit sourire stupéfait commença à assaillir cette jolie bouche.

-Capitaine Sinraï! * Fit-elle faussement offusqué d'apprendre une telle chose avant de glousser doucement, amusée. C'était une douce délivrance de pouvoir juste.. oublier tous les problèmes et les inquiétudes le temps de quelques minutes. Ces petits moments étaient précieux et aidait beaucoup son cœur troublé à lentement se reconstruire, à retrouver l'envie de sourire et continuer d'espérer.

-Ce sera donc notre petit secret. * Dit-elle en gardant le livre, se disant que de relire maintenant qu'elle était à Pàlandhèl était une merveilleuse idée, même si ce n'était qu'une page une fois de temps en temps.
______________

Quand elle ose la voix en disant son nom comme ça, il rougit gravement cette fois, son teint pale devenant presque écarlate!
Et il pousse un ''sssshhhh'' tout en souriant en dévoilant ses dents en ricanant un peu de cette voix de soie.
- Oui c'est mieux ainsi... un secret autrement vous verrez Kortassius avec ce livre en main a me récité des passages jusqu'à la fin de mes jours!
___________

Oh ça non! Elle ne laisserait certainement pas Xarma ridiculiser les passages romantiques de ce précieux roman.

-Et lui fournir une autre arme? Ce serait bien stupide.. Il en a déjà tellement.. * Dit-elle alors que ses rires mourrurent d'eux même maintenant le calme revenu. Ils semblaient être seuls en ce moment dans la grande bibliothèque tout en bois mais elle avait apprise à ne jamais se considérer totalement seule, pour sa sécurité.
Elle allait lui proposer de quitter, s'excuser de le monopoliser ainsi lorsqu'elle vit une petite araignée pâle descendre de l'étage supérieure, pendue au bout de son fils et descendre tout droit dans la chevelure d'or blanc du Capitaine. Ce n'était pas un énorme insecte mais la bestiole n'était pas non plus insignifiante, de la grosseur d'une pièce d'or en réalité.
Elle posa alors ses mains sur les bras du demi-elfe, sérieuse.

-Ne bougez pas.. * Dit Deliath avant de libérer sa main de chair et doucement se lever sur la pointe des pieds, dans sa direction pour s'emparer du filin, le couper d'une pression des doigts et récupérer l'araignée , nullement effrayée, avant qu'elle ne se pose sur Calibane.

-Araignée du soir, araignée d'espoir... Il paraît que c'est de très bonne augure de voir une araignée blanche à cette heure.
_____________

Et elle pu voir les yeux du mage devenir rond comme des billes durant quelque seconde de constater quel créature aurai souillé sa chevelure somptueuse!
-..Par les tout puissant.
Lâche t-il malgré lui. Pas qu'il a peur des araignées mais quand même! Ca n'a pas empêcher son cœur de s'emporter a la vue de la bêbête que la reine tenait gentiment.
Il a un gros frisson qui lui mord la peau de la nuque et des épaules.
Dire qu'il s'était imaginer.... en faite rien garder sur le qui-vive alors qu'elle s'était ainsi imposer a lui.

- Blanche... et elle a voulu faire de mes cheveux son nouveau nid...brrr.... Elle s'y sentait familière je suppose! Un camouflage et un coin chaud... vous lui épargnez la désagréable accueil. Les insectes ne m'aime pas a mon grand bonheur...mais il y a toujours des exceptions. Je ne tiens pas les araignées a distance pauvre de moi.
Fit-il comme une plaisanterie alors qu'il en est absolument rien et cette allusion aux araignées n'était rien de moins que les drows et leur déesse immonde Loth.

- Trêve de plaisanterie tenez cette chose loin de moi... et rendons notre visite plus constructive. Il doit bien y avoir un registre généalogique quelque par dans cette bibliothèque.
Oh le beau hypocrite qu'il fait.
Il a déjà vue ce bouquin et il la vandaliser pour en effacer sa ligner. Une page sur les huit représentant la longue et très ancienne famille des Vaynar: Glorfindel et des Sindals.
- Il a surement moyen de trouver une preuve que vous êtes reine légitime de ce royaume. On n'est pas capable de faire respirer la terre et une foret d'un lieux sans être spéciale!

Ce laisse t-il entrainer par cette description de l'araignée d'espoir. Courraient-ils a leur déception total en fouillant? Peut-être. Il y avait de quoi éplucher des tonnes et des tonnes d'historique.
________________

-C'est une excellente idée.. * Dit-elle en se retournant, ayant l'excuse parfaite de chercher un coin tranquille ou posé la bestiole pour ne pas que Calibane aperçoive le rose sur ses joues. Spéciale... avait-il dit, un compliment qui la rendit toute chose, exactement comme lorsque son époux avait mentionné que sa magie était.. belle. Revivre ce beau souvenir quelques instants, alors qu'ils étaient tous les deux assit sous un énorme saule pleureur la rendit bien nostalgique. À partir de quand avaient-ils cessés d'être simplement deux personnes qui apprennent à s'apprivoiser pour être engloutie par les ténèbres? Maintenant tout était plus compliqué... et elle se languit de ces moments ou ils étaient en cavale tous les deux.

-Doit-on chercher du côté des Nayla ou des Tauron? * Demanda-t-elle en se dirigeant vers les encyclopédies familiales, allant faire glisser on index sur tous les noms de famille des grandes familles elfiques, ne manquant pas de voir celle des Sindals, tout près de la section contenant la généalogie de Landis, celle des Tauron, les seigneurs des forêts.
Elle décida de ne pas y aller trop aggressivement et sortit l'énorme et très grand livre de la famille de Landis, puis celui des Nayla qui était tout aussi grand mais qui contenait que très peu de page, un feuillet en comparaison aux autres volumes et les ouvrit, tous les deux sur l'énorme table de travail tout près. La généalogie du côté de sa mère était … incomplète et assez peu nombreuse. L'arbre ne contenait que quelques branches de noms pompeux et destructeurs. Le nom de Danil était aux côtés de celui de Deirdre mais il n'y avait absolument rien en dessous d'eux, comme s'ils n'avaient jamais eux d'enfants ensemble.
Du côté de Landis parcontre, l'arbre fleurissait en dizaines de branches différentes, des familles nombreuses et des noms de famille en provenance de tout le territoire, sauf pour sa branche personnelle. Enfant unique, Landis Tauron avait son nom associé à celui de Nayla Thalion Vàsa Deirdre, soit la tête de fer, l'inébranlable, la dévoreuse Deirdre. Le sien était juste en dessous, petite fleur de lune.

-Les Tauron étaient les seigneurs des forêts mais... je ne comprends pas pourquoi je pourrais communiquer avec la forêt si je n'ai pas le sang de Landis... J'ai ressenti à peu près la même que lorsque vous m'avez... enfin.. que vous me touchez Calibane. Vous êtes si calme... J'ai parfois l'impression que votre sérénité m'est contagieuse et je me surprends à chercher le contact de votre peau lorsque je deviens nerveuse.. * Fit Deliath alors que ses yeux glissaient sur les noms de sa famille avant de réaliser ce qui était sortit de sa bouche.

-Je suis désolé. Je ne devrais pas me montrer aussi familière, c'est très.. grossier de ma part..* Et très mal aussi. Elle était mariée et le seul homme avec qui elle devrait se sentir pleinement femme et en sécurité, était son époux...

-Je vais emporter ces livres avec moi pour les regarder à tête reposée cette nuit...
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:40

Caliban ramasse d'autre écriture de son côté en liens avec des créatures légendaires, des archives sur la magie des Taurons maintenant qu'il sait quel nom chercher.
Il cherche aussi d'autre document relatif au Nayla tellement vieux et poussiéreux qu'il doit retirer la poussière des papyrus usagé brunis par la lumière et dessécher fragile a souhait.
Ils auraient bien besoin de restoration.

Pour décortiquer le sujet, pensa t-il, il fallait fouillé jusqu'au racine.
Il revient les bras charger aussi, au près de Deliath observant ses découvertes pendant qu'il ouvrait un livre sur la magie des habitants de la forêt d'Estromir.

Plus après, il relève les yeux sur la découverte et le commentaire de Deliath et il ne pu que froissé les sourcils, s'étonner de quelque chose.
- Pourquoi Deliath, apparaitriez vous dans le livre de la famille Tauron, ne devriez vous pas être classé avec les Nayla? Pourquoi n'y a t-il rien de spécifier dans le livre de votre familles?
Normalement, vous n'êtes pas une bâtarde, loin de là, votre sang est pure, il faudrait être mélanger au Tauron pour être afficher là.
La progéniture de Dreidre ne devrait apparaitre que si elle était la femme de Landis et lui votre vrai père vous me suivez?
Alors que normalement, il n'y a jamais eu de divorce officiel entre Danil et Dreidre et que visiblement, il est difficile de nier votre lien familial.
Votre don peut-il venir d'ai.....

Caliban s'interrompe tournant son regard entièrement dans le sien alors qu'il ce fait complimenter soudainement.
Elle rougis de ce qu'elle dit, comme si elle venait de dire une obscénité, mais le mage a les yeux fixé sur elle, perdu dans le vide et quand elle termine s'excusant d'avoir été grossière et de chercher une issus pour ce dérober. Il ce penche vers elle pour lui attraper une main, tout en approchant son visage du sien, très près même a un point ou quelque centimètre suffirait pour que leur front ne ce touche. Il plonge ces yeux dans les siens et lui confit ce qu'elle venait de lui inspirer. Tout doucement, avec une voix caressante.

- Vous vous souvenez ce que je vous est dit a propos de vous? Ce soir la ou j'ai tenter de vous enseigner ce que signifiait le calme.
Vous êtes habité par un élémentaire d'eau mais aussi un de terre. Je suis un mage avec des affinités profonde avec les éléments, il est normale que vous me percevez ainsi et je m'en réjouis.
Savoir que je suis celui qui peu vous apportez la sérénité me gonfle de bonheur ... vers qui vous souhaitez vous tourner pour être guider. Vous n'êtes pas grossière, vous m'honorer.

Et il ce garde de lui dire qu'il est profondément comblé de pouvoir remplir ce role de héros en quelque sorte. Qu'elle cherchera a ce cacher derriere lui pour être protéger lui flatte l'égaux et toute les cellules de sa masculinité ce mette a vibrer a l'unisson.
- J'en suis très fier sachez le.
Souria t-il tendrement, susurrant tout doucement comme s'il lui confiait un secret sur l'oreiller.
Et ces yeux balaye rapidement son visage, respirant sourdement, alors qu'il approche dangereusement d'elle et de ses lèvres pour qu'a la dernière seconde, leur nez très près l'un de l'autre, il relève le menton pour poser un chaste baisé sur sa tempe qu'il fait perdurer dans une tendreté coupable.
- Je suis là pour vous aidez a traverser ce fardeau, je ferai ce que je peu pour vous protéger du pire.
C'est une promesse et si vous vous sentez dans le besoin d'être apaiser par mon contacte... voila mes bras.
''hyalmaia'luinë'' ( ce qui ce traduit par petit(e) coquillage/conque bleu)

Il est sensible aux émotions des autres et il sens Deliath fragile, seule même en sa compagnie et ce depuis un moment déjà. Il essais d'y remédier en venant oser l'enlacer gentiment, invitant sa jolie petite épaule féminine a venir s'appuyer sur son pectoraux alors qu'il passe son autre main près de son visage pour la laisser venir s'appuyer dans le creux de son épaule. Tout cela dans la grace de ses mouvements, l'enveloppe de sa sérénité, son énergie harmonieuse et envoutante. Comme un père, comme un mari, comme un roc.

Et son cœur bat subitement tellement fort! oulalala, il s'était laisser porté par le moment, montrant un petit coté spontané de sa part. A t-il fait une bêtise? est ce une démonstration trop affectueuse? Il ne sait pas, ce n'est qu'un innocent câlin non?
N'en n'ont-ils pas cruellement besoin l'un comme l'autre la maintenant songea t-il en toute honnêteté envers lui-même.
- Rester... rien qu'un petit moment... j'en est besoin.

Termina t-il plus tristement profitant de ne pas avoir son visage qui le détaille alors qu'il peu avoir une expression autre qu'un stupide sourire. Si a son contacte, elle se sentait chercher la paix, lui, recherche le pardon... cette douce miséricorde.
____________________

Elle avait cessé de respirer dès qu'il commença à s'approcher et eut une petite frayeur dès que son front prit la direction du sien. Mais il s'agissait de Calibane et... il n'avait jamais démontré la moindre jalousie à son égard, la moindre haine ou envie de lui faire du mal, bien au contraire. Il lui reparle de cette soirée ou il l'avait fait comunier avec son bras de cristal, la couvrant de son calme jusqu'à la faire devaussi limpide que du cristal sous ses yeux d'ange blanc.
Deliath déglutit, nerveuse et sentit des larmes lui monter aux yeux à la mention de cette ''fierté '' d'être la personne capable de lui apporter la paix d'esprit.
Fier... Et il lui offrit ses bras.

Était-ce égoïste de céder et d'aller s'y réfugier..? Juste un peu? Elle en avait besoin.. Tellement besoin.

Deliath s'y glissa, allant passer ses bras sous ses amples manches, appréciant le contact doux du tissus et se laissa bercer par cette envoûtante odeur de figues au miel. Son visage reposa à la hauteur de ses clavicules et dès que les bras de Calibane se firent chaleureux, elle se mit à trembler, retenant avec difficulté les sanglots. Hyalmaia'luinë... Alors qu'on lui donnait des noms monstrueux, des noms destructeurs, lui la nommait telle une petite merveille de la nature.

Coupable jusqu'au bout des ongles d'aimer se retrouver dans ce lieu sacré à ses yeux et que l'homme devant elle en saisisse l'importance, qu'il pose ses lèvres sur sa peau, l'embrasse avec une émotion pure et sincère. Il lui offrait quelque chose de précieux et elle se sentit... femme... désirée, protégée, écoutée et par dessus tout, comprise, vue... Calibane la voyait, telle qu'elle était, cette femme douce, intelligente, sensible, la lumière comme les ténèbres, la furie, l'impatiente, la sauvage et il lui offrait ses bras tout simplement. Il lui embrassait la tempe et elle bougea légèrement la tête, faisant glisser les lèvres du Seigneur de guerre jusque sur son front avant d'aller se cacher contre lui.

Égoïste oui... car bien qu'elle appréciait la compagnie de ce beau cygne blanc, c'était d'autres bras qu'elle convoitait... une autre voix qu'elle rêvait d'entendre prononcer ces mots ''Voilà mes bras... reste ''. Horrible.. et pourtant elle ne put trouver le courage de partir, d'être raisonnable alors qu'elle sanglotait et se donnait la peine de réellement vivre sa peine depuis la chute de Pàlandhèl. De tout ce qui s'était produit entre temps, la peur, l'impuissance, la jalousie, la tristesse... tout sortit, se déversant en un torrent silencieux.
Deliath resta ainsi, secoué de pleurs pendant plusieurs minutes, puis se décolla doucement, le centre des yeux verts alors que la bordure extérieur passait dans un joli dégradé de toutes les teintes de bleues composant les ailes de Minuit. Après avoir pleuré, les joues encore luisantes de sillons limpides, ses iris n'étaient que plus vives.

Elle fuit son regard un instant et passa une main sur le haut de son habit constellé de ses larmes.

-J'ai ruiné votre tenue...
_____________________

Tout d'abords il sentis des soubresaut puis entendit sa respiration trembler et voila un déversement. Tout ce petit cheminement tendu avant la tendreté... était tout a fait exquis.

Il n'ajoute rien, appréciant cette instant intime et secret. Quand le flot augmente, il la tient plus fort et plus franchement, laissant sa tête appuyer sur la sienne.
''Vas-y je te tiens, tu ne tombera pas.'' Semblait-il refléter dans son geste.
Il ressent la peine lui-même, un gros bouillon d'accumulation et de vieille blessure non soigner, d'amertume non digérer. Un profond chagrin au fond de sa source tremble dans les fondations de toute cette belle harmonisation. Non, pas aujourd'hui lui dit-il encore a ca source. Il fallait être fort, inébranlable.

Elle ce vidait le coeur sur son épaule dans une si belle confiance et il y vit l'espoir...
Il lui caresse le dos de sa main chaude infusant son énergie volontairement pour l'apaiser, la transcender sans nuire a ce vidage émotif si ce n'était que de l'aider a en finir.
Et quand son petit minois tout larmoyant ce relève, il la laisse s'échapper respectueusement sans l'étouffé.
Il était triste et heureux a la fois, créant des tons de couleur saturé dans ses yeux tout comme elle. Son bleu était électrique, et son violet virant au magenta tout en factile étaler comme un éclaire figé dans un ciel d'été.

Il pousse un rire étouffé quand elle parle d'avoir ruiné son habit et qu'il finisse par quitté le spectacle d'étoile dans les yeux de la reine pour ce regarder l'épaule détremper.
Si ce n'était que ça, semble dire l'expression de son visage.
Il ouvre la paume de sa main qui quittait la belle elfe, pour la placer devant l'humidité de son vêtement et récolté toute ces triste larme en une sphère d'eau saline parfaite.

Le mage regarde la sphère, toujours ce romantique fini, et lève la main vers sa bouche pour soufflé longuement et doucement dessus. La sphère se désagrège en flocon de frimas qui s'envole sur cette vague d'air froid qui les fait tourbillonner un peu plus loin dans un petit jeu de lumière multicolor sous le coucher du soleil qui perçait en travers les fenêtres de la bibliothèque.

Fier de son petit tour de magie, il sourit sincèrement penchant légèrement la tête au point d'en fermer un peu les yeux.
- Je vous aides a amener vos livres?
______________________

Le rose lui revient aux joues et y reste, tout le long alors qu'il se retient de rire gentilment suite à la ''catastrophe'' dont il remédie avec délicatesse et magnificence, un véritable spectacle visuel dont elle se régale.

-Je ne veux pas vous encombrez.. j'ai deux ou trois arrêts encore à faire avant de retourner à mes quartiers.. * Avoua Deliath en refermant les grands volumes, se forçant à quitter la bulle protectrice de Calibane à contre-coeur.

-Et je crains de ne rien trouver d'utile à regarder sans cesse des noms défiler.
___________________

Il soupir doucement, ne sachant pas si c'est façon polis de le rejeter n'était pas une façon de lui dire qu'il est trop collant, trop envahissant ou s'il ne s'agit qu'un gêne, une timidité.
C'est sur sa route, car il songeait a essayer dans tout les cas, de trouver une façon de parler avec Danil de ce qui s'est passé. Toute ces questions sans réponse, lui, il doit en savoir quelque chose.
Comment faire? Profiter que Deliath le chasse de la chambre pour un moment avec son roi et l'attraper au passage? L'inviter a souper pour un deuxième essais? Agréable? Contenu du personnage difficile de croire cela possible.
Dangereux même....mais nécessaire.
Il n'en dit rien a Deliath pour le moment et prend le risque de faire son pot de colle.
- J'insiste.

Répondit-il avec un charmant petit regard séduisant.
___________________

La jeune Reine prit une longue inspiration, ayant bien du mal à résister à ce regard là... Toute ces merveilleuses couleurs passant du bleu à l'améthyste, ses sourires... On le traitait de narcissique, de vaniteux et de prétencieux et oui, probablement qu'une bonne partie représentait bien Calibane Sinraï mais il y avait bien plus sur cet homme que ses beaux habits, ses parrures et l'incroyable douceur de ses cheveux.
Elle ne tenait pas à être une autre admiratrice, aussi égoïste que cela puisse parraître, l'elfe voulait être aussi importante pour lui, qu'il l'était pour elle. Deliath réfléchit une seconde, songeant que sa discussion avec Lyvie pouvait attendre après souper et que son Rossignol dormait encore probablement, mieux valait le laisser se reposer... Alors pourquoi ne pas filer dans ses appartements et essayer de regarder tout ça à tête reposée. Et Karia?! Elle hocha rapidement la tête. Elle devait absolument vérifier que tout s'était bien déroulé pendant le débarquement...

-Oui, d'accord, j'en serais ravie. * La belle prit son roman et attendit le Capitaine.
-Je vais aller dans mes appartements en premier et si Karia n'y est pas encore, je devrais aller au Port...
________________

Soulager qu'elle accepte, il ce lève a sa suite, prend les livres qu'elle pensait étudier pour les porter pour elle et ce mit a la suivre.
Pas de Kortassius sur le chemin, mais on pouvait entre l'échos de ses rassades de rires depuis ce qui devait être une salle a manger spacieuse et ou les voix portaient facilement.
Le petit démon occuper, voila qui était inespéré. Quand il ce rince le gosier, il ne tarde a chassé de la femelle comme il aime dire et disparaitre pour toute une nuit de débauche.

Arriver a la chambre de Deliath, Calibane était rester bien silencieux, essayant de ce préparer mentalement et émotivement a croisé le regard du vieux immortel. Il ne croit pas que Kortassius est mentis, pas pour ce genre de sujet. Surtout si c'est pour taquiner quelqu'un. Black est un peu simplet et cela fait de lui peut-être une proie idéal ou la plus ennuyante de toute.
- Courage...

Lache t-il en murmurant a Deliath, puisqu'il se souvient de leur dernier entretient avec le roi. C'était houleux, et Karia est particulièrement rancunier.
____________________

-Merci.. * Fit doucement Deliath, soulagée en chemin de savoir Xarma occupée et bien exaspérée pour ces femmes qui seraient choisi par ce démon farceur.
Elle s'apprêta à ouvrir la porte de ses appartements lorsque celle-ci s'ouvrit à demi, dévoilant le visage loin d'être amical de son géniteur. Il regarda qui se trouvait de l'autre côté puis grimaça. Bon.. le voir ne lui fit pas plaisir mais s'il était là c'est que Karia s'y trouvait aussi.

-J'ai cru qu'il s'agissait de la nourriture que j'ai demandé il y a une demi-heure... J'aurais été mieux servit.. et plus rapidement en descendant moi-même aux cuisines... Quelle bande d'incapable. * Dit-il d'une voix de velours impatiente avant de laisser son regard couler sur l'accoutrement de Calibane, pouvant l'observer plus en détails que pendant la visite guidée ou il s'était retrouvé scotché au bras de Deliath.

La jeune Reine roula des yeux.. Pleuré dans les bras de Calibane l'avait soulagé d'un poids qui lui permit de mieux s'armer de patience face à ce vieil elfe parfois grincheux.

-Pourquoi ne le fais-tu pas Danil? Je prendrai la relève.

-Sans façon. J'ai à faire ici... * Répondit le vieil immortel en s'apprêtant bien effrontement à garder Karia pour lui seul et refermer cette porte avant qu'elle ne soit ouverte trop longtemps.
__________________

- Danil... Nayla Nonim Helevron...la reine a demander de vous en occuper personnellement et je suis disposer a vous en délivrer si vous voulez bien m'accorder de votre temps pour une cordiale et sérieuse discussion qui je crois, va tout dans le sens de nos intérêt commun.

Prit parole le mage doré, d'une voix de soie tout de calme.
Il ce tient de profil, les bras charger de livre pesant autant que leur titre.
Il a les yeux fermer, semblant ailleurs et la tout a la fois, dans une posture toute aussi royal que son accoutrement luxueux.
______________________

Tiens tiens... mon no complet. La curiosité s'empare de moi et je remarque ce qu'il tient de peine et de misère. Des encyclopédies généalogiques... Voilà qui répond à une question mais qui en provoque plusieurs autres.

Je jète un regard sur mon endormi, couché dans le grand lit que j'avais fais moi-même à la perfection après avoir trouvé une domestique et lui avoir ordonné de m'apporter de la lingerie de lit propre, fraîche et douce, puis leur jète un regard mauvais. Il aime bien me rappeler ma position celui-là et en rajoute en essayant de m'amadouer pour sortir de la chambre.

Malheureusement pour moi, je me doute qu'ils ne partiront pas de plein gré, décider à me pourrir l'existence de toutes les manières possibles. Mais bon.. il dort et Deliath n'empeste plus l'elfe en chaleur, son odeur disparue aussi rapidement et subitement qu'elle avait commencé à se répandre comme une infection.

-J'ai placé un sceau sur la porte, Deliath tu seras la seule à pouvoir entrer tant qu'il sera actif. * Dis-je en replaçant ma longue chevelure d'une main experte tandis qu'elle prenait les lourds volumes dans ses bras et se faufilais dans la chambre alors que moi j'en sortais.

Inquiet... emplit d'une étrange émotion d'être si loin de chez moi, éjecté de mon nid d'amour en quelque sorte... je gronde doucement puis offre un regard tout en froideur à ce jeune mage prétencieux tandis que Deliath nous enfermait à l'extérieur.
-Vous vous rappelez de mon nom complet...

****

Deliath se dépêcha de poser les volumes sur la table de travail à quelques mètres de l'entrée puis soupira longuement. L'hiver rendait le soleil timide et il commençait déjà à fuir vers la ligne d'horizon. Heureusement, Danil avait déjà allumé des chandelles un peu partout, rendant la pièce chaleureuse alors qu'une très grande silhouette était étendue dans son lit. Un feu brûlait dans l'âtre.
Jamais... elle n'aurait cru voir le jour ou un homme dormait sur son matelas.. dans sa chambre de Pàlandhèl.
L'elfe retira son manteau qui finit sur le dossier de la chaise, puis ses bottes et alla s'intaller sur le fauteuil faisant face aux flammes, n'osant réveiller son époux alors qu'il semblait dormir à poings fermés.
______________________

Calibane une fois les mains décharger, incline doucement la tête pour saluer sa reine, lui souhaitant une bonne fin de soirée. Il ose espérer que rien de grave n'arriverai cette nuit, qu'une seule nuit même puisse ce dérouler sans catastrophe et étonnamment il y croit rien que par la présence de Black et Kortassius. Un duo de choc a ne pas en douté.
Il avait le chic pour éloigner pas mal de monde et Black était un méticuleux de la sécurité de Karia. Des gardes, ils en avaient croisés tout le long du chemin jusqu'ici.

Maintenant le fauve...
Une nouvelle journée, une nouvelle chance de faire mieux, songea le mage.
A ca question, il le détail calmement faisant demi-tour vers l'extérieur entrainant Danil au port. Il veut évidement rejoindre son navire pour avoir cette discussion en privé.

- Bien entendu que je me rappelle, après cette prestration éblouissante d'aile et d'armure en écaille de safran. Difficile d'oublier un nom dit dans cet éblouissante démonstration de puissante a bords de mon navire a quelque instant d'une confrontation nous menant a un cheveux de finir au fond de l'océan.

Répondit-il a Danil a la manière d'un sage. Il ne lui montre pas son dos, préférant marcher côte a côte alors qu'il tient ses belles mains ensemble cacher dans ses manches. Il le sens déjà sur la défensive, anxieux et agacé. Ca ne sera pas simple conclut-il mais ne ce décourageant pas.

Il sait déjà que Danil n'aimera pas qu'il l'amène aussi loin de Karia, mais ce tenir a distance d'oreille indiscret prévalait autant pour la sécurité du roi que de la reine.

C'est regard vole a la dérobé vers le vieil immortel et ne cesse de réfléchir a la manière de ne pas envenimer leur relation et de prendre la peine de vraiment faire connaissance. Chose forcément difficile avec ce personnage près a repousser toute ces tentatives.
Armée de détermination, il monte sur son navire et est aussitôt accueillis par son contremaitre a qui, il donne ses instructions. Un repas pour le roi directement livré au chateau. Ils n'en sont pas a leur première visite a Palandhel alors lui indiquer ou aller est simple.

Il ouvre la porte de son appartement et entre en invitant Danil a suivre.

- Souhaitez vous manger? Une préférence de thé?
Choisit-il par offrir une hospitalité tout ce qui a de plus élémentaire a un hôte bien élever.

En fonction de la réponse de Danil, le message serait transmit aux subordonner de Caliban qui compte a lui ce dirige vers son bureau pour un second Round avec l'immortelle Tête de fer.
La pièce sentait bon le parfum d'une huile de figue au miel, c'est léger et non irritant, rien qu'agréable.
D'un mouvement de poignet souple, toute les chandelles de la pièce s'allume éclairant les nombreux trophée, trésor et souvenir afficher sur les murs.

Et d'un gracieux geste du bras, le mage désigne une chaise a son confrère pratiquant avant de rejoindre le sien. Il retire le manteau couvrant sa tunique ajuster et ce pause gracieusement sur son siège, croisant les jambes pour sortir d'un tiroir un boitier ouvrager distinguer contenant de nombreuse variété de thé bien ranger, bien diviser et lui met sous les yeux pour lui offrir ce qui lui fait envie. Il y avait là, la collection d'un connaisseur sans le moindre doute, un fin palet.
La luxure était un de ses péchés mignons de toute évidence, a la manière d'un vaniteux immortel.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:41

Je m'étais endormis enrouler au corps de Ssussun et je me réveillais seul dans un lieu étranger, mes paupières ce soulèvent en papillonnant lourdement et bientôt mes bras glisse sur des draps sentant bon, frais et léger sur ma peau fragile pendant que je commençais a immerger en me soulevant le haut du corps lentement.

C'est l'obscurité qui m'avait sorti de mon sommeil.

- Ssussun...?
Le cherchais-je des yeux alors que normalement, il me veille comme un implacable cerbère, m'attendant ou me forçant a me réveiller pour me faire avaler selon son horaire déterminer de quoi manger.
Je ferme lourdement les yeux et commence a m'assoir. Le feu dans l'âtre attire tout de suite mon attention et ainsi que la silhouette qui y est assise.
Je prend le temps d'observer ou je me trouve et inspire pour sentir, prend une seconde pour constater que rien ne bouge, rien ne tangle que le grincement devenu une berceuse habituel des navires s'était tue.
Nous étions donc arriver?
Et le simple fait qu'il ne soit pas là m'inquiète et m'angoisse. Depuis l'épisode d'Isaak et son chantage, le savoir loin de mes yeux était devenu bien plus difficile.

- .. C'est toi Anon?
Parlais-je un peu plus fort cette fois, un peu réveiller maintenant que je m'étais mis a grouillé. Mon ton est légèrement inquiet, risquant espérer un visage familier.
____________________

L'art de parler pour ne rien dire... Calibane avait quelques galons dans le domaine. Ces livres, ils les ont emmenés pour quoi exactement? Retracer la très peu populeuse généalogie des Nayla? En plusieurs milliers d'années seulement une poignée d'individu ont l'infâme plaisir de porter ce nom et je peux tous les reciter avec mes dix doigts.

Nous nous éloignons du palais et ma mauvaise humeur s'accentue plus le bâtiment repatisse dans mon dos. La marche jusqu'au port ne me détend pas, bien au contraire mais je le suis car je suis quelqu'un de poli et aussi parce que ma nouvelle ''position'' n'est pas encore officielle. Alors je suis... monte sur son bateau défiguré et maquillé par une multitude de plantes rappelant des fleurs de citronniers. Je m'arrête devant un petit bosquet de ces fleurs et les dévisage avant de continuer mon chemin.

-Je n'ai pas l'envie, ni le besoin de manger mais le thé... Surprenez moi.. * Dis-je alors qu'il met de l'ambiance dans sa cabine, un éclairage feutré pour une discussion intime et me désigne un endroit ou m'installer. Essayait-il de m'amadouer en me mettant sous le nez du thé luxueux et agréable à l'odeur? Intéressé mais méfiant, je me laisse tenter en me demandant ce qui me valait toute cette.. extravagance et ravale un sourire de diable... Il est bien poli tout à coup ce petit prétencieux qui était venu, tout flamboyant m'insulter et réclamer l'éducation de ma fille. À parier que cela ne se déroule pas comme il le souhaite et veut maintenant revenir en arrière?

-Vous vouliez discuter.. me voilà Capitaine Sinraï.

****

L'elfe s'était installé dans le fauteuil donnant sur l'âtre, s'y calant dans un confort agréable alors que la pénombre commençait à envelopper la pièce. Elle déboutonna les premiers boutons de sa chemise sans manche puis se perdit un instant dans la contemplation de son bras de cristal, observant les flammes au travers de ce membre étrange, puis le bracelet en cuir sur son bicep avant d'entendre sa voix s'élever doucement et appeler Danil.

Figée, elle ne bougea pas, mais expira longuement, soudainement lasse. Sa petite scéance de larmes l'avait épuisée mentalement et le calme était revenu.

-Oui, c'est moi. * Dit-elle en se levant, contournant le fauteuil pour lentement marcher vers son époux.

-Il est en compagnie de Calibane, le Capitaine avait des questions à lui poser. * Fit la jeune elfe avant de lui désigner l'endroit d'un mouement gracieux de la main.

-Nous à sommes à Pàlandhèl, dans notre chambre. Comment te sens-tu? * Dit-elle en s'arrêtant à mi-chemin entre le fauteuil et le lit, pied nue sur la parqueterie.
________________

Voir apparaitre le visage de Deliath laisse sur mon visage naitre une expression de soulagement.
Elle confirme mes doutes pendant que je balayais du regard encore la pièce ou je venais de me réveiller.

J'apprécie qu'elle me rassure pour Danil et je me détend d'avantage en sachant qu'il est avec Calibane.
- Je ne sais pas... fatiguer je dirai.

Je suis fatiguer et pourtant je viens de me réveiller et je ne fais que ça me reposer constamment.
J'observe mes bras, le fer cerclant mes poings et touche celui a ma gorge qui est lourd a porter.

Comme je suis avec elle, je me permets la liberté que Ssussun me laisse qu'au conte goute, poussant mes jambes hors du lit pour m'assoir, m'exposant au froid.
- Tu n'as pas l'air dans ton assiette.
Dis-je après mettre appuyer sur le bords du matelas, l'observant a la dérober de biais. J'ai une humeur neutre, abordable pour le moment. Je dormais profondément depuis que Danil s'occupait de mon dossier, la couverture de sécurité et de confiance y étant pour beaucoup.

Je lui fais un regard voulant dire silencieusement '' laisse moi faire'' commençant a me lever, voyant que j'avais un drole d'accoutrement et je me demande comment j'avais atterris ici.
_______________________

Le thé fait mouche et il choisis sa saveur.
- Bon choix, il est excellent celui-la.

Dit-il soyeux et ce voulant amical en tout point, il n'aime pas entretenir de mauvaise relation dans tout les cas. Et même en colère, désappointé, il fait rarement acte d'impolitesse lorsqu'il est l'hôte.
Il a une éducation fortement encré dans ses gestes et ses manières princière qui passe au-dessus de ses ressentiments. La famille, la réputation et la beauté passait avant les émotions.

Il sens que Danil le soupçonne, s'imaginant peut-être une fourberie, une reddition?
Non, il sourit de cette manière bien a lui tout en douceur sans exagération rien que pour garder son visage au trait tendre et agréable a regarder.

- Le feux des glaciers, jolie, paradoxale, une dualité tout en saveur. Un thé noir avec du caractère et a la fois une touche fleurale fruité. Le bleuet sauvage des montagne est un parfum délicat.

Décrivit le connaisseur alors qu'il ce charge de préparer le thé lui-même. Et se n'est pas long que les tasses son pleine laissant la question de Danil en suspend volontairement. Le mage réfléchis sagement a ce qu'il va dire.
Il approche la tasse de l'immortelle, la plaçant volontairement en suivant une hectique protocolaire de la manière propre et bien séante de dégusté du thé. Enfin s'était ainsi chez lui, il y a longtemps maintenant.
- Je voulais discuté de ce qui est arrivé aujourd'hui pendant que vous vous chargiez de l'autre dossier délicat que nous savons. Il est sous bonne garde, Black a bloquer les accès et veillera a la sécurité personnellement. Il ne plaisante jamais avec cela et tout comme Karia, c'est un homme de confiance au technique radicales.

Je vous sens tendu, inquiet...voila des sentiments partager pour notre avenir commun.

Il prend une pause, déguste une gorgé de thé bien chaud savoureux et goûtu a souhait réaliser a la perfection.
Tout comme Danil, il avait l'amour du thé bien fait.

Alors qu'il allait reprendre, on cogne et entre chez lui, une assiette d'agneaux accompagner de pomme de terre en cartier tendre et grillé. Voila un aperçus de ce que mangerai Karia sous peu. Il y a aussi une assiette de biscuit au dattes et a l'avoine, prévue pour accompagner le thé.
Une fois que l'inviter impromptu a quitté, Calibane fait un signe a Danil de ce servir a loisir de cette assiette de friandise alors que lui, laisse son souper de côté pour reprendre ou il en était.

- Rossandol est venu a notre rencontre et a clairement spécifier que Deliath et le Roi n'auront aucun accueil. En gros, il ne la considère pas comme une décendante a la succession, il dit que le testament a été égarer ...comme part hasard et qu'il serait contester s'il revenait a resurgir... après nous avoir donner un délais de 3 jours pour lever le camps, il a souligner que seule une vieille tradition rendrait la couronne a Deliath: Le Rinna'o'Serkë.

Deliath n'as pas donner de réponse hormis que nous ne quitterions pas Palandhel alors... nous nous sommes perdu dans la bibliothèque dans les livres familiaux a chercher des réponses et des preuves, n'importe quoi qui pourrait nous éviter un bain de sang.
Vous portez le nom de sage ''Nonim'', j'espérais en trouver en discutant avec vous Danil.

J'ai eu des questions que vous seriez peut-être le seul a pouvoir me donner.
En feuilletant votre livre familiale, il y a des manques qui mon parues étrange. Vos enfant n'y apparait pas, mais Deliath apparait dans le livre des Taurons. Auriez vous une idée de pourquoi?
Et Russandol a parler ''d'affaire'' rompu avec Gondoline suite au décès de Dreidre...
Je suis navré...de vous en parlez, je vous présente mes respectueuse condoléance.

Termina t-il tout a fait sincère dans ses paroles dite il l'espérait clairement et aussi respectueuse qu'il le pouvait. Il était difficile de nommé les choses crument sans paraitre présomptueux.
Et connaitre ainsi l'âge vénérable de l'homme assis devant lui, l'amenais a lui présenter plus de respect qu'avant.
L'éducation l'exigeait chez lui, la famille est sacré et les anciens encore plus.
_______________

Pendant toute la préparation du thé, mes yeux ne le quittent pas une seconde, à demi pour me distraire pendant le spectacle d'un connaisseur, que pour surveiller le moindre de ses gestes.

-Je ne m'inquiète pas pour le Corbeau Noir, ce géant amoureux et dévoué aura les intérêts du Roi à bon cœur. L'Homme enfant parcontre.. * Exprimais-je des soupçons quant à la fidélité d'un électron libre tel que ce Kortassius. À le voir butiner de personne en personne tel un petit bourdon et leur tourner autour jusqu'à les énerver m'irritait...Les insectes de son genre je m'en départissais généralement assez vite. Je n'aimais pas qu'on me tourne autour et qu'on bourdonne dans mes oreilles.

Je laisse mon thé refroidir pendant que le cuisinier apporte une assiette de victuailles pour laquelle j'aurai très peu d'intérêt. L'odeur est plaisante mais je ne peux manger en d'autre compagnie que celle de mon dragon adoré.

Alors je tend l'oreille et écoute... Voilà donc la raison de cette invitation. J'avais manqué cette rencontre , occupé à installer Karia confortablement et placé des sceaux sur toutes les fenêtres et la porte menant à la chambre. Ses condoléances me semblent bien plates et inutiles et je décide enfin de prendre une gorgée ou deux de thé avant de répondre. Le faire languir alors qu'il avait toutes ces questions est un petit bonheur que je me permets de déguster.

-Ce livre n'a pas été remplit de ma main. Ma jumelle et moi sommes les seuls Nayla à avoir vécu ces dernières 3700 et quelques années. Dans ma famille... nous attendons toujours d'avoir au moins plus de trois siècles avant d'être officiellement membre de l'arbre généalogique... * Dis-je d'un regard perçant et d'une voix de velours. Ces trois siècles visaient à corriger le tir si l'enfant se vouait être un ''échec''. Nous voulions un arbre parfait, quitte à couper quelques branches pour l'empêcher de s'alourdir inutilement avec des faiblards et des incapables.
-Je suis prêt à parier que celui-là a été fait des mains de ma Deirdre, une obligation pour faire passer cette enfant qu'est Deliath comme celui de Landis. Vous voyez... les alliances elfes exigent la naissance d'un enfant dans la première année suivant l'union, pour officialiser.. * Me montrais-je explicatif. Il était bon hôte et malgré nos différents, la cause touchait Karia donc... je devais me montrer conciliant.

-Lorsque Deirdre est décédée... * Mon regard ne fuit pas le sien, bien planté dans le bleu clair de ses yeux alors que les miens s'assombrissaient.
-Vous devez comprendre que notre situation familiale exceptionnelle, notre union est mal-vue ailleurs, ce n'est pas tout le monde qui peut comprendre la perfection... Et nous sommes assez secret sur nos coutumes et manières de faire. Ce qui pour nous était un mariage d'amour était vu comme un partenariat de gourvenance pour d'autres. J'étais Roi et Deirdre, ma jumelle portait le titre officiel de Reine même si pour le reste du monde elle était ''princesse''. En décidant d'épouser Landis était-elle réellement Reine de Pàlandhèl puisqu'elle était déjà mariée? * Exprimais-je le fond de ma pensée quant à cette histoire de succession.

-Et cette enfant qu'elle portait, bien que petite, peut-elle être héritière si cette union est en fait un grossier mensonge? En théorie Deliath est princesse de Gondoline, héritière de ce trône bien qu'élevée à l'autre bout du monde. Évidemment si Landis Tauron l'a mise sur son testament c'est une autre histoire mais.. * Je me levai, ma tasse en main et continuai de boire en m'éloignant vers ses bibliothèques. Ma curiosité finissait toujours par l'emporter.

-À la mort de Deirdre j'ai coupé tous les ponts avec Pàlandhèl. Plus d'échanges commerciaux, plus de communication. Ils n'ont jamais voulu rapatrier le corps de ma douce chez elle et.. * Et je comprenais trop bien pourquoi maintenant. Le corps était tombé entre les mains de Sael et ils n'avaient rien eux à envoyer.

-Peu importe. Ce sont de vieilles histoires...Pour en revenir à ce problème de courrone, cela allait finir par éclater au grand jour à un moment ou à un autre. Que ce soit maintenant ou dans quelques années, la mise sur le trône d'une nouvelle tête dirigeante est toujours contestée et ce ''Rinna'O'Serkë '' est presque un passage obligé chez les dirigeants elfes pour conserver sa place. * Un peu de thé me coula en bouche, le temps de prendre une petite pause.

-Les humains vivent quoi... 70 ans en moyenne? Un Roi gouverne quelques décennies s'il est en chanceux, en temps de paix, s'ils ne tombent pas malade... Pour les immortels, la durée de vie d'un monarque est... indéfinie. Un elfe peut monter sur le trône et il s'écoulera des milliers de printemps qu'il sera toujours là. Alors pour le changement... pour ces autres immortels ambitieux, il faut s'armer de patience. Ce Russandöl, intendant au trône, a attendu et j'imagine qu'il se dit '' Mais voilà ma chance, tus les éléments sont là ''. La courrone de sang n'est ni plus ni moins qu'un moyen rapide de botter les fesses de la tête dirigeante de sa chaise et prendre sa place si je puis me permettre cette image peu gracieuse. Je ne pensais que ce serait aussi rapide parcontre mais en même temps... Cela explique peut-être pourquoi Deliath aurait reçu autant de leçon de combat. Peut-être Landis se préparait-il à cette éventualité et souhaitait laisser à sa fille adoptive un moyen de se défendre si quelqu'un apprenait la vérité et défiait sa position. * Émis-je une hypothèse avant de me retourner pour dévisager Calibane.

-Vous semblez choquer... Chez moi ce genre de concours était chose annuelle. Deliath est une Nayla, si elle n'est pas prête à verser un peu de sang pour sa courrone et son mariage alors elle n'est pas prête à gouverner. Une courrone n'est pas un cadeau.. Celui qui la porte est constemment testé, convoité... et il doit savoir la conserver. Bien sûr nous pouvons toujours assassiné Russandöl en douce mais je crains que cela ne fasse que diviser l'opinion populaire encore plus... Ne vous méprenez pas, cette situation ne me réjouis pas. Karia est... enfin... il ne souhaite pas se débarrasser de cette Reine et elle la dernière représentante de mon sang... Peut-être devrais-je moi-même défier Russandöl, cela nous épargnerait beaucoup d'inquiétude concernant Deliath.
__________

-J'ai connu de meilleurs jours. * Fut la réponse un brin évasive de cette belle elfe qui croisa les bras sous sa poitrine alors qu'il faisait une tentative pour se lever. Ce regard orgueuilleux, elle le connaissait. À force de devoir se battre avec lui pour l'extirper de force de son armure, elle le connaissait par cœur.
En le voyant regarder ses vêtements trop court des bras et des jambes, la pièce avec des points d'interrogation dans les yeux, Deliath délia ses bras et s'approcha encore un peu.
La morsure bien violette dans son cou était visible à cette distance, un peu enflée même.

-Il s'agit de mon ancienne chambre, dans l'aile Est du palais de Pàlandhèl. Danil t'y a emmené pendant que moi et Calibane nous occupions d'un autre dossier. * Il n'était jamais venu à ses quartiers lors de sa dernière visite, normal qu'il ne reconnaisse pas les lieux. Elle allait ouvrir la bouche, donner des précisions lorsqu'on cogna à la porte. Méfiante, elle lui fit signe de ne pas bouger et alla répondre, tombant sur un matelot de l'équipage de l'Earandür en mission de livraison. Il lui donna une petite caisse contenant des plats préparés, une bouteille d'hydromel et les salutations de Calibane Sinraï avant de repartir.

Deliath referma la porte aussitôt d'un pied et alla poser la caisse sur la table de travail avant d'y jeter un drôle de regard, l'appétit soudainement envolé. Ses deux derniers repas en compagnie de Karia avait été une catastrophe et cela suffisait pour qu'elle n'ait pas spécialement envie de retenter l'expérience.

-As-tu faim? * Demanda-t-elle en levant sur lui deux yeux curieux et fatigués, éprouvée de sa journée mais ô combien scrutateur de savoir s'il allait commenter l'assiette qu'elle avait fait parvenir à sa cabine
______________

La manière de Danil pour décrire c'est frère d'arme lui valu de la par de Calibane un regard froissé, curieux et amuser un peu. Cette façon vieillotte de désigner une personne par ses attitudes ne lui paru pas déplacer venant de ca bouche a lui.
Après tout décrire Xarma comme un enfant ...s'était exactement ça.
Un sale mioche mal élever a la langue aussi tranchante qu'une lame a piquer ou sa dérange le plus.

- Quoi? C'est vous qui vous chargiez de cela? N'est ce pas le devoir d'un scribe officiel? Ce genre de documentation enfin ... je peux comprendre oui dans votre cas particulier.
Je ne crois pas que les Taurons écrivait eux-mêmes leur arbre, leur descendance son plus nombreuses, les titres de noblesse disputer, il serait trop simple de faire des contres façon. Les notaires neutres sont normalement charger de ses tâches pour éviter ce qui arrive aujourd'hui.

Franchement penser-y n'importe qui a ce moment là pourrait s'inventer un arbre avec des supposer parent avec des titres et des terres. Ces pour cela que Russandol traitre les vôtres avec si peur de respect? Abomination consanguine... c'était d'une vulgarité.

Toute l'existence de Deliath a vous écoutez parler, reposerai sur le fait qu'un jour elle aurait du ce battre dans ce rituel barbare et immonde car tout reposerai sur un immonde mensonge?

Calibane s'interrompre, il est inquiet, décourager... Il pousse un soupir irrité en venant ce frotter la tempe ce renfermant sur lui-même un peu a l'idée que leur recherche ne soit que de vaint effort et que cette solution sanguinaire ne soit la seule option a espérer.
Ca l'agace au plus au point. Il ne partage pas la même avis que Danil et a la fois, bien forcé d'admettre qu'il ne manque pas d'exemple que cette vision idyllique qu'il s'était imaginer des choses n'était qu'un mirage.

Son doigt tape contre le bureau, l'autre main servant a accueillir une partis de son visage qui grimaçait légèrement de contrariété. Un passage obliger parlait-il de cette sale tradition.
Dans l'histoire qui est la sienne bien secrete, bien cacher, les choses s'était profiler autrement pour lui et pourtant... mon dieu quel bain de sang, il y avait eu tellement de sang et de cadavre qu'on aurait pu se noyer dedans.

- Je n'aime pas la violence, encore moins la gratuite... oui, je suis choquer d'être forcé d'admettre que tout ceci.. repose sur quelque chose de louche, on dirait un ramassis de magouille depuis le début.
Russandol a parler que Deliath était le secret le moins bien garder du continent alors que Landis a été jusqu'a faire un tour de force d'étouffé la magie de Palandhel pour la protéger. Pourquoi? Pourquoi tant d'amour pour un enfant qui n'est pas le sien? Pourquoi tout risquer. Il y a quelque chose qui nous échappe et je sens que c'est encore elle...Saelynnthill.
Imzaresh a été mentionner voyez vous et Russandol a toute suite parler de ses bon liens, que les papiers serait dument remplis et refait sans crainte comme si tout était déjà prévue déjà planifier ainsi depuis un long moment et que Deliath n'était clairement pas prévue dans le décors.

Deliath m'a dit que la couronne de Palandhel avait une lourde dette envers Sael. Je ne sais pas combien en question, mais sa semblait lourd... très lourd et elle m'a dit qu'elle planifiait la venu d'un envoyez de la-bas pour empêcher la venu de cette sale sorcière drow.

Comment...? Deliath entretenait des liens? Elle connait quelqu'un? Je suis inquiet pour nous, nous n'avons jamais voulu faire affaire avant avec la cité neutre et eux non plus, nous n'avons jamais été un peuple reconnu. Qu'un ramassis de criminel pour l'instant a leur yeux et sa nous évite bien des ennuis tant que nous ne représentons pas encore une trop grande menace.
Mais si Karia apparait sur ce papier comme marie, roi de Palandhel... Ne nous met-il pas soudainement sur la carte? Les dettes de Palandhel sera les nôtres et si Deliath n'est rien de ce qu'elle a tout prétendu a ce moment là... Le mariage ne vos plus un clous pour le conseil de guerre. Rien n'empêcherai Karia de rompre son mariage et de foutre le feu et la cité a sang.

Comprenez bien que s'était ce don il était question avec ce mariage. S'était le gage d'une alliance, un compromis, une soumission des elfes a Xar'minos et en échange nous les protégions et nous établissions une tête de pont chez eux.
Tout signe de rebellion amenait au résultat d'un scénario d'un pure et simple génocide des elfes...

Très franchement, je suis... désappointé au plus haut point Danil. J'étais venu chercher mon roi et ma reine et j'ai ramener la tempête. Voir bruler cette nation... est la dernière de mes envies.
Et puis quoi vous? Vous vous empareriez de la couronne, vous revoila roi donc? Je crain fort que ceci n'amènerai que le même résultat avec Xar'minos. L'avis populaire ne penche clairement pas vers la paix.

Avec cette stupide fascination du sang pure, les immortelles ont creusé leur tombe, les morts s'accumule plus vite que les naissances pour des principes vieux et désuet alors que l'ennemis est innombrable. Même si un humain vie si peu, ils déferlent sur ce monde comme un tsunami en perpétuel croissance et cette foutu sorcière élimine toute les anciennes ligné elfique avec les fond infinis des dettes qu'engendre ces foutu guerre.

Le pauvre a le tournis a voir tout ce qui peu arriver, tout les petits signes de dangers et il n'a pas envie que Deliath doivent payer en sang sa place pour son peuple. Bien égoïstement même. Mais avec les demi-races, le sang aussi avait de la valeur...

Il observe Danil entrain de farfouillé du regard sa bibliothèque. Il y avait des ouvrages sur la magie de toute sorte, des encyclopédie sur les plantes, des animaux et de médecine.

Il y a aussi des oeuvres sur l'art de la guerre, sur la navigation, la musique et un livre très vieux, les reliures son bien entretenue mais le temps avait fait son oeuvre. Ce livre était bien plus vieux que Danil, plus vieux que son père et plus vieux que son arrière grand père. Fait d'un cuir très spécial nacré de magie. S'était écrit en ancien elfique et en rune celtique. Le livre d'un des premiers clan reconnu. Les Vanyar et celui-ci était composer des Glorfindels et les Sindels.

Il pouvait regard la reliure, mais ne pourrait s'en saisir sans ce heurté a une protection virulente et répulsive qui empêcherai toute prise de ses mains.

A le voir faire, le mage ce rassis droit, venant croisé ses doigts ensemble et poser ses jointures délicate devant ses lèvres un petit instant. Il avait un autre point a vérifier et pour en avoir le cœur net il devait aller voir a la source.

- Accepteriez vous de faire une expérience Danil? Je peux vous jurez sur ce que vous voulez qu'aucun heurt ne vous sera fait qu'il soit physique ou psychique. J'aurai aimé vérifier quelque chose avec votre participation volontaire.
Il suffit de me prendre la main...et de vous détendre de préférence assis.

Il le défis du regard, un petit sourire tendre au visage comme si ce défiler serai un signe de lâcheté et de couardise.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:43

Parmi tout ce qu'il dit, une chose me reste en tête et c'est une question qui m'a hanté un certain temps.

-Pourquoi tant d'amour pour un enfant qui n'est pas le sien.. * Répétais-je, les yeux allant d'une babiole à l'autre et, nécessairement sur ce vieux livre qui détonne. Étant bouquineur, un rat de bibliothèque, je ne peux m'empêcher de le regarder et de sentir la magie protectrice vibrée dès que je fais mine de passer le doigt tout près. Bien.. quelque chose qu'il souhaite garder secret.

-Peut-être a-t-il plongé les yeux dans ceux si... envoûtant de cet enfant et que ce petit bout d'être a éveillé quelque chose en lui qu'il croyait depuis longtemps éteint.. ou mort. Peut-être avait-il prévu s'en débarrasser, après tout rien ne le relit à cet enfant et pourtant il a remuer ciel et terre pour le voir vivre. * Je me rends compte que mes divagations risquaient de partir sur un chemin bien éloigné de notre sujet principal et me râcle la gorge avant de soupirer.

-Tout le monde finit par rendre des comptes à Imzaresh. Mieux vaut entretenir un bon lien commercial, cela empêche qu'un seigneur marchand abuse de son pouvoir... Ils sont un mal nécessaire et si vous avez réussi à vous en tenir loin aussi longtemps eh bien... tant mieux pour vous mais ce temps est révolu. Si ce mariage perdure, vous serez effectivement conjoint, dans la richesse et dans les dettes... Karia serait dans son droit en fait d'annuler ce mariage vu les circonstances. Après tout il mariait la future Reine de Pàlandhèl et clairement, ce n'est pas ce qui est au programme. * De toute façon ils leur faudrait à tout deux un héritier pour sceller ce pacte de manière officielle et ça non plus.. ce n'était pas au programme.

-Les gens, immortels ou non, sont beaucoup plus sanguinaires qu'ils ne le laissent parraître. Ils cherchent tous un divertissement et les démêlées de la courrone sont un plaisir coupable bien difficile à cacher. * Et il propose .. enfin me défi de faire une expérience? Je tourne la tête, un sourcil levé.

-Une expérience.. * Répétais-je avec un certain.. dédain. Je ne suis pas le genre de personnes à faire des expériences pour le plaisir!

-Qu'aurais-je en échange de cette.. expérience? * Demandais-je en me rendant jusqu'à son bureau, y appuyant mes deux mains jusqu'à me pencher et que ma somptueuse chevelure noire ne glisse jusque sur le bois vernis de sa table de travail.
__________________

Je grimace une fois sur mes jambes, mais l'amélioration est là, j'arrive a me mouvoir doucement mais surement. Mes gestes sont plus souple qu'avant. Jouer de ma tête dure avait payer, j'avais réussis a renforcer quelque muscle.
Fier, j'approche d'elle, alors qu'elle aussi faisait quelque pas vers moi, me confiant que pendant que l'un s'occupait de mon cas, elle et mon dragon bleu en avait attaquer un autre.

Je plisse des yeux, parcourant son allure, ne manque pas ma marque fraiche et profonde sur son épaule, méfiant et curieux, les détails je les attendaient évidement, mais voila que l'on cogne a la porte et qu'elle me fait signe de resté hors de vue et sagement surplace.

Un sourcil relever, pendant qu'elle ouvre et récupère a manger, j'étais pour ma part décider a explorer mon nouvelle habitat.
Et le peu de temps qu'elle ouvrir la porte une chair de poule subitement m'assaille sans crier gare. J'entend la voix, le rire reconnaissable d'entre tous de Xarma Kortassius. L'entendre rend tout tellement plus réel, comme si avant cela, je n'arrivais pas a croire que nous y étions enfin arrivé.

J'étais entrain de me diriger vers le bain, je l'avais aussitôt mis dans ma ligne de mire alors que je fais un tour d'un pas prudent, attentif a ma fatigue.

Elle me demande si faim.
- Plus tard...
Dis-je en voyant la nourriture passé et quand j'apercus les biscuits, par contre je n'hésite pas a m'en prendre deux a la dérobé pour les grignoter en continuant de me promener tranquillement dans la chambre.

- Parle moi donc de ce que j'ai raté ma femme. Pour que tu es ce regard, les choses ne se sont surement pas passé comme tu l'avais escompter. Inutile de m'épargner les grandes lignes, j'ai veux les entendre de ta bouche et pas d'un autre.

Dis-je ainsi un message claire, qu'elle est mieux de me dire la vérité et que je ne l'apprenne pas d'un autre. Me mentir était la pire idée qu'elle pouvait avoir pour améliorer nos discussions. Ma confiance bien effrité si elle cherchait a ce que je l'ignore complètement a l'avenir, elle n'était pas loin de s'y rendre.
Me mentir pour protéger quelqu'un, me mentir pour éviter ma colère... était une preuve qu'elle ne me faisait pas confiance et aussi qu'elle avait peur de moi.
Ce monde est remplis de lâche... je n'avais aucune envie de m'embarrasser de gens de cette espèce a mes côtés. Des faibles... et elle ne m'avait pas montré jusqu'à dernièrement ce manque de respect profond. Que ce soit au sujet de cet humain, que de me mentir sur ce quel a révélé a Calibane sur mon compte.

Après tout ce temps, je croyais mérité d'entendre la vérité sortir de sa bouche, qu'elle saurait qu'elle ne pourrait pas me mentir. Elle me blesse profondément a chaque tentative, me démontrant comme elle me connait mal.
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Calibane écoute bien ce que le vieil elfe en pense, après tout, il cherche des réponses dans cette discussion et Danil n'est pas si fermer qu'il l'avait sembler. Rien de tel qu'un bon thé et un sujet en commun.

Il plisse des yeux alors que Danil parle d'enfant, d'amour conquis par l'innocence. Si les elfes, les immortelle sont si sanguinaire, pourquoi ce laisser attendrir par un enfant?

Et le point de l'expérience arrive et le vieux elfe aussi, il a l'air titillé, attiser par cette audacieuse provocation bien dissimuler. Évidement, il n'allait pas ce défiler, pourquoi faire? Il est le tout puissant tremble-terre.

Calibane défait ses mains, passant ses doigts long et fin sur sa paume droite avant de l'avancer et l'offrir a Danil. Ouverte vers le haut.

- C'est un privilège rare d'être inviter a me toucher...
Enfin, si vous ne vous défilez pas devant une innocente expérience toute inoffensive.
Vous en ressortirez forcément gagnant de toute manière. Il suffit de prendre ma main pour le découvrir.

Tente t-il de jouer sur son orgueil et sa curiosité, il y a décidément bel et bien un petit air de famille avec Deliath et cela, fait sourire doucement Calibane avec ce regard intense plein de charme et d'élégance. Son énergie est bonne même si le vieux est méfiant, il n'y a pas de malice dans son regard si ce n'est qu'un petit amusement de voir si le vieux aurait peur et ferai volte face.
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Les biscuits sont la seule chose qui semble l'intéresser dans la caisse et Deliath le laisse faire. Au moins il mangeait, c'était mieux que rien et son humeur semblait... approchable. Parcontre au diable les marques d'affection discrète d'un toucher de la main ou les regards plus doux, ça visiblement elle n'y avait plus droit.

Deliath le dépasse pendant qu'il erre près du lit mais convoite du regard le bain et enclenche le robinet d'eau chauffée. Les chambres royales avaient un réservoir d'eau courante gardé à une température agréable par le personnel, un petit luxe d'être dans cette section du palais et il lui avait mentionné ce bain à plusieurs reprises. Loin de se laisser décourager, une fois le bassin en pierre commençant à se remplir, elle retourna en face de son époux et commença à détacher les boutons de sa chemise. La bassine mettrait un certain temps à se remplir, le temps de répondre à son exigence.

-Non, ça ne s'est pas passé comme prévu. * Dit-elle, irritée par la situation mais tout de même tranquille.

-L'un des conseillers de mon père, l'intendant au trône, a été mis au courant de mes origines et s'est auto-proclamé Roi de Pàlandhèl. Des documents légaux prouvant mon droit à la courrone sont portés disparus et il affirme que même avec ces dits documents, mon héritage serait contesté. * Dit-elle en se rendant jusqu'au dernier bouton, ayant décidé qu'après tout ce temps passé loin de lui, qu'il soit furieux ou non, c'était son devoir d'épouse de l'aider.

-Il nous donne trois jours pour quitter la cité sans quoi il déclenchera les hostilités... À moins que j'accepte de le défier pour la courrone. Voilà ce qui s'est passé cet après-midi et je dois lui donner ma réponse demain matin. * Elle lâcha les morceaux de tissus, la tête basse, perdue dans ses pensées et toutes les conséquences que ses propres décisions auraient sur sa vie. Une montagne de problèmes.. Voilà ce qu'elle était et maintenant il avait toutes les raisons pour annuler ce maudit mariage. Dans un cas comme dans l'autre, ils n'aimeraient ni l'un, ni l'autre les options qui s'offraient à eux.
______________

-Et c'est un privilège encore plus rare que je songe même à de tels enfantillages. * Dis-je en baissant les yeux sur cette main tendue que je refusai de toucher.

-Pourquoi ne pas faire un marché... Je me doute qu'il ne s'agit d'une poignée de main ordinaire. * Commençais-je l'ébauche d'un marché.
-Je vous laisserai faire votre expérience si vous acceptez de me laissez consulter un livre de votre bibliothèque...
________________

Elle a attraper mes pensées en vole, celle pour ce bain que j'avais réclamer. L'eau s'écoule et je ne manque pas de voir quelque volupte de chaleur en sortir a mon plus grand bonheur.

Elle revient vers moi qui était entrain d'entamer mon deuxième biscuit franchement savoureux tendre et croquant a la fois. D'un goût particulier mais divinement sucré, fondant...j'adore.
C'est mains sont sur moi et je me laisse faire docilement, un peu moins sauvage qu'a mes habitudes les yeux sur elle et frissonnant un peu sur le moment.
La pièce est d'une température agréable, le feu irradie sa chaleur chassant la mordante humidité de l'hivers. Un luxe qu'il n'y avait pas sur le navire.
J'écoute sa réponse et la réponse pour moi est sans détour, sans doute... une évidence solide.
Je pause ma main sur son épaule que j'ai mordu, tirant sa chemise, je m'enfourne le reste du biscuit dans la bouche me libérant l'autre main et tire les boutons de l'autre côté.
Quoi, elle allait pas rester habillé et me laisser prendre mon bain tout seul.

Je souffle du nez, l'air sombre et animal, mon énergie indomptable même avec des contentions anti magique.
Intense, sans détour.
- Tu sais déjà ce que j'en pense...

Gronde ma voix quand j'eux finis de manger, profonde et sombre.

- Aucune réédition, tu ne baisse pas les yeux... tu es ma femme. Et ma femme est forte, courageuse et casse des gueules de son crochet du droit. Je suis pas née roi... j'en est cassé des os pour être ici aujourd'hui. Je défend pas ma couronne, mais une idée...et ces contagieux une idée. On peu la porté avec beaucoup de gens et sa paye dans le sang.
Tu n'as pas survécu a tout ça pour laisser quelqu'un te dire que tes une merde...et entendre quelqu'un te dire que ta pas le droit a quelque chose.
Non..non... non.
Écoute moi Anon, on s'en fou de tes origines maintenant, n'as tu pas compris que ca n'a aucune importance au final? N'as-tu pas saisi qu'il y aura toujours un trou du cul pour vouloir t'écarter de ce que tu veux? T'écraser, te faire taire.. toujours quelqu'un prêchant la vérité et que toi tu dérange... et tu dérangera continuellement alors dérange ma femme... dérange, mord et griffe. Rugis... et montre ce que t'as dans le ventre. Inutile de demander pardon, c'est sale et tu sera sale et puis? Comme si quelqu'un pouvait prétendre d'être immaculer de toute manière.

Et tu es très sale, je te veux nue dans mon bain... tout de suite femme.

Descendis-je mes doigts dans son pantalon pour la tirer vers moi un peu rudement et défaire ses attaches.
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Poule mouillé... fit c'est yeux en ce plissant a l'égare de la réponse du vieux.
C'est doigts ce ferme presque pour révoquer aussitôt son offre rien qu'a la mention de toucher a ses précieux ouvrages.
Les yeux du mage ce tourne vers la bibliothèque, il a vue Danil essayer de toucher un livre et pas le moindre.

- Un livre?... D'accords si cela fait votre bonheur Danil.
Dit le mage d'un sourire confiant, n'ayant pas peur de ce qu'il pourrait découvrir visiblement.

N'était-il pas généreux? Plein de bonne intention, l'air d'un ange avec son petit sourire tranquille a lui tendre a nouveau sa paume de main.

- On dirait que je vous fait peur avec cette malheureuse main. Ce serai bien ridicule non?
____________________

Elle avait relevé la tête, les yeux dans les siens tandis qu'il écartait les pans de sa chemise au point de briser les fils retenant les boutons, les envoyant rebondir dans toutes les directions pour dévoiler son ventre fin et sa poitrine. Sous son souffle, sa peau de porcelaine se couvrit d'une vague de frissons

''Ne sois pas un agneau...ma femme est forte, courageuse et casse des gueules '' Deliath hausse les sourcils, surprise, alors qu'une boule de fierté explosait dans son ventre puis les fronce tandis qu'elle cherche à savoir s'il était en train de se moquer. Était-ce une manière de lui dire de se débarrasser de Russandöl et de se saisir de ce qui lui revenait de droit? Lui on lui avait imposé ce rôle, il aspirait à la liberté et on l'avait enchaîné à son trône. Tout ce temps il faisait ce qu'il devait faire, sans jamais déroger, même dans l'adversité et les difficultées. Et pour déranger, Karia et ses demi-races remportaient tous les prix.
Aucune rédition

-Je suis une louve..* Murmura-t-elle alors qu'il la tirait vers lui, ayant bien plus de poigne et de force qu'elle aurait pu s'imaginer. En même temps.. il s'agissait de Karia et il était surprenait, toujours.
Sale... Ô oui, elle avait beau se laver, l'odeur du sang ne partirait jamais réellement, bien impreignée dans son nez au point de l'halluciner même dans ses rêves. Elle en avait été couverte, de la tête au pied, du sien à l'odeur citronné et cuivrée, que de celui de vieux immortels défiant les lois de la nature, que de mortels affichant des couleurs ennemis.

Le clapotement de l'eau continua de résonner en bruit de fond alors que son cœur s'emballait. Il avait cette voix... cette attitude de vieux barbare à la limite du pervers qui la révulsait et l'excitait dangereusement à la fois. Si Calibane était une chaleur réconfortante, tout en douceur et en gentillesse, Karia était l'incendie sauvage et incontrôlable, celui qui prenait, celui qui malgré toute la dualité de son esprit, faisait roucouler cette furie intérieure et éveillait des instincts primaux.

Elle retint sa respiration alors que ses pantalons passaient le plus fort de ses hanches et de ses fesses avant de descendre jusqu'à ses chevilles. Un simple mouvement, une jambe après l'autre, et le pantalon fut poussé du bout des pieds avant qu'elle ne descende la chemise ouverte de son époux le long de ses bras. Son corps émacié fut exposé et elle le détailla, spécialement ces marques dans son cou avant de revenir dans ses yeux, une lueur affamée dans le fond du regard.

''Je veux te dévorer tout entier, m'infiltrer jusque dans tes os, dans ta chair pour que tu m'appartiennes, je veux te dévorer, imprégner tout ton être de mon essence jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer..'' Souffla cette petite voix possessive et complètement folle au cœur de ses pensées tandis que ses doigts habiles se glissaient entre eux pour détacher la fermeture du pantalon de son homme.
Une fois cela fait, elle s'éloignerait juste assez pour être hors de portée de ses grandes mains et reculerait, entièrement nue en direction du bain. Ses yeux étaient une invitation... un défi.
''Allez époux, vient me chercher '' murmuraient ces deux belles tempêtes bleues tandis qu'elle l'obligeait à faire travailler ces muscles affaiblis, provoquait cet orgueil légendaire.
_________________

-Ridicule... en effet. * Ahhh... Orgueil, fierté... jusqu'ou irais-je pour ne pas avoir à faire marche arrière maintenant qu'il avait émis l'hypothèse que Moi, Danil le lumineux je puisse avoir peur d'un menteur qui fait des étincelles du bout des doigts?
Je me doutai que ce serait une ''expérience'' en lien avec la psychée.. peut-être même ma source. En temps normal le contact direct était fait à partir du front mais peut-être essayait-il de me berner ou de prendre un chemin dérobé? Peu importe, j'étais prêt, déjà dans les deux sphères d'existences tandis que j'allai glisser ma main dans la sienne.
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'' Je suis une louve''
Je plisse les yeux, moi je suis un dragon... un dieu, semblais-je lui rappeller d'un regard charger de prétention. N'oublie pas que je suis un monstre sous cette peau d'homme et que les agneaux je les dévores moi.

Comme si j'allais laisser un pure-sang autre que mes maîtres auxquels je suis enchainé me dire quoi faire, me dire de partir et de laisser ma convoitise gentiment.

L'inconscient, je suis le conquérant du Nord Est, Karia soubraxiu, Le roi dragon et il a oser me mettre un ultimatum!?
Et s'il refuse de ce soumettre a moi... si dans 3 jours, Deliath n'a pas récupéré sa couronne de cette manière presque civiliser a mes yeux.
J'allais déclancher mon plan initiale, du sang pure dans les rues, du sang sur les murs et j'asservirai ce peuple de grés ou de force. Et ça Deliath s'en doute surement déjà.

Palandhel serai a moi, d'une manière ou d'une autre, debout ou en cendre. Conquéris en violence ou dans la politique qu'importe a mes yeux.
J'ai investis le temps, la santé et la vie déjà de mon armée, il n'y avait jamais été question de faire marche arrière dans aucun cas de figure.

Je ne suis pas le tendre, le raisonnable, le chevalier blanc que cette jeune femme avait voulu, je ne le serai jamais. Mon univers n'est pas pour les coeur tendre...
Et moi je ne voulais pas d'une faible, d'une naive qui baisse les yeux dès que l'on la gronde et fait ce que l'on lui dit faire.

Quel soit reine légitime ou non, il était trop tard a mes yeux. Elle est moi quoi que les gens en dise ou que les papiers en juge.

Nous voila nue, a nous lancé des défis dans sa chambre, ma présence ici, un blasphème a son éducation de jadis et j'adore ça.
Une autre chose a jeter au flamme!
J'approche du bain, laissant chaque mouvement de mon édifice dévoiler mes tendons en mouvement, l'air ambiant me couvrir de chair de poule et me faire frissonner même s'il fait passablement chaud.

Je me fais de somptueuse discussion dans cette tête de fêler, regarde toi mon pauvre... tu peine a mettre un pas l'un devant l'autre.
Comment pu t-elle me regarder avec cet air? J'étais laid mon dieu, tellement laid et son regard disait tout le contraire.
Je pousse ce roi conquérant dans un coin sombre de ma tête, rémanance de ce que j'étais, il n'y a pas si longtemps me semble t-il et pourtant si loin.
Affliger, j'ai un regard a la dérobé sur mon anatomie, poussant un soupir saccader, me trouvant toute suite moin convainquant, moins imposant et terrifiant.
Conquérir quoi sac d'os?
Suffit de me poussé et je m'écarterai du chemin emporté dans l'élan comme feuille au vent.

Je n'ai pas vraiment décider de ce que je voulais être, pour être honnête, en laissant ce petit élan d'orgueil de côté... ce role de roi qui ressurgissait tant il était impreigner dans ma raison de vivre jusqu'a maintenant.

Ce vent de doute, de remise en question n'avait pas fini de souffler dans mon esprit.
Et ce que j'avais donner a Deliath de ma bouche au moins avait eu du panache.
Ca m'étais venu comme ça, d'une manière authentique comme une évidence.
J'aurai pu me mettre a rire, trouver absolument hilarant tout a coup de découvrir que Deliath c'était fait mettre sur le nez que ce quel clamait haut et fort jadis était du vent.
Que ce pourquoi elle s'était tenu debout au conseil de guerre, ce qu'elle voulu defendre lui tournait aujourd'hui le dos, lui envoyait un doigt d'honneur et la renvoyait dans la rue a coup de pied dans les fesses.

Ohlala... on ne traiterai pas ma Jabress ainsi.

J'arrive au bain, embarque bien prudemment, plus lentement que mon orgueil aimerait, jusqu'a poussé un soupir soulager de m'immerger dans la chaleur totalement. Ca me picote la peau tant la différence de température est importante.
C'est bon, tellement bon de ne plus sentir mes os claquer les uns aux autres!
Je passerai ma vie dans ce bain! Du moins, tant qu'il est chaud par contre.
Je n'ajoute rien pour le moment, prenant une petite pause rien qu'une pour profiter du moment.
______________________

Un nœud commença à lui nouer les trippes dès qu'elle entra dans l'eau du bain, allant se placer au fond, près du robinet qu'elle referma une fois la grande cuve pouvant contenir environ 4 personnes sans être coincé fut bien remplie. À Xar'Minos elle adorait prendre des bains avec son époux.. Maintenant ce sentiment était mitigé.
Bien sûr qu'elle voulait la courrrone de Pàlandhèl, ce n'était plus qu'une question d'héritage ou de droit... Elle tenait à cette terre et savait que les demi-races ne rentreraient pas bredouilles.
Cette menace sourde proférée par Russandöl avant de quitter.. ''faire couler le sang, quitte à vous emportez dans la tombe avec moi, vous, les vôtres et tous les miens. Pàlandhèl ne sera jamais aux mains d'une autre race qu'un elfe pure-sang digne du trône.''

La guerre, la mort et le sang... encore. La belle fixa un point sur sa droite, ce roman d'amour et de fantaisie ayant bercé ses années de jeunes filles et se permit un regard sur son mari avant de fermer les yeux et accoter sa nuque contre le rebord de la grande baignoire.
Sa vie était-elle telle qu'elle l'avait rêvée? Non... Et cet amour était-il aussi beau que celui qu'elle avait imaginé?

Une série de gouttes tomba du robinet clos , près de l'endroit ou elle se trouvait et ses sourcils se froncèrent. Refuser ce défi lancé par Russanöl équivalait à une déclaration de guerre, tout comme l'accepter et le perdre. Son Rossignol allait contacté son ancien mentor en provenance d'Imzaresh, peu importe l'issu... Trop de choses s'étaient mise en marche pour faire marche arrière et diable... reculer n'était même pas une option dans l'esprit de Karia. Perdre.. n'était pas une possiblité.

Alors demain matin elle partirait et devrait revenir avec la courrone sur sa tête... ou ne pas revenir du tout. Voilà la triste vérité pour éviter de voir son peuple et celui de son mari s'entre-tuer alors que Sael se frotterait les mains ensembles et n'aurait qu'à venir cueillir les cadavres sur le champ de bataille.

Il n'y a que deux façons d'avoir une courrone... se la faire donner, ou saigner pour elle.

La belle ouvrit les yeux, les cheveux humides jusqu'à la mâchoire puis se mordit la lèvre inférieure.
Lyvie allait faire une syncope... Calibane serait déçu.. et inquiet et son Rossignol... Karia le voulait mort, si elle ne survivait pas à ce défi, il fallait qu'elle arrange son départ... juste au cas-ou.

Cette nuit était probablement sa dernière... se rendait-il compte de ce qu'il lui demandait? Il devait bien se douter qu'elle ferait tout pour éviter que les rues de Pàlandhèl ne goûtent au feu vengeur des demi-race, même accepter cette folie pour préserver leur alliance, ce mariage. Une vie en jeu pour peut-être en sauver des milliers.

Dans ses pensées, l'elfe resta silencieuse, assise dans la baignoire qui dans cette section avait un rebord sculpté permettant de s'asseoir en profondeur tout en gardant la tête hors de l'eau. Si cette nuit était réellement la dernière avant de devoir risquer sa vie, était-ce ainsi qu'elle souhaitait la passé? Elle posait la question dans sa source et les mots faisait écho, à un tel point que cela fut.. dérangeant.. irritant. Il n'y avait pas de chaleur dans les yeux en face d'elle, pas comme ceux de ce merveilleux et précieux souvenir.
Deliath se leva, dégoûlinante d'eau chaude et commença à sortir, en train de s'énerver contre elle-même, éternelle insatisfaite.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:44

Calibane reste calme, l'air a l'aise et sur de ses moyens. Probablement que Danil aurait dû ce méfier, pauser plus de question compte a ce marché.
Dans tout les cas inutile d'être bon joueur, sa aurai été trop cher payer pour en plus profiter d'un traitement de spécial de sa par.

Les yeux du capitaine observe la main venir ce joindre a la sienne, Danil probablement victime de son orgueil, son contacte presque une appréhension même s'il l'avait demander.
C'est un Nayla, ceux qui tue tout ceux que leur yeux ne considère pas digne de pratiquer la magie après tout.
un personnage qui a probablement tuer beaucoup des siens, beaucoup de sa famille...ou ces ancêtre avant lui. Nier qu'il n'avait pas peur, qu'il n'était pas inquiet et sur ces gardes a tout moment en sa présence est difficile. De lui sourire, de rester courtois, d'essayer de le connaitre sans ce laisser arrêter par l'étiquette coller a sa peau. On ne devient dragon du roi sans couver dans son cœur une froide et intense vengeance après tout.
mais cela, il le garde pour lui, bien au caché. Tout ce qui était lui est mort là-bas et Caliban Sinrai était née ici, au près du roi dragon, bien dissimuler dans son ombre terrifiante.

Il ce concentre et dépose doucement ces doigts sur cette main forte mais souple de guerrier.
Son index et son majeur vienne appuyer délicatement sur les tendons de son poignet et avant de commencer lui signifie.

- Ca ne vous fera aucun mal, mais vous devriez vous assoir.

Il attend de voir s'il le fait, mais s'il tient a rester debout s'était son choix.
Alors le mage s'y mettrai devant vérifier par lui-même la nature de Deliath, si s'était héréditaire tout cela. Elle lui avait poser la question de pourquoi si elle n'était pas la fille d'un Tauron, elle pouvait parler et communier avec la foret et en passant par Danil, il espère une réponse... trouver quelque chose, une piste. Si Danil était un élémentaire en partie aussi, sa lui semblerai plus logique. Ca serai rassurant en quelque sorte.
Et si Danil avait ne serait-ce qu'une part de cette magie dans le sang, dans sa source dans son chakra et son spectre vivant, Calibane le trouverai.

Comme Danil n'est pas aussi craintif que Deliath, aussi nerveux et anxieux, il vient joindre son autre main par-dessus celle de Danil et entre en contacte avec son flux ancien et tranquil.
Ce branchant sur la même fréquence, son énergie ce met a conquérir la sienne comme il l'avait fait avec Deliath.

Et sans malice, sans mauvaise intention derriere, effectue sa recherche. C'est yeux brille comme deux braiser tranquille d'un bleu électrique et la paix arrive. Le calme brute et profond.
L'électricité, enfant toute odieuse, mordille les nerfs a vif, les points de pression musculaire ce dénoue même les plus négliger du vieux mage, décrispe tout son corps subitement. Apportant une vague de bien être indomptable, comme une claque en plein visage que l'on ne vois pas venir. Tel un orgasme soudain, aveuglant et terrassant.

Une caresse, une fouille a nue sans envahir, sans tester les barrages mentaux de sa victime, sans ce frotter au système de défense de sa psyché. C'est un chemin différent, un chemin secret que les pères Sindals transmette a leur fils uniquement. Gardien du savoir ancien.
La connection des flux était un don sacré selon eux. Seul un Sindal avait le droit et le savoir pour le pratiquer.
Des vieux sages eux aussi, assis sur de vieille tradition cruel.

Calibane englobe Danil de toute part, sa puissance psychique parfaitement en contrôle et comme il avait promis, le vieux mage aurait gagner au change car cette expérience est généralement déstabilisante mais plaisante pour la victime et difficile pour celui qui s'y aventure.

Il ce concentre, serre les dents car l'énergie de Danil est particulièrement vieille et complexe, comme un vin vieilli longuement au saveur a découvrir avec respect et discernement pour en profiter pleinement.
Il ne doit pas s'égarer dans ce monde charger d'information, il ce focalise sur ce qu'il est venu voir même si ce n'est que d'apparence et comme un petit maniaque, il répare ou ferme des fenêtre rester ouverte, soigne malgré lui des blessures qu'il croise sur son chemin.

Apaisant a tout coup et irrésistiblement doux. Calme, respect et douceur même avec celui-là.
Le plus profond des massages, le plus efficace et intense que ce vieux mages n'aura jamais expérimenté. Ce qu'utilisait Calibane était une magie au moins aussi ancienne que l'existence de la lignée Nayla.
Un art jalousement conserver et secret. Accessible qu'a de rare élus avec les bon traits a la naissance.
_________________
- Qu'est ce que tu fais... ?
Grondais-je en la voyant avoir une conversation intérieur et ce lever du bain l'air courroucé. Pourquoi? Je n'avais rien dit et rien fait de particulier encore.
Mes yeux ce lève sur son corps qui s'élevait bien haut au-dessus de moi, refusant de découvrir mes épaules pour ma part tant je suis bien couvert de chaleur. Je suis toujours neutre pour ma part, anxieux un peu et songeur...
Elle ne m'a pas dit ce que signifiait la situation, elle ma simplement parler d'un bête défis.
Rien ne m'a été expliquer clairement encore et je me sens juger pour mon ignorance et absence.
_________________

-Mon esprit... se moque de moi. Je réfléchis trop... * Dit-elle s'immobilisant à mi-chemin, remarquant un éclair de confusion passé dans les yeux de son mari. Cet étonnement lui fit froncer les sourcils et elle marcha jusqu'à lui, allant s'asseoir à ses côtés.

-Je me torture avec toutes sortes de possibilités alors que je respire encore.. mais ces... '' Et si '' sont des murmures qui surgissent de nul part et persistent.. J'ai confiance en mes capacités de guerrière mais.. Et si même après avoir survécu toute la nuit, l'arbre, Ouroth'Oumös, ne me juge pas assez digne de porter la courrone... * Et cette fois la belle, à la mention de l'arbre, sentit qu'elle avait perdu, complètement. Elle prit donc une grande inspiration et lui répéta tout ce que Lyvie avait révélé au sujet de ce rituel.
_____________________

- Qu'est qu'un arbre a, a dire au feu...
Grondais-je d'une manière qui reflète clairement les paroles du seigneur noir en moi.
'' Demande moi et je détruirai...''

Cette voix, Deliath qui n'entend que son échos en ce questionnant dans sa source, répondrait sur les vagues ces ondes qui ce répétait dans le vide de son esprit.
La présence du seigneur noir gronde en elle. Après tout, elle a une pièce de son masque qu'elle avait eu l'audace de ramener avec elle.

Elle avait ramener quelque chose de dangereux, de malveillant et glaciale.
Quelque chose qui cherche a survivre a tout prix et part toute les manières inimaginable, affamé de la vie et laissant la mort sur sa route.

Je me tais après ce commentaire, n'ayant pu garder celui-là sous silence en sentant ma petite femme nerveuse alors qu'elle revenait ce placer près de moi pour m'expliquer ce qui m'échappait.
D'un soupir entendu, j'écoute ce que signifie ce défis et je suis toute suite moins enchanté d'en apprendre le dénouement.

- C'est une mauvaise idée...
Lachais-je aussitôt en comprenant qu'il y aura du sang... du sang de ma Jabress rependu.
Ce qui signifiait que je devrais m'éloigner de ce combat, loin de cette odeur dangereuse pour ma survie.
Je change aussitôt mon fusil d'épaule comme si tout a coup je réalise que cette solution si facile a cracher tout a l'heure était le pire scénario a envisager.
- Tout ca a cause de ton humain de malheur....

Ne pu-je me retenir de dire mes pensées, me souvenant de notre discussion de ce matin a propos d'Isaak et son implication a la chute de Palandhel. Elle m'avait dit qu'il était celui ayant ''égarer'' et détruit certain document officiel. Voila le résultat ne pus-je que gronder.
Un bon a rien nuisible... voila ce qu'il est a mes yeux pour l'instant. Un chien abandonner qu'elle a pris en pitié rien de moins.

- Il c'est arranger pour que Sael est les pions qu'elle voulaient ou elle les voulaient... garder le contrôle sur les tête couronner je suppose. Je déteste ces magouilles politique!!!!
Alexandria a essayer de m'y initié, mais .. qui peu rivaliser avec la fourberie et la sournoiserie d'une drow? Elles naissent toutes avec ca dans le sang crois moi, c'est des plaies un art transmit de mère en fille. Il t'a dit qu'il avait détruit ton testament?

Demandais-je quand même sait-on jamais, elle n'avait pas donner de détail quand au contenu des documents ciblé quand elle me l'avait expliquer.
Effleurant comme ça une idée, une réflexion qui pourrait amener une piste peut-être froide j'en sais rien.
Je ne sais pas quoi lui dire et je sais qu'elle me confis cela pour que réfléchisse et trouve une solution a laquelle personne a songer. Et mon esprit est exactement entrain de s'y atteler et je laisse sortir une drôle d'idée qui met inspirer sur le moment par ces foutu document.
- Un jour ma femme, tu m'as dis une chose terrible, mais vrai.. que ton père t'avais dite a toi.
Qu'il faut un monstre parfois pour en effrayer un autre....
Et si... tu suivais son conseil?
Invite là...personnellement. Voyons voir comment va réagir Russandol devant Saelynnthill.
Comment il va encaissé la nouvelle si la doyenne des Immortelles arrivait a Palandhel avec ses documents pour le saigné a blanc. Il est le roi? alors il doit payé ses dettes non? Ssussun nous a donner tellement d'or Anon, que l'on pourra régler tes dettes d'une seule fois et cloué le bec de Sael en même temps récupérer ta couronne d'une manière si indiscutable et tranchante que même un arbre n'aura pas son mot a dire.
On a qu'a lui faire a croire que tu es disposé a négocier, elle aime ca non? faire des affaires.. approcher et caresser son rêve débile. Un piège pour une araignée et le papillon sa sera lui pas toi au final.

Me mis-je a avoir des idées farfelus, malicieux et vicieux. Je vois dans cela une étrange opportunité.
- Tu comprend ce que sa signifierai de réussir cela? Sael viendrai en croyant te tenir par la gorge, s'assurer de sa prise sur toi et tomberai avec l'autre qui ce déclare roi par intérim sans document plus officiel que les tiens a présenter au final non? Il t'en a montré? hmm?

Dans le scénario victorieux, cela signifie récupéré ta couronne, nettoyer tes dette, signer des document officiel. Une arme peu toujours ce retourner contre son propriétaire, elle a manigancer ta chute, utilisons cela pour faire tombé tout les autres et retourner cela contre elle.
Enfin... c'est une idée bizarre j'en convient peut-être que c'est trop risquer...
Avouais-je que s'était qu'un essais, un brassage d'idée que me viens en mixant tout ce que je savais. Ce dossier là se n'était pas vraiment moi qui était le plus a l'aise avec. Je me disais juste comme ça, que s'était une idée si imprévisible si improbable que sa pourrait être une issus a double tranchant qui n'impliquerai pas a ma Jabress de se saigner comme un bétail sacrificiel. Je voyais un moyen de tout régler d'un seul et même coup et a la fois... en étais-je certain étais-ce seulement réalisable?
J'attend de voir sa réaction...
____________________

Et il parle...autant à l'extérieur qu'à l'intérieur de sa tête, tenant un discours alors que devant la prophète, il en avait tenu un bien différent concernant le feu et la terre.

Au reste, c'était bel et bien à cause d'Isaak mais cela, de son côté c'était un dossier réglé. La belle avait déjà décidé qu'il vivrait malgré tout et qu'il pouvait apporté autant de bienfaits, sinon plus de leur côté, que de l'éliminer pour ses fautes commises dans le passé. Ils ne s'entendraient jamais sur ce dossier alors elle laissa couler, ne mordant pas à cet hameçon, fatiguée de se battre en vain sur ce sujet.

Puis il expose une idée, un plan tordu à l'égal de cette folie commise sur Hutt, bref un pari très très risqué qui se reposait uniquement sur le fait d'espérer que leur ennemi se jètent l'un sur l'autre en les oubliant pour de l'or.

-Même si je l'invitais.. crois-tu qu'elle aurait le temps de venir avant la fin du délais imposé par Russandöl? Il attend une réponse demain matin pour le défi..et donne trois jours avant de déclencher les hostilités. * Oserait-elle se montrer publiquement après avoir été forcé par Gurudun à lâcher le morceau, hors de contrôle, avec un collier de restriction magique au cou?! Emerys devait la tourmenter, nuit et jour dans les confins de son esprit puisque cette force vengeresse maintenait cette araignée vivante malgré l'absence de corps.

-Acceptera-t-elle de repartir... encore... sans toi, Danil, moi ou même Calibane désormais et cet or... oui il pourrait tout payer d'un coup mais il peut aussi grandement aider nos cités. Pàlandhèl en aura besoin pour être reconstruite, la flotte de Xar'Minos en a cruellement besoin. * Et elle n'était plus tant certaine après les pourparlers de la capacité de Sael à faire la distinction entre ses devoirs de doyenne à Imzaresh, la femme d'affaire et ses ambitions personnelles. Peut-être se trompait-elle et la drow conservait ce contrôle froid, distant et logique mais... tout ce spectacle dans son labo, après avoir été si près du but, à deux reprises... Juste y effleurer les souvenirs de cette horrible journée la couvrit de frissons incontrôlable malgré la chaleur du bain.

-Je n'ai pas vu tous ces documents, ni même ce qu'ils contiennent et je n'ai aucune idée si Russandöl sait dans quoi il s'embarque mais j'ai eu la très déplaisante impression que je n'étais pas censé revenir à Pàlandhèl... Qu'il ferait tout pour corriger la situation si nécessaire. * Deliath passa ses mains dans l'eau puis repoussa ses longs cheveux, les envoyant vers l'arrière, bien collé contre son crâne.
-De plus elle sait pour Gondoline... Elle n'a pas hésité à s'en prendre à Danil puisqu'il n'a plus la protection de sa courrone. Je ne veux pas risquer qu'elle organise quelque chose dans l'ombre et trouve un moyen de s'emparer de lui maintenant qu'il n'a plus rien politiquement et légalement parlant pour le protéger.

-Je ne veux pas participer à ce rituel mais plus j'y réfléchis et plus je m'y sens contrainte...
_______________

Je me met a gronder, serrant les dents et balayant la surface de l'eau en traquant des réponses a ses questions invisible.
Et cela me fait mal de l'admettre alors que je viens de le traité de nuisible et d'inutile...mais sur point celui qui connait le dossier c'est son foutu humain. Celui qui connais le mieux Sael...
Celui qui pourrait nous dire si ce plan est fou ou réalisable.

- Parle en... avec ton humain. C'étais sa maîtresse, il dois connaitre la réponse. J'imagine qu'il y a forcément moyen de ralentir Russandol en mentionnant l'arriver de Sael. Dans les cas, qu'est ce qui nous dit qu'elle ne débarquera pas ici? han? Elle sais ou nous sommes s'est évident. Elle viendra réclamer son dû dans tout les cas autant la prendre de cours et ne pas lui laisser le temps de ce préparer, de donner le rythme. Faut prendre les devants et attaquer les premiers. Ssussun est sous la bannière de Xar'minos, il est a moi. Et il m'a dit n'avoir aucune dette pour sa part vis a vis Imzaresh. Il n'a plus de royaume, alors c'est une cible beaucoup plus difficile a toucher maintenant.
C'est qu'un pari certes, et je ne suis pas nécessairement le plus sage dans ce genre de situation mais une chose est sur. Ce moment arrivera...faudrait être bête pour croire magouillé dans son dos a elle et s'imaginer un instant qu'elle nous verra pas faire. Autant être transparent sa sera plus surprenant et déstabilisant. C'est une drow par tout les puissants elle voix claire les trucs qui grouille dans le noir elle.
Si nous courrons nous sommes des proie, si nous faisons face nous sommes des adversaires.
Mon choix est vite fait pour ma part. Je refuse d'être une proie.

J'ai pas envie...que l'on te face...je n'ai pas envie... de ... tu n'aura qu'un bras Anon....

Je m'interrompe, tout a coup très sensible et a vif. Je revoyais mon elfe, en petit morceau, le corps tout cassé, tout en plaie et en douleur. Je n'avais aucune envie de revoir un spectacle aussi moche. Voila ce que j'ai du mal a avouer et pourtant ces assez évident même dans une phrase incomplete. Je préférai affronter ma chimère la plus terrifiante que de revoir Deliath en petit morceau ou pire.. morte. Franchement, s'il ce batte sans magie, avait-elle calculer qu'il lui manquerai un bras?! Qu'il serai avantager en tout point en force de ce fait?! Elle n'aurait aucune chance contre un ancien habile et expérimenté. Il ne faut pas rêver, ce n'est pas une poignée d'année d'entrainement rapide avec Landis qui fera pencher la balance en sa faveur contre un maître d'arme.

- Je prend le risque si on peu l'espérer, c'est moins dangereux que ce rituel a mes yeux. Renseigne toi...il reste encore un peu de temps.
___________________

-Je n'aime pas l'idée de voir Sael à Pàlandhèl je.. * Deliath se tût, interrompu dans l'élan de sa pensée par la proposition de Karia. Lomelindë aurait une bonne idée là-dessus... oui... il la connaissait bien, très bien même et à entendre le discours passioné de son mari, il n'allait pas envisager autre chose avant d'avoir pu vérifier s'il y avait un moyen de contourner le rituel proposé par Russandöl. Évidemment qu'il lui mentionnerait que le Rinna'O'Serkë était la seule manière possible. Dans un combat singulier il avait toutes les chances de son côté. Cela n'était peut-être qu'une manière de la décourager, de lui enlever tout espoir en forçant cette idée jusqu'à lui faire oublier tout autre possibilités.

Elle dévisagea Karia alors qu'il exprimait … des inquiétudes? Il n'avait pas envie qu'elle risque sa vie et préférait le chemin terrifiant de recroiser Saelynthil plutôt que de la laisser croiser le fer avec la faucheuse.
Ce furent tout les non-dit qui l'émurent, bien plus que tout le reste, cette peur de la perdre, cette manifestation émotive. L'elfe pivota dans sa direction, toujours assise à ses côtés puis alla chercher sa mâchoire des doigts, toucha sa peau avant de balayer ses cheveux derrière son oreille, le regardant avec cet amour farouche qu'elle lui vouait depuis le début, même avec tout ses mauvais côtés.

-Je le ferai.. Maintenant que je sais que tu ne peux plus te passer de moi..* Dit-elle pour le taquiner, espérant ajouter un peu de légèreté à cette conversation bien sérieuse et sombre.
_______________________

Et si je m'étais attendu à ça.... Moi la tête de fer j'ai pris la décision de rester debout et reçoit cette claque orgasmique en plein visage. Mon moi spectral est celui qui est le plus lent à réagir alors que celui physique, mon corps se trouvant devant le bureau de Calibane lui se crispe, prêt à rompre le contact à la moindre sensation déplaisante, la moindre erreur ou indiscrétion de ce mage.

Je le sens mais je ne le vois pas... Il est là, son odeur, son énergie... Je le sens qui se diffuse en moi telle une gorgée d'eau glaciale qui descend l'oesophage et enrobe l'estomac, il est partout et nul part, insaississable comme un parfum si fort qu'on peut le goûter sans qu'il ne comble la faim. Cette impression est.. frustrante, en comparaison je me sens comme un amant enchaîné à la tête de lit, obligé de subir une torture de caresse toute en langue joueuse et curieuse alors que je ne peux rien faire d'autre que de rester là et apprécier.

Je ne sais pas ce qu'il cherche.. mais tout me dicte qu'il survole, qu'il farfouille et que ces caresses ne sont pas là que pour me flatter l'ego. Il passe tel une brise fraîche et tiède, mais s'immisce doucement... partout et ce qui était relativement plaisant au début commence à mériter mon irritation et mon impatience. Je n'aime pas être tenu dans le noir, ne pas savoir...

J'étais en train de me demander le pourquoi du comment lorsque j'ai la sensation de le sentir s'attarder à un endroit, sur un détail de ma psychée qui, soumis à ma volonté de fer resta bien cloîtrée. J'ouvris alors les yeux, maître de mon esprit, autant que lui pouvait l'être du sien et bien qu'à deux endroits en même temps, j'ouvris ensuite la bouche.

Le goût de la terre me vint sur la langue... L'odeur riche de feuilles tendres, la moisissure au sol qu'on peut sentir à l'automne et au printemps lors de lourdes et longues pluies, le son craquant et croustillant de feuilles sèches écrasées dans une main, le bruissement du vent dans un champ ou le choc d'une branche qu'on arrache. Ces souvenirs sont caressés du bout des doigts car nous les goûtons tous les deux.

-Je sais ce que vous cherchez Calibane.. Vous n'aurez rien de plus de cette exquise manière... On ne peut goûter toute la volupté et les arômes d'un dessert simplement en passant le regard dessus. Il faut y mordre à pleine dent... Venez donc me rencontrer face à face, à la manière des mages et je vous montrerai..
_____________

Quand Danil parle, il fait sursauté Calibane, généralement les gens son hypnotiser, terrasser et ramollis, ils sont en ivresse, léger et ne voulait surtout pas interrompre le processus. Surpris, comme s'il était pris a défaut, il coupe le lien aussitôt mettant un terme a cette harmonisation somptueuse.
Il est étrangement, profondément vexé. Il ce lève d'un trait d'être démasquer et amadouer de cette façon que l'on attire un enfant avec une sucette.
Franchement! Pour qui le prenait-il ?!

Il soupir, plissant des yeux n'étant pas certain de ce que voulait faire le vieille immortel et il contourne le bureau pour le rejoindre tout ses boucliers mentaux soudainement renforcé et lever au point que l'air autour de lui est si compacte qu'il semble armurer.
Son regard continue d'irradier, méfiant, sur ces gardes, il ne souriait pas et l'air avait refroidit dans la pièce drastiquement.

Il avait eu en partie réponse a ses questions, Danil n'était pas un élémentaire, mais quelque chose répondait quand même a sa magie et ca le dérange... Assez pour vouloir savoir de quoi il en retourne.
- À la manière des mages....ou a la manière des Nayla...? Me retrouver a votre merci et terminer comme votre fille? Vous me prenez pour un enfant naïf?
Parla t-il avec une froideur et un sérieux laissant deviner que cette fois il est bel et bien froissé. Lui qui s'était montré un hôte des plus cordiale, aimable et acceuillant malgré le personnsage qu'il acceuillait sous son toit!
- Tout ce que je suis disposer a accepter est un terrain neutre.
Il vivait une certaine peur, un angoisse, mais n'est pas terrasser par elle. Il s'impose d'avantage par contre, met immédiatement ses limites visible qu'il n'y est aucun mal entendu qu'il ne tolèrerai pas ce genre d'attitude.
Un amas de frimas commence a couvrir le sol comme un avertissement dangereux.
Il est si méfiant qu'il a du mal a doser le niveau qu'il doit afficher pour ce protéger de Danil en cas d'agression. Intimider bien d'avantage depuis qu'il connait son âge vénérable.
- Vous êtes encore blesser d'une ou plusieurs intrusions, je ne veux pas être blâmer d'un quelconque accident dans votre mental Danil, vous avez besoin de guérir. Je crains que votre esprit ne soit trop fragile pour cela, alors peut-être accepteriez vous une amical symbiose, si vous voulez bien...me laissez la mise en place et me rejoindre.

Propose t-il sans filtre avec ce qu'il a vue, il n'a pas manquer de voir les traces de bataille.
Danil s'était frotter a bien des adversaires dernièrement, sa avait sauter aux yeux de Calibane, il n'avait pu s'empêcher d'apposer un baume la ou des brule et des lacérations purulait sur son chemin, le vieux ne pourrait nier cela.

Et lentement Calibane tend ses mains pour que l'autre vienne les prendre pour utiliser son don d'une manière différente, imaginant que s'était courant dans le monde des mages, mais non. La connection des flux était réserver aux Sindals en particulier la symbiose qui se rapprochait des limbes lorsque deux spectres ce rencontrait en dualité pour savoir qui prendrai le dessus sur l'autre.

Il regarde le vieux dans les yeux, le détail rapidement et nerveusement, espérant que cette approche soit bien vue.
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:44

Je me laisse prendre la tête, la laissant dans ses mains, la penchant vers celle qui me caresse clignant des yeux un peu plus en soupirant lourdement.
Il lui manquait un bras... j'avais pas été foutu de la protéger convenablement, je n'allais pas la laisser ce faire tuer sans rien dire.

Je pousse une lourde saccade, laissant comprendre que j'avais laisser mère combattre, que j'avais du regarder impuissant mourir celle que je servais. Elle était toute confiante, certaine qu'elle était meilleur que sa soeur et elle morte dans mes bras a l'agonie, peinant pour respirer, ce vidant de son sang, son corps prit de soubresaut traumatiser par la violence et la douleur.
Brisé...

Ce souvenir me remonte dans la gorge et la serre durement, mes pensées complètement frigorifier je n'arrive plus a penser a rien.
Elle savait ce qui me hante en ce moment, elle ne peut que s'en douter.
Je n'arrive pas a me rassurer même avec sa plaisanterie. Revoir Sael ne me plait pas, sa me fait peur autant qu'a elle sinon plus encore.
Il y aura surement un prix a payer ... mais au moins sa sera pas la vie de ma Jabress.
__________________

Sa deuxième main vient vite rejoindre la première. Apposée sur ses joues masculines et squelettiques, Deliath passe ses pouces sur sa peau humide de vapeur, juste en dessous de ses yeux comme elle l'aurait fait pour effacer des larmes s'il y en avait eut.

-Je n'ai nulle intention de partir, de mon gré ou non. Nous sommes des survivants Ssinssrigg, nous regardons la mort en face et nous lui disons '' pas aujourd'hui ''. * Dit-elle en s'approchant, sortant son corps jusqu'au sternum de l'eau pour apposer un doux et lent baiser sur son front. Il avait beau être détestable, un conquérant sanguinaire, avoir des manières de vieux barbares matcho et une tendance animale profonde et intimidante, il était son mari, son sauveur et il avait à cœur sa survie, même dans la rancoeur et les disputes.

-Je n'ai pas oublié ce que tu m'as dis à Hutt et lorsque tu auras repris des forces ussta Xukuth ( mon cœur ), nous nous occuperons de ce bras. Tu es le seul Dieu que dont j'ai envie de recevoir de l'attention. * Dit-elle en faisant maintenant glisser ses doigts de chair le long de l'arrête de son nez. Un peu plus haute que lui placée ainsi, debout dans la baignoire profonde alors qu'il était assit pour rester bien au chaud, c'était l'elfe qui avait presqu'une tête de plus.

-J'essairai de le donner à quelqu'un de digne avant pour ne pas gaspiller ce cad... * Une pensée refit alors surface tandis qu'elle parlait, quelque chose qui lui donna peut-être une idée.

-''Pàlandhèl ne sera jamais aux mains d'une autre race qu'un elfe pure-sang digne du trône..'' * Dit-elle soudainement, le regard perdu avant d'aller chercher celui de son mari.
-C'est ce que Russandöl a dit avant de quitter... Le sang lui importe peu, j'ose imaginer qu'il m'aurait défier même si j'avais été la fille biologique de Landis mais la principale raison c'est qu'il ne me croit pas digne de porter la courrone. Heb'Doleth... sa femme m'appelait ainsi, abomination consanguine mais je crois que qu'il me pense faible... facile à vaincre. * Commença-t-elle à penser à voix haute, continuant de caresser le visage de son mari par automatisme.

-Il prononce ce défi comme la seule option possible, pour me faire peur mais si je lui faisais peur moi aussi Ssinssrigg... Si peur qu'il en ferait des cauchemards la nuit, si peur... qu'il abandonnerait avec la certitude de perdre...
________________________

Lentement, en l'écoutant je relève les yeux dans les siens, elle me donne un nouveau petit nom et me fait pousser un petit grondement a la mention de ma ''divinité''. Le roi des prétentieux quand même quand je m'y met...mais oui, lui rendre son bras sa serait temps. Encore une fois les épreuves qui ce dresse contre elle lui prouvait que j'avais raison, que s'était un cadeau d'un faible qui n'était qu'une béquille comparer a ce que moi je pouvais lui donner!

A qui voudrai telle donner un truc pareil? J'ai qu'a le manger, il disparaitra et ne tombera jamais dans de mauvaise main.
Puis elle enchaine avec une drôle d'idée et je la fixe inquiet et comprenant tout a la fois.
L'intimidation par la puissance...
- Et tu pense a quoi exactement?
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-Eh bien j'ai ma magie... Peut-être qu'une démonstration s'impose avec en arrière scène avec Danil et Calibane.. Il ne les connait pas, comme il ne sait pas ce dont je suis capable mais Landis le tenait à carreau et j'imagine.. ma mère aussi. Il ne me respecte pas mais il peut apprendre à me craindre. * Continua-t-elle de développer son idée. Après tout n'était-ce pas un dérivé plus simpliste de ce qu'ils avaient fait à Hutt?
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Je baisse les yeux, regardant la surface de l'eau avant de les fermer lourdement.
- J'en est aucune idée...
Avouais-je avec une fatigue marquer dans la voix. Cette décision ne me revenait pas, je ne peux prétendre connaitre les moeurs des elfes, ce qui est coutume ou non... On s'attendais de moi de prendre les décisions qui s'imposaient les plus risquer, être celui qui allait endossé les conséquences, mais cette fois j'aurai encore besoin que l'on me foute la paix en vérité. Me laisser être personne quelque temps… Des vacances en quelque sorte qui n'impliquerai pas que j'ai a tuer personne et me sauvé d'une folle qui veux mon essence.

- Vous arrivez a peine a vous sentir toi et Danil et tu compte faire équipe avec lui maintenant? Tu va lui en parler?
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Je vis bien avec l'ivresse.. je me suis prélassé pendant des semaines dans les lits les plus moelleux du monde, ivre de la plus fine des ambroisies à manger les meilleurs bonbons et chocolats fins importés sur cette planète. Mon thé était luxueux, coûtait une fortune, mes vêtements était si fin qu'ils me glissaient sur le corps, trop doux pour ma peau de porcelaine et je pouvais avoir littéralement n'impote qui à mes côtés.

Alors oui, j'apprécie les caresses satinées de mains habiles mais jamais, ô grand jamais je ne l'avouerais pour autant.

-Vous prenez-vous pour un enfant naïf? Si ce n'est pas le cas alors vous n'avez rien à craindre de moi... * N'était-il venu, torse bombé et fier, me défier pour obtenu la garde ma fille? Avait-il peur de moi maintenant que les choses devenaient.. intime? L'air se refroidit, le frimas s'installe et tout commes la couleur des yeux devient un repère important pour deviner les émotions de son propriétaire, lui semble-til, ce sont la température et l'électricité statique dans l'air.

Je n'aime pas qu'il parle de l'état de ma source.. que je puisse être '' handicapé '' ou même démuni, pire encore qu'il exige un ''merci'' pour avoir appliqué un baume frais là alors que je ne lui avais rien demandé! Ma bouche se crispe, ayant envie d'être déplaisant alors qu'il parle de me faire une ''faveur'' vu mon ''état lamentable de vieil elfe tenant à peine debout ''.

-Si cela peut vous donner l'impression d'être en sécurité.. * Menaçais-je, séducteur tout en parole de velours en approchant du glacier aux cheveux d'or blanc.

-Faîtes donc mon cher, j'accepte votre invitation..
___________________

-Je n'ai pas vraiment le choix de lui parler et de le cotôyer... * Lui rappela-t-elle qu'il avait décidé que Danil assisterait à tout, partout, tout le temps.. Mais bon, il n'avait visiblement plus envie de parler, ou peut-être la trouvait-il embêtante.

-Je m'occuperai de ce dossier Karia. Toi, occupe toi d'aller mieux, soit égoïste pour une fois et concentre toi sur ta santé.
________________________

Les yeux du Bleu ce plisse, n'ajoutant rien puisque Danil essais de le piquer dans son orgueil, de le gêner et le forcé a commettre une bêtise.
Caliban n'exigeait rien que l'harmonie, le calme, le respect... il offrait avec générosité et s'était tout ce qu'il voulait en échange ou il précisait ses désirs dans un tel cas.
Et Danil lui donne cette sensation de prendre tout ce qu'il dit comme une attaque sur sa personne comme s'il signifiait qu'il était faible... ou il ne sait quoi encore. Ca lui rappelle quelqu'un tien!

M'enfin, après tout il accepte de poussé une expérience de plus haut niveau alors...il ne s'attarde pas sur le reste des états d'ame de celui-la. Il veut sa réponse.

- Alors prennez mes avant bras d'une manière totalement volontaire et calme...

Il ouvre les mains, attend ses avant bras tout en gardant sa concentration élever. Il inspire profondément ce tranquilise et ouvre la porte de son puissant chakra si Danil obéis sans faire de vague.

Il viendrai cogner a sa source, sous sa forme angélique, son esprit apparaisant dans une lumière chaude et pure portant une habit blanche immaculer qui ne laisse pas voir ses pieds alors qu'il flotte au-dessus du sol.

Il ne prend pas de chance et attend Danil pour l'acceuillir dans un lieu sans horizon, qu'une source d'eau déferlant d'une falaise. Elle représentait d'immense porte de pierre taillé finement avec des statues de gardien gigantesque tailler sur les bordure. L'entrer de la psyché de Calibane.
Si Danil arrive, il serai aveugler par sa lumière un moment, attraper par ses mains sans les sentirs entrainer au centre de ce lieu neutre flottant au-dessus de l'eau par la force psychique du bleu.

Il attend de voir sa réaction, s'il panique, s'il ce sens menacer...
Apparaissant comme après s'être laisser éblouir par le soleil lentement. Incarnation du bien, de l'harmonie, le sommet de l'élévation spirituel.
Il bougeai en grace, ses ailes battant lentement, incertain de ce qui pourrait vraiment arrivé ici.
___________________________
J'acquiesce sans résister, avouant que me décharger me ferai du bien.
- Et... tout ce passe bien avec les autres? Fenris, Xarma? J'ai entendu sa voix.
_____________________

-Fenris semble fatigué mais se porte bien... Lyvie l'acclimate bien et sert de pont entre les deux nations. Les demi-races semblent avoir reconnu son utilité et la traite... bien. Quant à Xarma et bien... il est disons.. très en forme. * Dit-elle en trouvant difficile d'expliquer comment elle se sentait vis-à-vis de celui-là.

-L'envie de lui mettre une claque est... très prenante même s'il y a un fond de vérité dans toutes les âneries qu'il lâche sans gêne. Black est d'une humeur massacrante, toujours aussi peu chaleureux à mon égard, exactement comme si je n'étais pas disparue plus de trois mois. J'ai rencontré Sebastian enfin je lui ait parlé, lui m'a simplement regardé... Je l'ai trouvé.. très mignon..
____________________

- Mignon...
Dis-je comme si je pourrais me sentir menacer sur le coup.
Mais j'imagine celui la ce faire dire qu'il est mignion comme ça, suffirait que Kortassius entendent ca et lui répète on le reverrait plus pendant un mois. Il reviendrai du tréfond d'une foret puant le musc une barbe jusqu'au genoux...
Je me met a ricaner doucement, l'image me plait et m'amuse.
- Ne lui dis pas surtout.
Puis je réalise qu'elle avait nommé tout le monde.
- Oh... en faite ils sont tous là.
Je dis ca mais en faite je ne suis pas étonner.

- Et Calibane, tu le trouve comment?
Je ramène mon regard dans le sien, méfiant je veux voir si elle serai honnête avec moi. Ce qui s'était passé l'autre soir n'avait pas été bénin.
_________________

Je m'exécute donc, curieux mais méfiant, exactement comme lors de la découverte d'un nouveau plat, ne sachant à quoi m'attendre. Allait-ce être doux et sucré, explosif de saveur intense et épicée? J'essais de me préparer à toute éventualité alors que je suis projeter dans ma source et que je sente quelqu'un errer en bordure. Il vient cogner chez moi pour m'emmener à l'aventure? La curiosité m'emporte, c'est insoutenable...

Vêtu du pantalon très large traditionnel noué de manière complexe sur mes hanches ainsi que de la veste ouverte sur mon torse nu, celle rouge et or sans manche et muni d'un col à pointe, parfaitement taillée je me prépare à sortir. Ce sont des vêtements que j'aimais beaucoup et que je ne reverrai jamais, perdu dans les décombres de mon palais. J'ai un vieux livre à la couverture d'un gris foncé dans une main, l'autre toujours en possession du jeune mage, aveuglée.
Le soleil ici est éblouissant, si fort qu'un instant je le perds de vue le temps que ma vision s'adapte et je peux enfin détailler l'endroit et me rendre compte que toute cette lumière provient de lui en fait.
Et que vois-je... un ange? Rien de moins... Et après on me trouve prétencieux? Néanmoins.. il est agréable à regarder, je dois me l'avouer.
-Votre source... j'ose présumer * Dis-je en pointant les portes au loin, laissant mes yeux maintenant habitués glissé sur mon nouvel environnement.
_______________________

L'ange tourne la tête doucement vers les portes avant de revenir sur Danil, élégant, bien plus que tout dans quoi il l'avait observé avant.
Il respire et le vent ce lève, expirant et une bourrasque légère survient. Ce n'était pas part prétention, sa forme psychique s'exprimait simplement de cette manière, s'était ainsi qu'il avait appris donnant une profondeur et une signification a son état spirituel.

Il tient toujours l'immortel par le bras, un regard doux, sans haine, l'air profondément sage. Il a une bouche, mais il en a pas besoin pour communiquer avec Danil. Tout comme il l'avait fait avec Deliath, il le fait par un genre de télépathie qui résonne dans le spectre de son invité.
- Oui et c'est chez vous.
Lui pointe t-il d'un gracieux mouvement de menton la d'où il vient, sa source a lui aussi est la, accessible, laissant comprendre qu'il peu partir quand bon lui chante, qu'il n'est pas prisonnier. Tout était fait de base volontaire de toute manière.
- Nos deux sources échange mutuellement leur énergie dans une connection symbiotique pour créé cette endroit. J'en est ajuster les débits pour nous stabiliser et nous éviter l'épuisement.
Les yeux de l'ange le détail avec un étrange amour dans le regard, s'était un être simplement bon, un peu dans le même genre que le petit prince comme sensation. Il ne nourrissait pas d'animosité pour l'immortel, ne cherchant qu'a trouver son équilibre dans une relation difficile qui ne promet rien.

- Que vouliez vous me montrez, Danil.
Parlait doucement l'ange au yeux d'une couleur vive, ses cheveux long dérivant dans l'air comme des plumes toute doré, bien plus long que dans la réalité.
C'était une nouvelle forme de connection, tout aussi exaltante, plus puissante encore. L'effet apaisant de Calibane est partout, rassurant et réconfortant, tout a fait revigorant d'entrer en contacte avec lui. Parfois addictif.
_______________


Deliath hausse un sourcil lorsqu'il répète ce mot.. mignon.. Sebastian lui parraissait jeune, timide, préférant sûrement la solitude d'une forêt tranquille au brouhaha d'une salle de réception mais elle ne se laissait pas berner par son apparence juvénile et cette maladresse sociale. Il était l'un de ses dragons, et pas n'importe lequel, un chasseur à en croire sa réputation.

-Calibane est celui avec lequel je m'entends le mieux * Avoua-t-elle en plissant les yeux, guettant ses réactions.
-Il est calme, patient et connait la magie. * La jeune Reine mit son bras de cristal en évidence, hors de l'eau puis ferma les yeux, essayant de retrouver cet état de sérénité trouvé en compagnie de Calibane. Calme et Harmonie... une odeur de figues mielleuses et la voilà, bien sérieuse alors que de petites volutes d'eau s'élevait pour rejoindre ses doigts et elle fit danser, en suspension dans l'air avant de sourire.

-Il me montre l'état d'esprit dans lequel je dois être pour accomplir ce que je veux et j'ai l'impression de progresser. D'enfin commencer à comprendre ce que je fais.
____________________

Mon expression prend un ton neutre, elle me dit ce que je dois entendre, mais ne me ment pas.
- A oui. Vous vous entendez drôlement bien effectivement. Il a une attitude différente que je ne lui connaissait pas.
En même temps, je ne le connais pas si bien que je le croyais, pas plus que je ne me connaissais moi-même quand j'y repense. Mon regard sur les choses a changer, profondément.
Il est... délicieux n'est ce pas?

Dis-je d'une façon étrange, la froideur dans le fond de l'oeil en passant ma langue sur mes dents.
- Il n'a jamais rien voulu savoir d'aider les autres, d'enseigner son savoir je veux dire, il a toujours été très sélectif et fermer. Ne voulant s'attacher a quiconque. Il a toujours justifier ça comme quoi personne n'était digne de sa personne. Il levait le nez sur les femmes, sur les hommes, tout le monde et il a ce chique de le faire avec classe en plus. A côté, a part me cacher dans mon armure et grogner...fuir les foules... J'envie sa facilité a pouvoir s'exprimer clairement sans tout détruire autour de lui.
Bref je suis ravis d'apprendre que quelque part tu puisse reprendre ton souffle dans un domaine ou je suis bien impuissant.
Je m'arrête de parler un petit instant, faisant une petit grimace agacé sur le sujet suivant. Je voulais être mis au courant de tout.
- Et... l'autre... l'humain?
Je regarde la chambre comme si je le soupçonnais d'y être peut-être.
- Tu en as fais quoi. Les autres on dû vouloir le manger tout crue.
______________________

-C'est un don très rare pour un elfe.. je dois avouer ne pas avoir encore rencontré personne capable d'une telle chose * Dis-je en lui offrant une caresse du regard. Il était presque trop parfait ainsi... trop bon et candide. Il me fait penser à une jolie meringue dans laquelle j'ai envie de planter mes dents.

-Je vous ait sentit... chercher quelque chose en référence à la magie élémentaire en moi et je me doute que cela à un lien avec Deliath n'est-ce-pas? Toutes ses fleurs qui poussent sur son passage, cet appel dans la forêt, vous devez sûrement l'avoir sentit? Non? * Me montrais-je diable, mais poli, lui souriant tel un amant joueur alors que je lui tendais le livre apporté contenant les mémoires ayant réponse à sa question.

Je lui tendis, tout simplement, me passant de commentaire. Étant un mage élémentaire il en serait sans doute choqué, mes gestes seraient perçus comme une abbération sans précédent.
Mais je lui montrerais tout, toute la cruauté dont nous avons fait preuve, Deirdre et moi, en séparant deux êtres mythiques, les cris de cette déesse toute en racine, en fleur et en feuilles, ses hurlements alors que nous la brûlions, lui arrachions ses membres un à un jusqu'à la dépecer vivante. Nos mains pleines de sèves dorés tandis qu'à la force de nos ongles et de nos doigts alors que nous avions ouvert sa cage thoracique pour y arracher ce cœur encore chaud sous ses grands yeux divins mourrant, de superbes yeux d'un vert qu'on ne retrouve ailleurs sur cette terre hormis autour de la prunelle de Deliath. Mon sourire, celui de ma femme puis ma folie lorsque j'ai dévoré égoïstement ce cœur d'ancien dieu, y plantant mes dents, déchirant la pulpe de ce fruit mûr pour y engloutir la graine de son pouvoir...

Cette graine qui serait transmise à mon prochain enfant car la vie trouve toujours son chemin... Même lorsqu'il ne reste plus rien, que le feu a dévoré jusqu'à la dernière trace de verdure, il y a toujours une graine qui patiente... et attend le bon moment pour germer. Grâce au meurtre de cette déesse, au vol de son essence, j'ai obtenu une puissance sans précédent ainsi la rancune d'un vagabond des mers. Et bien plus tard... lorsque Deliath serait conçue, ce ''joyaux'' comme l'avait nommé ma douce jumelle, cette nouvelle vie attirerait cette petite graine et pousserait dans son ventre. Une anomalie... quelque chose inattendue et de parfaitement improbable mais qui existe d'une façon tout à fait imprévisible, en symbiose parfaite avec un sang vieux et rare, baigner dans une magie maudite par notre infâme lignée.

-Cela.. est à la hauteur de vos attentes? * Demandais-je d'une voix grave et charmante, bien en contrôle alors que j'exposais un pan peu gracieux de ma vie mais ô combien glorieux à mes yeux...
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:45

Il le nomme elfe, ce qui fit battre lâchement des paupières l'ange tout a fait zen.
- úcarë, c'est ainsi que me nomme les miens jadis, un péché, une offense. Le nom de ceux qui ne son pas considérer comme elfe.
Il ne laisse pas ce détail filtré, n'étant pas spécialement ravis de faire étalage de sa puissance psychique a celui la, même si ce n'est que de surface pour le moment. Il faut peut parfois pour déclencher une avalanche.

Il regarde le livre, ouvrant sa main libre pour le faire flotter au-dessus comme s'il était bien trop pure pour être toucher par cette chose.
Un cadeau? Une information donner en tout connaissance de cause.

Il avait tout compris... et lui offrait quand même une réponse? Il y tien...a feuilleté ce damné livre de sa bibliothèque.

Pour Deliath, songea t-il, confirmant d'un geste ''humble'' de la tête a Danil qu'il avait raison.
Puis il ce lance, le livre s'ouvre en lévitation au-dessus de sa main, livrant son secret.
Une scène de cauchemar a ses yeux. Par moment, il a envie de fermer les yeux, des larmes lui montant spontanément les rebords des paupières, son visage exprimant le chagrin sans honte. Ce qu'il voit est d'une violence et d'une tristesse inouie.

Il peine a aller jusqu'au bout, maîtrisant malgré tout ces émotions et il ferme le livre une fois qu'il a comprit ou voulait en venir l'ancien. Sa mère aurait été anéantis de voir une tel chose, elle aurai hurler a s'en déchirer la voix comme si elle s'aurait fait arracher sa propre mère sous ses yeux impuissant.

- S'était... un élémentaire d'une grande beauté, d'une profonde bienveillance que vous avez tuer...Danil. Il existe des spécimens qui vous auraient mis en pièce comme celui qui vie en Karia. Quel tristesse… mais la voila qui re-vie en travers mon apprentis. Je suis bénis de sa présence quel chance… je communierais bientôt avec elle comme j'ai communier avec son aimé.

Il lui rend son livre, ayant conserver son énergie aussi immaculer que ces vêtements. Inébranlable dans son harmonie intérieur.
Il ce donnait le droit d'être triste, ce n'était pas une émotion refouler chez lui, enfin pas tout a fait. Il ne refoulais aucune nouvelle expérience, tant que sa ne touchait pas a son passé.
______________________

Délicieux? Deliath fronça les sourcils et cessa de jouer avec l'eau du bain, retrouvant un sérieux mordant.

-Tu as raison, il ne se laisse pas approcher facilement. Peut-être suis-je excessivement charmante ou tellement mauvaise en matière de magie qu'il se sent obligé de faire quelque chose pour contrôler la bombe à retardement que je suis. Mais oui, il me fait du bien et depuis que tout a commencé avec Événaelle, j'ai enfin rencontré un mage qui ne souhaite pas me faire la peau et j'apprécirais Ssinssrigg, que tu respectes cela. * Fit Deliath en mettant ses doigts sous son menton.

-Quant à mon humain, il est à l'infirmerie et j'irai le voir pour lui poser des questions dès que Danil reviendra. Il a attiré l'attention mais il y a tellement de nouvelles têtes... et Xarma a en quelque sorte eut un coup de foudre pour Danil, enfin je ne peux dire s'il plaisantait ou non..
__________________

- Mais.. je viens de te dire que je suis content que tu es trouver un guide ...
Elle me fait noircir le regard pendant que j'ai le menton dans sa main a me faire gronder avant d'avoir essayer quoi que ce soit.
Elle me connait bien, mes pensées ne son pas tout a fait saine il vrai.

J'écoute la suite, j'aimais savoir ou il est celui-là, mais je n'avais rien a ajouter sur son cas pour le moment préférant m'attarder sur une image étrange et pourtant si facile a imaginer de Xarma qui tire sur la corde dangereuse de la patience de Danil.
- Au moins, il y en a un qui a le moral ...

Je fini par me taire complètement, laissant un silence. J'ai l'impression que l'on parlais pour parler, évitent de tourner sur le sujet sensible en question de demain.
Elle ma demander de me centré sur moi, mais sa me semble bien difficile dans cette environnement près et mur pour le chaos.

- Tu as quelque chose a me dire je le sens…
Elle avait une distance avec moi que j'ai du mal a cerné, elle était proche et a la fois loin. C'est contacte avec moi était comme une gêne dissimuler que je n'arrivait pas a m'expliquer. Alors elle a quelque chose qui la gêne a propos de moi. Mais quoi? mon apparence peut ragoutante?
C'est un peu la première chose qui me viens vraiment a l'esprit. Je n'es pas vue les marques violacé imprimer dans mon cou comme de furieux tatouage d'appartenance.
_____________________

-Je ne suis pas parfaite mais je commence à te connaître époux et je sais que tu vas t'acharner sur lui, ce regard confirme mes doutes...* Fit doucement l'elfe, gardant son menton en hauteur du bout des doigts avant de gentilement le relâcher dès que la conversation dériva sur Kortassius.
En effet, il débordait d'énergie, comme si pour lui le temps s'était arrêté pendant leur absence et qu'il avait reprit dès que leur arrivée, ça ou bien il avait trouvé le secret pour jongler avec son rôle de dragon et ses autres activités.

Son regard se perd sur sa droite, évitant de se poser sur la région de son cou jusqu'à ce qu'il émette une remarque qui la fit grimacer. Toujours debout devant lui, sa main alla vers son cou puis redescendit dans l'eau, maladroite soudainement, hésitante... puis s'arma de courage. Sa femme ne baissait pas les yeux non? Sa femme mordait et rugissait.

-Ces marques dans ton cou. Elles viennent de Danil..? T'a-t-il embrassé?
___________________________

Des marques?
Aussi vite je me touche la peau, mais je ne sens rien sous mes doigts accrochant le collier qui me fait aussitôt grogner. Puis je redeviens silencieux ne sachant pas si répondre a sa question était prudent. Ce serai lui donner de nouvelle flèche a décocher sur sa cible préféré?

Je la regarde en billait, le cou tendu, la tête commençant a penché légèrement de côté comme si quelque chose me tirait une oreille ou que je m'apprêtais a encaissé une claque juste derriere en cherchant a me cacher dans mes épaules semble t-il.
Ce nom verbale est plutôt communicatif même si je ne disais rien. Je me souviens très bien de ce qui s'était passé avec Sioban et quand bien même sa n'avait rien a voir... ce ''crime'' la, je le sais serai mille fois pire a ses yeux et je ne pourrai que lui donner son point même avec toute l'affection que me couvre et que je couvre Ssussun...
Ce qu'il avait fait a Anon, a moi...a nous, laisse percevoir tout cela pour quelque chose de dément, incompréhensible.

Très lentement... je me met a hocher de la tête positivement a sa question fixant l'eau du bain dans une respiration sourde.

J'étais pris d'une tel frénésie, d'une tel colère et impuissance, me sentant trahis et bafoué et je m'étais attaquer a tout le monde même a lui. Une tempête que je n'arrivais pas a dégonflé avait soufflé le vent de la destruction dans tout les racoins de ma psyché.
Il avait bien faillis me cassé le nez et moi je m'apprêtais a lui démolir le portrait avant que sa finisse en embrassade et baisé fou.

Je revois tout cela pendant que je répondais dans le silence, mes yeux balayant mon souvenir de droite a gauche avant de ce tourner vers le plafond et détourner non sans honte la tête a l'opposer.
Je n'étais pas près a tout vomir et encore moins avec ce qu'elle venait de m'annoncer. C'était le pire moment qui soit pour en parler et pourtant le sujet venait d'éclore probablement couver depuis un certain moment.

Je remonte une main sur une de mes épaules couvrant ma peau, voulant que ces yeux cesse de dévisager ce que s'était un acte imprimé de possessivité et d'affection de l'ancien.
_______________________

Jamais bien bavard, il battait des records lorsqu'il avait fait quelque chose de répréhensible .. ça ou une colère si noire que seuls les poings avaient droit de parole. Dans leur situation actuelle, vu la nature de sa question et ses grands yeux bleus qui le fixaient sans broncher, en attente d'une réponse, la première option était la bonne. Oui, il l'avait embrassé, mais le dire à voix haute serait terrible, rendrait le tout tellement plus vrai.. palpable. Tel un enfant prit sur le fait, il regardait partout, évitant de croiser le regard de sa femme, quitte à souhaiter silencieusement pouvoir fusionner avec la pierre du bain.

La furie n'était jamais bien loin, une ombre errant dans les couloirs de sa source en attente de la prochaine occasion pour pouvoir déverser sa haine et sa souffrance sur le monde, des sentiments qui ces derniers temps, bien qu'apaisés par les bons soins et l'amitié sans commune limite de Calibane, commençait à prendre forme, à devenir de plus en plus tangible.

Deliath lui attrapa le collier soudainement pour l'empêcher de fuir et fronça les sourcils.

-Il t'a fait quelque chose que tu ne voulais pas? * Gronda-t-elle, faisant de gros effort pour ne pas juger '' cet amour étrange '', cette chose incompréhensible dont elle était exclue, né dans les catacombes de l'arène d'Hutt. C'était beaucoup lui demander de devoir cotôyer Danil quotidiennement.. D'accepter de partager son époux avec un être aussi vile. Il avait beau être sur le chemin incertain de la rédemption, avec elle il aurait des montagnes à franchir avant qu'elle puisse un jour le reconnaître comme autre chose qu'une obligation imposée dans sa vie.

-Je peux vivre avec l'idée de partager... Je n'aime pas ça époux mais je peux faire avec. S'il profite de ton état pour satisfaire je ne sais quel.. fantasme par contre.. * S'exprima-t-elle clairement, mettant tout sur la table. Danil serait là, tant qu'il y avait ces chaînes, ce lien de sang et diable.. même ce qu'il avait fait pour son époux, il serait là, tout comme elle et dans ce triangle amoureux, tout ce qui lui importait était Karia.
________________________

Qu'est ce qu'elle est forte tout a coup...
Sa prise me décole les épaules, me tirant la tête alors que je me croyais bien clouer ou j'étais.
Me voila a regarder dans le fond de ses yeux et me retrouver incapable de me cacher, de fuir.

Cernée de fatigue physique, mais toujours argneux, protecteur, je vois la possessive cacher derriere la facade de ses yeux prete a sortir les crocs et les griffes et je ne pu retenir mes paroles cinglante de me sortir de la bouche.
- Rien que tu ne m'as pas fait toi-même.

Ils ce croyaient tous légitime de ma personne, avec tout les droits, a un point que lorsque c'est eux qui commette ce qu'ils pointent les autres d'avoir fait, rien n'est si grave.
Les maîtres étaient tous pareils sur ce point. Tous des enfants jouant avec leur jouet.

- Lache... moi.
Grondais-je bassement me laissant lourd sur le collier sans arriver a prendre d'ascendant sur sa poigne, elle n'était pas placer pour faire la moral a qui que se soit.
_____________________

-Oh? À ce point? * Deliath relâcha sa prise sur le collier, sans pour autant reculer. Elle plaça plutôt ses mains de chaque côté de son corps, aggripée aux rebords du bain. Il faisait référence à ce qui s'était produit sur le voilier... Cette explosion de jalousie, ce désir violent et possessive, cette interdiction de regarder ailleurs ou même de penser à d'autres yeux que les siens puis... de tout ce qui avait suivit. Lui avoir arracher cette confession, cette promesse qu'il était sien, de la pointe des cheveux au bout des pieds, entièrement, corps et âme... Bien égoïstement, ces mots venant de Karia était rassurant, une promesse écrite dans le sang et dans le sexe qu'il ne se laisserait jamais caresser par d'autres mains, jamais séduire par autrui, fidèle par serment. Mais tout cela avait changé non? Elle l'avait libéré de cette promesse et il pouvait maintenant accueillir qui il le voulait dans son lit et dans son cœur. Le malheur dans tout cela était qu'il s'agisse de Danil.

-Peut-être que pour toi, le sexe est encore dénué de sens, que ce n'est qu'un acte mécanique, une performance à donner que moi ou Danil maintenant, t'obligeons à supporter mais, pour moi ça a encore de la valeur, une valeur profonde. J'ose espérer que tu commences à entrevoir cela d'un meilleur œil, je sais que j'ai éveillé un appétit en toi... et que des décennies de mauvais souvenirs ne seront pas remplacés instanément par quelques soupirs sensuels et des mots sussurés à l'oreille. Tu as été le premier à qui je me suis offerte Ssinssrigg, bien avant d'avoir la bague au doigt, les chaînes en main ou une courrone sur la tête et tu es le seul depuis, peu importe la peau dont tu es habillée. * Elle s'approcha , plaçant ses lèvres sur la pourtour de son oreille alors que sa poitrine alla se presser contre son sternum, tentatrice, l'envoûteuse.

-Tu veux que je sois ta Femme ou Jabbress Karia? Car il y a une partie de moi , jalouse, qui hurle, possessive... égoïste et furieuse d'imaginer Danil profiter de toi et une autre.. * Elle posa un baiser sur le lobe de son oreille, restant dans ce coin qu'elle savait très réactif.
-La bienveillante qui pleure, bien impuissante de constater que je ne suis pas la seule à pouvoir t'approcher et qui bien follement.. se réjouit de te voir t'ouvrir à d'autre.* Elle soupira, son haleine chaude contre son cou et posa un nouveau baiser un peu plus haut, longeant le pavillon tranquillement jusqu'à la pointe.
-Je sais que je n'aurai jamais ce que tu as avec Danil, ce qui s'est produit est irréversible, la seule chose que je peux faire c'est te protéger, en tant que femme s'il abuse de ce lien que vous avez ensemble. Alors dit moi époux, aurais-tu ces marques dans le cou si tu avais été en pleine possession de tes moyens?
______________________

Dès qu'elle lâche le collier, je tombe un peu plus bas, me frappant les épaules sur le rebords du bain que ses mains vienne m'encadrer pour me coincé.
Je suis sur la défensive, tendu a souhait et je ne me sens pas bien entre ses bras. Pas en ce moment du moins. Étrangement, j'ai plus envie de la poussé et sortir de la au plus vite.

Je me contente de serrer les dents, avec une peur dans le ventre, me sentant en péril...vulnérable.
Et sa ne s'arrange pas quand elle me demande de faire un choix bizarre que ces lèvres me titille pour m'amadouer, me courtiser commençant a s'approcher au point que nos poitrine ce rencontre.
Ma tête ce détourne, essayant de lui échapper, avant de commencer a m'énerver et gronder. Son petit discours ne m'ému pas, ne m'ébranle pas, ni me fait compatir, une de mes mains arrive lui prendre la mâchoire et pousse un feulement.

- Je me souviens très bien de tes regard dédaigneux, terrifier...une caresse a la volé a peine bonne pour satisfaire un chien. Tout le temps que tu as mis a seulement vouloir me regarder en face me voir moi accrocher a ton fantasme humanoïde. Je pari que tu te disais que s'était temporaire et que tu as fini surtout par assimiler que non et qu'après coup tu as observé l'option d'ouvrir les yeux sur l'autre visage de ton jouet.
Je suis le seul? Ah oui? Rien que moi...
Tristan...et maintenant...

Je la tire près de mon visage, reniflant cette odeur bien présente et agréable de figue confite au miel.
- Calibane.

Je la relâche un peu rudement, pas certain de ce que je fais en vérité, de ce que je pense, ou ressens. Je fais un drole d'air en assimilant tout ce qu'elle me dit a savoir quoi en comprendre et qu'elle message j'en tirais.
Cette façon de m'approcher peut-être? de roder comme ''cette louve'' autour de moi. J'avais ressentis plus une caresse a rebrousse poil que de l'attirance, plus d'angoisse et d'inquietude, mes oreilles n'entende que de la manipulation avec la mauvaise sensation qu'elle essais de me faire dire quelque chose qui pourrait condamner Danil.
Et avec ces questions, n'était-elle pas entrain d'essayer de savoir ce que Danil et moi faisions?
Elle touche un dossier compliquer, je m'en rend compte bien d'avantage maintenant que je ne trouve pas les mots. Que ce dénis au fond de mon estomac n'était toujours pas digéré.
Ce sujet me dérange bien plus que je le pensais encore.
A entendre dans ma tête les exigence de Ssussun pendant qu'il s'enfonçait dans mes entrailles prendre son paiement en sexe de m'avoir soulager le premier.

Avait-il abuser de moi? Ou avais-je toléré de le laisser faire comme elle venait de le dire, mécaniquement... que l'on m'oblige a supporter en quelque sorte. Une émotion horrible me remonte dans l'œsophage quelque chose que j'avais pas ressentis depuis longtemps. Je me sentais exactement comme avant petit garçon pris au piège dans une pièce sombre a associer les attouchements des autres a de l'affection, a de l'amour.
- Dégage... sort d'ici. Laisse moi... seul. J'ai besoin d'être seul.

Ce n'est pas dit avec haine en particulier, mais dédain de ce qu'elle vient de soulever. Pas de elle. De moi.
J'ai besoin d'air subitement de me retrouver seul au moins une fois. Je me sens mal et heurté dans quelque chose de tabou que je comprend mal. Tout ce que je sais... c'est que je ressens un profond mal aise maintenant et que j'ai envie de digéré ca seul sans personne qui me juge du regard.
Je ne suis pas certain d'apprécier ce qu'elle venait de me mettre dans la tête, ou d'avoir sentis son doigt s'enfoncé dans une plaie en me disant '' c'est quooooiii? qu'est ce que c'est!???''
Métaphoriquement parlant.
________________________

L'elfe fit une petite moue, les sourcils froncés, essayant de ne pas se vexer et garder un sang froid alors qu'elle tentait d'expliquer les contradictions en son cœur, enfin jusqu'à a remette l'affaire avec Tristan.. puis Calibane. Pour quelqu'un qui pointait du doigt sa jalousie et sa possessivité, il avait bien besoin de se regarder dans le miroir.
Elle soutint alors son regard, n'allant certainement pas s'excuser d'avoir apprécier l'étreinte réconfortante de Calibane alors que lui la boudait et lui tenait rancune.

Lorsqu'il la repoussa, lui demanda de le laisser seul, Deliath ne put que soupirer et s'éloigna, sortant du bain pour marcher toute nue, sans gêne jusqu'à sa penderie, repensant à la première fois qu'elle avait vu son apparence draconique.

-Et oui, j'ai eu peur, j'étais terrifié, j'avais autant peur pour ma vie, que pour la tienne, j'étais perdue, je n'avais aucun repère et tu m'accusais sans cesse d'avoir tout manigancé pour te fuir et retrouver ma ''famille''. Mais.. cela sonnera toujours commes des excuses à tes oreilles alors à quoi bon.. je ne peux pas changer ce qui s'est passé sur Gondoline et j'ai mis du temps à comprendre mais je suis toujours là non? Tu m'en veux de ne pas avoir eut un coup de foudre pour toi? Toi en as-tu eu un pour moi? * Elle ouvrit sa penderie et soupira encore de voir toutes les robes à la mode elfique, de longue tenue aux manches encombrantes et aux couleurs d'un pastel très doux. Elle retint une grimace et alla remettre son pantalon et sa chemise.
____________________

J'étais fier de partager mes exploits, orgueuilleux, le torse bombé mais plus je voyais mes actes au travers de ses yeux, plus je me faisais pensif. Il n'y avait aucune admiration dans ce regard, que de la compassion et une tristesse infinie pour cette chose que ma jumelle et moi avions anéantie...

Étais-je en train de me laisser attendrir?! Ah! La farce! Ça jamais! Je n'aurai jamais honte de ce que j'ai fais, ce sont des preuves de ma puissance magique et guerière, ma force de volonté, de ma résilience et ce petit jeune qui se prend un ange ne me fait aucun plis.

Je repends ce qui m'appartient, soudainement dérangé par cette espèce de conscience qui a décidé de pousser dans ma source au détriment de tous les efforts que j'ai pu faire pour empêcher quoi que ce soit de s'y infiltrer.

-C'est assez pour aujourd'hui, j'ai autre chose à faire.
________________

Je ne répond pas cette fois, elle s'était inventer une histoire d'amour avec ses princes a cape et au cheval blanc.
Moi j'étais le foutu dragon qui mangeai les princesses et les gardait prisonniere dans ma tour.
Voila j'étais le méchant de ses histoires absurdes, la sale bête que les prétendants de rêve de princesse de madame fantasmait de voir arriver.
J'en avais assez qu'elle me blesse en me le rappellant sans arrêt.
Bien sur que non je n'avais pas eu de coup de foudre pour elle, ni ne l'avais éperdument aimé, ni même que j'ai voulu ce mariage.
J'en suis encore a l'étape d'apprendre a apprivoisé ca un jour a la fois de mon coté.

Je m'enfonce la tête sous l'eau disparaissant discretement pendant qu'elle est occuper a sa pendrie. Le silence... que je n'entendent plus radoter a me rendre fou.

Je m'en foutais royalement de ses excuses, s'était passé, jétais d'accord avec ce point j'avais hate de ne plus jamais en entendre parler au point de m'enterrer la tête sous l'eau jusqu'à suffoquer.
_________________

Deliath attacha les boutons de sa chemise, n'entendant plus rien en provenance de la baignoire et attrapa du regard la dernière mèche de cheveux de son mari avant qu'il ne disparaisse sous l'eau.

Ah oui.. c'était très mature... Pensa-t-elle, plus déçue qu'en colère et se rendit jusqu'à sa coiffeuse pour passer un coup de peigne dans sa longue chevelure sombre. Elle ne put s'empêcher de jeter des coups d'oeil à la baignoire,comptant mentalement, surveillant, juste au cas ou il resterait trop longtemps dans l'eau.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:46

L'ange le prend au mot, lui lache la main, laissant la symbiose ce rompre volontier.
Dès qu'il est de retour dans la réalité, il libert ses bras des mains de son invité, effarouché par ce qu'il a vue. Un meurtre ni plus ni moins d'une créature qui apportait une des plus belle magie qui soit sur cette terre: La vie.
Il essais de ne pas porté de jugement, de ne pas ce laisser atteindre par une peine qui avait envie de muté en colère.
Non, s'était fait, s'était passé, il y a de cela un bon moment et cette merveille avait trouver le chemin pour renaitre.
Oui... c'est cela. Renaître, le cycle et l'harmonie. Il s'était éloigner restant de billet a l'immortel alors qu'il prenait ses distances en allant vers son bureau. Respirant profondément, Deliath portais en son sein l'esprit d'une forêt, une âme ancienne et vénérable existant bien avant l'aube des hommes.
- Merci de votre...honnêter Danil. Je ne m'attendais pas a ce que vous m'offriez un tel... dévouement et intimité afin de comprendre une part de mystère en Deliath.

Caliban regarde Danil rapidement, l'image qu'il avait eu de lui en songe et celui qu'il voit en ce moment son bien différent.
L'envie de le remercier en lui offrant un ensemble similaire lui traverse l'esprit et a la fois, Danil pourrait le prendre mal. Jusqu'à maintenant il semble ce fermer a toute ces attentions ne voulant semble t-il surtout pas noué de relation avec lui qu'elle quel soit.
Oublie t-il qu'il est vieux, avec son vécu, berné malgré lui par ce jeune visage immortel que ces yeux son seul a démentir. Ne le brusquons pas.
Il s'abstient d'ajouté un commentaire, lui faisant une révérence polis et respectueuse.
Oui, respectueuse, car il on fait un pas ensemble dans la même direction ce soir et dans un respect mutuel convenable. Il ne demandait rien de plus pour ca par. Que les limites mise ne soit pas franchis effrontément et que tout ce passe dans une agréable courtoisie.
__________________

-Oh mais tout le plaisir est pour moi * Lançais-je avec un sourire charmeur. J'avais accepté sa proposition, but son thé et nous avions partagé un moment certe... Cela suffisait-il à effacer cet affront commis envers ma personne? Non.
J'étais encore plus déterminé à l'exposer, quitte à me rapprocher et gagner sa confiance avant de lui tirer le tapis sous les pieds. Il a beau prétendre avoir traité de pêché, la magie et le talent ne mentent pas. Quelqu'un de moins initié, ces... amateurs en provenance de Xar'Minos pouvaient peut-être facilement trompé mais pas moi, jamais... moi.

-Maintenant... mon dû. Cela fait un moment que je n'ai pas lu un livre dont je ne connais pas les mots parcoeur. Vous êtes un homme de parole n'est-ce-pas? * Dis-je en faisant glisser les doigts de l'une de mes mains sur sa table de travail avant de frotter mon pouce contre le reste de mes doigts. J'aimais les endroits propres et bien rangé alors qu'ici il y a une sorte de chaos contrôlé, un beau bordel artistique comme on dit.
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Trente seconde, c'est tout ce que mes pauvres poumons pouvaient m'accorder en ce moment.
Alors qu'en dragon j'aurai pu rester la bien plus longtemps, probablement une dizaine de minute sans broncher.

Je remonte lentement a la surface, expirant mon air une fois le nez au-dessus de l'eau, les yeux tourner vers la fenêtre qui laissait filtré un coucher de soleil et le bruit d'une bagarre. J'entend des officiers crier et rétablir l'ordre difficilement.
A chaque mot, bruit d'oiseau, de vent dans les arbres, c'est une réalisation que je suis bien sur terre ferme, a Palandhel a nouveau.

Je ne reconnais même pas la ville que j'ai visité tant l'ambiance est différente de mon souvenir, en odeur, en bruit, en lumière.
Elle ne parlait plus et s'occupait a ce brosser les cheveux. Alors je me détend un peu, retournant m'adosser et laisser ma tête appuyer sur le bords. Elle prend son temps...mais cette fois sa ne me dérange pas comme sa aurai pu me faire vociférer avant. Cette distance, même si elle est encore dans la chambre, me convenait bizarrement. Cette conversation m'avait mis a plat, refroidit en tout point et le silence maintenant était parfait. Je pouvais réfléchir a ces questions difficile sans me sentir pressé dans mes réponses, de devoir absolument répondre quelque chose dans l'urgence quitte a faire un faut pas. De sentir son regard guetter toute mes mimics, mes malaises, ses mains me déconcentrer ou sa bouche qui semblait vouloir me faire perdre mes moyens, me faire avouer des mots qui ne sont pas murie dans la hâte.

Je m'égare dans le vide, fixant un petit moment de rien le plafond avant de me laisser piquer de curiosité par ses mouvements dans ses cheveux.
Un regard a la dérobé, me voila un obsédé a analysé sa façon a elle de s'entretenir. Je ne l'avais jamais vue s'en occuper encore.

A côté, Danil en fait une vrai cérémonie, un spectacle. Elle, elle semble médité, se dévisager du regard comme je le fais dès que je croise mon reflect dans la glace.
La dualité qu'elle m'exprimait, je le vivais tout les jours a chaque instant, continuellement entrain de me battre avec mes pensés contradictoire a savoir si j'écouterai mon coeur ou ma tête. Particulièrement ces derniers jour ou mon humeur pouvait tourner comme le vent d'une tempête.
J'étais profondément révolter de la situation en générale. Frustré, entrain de devenir fou a rester enfermer et sentir ma poitrine me faire mal de contracture dès que des bruits de pas approchait de ma porte.

Après la dispute que nous avions eux l'autre soir, celui ou Isaak est venu me réclamer asile, je suis rester traumatiser de discuté de Danil avec elle, paniquant a la seconde ou il n'est pas dans mon champ de vision. J'avais cette crainte de retombé dans cette spirale d'incompréhension, de doigt pointé, d'accusation...
Sachant d'avance que nous ne parlerions pas le même language, que notre vision est trop différente l'une de l'autre pour que nos esprit de feu ne ce mette pas a faire des flammèches dans tout les sens.

Et en même temps, je la fixe calmement maintenant, inquiet, anxieux... très angoissé même.
Me sentant bizarre, mal? Étrangler encore par une situation ou bon sang je ne sers a rien que créé plus de friction.
Alors qu'elle m'a annoncé devoir livré le combat a mort.

J'ai un vertige rien qu'a y pensé, rien qu'a sentir la masse qui s'abat sur ma tête et ca c'est surement que le commencement d'un nouveau chapitre d'en merde.
Je retourne ma tête vers le plafond, me laissant glisser dans l'eau pour descendre beaucoup plus bas maintenant, immergé jusqu'au nez comme un alligator, fermant les yeux rien qu'une minute.
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Les yeux de Calibane ce relève, dévisageant longuement l'homme des pieds a la tête.
Il lui fit un drôle de sourire après qu'il est mentionner ses exigences, bien, il aurait dû être plus précis.

Calibane va s'installer a son bureau, son souper refroidit l'attendait.
- Oui, vous vouliez consulté un livre de ma bibliothèque privé. Soite, vous pouvez prendre ce que vos mains pourront amener. C'est que certaine de mes collections on une âme et une volonté propre. Certain sont maudit et peuvent vous dérobé la vue, ou une partie de votre beauté révélant aux yeux du monde votre véritable age.
A vos risque et péril...je vous pris.

Le vieux n'avait jamais spécifier le livre en question, craignant probablement que le Bleu ce rétracte en lui refusant tout, que le prix soit trop cher a payer pour une bête curiosité.
Et Calibane ne manquait pas de fourberie lorsqu'il s'agissait de défendre ses secrets, aucun coup bas était assez laid, assez vicieux pour que la vérité qu'il cache reste dans l'ombre.

Il avait l'air d'un ange, mais une part de lui était un ''dragon''.
Qu'il essai voir de prendre le tombe des Vanyar, il faudrait être un mage exceptionnel pour brisé les nombreux sceau le protégeant et faudrait-il déjà que le livre accepte que sa main le touche.
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Elle s'était assise devant sa coiffeuse, essayant d'apprivoiser la sensation que le mobilier ou les accessoires lui semblaient étrangers alors que tout lui appartenaient. Après avoir maintes fois essayer de faire vivre ce sentiment d'être à la maison sans obtenir le résultat voulu, Deliath s'empara d'une brosse en poil doux et commença à s'atteler à sa chevelure. Alerte aux moindres bruits, ses mouvements ralentissaient un brin, baissant légèrement la tête pour exposer ses oreilles et écouter avant de reprendre.
Les doigts de sa marraine étaient beaucoup doucereux, plus agiles que les siens. Ils déliaient les nœuds avec délicatesse, un savoir-faire de plusieurs siècles pratiqué sur sa propre chevelure couleur blé avant de s'atteler à celle noir d'encre de la princesse pendant des décennies. S'occuper de sa propre personne, trouver à manger, veiller à son hygiène et survivre étaient des activités toutes récentes. Toujours en apprentissage, elle mit ses récentes leçons capillaires en compagnie de Calibane à l'épreuve. Si quelqu'un avait une chevelure toujours impeccable, toujours bien mise et soyeuse à souhait, c'était bien le Bleu.

Alors elle brossait, se mouillait le bout des doigts d'une huile à l'odeur de pamplemousse puis reprenait sa besogne, essayant d'y aller en douceur alors que son reflet la fixait. C'était particulier pour elle de se retrouver dans cette position, devant un miroir alors que dans sa source, ses ténèbres... cette furie, avait utilisé les surfaces réfléchissantes pour voyager.
Deliath se regardait, ne se reconnaissant qu'à moitié, guettant à savoir si la noirceur gagnerait ses yeux... si ces veines sombres s'étiraient sur sa peau blanche telles les racines contaminées d'un arbre maudit.
Cette femme au visage parfait qui l'observait.. qui copiait tous les mouvements habiles de ses poignets, ce n'était pas la princesse qui avait grandit et vécu dans le palais de Pàlandhèl... Cette elfe là, bien qu'elle ait continuer à s'obstiner et se battre, était belle et bien morte sur la forteresse flottante de Saelynthil.

Deliath regarda dans le miroir, y voyant le front de Karia se mouvoir puis posa sa brosse avant de glisser ses doigts dans la masse sombre. Elle les tressa, rapidement, bien serré à partir du dessus de sa tête pour n'avoir aucune mèche rebelle autour du visage puis enroula la longueur de la tresse sur elle-même avant d'y planter deux broches et maintenir le tout en place, à la base de sa nuque. Puis, elle pencha la tête vers le bracelet épais de cuir à la hauteur de son bicep, se permettant une caresse du bout de l'ongle avant de se lever et d'aller enfiler, puis lacer les bottes hautes. Le cordon fut enroulé plusieus fois sur lui-même avant que les morceaux pendants ne soit solidement glissé à l'intérieur, ne laissant rien dépasser. À force de se faire attraper de différentes manières, la belle apprenait et ne laissait plus rien à portée de main.

Étrangement le silence ne l'importuna en rien... Il fut le bienvenu. Elle préféra que leur bouche restent closes plutôt que de se faire des reproches ou s'accuser mutuellement de ne rien comprendre. Dire que plus jeune, elle recherchait la musique, les conversations ou une multitudes de manière d'animer une pièce pour briser ce maudit silence. Maintenant, elle s'y sentait en sécurité... N'entendre que le bruit de sa propre respiration signifiait qu'elle était bien seule alors qu'avant, n'entendre que le battement de son propre cœur la rendait complètement folle. Qu'il batte maintenant ce petit cœur malmené, qu'il continu à jouer sa propre symphonie, elle avait payé cher.. et continuerais de payer pour qu'il ne cesse jamais ce rythme de percussion hypnotisant.

''Je suis en vie.. ''

Le bruit de ses talons contre le parqueterie fut un claquement rythmé et la belle s'immobilisa soudainement, en chemin vers son lit avant de jouer du talon contre le sol et recommencer à marcher, s'exécutant au son avant de faire quelques pas de danse, seule. Les coudes au niveau de la taille, les mains près des épaules, Deliath claqua des doigts puis commença à rouler des hanches, continuant ce petit jeu de talons pour créer un rythme constant accompagnant ses moindres gestes. Timide au début, elle gagna en assurance rapidement, se laissant gagner par cet élan de folie tant cela lui fit du bien sur le coup. Peu importe ce qu'en pensa l'homme dans la baignoire, ce moment était pour son âme blessée... Elle n'avait besoin de personne pour danser.

Les pas étaient fluides, ses bras bougeaient avec élégance en une danse amusante alors qu'elle pivotait sur elle-même, déformant certains pas plus classiques de danse de taverne pour se les approprier. Donnant parfois l'impression de faire du sur place, frottant le bout de ses bottes au sol avant de faire claquer le talon pour ensuite prendre un peu d'ampleur et faire aller ses hanches en un twist raffiné et féminin à souhait. Calme et Harmonie...Pensa-t-elle en suivant ce chemin fou pour se défouler, voulant bouger après avoir été cloîtrée sur la mer trop longtemps à son goût.

Alors elle dansa, sur la mélodie imaginaire créer de ses bottes, de ses claquements de doigts et accompagné de ce cœur qui continuait à battre puis s'arrêta toute seule au bout de trois ou quatre minutes.

La princesse de Pàlandhèl n'était plus mais cette nouvelle femme, cette Reine, aimait encore danser. Au diable ce qu'en penserait Karia, elle faisait connaissance avec elle-même et elle se donnait le droit d'être ridicule, spcialement avec tous les problèmes et le bordel qu'il y aurait à gérer sous peu. Sa nuit ne faisait que commencer...
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C'était terminé, nous avions tous les deux eut ce que nous voulions. Lui, des réponses à ses interrogations, moi un volume qui attisait ma curiosité et contenait probablement des secrets sur sa famille. Après tout il savait maintenant, grâce à l'arbre généalogique des Nayla, presque tout sur la mienne.

Ce n'est que lorsqu'il mentionna '' ce que vos mains pourront amener '' que mon rictus purrulant la confiance fut ébranlé. Un petit tic nerveux sous mon œil droit me fit plisser les paupières, méfiant et toujours aussi arrogant et orgueuilleux, me dirigeai vers la bibliothèque.

Un rire jaune tenta de se frayer chemin en fond de gorge car j'étais celui qui jouait avec les mots... celui qui menait mes adversaires en bateau de donnant de l'importance et une précision chirurgicale à chacun des mots sortant de ma bouche, spécialement lors d'un marché! Qu'avais-je fait par tous les puissants! Rouler dans la farine!?
Je sens son regard dans mon dos, il irradie d'une sorte d'amusement provoquant, priant sans doute silencieusement pour que je me noie dans le ridicule en repartant bredouille. Je ne lui ferai pas ce plaisir, oooohhh nnnooonnn. Calibane Sinraï s'était déjà approprié l'éducation de ma fille, je ne lui laisserais rien d'autre de ma part, même si pour cela je dois avoir l'air du plus têtu et borné Ancien qui soit.

Ma main défile devant les livres et évidement, je sens celui convoîté émané d'une magie ancienne. Il m'empêche d'approcher, comme deux aimants dont les polarités sont inversés et se repoussent continuellement. S'il espéra un spectacle à me voir me débattre comme un singe avec ce satané livre, il pourra se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.

Je m'empare donc d'un autre volume, mon orgueil n'ayant d'égal que celui de mon dragon courroné, refusant de m'avouer vaincu puis me retournai, replaçant mon impressionnante chevelure de soie noire.

-Sur ce, bonne soirée Capitaine et bonne réflexion concernant cette.. courrone de sang. Je serais bien désappointé si vous ne trouviez pas une autre solution d'ici le levé du soleil. * Dis-je en songeant que je devrai participer si tel était le cas. Soyons parfaitement honnête, Deliath n'aurait aucune chance de gagner, pas la moindre à mon avis. Elle se ferait torturer, violer et assassiner bêtement, pour rien et ma magie serait perdue à jamais. J'avais trop investit pour que tout s'envole sans que je ne bouge le petit doigt.
____________________

Le calme éphémère est rompu par le bruit de ses pas bruyant. Puis de plus en plus bruyant même. A un point où je perçois une insistance, un rythme bizarre pourquoi attirer mon attention?
Ça marche j'ouvre les yeux, la regardant vivre un délire que je ne peu pas m’expliquer. Je suis entrain de m'en faire, de m’inquiéter de ce quel ma confiée et elle…Elle danse? Elle s'amuse la comme ça ?
Et je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce que sa provoqué en moi. Je me sens blesser…Et je me lève du bain pour en sortir. Je croyais vouloir y rester plus longtemps, mais maintenant il fallait que je sorte de cette chambre au plus vite.
J'en pouvais plus d'elle. De me retrouver avec une égocentrique et un mur en dialogue. Je suis pas mure pour revenir vers elle voilà. J’en est pas envie à vrai dire ce quel m’apporte ? De la frustration, de l’incompréhension …de la colère et beaucoup de méfiance.
Je vais suivre son conseil, prendre soin de moi plus égoïstement. Pendant qu'elle se trémousse je passe mon chemin tout mouillé, me dirigeant vers la sortie me trouver une chambre rien qu’à moi ou je pourrai me reposer. Tout nue pouvant rencontrer n’importe qui ou n’importe quoi sur ma route et puis quoi? J'avais peur au début et maintenant je m'en foutais de ce qui pouvais m’arriver étrangement c’étais même libérateur. Tout à coup plein de chaîne me quitte à cette seule idée folle.
La main sur la poigné prêt à prendre le large.
______________

Son sourire étais victorieux, son regard brillant d'intelligence. On n’abusait pas de son hospitalité ainsi. Il décortiquant à la fourchette sa viande tendre et savoureuse tiède à souhait. Il se régale de voir la convoitise de l'immortelle inaccessible à ses doigts. C'est un vrai délice de voir ses yeux le trahir, de feindre et ne Pas vouloir admettre d’être bien fais avoir au point de prendre un bouquin qu'il se doute n’était surement pas son genre de lecture. Un livre de partition de musique? Il joue le jeu alors que Danil s’apprête à quitter.
- Vous vous intéresser donc à la musique? C'est un bon choix, il y a de bon classique dans celui la et de belle valse. Ravis que vous ayez trouver votre bonheur, bonne soirée et Je ferai de mon mieux pour essayer de trouver une solution soyez en assurer.
Termine cette rencontre le capitaine, tout rayonnant et satisfait en tout point pour sa part.
______________

Ils en étaient donc là, au point ou ses tentatives de trouver un peu de bonheur dans un monde ou l'avenir est incertain l'exaspérait au point de vouloir partir. Il était là, à la juger, à repousser sans arrêt cette main qu'elle lui tendait. Ses regards indifférents, elle en avait assez pour ce soir.

-Si je t'agace au point de vouloir changer de chambre, laisse moi te faire une faveur et sortir, je resterai de l'autre côté en attendant le retour de Danil. Si parcontre tu veux partir, t'enfuir et tout laisser derrière, alors va Ssinssrigg, je ne rivaliserai jamais avec elle, ta liberté, alors à quoi bon continuer de vivre en refusant d'accepter ce fait. * Deliath resta sur place, fatiguée, épuisée mentalement. Vivre aux côtés de Karia en ce moment, avec tout ce qu'ils avaient vécus...était extrêmement difficile et rien de ce qu'elle faisait n'était jamais assez. Le moindre geste de sa part était analysé et façonné dans son esprit paranoïde tordu jusqu'à décider qu'elle n'était ni sincère, ni digne de confiance..
Elle voulait conserver sa lumière, l'éclairer, être cette petite lueur d'espoir dans le noir qui lui donnerait la force de continuer mais il semblait se complaire dans la noirceur. Mais pourquoi se voiler la face? Il n'écoutait pas, déterminé à vivre dans le noir ou rejoindre son véritable amour, la liberté... Le reste n'était qu'obligation ou distraction temporaire.

-C'est ce que tu veux non..? Même bien avant de me connaître ou d'être sur le trône de Xar'Minos...* Elle se dirigea vers le bain et prit une serviette qu'elle ouvrit doucement, lui offrant une invitation silencieuse de venir au moins se sécher.

***
Je gardai le livre près de moi, tournant légèrement la tête, me refusant de voir cet air complaisant et satisfait sur ses traits.
-J'espère Capitaine... Je vous le souhaite de tout cœur de trouver une solution avant que je doive intervenir... * Dis-je avant de tout simplement quitter, bien amer de cette rencontre ou je me suis fait rouler dans la farine, repartant, métaphoriquement bien sûr, les mains vides alors qu'il a eu réponse à ses questions.

Je repris la route du palais, hâtif de rejoindre mon dragon en espérant qu'il dorme toujours...
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:46

Des conditions, il y a toujours une condition ... des suppositions, une manière de m'imposer quelque chose ou c'est que je suis a fleur de peau. Elle n'as pas assister a mes prodigieux changement d'humeur comme Danil avait sus géré jusqu'à maintenant.

Si lui gérait, je savais que Deliath non et qu'elle ne comprenait rien.
J'écoute a peine sa voix qui essayait de rester calme alors que je sens bien que non.
Ma main tordant la poigner sans que la foutu porte ne veulent s'ouvrir et je recule un peu observant si j'ai oublié un loquet ou un verrou avant de retenter de l'ouvrir.

Rien a faire et pendant qu'elle ose parler de ma liberté, de croire savoir ce que je veux, je frappe la porte de ma paume violement une fois puis ensuite fracasse mes jointures dessus.
Poussant un feulement presque un crie de rage.

Apart faire légèrement trembler la porte et me faire foutrement mal, je n'arrive a rien.
Imbécile que je fais.
Je recule respirant plus fort une main tenant l'autre dans une grimace de douleur.
Elle le savait... c'est pour ça qu'elle ne s'était pas empresser pour venir me barrer la route.
Fit le calcule mon expression sur mon visage alors que je me retournais de biais a elle qui me tendait la serviette.

J'ai un moment, ou je fais rien, bien obliger maintenant d'écouter et de constater son invitation calme.
Je ne voulais pas qu'elle m'ouvre la porte, je ne voulais rien faire de ce que, elle, elle suggérait. Je ne voulais lui donner raison en rien.

Je pousse un gros soupir charger de saccade émotive, ce n'est pas vraiment de l'eau qui me tombe des cheveux qui remplissait mes yeux.
Frigorifier avec mes conneries, je ferme les paupières lourdement pris au piège en quelque sorte dans cette situation.

Je fini par approcher même si s'était a contre cœur de mon orgueil, la main retenu contre ma poitrine pour soulager ma douleur et me place devant la serviette la laissant faire cette fois sagement.
J'ai trop d'émotion qui me brasse, trop de ténèbres qui me couvre, au point que je réagis comme maintenant... ''oui non .. peut être '' malmener et fragile a ce point.
___________________________

Même préparée à un éventuel débordement, elle sursauta lorsqu'il déchargea sa colère contre la porte et continua d'attendre la serviette ouverte. Et elle attendit.. encore, jusqu'à ce que les yeux bien sombre, il finisse par rebrousser chemin et elle put commencer à éponger l'eau sur son corps doucement.
C'était la première fois depuis Hutt qu'elle pouvait prendre soin de son époux et bien que les circonstances auraient pu être meilleure, Deliath fit le tout avec patience et douceur, concentrée et sérieuse, blessée.

Le sécha en entier avant de l'abandonner le temps de poser la serviette sur un support près du feu et à défaut d'avoir de nouveaux vêtements, elle lui apporta le peignoir. Elle ferait un détour par les ateliers de couture royaux et trouverais bien quelqu'un de disposé à faire un ensemble chaud sur mesure rapidement.

Puis, une fois habillé, elle se rendit près du feu et lui tira le fauteuil chauffé par les flammes, restant derrière.
_______________________

Pour une fois depuis que l'on ce connais dans ce genre de situation, je me montre...docile.
Silencieux, mais sage ...me laissant habillé du peignoir sans grogner, même pas un peu.
Si ce n'est qu'un regard sur cette damné porte, ne comprenant pas pourquoi je n'arrive pas a l'ouvrir. Je me doute bien que ces un tours de magie, mais voila je suis un cancre dans le domaine.

Le bruit d'un siège tirer raclant sur le sol m'attire et je vois l'intention qui m'attend.
Je me traine la carcasse, mettant un petit moment a vouloir accepter l'invitation, mais je fini bien assis dedans et je vais même jusqu'à lever les pieds et les rapprocher de moi me voila en boule envelopper dans mon peignoir. Je suis si maigre que j'ai la place pour le faire maintenant et au moins je me tiens chaud.

Une posture familière que je prenais enfant, les seuls bras qui m'enlaçais étaient les miens. Je me saisis les genoux et pause mon front dessus disparaissant presque entièrement dans mon vêtement.
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Cette docilité était.. déconcertante. Son mari avait un caractère généralement volcanique et peu coopératif, ce qui rendait cette situation très.. surréelle.
Deliath attendit donc encore qu'il soit assit, puis alla bouger la petite table située de l'autre côté de l'âtre pour l'apporter à côté du fauteuil et yfit quelques aller-retour dans la chambre. La nourriture fut d'abord apporté à son chevet, et elle lui versa un grand verre d'eau. Puis, elle alla chercher la jetée en tricot doux du bout de son lit et lui étala sur les épaules, se disant que pour se tenir ainsi, il devait avoir froid.
Comme elle en avait passé des soirées assise sur une chaise en osier, dehors sur le balcon, emmitouflée dans cette couverture moelleuse en sirotant un thé, un livre à la main... Voir Karia ainsi, dans son ancienne chambre, dans ses couvertures... Les mots manquaient pour exprimer l'étrange émotion qui rôdait en son ventre.

-Je demanderai à Lyvie de venir jeter un œil pour ta main, peut-être qu'elle pourra aussi faire quelque chose pour t'aider à reprendre des forces plus rapidement. * Dit-elle en allant chercher son livre, sur la table de travail.
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Elle pouvait faire ce quel voulait, j'étais tranquille maintenant, ne bougeant plus d'un chouilla et je ne parlais pas, ni ne mangeait ou voulu boire.
Je la laisse placer les choses comme elle l'entendait, pas mécontent d'avoir une couverture de plus sur moi. La chaleur fini par rester et ce calme était tout ce que je désirais.

Après un certain moment, je rapproche mes bras a l'intérieur, tenant mes mains près de ma gorge et tournant un peu la tête de côté laissant une masse de cheveux tombé devant, encore bien humide, pèle mêle comme un fauve.
Ils étaient encore cours comparer a notre première rencontre, mais avait quand-même poussé vite contenu que j'avais fini la boule a zéro, bruler.

Il m'arrivait bientôt sur les épaules.
Quand elle me parle de Lyvie, je pousse un soupir lourd, me demandant si s'était une bonne idée qu'elle m'approche. J'étais devenu bien plus dangereux qu'avant, mais je ne proteste pas. C'étais sa nounou, elle décidait quoi en faire après tout.

A ce moment, je me tourne de côté, attrapant la couverture pour ne pas la perdre en route, pour m'appuyer tout le côté du corps contre le dossier. Minuscule comme ça alors que j'étais si grand et imposant normalement.

Je ne me protégeais pas que du froid en ce moment, pour retrouver cette posture que je me revois prendre si souvent dans mon esprit, comme le petit prince.
Me faire oublié, devenir invisible, me consoler, être là pour moi-même puisqu'il y avait personne. Me caressé la tête en me disant que tout allait bien, même si je crevais de faim, que j'avais mal partout que j'avais toujours peur.

Que protégeais-je maintenant?... je l'ignore.
________________________

La jeune femme se passa une main sur le front, se trouvant bien maladroite avec lui soudainement. Depuis quand c'était devenu si.. compliqué, si difficile de seulement pour respirer en sa compagnie.
Elle le regarda de loin, surtout sa masse de cheveux et se rappela à quel point Danil s'en était occupé tel un amant attentionné, lui donnant une chevelure plus douce et plus soyeuse pour la première fois depuis qu'elle connaissait Karia.

Elle garda son livre mais alla chercher sa brosse à cheveux et posa le volume sur la table avant de se placer sur le côté. Sachant qu'il n'aimait pas avoir quelqu'un dans son dos et que d'y aller de face serait trop direct, elle opta pour se placer de biais, et glissa ses doigts dans ses cheveux. S'il la laissait faire, elle les brosserait doucement, y allant avec précaution pour démêler les nœuds et passerait la brosse douce contre son crâne jusqu'aux pointes. Deliath n'abandonnait jamais, plus maintenant et comme elle le avait dit sur le voilier, s'il souhaitait la voir partir, il n'avait qu'à le dire.
___________________
Elle était en train de replacer sa chevelure d'un côté lorsque la porte s'ouvrit soudainement et que Danil n'envahisse la pièce. Son visage sérieux exprimait une mauvaise humeur et le livre qu'il posa sans délicatesse à l'entrée le trahit sans vergogne. Il balaya la pièce d'un regard sombre et s'arrêta sur le couple, puis la nourriture.

-Bien au moins une personne a su faire son travail ici.. * Grommela-t-il en approchant, détaillant un peu mieux la manière dont Karia était installé, comme s'il jugeait l'installation et l'approche de Deliath.

-Je te conseille d'aller voir ton nouvel ami Deliath... Vous allez avoir une longue nuit devant vous pour trouver un moyen de vous sortir de ce merdier parce que si le Rinna'O'Serkë est lancé demain matin, soit certaine que je ne te laisserai pas aller te faire tuer. * D'un œil extérieur, ces paroles pouvaient sembler protectrice mais la jeune Reine savait ce qu'il voulait sous-entendre. Ne pas aller se faire tuer avant de lui avoir rendu sa précieuse magie..

-Va... Sort d'ici. * Commença-t-il à s'impatienter, continuant de réduire la distance entre sa vieille âme et le couple royal, jouant d'une approche plus intimidante. Il voulut s'emparer du menton de Deliath qui n'avait pas bougé, la brosse toujours en main.

-Tic tac... Di'Yavë... * Dit-il, d'une humeur massacrante, se réjouissant presque de voir la tempête dans ses yeux alors qu'elle faisait un pas de côté, fuyant sa main avant qu'il ne la touche.
_________________

J'avais accepter de la laisser venir, apréciant silencieusement qu'elle me cajole un peu.
Enfin un peu de calme me dis-je quand la porte s'ouvre et qu'une tempête s'annonce.
Pour le moment, entendre la voix de Ssussun me comble, je l'attendais patiament depuis que j'étais réveillé, que j'avais vue cette assiette de nourriture passé.

Bêtement, sur le coup j'ai l'impression, un fébrile petit trésautement d'entendre des paroles protectrice d'un père envers sa fille, mais je sens Deliath près de moi, limite trembler, transpirer de peur ou de colère.
Ce qui soudainement, déclanche quelque chose d'autre que la joie de le revoir, quelque chose dormant et protecteur.

Qu'avais-je dis au sujet de la manière de parler a ma reine? Qu'avais-je dis a propos des contacte? Je lui avais interdit a elle, mais je ne lui authorisait pas a lui non plus.

Anon est sous ma protection, l'oubliait-il? Avait-il oublié ma ferveur brulante? Ma folie profonde.
Moi qui était si calme, si silencieux, soudainement je sors de mon état et me transforme en véritable molosse de garde.
Je me met a pousser un grondement animal terrible, la lumière du foyer n'arrivant pas a contracter mes pupilles qui ce dilatait dangeureusement et je me lève sans égare pour ma condition physique venant me placer devant lui, la tête bien haute au dessus de la sienne et le torse bomber de véhémence, les épaules large a m'imposer entre lui et elle. Sa main qui avait avancer vers Deliath attraper dans ma droite. Peut-être pas souple mais terriblement raide.

Oh... peut-il vraiment ce fier a mes contentions après avoir vue de quoi j'étais capable dans la chambre de Hutt?

Je le dévisage comme un pure inconnue, une cible entre les deux yeux, possèder par mon instinct protecteur.
- Tu ne donne pas d'ordre a ta reine et tu ne la touche pas. Ose...rien qu'une fois revenir sur tes mots, rien qu'une.
Roulais mes mots sur une colère palpable et terrible. Dis-je ainsi, de me donner rien qu'une bonne raison d'anéantir tout ce qu'il croit avoir pu batir d'affectif avec moi et il verrais le résultat.

Connecté a sa source, il sentirait la petite écaille doré pulser, le cancer l'étranglant volontier sa belle lumière et porté près du seuil de la destruction.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:47

Ma main est saisie avant d'avoir atteint son but et mon dragon se dresse entre nous, fidèle protecteur de sa Jabbress. Évidemment mon humeur et la réaction de Deliath éveille cet instinct de chien de garde. Énervé par le déroulement de ma rencontre avec Calibane, je continuai de me faire avoir comme un débutant.

-Évidemment... Je ne reviens jamais sur ma parole.. moi .. * Dis-je bien tranquillement, sentant la menace planer, autant que dans ce plan d'existence que dans l'autre.

-Ce n'est qu'une inquiétude maladroitement exprimée pour ma Reine.. * Corrigeais-je en mettant plus de politesse que nécessaire. Je n'aimais pas reculer, mais je n'allais certainement pas faire un fou de moi une deuxième fois.

-Une elfe blonde semblait.. inquiète à votre sujet .. ma petite perle. * Deliath de son côté serra la mâchoire, se trouvant de l'autre côté cette fois alors que Karia, même à bout de force se dressait entre eux.

-Ça va Karia.. Je vais aller voir Lyvie et .. j'ai encore une tonne de choses à faire d'ici demain matin. * Fit l'elfe dans son dos, posant une main sur son bras pour le calmer.
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Il ne ce braque même pas, ni cherche à m’échapper, il me donne aussitôt ce que je veux : sa soumission. Jouer avec mes émotions est très dangereux, le bourgeons de la rancune la plus noir et toxique qui soit n'attend que ça pour éclore pour qui oserai si essayer. Il danse habilement dans une parade d'excuse soigné et pourtant je ne suis pas spécialement convaincu.

- Je ne devrais même pas à avoir à te le rappeler …

Dis-je plus doucement revenant à moi quand Deliath viens me toucher, me rappellent que le jour J approche et quelle avais à faire.
La menace éteinte et la tension redescendu, je dénoue ma poigne lentement de sur lui laissant mes doigts glisser dessus avant de ramener mon bras contre moi regardant parterre en bougeant la tête vers Danil puis allant vers elle en aller retour comme prit dans un dilemme. Celui de mon identité, celui voulant s’exprimer.

- S’il n'y à aucun autre moyen de trouver un terrain d'entente, je dois quitter la ville, je supporterai pas d’être exposer au sang. Sachez que si vous échouer aussi à ce duel… Que Je vais tuer le peuple elfe jusqu’ au dernier enfant de Palandhel. Les demi-race ce moque bien d'un arrangement honorable fait entre pure sang Deliath. Je serez vainqueur dans la violence ou dans la diplomatie.
La seule raison pour laquelle il reste quelque chose à gouverner, c’est grâce à toi Anon. Si tu n'est pas la reine que j’ai épouser, soit tu le deviens…soit il n’y aura plus de Palandhel. Je ne ferai pas marche arrière… si ce mariage n’est pas vue pour ce qu’il est alors inutile d’être courtois.
Si tu n'apporte pas la paix, j'apporterai la guerre.
Je ne négocierait rien avec les pure sang, je n'aurai aucune pitié aucun état d’âme.

Elle est une louve, je suis un dragon, seigneur de la destruction, elle sais très bien que ce que je dis se réalisera. Que les rue de la cité seront inonder de sang et que le feu de ma haine dévorera tout sous son passage. Je pense à maintenant et pas à demain quand nos lacune technologique nous mettra dos au mur, je ne pense même pas à l'enfant que je ne peu pas faire. J'ai la sensation que sa ne m’importe plus tant que ça de savoir jusqu’où je pourrai aller dans ma conquête.

- Évacue les gens que tu voudra sauvez dans un tel cas de figure, dans le feu de l’action il y a toujours des dommage collatéraux. N’oublie pas ce que ne t'ai dis…aucune reddition. Et par-dessus tout soit prudente … lotha'anon. Réfléchis bien à ce que va faire.

Terminais-je en approchant ma tête de la sienne, la heurtant doucement de mon front inquiet évidement. Je dois la laisser tout faire elle-même …
J’étais inutile reléguée en tant que solution de dernier recours. Protecteur et tyran tout à la fois, je limite cette démonstration d'affection à ca avant de me détourner des deux refermant mon peignoir qui avait rester grand ouvert. Pudique en rien pourtant, reprenant la couverture et mon siège dans ma posture cloitrer, les laissant digérer ça comme ils le voulaient.
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Qu'il se porte à sa défense lui fit retenir sa respiration, incrédule et pendant quelques secondes, incertaine du comportement à adopter. Puis, il libère Danil de sa poigne mais reste entre eux, toujours mâlin son époux, toujours prévenant.
Le discours parcontre, passe de chevaleresque à tyrannique et ce qui lui avait fait peur, l'avait choqué au point de ne plus trouver les mots pour s'exprimer sortit maintenant avec une certaine dureté. Son mari lui attache une bien lourde cape sur les épaules, celle d'une menace, la promesse du génocide de son peuple si elle faillissait à corriger la situation monarchique de Pàlandhèl. Ses dents allèrent mordre sa lèvre inférieure, profitant du fait d'être dans son dos pour s'acharner sur cette belle rondeur charnue sans pitié en imaginant le pire.

Ses exigeances vont même jusqu'à préparer une sorte d'assurance pour ses proches, une mise en place ressemblant drôlement à une sorte de testament.

-Je reviendrai avec la courrone. * Affirma-t-elle, fermant les yeux le temps de quelques battements de cœur alors que leur front se touchait doucement. Une caresse animale qui lui rappela la manière dont, sous forme draconique, il venait passer sa tête sur sa main pour sentir sa peau sur ses écailles.
Elle aurait voulu plus... un baiser peut-être? Mais avec Danil qui incendiait tout d'un regard acier, il y avait peu de place à la tendresse.
Deliath n'attendit pas plus longtemps avant de se diriger vers la sortie, ne jetant qu'un très bref coup d'oeil sur son roman favoris.

-Faug garth Norrathia, rhûn galand lîn serkë Nayla.. * Fit soudainement le vieil immortel, pivotant sur lui-même pour regarder Deliath. Celle-ci s'immobilisa, un drôle d'air au visage, interdit, surprise, puis fronça les sourcils, secoua la tête et sortit, sans un mot de plus.

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-Soit forte petite fleur de lune, rend justice à notre sang tête de Fer.. * Traduis-je pour mon dragon avant d'aller le rejoindre près du feu, sur le siège libre à ses côtés, m'y installant avec grâce.
-Elle t'a fait prendre un bain, as-tu mangé? * Une constatation, puis une question... Je commençais moi-même à avoir faim.
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Deliath secoua encore la tête, voulant taire cette émotion contradictoire qui naissait en son cœur et prit le chemin de l'infirmerie. Les demi-races sur son chemin inclinait la tête mais il y avait beaucoup moins de monde dans cette aile du château. Des chants et des discussions animées provenaient de groupes plus nombreux de soldats en déplacement vers les barraquements.

Elle tourna le coin d'un couloir puis déboucha dans l'infirmerie, allant aussitôt aux chevets de son humain. Lyvie lui fit un signe au loin, à partir du deuxième étage visible grâce à une mezzanine bien aménagée. Elle était en compagnie d'une immortelle au ventre bien rond, un suivi médical probablement.. une grosssesse.
Voir une femme avec une bedaine remplie de vie lui fit un petit pincement au cœur et elle baissa aussitôt les yeux sur Isaak.
Son humain semblait dormir, un air sage, jeune au visage. Il avait été nettoyé et le bandage était neuf mais beaucoup plus léger que celui mis en place lors de ses soins d'urgence.
-Lomelindë? * Demanda-t-elle doucement, vérifiant s'il dormait... Il semblait si... tranquille, c'était étrange de le voir au repos ainsi. Deliath alla chercher sa main et la prit dans la sienne.
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La tempe appuyer de coté sur un genoux, les bras reposer a l'intérieur massant ma droite de ma gauche. Je l'ignore un petit moment, le laissant réaliser combien ses questions le trahissait.
- Tu es bien anxieux, Ssussun. Au point de ne pas remarquer que mon assiette est pleine.
Je me suis simplement réchauffé dans l'eau et je t'attendais...
Tu as eu une discussion avec Sinraï? C'est ça qui te met de si mauvaise humeur m'ranndii?

Ma voix s'était bien calmer, beaucoup plus douce même si elle est caverneuse. Je ne grondais déjà plus. Ne sachant quel sincérité pouvait avoir les mots d'encouragement que lui avait donné Danil.
Je sais que ca peut-être un sujet de friction et fatiguer, je n'ai pas envie de le courroucé surtout qu'il l'est déjà en partie.

Je me secoue la tête, encore mouillé sur tout un côté, me frottant rudement le fond de la tête qui hérisse ma crinière dans tout les sens pendant que le feu irradiait tranquillement sur mon corps. J'en avais presque oublié le confort d'être devant un atre chaud.
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Isaak avait été sédater plus tôt dans la journée et avait dormis plus qu'a ce que son corps était habituer de s'autoriser.
Très engourdis, il respirait tout doucement, sa main ce laissant saisir, très lourde. Lyvie avait été généreuse ou servait trop d'immortel et de demi-race pour réduire légèrement sa dose.
Inquiètude et méfiance? Va savoir, la jolie blonde ne voulait probablement pas risquer de le voir sortir du lit.
Après tout, il était lourdement blesser et son traitement lui avait couter beaucoup.
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J'appuyai ma nuque contre le haut du fauteuil, penchant légèrement la tête vers l'arrière en fermant les yeux. En effet, j'étais bien distrait pour ne pas remarquer ces petits détails, moi à qui rien n'échappe d'habitude. Mauvais perdant, j'avais sur le cœur ma rencontre avec Sinraï, si tel était son véritable nom, et voilà maintenant que ma fille risquait d'accepter une condamnation à mort et allait perdre toute cette précieuse magie que j'avais mis des siècles à accumuler.

Mon index droit se mit à tapoter l'accoudoir puis, j'ouvris les yeux pour les diriger droit sur lui.

-En effet, il avait des questions concernant le défi, concernant une question sur... un pouvoir que Deliath a depuis longtemps.. * Dis-je dans un soupir.

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Deliath resta aux côtés de son Rossignol le temps que sa marraine ne se libère, puis relâcha doucement sa main dès que la blonde arriva près du lit, un air inquiet au visage.

-Comment te sens-tu Yeldël? * Demanda-t-elle en se plaçant à ses côtés, passant une main dans le haut de son dos.
-Tu as attaché tes cheveux... C'est rare que je te vois ainsi.

-C'était ça ou les raser.. * Répondit Deliath, distraite en fixant son humain. Lyvie haussa les sourcils, surprise à la fois par l'honnêteté de sa réponse et par l'argumentaire court et précis.

-Ils te vont à ravir ainsi. * Déclara Lyvie, un brin horrifié d'imaginer sa chérie adorée se départir volontairement de toute cette merveilleuse soie d'ébène.

-Lyvie... Comment a été le traitement d'Isaak? Il s'en sortira?

-Oui Yeldël... ton humain qui se prend pour un oiseau vivra et très bien. Dès qu'il se réveillera d'ici une dizaine d'heures, il aura recouvrer la vue et l'appétit.

-Bien.. c'est très bien, mais je dois lui parler tout de suite, est-ce possible de le réveiller? * Deliath leva enfin les yeux sur sa marraine et croisa son regard rivalisant avec la couleur des forêts en été. L'elfe blonde soupira doucement et plissa les yeux, retenant clairement une réprimande.

-Oui mais ce n'est pas très sage Deliath, ce ne sera pas un réveil agréable et je devrai le droguer davantage pour le rendormir par la suite. Ce n'est vraiment pas une bo..

-Fait-le. J'ai des questions. * L'immortelle fit une petite moue désapprobatrice, secoua la tête puis leva les yeux au ciel avant d'aller chercher le nécessaire pour forcer l'éveil de son patient. Et alors que Lyvie s'éloignait, les pas armuré de Fenris résonnèrent dans son dos. Le Dragon d'Argent alla se poster à ses côtés, lançant sans gêne un regard dégoûté sur l'humain allongé.

-Vos réfugiés seront à demi logés dans une partie du quartier sud abandonné par les partisans de Russandöl, une autre partie sera accueillis temporairement dans les salles communes du palais. Le logement d'une aussi grande population sera un problème qu'il sera urgent de réglé majesté, il fait encore froid et la plupart d'entre eux n'ont pas les vêtements appropriés. Quant à vos navires et leur cargaison, j'ai mis des soldats en garde au port... Il y a aussi un tabaxi, une panthère et un demi-race qui harcèlent mes hommes pour vous donner un message. * Deliath émit un long soupir... Tout cela dépendait bien sûr.. s'ils restaient à Pàlandhèl.

-Pilin.. et Tristan. Le demi-race est un forgeron aux mains magiques... Il serait bien de lui montrer les forges royales et de le mettre au travail pour armurer et équiper le plus de vos soldats Fenris. Quant à Pilin, le tabaxi, il a un bon flair et une notion de combat qui apporterait un vent frais parmi vos rangs... Quel est leur message? * Demanda doucement Deliath, dans ses pensées depuis qu'elle avait quitté sa chambre.

-C'est noté majesté.. * Répondit Fenris en ayant quand même en tête de leur faire passer quelques ''tests'' de son cru avant de leur donner quoi que ce soit d'ordre de position de pouvoir.
-Et leur message concernait une demande que vous leur avez fait. La panthère vous répond qu'il n'y aucune trace à bord de la personne que vous cherchez et le demi-race mentionne qu'un témoin a vu cette personne descendre à Hutt et ne jamais remonter à bord.

-Évidemment.. * Grommela la jeune femme tandis que Lyvie revenait, un plateau contenant une énorme seringue ainsi qu'un pot en verre remplit à raz le bord d'un fluide translucide. Elle salua son époux d'un regard chaleureux puis veilla à remplir la seringue avant de passer son pouce habile dans le creux du coude d'Isaak et insérer l'aiguille sous le regard insistant de Deliath. Tenue en haleine, la jeune elfe se rapprocha, surveillant son visage à la recherche d'un mouvement.. de quelque chose qui réanimerait ses traits.

-Tu peux t'asseoir Norrathia, cela prendra une dizaine de minutes avant d'agir et de le sortir de son sommeil. As-tu mangé? Tu me sembles blême... Je vais aller te chercher quelque chose. * Décida la femme avant de contourner le lit et disparaître dans un bruissement de robes. L'elfe attendit que l'odeur de poire vanillée de sa marraine soit disparue complètement avant d'ouvrir la bouche.

-Ou a été enterré mon père? * Demanda-t-elle en refusant de s'asseoir, restant debout près du lit. Fenris, une force tranquille et bien en contrôle se passa une main sur la tempe gauche, puis dans les cheveux avant de relever la tête.

-À la bordure des jardins, près de l'étang... là ou il y a un drôle d'arbre tordu.. * Deliath sourit, puis s'enroula dans ses bras, s'offrant un câlin à elle-même. La tradition voulait que toute tête courronée, la journée de son entrée en vigueur, aille planter un arbre dans les jardins et que ce lieux serait le début.. et la fin de son règne. L'arbre qu'avait choisit son père était un arbre robuste et fort mais qui poussait plus en largeur qu'en hauteur. À l'extrémités des jardins luxuriants du palais, entouré d'arbres bien vieux, la graine qu'avait planté Landis était devenu un chef d'oeuvre de la nature et il était enterré à ses pieds. Elle savait exactement ou... et irait pensa-t-elle, si elle survivait au levé du soleil.
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Petit oiseau très nerveux, Isaak n'attendit pas sagement les dix minutes estimé de sa soignante. Sa main a un spasme s'ouvrant d'un coup toute grande.
Puis plus rien, avant de soudainement respirer profondément et un peu plus vite, son coeur reprenant vie vigoureusement dans un sacré coup de fouet.

Puis il ce réveil d'un coup, sursautant et s'attrapant l'épaule gauche montrant les dents quand sa tête tourne vers sa plait. Grimacant d'un souvenir de douleur et de terreur...

Puis, il s'appuis le dos de la tête solidement dans son oreiller, levant sa seule main disponible vers une de ses oreilles en soufflant entre ses dents d'une douleur certaine avant de poussé un petit grondement paintif.
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Lentement, je glisse mon visage sur mon genou, le regardant sans dire quoi que ce soit d'autre.
J'attend la suite visiblement, les détails, avant de lorgné l'assiette et relever les yeux vers lui.
- D'accord et en quoi cela te vaux d'être en colère Ssussun?

Évidament, inutile d'essayer de se sauvé, mon regard intense braquer dans le sien.
Pourquoi me priverais-je de ses yeux la? Oh que non, j'aime autant cette tempête grise que celle électrique de Deliath.
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Deliath s'approcha de son humain, ayant été aussitôt attiré par ce réveil brutal et lui attrapa la main.
-Lomelindë.. * Dit-elle en s'approchant de son oreille pour mieux se faire entendre. Lyvie avait parlé de sa vue et de son appétit mais rien à propos de son audition.
-Je vais aller chercher Lyvie.. * Déclara Fenris dans son dos, préférant quitter les lieux. Les hôpitaux et les humains étaient deux choses qu'il n'appréciait pas et l'esclave de sa majesté en ce moment, combinait les deux.
-Tu es à l'infirmerie du palais Lomelindë, à Pàlandhèl.
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Je le regardai de biais puis m'emparai de morceau d'agneau que je mis aussitôt dans ma bouche avant de lui faire un regard lourd de sous-entendus. Peut-être lent sur la détente à cause de son bain chaud.. je mastiquai lentement.

-Tu sais que ce n'est pas gratuit... de me faire parler Nin Romen... * Dis-je en fronçant les sourcils. Et j'attendrais qu'il mange avant de poursuivre.
-Il avait des questions concernant Deliath, concernant le rituel et je lui ait offert en échange d'un livre mais... je n'ai pas été assez précis dans ma demande et je suis reparti bredouille. Et toi? Tu as pris un bain à ce que je peux voir... Est-ce la seule chose que tu aies fais?
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Il me rend de bonne humeur rien qu'avec cette réplique. Mes paupières ce plisse avec une certaine affection dans le regard, amuser il faut dire de le voir dans cet état. Un vrai Paon a qui on aurai froissé son éventail fabuleux.
Je ricane, étirant mon bras dérové un morceau généreux de viande affichant mes jointures rouge vif écarlate.
- Haha ha... et bien et bien, tu tes fais avoir a ton propre jeu? Dire que c'est ta spécialité..
Je ricane bien, ravis très visiblement qu'il se soit fait servire a la perfection sa propre médecine.
- On dirait que tu tes fais un rival? Comme ça doit t'agacer ...
Plaçais-je mon petit commentaire tout ravis d'entendre ça comme une karma vengeur qui lui revanait au visage. Je mange un peu encore, avec un appétis certain, s'était très bon et répond a sa question uniquement s'il mangeait sa portion. Je lui fais un signe de tête, relevant les sourcils '' up up c'est ton tour de payé pour que je parle.''
Et a cette seule condition, je repris la discussion.

- Comme je t'ai dis, je ne me suis que réchauffé dans l'eau...
Dis-je ainsi que je ne m'étais pas savonner. Puis Deliath n'avais même pas essayer, notre sujet de conversation avait pris bien de la place.

- J'ai parler évidament avec Anon, de ce sujet irritant... juste ce qu'il faut pour ce disputé en règle...

Soufflais-je avant de regarder le feu, décourager d'avoir des discussions avec Deliath tant il nous est difficile de nous comprendres.

- J'en suis a un point ou je préfère le silence et me contenter de dire oui ou non.
Le sort de Palandhel a toujours été un sujet délicat entre nous et elle oublie souvent que je suis un conquérant et que je l'es pas marier par amour. Elle idéalise ma capacité a ressentir des sentiments, elle m'étouffe a un point ou parfois je veux la fuir.
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Isaak se braque sur le coup, bougeant la tête en cherchant effectivement a s'orienté pendant que sa main est ramasser dans celle de Deliath et qu'elle le rassure un peu.

Il grimace un peu encore, entendant un gros sillement dans ses oreilles qui déformait sa voix et celle d'un autre individu jusqu'a ce que son cerveau ce place et que son ouïe accepte de filtré un peu mieu que la veille ce qui l'entoure.
- Madame?...

Lui confirma t-il qu'il la reconnait, refermant sa main sur la sienne pour la tenir au creux de sa poitrine alors que son coude pousse contre le lit et qu'il essais péniblement de ce redresser.

- Oui.. je me rappelle.
Dit-il par rapport a ca capacité a ce situer dans le temps et ou il ce trouve.

- Y a t-il de l'eau madame... ? Est-ce que je peux en prendre?
Il souffrait effectivement d'une bouche bien sèche, le traitement choque de Lyvie avait causer cela réveillant tout le corps a ce soigner, il avait puiser dans son eau allégrement.

Si elle lui donnait un verre, il ce le mettrai a la bouche pour le bois d'un trait comme si sa vie en dépendait.
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-Reste tel que tu es, tu n'as pas à faire des manières pour lui plaire. Si elle ne peut te rejoindre là ou tu es, alors elle ne mérite rien. * Répondis-je bien égoïstement alors que je tenais à le garder pour moi. Juste l'idée qu'il ait prit un bain avec elle me donnait envie de gronder.

-Mais prend garde à ce que tu dis … ou pense Nin Romen... Les Dieux, même si tu n'y crois peut-être pas, écoutent et ont parfois une manière bien a eux d'exaucer les souhaits. * Osais-je partagé un souvenir maintenant qu'il était de meilleur humeur. Cela m'allégeait le cœur à moi aussi.

-Combien de fois ai-je souhaité la mort de Deirdre... Ces pensées.. '' Je serais bien mieux sans toi... J'en ai assez d'être dans ton ombre.. Disparaît '' Sont devenues des mots et bien que je l'aimais, je la détestais tout autant pour tout ce qu'elle représentait. Elle était... une meilleure version de moi, plus forte, plus brave, plus... conquérante. Elle voulait plus, toujours plus, insatisfaite de rester sur place et je l'ai haïs de vouloir à ce point tout changer... * Mes doigts passèrent sur mon menton, distrait en regardant les flammes, continuant de les fixer.

-Elle n'est pas prête pour un défi de cette ampleur... * Murmurais-je une inquiétude qui commençait à me ronger paresseusement.
-Pas après... * Pas après ce que je lui avais fais sur Gondoline, puis sur la forteresse de Saelynthil. Oh physiquement elle était guérie.. Hormis ce bras, cadeau d'un puissant élémentaire, elle était sûrement au meilleur de sa forme, comme moi-même je l'étais grâce au sang du dragon mais mentalement, une chiquenaude suffisait à détruire ce beau palais lumineux.

****
Le sourire lui revint, timide parcontre, bien consciente qu'elle le tirait d'un sommeil réparateur et bien mérité.
Elle serra sa main, puis y ajouta la deuxième, sincèrement contente de le sentir plus en forme, plus confortable dans ses mouvements que dans les jours précédents. À la mention de l'eau, Deliath balaya les alentours du regard et trouva réponse à sa recherche.
Elle le quitta le temps de s'approprier un pichet ainsi qu'un verre et le lui remplit une première fois, puis une deuxième.

-Je suis navrée de te sortir de ta convalescence Lomelindë mais je ne peux attendre plus longtemps avant de te demander certaines choses. Tu es le seul à avoir réponse à mes questions... * Commença la jeune femme, approchant un siège pour s'y asseoir et lui parler de près pour éviter d'avoir à crier ou se montrer irrespectueuse envers les autres patients.

-Ces documents dont tu m'as parlé, ceux concernant Pàlandhèl... Y avait-il le testament de mon père?
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En bonne oreille, j'écoutais tout ce que son coeur avait a me dire, en prennant, en laissant. Jusqu'a ce qu'il finisse.
- Oh oui.. je connais bien cette sensation... mais plus souvent qu'autrement, c'est moi le dieu qui exauce les souhaits. A tout ceux qui ne prenne pas garde a ce qu'il murmure a mon oreille.

Le regardais-je en disant cela, tout particulièrement. Il en avait voulu des choses, combien en restait-il que je n'avais pas encore exaussé?
Très peu je crois.

- Pas après quoi?... Te voila rongé d'inquiètude? Elle n'était pas prête d'être expulsé de chez elle, pas prète a ête poursuivie par une horde d'orc et de Jackall drowique. Elle n'était pas prete a survivre au chatiment de minuit, ni a un mariage ou a l'explosion de ses amarantie...
Ou quoi encore a être battu et les cheveux tranché... oh et tu sais le reste ...

Je m'enlignais pour lui faire un sermont, lui demander quand est-ce que au final on devient fort a ses yeux, que l'on récupère son respect... mais je ne parlais pas pour moi. Je ne fais que rassembler tout ses non dit que je voyais quand il se parlait. Tout cette colère ... non nécessaire et pourtant là.
Je pourrais le rabaché, mais moi sa me donnerai envie de m'enfoncé encore la tête sous l'eau que d'entendre encore une voix me dire quoi faire, quoi penser, comment je devrais me comporter. Il a raison, je ne compte pas changer pour elle et pour personne.
Je suis moi...il est lui.

- Peut-être pour une fois... tu pourrai sincèrement vouloir son bien et la protèger dans cette épreuve? Voila une jolie vase pour batir de nouvelle fondation..
Lachais-je comme ça, lui rappellant qu'il m'avait confier vouloir changer, batir une chose différente... éventuellement devenir meilleur osais-je l'espérer après avoir été dans le noir si longtemps. Qu'il accepte enfin de revêtir le manteau que mère lui avait offert pour sa victoire contre elle... un honneur carrément, il ne s'en rend pas compte. Emerys donnait rien, elle prenait absolument tout.
Et il a recus un nouveau nom...
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:47

Une fois le ventre remplis d'eau, il lui rendit le verre, ce concentrant a la seconde ou elle s'excusait de le réveiller devinant la nature urgente de sa requête.
et il prend une pause pensive, silencieux a sa question avant d'hoché lentement la tête en signe de oui.
Il tendait l'oreille d'un mouvement de tête, semblant sur ces gardes dès que ce sujet venait d'être aborder. Les habitudes on la vie dure en ce moment pour lui.
- J'ai... lu votre testament madame et je l'ai cacher avec les autres document envoyer sous la garde de Valery. Pourquoi madame? ...
Ose t-il demander des détails, s'imaginant toute suite que s'il ce fait pauser des question sur un testament que les biens qu'elle réclamait était remis en cause.

- Désoler madame... je suis indiscret.
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Je ne pus m'empêcher de rire jaune, regardant toujours ce feu qui brûlait et colorait la chambre d'orangé. Peut-être étais-ce d'être loin de chez moi ou... de me trouver là ou ma jumelle avait passé ses dernières années mais quelque chose voulait sortir.

-Pas prête... à se battre contre un élémentaire.. * Que moi-même j'ai crains pendant des années, mais cela il le devinerait, je n'avais pas besoin de le mettre sur la table.

-Et sûrement pas prête à croiser le fer avec Sael... ou même moi mais ça aussi elle l'a fait. * Et je me levai, ayant besoin de bouger un peu. Elle me rappelait sa mère dans ses jeunes années, énormément.

-Tu as vu... tout ce que je lui ais fais. Pour moi elle n'était qu'une inconnue portant un visage beaucoup trop familier. Un moyen d'arriver à mes fins. Tu sais maintenant comment fonctionne ma famille, cette glorieuse lignée et toutes ses méthodes pour conserver les meilleurs éléments vivants... La triste vrité est que si je n'avais pas tué Voronwë le premier, j'étais sur cette liste d'enfants jugés pas assez fort. Oh.. peut-être si j'avais été le seul de ma génération mais avec un point de comparaison comme Deirdre? Hahaha... Jamais. Elle avait toujours deux longueurs d'avance. J'étais un génie et elle une prodige. Et Deliath.. je ne l'ai jamais considéré comme ma fille, je ne suis pas... je n'ai pas l'étoffe d'un père. Nous partageons le même sang, je suis allée dans sa tête... là ou elle-même ne s'était jamais rendu, j'ai touché à tout ce qu'elle est, au plus profond et j'ai tout détruit. Est-ce qu'un enfant peut un jour pardonner à un parent d'avoir fait une telle chose? * Les assauts mentaux du tourmenteur étaient terribles, dans ma jeunesse j'en avais essuyé beaucoup mais j'avais été formé, je savais me défendre. Je commençais à me rendre compte de ce que j'avais fais à ce produit de ma chair et toute cette introspection ne me plaisait guère.

-Même si je voulais aller l'assister, si elle décide de relever le défi je ne peux m'y présenter aussi. Tous doivent mourir, sauf un. * Et bien que je la jalouse et que je souhaite son malheur à tout vent, si nous devions en venir aux mains... à décider qui de nous deux devrait vivre ou mourir, mon choix serait le même que sur la forteresse.

-Elle ne me laisserait jamais faire.
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-Tu le serais si tu avais abordé le sujet en premier. Parle librement mon Rossignol, c'est moi qui t'harcèle pour avoir réponse à mes questions... * Deliath baissa légèrement la tête, se concentrant pour saisir le pas rythmé et reconnaissable de Lyvie qui descendait les escaliers, encore loin mais en chemin.

-Nous avons un problème d'Intendant qui a trop aimé sa courrone et qui remet mon héritage en question. Ces documents, sont-ils sur FerdeLance?
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-Pourtant, Deliath parle de toi dans l'avenir... tu en fais partie. Tu es ton plus terrible juge Ssussun. Tu veux courir avant de prendre le temps de marcher.

J'ai beaucoup de sagesse qui voudrai s'exprimer, mais l'esprit assombris, je me contente de ces mots. Parler de pardon ne fait pas parti du vocabulaire du seigneur noire... non, pas le moins du monde et j'ai du mal a ressentir quoi que ce soit.

- Deliath ma confier une idée, un plan pour intimidé Russandol et tu en faisais partie et elle a aussi mentionner Calibane, mais notre discussion a vitre mal tourner et je n'ai pas eu de détail.
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Isaak reste bien silencieux tout a coup, mangeant légèrement ses lèvres qui avait un peu gercé par la déshydrations de ses soins.
- Comme je vous est dit madame, ils sont sous la garde de Valery... mais. Je vous est dit aussi que j'avais pris connaissance de votre testament. Si vous le voulez sur Ferdelance...il pourrait peut-être s'y trouver.

Il imagine déjà l'expression de son visage interdit et laisserai poindre dans le coin de ses lèvres un petit sourire discret avant de tapoter sa tempe comme s'il aurai la copie intégrale dans sa mémoire. Ce qui est précisément vrai.

Ce qui rendait Isaak si spéciale, s'était sa mémoire fabuleuse, sa faculté a pouvoir retenir les choses rien qu'en regardant. Sa mémoire était photographique. C'est ce qui lui permettait d'être un bon musicien, un bon chanteur, un bon imitateur en soit. Un véritable geai moqueur.

Cependant, il n'avait pas les sceaux officiel de Palandhel, ni la main pour écrire ou la même qualité de papier. Copier l'elfique serait difficile dans son état et sans ces yeux.
Il fallait les talents d'un scribe invétéré dans le domaine, avec tout l'équipement adéquat pour rendre cette copie aussi vrai que possible.

Il ce concentre, essayant de réfléchir a comment trouver toute ses choses sans être suspecté et quand bien même faudrait-il convaincre ce roi proclamer de vouloir y porter attention.
- Me faudra t-il jouer votre envoyez d'Imzaresh? Voulez vous que je l'intimide pour vous madame?

Il était volontaire s'était évident, elle n'a qu'a formuler un souhait pour le voir sortir de son lit et lui offrir la lune.
______________

L'elfe retint sa respiration lorsque son oiseau émit la dangereuse idée de... forger une copie du document? Était-ce même possible? Les contrats elfiques, vu leur immortalité, étaient bourrés de clauses parfois farfelues et de conditions extravagantes, certains testaments, spécialement ceux de la royauté, n'en était pas exclus.
Elle commençait à y réfléchir, à envisager cette option avant d'être frappée d'un doute. Si Russandöl y voyait la supercherie, découvrait qu'il s'agissait d'un faux... et puis sa femme n'avait-elle pas explicitement dit que le testament serait contesté même s'il ressurgissait comme par magie? Non... ce n'était pas assez pour le tenir tranquille, le vieil elfe aurait toujours le droit dans le futur d'invôquer ce rituel complètement dépassé.

Quant à l'autre option, c'était un jeu dangereux. Savait-il qu'Isaak n'était plus au service de Saelynthil? Son ignorance quant à la diffusion de telles nouvelles lui fit mordiller sa lèvre inférieure. En parlerait-elle au risque de perdre la face? Après tout avoir un bras droit qui met une gifle à la tête dirigeante n'était pas très.. glorieux dans le milieu.

-Et être une jeune demoiselle en détresse qui devra appeler à l'aide chaque fois que son trône sera convoîté? Je ne peux me cacher derrière personne Lomelindë, autrement dès que l'un d'entre vous, que ce soit toi, l'un des dragons de mon mari ou même Karia en personne, ne sera pas là, je serai la faible petite Reine trop peureuse pour se défendre mais... j'y réfléchirai. Maintenait dit moi.. qu'il arrivait à Saelynthil de régler certaines affaires en personne? Est-ce possible qu'elle soit en ce moment en chemin vers Pàlandhèl?

****
Je le dévisageai un instant, croyant à une mauvaise plaisanterie, qu'il ait l'audace de ce moquer de moi en m'agitant sous le nez la possibilité que Deliath puisse me voir sous un autre visage que celui d'un cauchemard aux yeux bleus.

-Elle souhaite faire équipe.. avec moi? Elle veut de moi à ses côtés? * Répétais-je comme si de prononcer les mots à voix haute m'aiderait à en comprendre le sens profond. C'était idiot... cette petite fleur n'était rien à mes yeux, une nuisance...

Alors pourquoi d'apprendre que j'étais une partie importante d'une possible solution me donnait envie de bomber le torse? Parce qu'elle me considérait fort? Que je représentais un élément stable, une puissance que le temps n'arrivait pas à ronger et déformer? Peut-être m'admirait-elle encore comme une enfant regarde son père de loin, même en colère...
Étais-je en train de me monter un scénario grotesque et cocasse ou je débarquais tel un héro et sauvait le situation de ma simple magnifique présence?
Un sourire commençait à naître sur le coin de mes lèvres à mon insue alors que mon esprit divaguait, les yeux sur les flammes tandis que je me tenais debout derrière le fauteuil, en appuit sur mes coudes.
Deirdre avait eut besoin de moi pour faire ce que ses mains n'étaient pas capable d'accomplir. Mais le temps m'avait bien amèrement appris que je n'avais été qu'un instrument, qu'en tuant nos parents, j'étais celui qui était perçu violent, imprévisible, incontrôlable dans notre couple par les yeux extérieurs. On avait appris à me craindre... Moi et mes mains dégoûlinantes du sang de mes géniteurs.

Pourquoi aurais-je envie de me porter à son secours? Cette fleur devait être écrasée.. pas protéger des intempéries par le couvert protecteur de mes mains, j'allais l'étouffer... ou comettre une erreur qui lui serait fatale. Ma soudaine joie fut assombrie par l'inquiétude de faire une bêtise qui allait détruire cette relation imaginaire, encore à l'état de foetus improbable dans mon esprit occupé à envisager tous les scénarios possibles. Et si je lui mordais encore les doigts la prochaine fois qu'elle les tendra dans ma direction? Si je refusais, sur le coup d'une vieille et sombre émotion de voir ce petit joyaux pour ce qu'elle est et de nouveau tenter de l'écraser sous le poids de ma domination?

-Elle a besoin de moi? Tu as dû mal comprendre ses intentions... *Dis-je en revoyant ce portrait ou enfant, elle avait les yeux bleus les plus... colorés et les plus envoûteur que j'ai pu voir dans ma vie. Le parfait mélange entre les miens et ceux de Deirdre.. le genre d'yeux de bambin plein d'amour et d'espoir. Et je compris mieux que cet elfe, Landis, l'air gardé et élevé en secret. Comment résister alors que cette enfant utilisait des techniques tout a fait déloyale et désarmantes. Allait-elle un jour me regarder avec ces yeux et m'appeler Olhïrn? ( Papa )
Ma moue boudeuse se métamorphosa encore,mon visage bien plus expressif qu'à l'habitude et je retrouvai cet espèce de sourire gêné,encore en train de vivre ma paternité imaginaire par procuration.
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Il grimace a sa réponse, ce hissant un peu plus haut avec son coude pour pouvoir s'assoir un peu, poussant les oreiller se sentant bien engourdit alors que son esprit reprenait du poil de la bête.

- Je ne comprend pas madame... a quoi bon me demander votre testament si vous ne voulez pas l'utiliser?

Il s'arrête essayant de réfléchir a pourquoi elle venait a lui si ce n'était pour avoir de l'aide jusqu'à ce qu'elle mentionne Saelynnthill.

- Difficile a dire madame, Sael apparait seulement quand elle est sur de gagner, venir cueillir le fruit de sa labeur.
Mais généralement, c'est a moi de me charger de cela. Comment s'appelle l'intendant, si ca se trouve je le connais. Sur votre testament, il était mentionner un certain Russandol a ce poste pour vous supervisez avec sagesse et déférence. Est-ce bien lui madame?

Si Sael ce déplace personnellement, l'accompagnant, je peux vous garantir que les gens qui la rencontre le regrette amèrement de l'avoir déranger. Généralement, je suis celui qu'elle envois comme dernier avertissement. Parfois, certain l'invite et elle accepte la courtoisie pour affaire et soigner ses ententes...

Il ferme subitement la bouche, poussant un soupir douloureux, pinçant les lèvres tournant légèrement la tête de côté comme si une fulgurante crampe a la mâchoire venait de le faire taire. Évidement, certain nom et sujet son tabou et il dois trouver la bonne danse a effectuer pour communiquer avec Deliath.
Cette fois, il avait sentis l'avertissement avant de fuité une information, s'évitant un tourment très douloureux. Il respire rapidement jusqu'à ce que la menace qui lui pese sur la nuque s'estompe.

- Que c'est-il passé madame... vous a t-il mentionner une rencontre avec Sael?

Dire que lui s'était pendant un instant imaginer débarquer avec le testament en main et son carnet de note redouter de tout ceux faisant affaire avec la drow. Envoyez tel son Jackall implacable, Isaak était perçu comme un mauvais présage rien de moins. Il était capable de s'imaginer mener cette discussion avec Russandol, lui tirer les vers du nez, le faire patiner un peu même s'il refuserait, il trouverai bien un moyen de faire penché la balance en faveur de sa dame blanche. Mais.. si elle ne voulait pas de son aide directe, tout ceci était bien qu'un fantasme a laisser dans le coin sombre de sa tête.
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-Il s'agit bien de Russandöl mais.. j'ai un échéancier très court pour effectuer une manœuvre d'intimidation légale. Si cela n'est pas suffisant, je devrai y aller de manières plus... directe. De combien de temps aurais-tu besoin pour … retrouver le testament? * Demanda-t-elle en sachant exactement à qui demander pour avoir une calligraphie parfaite, un poignet souple de scribe né. Elle s'occuperait de trouver les sceaux officiels dans le bureau de son père.

-Je préfère garder toutes mes options ouvertes Lomelindë... Il me suggère de le défier dans un combat rituel, Rinna'O'Serkë, pour le trône puisqu'il conteste mon droit à la couronne et … j'ai crainte qu'il conteste tout de même le testament. Je dois donner une réponse au levé du soleil pour le défi. * Résuma rapidement Deliath en passant sa langue nerveusement sur ses lèvres malmenées.

-Et j'ai peut-être... fait mention d'un envoyé d'Imzaresh. J'ai cru que cela suffirait pour lui faire lâcher le morceau mais ce n'était pas assez. Il a semblé très... en moyen, presque content d'impliquer quelqu'un de l'extérieur.
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Tout de suite, Danil ce montre bien réactif a ce que je lui confia et il s'emporte bien vite sur des déductions qui me donne envie de rouler les yeux et soupirer gravement.
En se moment, il filtrait tout ce que je disais, a moitié concentré avec une écoute sélective. Il m'agace.

- Tu pars vite en besogne, elle ne fait pas de louange, elle a simplement mentionner un plan t'incluant en arrière plan avec Caliban.
Utiliser sa magie pour intimider Russandol et lui faire passé l'envie de la défier voila.
J'étais simplement surpris de l'entendre t'inclure dans une stratégie a sa sauce.
Ne te m'éprend pas avec une tel passion, tu va te faire mal...encore.

Terminais-je de lui crevé sa bulle en continuant de manger mon assiette.

- Avoir besoin de toi, surement... mais ca ne t'intéresse pas de toute façon non? C'est qu'une faible, incapable... molle de volonté et insuffisante de caractère... Ta honte et celle des pure sang de ce monde... de tout mages non?

Lui remis-je sur le nez presque mot pour mot une discussion que l'on a eu après le passage de Deliath et Caliban au sujet du poison et quoi en faire.
Il m'avait lâché sa véhémence comme ca sur Deliath alors que je lui demandais si Sinraï était juste dans son jugement compte a ma manière de traité ma femme.
Et il recoule maintenant? haha... Je m'en doutais, derriere toute cette façade dure et impitoyable dors un désir refouler, une frustration pleine de maladresse.

- Tu es père, une situation que je ne pourrai jamais connaitre... Je ne peux pas dire que j'en aurai envie même dans le cas contraire, a vous voir vous déchirez, a voir toute ces familles ce dévorer entre elles..
Pourquoi mettre quelqu'un au monde pour le haïr a ce point... ?

Je ne pousse pas ma réflexion plus loin, il sait très bien que je parle d'expérience...et puis dans mon cas sa n'avait plus la moindre importance. Je n'avais ni père ni mère véritable, il n'avait été que les outils pour me mettre au monde. Une abomination...

Il a vécu ce qu'il faut pour comprendre ce que je veux dire et voir ce qu'il a fait de sa chance a la procréation, de comment il voyait ses enfants. Ne ferais-je pas un père encore plus monstrueux? Menaçant a tout instant de les dévorer tout rond? Moi qui exalte de violence rien qu'a la vue d'un enfant? Mon dieu... que je suis bénis dans ma souffrance pensais-je.
Quel genre de monstre j'engendrerai? je me le demande...
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-Bref... une intimidation par la puissance.. * Résumais-je en redescendant de mon petit nuage rapidement, moi qui était déjà en train de choisir la couleur du manche d'un bâton spécial que j'étais en train d'imaginer offrir en cadeau au fruit de ma chair. Je tus une réplique cinglante et contradictoire avec ce qui était sortit plus tôt de ma bouche, ne voulant revenir sur ma parole et me contentai de rester silencieux.
Qui traitait ses enfants de faible et d'incapable.. de honte.. Ces mots étaient ceux de Voronwë, répéter si souvent que je calquais ses paroles comme si elles étaient encastrées dans la fondation même de mon être.

-J'ai beaucoup à ton … problème de fertilité , même à tes cicatrices Nin Romen et j'y vois beaucoup d'incrongruitées. Te sens-tu à l'aise d'en parler? * Demandais-je pour changer de sujet, bien inconfortable tout à coup suite à toutes ses divagations.
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Content d'impliquer quelqu'un? Bien sur qu'il était ravis, s'était ca le plan normalement. En toute logique Sael avait élus un pion, titillant la convoitise de celui a qui la disparition de Deliath servait le mieux les intérêts et du coup les siens.
La pauvre, elle imaginait pas combien un trône peu être source de convoitise et de gros ennuis.
Enfin maintenant elle en avait un bon apercus.

- Un échéancier très cours? ... je...

Il est prit au dépourvue, voulant commencer de suite alors qu'elle ne lui dit pas tout ce qui lui passe par la tête. Oh et il n'imagine pas a quel point l'échéance est courte meme.
Presser de répondre a sa demande, il lève la main vers son visage pour suivre le bandeau cherchant un moyen de retirer ce qui lui voile les yeux. Il essai littéralement de se l'arracher sans l'accord du médecin évidament.

- Il est ravis de voir débarquer un émissaire, il doit déjà ce douté de quelque chose puisque Ferdelance est amarrer au port. Je dois y retourner, je peux jouer être cet émissaire je trouverai comment le faire danser votre Rossandol madame. On me résiste pas sur la piste de danse.

Dit-il métaphoriquement parlant, pendant qu'il essai de s'arracher son bandeau, qu'il trouverait tout les bon mensonges a déballer pour expliquer sa présence, son état et toute les sales bassesse et prostitution verbale qu'il était capable pour apporter ne serais-se qu'un peu plus de temps a Deliath pour faire venir Valery.

- Ca peut prendre jusqu'à 1 a 2 mois madame pour contacter Alexeï et a supposer qu'il soit a Imzaresh quand il recevra son courrier. Dans le meilleur des cas, avec beaucoup de chance, et les conditions idéales, il pourrait arriver au mi-printemps. Quelque part en Avril.
Vous n'avez rien a perdre a me laisser essayer madame. Je n'aurai aucun mal a reprendre mon rôle au près de Sael. A vous entendre de toute manière la seconde solution est sans appel. La couronne de sang... comme si j'allais rester au lit pendant que madame va risquer sa vie?

Termine t-il son petit monologue en devenant soudainement bien agiter et énerver surtout sur la fin, ce flagellant l'esprit de ce dire que tout ca c'est de sa faute.
Il essai de ce dégourdir, réanimer son corps, entrain de poussé ses jambes en bas du lit pensant pouvoir quitté l'infirmerie accomplir tout ce que sa dame attendait de lui.
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Être a l'aise?
Je devais être aussi a l'aise de parler de ça que lui me parler de sa famille.
J'ai un regard vers lui, en réflexion a savoir quoi répondre.
- Quoi... tu ne les aimes pas mes marques, la plus part on été fait au nom de ''l'amour''.
Je n'es aucun problème de mon point de vue. Pourquoi tu réfléchis a ca d'ailleurs... ?! Quel incongruités?

Il touche une corde sensible, très sensible, je me braque en dénis total, dans une tourmente d'anticipation. J'adopte une posture encore plus fermer, rabattant la couverture contre moi jusqu'à ne laissé voir que le bout de mon nez.
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Sa ferveur à se mettre à la tâche lui fit chaud au cœur. Il ne demandait que ça son Rossignol, se rendre utile, lui venir en aide, prêt à enfiler son ancienne vie telle une vieille veste mise au rancard mais qui peut encore être utile.

-1 à 2 mois? Il n'y a pas un moyen de le joindre plus rapidement? * Demanda-t-elle en le voyant se démener avec son bandeau, s'emmêlant les doigts tant il y allait à la hâte.

-Attend Lomelindë, laisse moi faire.. * S'imposa-t-elle avec douceur, commençant par détacher le nœud retenant le tout en place puis rouler le bandage sur lui-même pour dégager ses yeux.

-Et je ne compte pas risquer ma vie... J'espère plutôt lui faire la peur de sa très longue vie et l'obliger à ployer le genoux si les moyens légaux n'ont pas le poids escomptés... parce que perdre n'est pas une possibilité...que personne ne me respectera tant que je ne l'aurai pas mérité. * Dit-elle dans un soupir alors que Fenris s'immobilisait près de l'entrée de l'infirmerie. Il passa une main dans ses cheveux et reprit sa marche, accompagné par Lyvie qui tenait un plateau appétissant dans les mains de poisson cru préparée et coupée en fin morceau, goûteuse par sa sauce légèrement épicée et rehausser par une foulée d'arômes de légumes et d'herbes savoureuses.

-Et être la Reine que Xar'Minos mérite.. * Termina le Dragon d'Argent alors qu'il se savait être celui ayant enseigner ces leçons à la jeune femme la veille de son mariage. Deliath hocha la tête.

-Norrathia! Ce n'est pas sage, il est trop tôt et je le déconseille formellement en tant que médecin, c'est un humain! * Fit aussitôt l'elfe blonde en posant le plateau près du lit et essayer d'interrompre le processus. Malheureusement pour elle, Deliath avait déjà libéré le visage de son humain et enferma le bandage entre ses mains. Dans un très fort soupir, la guérisseuse dévisagea sa protégée.
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-Il y a toute sorte d'amour sur cette terre Nin Romen. * Lâchais-je avant de franchir les quelques pas me séparant de mon dragon adoré pour soulever la couverture lui recouvrant la tête. On ne se cachait pas avec moi, il allait discuter, que ça lui plaise ou non car il n'y avait aucune excuse valable à mes yeux pour ne pas aborder un sujet.

-Rappelle toi. Sael l'a dit. Elle t'a castré pour contrôler la population d'une nouvelle espèce mais elle n'est pas stupide, loin de là... Tu es un mâle, en bonne santé... Fort. Tu étais censé resté dans la famille, à portée de main et je pari que c'était une solution temporaire en attendant de pouvoir passer à la prochaine étape de ses expériences. * Même s'il ne voulait avoir cette conversation, nous l'aurions.

-Tu as un métabolisme digne d'un immortel Karia tu devrais être capable de guérir sans laisser des cicatrices aussi importantes. Je suspecte un blocage.. mental... Ou bien tu fais ta Deliath..
_____________________

Il descendit sa main pour ce tenir au matelas, lui cédant le chemin pour la laisser le libéré.
Quand une voix grave termine ce qu'elle s'était interrompu de dire.
Lui qui ce préparait a dire qu'il comprend, qu'il est d'accord, uniquement si la manière diplomatique ne marchait pas, qu'il admettait sa cuisante défaite.
Soudainement le petit oiseau ne chante plus, silencieux alors qu'il sens ses yeux ce libéré de l'étreinte du bandeau de soie du capitaine Sinraï.
Il entend Lyvie protester, il entend vraiment mieux a vrai dire, mais dès que les voix s'existe et s'en mêle ce petit moment de soulagement meurt dans l'oeuf. Tout ce remet a réverbéré, a sillé fortement dans ses tympans.

Il est qu'un humain... c'est vrai, son temps est précieux. Il inspire profondément, cligne des paupières sans les ouvrirent, refermant sa main sur le drap, appréhendant le pire.
Il souffle son angoisse dans quelque saccade et fidèle a son effronterie typique, tente sa chance.

Le blanc de ses yeux est rouge et rose, on vois ses veines comme s'il aurait pleurer durant trois jour consécutif d'un profond chagrin. Ses iris son pale, la couleur terne.
Et il fait papillonner ses paupières, plissant les yeux, serre les dents d'inconfort.

Pour le moment, il voit flou, des silhouettes et des ombres et il essais de garder son calme, de ne pas paniquer, de faire semblant que tout va bien.

- Je ne connais pas de moyen plus rapide madame, a moins de prendre la voie maritime et de faire délivrer le message par un envoyez personnel.
Du temps, je peux peut-être vous en négocier madame avec ce que nous avons parler.

Parle t-il de débarquer en tant qu'émissaire de Sael, papier en main, avec son role bien coller a la peau venir parler affaire. Il aurai les moyens de leur faire plié l'échine. Il ce montre discret, méfiant maintenant qu'il sait qu'il y a deux nouvelles paires d'oreilles dans la pièce. Et il bouge la tête essayant d'éprouver sa vue, voyant deux silhouette près de lui surtout.
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Je suis braquer sur ma position, figé devant ce sujet et le nom qu'il prononce a mes oreille. Ca façon de me rappeler d'où je viens, me donne la chair de poule et me noue la gorge d'une peur de rejet. Toute sorte d'amour... qu'il dit, je n'en connais qu'un et il a toujours eu le même visage négatif et dangereux, interdit.

Soudainement, je sors de mon siège lui abandonnant la couverture dont ses mains son occuper a tenir pour essayer de lui échapper.
Je respirais dans un vent de panique, d'entendre la manière de me dire que j'étais supposer rester comme un objet dans la famille.

Je m'attrape la nuque, croisant mes doigts, me tenant ainsi solidement alors que je vais vers le bain me ventilé.
- Ma quoi... Deliath? Quel rapport ?!

Lâchais-je en ricanant légèrement jaune, tout a fait nerveux.
_________________

Deliath s'approcha, allant placer son visage dans le champ de vision de son humain puis inspecta ses yeux, curieuse de savoir s'il restait des traces du ravage causé par le poison. Elle leva doucement le menton de son oiseau d'une main alors que Lyvie s'imposait, promenant son doigt en face de l'humain en lui demandant de le suivre du regard ou de lui dire le nombre qu'il voyait.

-Si vous avez besoin d'envoyer quelqu'un à Imzaresh, j'irai.. * Déclara aussitôt Lyvie, allant se placer aux côtés de Deliath alors qu'elle savait que la discussion périlleuse concernait le trône.

-Pas question femme, pas dans ta condition. * Grommela aussitôt Fenris, le protecteur et le mari soudainement en compétition avec son rôle de dragon d'Argent.

-Je vais très bien Fenris, ce n'est qu'une histoire de quelques jours, apporter une invitation si j'ai bien compris? Et je suis pure-sang, ils ne me refuseront pas l'entrée... Le plus tôt est le mieux n'est-ce-pas?

-Quelle condition? * Demanda soudainement Deliath.

-Ce n'est rien Norrathia... Fenris exagère, comme toujours..

-Tu portes ma descendance Femme, tu n'as plus le droit d'agir sur l'impulsion du moment comme bon te semble.

-Tu es enceinte?! * Répéta Deliath, un peu plus fort en dévisageant sa marraine, recevant cette nouvelle à la fois comme une claque et une bénédiction.
_____________________
Une ombre approche semblant passer d'un oeil a l'autre avant de lui attraper le menton, lui laissant a peine le temps de détourner la tête.
Il cligne des yeux plusieurs fois, l'effet de flou est un peu étourdissant a vrai dire.

La voie de Lyvie cherche a attirer son attention, mais il l'ignore volontairement. Ca tête va a son opposer fermant les yeux. Oh elle l'avait sédater, mais il n'avait pas oublié leur conversation...
De toute manière la conversation dérive sur Imzaresh, apparemment elle avait entendu une partie de leur conversation et il soupir lourdement.
Étrangement, pendant qu'il discute de qui doit aller ou, lui imagine Caliban et s'il faut vraiment un pure sang dont on peu se défaire... il n'a qu'un visage en tête. Danil.
Il fallait un bon capitaine... et un habituer des affaires et des magouilles. Quelqu'un qui ne passera pas pour une marchandise...
Mais il garde cette idée pour lui, devenant plus fermer a la seconde qu'il n'est plus seul avec Deliath.
Il s'efface comme il avait appris a le faire, n'intervenant surtout pas dans les affaires qui ne le regardait pas.
___________

****
-Je suis d'accord avec Fenris Lyvie, nous trouverons quelqu'un d'autre, je refuse que tu ailles à Imzaresh et encore moins toute seule.

-Je suis parfaitement capable de gérer un voyage et une comission aussi simple Yeldël, tu ne parles pas à une jeune jouvencelle avec seulement quelques printemps. * Fit l'immortelle d'un ton répprobateur avant de dévisager autant son mari que sa jeune Reine.
-C'est un ordre de ta Reine Lyvie. * Coupa Deliath alors que le Dragon d'Argent acquiesçait d'un geste de la tête, faisant soupirer cette marraine embaûmant les fruits vanillés. La blonde sembla satisfaite de l'état de l'humain réveillé trop tôt. Quelques heures de plus de sommeil auraient été idéales mais compte-tenu de la lourdeur du traitement reçu et sa condition actuelle, c'était un très beau progrès et bien honnêtement, il ne pouvait être pire qu'à son arrivée.
-Bien.. majesté. * Répondit Lyvie en foudroyant doucement le grand basané aux yeux et aux cheveux noirs d'un regard forestier puis reporta son attention sur la poupée de porcelaine.
-J'aimerais maintenant que tu ailles voir Karia, s'il a besoin de tes mains, offrent les lui.
-Je le ferai Norrathia, avec plaisir, mais soit prudente, je t'en conjure.
-Je serai sage Lyvie...* Fit l'elfe en attendant que sa marraine et Fenris ne repartent, ayant beaucoup eux aussi de choses à gérer de leur côté puis put enfin se concentrer entièrement sur son mortel.
-Maintenant, de combien de temps aurais-tu besoin pour te préparer? Peux-tu marcher ou dois-je te porter en chaise roulante jusqu'à FerdeLance?
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:49

Il écoute tout sagement, trouvant curieux que Deliath envoie des mains aussi précieuse vers un être capable de la dévorer toute crue...
Elle sait ce qu'elle fait et il a d'autre problème tout aussi important qui s'annonce.
Et elle est rapide en besogne, a lui demander combien de temps pour accomplir une chose franchement difficile.
Il ce dit commençons par voir s'il peu marcher malgré le fort sédatif.

Isaak commence a vouloir ce lever, manquant de tombé en pleine face, il s'accroche a Deliath solidement s'éparpillant dans de plate excuse avant de finir par ce recentrer dans l'environnement.
Mais pas moyen de bouger logiquement, il est trop engourdis et chaque pas qu'il fait lui donne une allure d'ivrogne.
- Peut-être une trentaine de minute madame, le temps de bien me réveiller. Voyez vous mes vêtements?

Avoua t-il ce qui n'est qu'une évidence, il ne peu clairement pas faire semblant que tout va bien maintenant.
___________________

-Je garde ce bras, je suis fière de mes cicatrices... Ce sont des leçons, plus jamais je ne ferai les mêmes erreurs. * Dis-je alors qu'il fuyait, prenant une voix féminine dans une imitation bien moqueuse de ma fille avant de retrouver un sérieux bien mordant.

-Peut-être les gardes-tu autant pour toi que pour les autres, après tout être aussi difficile d'approche empêche autant les belles et les bêtes de trop s'approcher. Tous... sont effrayés à ta vue, une négligeance volontaire pour tenir les mains pleine de convoitise à l'écart, les douces, comme les rugueuses. Mais cela.. est un sujet bien différent de celui que je souhaitais aborder. J'ai une théorie sur le pourquoi... de ton .. impuissance reproductrice.
_____________________

Je me retourne de billais, le trouvant un peu cruel sur ce coup là, a me sortir que Deliath ma refuser a plusieurs reprise de lui rendre son bras. A mes yeux, elle m'imposait un châtiment, aux siens une leçon de vie.
Toute la suite me garde bien silencieux, le balayant du regard alors qu'il répond pour moi d'une certaine façon m'évitant de me lancé sur le sujet, de me justifier inutilement semble t-il me rappeler qu'il sait tout ca, combien Emerys c'est amuser a lui montrer tout ce qui met intime.
Ne venait-il pas de me dire sa théorie avant que je ne bondisse de mon siège courroucé par se sujet?
Je m'assois près du rebords de pierre maintenant bien chaude après avoir absorbé la température de l'eau qui me fait toujours envie d'ailleurs.
- Ta théorie...
Lâchais-je en me demandant bien ou il voulait en venir et pourquoi on avait besoin d'en parler ou plutôt pourquoi lui.. voulait en parler.
_________________

Loin d'être embarrassée, la jeune Reine attrapa son Rossignol alors qu'il peinait à tenir sur ses deux jambes et jeta un regard autour à la recherche de la tenue dans laquelle il était arrivé. Les infirmières de l'hôpital elfique lui avait enfilé une longue jacquette de coton naturel lui donnait des airs de grand enfant, caché du cou jusqu'aux chevilles. Voyant que sa situation périlleuse commençait à attirer le regard d'une ou deux employées de l'endroit, la belle improvisa et profita des quelques secondes ou Isaak put tenir sur ses jambes, immobile, sans soutien pour aller fouiller sous le lit, dans un coffre de rangement.

-Ah ha! * Lâcha-t-elle avec presque un soupçon de joie dans la voix. Il y avait tant à faire et son esprit arrivait bien difficilement à voir au delà de l'aube.

Elle y trouva tous ses effets personnels et commença à l'habiller, lui faisant sentir un petit courant d'air frais une fois à poil mais s'approcha pour rendre le plus aussi peu publique que possible. Ses sous-vêtements et ses pantalons furent mis en vitesse, suivit de sa chemise, des bas et des bottes, le tout en lui servant d'appui avant de lui accoter les fesses contre le rebord du lit.

-Majesté... souhaitez-vous de l'aide pour...

-Non, tout va bien. * Répliqua aussitôt Deliath, à demi d'orgueil, à demi trop pressée pour s'empêtrer avec une deuxième paire de mains dans le chemin. L'infirmière jeta un bref coup d'oeil sur l'humain, la tête légèrement penchée sur le côté puis repartit vers les autres patients.

-Ce sera bientôt une tradition entre nous * Essaya de plaisanter la jeune femme alors que la veste rejoignait le reste des vêtements sur les épaules du majordome, elle la royale qui habillait son nouveau bras droit. Elle se douta qu'il n'aima pas être la cause de soucis et tenta de faire taire ce cerveau qu'elle savait sujet à l'auto-flagellation.

-Maintenant dit moi, comment vont tes yeux Lomelindë? * Se permit-elle de vérifier exactement le degré d'avancement de des prodigués par Lyvie. Sa réputation n'était plus à faire, si elle avait affirmé que ses yeux étaient saufs, sans séquelle, alors aucun doute ne subsistait à ce propos. Ce n'était parfois qu'une question de temps et puisqu'il ne voyait pas ses vêtements, il lui fallait sûrement quelques heures de repos de plus avant d'être au meilleur de sa forme.

-Je reviens … une minute * Dit-elle pour ne pas l'inquiéter de sa soudaine disparition et pour lui donner un indicatif de temps. Elle n'eut pas besoin de sa minute entière pour aller chercher une chaise munie de roue servant à transporter les malades à l'extérieur et la roula jusque très près du lit avant de guider Isaak vers le siège. Il devait rejoindre FerdeLance, mais aussi aller chercher Calibane en chemin. Puisque Danil était de retour dans ses quartiers, elle se douta que le Dragon Bleu était à bord de l'Earandür, sa maison flottante.
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-Nous sommes à Pàlandhèl, il te faudra fournir un héritier prochainement ou ce mariage sera contesté. À moins de faire engrosser Deliath par un autre homme, il faudra bien se pencher.. sans mauvais jeux de mot, sur ta capacité de reproduction. * Commençais-je doucement en déhambulant dans la pièce, des allers-retours du foyer jusqu'à la coiffeuse ou je jetais de petits coups d'oeil sur ce peigne en ivoire.

-Ce droit t'a été retiré...j'estime pour te contrôler, t'empêcher d'aller folâtrer parce qu'aux yeux de Sael, il a trop d'inconnu à ce sujet. Elle est prudente cette diablesse, elle ne fait pas les choses au hasard mais elle est aussi intelligente et couvre ses arrières. Je soupçonne donc ton état comme étant réversible, neutraliser temporairement mais avec la possibilité de tout inverser plus tard, lorsqu'elle serait prête pour la suite de son plan...Mais si tel est le cas, pourquoi ne guéris-tu pas? Tu guéris de tout lorsque tu enfiles cette peau d'écailles alors qu'est-ce qui t'empêche de te rétablir de cela sinon qu'elle ait placé... quelque chose peut-être? Dans le genre de ce qu'elle a utilisé pour t'ouvrir le sternum... * J'approchai tranquillement, ne mâchant pas mes mots. Si nous n'étions pas prêt à utiliser les vrais termes, aussi cruels soient-ils alors nous n'étions pas mûrs pour cette conversation.
-Laisse moi regarder.. * Dis-je en lui faisant signe d'ouvrir son peignoir.
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Il s'était imaginer quoi, qu'elle allait le laisser souffler encore trente minutes sagement? Réjouis de la voir lui refuser et tout aussi nerveux a la fois, il ricane un peu a sa plaisanterie pendant qu'elle le rhabille comme un enfant.
Il soupire
- Madame...
Entre une gêne toute timide, amusement et honte.
Docile, comme toujours, il lui abbandonne son corps a ses mains, bien engourdis au point de ne même pas chercher a corriger sa tenu et ses cheveux.
- Ca ira madame.
Répond le rossigol pour ses yeux encore inquietant d'apparence.

Pour être urgent, Deliath fait tout pour lui faire bien comprendre, elle est partout et bouge dans tout les sens lui semble t-il l'étourdissant jusqu'a l'entrainer les fesses sur une chaise sans qu'il n'est le temps de rien anticiper.
C'est presque confortable de ce laisser mener comme ça. Si d'autre s'y opposerai, Isaak était du genre bon patient, bon prisonnier, facile a vivre tout dépendant de qui lui impose les choses évidament.
Aussi facile a vivre qu'il pouvait devenir le pire des cauchemars.
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-Je saurai me faire pardonner une fois que les choses à Pàlandhèl se seront tranquilisées. * Dit-elle avec douceur dans la voix avant de l'aider à se lever et l'installer dans la chaise. Il était encore sous les effets d'un puissant sédatif et de son opposé pour le sortir de son sommeil forcé et ce qu'elle lui demandait était... surhumain, un effort colossal. Véritable tyrante au joli visage, elle se pencha près de son oreille.

-Allez Capitaine, un sourire, nous retournons sur votre navire.. * Fit-elle cette fois pour essayer de lui remonter le moral. Son amour pour son bateau n'était plus un secret à ses yeux. Tous ces petits gestes, les caresses discrètes sur la barre, les regards effarés quant au niveau de propreté des cuisines ou de sa cabine, la manière dont il avait parlé de son acquisition... C'était sa maison, exactement comme l'Earandür était celle de Calibane.

Et elle se mit en marche,partant d'un bon pas vers l'extérieur du château en prenant la sortie arrière, celle qui ne comportait aucun escalier et se dirigeait en pente douce jusqu'aux rues menant au port.
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- Oh... tu va pas t'y mettre aussi ...
Lâchais-je spontanément dès que le mot héritier sort de la bouche de Danil.
Je le surveillais alors qu'il déballe son sac et qu'il farfouille et fait la navette ave son idée qui mijote dans la tête.

Je l'écoute, encore sage pour le moment, essayant de le suivre sans me braquer a nouveau et paniquer.
Mais inévitablement son approche, son exigence me parait de plus en plus claire et la seul idée que quelqu'un regarde, me touche essais de me guérir ou fouille voir ce qui se trouve la... Me menace de m'effondrer dans la démence.

- NON!
Je me lève, tout effarouché comme une vierge pudique, refermant mon peignoir sur mon corps les yeux ronds incapable de cacher mon effroi.
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-Crois-tu que c'est le premier organe reproducteur masculin que je verrai Nin Romen? J'ai plus de 3000 ans, des hommes j'en ai connu et les corps n'ont plus de secrets pour moi. * Je m'immobilisai quelques secondes, les mains croisées dans mon dos en plissant les yeux.

-Tu sais que ce sera inévitable... Tes conseillers se posent déjà des questions quant à vos activités de chambre à coucher. Allez, soit mature et ouvre le peignoir. * Fis-je en libérant mes mains, lui faisant un petit signe de coopérer
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- Oh que vois-je?! Une reine qui balade son chien.
Deliath n'aura pas su quitté bien loin l'infirmerie que le controversé dragon rouge arrive a sa rencontre après le tournant d'un corridor menant a l'extérieur.
Il était là a prendre l'air, presque sage pendant deux petites seconde a rêvassé.
A ne pas affiché de sourire et n'être que dans les étoiles adosser au pilier marbré blanc du palais.
Il a une bouteille de vin dans la main, a moitié ivre. Kortassius n'avait semble t-il aucune éthique et assumait jusqu'au bout des ongles la réputation terrible des demi-races de Xar'minos.
Il marche a ses côtés presque coller sur elle, mais étonnamment sa présence écarte du chemin des silhouettes qui s'étaient mis a apparaitre sur sa route, ne laissant que des marronnages et des chuchotements incompréhensible si ce n'était que la caresse de menace silencieuse.
La neige avait un peu fondu, le sol un peu mouillé gelais par endroit, le blanc parsemé tombé du ciel en fin d'après midi brillant ici et la d'une manière féérique.
Le froid mordant de la nuit s'installait.
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Elle arrive a lui arracher un sourire, un de ceux retenu comme le militaire sérieux qu'il veut être. Il n'est pas une machine, tout humain, elle le fait craquer dans sa tendresse. Trouve les mots plein de douceur pour l'adoucir et le mettre en confiance.
- En avant toute matelot...
Souffle t-il pour rester dans ce thème qu'elle souligna, pouvant enfiler aussi vite que les mots lâché un rôle et le jouer dans l'instant. Encore un enfant cacher dans ce cœur a moitié tendre a moitié dure. Il n'était pas totalement fichu, totalement noir, résilient a ses tourments. Il était capable de vivre le moment présent, un dont des mortels probablement.

Mais bon, ce petit rayon de soleil s'éteint a la seconde ou quelqu'un arrive, son Rossignol n'avait de douceur que pour elle, un sourire encore timide et méfiant qu'a ses yeux a elle.
Au reste du monde, Isaak ne montrait absolument rien.
Xarma dans le décors, il entend bien mieux sa voix maintenant et son commentaire lui fait serrer les dents.
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Il sait très bien que je ne suis pas pudique par tout les dieux! Je suis toujours nue! Je n'avais presqu'aucune dignité compte a mon corps et mon apparence.
Et sous son regard insistant, je ressers mon vêtement contre moi, n'arrivant pas a imaginer Danil s'agenouillé pour fouillé la et regarder partout!
Pas comme ça! Pas pour ça!
Être mature? hahaha....
Non. Même l'idée de la faire tombé enceinte d'un autre avait fait son chemin dans ma tête et je lui avais même donné ma bénédiction presque! Avant de m'apercevoir que jaloux maladif j'aurai castrer tout les mâles qui se portait volontaire.

Mais maintenant qu'il tourne le couteau dans la plaie, qu'il a bousculer mon imagination a bien savoir ce qu'il ferait pour me rendre ce dit droit... Je revalue déjà cette option.

Bon sang, ne se doute t-il pas combien ce sujet me répulse et me déshonore. Sa risque d'être un sujet de friction bientôt je le sens. Je sais que je suis enfermer sinon j'aurai déjà déguerpit depuis longtemps.
N'y a t-il pas moyen de me sauvez de cette situation !? Kiranshalee si tes la... envois moi un signe, je mérite pas ca.. j'ai déjà tellement payer. Rend moi croyant par tout les dieux.

Quand il libert ses mains, je recule aussitôt, me mettant de côté toujours dans ce comportement de prude effarouché, l'imaginant sans mal ce jeter sur moi m'arracher mes vêtements comme le pervers que je sais qu'il peu être.
- Non non non non....
Attend d'essayer de montré une seringue pour voir Ssussun ou un scalpel. Réclamer la logique a la peur est inutile,
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Ce petit sourire fut tout ce dont elle eut besoin pour continuer son chemin, le cœur plus léger. Elle poursuit donc sa route, les têtes se retournant sur son passage alors que toutes sortes de questions naissaient aux lèvres des gardes en poste. Si tous gardaient le silence, un, ne se gêna pas pour exprimer le fond de sa pensée.

Xarma apparut au coin d'un couloir tel un fantôme d'épouvante, une bouteille à moitié vide dans la main, un air.. étrange au visage. Généralement il apparaissait de nul part sous fanfare et trompette, effectuait quelques pas de danses, venait piquer les côtes de tout ceux qu'il jugeait digne de ses fanfaronneries puis disparaissait, ne laissant qu'envie de meurtre et grinçage de dent dans son sillage mais ce soir, il semblait différent.

Deliath redressa le menton et lui accorda un regard alors que sa présence, bien qu'envahissante, fait fuir tous les yeux curieux de son chemin.

-Et vous prenez l'air? * Demanda-t-elle, restant courtoise malgré toutes les caresses à rebrousse-poil qu'il lui offrait depuis son arrivée. Il aimait provoquer des réactions, jouer dans la controverse.. Peut-être qu'en étant ennuyeuse à mourir il se lasserait et porterait son attention sur une cible plus intéressante.
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Soudainement, il me fait penser à un petit animal sauvage effrayé acculé dans un coin. Lorsque je fais un pas, il recule, ses yeux bougeant dans tous les sens en évaluant probablement toutes les options pour s'enfuir. Seulement avec tous les sceaux que j'ai posé partout, cette belle chambre n'était en fait qu'une superbe prison dorée.
-Ce n'est qu'un examen Karia, cesse de faire ta vierge effarouchée. * Dis-je avec un petit sourire amusé.
-Quoi que ça te va bien.. ce rouge aux joues, est-ce moi qui te fait cet effet? * Demandais-je en riant doucement, cessant d'avancer pour lui laisser le temps de s'habituer à ma présence. Je ferais ensuite un autre pas suivit d'une pause pour qu'il s'accoutume à mon approche tranquille.
-Allons, je suis bon joueur. Que veux-tu en échange? * Essayais-je quelque chose. Il aimait bien marchander, alors tentons le coup.
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En toute réponse Xarma pousse un gros soupir avant d'échapper un rot sonore et bien vulgaire donnant presque l'impression d'un dégueulis.
- Ouai, la soirée est jeune! et les donzelles au chateau son rare, peut-être en aurais-je croisé en mettant le nez dehors!

Il lève le coude prenant de grosse gorgée d'alcool, un peu chambranlant de sa petite stature. Et comme Deliath le préconisait, ennuyer il cherche une autre proie et approche Isaak en ce penchant sur la chaise tout en continuant la marche.
- Oh fait moi une place mon affreux. Moi aussi je veux essayer sa l'air marrant!

Et tout bonnement, elle peux voir Kortassius ce retourner dans l'idée de s'installer sur les genoux d'Isaak de travers s'apprêtant a se coucher dessus littéralement.
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Sa technique porta fruit! Voilà donc une solution efficace, être aussi passionnante qu'une souche d'arbre abandonnée et il passait au prochain, espérant une réaction. Son rot, bien que vulgaire, ne lui fit que plisser les yeux. Il ne s'était jamais comporté en gentleman en sa compagnie alors pourquoi espérer plus?!

Cependant lorsqu'il jeta son dévolu sur son bel oiseau, allant jusqu'à proposer d'essayer sa chaise roulante et laissant clairement filtrer que son intention était de se laisser tomber dessus, Deliath leva les yeux au ciel. Elle attendit donc, rebelle, jusqu'à le voir commencer à s'installer puis retint le fauteuil, le ramenant dans sa direction en dérobant le siège juste sous les fesses de Kortassius.

-Oups... ce que je suis maladroite...
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- N'importe quoi qui te paraitra trop abaissant pour accepter.
Continuais-je a rester sur ma défensive alors qu'il approche un pas a la fois comme un prédateur près a me sauter dessus.

Rien qu'un examen han?! Hermès faisait pareil quand il essayait de m'ausculté sous toute mes coutures comme un vrai obséder, répétant constamment que j'étais le pire de tout les patients qu'il n'avait jamais essayer de traité.
Sa finissait toujours mal, toujours attacher de la tête au pied et lui blesser car il ne pouvait pas toléré mon refus.

Je me met a gronder, réagissant comme l'animal mal traité que je suis. Sauvage et effarouché, je ne le laisse pas approcher plus que nécessaire même si ces sans issus.
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J'avais vécu beaucoup de choses bien humiliantes ces denriers temps, bien trop pour mon ego monstrueux... Mais il souhaitait que je paie, que je me ridiculise?

-Et que crois-tu serait plus abaissant que de prendre un bain d'excréments? Y a-t-il quelque chose qui te vient en tête? * Demandais-je en faisant un nouveau pas, puis une autre pause. Le faire parler... réfléchir semblait le distraire.
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Et en faisant cela, elle pu voir l'agilité très affuté de Kortassius faire son oeuvre, le trahissant dans son talent d'épéiste renommé.
Ce n'est qu'un jeu pour lui et il ricane comme l'enfant qu'il est amuser de faire un tourniquet en ce rattrapant de justesse dans un mouvement de grande souplesse qui ressemble. Il récupère l'énergie de sa chute en pivotant sur une cheville attrapant les bras de la chaise pour finir le visage contre le torse d'Isaak.

Il ce met a gloussé pervers a souhait, reniflant son habit et poussant des soupirs.
- Oh.. tu sens bon toi!

Et il ferai remonté son visage vers sa gorge le reniflant sans gêne aucune, il n'a aucun filtre, pas la moindre petite gêne et aucune notion du respect de l'espace privé d'autrui.

Il souriait niait, montrant toute ses dents en rigolant bassement sortant presque la langue pour le gouter.
Et le visage d'Isaak s'assombrit la tête tournant a l'opposer, dégouter certainement.

Il ne veux pas l'avoir sur lui et il pause la main a la base de sa gorge essayant de le repousser.
- Hmm hmm soit pas timide he he he...
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Je lui avais pauser la question pour qu'il trouve lui-même pas pour qu'il me retourne la patate chaude entre les mains.
Pris au piège, j'ai aucune envie de lui laisser le droit de me tripoter, de me regarder avec satisfaction et les mots '' tout a moi'' écrit dans le front.
Je suis tellement inconfortable avec l'idée que je me sens trembler des cotes incontrolablement, même si je me tenais très fort dans mes bras.

Je n'avais pas envie qu'il me confirme sa théorie je crois, pas envie d'avoir d'espoir a caressé.
Pas envie d'être brusquer, malmener d'aucune manière qui soit et encore modifier et tripoter comme une vulgaire machine a qui il suffit de changer des pièces pour la réparer.

J'avais fait mon deuil et lui voulait exhumé ce cadavre pourrit depuis longtemps de sa tombe.
De toute façon la seule manière de vraiment regarder ça s'était que je sois dans une virulente erection et pour le moment je suis très loin d'être excité par l'idée.

Danil a une tête de dure... de fer, il ne démordrai pas et moi non plus.
Alors il y a surement deux finalités a ca, soit je cède docilement, soit il vient me voir de force au point ou chaque caresse qu'il me ferai je me mettrais a la soupçonner de vouloir continuer a vouloir venir poser ses yeux et ses mains la.

Je pousse un soupir frustré, retournant m'assoir sur le rebords du bain, les yeux tourner vers l'eau chaude, l'idée de m'y cacher bien évidement. Mais bon, sa serait qu'une bien vaine tentative de retarder l'inévitable.
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-Bon et bien tu m'obliges à faire quelque chose de très indiscret.. qui me mettra sûrement dans tous mes états et ce sera entièrement de ta faute Nin Romen.. * L'avertis-je en fermant les yeux, éveillant cet autre moi au cœur de ma source qui arpentait les bibliothèques et terminait d'enfin ranger mes milliers de mémoires.

Je me rendis dans la section contenant toutes les boules lumineuses, des copies des souvenirs partgés avec Deliath et me mis à chercher, les effleurant du bout des doigts alors qu'elle étaient en suspension dans l'air jusqu'à trouver ce dont je me souvenais avoir été témoin.

''Tu vas la sucer ma queue ou quoi?! '' Gronde sa voix énervée alors que Deliath s'était montré aguicheuse.. et curieuse, réclamant des explications sur les cicatrices autour de ses organes génitaux. Je me concentrais donc là-dessus, essayant de regarder d'un œil professionnel plus que de celui d'un intéressé et me concentrai à revivre. C'était un début mais ce n'était que visuel.. je n'avais aucune impression de toucher avec ce souvenir et passai à un autre. Leurs ébats laissaient peu de place aux caresses et à l'observation... Le dragon était assez concentré sur sa tâche, donnant de quoi s'occuper à Deliath tout en la tenant à distance de son corps à lui. Mais je savais qu'il y avait eut rapprochement à quelques reprises. J'allais donc retrouver le voilier mais là encore je fus plutôt déçu. Ses écailles à ce moment là cachait presque tout.

-Quelle gourmande.. * Dis-je pour le taquiner, la voix grave et sage, un brin amusé en reprenant mes recherches jusque dans la chambre d'Hutt. Elle portait un collier de restriction à ce moment là, agenouillée devant lui alors qu'il se laissait goûter et que ses doigts étaient exactement là ou je les voulais. Elle caressait avec une vigueur passionnée, une chose dont je me doute, est extrèmement plaisante pour être passé par là avec de nombreuses partenaires différentes. J'Analyse donc, bien que la situation soit très osée avec un œil froid ce qui n'avait pas été remarqué sous le feu de l'action et réouvris les yeux.

-Dire que tout était là depuis le début...
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La Reine se mordit la langue, agacée, ne sachant s'il s'en prenait à son humain pour son plaisir personnel, pour irrité le mortel ou pour la ciblée, elle.

-Kortassius... * Soupira Deliath, sourcils froncés, donnant l'impression qu'elle allait jeter de l'huile sur le feu avant de commencer à parler.
-Il s'agit d'un savon aux amandes et aux baies, un soupçon de miel si je ne m'abuse, savez-vous comment on fabrique le savon? C'est en fait le résultat d’une réaction chimique entre un corps gras et une base forte, la soude caustique généralement. Ensuite la phase huileuse et phase aqueuse sont mélangées en quantités et à des températures bien précises. Les huiles et les beurres sont constitués en majorité de triglycérides, ces joyeux acides gras. Lors du contact avec la soude, ceux-ci se transforment en savon. On appelle cette réaction chimique s'appelle la saponification. Fascinant ne trouvez-vous pas?

Dit-elle en le noyant sous une avalanche de mots tout aussi ennuyant les uns que les autres pour être certaine de bien casser l'ambiance. S'il souhaitait se montrer charmeur, d'une humeur à flirter, elle serait aussi emmerdante que possible. Même les soldats semblèrent soupirer sous les paroles de cette ''miss je sais tout ''.

-La saponification est une réaction exothermique lente, mais totale. Le long procédé de séchage à l’air ambiant pendant 30 jours minimum permet à la saponification de bien se terminer. Cette cure permet au savon de sécher et lui confère un durcissement naturel, cela est bien sûr pour la version à froid, il y a aussi à la chaleur lorsqu'on veut une plus grosse production, plus rapide et de moindre qualité. * Continua-t-elle de réciter par cœur des encyclopédies apprises dans sa jeunesse.

-N'êtes-vous pas curieux d'en savoir plus sur la saponification à chaud?
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Je ne suis pas un mage, mais je n'est aucun mal a imaginer ce qu'il fait rien qu'en le voyant ce concentrer et l'imprudence qu'il a, a dire qu'il fouille dans ce qui met intime et secret avec Deliath.
Je relève la tête, le regard interdit. Mon respect, il venait de le mettre en miette, me blessant durement. Je me ferme comme une huître completement. Rien ne m'écoeurait plus que quelqu'un qui pille mes souvenirs ou ce qui normalement, il n'a pas acces.
Il me rappelle d'une manière toute cruel qui il est, ce qu'il a fait a Deliath pour avoir ces souvenirs.

Pendant qu'il s'amuse, mes yeux dérive vers la coiffeuse, cherchant des yeux un truc tranchant. Je me lève d'un pas un peut fragile, mais décider.
Le miroir me suffirait, je prend le premier truc lourd que je vois et le fracasse a plusieurs reprise dans le verre pour en ramasser une beau morceau, laissant mon peignoir ouvert.
Je vais le régler le problème moi tu va voir.
Je me suis déjà arracher les ailes, je peux bien finir le boulot et arracher ca aussi. Sael n'aura jamais les fruits de sa labeur ainsi et il n'y aura jamais de marche arrière.

Peut-être aurai-je du commencer par la depuis toujours. Je m'attrape tout et tire dessus près a me découper moi-même.
Décidément, il me mettais sous le nez qu'il y avait encore des choses que l'on ne m'avait pas prit alors autant m'en débarrasser.
Le sang coule déjà parterre, ma main écorcher alors que je veux approcher ce truc sous mes couilles comme on passe une lame sous la gorge d'une personne.
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Quand Deliath l'interpelle, il relève la tête tout intéresser avec ce sourire de crasse au visage, et plus il essais de comprendre ce qu'elle dit et plus il froisse les sourcils.
- Han... de quoi tu parle poupée?

Elle le laisse bien perdu, lui qui est déjà étourdit continuant son explication sur le savon et il relève tout son corps et les sourcils abandonnant Isaak pour ce concentrer sur elle et interpréter cette discussion a sa sauce.
- Oh.. vous me faites une proposition si cavalière dire que vous aviez l'air d'avoir un balais dans le cul. Je suis près pour la suite ma chérie, tu me montre la différence en me savonnant tout partout hehehe?

Il approche, manquant de ce bêcher avant de rire bêtement une main sur la bouteille l'autre sur semblant vouloir ce dévêtir de quelque bouton de chemise. Il cherchait a ce divertir, tout serai un bon prétexte.

Il n'aura pas le temps de l'énervé d'avantage, les pas bruyant et lourd du dragon noir arrive tout les gardes en poste ce mettant au garde a vous d'un seul et même bruit de ferraille.
- Tu es la connard, tu ne t'en sortira pas cette fois.
- Aaaaah non pas luiiiiiiiiiiii. Ste plait Black!!! tu vois pas que je m'amuse là!?

Le chevalier noir, viens lui arracher la bouteille des mains, la vidant d'un trait sans bronché avant de la jeter rudement au sol éclater en mille morceau.

- Putin t'aurai pu m'en laisser rooh.
En toute réponse, la main énorme de Black lui arrive derrière la tête le claquer rudement.
- Tu as du travail et je ne vais pas en plus me coltiner ta pars en plus de la surveillance du chateau. J'ai pas que ca a faire petit puceron!
Son regard fini par ce tourner sur Isaak puis remonté sur Deliath, la froideur de son visage comme du marbre inflexible. Sa haine transpire.
- Tu veux te faire agressé? J'ai pas que ca a foutre te surveillé toi. Si tu t'éloigne de la route sa sera ton problème pas le mien.

Lui dit-il presque polis pour une fois, laissant un message d'éviter de s'éloigner des gardes si elle veux pas finir agressé par la véhémence de la situation dans les rues.
Il est bien remonter et traine Xarma par la peau du cou, les pieds touchant a peine parterre vers le palais. Il faisant de lui, en quelque sorte une nounou terrible et un peu la seule personne capable de gérer Kortassius a vrai dire.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:49

La belle écarquilla les yeux, sur le point d'être choquée alors que Kortassius interprêtait ses paroles comme bon lui semblait et trouvait n'importe quel prétexte pour se déshabiller. À notre pour elle-même, il était encore pire ivre qu'en pleine possession de ses moyens. Heureusement pour elle, avant de perdre patience, Black Crow arrive dans un tintement de métal en provenance d'une garde voulant avoir la colonne aussi droite que possible en présence du géant. Le seul qui parle sans réel respect est Xarma, bien évidemment, qui continu à fanfaronner tandis que son confrère le remet à sa place.
Toujours la cible de sa haine, Deliath reserre ses mains autour des poignées du fauteuil roulant, le trouvant moins.. démonstratif que lors de leur dernière rencontre. Plus poli. Enfin, au moins il ne la traitait pas d'abomination et ne proférait pas de menace de mort... Ça même sa propre race le faisait désormais, comme si elle était une classe à part des immortels désormais.

Heb'Doleth... Russandöl s'était même presque amusé à dire qu'ils formaient un beau couple de bâtard elle et son mari.

Elle hocha la tête et attendit qu'il reparte avec Xarma dont les pieds ne touchèrent pas le sol jusqu'au moment de tourner le coin et reprit sa route.
La ville, sa ville... Elle l'avait traversé en après-midi mais sa hâte et son inquiétude ne lui avait permit d'en apprécier tous les détails. De toute façon une partie de l'architecture était détruite par les combats et certains coins, autrefois de beaux jardins en fleur garni de banc et d'agréments pour passer le temps faisaient maintenant office de dortoir à ciel ouvert ou endroit de stockage pour matériel militaire. Des traces d'incendies tâchaient les murs et il y avait encore des flèches plantées par-ci.. par-là à qui voulait bien les voir.

Elle accéléra le pas, silencieuse, peu encline à entretenir une conversation d'usage alors que la liste mentale de toutes ses tâches une fois au pouvoir ne faisait que s'allonger, encore et encore en voyant à quel point la cité avait pleuré pendant son absence.
Russandöl avait le souhait silencieux de baigner les rues de sang des enfants de Xar'Minos tandis que Karia avait fait la promesse de tapisser les murs des entrailles de ceux de Pàlandhèl si la courrone ne reposait pas sur sa tête de cheveux noirs avant la fin du délais imposé par l'intendant et les seuls qui semblaient vouloir éviter cette guerre semblaient être elle, Isaak et Calibane bien que ce dernier ne soit obliger d'y participer en cas d'échec...

Arrivée au port par le seul chemin bien dégagé et surveiller en permanence par les brigades du dragon noir, édeliath emprunta le chemin en pente douce descendant jusqu'aux quais et continua de pousser le fauteuil jusqu'au bout de la section donnant sur le fleuve, là ou était l'Earandür. Elle reconnu le contre-maître et lui fit un petit signe de la tête avant de lui offrir ses salutations et demander à monter pour rencontrer le Capitaine.

-Il nous faudra toute l'aide que nous pouvons avoir pour empêcher ce conflit de devenir une boucherie. Un petit arrêt seulement, ensuite nous irons sur FerdeLance. * Deliath lui tendit la main, lui proposant son aide pour marcher et monter la passerelle pour se rendre jusque sur le navire.

****

Un premier fracas aigu me ramène bien vite sur terre, puis un deuxième me confirme que nous en sommes au point ou les meubles volent, toute trace de civilité ou de sanité d'esprit disparue. L'odeur de sang me vint aux narines dès qu'il s'empara d'un morceau de miroir et je n'ai pas besoin d'un dessin … ou même d'attendre pour comprendre ce qu'il a en tête. J'écarquille les yeux de voir cette folie de nouveau s'emparer de son regard et gronde... qu'elle soit dirigée contre lui-même. Je peux encaisser ses coups, je peux me batailler avec lui sans problème mais rester sagement de côté pendant qu'il se mutile? Jamais.

Après tout ce que Sael ou Emerys ne lui avait pas prit, il s'en débarrassait lui-même avant de se le faire arracher des mains. Alors qu'il s'apprête à utiliser un moyen assez drastique d'en finir avec l'épineuse question d'avoir un héritier ou pas, je bouge, car je ne laisserai pas détruire ce dernier espoir sous le feu d'une émotion trop virulente qu'il était incapable de digérer. Mon petit prince était là, à peut-être caresser le faible espoir d'avoir un avenir alors que je pouvais sans peine imaginer le seigneur noir en lui sortir et prendre les commandes pour tout réduire à néant avant que l'idée ne fasse son chemin entièrement.

L'une de ses mains sur son organe génital, l'autre tout près avec un coin tranchant du miroir pour déchirer la peau fine, je suis sur lui en un battement de cœur, ma rapiditié d'immortel n'est plus à faire.Un moment j'étais à quelques mètres, d'apparence tranquille, l'autre j'étais presque entièrement collé sur lui sans que le chemin parcourut entre les deux ne soit visible à l'oeil nu. La première chose à faire est de lui enlever son arme. Il avait déjà les jointures salement amochée et maintenant saignait, l'intérieur de ses doigts entaillés par l'éclat brisé. Je lui cercle le poignet d'une main ferme. Au meilleur de sa forme ma force n'aurait pas rivaliser avec la sienne mais je pouvais me compter chanceux de ne pas vivre ce moment alors qu'il était encore une armoire à glace toute en muscle. Je lui attrape donc le poignet d'une main et de l'autre, je donne un coup rapide et précis sur le milieu de son avant-bras, là ou le muscle est tendre et l'os le plus fin. Ce ne serait pas assez pour lui briser le bras mais l'onde de choc réverberait jusque dans ses doigts déjà humides de sang, déjà glissant. Saisi sans aucun doute, dès que le morceau lui tomberait des mains, je le pousserais du pied puis le frapperait à la gorge, sous la pomme d'Adam histoire de le sonner davantage et l'empêcher de réfléchir à une contre-attaque.

Mes coups sont d'une précision acquise avec la pratique les nombreuses années d'entraînement et ils rejoignent leur cible. Ce n'était que des techniques d'auto-défense, de quoi le désarmer et le neutraliser avant qu'il ne comette l'irréparable sur un coup de tête.

Ce n'est qu'une fois l'éclat bien loin que je le poussai, utiliser mon épaule contre son torse pour le faire reculer vers le lit et l'y plaquer, embarquant sur sa carcasse nue pour le clouer au matelas et lui crier au visage, le tenant par la gorge. Je lui criai dessus comme un enragé, laissant sortir ma colère et mon inquiétude d'un seul coup avant de souffler comme un bœuf.

-Ne refais jamais ça! Jamais!
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Je fermais les yeux durement, déglutissant une profonde tristesse qui avec le temps s'était changer en vinaigre de rancœur. Parler de ça me fait remonter d'horrible émotion et le soulagement je croyais pouvoir l'obtenir en détruisant toute les sources de convoitise que mon corps inspirait au gens.
Avais-je peur de guérir, après avoir tant souffert pour porté toute ses marques? Oh oui, j'avais la trouille.
J'inspirais un bon coup, me préparant a aller au bout de mon affliction, mais la main de Danil est sur moi et sa colère fait lois.

Mon arme me glisse des mains dans le jeux de siennes agile et précise me faisant démordre de ma prise.
Et il veux probablement que je me la ferme aussi, me frappant a la gorge, m'étouffant au point de titubé et me mettre a toussé, bien trop sur le choque pour le voir venir et anticiper ses coups qui serai probablement difficile a parer même en pleine possession de mes moyens.

Il ce frappe le corps contre moi, m'entrainant avec lui sans me laissant le temps de réagir, me faisant palpité le coeur comme si j'allais tombé de très haut a la renverse. Ce qui fini bien par arrivé mais dans le confort de la couche a me faire rugir au visage.
Jolie retour de balancier ne pus-je que constater alors qu'il y a peu, s'était lui qui voulait ce trancher quelque chose et que j'avais d'une manière similaire interrompu dans son délire.

Ma poitrine ce soulevais sous ma respiration accéléré, bien énerver, sa main sur ma gorge pour me tenir le dos solidement ou il est.

Quand j'ouvre les yeux, les miens son bien humide tout a coup, ravalant tout comme le grand bonhomme que je prétends être. Terrifier par ce que j'étais parfois capable de faire sur un coup de tête. Je l'entend, ses mots chargé de colère et d'inquietude et j'ai honte...

Je le cache mal sur mon visage que je détourne du sien, déglutissant sans arrêt, encore moi-même en foutu rogne de ce qu'il a fait, blesser au point de vouloir lui faire payé ses envie de s'improvisé chirurgien ou je ne sais quoi que son imagination débordante s'était mis a imaginer.
Blesser que mes souvenirs, mon intimité soit pillé, saccagé comme un livre que l'on feuillette sans égare alors que je crois tout ca sous bonne garde dans ma tête uniquement.

C'est horriblement humiliant de savoir que quelqu'un d'autre que la personne concerné portait son regard sur une chose aussi intime que ma vie privé que ce soit Deliath ou lui d'ailleurs.
Bon sang j'avais fait une terrible crise a Deliath aussi quand j'y repense, quitte a m'auto détruire pour ne pas la laisser voir ce que lui m'avait fait subir.

Je le trouvais tellement hypocrite de me dire que maintenant je serai seul dans ma tête, qu'il m'avait délivré d'Emerys pour que finalement il fasse en partie pareil pour prendre des raccourcis avec moi.

- Lâche moi.

Grondais-je difficilement dans un sentiment de trahison qui voulait prendre toute la place dans ma poitrine, une main sur la sienne pour essayer de me délivrer.
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Isaak était très silencieux, immobile quand Xarma ce laisse distraire par Deliath, récupérant sa main de ce fait qu'il glisse dans son manteau ce pauser sur le manche de son arme que Pilin lui avait rendu.
Et sa poigne se serre encore d'avantage lorsque cette voix, que même lui a demi sourd avait entendu retentit tout près. Cette fois, il tourne un peu la tête et perçois difficilement cette silhouette énorme et que même en relevant les yeux n'arrivait pas a le définir d'où il est sans devoir ce contorsionner.

Il ne va pas jusqu'à faire cela, ce voulant tout a fait discret et de toute évidence, il ne ferai jamais, mais jamais le poids contre cet individu a moins de le prendre en traitre.
Franchement, étais-ce un géant?!
C'est remontrance sonne presque comme une intention protectrice, mais bon il ne faut pas s'y tromper, il n'y a pas d'amour dans sa voix celui-la pas la moindre petite once de sympathie.
Mais diablement efficace cependant pour leur débarrassé de l'ivrogne appeler Xarma.

Quand Deliath reprend la route, il ce décrispe lentement, laissant sa main au chaud dans les pans de son manteau car il fait vraiment froid de son point de vue.
Il a hâte d'arrivé et ce change les idées en chantonnant. Il est de bonne humeur malgré tout ce qui arrive lui, il va être occuper et c'est tout ce que son esprit malade avait besoin.
Le clouer au lit était a ses yeux un châtiment, même si s'était nécessaire.
Un châtiment dont il avait l'impression de s'être évader comme la canaille qu'il sait être, échappant aux griffes de Lyvie de ce fait!
Et sa lui suffit pour être tout content. S'imaginant lui tirer la langue et un doigt sous l'oeil pour lui signifier qu'il serai avec sa dame que sa lui plaise ou non!

Elle le traite déjà comme s'il était fou avec ''l'humain qui ce prend pour un oiseau''. Franchement! Ah non! elle allait pas ridiculiser se nom, elle allait bien malgré elle apprendre a ses dépends qu'il est risquer de ce frotter a lui.
Il ne pense pas a mal, mais trouverai bien comment convaincre une personne de plus cela va de soit, qu'il est digne de servir Deliath.

Arrivé au port, il est tout fou d'entendre le grincement habituels des grand mats des navires, voyant très mal encore et la nuit tombant n'aidait en rien.
Il ce lève de son siège attrapant volontiers la main de Deliath, la suivant ou elle le mènerai docilement, volontaire et coopératif en tout point même s'il a l'air un peu ivrogne dans ses premiers pas difficile.
- Bien madame.

Il a bien comprit qu'il allait voir le supposer demi-elfe qui les avaient ramener saint et sauf a Palandhel.
Tout comme Danil, Isaak soupçonnait beaucoup Sinraï de mentir sur son identité.
Ce sera difficile de fouillé sur son compte vue combien sa dame le tenait en estime cependant.
Il devra probablement ce montré très discret rien que pour s'assurer que Deliath ne cours aucun risque a le côtoyer.
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Le contre maître accueil le duo sur le pont, les escortant avec politesse car tel était la politique du capitaine sur son navire, jusqu'à la porte de la cabine du chef.
Il cogne quatre fois vigoureusement et on n'entend sa voix porté de loin, du fond de la cabine.

L'homme de main ouvre et déclare la présence de la reine et on entend le bruit de tintement de métal et tintement cristallin alors qu'il demande un instant.
Le contre maitre referme la porte, ricanant un peu en laissant passé quelque seconde interminable avant que la voix de Calibane résonne et accepte de la recevoir.

Le revoila tout en kimono, cette fois, argent sur de large bordure de partout, le fond d'un blanc nacré, pure comme la neige. Dans le dos un arbre brillant de cette même couleur métallique au branche délicate et stylisé dans de bel courbe soignée.

Le tissus est lourd et frais, moullant son corps tout en étant pourtant très ample.
Il donne presque l'impression de transparence trompeuse.
Le mage s'apprêtait probablement a passé la nuit dans sa cabine, entrain de ce défaire de son maquillage et de tout son apparat de journée, frais sortie du bain, il a encore les cheveux humide mais déjà tout démêler.
Il sens terriblement bon les prunes bien mure et sucré.

Quand Deliath entrerait, il sortirait de son boudoir, refermant de geste gracieux son habit ce croisant sur son torse attachant le tout dans une délicate ceinture.
C'est magnifique yeux bleu ciel l'accueillant tout surpris et ravis de la voir.
- Majesté, que me vaux le plaisir de votre présence?
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Deliath se glissa avec aise dans les quartiers du Capitaine, son bras servant toujours de béquille agréable pour son humain qui s'en sortait plutôt bien pour un homme ayant été dans une sorte de sommeil artificiel comateux moins d'une demi-heure avant de se trouver ici.

Et elle se sentit mal... terriblement de déranger Calibane alors qu'il était visiblement en train de se préparer pour la nuit après une interminable journée pleine de rebondissement et de mauvaises nouvelles. Deliath balait sa somptueuse tenue d'un regard avant de songer qu'à part être propre, elle était bien moins régalienne même après avoir eu accès à tous ses produits et ses vêtements luxueux.

-Ma présence n'a rien de bien plaisant... malheureusement Capitaine.. * Commença-t-elle doucement, bien désappointée d'être encore une source d'embêtements et de dérangements même à cette heure.

-J'ai parlé à Karia et... pour faire simple, Russandöl n'est pas le seul à vouloir la guerre si la situation n'est pas réglé rapidement. * Sortit-elle d'un coup avant de s'approcher d'un fauteuil.

-Pouvons-nous nous asseoir? * Demanda-t-elle en désignant d'un geste de la tête son humain encore cottoneux de son éveil brutal.
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-Pas question! Pas après ce que tu viens d'essayer de faire Pen'gorf! * Lâchais-je encore fou d'inquiétude ce mot vulgaire étant un hybride de ma langue pour signifier ''stupide'' et ''Impulsif''. Tout avait dégénéré si rapidement et mon esprit tournait à essayer de savoir ce qui l'avait poussé à agir comme un fou... Il avait déjà ce genre de conversation avec Deliath mais il n'avait pas autant pété les plombs! Alors quoi?! Tout ça parce que je voulais inspecter ses testicules?!
En y repensant il était agité, mais l'ambiance était encore légère avant que je ne mette à prendre un moyen détourné d'arriver à mes fins. Se pouvait-il que ce soit cela qui l'ait mit dans cet état?

-Jure moi que tu ne te mutileras plus! * Dis-je, bien émotif, choqué d'avoir assisté à ça.
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Le mage n'est pas surpris, haussant doucement les sourcils avec un petit sourire avant de laissé sortir de sa délicieuse bouche un soupir.
C'est dernier jour, Deliath venait le voir malheureusement avec des ennuis sur les talons.
Tant mieux, lui qui voulait être son héros, son chevalier servant, il est tout exaucé.

- Faite, faite.
Dit-il d'une voix toujours calme et douce, s'approchant sereinement de son bureau pour écouter sa requête, caressant ses cheveux comme un chat mouillé soucieux qu'il sèche dans le bon sens.

- Je me doute, majesté, je me doute ... j'ai fais par de mes inquiétudes avec Danil et il c'est montré coopératif cette fois.

Il ne précise pas, portant un regard sur Isaak, question d'une longue seconde rien que pour laisser comprendre qu'il parlerai des détails en privé s'il avait a le faire.

- Mais passons, vous avez découvert quelque chose?
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Danil..? Coopératif? Son visage trahit sa surprise quelques secondes mais elle balaya le tout d'une main avant de revenir sur le sujet. Elle aida Isaak à trouver son fauteuil puis s'assied sur son jumeau, tout juste à côté avant de chercher les yeux rassurants de Calibane. Être là, en sa compagnie, le nez chatouiller par son parfum délicat... Le rose lui monta soudainement aux joues juste à repenser à ce baiser sur son front et ce moment dans la bibliothèque. Elle resta ainsi, une seconde, puis deux, rassemblant les mots en essayant de former une phrase cohérente.

-Isaak a vu le testament... il le connait par cœur et j'ai pensé le faire intervenir en tant qu'envoyé d'Imzaresh pour une rencontre avec Russandöl. * Dit-elle l'ébauche d'une idée.

-Ce serait le Plan A, forger un nouveau testament, le présenter et Isaak jouerait son rôle de... de représentant? De créancier?
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J'agrippe sa main plus fort, grimaçant de son refus, captant bien son émotion mais n'arrivant pas a digéré sa fourberie.
Mon regard est noir alors qu'il veux m'entendre jurer, je ne donnais jamais ma parole a la légère et j'avais aucune envie de me privé du droit de faire ce que je voulais de mon corps.

Alors je lui sers un bon silence, goutant ce désarroi sur son visage comme une savoureuse vengeance. Je le vois et savoir son tourment a ce demander ce qui met passé par la tête surement. Oh qu'il cherche et qu'il souffre! C'est un moindre prix a payer a mes yeux. Je n'avais pas le cœur facilement attendrit de voir ses yeux... terriblement.... inquiet.
J'inspire profondément, orgueilleux comme tout, refusant de vouloir le voir.

Je lui lâche la main puisqu'il veut me tenir a la gorge qu'il le face, même si quelque part je suis reconnaissant qu'il met sauvé de faire une si grosse bêtise.
J'étais pas encore près a l'admettre.
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-Si tu ne jures pas Karia alors moi je le fais! Et je te jure que tout ce que tu t'infligeras, je le ferai moi aussi à mon corps, tu m'entends?! Tu coupes une mèche de cheveux, je fais pareil, tu te mutiles les testicules.. alors soite! Je ferai pareil! Tu m'entends?! C'est une promesse! * Lâchais-je en lui prenant la mâchoire de ma main libre pour ne pas qu'il ait la bonne idée de regarder ailleurs que dans mes yeux affolés.
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Les yeux de Calibane vont d'un coin a l'autre, bougeant un peu la tête intéressé par l'idée, l'air surpris, agréablement même. Sa lui plait tant que sa peux leur évité la guerre.
- D'accord et en quoi je peux être utile a ce plan majesté?

Demande t-il toujours d'un ton calme et pauser, finissant par observé longuement le visage d'Isaak en plissant des yeux. Il avait sale mine le pauvre homme, les yeux bouffie, rouge a souhait comme un coeur brisé ayant vidé tout ses larmes nuits et jours durant.

Ils étaient désespéré, mais.. au point d'envoyer Isaak dans cette état?
Enfin Calibane ne connais pas encore les talents particulier de l'homme assis la et visiblement, il n'a pas saisis que le dit testament n'existe pas encore.
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Je gronde la mâchoire bien tenu en grippe, passant d'un oeil a l'autre alors qu'il me donne sa parole avec ferveur de porté mes blessures au besoin pour me punir.
Et sa me fait plaisir... c'est a mes yeux un agréable tribu de l'entendre et particulièrement pour mon orgueil et mon égaux. Sa revient au même au final, sa pouvait effectivement me décourager de recommencer a moins d'une virulente et terrible crise existentiel.

Ma respiration ce calme un peu, hochant la tête pour dire que j'ai compris le message.
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-Eh bien... j'ai besoin de vos mains, de vos talents calligraphique parce que nous …. n'avons pas le dit document en main.. * Commença la belle en regardant à son tour Isaak. Ça irait.. ils trouveraient un moyen de lui redonner sa prestance froide de bras droit du diable en personne.

-J'iai chercher les sceaux dans le bureau de mon père, et le parchemin mais il faudra peut-être travailler le papier, le vieillir et Isaak le connait par cœur, n'est-ce-pas? Avec cette preuve Russandöl n'aura pas le choix de nous laisser plus de temps...
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Le mage fixe l'espion en entendant ça, comme s'était viscieux...et risquer. Pouvait-il ce fier a la mémoire d'un mortel? D'un humain pour réussir un tel tour de force?
- Si c'est ce qu'il nous faut, alors oui, j'accepte sans attendre majesté. Allez-y.

Lui confirma t-il sa participation volontiers, trouvant l'opportunité intéressante.

- Je ne pas... le dicté.
Lâche alors Isaak avant que les deux autres s'emporte soudainement dans leur allégresse.
- ...Je dois voir ce que je fais pour pouvoir le sortir de ma tête madame. Je ne sais pas comment vous expliquez... ma main va suivre les images mais je n'arriverai pas a lire a vois haute.

Alors soudainement Calibane qui s'était appuyer sur le coin du bureau se relève.
- Ce n'est pas un problème, si c'est un document j'imagine que je peux l'extraire de votre mémoire ...si vous me permettez d'aller le chercher.

Subitement, Isaak ce braque les épaules, battant des paupières dans cette pièce tamiser de chandelle abondante et sa main gauche ce met a caressé du bout des doigts son pouce a plusieurs reprise.
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Mes yeux firent l'aller-retour dans les siens, attendant la confirmation qu'il comprenait, que je n'hésiterais à copier le moindre de ses gestes s'il osait essayer de se marquer à nouveau. Et très lentement, ma poigne se relâcha, autant sur sa mâchoire que sur sa gorge.

-Reste sur le lit * Grondais-je, toujours sombre en me relevant. Il y avait des morceaux de miroir brisé partout près de la coiffeuse mais j'allais plutôt chercher un verre vide ainsi qu'une serviette. Je revins rapidement et commençai à nettoyer sa main blessée.

-Tu as mis du sang partout..
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Dès qu'il me lâche et ce lève, je rabat mon peignoir devant mon bassin, m'étant attendu a ce que ses mains me touche et que ses yeux arrive tout en bas a continuer son idée. Pas très obéissant, je me redresse un peu me tenant sur mes coudes pour me préparer a m'assoir.
Puis il revient proposant de me soigner la main et comme le mauvais patient que j'ai toujours été je me rebelle, ramenant ma main vers ma poitrine et me met a simplement a porté ma plait a ma bouche.

- T'en a partout effectivement.
Fis-je en voyant sa main taché jusqu'au poignet puisque je l'avais attraper par la
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L'elfe pivota doucement en direction d'Isaak puis se leva doucement, n'ayant pas manquer ce petit geste de la main qui était un signe d'anxiété ou de contrariété de la part de son oiseau.

-J'ai la gorge sèche... * Fit Deliath soudainement.
-Puis-je vous demander un verre d'eau Capitaine? * Dit-elle en espérant l'éloigner poliment un peu, utilisant cette excuse qui en fait n'en était pas réellement une puisque sa gorge lui semblait faîte de papier sablé depuis son arrivée à Pàlandhèl. Si le demi-elfe beau à faire craquer tous les hommes et les femmes sur son passage s'éxecutait, Deliath s'approcherait doucement.

-Si tu veux faire marche arrière Lomelindë... je trouverai un autre moyen. * Murmura-t-elle près de son oreille, s'éloignant un peu ensuite pour pouvoir lire son visage.
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-Oui eh bien prendre un bain est prévu dans un futur rapproché. * Dis-je en tendant la main, exigeant silencieusement qu'il me donne la sienne.

-C'est la main ou les couilles Karia, choisi ton supplice.
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Calibane croisa ses bras sur sa poitrine, froisant un peu les sourcils, elle n'était pas subtil sa reine, mais il joue le jeu, essayant de ne pas ce froissé pour si peux et s'éloigne vers sa chambre a coucher en prenant son temps pour récupéré le pichet d'eau et le ramener pendant que ces deux la chuchotait et qu'il entendait quand même avec son ouïe très fine.

Bon joueur, il leur laisse leur intimité, mais ne tarde pas trop pour ne rien laissé de suspect.
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Isaak releva la tête et les yeux vers elle, cherchant a voir la couleur de sa mort bleu et le fait qu'elle suggère un autre moyen le laisse sans arme et il craint sa déception.
- Vous ...resterez madame?
Demande t-il un peu piteusement, non sans être effrayer que Calibane abuse de la situation alors qu'elle serait parti chercher les sceaux officiels.
Il ce méfis de l'intelligence de cet homme depuis le début, et depuis le début même Calibane semblait suggéré que son cerveau renfermait une mine d'or a exploité, alors oui, il est très anxieux. Il veux aider, mais pas au prix de ce faire violer l'esprit.
Et si elle lui confirme qu'elle restait a ses côtés durant ce passage de dévotion a la cause, pour elle, pour la servir, il lui dirait oui.
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La main ou les couilles!?
Il n'en manque jamais une pour faire du chantage, jamais.
Et d'une nature très orgueilleuse, belliqueuse et combatif, normalement j'aurai rien céder, mais bon difficile de lui dire non a lui. Il s'occupe de mon corps depuis je ne sais combien de jour, j'avais passé le stade de me montré aussi farouche. Et même si... il ma blesser, sur ce point je lui fais malgré moi confiance, sa manière d'agir, de ne pas comprend ou il a fait le mal peut être...
Difficile de pas compatir alors que sa m'arrive tout le temps a moi aussi.

Je soupir après avoir pris une bonne léché de ma plait roulant les yeux avec exaspération tout en m'assoyant sur le bord du lit difficilement et lui tendre la main.
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Oh elle savait qu'elle ne trompait personne, que tout cela n'étaient que des faux semblant mais les hommes étaient des hommes, avec l'ego et l'orgueil qui venait avec... Faire étalage des peurs ou des faiblesses devant autrui n'était jamais une idée. Alors ses petites demandes bien maladroites n'était que de la poudre aux yeux mais tant mieux si cela faisait le bonheur de tout le monde dans la pièce.

-Oui, je resterai. * Dit-elle avec douceur.
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J'attends, la main tendue jusqu'à ce qu'il me donne la sienne et commence à l'éponger avec un coin de la serviette humide.

-Elle t'a enlevé quelque chose de précieux Karia, d'une manière bien inhumaine et cruelle. Un jour, prochainement, j'aimerais pouvoir te le rendre. Que tu décides ou non de faire un enfant n'est pas de mon ressort mais au moins ce serait ton choix. * Et avant qu'il ne s'enflamme de nouveau, je continuai.

-Et pour cette question d'héritier, tu peux invoquer une vieille clause elfique pour retarder ce moment. Si on t'embête avec ce détails, mentionne la patience de Sunie. Les femelles immortelles ont des cycles qui peuvent prendre plus d'une année avant de revenir. Puisque Deliath vient d'avoir une période de fertilité, la prochaine ne sera pas avant un moment. Cela devrait te faire gagner une année ou deux. * Dis-je, de bonne foi
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Calibane non plus n'est pas subtil en revenant près de la reine et de l'humain lui offrant le verre d'eau dans un long soupir. Il passait pour un monstre vue comme ça, lui qui est un parfait gentleman et un ange bienveillant.

- Bien, ce sera plus simple si tout le monde est d'accord. Je vais vous préparez un thé et nous nous mettrons au travail.

Il n'attend pas que quelqu'un rouspète a son rituel et quand bien même Deliath signifierai qu'elle n'en veux pas ou lui l'humain. Calibane va au bout de son idée, sortant de son tiroir contenant une panoplie d'infusion un petit sac bleu en soie.

Il avait deux tasses, dont celle qu'avait utiliser Danil et vida de l'eau dans les deux avant de commencer ses petits tours de magie pour tout nettoyer, chauffé l'eau et infusé des herbes mystérieuse. L'odeur est étrange, forte, peu aguichante sur le coup.
Et quand ou est près il retire la pochette au contenu secret et verse cet étrange Élixir couleur brun opaque dans la porcelaine.
- Buvez ça Isaak, ca va vous donner de l'énergie. C'est amer attention.
Vous aussi majesté.

Les yeux du Rossignol ce plisse, voyant la silhouette de la forme tendu vers lui et tend la main pour prendre ce présent avec une certaine méfiance.
Mais comme il a donner son accord, que madame restait avec eux, il boit, docile et obéissant.
Et il grimace.

- Hahaha... C'est du cacao et quelque herbe, ces un produit puissant, aussi puissant qu'il goute mauvais.

Isaak et son palet délicat, il grimace encore, plisse du nez et essais de boire sa rapidement d'un trait pour s'en débarrassé.
- C'est...immonde. Dégelasse... sa un goût... de foin et terreur ...c'est dégueu.
Ne pu t-il retenir son impolitesse de lui sortir de la bouche alors qu'il a vidé sa petite tasse et la rendait au mage.

Calibane ricane, fermant un peu les yeux d'entendre un langage plus fleuris que d'habitude et nettoies la tasse avant de s'en servir une a lui-même pour être équitable et pour tenir debout le temps qu'il faut cette nuit pour faire sa part du plan.

Et lui, tout en classe, il fait mine de boire sans être déranger alors qu'il a une chair de poule sur la colonne vertébrale.
Quand il a terminer, il ouvre le petit tiroir a crayon de son bureau, en sort une ficelle de cuir et attrape son toupet a moitié sèche tout en jolie spirale lâche et ce libers le visage. Sa cicatrice au niveau du front presque entièrement disparu ne laissant qu'une petite trace rosée et un peu plus blanche en son centre.
Après cela, il prend son dossier de chaise et la tire de l'autre coté les rejoindre.
- Vous vous inquiétez pour rien Isaak, je ne vous ferez aucun mal. Vous allez suivre mes indications et tout va ce passé exactement comme je vais vous le décrire.

Le mage vient s'installer la chaise de billait.
-Tourner la chaise vers moi que nous soyons face a face.
Calibane tourne son sublime regard d'amoureux sur Deliath et lui fit un petit signe de venir s'installer a coté de lui pour bien observé comme il va s'y prendre. S'était une belle occasion d'apprendre quelque chose qui fait partie de son domaine naturel de prédilection atypique au Nayla.
Ils étaient reconnue pour être très fort dans le domaine d'une manière toute naturel, mais s'était une pratique quand même connue dans le milieu.
Isaak continue, même s'il est très nerveux a écouter et suivre les indications du mage, ne le regardant jamais dans les yeux depuis le début, concentrer sur son petit courage qu'il tenait a deux mains.
Épuiser, s'était peu dire, mais déterminer sa oui.
Calibane vient s'installer dignement sur son siège, souriant a Deliath avant de prendre la main d'Isaak.
- Écouter bien Isaak, fermer les yeux calmement, je vais venir pauser mon front sur le votre doucement et pendant que je vais approchez, je veux que vous vous concentrez sur le document précis que je dois récupérer, vous ne devez penser qu'a ce testament.
Lisez les lignes longuement s'il le faut, imaginez le dans vos mains...

Calibane prenait le temps de parler mot a près mot, attendant qu'il ferme les yeux pour aussitôt faire son petit tour de magie.
Il ce connecte a son flux, rien de très fou puisque s'est un simple humain, sans talent magique, mais tout être vivant en avait un et il pouvait aussi lui soulager le corps et l'esprit comme il l'avait fait avec Deliath et Danil.

Il le détend, le calme profondément au point ou on le vois chambranler sur sa chaise et avoir la nuque molle pendant que la voix du mage continuais a donner ses indications et approche son front du sien. Et tout semble ce passé a un éclaire.
Il entre et lentement il ce lève de sa chaise venant pauser son autre main sur l'épaule saine d'Isaak le repoussant gentiment contre le dossier alors qu'il a l'air endormis puis il vient lui tenir la nuque, lâcher sa main et venir rapidement pauser celle la sur le front de l'humain tout en décollant le sien pour revenir dans la réalité.
Les yeux comme deux braise électrique, une petit onde de choc balaya la pièce de sa puissante psyché alors qu'il ouvre les valves de son esprit.
Il lève la main de sur le crane de l'humain les doigts qui ce crispe comme s'il tenait quelque chose et un filet vert jade translucide était attacher a chacun d'eux pour ce rejoindre en une seul ''corde'' qu'il semble tirer de l'esprit d'Isaak.

A partir de maintenant c'est le domaine de Sindal qui était a l'oeuvre et Calibane lâcha la nuque d'Isaak hypnotiser en quelque sorte.
Le mage était dans une trance profonde, concentré d'une manière intense pour matérialiser l'immatériel de la pensée de l'humain.
De sa main libre, il ballait doucement un espace, faisant apparaitre un genre de parchemin translucide devant lui et transféra l'information qui commence a s'écrire d'elle même sur ce parchemin magique. Jusqu'à une copie conforme et complete de ce dit document.

Et tout aussi soudainement, la magie de Calibane s'estompa, la pression dans l'air tout redevient plat laissant une sensation de vide.

Et Isaak c'était mis a ronflé tout bonnement.
C'est presque mignon même et Calibane est très fier du résultat.
- Je l'ai.

Le thé commence a fonctionner pour sa part, il ce sens revigorer, énergique, et réveillé.
et profite que l'autre dors pour ce rassoir près de Deliath et la regarder droit dans les yeux.
- J'ai eu une symbiose périphérique avec Danil, il ma confier une part de lui sur la nature de vos dons Deliath. Celui de communiquer avec la forêt et pourquoi vous pouvez probablement apparaitre dans le livre de Tauron et pas celui des Nayla.

Votre père Danil et votre mère Dreidre, on tuer ... Ils ont tuer la mère de la foret pour lui dévorer le coeur. Enfin Danil lui a dévorer le coeur...

Lui confia t-il avec un peu plus d'émotion dans la voix et froissant les sourcils durement, ce n'était pas si évident a dire comme ça.

- Enfin il faut comprendre qu'en faisant cela, tout jeune, il ce son imprégner de sa magie et surement pas compatible a tout les points de vue, l'élémentaire a choisis son temps pour éclore a nouveau. La mère de la forêt est une créature bienveillante, elle donne la vie...ce n'est pas rien. Et elle a en quelque sorte été réincarné en vous si je peux dire cela.
Une partie d'elle du moins. Ce qui explique que vous puisez sentir la terre respirer, que la flore vous contemple avec respect et que les fleurs vous ouvre leur coeur.

Dans cette tragédie, vous êtes une merveilleuse surprise Deliath. C'est pour cela peut-être que l'élémentaire d'eau vous a choisis, il a sentis en vous un semblable et il y a de très vieille légende sur l'existence de ces créatures. Je crois que je vais vous en préparez quelque lecture a ce sujet.
Il nous reste a déterminer si oui ou non, sa présence ne vous empoisonne pas la source au final, dès que nous en auront le temps et que nous auront la possibilité de le faire.

Lui confia t-il avec un sourire doucereux, même si dans le fond des yeux, il vivait un chagrin a cette vision que Danil lui avait confier.
Mais visiblement, cette nouvelle était une consolation pour lui.
_______________

Dès que le verre d'eau arrive, elle le but presque d'un trait, bien contente de pouvoir se mettre quelque chose dans l'estomac. En y repensant, elle avait complètement oublié de manger le repas apporté par Lyvie.
Le thé fut le bienvenu et alors qu'à sa grande surprise son Rossignol se fait bien bavard tout à coup, elle se força à boire la mixture sans broncher. Sa confiance envers Calibane était totale, il l'avait mérité rapidement mais honnêtement et s'il disait que ce que contenait cette tasse l'aiderait, elle le croyait.
Le rose à peine dissipé sur son visage revint alors qu'il la regardait avec ce regard de chambre à coucher, lui demandant de venir s'installer tout près en observatrice. Alors elle y va, sa tasse fut abandonnée en chemin sur le bureau et elle approcha sa chaise, prête à apprendre.

Tenue en haleine par tout le processus, Deliath n'en manque pas une miette, protectrice de son humain mais en même temps fascinée par la douceur dont il faisait preuve en permanence en sa compagnie. Cette onde qui traverse la pièce lui donna un frisson tout le long de la colonne vertébrale, un écho de sa magie qui colora le pourtour de son iris de quelques paillettes vertes.

-Vous l'avez? Comme ça? * Demanda-t-elle, incrédule. Ses seuls échanges de souvenirs avec un autre mage s'était déroulé dans la peur et la douleur, ses mémoires, arrachées de force. Voir que cela pouvait être fait tout en douceur, que son Rossignol s'était même endormi lui laissait une drôle d'impression.

Puis il se lance sur un autre sujet concernant ses origines et elle tente de tout assimiler en restant calme. Elle pouvait vivre avec l'idée d'avoir un reste d'élémental en son cœur mais que cela l'empoisonne?!

-Danil a fait beaucoup de choses terribles pour gagner en puissance, j'espère qu'il ne vous a pas importuné.. lors de .. votre connexion. * Difficile de ne pas être émue alors que le bel ange exultait une tristesse lanscinante.
-Mais ça explique pourquoi j'ai une affinité avec la nature en effet.. merci Calibane. Je suis encore là, à quémander votre aide pour une idée complètement folle alors que j'ai déjà beaucoup abusé de votre hospitalité et de votre gentillesse. * Elle regarda son Rossignol bien placé sur sa chaise, en train de se reposer sagement et expira doucement.

-Je souhaite.. profondément que tout se règle sans effusion de sang.. * Dit-elle cette fois en appuyant ses coudes sur ses genoux, puis son front dans ses mains.
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:50

- Danil ne me fait pas peur Deliath...C'est un vieux singe qui croit qui sait faire toute les grimaces, je lui en est appris une ou deux disons. Il c'est montré courtois, polis...plus ou moins, résistant a mes soins mais bon les anciens on des mentalités qui ne les quitte pas malgré le temps qui s'écoule et les idées nouvelles qui surgisse des nouvelles ères. Il ne faut pas les brusquer ou rien qu'un petit peu.
Fit-il en plissant un oeil et pinçant son index avec son majeur pour matérialiser l'idée. Restant bien mystérieux sur comment les choses s'était dérouler.

- Les vieux perdent les jeunes de vue tot ou tard. C'est une fatalité, l'éducation, les mœurs, une fois donner ne change pas tout le long d'une vie, elle demeure et pour un immortel c'est une bien triste ardoise toute cruel ne trouver vous pas? Ce qui était bien et acceptable dans son temps aujourd'hui peut avoir disparu.

Ce mis t-il a parler comme ca, s'installant en croisant les jambes et les doigts pour poser les mains sur le genou surélever.

- C'est pourquoi certain ancien s'efface et choisisse l'isolement, prisonnier du temps qui s'écoule et s'éloigne des villes et y revienne sans les reconnaitre tant les visages on changer, les maisons, les rues... la monnaie et la technologie. Il ce sente isoler, seul et perdu.
Mon arrière grand-père était très, très ... vieux. Il a vue mourir sa femme, ses enfants et leur enfant de leur enfant. Il a vue le monde changer, les foret vieillir et disparaitre, les rivières s'assécher, d'innombrable guerre. Chez moi les anciens était vénéré, respecter comme des divinités, des piliers de notre société...sacré je dirais même. Leur savoir un trésor national.
Grand Papy était génial... je l'adorais. Un peu fou, parfois même beaucoup, mais il me faisait rire. Il avait toujours une bonne histoire a raconté. Toujours... C'est lui qui m'a offert ce nom: Alphlindelëa… (Cygne mélodieux) Un précieux cadeau. S'était le sien.

Le mage s'était laisser porté par l'inspiration de Danil, lâchant un bride de son passé, d'un pan de sa vie qui semble jolie et qui pourtant cachait un horrible secret. L'honneur de recevoir ce nom venait avec un lourd tribu. Il a le regard perdu dans le vide et ce reprend.
- Assez de nostalgie, je me suis laisser porter bien loin du sujet quel étourdis je fais. Mes plates excuse.

Il prend un petit moment pour revenir a ce que venait de dire Deliath, alors qu'elle présentait son malaise d'abuser de lui alors qu'il est ravis disons le franchement. Flatter dans l'égaux, son sublime et resplendissant égaux! D'être celui vers qui elle se tourne comme référence.
Lui qu'elle qualifier d'hôte exceptionnel et d'une grande gentillesse. Elle le fait presque roucouler au point qu'il ce confie accidentellement.

- Moi aussi je voudrai sincèrement éviter un bain de sang, hyalmaia'luinë (Petit coquillage bleu), surtout si je suis forcé d'y participer ...
La voir dans cette posture, il glisse une main bienveillante sur son dos dégager alors qu'elle a le visage dans les mains.
- Allons... tout ira bien, regarder, des solutions nous apparait, ce n'est pas rien. Et si Isaak a réussis a obtenir quelque chose de Karia, franchement... pourquoi pas de Russandol?
J'aime a penser... que les choses se place ou elle doit y être au moment d'y être. Que l'on fait des rencontres pour nous y conduire.
J'ai suivie longtemps Karia pas sans l'espoir qu'un jour toute ses tueries cesserai, qu'un jour, une opportunité comme celle qui nous est proposer fonctionne...Que l'un comme l'autre nos peuples n'est plus a se craindre... Qu'il n'y ai plus a ce cacher pour avoir le droit d'exister sans être condamner par son engeance. Que c'est vieille mentalité soit enterrer et que ce côtoyer les uns les autres brise ces doctrines pleine d'œillère triste et borné.

J'avais perdu espoir avant de vous voir arriver...
Ma reine...

Il parlait beaucoup ce soir Calibane, comme s'il avait la bouche plein d'aveu qui ce bousculait pour sortir. Confiant quelque chose de très secret elle peu s'en douter, ce n'est surement pas un sujet dont il peu discuté a ses confrère d'armes.
Réussissait-il a lui remonter le moral en le faisant ou essayait-il de ce conforté lui-même pour ne pas céder au désespoir? Difficile a dire, alors qu'il avait le cœur émotif et un peu lourd.
Elle lui avait dit qu'elle serait la pour écouter... la pour le thé au besoin. Il sourit doucement a cette idée et met tout cela de côté comme une boite de friandise a déguster plus tard.
- Nous devrions nous mettre au travail. Je vais le réveiller qu'en dite vous?
________________________

Comme elle l'enviait de ne pas craindre son géniteur... Elle le trouvait de moins en moins terrifiant mais il subsistait toujours une petite frousse, une mise en garde au fond de son être qui lui murmurait de ne jamais lui tourner le dos... de ne jamais lui faire confiance.

Il venait d'une autre époque... d'un autre temps et Karia lui avait mentionné sur Hutt, qu'il voyait en elle une compétition absurde du passé. Elle avait passé sa jeunesse auprès d'immortel et devait avouer que leur manière de se voir dans le temps en comparaison aux humains, ou même au demi-race était bien différente. Il y avait bien quelques anciens à Pàlandhèl mais ils étaient discrets, très effacé et cette description d'isolement... de se sentir obsolète collait bien maintenant à ces visages pleins de sagesse qui déhambulaient parfois dans les rues. Ils étaient respectés oui... mais la plupart du temps, lorsqu'ils parlaient de rituels anciens ou de vieilles traditions, ils n'arrivaient pas à communiquer avec les plus jeunes.

Elle se perdait dans ses pensées jusqu'à ce Calibane ne se mette à parler de son aïeul. Un sourire traversa son visage à l'imaginer, tout petit, appeler un vieil elfe ''grand-papy''.

-Ne vous excusez pas.. je suis honorée de pouvoir partager vos souvenirs.

Ce surnom la faisait sentir précieuse et délicate, un peu comme celui de Lotha'Anon utilisé par Karia. La culpabilité revint... l'impuissance de ne pouvoir arriver à le rendre heureux, à le protéger... Puis elle leva les yeux sur lui alors qu'il lui partageait un espoir secret, un rêve exactement comme celui qu'elle caressait. Celui de paix, d'harmonie entre deux nations, des êtres qui décident de travailler, main dans la main plutôt que de se donner des claques à la première occasion. La main de Calibane dans son dos est rassurante.. protectrice, une caresse toute simple qui disait avec une honnêteté désarmante '' Je suis là ''.

Elle le regarde, avec ses grands yeux contenant une multitude de teinte de bleu, fragile mais requinquée avant de se donner une petite giffle mentale pour se sortir de cette transe admirative.

-Oui.. oui chaque minute est précieuse.. * Et rester seule en compagnie de Calibane commençait à être dangereux... Elle se faisait de moins en moins confiance pour lui résister et l'envie de se blottir dans ses bras, de se frotter le nez dans ses cheveux devenait de plus en plus difficile à réprimer.
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Je fais le gamin un peu quand il éponge ma main, grimaçant agacé par les petits pincements, l'entaille est vilaine et profonde, mais il m'occupe déjà l'esprit sur autre chose et reprend malgré ma rancune du galon dans mon estime.
Ca manière de m'explique peut-être, m'offrir le droit d'avoir un libre arbitre et rien qu'avec ça, il me séduit diablement bien.
Le libre arbitre... s'était un morceau de la liberté et s'était un sujet qu'il avait déjà commencer a explorer essayant de me donner le droit d'avoir des désirs, me pousser a les exprimés et les avoués. Attaquant ainsi une de mes chaînes mental bien coriace.

Et comme s'il ce doutait que je redoutais d'être père si rapidement, que je considère ce cadeau comme un poison, une fausse liberté pour me forcer la main a faire un héritier pour que tout le monde soit content se foutant bien de moi au final, il me propose une solution pour me laisser prendre mon temps de digéré ça, une porte de sortie a ma cage de contrainte royal toute ingrate.

Un ange... une bénédiction comme il pouvait être une affliction, mais pour moi il était tout...ce petit merveilleux d'humanité que j'avais jamais eu droit et que je n'aurai accepter normalement de personne ou en me refusant tout par vengeance d'avoir été si longtemps punis de vivre.

Et aussitôt, je me renfrogne tout orgueilleux de ne surtout pas laisser paraitre mes émotions toute ébranler de ce qu'il me disait. Je ne suis pas particulièrement doué a ce petit jeu en ce moment et je grimace encore.
J'ai mal a la poitrine tant mon affreux coeur dure fissure. S'il ne se considère pas père en nulle moment dans sa vie, en ce moment précis, ... j'aurai voulu qu'il soit le mien.
Autant je me suis sentis incompris, révolté et trahis quelque instant avant que maintenant s'était tout le contraire.

Mal a droit, je ne trouve pas les mots pour exprimé mes idées, je ne trouve rien d'intelligent a dire tant je suis bouché, émus de tout ca. Et c'est très déstabilisant dans mes habitudes de bête féroce a tête dure, borné et orgueilleux qui remercie jamais, pardonne rien et n'aime personne en ce complaisant de les repoussé par prétexte d'être incompris. Difficile, très difficile avec Danil de jouer cette carte.

Je ne m'étais jamais sentis aussi intime avec quelqu'un ...et Danil avait malgré tout mes murs, mes défenses, accès a ca, bien malgré moi.. il touchait une part interdit aux autres d'une manière toute privilégier. En quelque sorte, il avait ce que personne avait aussi injuste que sa pourra sembler, le coeur avait ses raisons que la raison ne justifie pas.

Jamais j'aurai pensé un jour avoir ce genre de conversation, que ce secret immonde puisse être pointé du doigt sans que je me braque comme tout a l'heure au point de vouloir me trancher mes propres couilles.

Est-ce que....s'était réel? ou il me manipulait, il voulait me rendre cela prochainement mais en échange de quoi...? Ne me montrais-je pas trop naïf tout a coup rien qu'avec de belle parole?
Je ne sais plus quoi en penser.
Ma tête me prévient et mon coeur lui frémis... c'est compliquer et si simple. Ou lala que je suis confus ... ne sachant plus dans quel direction me diriger, bien fragile tout a coup.

Je plisse des yeux, serrant les dents le regardant me soigner encore et même si je cherche la bonne excuse pour grogner, lui en vouloir et qu'il en manque pas sur la liste, je n'y arrivais simplement pas.

S'il voulait me faire du mal, de tout les gens sur terre, ce devait être celui qui avait en ce moment le plus de moyen de réussir. Rien que par l'intérieur.
Je le sens rien qu'a mon désir de le tenir dans mes bras, coupable de l'aimer ma petite soie noire...
Passionnel comme personne, j'ai du mal a ne pas vouloir suivre l'émotion qui passe et je lui retire ma main sèchement des siennes pour lui attraper le vêtement sur le flanc et le tirer vers moi rudement, orgueilleusement même, pour l'étreindre... La tête venant, s'il m'as pas rejeter, ce pauser au cœur de sa poitrine alors que mon autre bras arrive a son tour pour le serrer sur moi.
-J'ai froid...
Lâchais-je comme excuse débile pour retourner contre lui, gêner d'exprimer ma gratitude...ou mon affection a la manière d'un enfant. Comme si je devais justifier de vouloir avoir mes bras autour de lui et la tête sur son cœur. Je me trouve peu subtil a ressortir cette excuse, l'ayant associer malgré moi a un bon souvenir, a un bon résultat.
J'avais besoin d'y croire...d'une manière bien cruel a son affection, a ces bonne intention, même si sa devait pour cela.. finir par me montré vulnérable ne serait-ce qu'un petit moment.
_______________________________
Calibane ce relève avec son air radieux, ravis de ne pas l'avoir confuse avec ses histoires et qu'elle les apprécies.
Il va vers Isaak et lui met la main sur le front couvrant ses yeux de grande paume au doigts long et fin.
- Réveillez-vous Isaak, c'est terminer.

Et comme par magie, Isaak sort des limbes et le mage viens lui soutenir la nuque pour l'aider a ce redresser.
- Doucement.
Souri t-il dans la voix de le voir faire. Il avait été très réceptif a ses avances, très docile et les choses s'était dérouler exactement comme il l'avait espérer.

Isaak battait des paupières semblant confus, mais profondément détendu et calme même s'il a l'impression de ne pas ce rappeler qu'est ce qu'il fait ici et comment il s'était retrouver là pendant quelque seconde.
Mais le temps que le mage l'aide a ce replacer, la mémoire lui revient.
- Quoi... qu'est ce qui c'est passé... ?
Il est confus et visiblement il ne s'était pas attendu a quelque chose d'aussi expéditif et discret. Il a rien qu'eux le temps de visualiser son souvenir qu'il a disparu de sa tête.
Il regarde Deliath et cligne plusieurs fois des yeux voyant plus claire qu'au début.
D'un geste qui le trahis, il porte sa main vers son front et caresse légèrement le dessus de ses paupières sur le rebord de ses orbites.
Il soupir d'un long trait, ce traitement choque avait été curatif sur plein de plan physique et psychologique.
Toujours sur le qui-vive, nerveux comme un ressort, il ressent un grand épuisement et une profonde détente.
Son énergie différente et si calme comme s'il avait reçus un profond massage et que ses muscles courbaturer et douloureux s'était enfin arrêter de crier au supplice a tout ses mouvements.
- Je .. me sens tellement...
- Détendu? Oui vous étiez particulièrement crisper, je me suis permis de vous détendre avant de m'inviter. Ravis que vous l'appréciez.
-.. Ah ... ?

Il est sur le choque, car tout comme Deliath, Isaak connaissait les manipulations d'esprits sous un tout autre jour et sa n'avait alors la absolument rien a voir avec ce que Calibane venait de lui faire.

- Et vous.. avez récupérer ca? Comment .. ?
- Secret mon cher, mais je vais me mettre au travail pendant que vous allez vous préparez sur le Ferdelance et que sa majesté aille chercher les sceaux royaux.
- D'ailleurs.. qui est Alexei Mikhola Valery? Son nom est signer comme témoin neutre a côté de celui de Landis Tauron.

Isaak ne répond pas, discret, il laisse Deliath décider quoi faire de cette question.
______________________

Je garde un œil sur son visage, appréciant silencieusement voir toute cette bataille intérieure qui se livre loin des yeux et qui passerait inaperçue pour n'importe qui d'autre que moi.. ou Deliath peut-être. J'épongeais sa plaie malgré ses faibles grondements et ses sexpirations hachés, me contenant de le regarder avec un air qui disait '' Ah oui eh bien tu n'avais qu'à ne pas ta taillader la main si tu ne veux pas que je joue dans la plaie '' Un genre de... assume les conséquences de tes actions à ma sauce. J'enlevai une éclisse, puis roulai la serviette avant d'entourer sa main pour faire pression. Des points seraient idéaux pour colmater sa blessure le plus vite possible mais oserais-je lui mettre une aiguille sous le nez?

Interrompu alors que je formais une nœud avec les coins de la serviette tâché de sang, je me sens tirer et il vient se coller contre moi, la tête sur mon cœur, exactement comme ce petit prince doré l'avait fait quelques jours auparavent. Surpris, immobile sur le coup, je prends le temps de digérer cette douce claque au visage et lentement... très lentement mes bras viennent prendre repos dans son dos.

Je prends quelques minutes pour déguster ce moment, puis doit revenir sur terre en voyant la lune bien haute dans le ciel nocturne à travers les planches de bois condamnant l'accès au balcon.

-Il va falloir te faire quitter le palais temporairement. * Dis-je en glissant mes doigts dans ses cheveux, confus dans cette gamme d'émotion. Je ne sais plus... ce qu'il doit être, ce que je veux qu'il soit. Le désir sexuel est suplanté par cette espèce d'envie de le protéger momentanément et je sens que je vais avoir besoin de méditer sur la question pour dénouer tous les nœuds à ce sujet de mon côté.

-Et le plus tôt sera le mieux. * J'allais enchaîner sur autre chose mais une série de coups à la porte brisa le fil de mes pensées. Ce n'était pas Deliath, à coup sûr, ma fille serait entrée puisqu'il s'agissait de sa chambre et nous avions déjà de la nourriture... Alors qui..?

-Hum... poire vanillée.. * Dis-je en mettant mon nez au travail, puis ma mémoire.
-L'immortelle aux cheveux d'or.

Il prenait soin de son oiseau, le traitait avec respect même s'il était humain et cela comptait beaucoup à ses yeux. Elle tenait à Isaak, c'était illogique comme amitié, une chose improbable mais qui était parvenue à exister et se développer. Peut-être parce qu'incompris.. accusé de tous les maux du monde, martyrisé, elle voyait plus l'homme que l'espion dangeureux. Il éveillait une sphère protectrice de sa personnalité qui, brîmer par Danil n'avait plus sû ou se projeter... et qui de mieux que l'homme le plus détesté de la flotte de Gondoline, de Xar'Minos et d'Imzaresh pour être la victime de tout cet instinct féminin protecteur?
Ce qui avait été un moyen d'arrivé à ses fins s'était très vite transformé en autre chose. Chaque nouvelle couche de personnalité que lui montrait Isaak la charmait, petit à petit. Il avait acquis une multitude de talents et elle, avide d'apprendre, voulait le connaître sur le bout de ses doigts.

Ce petit échange innocent avec Calibane la fait sourire et bien qu'elle tente de rester discrète, elle savait que c'était bien raté comme tentative.

-Il s'agit d'un notaire réputé d'Imzaresh, mon père a dû le contacter pour rédiger le tout et que ce soit officiel, autant pour Pàlandhèl que pour la cité neutre. * Expliqua-t-elle en gardant pour elle qu'il était aussi le mentor d'Isaak. Cela il lui avait confié avec un pan de son passé et ce n'était pas sa place de dévoiler tous ses secrets.

-Je dois aller chercher les sceaux de mon père à son bureau, de combien de temps vous pensez avoir besoin pour travailler le testament?
___________________

Pour ce qui est de mon côté, je vie plus ce moment comme un lâché prise, un réconfort, un coin de meuble ou me rattraper alors qu'il me semblait perde pied sur le chemin sombre du quel il cherchait a me faire sortir.
Un point de repaire m'inspirant la protection puisque c'était ce qui poussait dans mon jardin secret. La ferveur protectrice qui donnait a mon coeur le droit d'être fragile alors qu'il ne le devrait pas a mes yeux.
Un petit arbre qui ne cessait de grandir et faire pendre ses longue branche molle pleine de feuille verte argenté que le seigneur noir guettait dans ses griffes a tout instant.

Toute cette vie faisait tache dans son décors de cendre.

Entendre Danil dire que je devrais bientôt quitté la ville me fait soupirer avec angoisse... pour lui il semble évident que le sang va couler sinon il ne dirait pas ça, il ne m'imposerait pas le péril et l'inconfort d'ailleurs.

Il me quitte attirer par la personne qui cognait a la porte, mentionnant une chevelure doré et une odeur de poire.
- C'est Lyvie, Deliath m'a dit qu'elle me l'enverrait....
Me montrais-je récalcitrant comme toujours a l'idée d'être examiner par quelqu'un ayant la prétention de vouloir me soigner.
Oh je me doute fort que Fenris ne sera pas loin après ce que je lui avais fait la dernière fois, il ne laissera plus seule en ma compagnie j'imagine.

Je gronde, cherchant un endroit ou me cacher, m'imaginant bien m'en tirer comme toujours en faisant le mal léché.
Comparer a notre dernière rencontre, j'étais carrément méconnaissable et encore j'avais pris du mieux même si c'est plus lent que d'habitude. La chute avait été rude.

Le bain..? Oh oui!! elle serait trop mal a l'aise pour approcher.
Je me lève me croyant génial et vicieux, me dirigeant par la déjà entrain de me déshabillé.
_____________

Isaak ce lève encore un peu engourdit mais souffrant beaucoup moins de cet effort, c'est un poids qu'il lui faisait bon de ne plus porté et tout cela paru dans sa posture et son visage moins sévère moins tiraillé.

- Effectivement, je dois me préparer madame.
Confirma t-il les dire du mage, l'air d'être en mission alors que Deliath conserve ses confidences sur son mentor pour elle. Délicate attention que voila, il en prend bonne note.
Il l'attend puisqu'elle aussi va devoir quitté le navire du capitaine Sinraï pour vaquer a sa propre mission.

- Et bien, ne soyons pas trop hâtif, je devrais pouvoir réaliser une mise en forme et au propre dans les heures qui suive. C'est une bonne nouvelle dans un sens, Imzaresh impliquer, sa rend tout de suite les choses différentes plus difficile a nier n'est ce pas?
La chance nous sourit. Les rossignols dans mon pays son porteur de tel présage, il vous va bien ce nom.

Dit-il gratuitement rien que comme ça. Après tout, impossible a nier, Isaak était bénis par la une espèce de félicité incroyable ou était doué, terriblement doué pour ce sortir du pétrin et s'entourer des bonnes personnes. Peut-être un peu des deux.
Calibane a quand même un drôle de regard sur l'humain, il ne détestait pas, mais ce gardait toujours des réserves, une méfiance sourde quand il le détaillait.
Il fait le séduit, mais visiblement, ce n'est qu'une apparence.

Les choses sans Deliath ne s'aurait probablement pas dérouler de la même manière cela va de soit.


Calibane attendit de ce retrouver seule pour ce mettre au travail, utilisant ses mains souple et habile pour cette art qu'il adore pratiquer depuis toujours, la calligraphie sortant ses meilleurs encres et sa plume la plus fiable qui correspondrait a ce qu'il apercus des mémoires d'Isaak.
Pour ce qui est du papier, il en avait toute une collection a force de vidé les manuscrit et de la documentation pour l'emmagasiner dans son esprit. Il regarde soigneusement ce qui pourrait le mieux convenir et s'attable a la tache jusqu'à reproduire les dessins distingués, utilisant sa magie pour carrément retransposer ''l'essence'' du souvenir avec une exactitude bleffant.
____________

Isaak, si Deliath le reconduit au Ferdelance, prendrai un bain rapide a la guenille, savonner avec son parfum favoris, il ce choisis un ensemble le plus officiel qui soit alors que visiblement sa garde-robe ses beaucoup vider a force d'être pillé pour habillé Deliath, Danil et Karia ainsi que lui-même. Il avait foutu en l'air deux ensemble mine de rien et il n'ose pas pensé a ce que lui avait pris les deux autres.

Il ne sait pas si c'est vêtement son frais et agréable, il va se fier au commentaire de l'autre ivrogne... après tout il avait dit qu'il sentait terriblement bon non?
Un compliment? Autant le prendre.
Puis, c'est l'heure de ce raser, il doit improviser avec sa dague a nouveau, il avait perdu sa lame dans la cuisine après la bataille avec l'assassin.
Il ce rase de très près, retrouvant une peau de bébé avant de s'appliquer de l'alcool brulant d'après rasage qui le fait grimacé. Il ce peigne, lichant ses cheveux comme a son habitude et se maquille pour cacher ses ressente blessure, mais il abuse pas, les entailles sur l'arrête du nez serait impossible a cacher et puis ce n'est pas nécessairement un tendre. C'est un homme de main capable de tout pour Sael.
La bagarre pouvait survenir durant ses échanges, se serait rien qu'un avertissement songe t-il tant que ce n'est pas disgracieux. Les elfes remarquerait s'il insisterai trop.

Il ce met simplement beau, présentable et impeccable, son habit tombant partout comme il faut, droit sans un plis et pour son bras... Il attendrait a la dernière minute ou ce qu'en pensait les deux autres. Au pire, il a déjà un paquet de mensonge a déblatérer pour l'expliquer.
Quand il a fini, il va fouiller a son bureau dans la paperasse, sortant des notes , des livres de compte. Il s'était allumer des chandelles, avait même manger les restant que le roi et Danil avait pas toucher et que personne avait eu le temps de débarrassé de la chambre.
Pas de gaspillage et le cuisinier de Calibane savait satisfaire son palet capricieux.

Sans plus attendre, installer a son bureau, il ce met a faire ses devoirs, même si la lecture est éprouvante et difficile. Les soins de Calibane avait changer son état d'esprit et il appréhendait plus calmement sa situation.
___________________

Le souvenir sagement en possession des mains habiles de Calibane, Deliath repartit avec Isaak, allant l'accompagner jusqu'au FerdeLance en traînant la maintenant très encombrante chaise roulante. Elle refusa cependant de laisser qui que ce soit la soulager de ce fardeau songeant que puisqu'elle retournerait au palais sous peu,il était de son devoir de rapporter ce qui avait été dérobé à la hâte.

Deliath accompagna donc Isaak jusqu'à son navire, salua les hommes à la fois de Fenris et de Black Crow en poste au bout de tous les quais de pierre finement taillé créant de belles lignes droites dans l'eau du fleuve auxquelles les bâtiments étaient attachés et l'escorta jusqu'à la porte de sa cabine.

Elle hésita à rester.. à s'imposer mais son oiseau avait l'air d'avoir besoin d'un peu de temps pour lui, seul. Un regard suffit pour comprendre que même s'il apprécierait sûrement sa présence, ils perdraient un temps précieux à ne pas se séparer pour diviser la tâche. Mieux valait être raisonnable que trop émotif. Elle le laissa donc se préparer et repartit avec la chaise roulante, faisant le chemin inverse tout en essayant de s'imaginer son humain tel qu'il était lors de sa rencontre sur Hutt, tout fier dans un habit parfaitement coupé et ses cheveux léchés à la manière d'un névrosé.

La traversée jusqu'au palais se fit sans encombre. Il y avait un couvre-feu imposé par la milice du Dragon d'Argent en ville et hormis quelques militaires en permission, il y avait peu de gens dans les rues. On la reconnaissait assez pour la laisser passer sans l'intercepter, respecté par une sorte de haine terrifié... Après tout elle était la sorcière... la pure-sang ayant mis fin à la guerre d'un énorme coup de poing sur le champ de bataille, balayant l'ennemi après avoir lancé un sortilège à son mari, le transformant en véritable dragon. Enfin c'était l'une des rumeurs qui couraient. D'autres voulait que ce soit elle, le dragon, et une autre, encore plus farfelu, émise par des conspirationnistes était que tout cela ne s'était jamais passé, qu'il n'y avait jamais eux d'orcs ou d'elfes noirs et qu'elle avait ensorcelé toute la population après les avoir forcé à se battre les uns contre les autres.

Elle mit ces ragôts dans une petite boîte au fond de son esprit et n'y toucha plus... Il y avait plus urgent cette nuit à faire pour empêcher les erreurs du passé de se répéter.

Deliath laissa la chaise à l'infirmerie en passant devant puis grimpa les escaliers menant aux étages supérieurs. Le bureau de son père se trouvait annexé à la salle du conseil, là ou bien naïvement, elle avait cru s'être fait un ami de Karia au tout début de leur histoire. La salle de conseil était bien différente de celle appartenant au château de Xar'Minos. C'était une grande salle rectangulaire décorée d'arches finement travaillées, le jour, le plafond tout en verre baignait la pièce d'une douce lumière tamisée traversant une décoration de lierre tout en verdure tressée de manière à laisser passer quelques rayons sans être aveuglant. La grande table ronde en bois dur avait été sculpté à même la tranche d'un énorme tronc, offrant les textures de chaque arc de vie de l'arbre l'ayant forgé à travers des siècles d'existence. Le reste du sacrifice de cet arbre était les chaises, les boiseries de l'endroit, les bols et même les verres, une symbolique puissante pour les elfes. Les deux plus belles chaises étaient celle du Roi et de la Reine, des sièges capitaine dont le dossier s'étendait tel la panachée des branches d'un arbre dans tous les côtés, l'un face de l'autre, à chaque bout alors que les conseillers ou seigneurs se trouvaient de part et d'autre de la table
C'était intime et à la fois... intimidant.

La pénombre environnante rendait le tout tellement plus austère, plus froid que dans ses souvenirs. Elle soupira doucement et traversa la grande salle, allant se rendre jusqu'aux portes donnant accès au bureau de son père et se buta aux verrous. Elle recommença, tirant sur les poignées en métal fin forgé et fut forcée de constater qu'elles ne bougeraient pas. Ces portes n'avaient jamais été vérouillée avant, en fait dans son souvenir il n'y avait aucune serrure...

-C'est une plaisanterie.. * Murmura-t-elle pour ses seules oreilles en inspectant les poignées. Vérouillées de l'intérieur... Deliath recula de quelques pas puis se pencha, jetant un coup d'oeil par l'intersctice entre le sol et le bois dur à la recherche de... quelque chose?
Le sol était bien plus poussiéreux de l'autre côté qu'ici, ce qui signifiait que l'endroit n'avait pas été nettoyé depuis longtemps. Depuis quand? Se pouvait-il que les portes se soient closes à la mort du Roi et qu'elles soient restées ainsi depuis? Elle souffla et un nuage de poussière s'éleva, traversant de son côté par dessous les portes.

Si c'était le cas.. était-ce même possible d'y entrer?! L'elfe se redressa, un tantinet sur les nerfs suite à cette amère découverte puis ferma les yeux en soupirant longuement.. Calme et harmonie... calme et harmonie... se répéta-t-elle jusqu'à ce que le rythme de son cœur ralentisse. C'était Landis... il devait avoir songé que cela se produirait et qu'elle serait celle qui prendrait sa place. Il l'avait désigné comme héritière non?!

-Olhïrn... je n'ai pas la patience pour ce genre de jeu.. * Fit Deliath avec hâte. Ce père aimant avait l'habitude de lui rapporter des cadeaux, des choses étranges en provenance de ses voyages et lui laissait le soin de trouver de quoi il s'agissait exactement...

-Cultiver mon esprit... La recherche est autant la récompense que la réponse... et blablabla.. * Se moqua-t-elle, énervée en parlant toute seule, bien agacée avant de balayer la pièce derrière. Elle avait besoin d'un peu de temps.. pour se calmer, se ressaisir et s'approcha de la table. Ses doigts de chair glissèrent sur le bois des dossiers et tout naturellement, elle s'arrêta à celui qu'elle avait occupé, près de son père avant de jeter un coup d'oeil sur l'assise ayant reçu le postérieur royalement sanguinaire de son mari. Dire qu'elle l'avait cru charmé par ses jolis yeux! Une cible facile... Oh ce qu'elle avait été naïve...

Deliath alla s'asseoir sur sa chaise et fixa les portes au loin, ne comprenant pas pourquoi elles lui refusaient l'entrer. Elle était l'héritière!

'' Je suis l'héritière '' Eut-elle envie de leur crier après, bien que ce ne soit que des portes... magique peut-être, mais scellées... Et quelque chose à propos de ce titre sonna faux à ses oreilles. Cet endroit était le bureau du Roi... le bureau de l'immortel aux commandes de Pàlandhèl mais visiblement Russandöl n'y avait pas mit les pieds à voir l'état du plancher.

Puis, elle se leva, quittant ce siège de ''princesse'' et marcha jusqu'à celui autrefois occupé par son père. Héritière du trône... Il l'avait désigné, lui léguait sa courrone et tout ce qui venait avec. Les portes attendaient-elles la nouvelle tête courronée? Attendaient-elles qu'elle revienne? Deliath s'assied sur le siège autrefois occupé par Landis, cette chaise magnifiquement sculpté à la manière d'un arbre et posa ses mains sur les accoudoirs pour s'y caler et le trouva bien inconfortable... Elle ferma les yeux un instant, laissant ses doigts caresser le bout des accoudoirs, dans les sillons laissés par les doigts de Landis au fil des siècles.

'' Un trône ne devrait jamais confortable Yeldël... Ce n'est pas une tâche facile de gouverner, ton bien-être n'a pas sa place lorsque tout un peuple dépend de tes décisions '' C'était ce qu'il lui avait dit, lorsque plus jeune, elle s'y était assise et avait commenté la dureté du siège, proposant dans toute sa cnadeur d'enfant, d'y ajouter un coussin pour y être plus à l'aise.

Elle comprenait maintenant... Oh que ces mots restés incompris autrefois prenaient tout leur sens aujourd'hui

-Je suis là.. Je suis prête..Je la veux cette courrone... * Murmura-t-elle doucement, sincère... même en sachant que de ne pas abandonner signifiait être défier, devoir se battre, ignorer la fatigue et la douleur. Et elle ouvrit les yeux lentement. Elle ne pouvait se mentir là-dessus. Si Karia répugnait parfois d'être Roi, Deliath elle, voulait être Reine et ne se contenterait de rien de moins.

Son joli regard bleu dériva dans la pièce et elle bondit sur ses pieds dès qu'elle constata que les portes étaient toutes grandes ouvertes. Stupéfaite, l'elfe traversa la salle du conseil d'un pas rapide et pénétra dans le grand bureau poussiéreux ou tout était encore tel que laissé après le départ d'Isaak. L'endroit n'avait pu être pillé et elle y entra, prise d'un frisson étrange une fois à l'intérieur. Même l'air.. avait encore le parfum de bois de senteur de Landis, comme s'il venait tout juste de quitter. Deliath s'assied sur son siège, derrière la grande table de travail et vit sa grande tasse de thé contenant encore des restes de feuilles séchés, ainsi qu'un plateau repas depuis longtemps moisi et désagrégé. Elle vit les grandes bibliothèques contenant les documents bien classés de la ville, les bibelots décoratifs datant d'une autre ère et très vieux parchemins dans un ancien elfique exposé derrière des vitrines. Calibane avait son temple des merveilles sur l'Earandür mais Landis avait eut le sien ici. Le seigneur de guerre adorerait sûrement y faire visite une fois la situation en ville calmée.

Deliath fouilla dans les tirroirs, trouvant sans trop de mal les sceaux officiels de Pàlandhèl à l'intérieur d'une belle boîte finement gravée et sculptée et y glissa aussi le bout de chandelle composé de deux tons de vert à l'image de la forêt en été puis sortit, prête à retourner voir Calibane. Loin de se douter de ce que poser ses fesses sur le trône de son père pouvait bien avoir eut comme impact, elle trouva cependant l'air nocturne plus agréable, le froid moins mordant et marcha à pas rapides vers le port apporté ce dont son mentor aurait besoin pour officialiser le testament.

****

Je m'apprêtais à ouvrir la porte lorsque le bruissement de tissus et le choc sourd du peignoir contre le sol en bois réverbéra sur mes oreilles. Incertain s'il agissait ainsi pour se cacher ou pour intimider l'elfe derrière la porte, je trouvai cela bien... étrangement amusant.

L'immortelle de l'autre côté parcontre, arborait un sourire frigide, un masque de politesse que je savais, m'était destiné. J'aimais l'impression de toute puissance projeté dans les yeux de mes confrères et consoeurs... Être un intouchable, un Ancien vénérable et adoré, mais celle-là, elle ne m'estimait pas beaucoup avant même de me connaître et je ne pouvais qu'émettre des hypothèses comme quoi Deirdre lui avait parlé de moi.

-Je vous salues.. Nayla Nomîn Helevorn Danil.. * Me dit-elle d'un ton neutre alors que je la savais beaucoup plus chaleureuse envers autrui. Et voilà qui confirmait mes soupçons. Peu de gens connaissait mon nom complet.

-Dame Lyvie... je ne me rappelle pas avoir eut le plaisir de me présenter. * Répondis-je tout en courbette de politesse malgré une soudaine froideur dans le regard.

-Vous ais-je offensé? Nous avons eut une connaissance en commun il me semble... qui m'a tant parlé de vous que j'ai l'impression de vous connaître.. * Elle se méfiait de moi.. Deirdre lui avait parlé de moi. Avoir la confirmation de e fait me rendait tout chose et extrèmement curieux... Je voulais savoir ce qui avait transpiré de la bouche de ma jumelle, savoir tout ce qu'elles s'étaient échangés. Je connaissais ma sœur sur le bout des doigts et voilà que cette femme avait partagé ses dernières années avec ma douce inébranlable.

-Aucunement. Il s'agit bien de mon nom. Autant l'utiliser.

-La Reine m'a envoyé m'entretenir avec le Roi. * Dit-elle en passant immédiatement aux choses sérieuses. Et me voilà un peu gêné. J'évoquais fascination et admiration.. mais elle devait avoir une bien mauvaise opinion de moi pour ne pas vouloir faire la conversation ainsi.

-Je crains que le Roi ne soit pas disposé à s'entretenir avec vous.

-Et je me dois d'insister... Je ne peux rentrer bredouille, ordre de la Reine. * Je sentis une autre présence qui m'avait échappé, trop concentré sur la l'elfe et remarquai un grand demi-race à la peau baisé du soleil, aux cheveux sombre et aux yeux tout aussi noirs. Il avait un visage neutre, des traits vifs et masculins, une barbe entretenue, beau sans être à tombé par terre.

-Le Dragon d'Argent en personne... * Dis-je en le connaissant de par les souvenirs de Deliath, j'étais bon étudiant et je n'oubliais que très rarement un visage.

-Je me dois d'insister aussi , le Roi n'est pas présentable.

-J'ai déjà vu sa majesté flambant nu, rien ne me surprendra plus que cela. * Fit Lyvie en garnissant son adorable visage d'un sourire tout à fait méprisable, restant bien en place.
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Tant mieux que Danil taille une bavette, me face gagner du temps, pendant qu'il discute et que je l'entend confirmer la présence de Fenris, moi j'entre dans l'eau non sans bruit d'éclabousure et soupir de détente rien qu'a sentir la chaleur me pénétré toute les cellule du corps.
Et comme j'ai vue Deliath l'utiliser, je me réchauffe l'eau comme si elle ne serai jamais plus assez chaude pour moi.

Je cherche des yeux du savons, prenant le premier qui passe même si c'est féminin comme flagrance tant que l'eau deviens opaque et me cache le corps.
Mes mains brasse l'eau et une forte écume ce met a apparaitre a la surface au point d'en faire déborder du bain me faisant échapper un ricanement a l'égale d'un enfant qui fait des bêtises pendant que papa maman ne regarde pas.

Voyons voir qui de Danil ou Lyvie va gagner, après tout je lui avais pas dit que Deliath me l'envoyait pour accéléré ma guérisons et que moi j'avais horreur des examens! Ou que d'autre main que celle de mes maîtres ne se pause sur moi.
L'eau arrive presque au bords et je ferme tout avant qu'il y est plus de mousse sur le planché que sur la surface.
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Quand Deliath arrivera sur Earandür, Caliban était toujours afférer a faire de l'art avec ce bout de papier. Lorsqu'on cognerai, sa voix mélodieuse lâcherait un '' Entreeer''.
Reconnaissant l'odeur citronner que le vent soufflait depuis le quai, avec sa fenêtre entre-baillé.
Il en avait presque terminer, avec toute ses délicieuses nuances de caractère dans chaque lettres. Ce Alexei avait une plume exquise songeait-il, un véritable amoureux de l'art, son document était d'un complexe, sans le support de sa magie, il ce demande même s'il aurait pu rivaliser un doigté si marginal et expressif.

Il buvait le restant de son immonde thé de cacao mystérieux, bien agité et réveillé par son elixir.
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-La persévérance est une qualité remarquable mais j'ai des ordres à respecter. * Fis-je en me préparant à lui claquer la porte, que cela soit poli ou non alors que mon dragon ricanait derrière, bien fou en s'amusant seul dans la baignoire. Les paupières de l'elfe se plissèrent, pleine de méfiance alors que Fenris restait de marbre, tranquille aux côtés de son épouse.

-Monseigneur, une odeur de sang me parvient aux narines. Si le Roi est blessé et que vous me refusez l'accès pour le soigner, je serai contrainte d'utiliser la force pour entrer. * Dit-elle toujours avec le même ton, doux et contrôlé et cela me fit presque rire. Que pouvait une jeune elfe dans son genre contre moi?

-Ce fut un plaisir de vous rencontrez Dame Lyvie.. et Bonne soirée * Cette fois, je fermai la porte et rebroussai chemin vers le bain.

-Contrainte d'utiliser la force... Les jeunes de nos jours se croient réellement tout permis.. * Déclarais-je en remarquant l'énorme dome de mousse couvrant maintenant la surface du bain et la tête châtaine de Karia dépassé à l'un des bouts. À chaque mouvement de l'eau débordait du bassin et coulait sur les marches.

J'allai chercher un fauteuil près de l'âtre et l'approchai du bain avant de m'y installer confortablement, relaxant un peu pendant que Karia profitait de sa trempette. Il ne s'écoula pas plus de quatre ou cinq minutes que l'odeur de poire vanillée me revint aux narines et j'ouvris les yeux, tournant la tête vers la porte.

-Elle est tenace, on ne peut pas dire le contraire.. * Dis-je en me levant, prête à la chasser de nouveau et ouvrit la porte, tombant sur... un couloir vide. Évidemment je me braque, mon odorat fin avait perçu son odeur et j'avais scellé toutes les fenêtres et la seule porte menant à la chambre, ma magie était infaillible dans ce domaine.

-Une très grande qualité.. * Fit la voix douce de l'immortelle blonde qui se tenait debout, près de l'une des bibliothèques entourant le foyer après l'avoir ouverte telle la porte d'un passage secret. Aussitôt je referme la porte principale et marche dans sa direction, la fureur dans les yeux, déjà en train d'invoquer mon bouclier pour la repousser d'ou elle venait avant de stopper net en chemin. Ma promesse... Elle faisait partie des gens de Deliath.
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Il ce tire une chaise? Tout content de s'être débarrassé de Lyvie, elle ne m'avait jamais impressionner non plus, pas spécialement. Elle avait jouer avec mes nerfs sa oui, manquant de peu d'apprendre a voler a partir du sixième étage de ma forteresse...
Ou me mettre mal a l'aise a la mention d'enfant, mais apart ça...Que dire, peu impressionnable elle-même, je l'avais moi aussi pris de cours et remis en question son éternité du bout de ma lame.

Je m'étais attendu a ce que Danil me rejoigne, quand il ce relève a nouveau, laissant comprendre qu'elle était de retour. Comme un chien de garde, il ce dirige vers la porte, déjouer bêtement alors qu'elle sort d'un autre endroit me surprenant moi-même qui ce cachait maintenant dans l'eau jusqu'au nez.

Insulter, sa se sens dans l'air le vieux qui avance a pas de géant vers elle, laisse sentir son aura écrasant, mais se retient étrangement.
Je plisse des yeux, ravis de voir les chaînes de ses promesses œuvrer.
De mon côté, je reste sagement dans l'eau, cachant mon corps jusqu'au nez pour ne pas laisser voir les contentions anti-magique et mon squelette.

J'observe, m'en contentant pour le moment, me demandant si Deliath avait tout expliquer a Lyvie. Elle ne pourrait certainement rien pour moi tant que je portais toute ces protections et si elle essayait de me toucher ...je ferai qu'une boucher de cette délicieuse poire vanillé.
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-Mon Roi.. * Lyvie inclina la tête en direction de Karia, presque invisible vu la quantité de bulles en provenance du bain puis salua de nouveau Danil qui,les dents serrées, se retenait pour ne laisser échapper aucune once de magie par les pores de sa peau.

-Vos sceaux de protection sont impressionants Danil de Gondoline, mais la chambre d'une princesse... contient toujours une issue de secours. * Dit-elle, d'un calme bien énervant tout en restant sur place. Je jetai donc un regard derrière, vers l'étroit passage dissimulé par la bibliothèque ouverte à la recherche de son molosse.

-Tant de véhémance à vouloir me tenir à l'écart confirme mes soupçons... Ne vous inquiétez pas, Fenris n'est pas loin mais il respectera l'intimité de son Roi. Je sais que sa majesté n'aime pas la présence du personnel soignant, ni de tout ce qui peut être superflu. * Ses yeux verts s'arrêtèrent quelques secondes sur le mirroir brisé, les éclats par terre et les gouttes de sang puis revint sur Danil.

-Un accident.. j'imagine.

-Un malheureux accident..* Coupais-je, obligé de ronger mon frein pour me retenir d'utiliser des tactiques bien déloyales sur cette jeune effrontée.
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J'attend que les deux échanges quelque phrase, des politesses et des remarques laissé a mon attention pour me signifier qu'elle ma toute suite trouver.
Elle reste sur place, comme si Danil faisait office d'un mur qu'elle n'ose pas franchir et ca m'amuse d'une manière malsaine.
Voir Danil me défendre me fait toujours un drôle d'effet, mais bon, je ne dois pas en abuser. C'est Lyvie et s'il y a un accident, il serait le coupable le plus facile a accuser pour le plus grand bonheur de Deliath.

- Ssinjin, c'est bon, maintenant qu'elle est là...
Laissais-je entendre a ma ''douceur'' de ce détendre un brin.

J'observe rapidement son allure, les yeux sur son épaule, puis sur les ombres de la chambre cherchant une armure mouvante quelque part qui sait s'il n'y pas d'autre passage secret.
Je lui laisse le loisir de s'expliquer, d'annoncer ses intentions a quelque sorte.
- J'ai du mal a croire que Deliath tes envoyer ici, elle qui tien tant a ta vie... c'est bien curieux.
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-Curieux? * Lyvie porta son regard sur Karia sagement surprise d'entendre de tels propos de sa bouche. Ce qui sonnait comme une menace était aussi aberrant à un certain degré de compréhension.

-Peut-être tient-elle beaucoup à la vôtre aussi majesté. * Dit-elle en joignant ses mains l'une dans l'autre sur l'avant de son corps.

-Nous allons tous les deux très bien. Vous pouvez partir l'esprit tranquille dame Lyvie.

L'elfe blonde porta alors son attention sur Danil et soutint son regard bleu.
-Je ne pensais jamais vous rencontrez en personne Danil, feu la Reine Deirdre disait que étiez tel un arbre... enraciné sur une île lointaine.

-Des rumeurs.. *Lançais-je pour mettre court à cette discussion.. Je me doutais de ce qu'elle essayait de faire et je n'avais pas envie de me faire agiter le fantôme de ma soeur sous le nez.

-Peut-être... Après tout on ne déracine pas aisément un arbre millénaire. Je vous présente mes excuses, lors de ces dernières années les pensées de la Reine étaient plutôt érratiques. * Je ne voulais pas mordre à cet hameçon.. je ne voulais pas et pourtant j'ouvris quand même la bouche, incapable de m'en empêcher.

-Attendez.. * Ordonnais-je alors qu'elle tentait de se dérober.

-Que voulez-vous dire... erratique?
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J'ignore son commentaire, la suite de la conversation qui s'en suis me rendant plus maussade que jamais. Elle est venu me voir, mais j'ai plus l'impression qu'elle a un étrange dévolue sur ma petite soie.

C'étais quoi cette discussion bizarre sur Danil, pourquoi le titillait-elle comme ça? Et lui qui ce laisse embobiné dès que Dreidre est dans le décors. Je le vois fléchir des genoux et je suis exaspéré de le voir ce laissé faire.
Jaloux? Un brin oui et terriblement territorial et protecteur même. Je connais Lyvie, je l'avais immédiatement cerné celle-là a notre première rencontre.
C'est une vicieuse avec une petit sourire d'ange, elle sens peut-être le dessert mais la poire cache des vers.

Ce début d'acharnement me rend plus agressif encore me laissant imaginer que Deliath me l'avait envoyer pour le faire disparaitre du décors plus que pour s'enquérir de ma santé, trouver une manière de l'éloigner de moi, de me rendre désuet? Le rendre complètement désintéressé de moi avec les reliques de ce fantôme qui l'avait abandonner, laisser seul au monde. Me démontrer combien son amour pour moi est factice et facile a détourner rien qu'en lui agitant sous le nez ce nom: Dreidre que je commence a profondément haïr.

Oh... mon dieu que le feu de ma folie gronde dans mon cœur, l'envie de sortir du bain et saccager toute les relique d'où je verrai son nom et ce visage hideux apparaitre me tenait en haleine.

Si elle croyait jouer rien qu'avec les émotions de Danil, elle brasait dangereusement les braises sommeillant de mon amour toxique. On ne m'abandonnerai plus jamais... j'avais refuser l'affection de tout le monde rien que pour ne plus jamais, oh grand jamais que quelqu'un ose imaginer pouvoir m'abandonner après m'avoir fait croire que je contais dans la balance. OH QUE NON. S'il fallait que j'incinère tout sur mon chemin, mettez moi donc au défit pour voir. Je suis les ailes de la vengeance...prié que je ne me réveille jamais.

-Oh, Lyvie, tu ne m'avais pas manquer... avec ta sale langue manipulatrice en te croyant subtil avec tes sourires d'hypocrite, je sais de qui Deliath a appris ca.
Mais si la reine t'as envoyer pour tourmenter MON arbre déraciner de MES propre main, l'envie de brisé plus qu'un miroir va forcément me prendre.

Me mis-je a tempesté, mon calme déjà évaporer et ma voix est profonde et véhémente.

- Si je ne peux pas t'apprendre a voler ici... je peux t'apprendre a passer au travers un mur.

La défiais-je de poussé les limites de ma patience rien que pour voir si elle a besoin de ce faire rafraichir la mémoire. Elle sais exactement quoi faire pour ça, un mot de travers, essayer de me mentir ou de détourner la conversation suffirait.
J'avais l'air calme, mais ma colère est glacial, la menace claire et sans détour. Et elle savait que j'étais ce genre d'homme qui faisait toujours un point d'honneur a les exécutés.
Incontrolablement, je me met a gronder comme un animal avec cette voix caverneuse descendant dans de très bas octave rendant tout ca bien palpable tout a coup, le regard qui ce vide de violence.
Ce visage la, elle, elle ne s'y était pas encore frotter. Elle ne sait pas encore je paris, le monstre cacher en-dessous.
Autrement elle ne serai jamais approcher de moi en pleine connaissance de cause.
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-Je vous présente mes excuses majesté, nul n'etait mon intention de tourmenter votre protégé. * Repliqua Lyvie suite à cette féroce démonstration d'impatience et de colère à son égard. Son grondement éveillait une série de frissons douloureux dans le bas de sa colonne vertébrale et accéléra son rythme cardiaque. En temps normal, elle ne s'en faisait pas trop pour sa santé en présence de patients récalcitrants et peu coopératifs mais il y avait quelque chose à propos de Karia en ce moment qui ne lui donnait plus du tout envie de tenter quoi que ce soit.
Elle se rappelait très bien leur deux dernières rencontres et ne put que soupirer, affligée de constater à quel point il interprétait tout comme une attaque directe sur sa personne. Qu'une personne s'inquiète de sa santé de manière authentique ne semblait même pas lui avoir effleurer l'esprit, ni même qu'une autre soit curieusement choqué de voir un fantôme du passé débarquer sans prévenir alors que son ancienne Reine, l'avait mise en garde à propos de ce frère vivant reclus à l'autre bout du monde. Elle aurait voulu pouvoir le soulager de ses maux physiques, quels qu'ils soient puisque sa petite fleur l'avait envoyé dans ce but mais devait se résoudre à rentrer bredouille aujourd'hui.

-Je ne souhaite vous importunez davantage, puisque votre protégé affirme que vous allez bien et que tout ceci..* Dit-elle en désignant le miroir des yeux.

-N'est qu'un malheureux incident... qui suis-je pour contredire les paroles d'un Ancien et d'un Roi allant dans la même direction. * Lyvie replaça sa chevelure couleur blé sur l'une de ses épaules puis se dirigea vers les bibliothèques avant de s'y arrêter, sérieuse mais peinée de ne pouvoir lui venir en aide.

-Il est bon de vous savoir de retour majesté.. Vous avez manqué à vos hommes et votre peuple.* Dit-elle avant de partir,insultée, effrayée, ne laissant que le souvenir de son odeur à digérer alors qu'elle refermait la bibliothèque et que Danil allait aussitôt y poser un sceau. Son visage était interdit... sérieux et il se concentra sur sa tache avant de se retourner pour dévisager Karia, étrangement silencieux.

Il ne savait comment interprêter ce qui venait de se passer, ni même s'il avait envie d'aborder le sujet avec lui. Tout se déroulait dans une sorte de courtoisie d'office avant que son dragon n'ouvre la bouche. Une conversation entre deux personnes se connaissant par le biais d'une autre. Pourquoi tant d'aggressivité tout à coup alors qu'il se montrait curieux à propos d'une chose dîtes par la guérisseuse? Parce qu'elle utilisait ce point sensible, Deirdre, pour attiser sa curiosité?

Danil sentait encore la vague de chair de poule déployée par les grondements viscérale de l'Homme-dragon, habitué sans y être totalement imperméable. L'entretien ce serait-il terminé d'une autre façon si ce nom maudit n'avait pas été prononcé? Il tourna la tête vers son protégé-protecteur et vit malgré les bulles du bain cette rage difficilement contenue. ''Ta sale langue manipulatrice '' avait-il dit, pile au moment ou la conversation dérivait sur le sujet sensible de Deirdre pour le faire parler. Si c'était le déclencheur de cette crise, il fallait mettre les choses au clair pour éviter que cela se reproduise dans un autre genre de conversation puisque c'était inévitable. Tous les immortels ayant connu Deirdre allait finir par lui parler de cette soeur décédée, que Karia soit là ou non et il ne pouvait se permettre de proférer des menaces et vouloir tuer quiconque aborderait ce sujet dans l'avenir.

-J'ai passé plus de 3700 ans avec elle Karia. Nous avons partagés le même ventre chaud avant notre naissance, nous avons rit.. et saigné ensemble mais je n'ai pas pu être là pendant ses dernières années de vie. Ne questionne jamais ce que je ressens pour toi, tout est là, bien solide et ne bougera pas mais respecte que j'ai eu une vie avant et que de mettre des réponses sur les questions qui m'ont rongé pendant un siècle ne viendra pas altérer ce qui se passe entre nous. * Dit-il, bien sérieux tout à coup, froissé en quelque sorte, autant contre lui-même que par l'intervention toute en menace violente de Karia.
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Dans les corridors vide et délaissé de décoration de valeur, les pas lourd et métallique du dragon noir résonne. Flanquer de deux lourd garde valant tout juste a eux deux la présence altière du demi-géant au regard noir et au visage de marbre marquer de cicatrice de combat.
La tête bien haute sur c'est plus de ses deux mètres de haut, les épaules très puissante et large portant sa grand cape au armoirie de Xar'minos comme un fier panache royal.

Il patrouille et a la fois ce dirige vers les appartements royaux croisant Fenris et Lyvie sur sa route.
Il plisse des yeux, connaissant mieux Lyvie depuis peut avec tout ce branlement de combat dans le quel la bondasse de la reine avait été impliquer par Fenris.
Elle est la, revenant des appartements du roi?

Il leur barre alors aussitôt la route devenant bien agité tout a coup.
- Alors? Comment il va? C'est blessures sont aussi grave qu'il y parait?

Évidement, Danil avait eut la très mauvaise idée d'attirer l'intérêt de Black sur ce sujet alors que la dernière fois qu'il avait voulu s'entretenir au près de Karia, il lui avait dit qu'il avait été blessé durant son périple.

Black était d'un tempérament calme en général, épeurant a l'image de son roi, très fier d'en prendre exemple d'ailleurs. Pour lui, si Karia bougeait, il bougeait, s'il grondait, il grondait aussi. S'était son idole et lui son plus grand admirateur. Il ne vivait que pour vivre a ses côtés, le satisfaire d'exploit guerrier et porté son rêve a bout de bras comme s'il s'agirait du propre sien.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 17:50

Et voila, j'avais mis dans le mille, la voila qui débarrasse aussitôt que je l'ai démasquer. Elle ne venait pas pour s'enquérir de ma santé! Elle venait voir Danil ! J'étais juste cette foutu bonne excuse encore.

C'est excuses passe par une oreille et sort par l'autre, je me contre fou royalement des paroles, ses actes parle pour elle, l'on déjà trahis.
Elle venait juste défier Ssussun, le manipuler pour faire je ne sais quel vendetta.
Pourquoi était-elle la autrement! bien sur

- J'y est pris un profond plaisir a faire cette ''incident'' et il y en aura forcément beaucoup d'autre.
Répliquais-je a ces fausses attentions, tout sonne faux, factice en tout point, hypocrite comme dix. Manquer? manquer a qui!?
Je ne serai qu'au final cet outil, celui pour la paix?
Elle espérait que me flatter dans le bon sens du poil préserverait sa cité de malheur? Que je retiendrai mes molosses?
La bonne farce comme si j'avais la moindre goute de compatissance dans le coeur moi. Russandol est un enfant de coeur a coté, un poupée frigide que j'allais mettre en pièce.

- Oh non, personne, je ne manque a personne. Personne n'attend la destruction a bras ouvert comme un être cher. Personne.
Lui vomis-je mes ressentiments alors qu'elle s'enfuyait de la pièce en laissant son parfum toxique dans l'air.

Je suis vénéneux de haine maintenant qu'elle en avait remuer dangereusement les braises alors que les yeux de mon démon se tourne sur moi bien sérieux et interdit tout a coup.
Je me remet déjà a gronder, me refermant par anticipation, bien enrouler dans mon manteau de ténèbres glacial.
Et comme anticiper Danil ce risque sur une pente dangereuse et glissante.
J'ai le regard perdu dans le vide ces mots atomiser dans mes ressentiments.
J'étais quelqu'un d'absolument infecte a vivre, il était averti s'imaginant personne pire que lui peut-être?
Le chapitre de ma vie appeler émotion est un volcan destructeur qui ne dors jamais, le moteur de mon existence damné.
Il déduit des choses que j'ai a peine frôler de mes pensées et nullement dite, j'ignore s'il a lu mes pensées mais je lui coupe son élan direct.

- Tu es bien fragile depuis que nous sommes arriver a Palandhel, tu es distrait et bernée par tout le monde. Calibane maintenant Lyvie. Elle n'était pas venu pour moi est tu aveugle? Tu as une cible sur le front laisser par ta chère Dreidre. Comme si tu avais pas assez payer de ta personne encore. Ils vont tous ce mettre a vouloir savoir si tu vaux pas un dixième de ta sœur tu va voir, tu sera peser, juger et comparer comme avant. Qu'est ce que tu veux savoir en vérité? Tu veux savoir si tu sera toujours l'insignifiante copie de ta sœur aux yeux du monde entier?

Oh Danil... je ne suis pas un cœur naïf et tendre que l'on manipule a volonté avec de belle parole.

Tu veux pourchassé le fantôme qui t'as abandonner, qui a prit ton amour pour le déchirer, le piétiné sans égare en te manipulant jour et nuit tout le long de ta vie pour un jour pouvoir échapper a ton ile, te démontré toute sa reconnaissance de tes sacrifices pour elle? Tu veux découvrir la profondeur de ce mensonge immonde, voir combien elle a prit grand plaisir a te voir noircir jour a près jour dans un long procédé elfique pour fabriquer la soie noir que tu es? La seul chose qu'elle aura aimé ces de te voir sombrer dans la démence comme la plus savoureuse des vengeances déguster sur le temps un jour a la fois.

Découvrir l'étendu de son faux amour en t'abandonnant a ta haine... les mains encore couverte du sang de tes parents comme si ca avait jamais conter, juste contente que tu sois le sac a viande sur lequel on ce défoulait , celui qui allait porté tout les blâmes et les sacrifices a sa place laissant ses mains immaculer.
Elle t'aurai regarder mourir sans jamais lever le petit doigt pour toi. Jamais. Après tout tu es Helevron, le résilient, sa suffit jamais non? Elle ne te voulait clairement pas dans son champ de vision, ton absence était exactement ce qu'elle désirait. Voile toi la face comme tu le désir...elle ne t'aimais certainement pas. Tu étais son jouet dont elle a fini de ce lassé et elle ta jeter a la première occasion qu'elle en a trouver un autre qui répondait a ces lubies. Des mots.. c'est toujours que des mots sans actes pour les prouver derriere.

Vas-y, cours chercher, pour le temps qu'il reste a vivre a tes semblables ... puisqu'il est évident pour toi que Deliath échouera et que tu te complait a la laisser trouver des solutions toutes seule. Après tout je suis la bonne excuse pas vrai?

Après mon passage, il ne restera plus rien a ce remémorer sache le, il ne restera que le silence.
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Il vomit son analyse de ma vie d'un coup, maintenant expert en relation humaine et capable de décortiquer la complexe relation que j'ai eu avec ma jumelle tout au long de nos millénaires d'existence ensemble.

Je lui souris, bien attristé qu'il ose utiliser tout ce que je lui avais confier lors de nos discussions intimes puis allai vers la coiffeuse, allant prendre ce peigne en ivoire sur lequel je promenais mes doigts, les faisant aller et venir sur les pointes arrondies en un son venu du passé. Si j'avais fais la même chose, j'aurais droit à une belle explosion de colère avec du mobilier volant, de la rancune et un regard méprisant pour le reste de sa vie.

-Tu sais donc tout, sur tout le monde? Chaque pensées secrètes, chaque désirs, toi, Karia Soubraxiu, tu arrives à te glisser parfaitement dans la peau d'un autre être et lire son cœur? * Demandais-je alors que tout ce que je voyais dans son long discours, lui qui ne parlait jamais beaucoup, c'était à quel il en voulait à Deirdre, à quel point il la haïssait et ô combien cela le frustrait de voir que j'y accordais encore de l'intérêt.

Ne m'abandonne pas...Voilà ce qu'il ne disait pas mais qui était écrit partout.

C'était une haine gratuite et jalouse, de l'impuissance face à un ennemi invisible et puissant, innaccessible à son épée mais dont les mots pouvaient souiller les mémoires. Me la dépeindre comme un monstre était facile, il en voyait partout, dans tous les recoins, à tout moment. Son esprit paranoïaque et persécuté disséquait chaque mots, chaque parole pour en trouver un double-sens qui inévitablement, rendait le tout faux et hypocrite, voir dangereux pour son existence, comme si le monde entier complotait dans son dos pour l'agenouiller et l'éviscérer. Je le savais, j'étais ainsi moi aussi.

-Je m'approchais un peu trop de la vérité n'est-ce-pas? Tu fais encore diversion en me vomissant ta haine et ta méfiance au visage, car c'est beaucoup moins risqué de cracher au visage de tout le monde et les regarder s'éloigner que de laisser quelqu'un approcher trop près. Tu portes ce masque depuis si longtemps Nin Romen que les plis de ton visage en dessous en ont prit la forme. * Je soupirai et m'approchai du bain, repoussant une partie de la mousse d'une main pour cesser de parler à un monticule blanc, ça en était ridicule. Puis je m'assied sur le rebord, le bout de mes cheveux allant flotter à la surface de l'eau. Je pris une mèche de ses cheveux et continuai le travail que ma fille avait commencé.

-Quant à Deliath, bien que cela me coûte de l'admettre, je sais ce dont elle est capable une fois confronté au choix de vivre ou mourir. Je n'ai pas encore fait le point vis-à-vis tout ce que j'éprouve.. ou non pour cette elfe portant mon nom mais une chose est certaine. Je suis plus vieux qu'elle, tout indiquait une défaite claire et inévitable mais elle a décidé de se battre... et de mordre plutôt que de se coucher et abandonner. Je ne t'abandonnerai pas Nin Romen, même si cela te ferait plaisir de me voir partir pour continuer à te complaire dans ton monde de ténèbres, à maudir les gens qui te regardent sans oser approcher parce que tu ne cesses de mordre... Tu te fais du mal à exiger autant, à monter la barre si haute que personne n'arrivera jamais à la franchir.
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-C'est la dernière fois que tu lui parles seule. Je ne vous veux plus dans la même pièce. * Ronchonna Fenris en marchant aux côtés de son épouse qui regardait droit devant elle. Silencieuse.

-Tu pouvais faire ce qui te plaisait avant femme, mais maintenant tu portes ma descendance. * Continua-t-il de la gronder avant de tourner au bout d'un couloir et apercevoir l'impressionnante stature de Black leur bloquer le chemin. Il avait ses gardes flanqué de chaque côté même s'il n'en avait pas besoin et leva les yeux lorsqu'il leur adressa la parole.

À sa question, Lyvie inclina la tête, toujours polie en présence des dragons de Karia.

-Je n'ai pu voir le Roi aussi bien que je l'aurais souhaité mais il était assez en forme pour prendre un bain et souhaiter la mort de tous les pures races de Pàlandhèl. J'en déduis donc que s'il a été blessé en chemin pour se rendre ici, ce n'est pas assez grave pour avoir besoin de mon intervention ou pour miner son envie de menacer tout ce qui respire à l'intérieur de ce palais. * Résuma-t-elle sa version des faits alors que Fenris lui lançait un drôle de regard. Elle n'y allait pas de mains mortes, c'était certain.

-Il est d'une humeur massacrante et semble ne vouloir voir personne... * Déclara Fenris qui n'avait pu le voir, souhaitant ainsi bon courage à son frère d'arme s'il se rendait là-bas pour s'entretenir avec lui.

-Puis-je vous être utile à quoi que ce soit monseigneur Black Crow? * Demanda-t-elle ainsi si elle pouvait retourner aux infirmeries veiller sur ses autres patients puisque celui-là ne la voulait nul part près de lui.
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Le visage de Black ce mit a noircir, pas au moment ou elle dépeignait Karia pour ce qu'il est un conquérant, son digne mentor bien aimé persécuteur des pures-races. Non, mais bien parce qu'elle dit avoir été envoyer la pour s'enquérir de sa santé et qu'elle revenait bredouille qu'avec des suppositions.

N'y avait-il que des incapable dans cette cité?! Incapable de remplir de malheureuse tache donner?!
Était-il a bout de patience le corbeau? Oh qui ne le serai pas avec Xarma a chaperonnez continuellement.
Danil avait infusé cette inquietude profonde dans son esprit et Xarma avait dit que ce même personnage avait transporté un corps bien cacher dans ses bras de monstre a écaille.
Karia n'avait pas apparu en aucun moment, même devant elle et ce protéger empêchait tout le monde de sens approcher probablement pour la raison précise qu'il a mention. Soit Karia était gravement blesser et faisait tout pour le cacher.

- Utile? Tu va y retourner sur le champs et t'assurer de tes dire elfe! Je n'en est rien a foutre de tes supposition je veux du concret, des réponses claires.
S'il te fait peur, je vais t'escorter moi-même.

Explosait sa voix dans tout le corridor, dosant mal la puissance de ses décibels.
Il pointe le chemin a prendre, inflexible.
- C'est un ordre!
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Fenris toisa son frère d'arme alors qu'il donnait des ordres à sa femme comme à une bonne à son service et passa devant, allant se poster entre le géant et Lyvie. Ce n'était plus que sentimental, il y avait l'orgueil maintenant, la testostérone masculine. Mais l'elfe dans son dos posa une main sur son épaule armurée, s'interposant avec douceur.

-Époux, monseigneur Black Crow vient de se proposer pour m'escorter. * Dit-elle en ravalant sa fureur et sa rancoeur à la manière d'une dame de la cour pour se recomposer. Fenris était protecteur envers elle, peut-être un peu trop. Le fait d'être nouveau à ce poste et de voir débarquer ses quatres confrères alors que la guerre menaçait d'éclater sur son territoire n'aidait pas la situation à s'améliorer. Ils venaient tous ici dans l'idée que ce serait vite réglé, une partie de plaisir à égorger des elfes et repartir, tous bien portant en laissant la ville saccagée.

L'attaque ayant mené à l'effondrement de Pàlandhèl s'était déroulé de l'intérieur, très rapide et la tête du Roi avait été planté sur une pique. La majorité des forces armées étaient à l'Ouest, sur les terres du conseiller Anario, le seul elfe saint d'esprit qu'il ait rencontré depuis son entrée en poste ici et de redoutables rangers effectuaient des patrouilles dans la forêt sous le commandent d'Aldaron, un elfe agile rivalisant très aisément Xarma ou même Sebastian dans ses proussesses. Ils se voyaient déjà victorieux alors qu'une guerre leur coûterait beaucoup en effectif, même s'ils arrivaient à se débarrasser de la populace elfe ayant pratiquement tous appris à se défendre vu leur longue existence.

-Peut-être que de voir une connaissance de longue date aidera et que Black Crow saura convaincre le vieil elfe d'abaisser ses barrières magiques... * Mit-elle le géant au défi de vaincre là ou ils avaient échouer.

-Dans ce cas je vous suis. * Fit le dragon d'Argent, décidé à ne pas laisser son elfe dans d'autres mains que les siennes alors que le couple se joignait au cortège de Black pour le mener jusqu'aux appartements.
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Mon attention reviens dans ses yeux, le fixant avec une dangereuse concentration. Bien sur que je pouvais lire le coeur des gens, percevoir leur émotion. J'avais passé ma vie a analyser le comportement du genre humain, ma survie en dépendait inéluctablement. Entourer de menteur, de manipulateur... chaque désir, chaque intérêt trahis par un sourire, un regard tendre on me les avaient arracher, s'était retourner contre moi et avait vider toute les larmes de mon être. Comment ne pas voir le mal partout alors que le bien est nul part.
Dreidre était ce qu'Emerys était a mes yeux, une araignée qui l'avait vidé de son bonheur, de son humanité et que dont le poison nous forçait a l'aimé hors de tout bon sang raisonnable.

L'impureté de chaque conversation nourrissait mes ténèbres et ce que j'avais endurer, je le faisais payé au centuple, moi l'enfant de la vengeance.
Je ne connaissais rien d'autre alors dès que l'odeur du mépris m'arrivait au nez, que le doute me donnait cette dangereuse chair de poule comme un avertissement que quelque chose cloche. Les portes de ma forteresse ce fermait a triple tour toute défense dehors. Le marteau de ma propre justice s'abatant sans pitié. Le juge donnant sa sentence.

Ne voyait-il pas comme je désirais le protéger alors qu'il m'avouait vouloir courir vers sa souffrance?
J'avais promit de le protéger de tout non?
Il m'avait donner beaucoup d'arme, je parlais peu et j'avais bonne oreille. J'étais ainsi, éloignant la curiosité que l'on pouvait avoir a mon encontre pour la retourner contre eux qu'il ce vide le sac et que je remplisse mes poches pour leur lancé ce sable aux yeux plus tard. Les gens et leur égo... s'était facile de faire l'intéresser et eux tout berné me livrais tout ce que je voulais savoir sans ce douter que peut-être je leur reviendrai avec ce que j'ai appris? A quoi bon s'intéressé a quelqu'un si ce n'est pour rien retenir.

Ma barre était haute pour une bonne raison et plus on essayait de blessé mes émotions plus elle devenait inaccessible et plus la croute de magma brulant dormant dessous ce fissurait.

Il considère mon analyse pour de la haine, alors que je lui livrais la vérité par amour. Il le faisait pour moi sans gant blanc pourquoi ne pas lui rendre la politesse? Il parle que je détourne la conversation, mais il fait pareil essayant de me décortiquer dans mes intentions.
Je répond par le silence, courroucé qu'il le prenne aussi mal qu'il croit avoir tourner tout ca contre moi en pointant la vérité? La peur d'être abandonner?

Je me recule quand son peigne arrive, avais-je peur qu'il me tire les cheveux? Me hurle de rage au visage? Prêt a mordre comme il dit, je le suis évidement.
mais s'il refait une tentative, je laisserai tombé, les yeux tombant sur ses cheveux qui trempe dans l'eau comme un phare pour me ramener a la raison.

J'avais vidé mon sac et il avait encaissé comme le résilient qu'il est, alors je me tait, rien de bien mieux a répliquer qu'un débat qui pouvait le blesser d'avantage.
Lui donnais-je raison? Non, mais peu m'importait que ca semble être le cas. Le silence savait gagner ce que la parole pouvait perdre alors je me tais cette fois.
Je n'avais pas l'intention de lui mordre la main... alors sa ne servait a rien de tourner le couteau dans la plait.

Il n'avait pas eu le temps de réfléchir et la dessus, par rapport au dernier évènement avec Deliath, moi-même je digérais a peine. Mais avec ferveur et reproche hier sur le bateau me menaçant de me remettre mon collier il avait oser me dire que la page avait été tourner… comme s'il était passé a autre chose et que j'aurai du faire pareil.
Probablement le moins a plaindre des trois peut-être...
Le mieux a faire probablement, ils le faisaient déjà, s'ignorer.
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-Si une porte ce ferme, je m'en ferai une moi-même...
Répondit-il a cette provocation le plus sérieusement du monde, alors que l'on pourrait douter peut-être qu'une tel chose soit envisageable.
Black était reconnu pour sa force et ses technique dévastatrice, probablement que défoncé un mur lui causerai aucun problème.

Il reprend la route vers la chambre et abbat sur la porte son poing dans trois grosse rassade violente.
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-C'est plutôt amusant.. j'ai l'impression d'entendre la Reine.. * Fit Lyvie en marchant aux côtés de Fenris, se demandant comment réagirait le vieil elfe devant Black Crow... Ils ne s'entendraient probablement jamais vu leurs races respectives mais tout deux protégeaient Karia d'une ferveur indiscutable. Elle fut même surprise que le géant ait attendut aussi longtemps avant d'exiger de voir son Roi.

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Je passais le peigne à partir de la racine de ses cheveux, au niveau du front et grattais doucement tout son cuir chevelu avant de descendre jusqu'aux bouts des pointes, m'offrant une gâterie interdite, celle de prendre soin de la chevelure d'une autre personne que la mienne. D'ailleurs je la négligeais un peu cette belle soie noire, capable de l'endurer dans un état imparfait tout en sachant que le temps de me livrer à réel rituel de lavage et de soins finirait bien par arrivé un jour ou l'autre.

Lorsque trois coups qui firent trembler les gonds en métal de la porte retentirent, je m'immobilisai dans mon geste.

-Je n'ai vue qu'une personne capable de faire frémir une porte ainsi... * Dis-je en fronçant les sourcils, trouvant que les visites se faisaient de plus en plus nombreuses pour n'être qu'une coïncidence.
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Les coups porté a la porte me font profondément sursauté envoyant de l'eau un peu partout, calmer dans ce silence et le passage du peigne dans mes cheveux.
-Black...
Soufflais-je déjà entrain de me couler le corps dans l'eau pour disparaitre les yeux tourner sur la porte.
Les ennuis, voila ce qui cogne a la chambre, de gros. Ennuis.
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Pas de réponse? Black insiste trois coup bien, bien plus fort frappant avec non son poing mais l'élan de son épaule et écrasant son avant bras. Les réverbérations résonnant partout.
- OUVRE CETTE PORTE KARIA OU JE TE JURE QUE JE VAIS ENTRER. AVEC OU SANS PORTE!
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-Nous avons épuisé notre capital discrétion Karia et il va falloir le confronter un jour ou l'autre... Tu ne peux ignorer ton bras droit pendant plusieurs semaines, voir mois. * Dis-je bien que l'idée ne m'enchantait guère. Il fallait être logique.
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- Fait le entrer avant qu'il creuse une porte dans le mur.
Soupirais-je en voyant la porte secouer si fort que les meubles a proximité s'était ébranler.
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Mon humeur était changeante, en introspection depuis qu'il m'avait dit ce qu'il considère comme mes quatres vérités concernant ma relation avec Deirdre sous le nez. Je me garde des réserves, car il se passe beaucoup d'événement en très peu de temps et que je sais qu'il n'est pas dans son état normal. Comment l'être alors qu'un être vivant de cendre et de destruction avait le champ libre sur le peu qui avait réussit à pousser dans son esprit dévasté et que la seule partie de sa personnalité capable de protéger et de tenir les ombres à distance dans ce petit jardin était enfermée dans une bulle protectrice.

Une fois éloigné du palais et des conflits, nous allions sérieusement nous pencher là-dessus parce que la situation commençait à être invivable et la crainte qu'il n'y ait plus moyen de faire marche-arrière commençait lentement à s'installer.

-Je serais curieux d'assister à ce genre de spectacle. La force brute est... fascinante , surtout venant d'un descendant.. je présume, d'une race de géants... Je plains la pauvre femme qui a dû s'accoupler avec un tel colosse...Ou était-ce peut-être un homme avec une femelle bien trop grande et trop battit pour lui.. * Essayais-je de détendre l'atmosphère avant de me diriger vers la porte, la pointe des cheveux mouillés. Heureusement qu'il était dans le bain, le choc de la première impression serait moins intense ainsi.

Je me présentai à la porte et l'ouvrit. Le sceau toujours actif vibra à mon contact et je tombai nez à nez avec les pectoraux de métal de Black Crow. Bien sûr le parfum de Lyvie non loin me parvint aux narines. Voilà qui expliquait tout... La demoiselle était allée chercher des renforts musclés après être repartie bredouille.

-Le roi est dans son bain. * Avertis-je le colosse en me doutant qu'il n'avait qu'à jeté un coup d'oeil dans la chambre avec sa tête de plus que moi par l'embrasure de la porte pour voir le monticule de bulles savonneuses nacrées au fond de la pièce.
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Comme s'il allait attendre que quelqu'un lui explique quelque chose, quelqu'un d'autre que Karia bien sur.
Dès que Danil a le malheur d'ouvrir la porte le Colosse y met un énorme coup de son épaule pour l'ouvrir en grand et entrer.
- Pousse toi de mon chemin demi-portion.

Il ne lui laisse pas le temps digéré son audace qu'il lui attrape le collet pour le pousser vers le bureau de l'entrer pour faire de la place a Lyvie et Fenris.

Puis, il tourne la tête vers le bain, la ramène vers Danil et regarde a nouveau rapidement vers le bain cherchant le roi baraquer qu'il connait.
Il avait dit qu'il était la non? Il ne voit que de la mousse a profusion jusque sur le plancher un peu partout.
Il ce redresse, s'étant probablement attendu a autre chose que ce qui ce passait actuellement dans ca tête. Pres a ce battre alors qu'une drôle d'ambiance vivait dans la pièce.
-Karia...?
Il le cherche du regard comme si on lui faisait une mauvaise plaisanterie, que l'on l'avait dupé. Chose qui lui arrivait souvent avec Xarma d'ailleurs.
Il était très fort, mais n'avait pas spécialement l'esprit très affuté.
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- Ne mal mêne pas mon gardien Black, il fait que son travail.
Lâchais-je maintenant pris au piège. Je ne m'étais pas attendu a moins de son entrer fracassante, pas après l'avoir fait attendre et qu'il est frapper a la porte avec autant d'ardeur. S'était un buffle qui n'avait pas le sens de l'humour.
- Comme il t'a dis, je prend un bain.
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Fenris et Lyvie suivirent, restant dans le sillage de Black Crow alors qu'il ouvrait le chemin tel un bélier indestructible. Dans le genre efficace, pas de doute, le géant savait y faire.
Ayant été à la défense de son Roi une très longue portion de son existence, le dragon d'Argent s'éloigna de sa compagne pour franchir une partie de la distance entre la porte le bain puis ralentit en voyant que le monarque restait caché sous la mousse, ce qui ne lui ressemblait en rien.

Calibane lui avait mentionné que Karia aurait besoin de lui éventuellement et il avait dit qu'il serait là, prêt, mais il était loin de se douter de la réelle raison. Comment aurait-il pu même envisager... On ne voyait que ses cheveux mais il y avait une sorte de tension dans la pièce, un mécontentement général qui rendait le tout désagréable à souhait.

-Majesté? * Fit le dragon d'Argent alors que le vieil elfe profitait d'un relâchement de la part des mains du géant et se faufiler hors de sa prise, jouant de cette rapiditié typique des immortels, bougeant trop vite pour que l'oeil n'arrive à tout décortiquer de manière fluide. Il replaça ses longs cheveux dans son dos à la manière d'un maniaque puis marcha vers le bain, y allant jusqu'au bout contrairement à Fenris qui avait adopté une distance respectueuse avec son chef.
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Soulager de voir Danil arriver alors qu'il y avait tout ce petit monde, je lève les yeux aux plafonds, me disant que rendu ou j'en étais ...
La mort était plus le pire de mes soucis bien au contraire.
Ils étaient là, venu me quérir comme le spectacle du moment alors voila.
- Approche moi le peignoir Ssussun.
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Black ce relève, l'Immortel lui ayant filer entre les doigts comme s'il aurait essayer de se saisir du vent.
Puis il regarde Fenris et Lyvie interdit, ce demandant ce qui ce passait ici et ferme la porte dans un grand claquement derriere tout le monde.
- Tu te la coule... douce pendant que nous on ce fait cracher dessus? A attendre tes ordres?
Ce Danil ou... Chuuuuchunne machin.. m'a dit que tu avais été grièvement blesser et en croisant Lyvie... elle ma dit que tu avais refuser ces services alors la !
Il va te falloir une sacré bonne excuse pour que je vienne pas te botté le cul moi-même de m'avoir tout laisser dans les bras pour aller fricoté avec l'autre pin bèche qui te sert de sac a foutre ! Pendant que Xarma nous rendait tous fou a plus savoir quoi faire de ses dix doigts! SORT DE SE FOUTU BAIN!
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Tout près de mon dragon, je me rends utile et ramasse le peignoir laissé par terre de manière non-chalante alors qu'il s'était sauvé dans le bain avant que la blonde ne s'invite dans nos appartements.

Je me place de côté et ouvre le peignoir, leur offrant le dos du tissus sur toute sa longueur pour cacher le plus possible le corps de mon protégé puis dévisageai le géant à la voix tunitruante. Parler alors que j'étais dans ce rôle de protecteur soumis minerait l'autorité de mon Roi car même si son corps était amaigri, son cœur vaillant restait le même. Son mental éprouvé manquait de patience et je serai ce Saules sous lequel il pouvait se réfugier pendant que la tempête faisait rage. Ce combat, je le mènerais à ses côtés mais il en serait le chef.
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-Black... C'est du Roi et de la Reine dont tu parles et nous sommes tous à porter d'oreilles.. * Déclara Fenris pour calmer les ardeurs de son confrère. Ils étaient là spécialement parce que le Roi ne pouvait se trouver partout à la fois.

Lyvie elle plissa les yeux, en attente, n'appréciant pas les mots utilisés par le Dragon Noir pour faire référence à sa presque fille mais se retint de piper mot. Il était plus sage de laisser Fenris s'exprimer, un demi-race, que d'ajouter de l'huile sur le feu alors que des émotions fortes étaient au rendez-vous.

-Nous savons que vous avez quitté la Villa au bord de la Baie sans vos valises, votre monture a été rapatriée dans les écuries de Xar'Minos et des patrouilles maritimes ont explorés la baie et le col de Born avant que les marées ne rendent le tout trop périlleux pour les navires. La Reine n'a donné aucun détail quant à votre cargasion ou ce qui s'est passé exactement. * Dit-il en faisant référence aux bateaux remplis de minerai précieux, d'or, de réfugiés et d'elfes prisonniers en provenance de Gondoline.
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- Pour toi Black, ce sera Danil, gardien du roi dragon. C'est bien claire? C'est la seule personne assez compétente pour s'occuper de mon cas alors tu en prend soin comme la prunelle de tes yeux a l'avenir. Il ne te manquera pas de respect, commandant de mon armée, mais tu ne lui en manquera pas non plus. Ni tu ne t'adressera ainsi a la mention de ma reine, de ta reine et si tu refuse cela... Tu es libre de me défier si tu te crois supérieur a tout ca.

Soufflais-je avec une lourde lassitude dans la voix tout en m'accrochant au rebord du bain et me levant péniblement trainant toute la lourdeur que l'eau chaude me donnait.
Je sors, me mettre dans le peignoir, restant près de Danil sagement et quand bien même un vêtement me couvrait rien ne pouvait cacher ma maigreur a faire peur, ni ne cache les contentions qui me cercle le cou et les poings. Le tissus tenant a peine dans ma main solidement entaillé laissant une marque rouge vive écarlate facilement repérable.
- Je me la coule... douce... oui. C'est surement ce que je fais, c'est tellement mon genre.
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Les yeux de Black plisse faisant une grimace mécontent dévisageant Danil approchant de quelque pas alors que le bruit de l'eau lui donne enfin ce qu'il veut, le roi qui sort de sont bain.
Et soudainement, le marbre du visage du géant ce défigure en horreur, tirant une moue basse la bouche s'ouvrant comme si aucun mot jamais aurait la force nécessaire pour décrire son effroi .
C'est yeux balayes ce corps émacier alors qu'il s'attendait a retrouver le guerrier qui lui avait tout appris. C'est lèvres s'agite cherchant sans trouver quoi dire les yeux rond tout écarquillé.
Dévaster, il approche d'un pas lourd pointant les contentions, ne comprenant pas pourquoi son roi était attiché comme un esclave!
- C'est elle qui..... a fait ca?! Qui... ta mis ca!? Pourquoi tu ... ta main.

Il est perdu, incapable de comprendre le pauvre et atteignant un niveau d'émotivité record au point que ses épaules ce soulevait sous la force de sa respiration sur le bords de la panique. Ne sachant pas quoi faire de ce qu'il voit, ni comment traité ce discours servant de mise en bouche d'un truc indigeste.
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Les yeux de Lyvie s'écarquillèrent tandis que la demande de sa fille prenait tout son sens désormais. Ce corps... Elle l'avait vu quelques mois auparavent à Xar'Minos, marqué mais en santé, tout en muscle défini, la machine organique d'un guerrier. N'avait-il rien mangé de toute sa longue absence? Impossible, elle avait vu beaucoup de réfugiés et aucun n'était mal nourrit à ce point.

Elle ouvrit la bouche, stupéfaite, regardant le tout d'un œil médicale en se demandant même si elle arriverait à faire quelque chose. Son don réparait les blessures et grugeait beaucoup d'énergie, obligeant les cellules à se concentrer sur un problème en particulier. Dans le cas de Karia, c'était impensable d'utiliser une telle chose, pas avant qu'il se soit refait un capital de muscle et de carburant dans lequel aller piger pour acélérer sa guérison.

L'effroi passa plus vite dans son cas, ayant vu beaucoup d'horreur au fil des années. Ce n'en était pas moins effrayant, elle arrivait seulement plus rapidement à mettre ses émotions personnelles de côté et tout faire pour rétablir son patient au meilleur de sa forme. Dès que Black mentionna '' qu'elle '' était responsable, la blonde le dévisagea, puis revint sur sa main. Une vilaine coupure mais rien de trop compliqué pour ses capacités.
Elle remarqua les bracelets à ses poignets, tout près, puis le collier et l'incompréhension à savoir ce que des bijoux de ce genre faisait sur un corps aussi meurtri que celui du demi-race.
-Mais c'est.. * Elle vit Danil levé un doigt sur ses lèvres, un geste très vif qui la fit taire aussitôt.

-Karia...Bon sang.. Qu'est-ce qui s'est passé?* Lâcha Fenris, consterné. Lors de leur disparition, lui et Black avait été les premiers à s'inquiéter que quelque chose de grave ne soit arrivé. Xarma plaisantait, disait qu'il s'était probablement tanné de sa pure-sang et finirait par resurgir alors que Calibane gardait ses opinions pour lui. Sebastian, toujours discret, avait suivit le plan mais voilà que ses pires doutes se confirmaient. Karia était un symbole pour les demi-races... L'invincible, l'obstacle sur le chemin des humains, l'insoumis...

Pour faire de l'effet, il y en eut un tsunami dans la pièce. Une vague de surprise, d'horreur, de confusion qui balaya tout, laissant trois adultes digérant cette vision chacun à leur manière.
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Je restai sérieux, fidèle vigile, m'assurant surtout que personne n'approche alors que mon dragon s'extirpait de son bain et exposait ce corps que j'avais décris tel un arbre en hiver, en hibernation... Leur visage effarés furent détaillés un à un tandis que je restais à ses côtés, là au cas ou mais le laissant s'exprimer par lui-même. C'était à lui de décider ce qu'il souhaitait révéler ou non... Comment il voulait justifier ma présence ou quels détails donner sur sa condition. Gardien du Roi Dragon... Danil le lumineux.. je commençais à m'attacher à ces nouveaux titres, bien plus qu'aux anciens.
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Je regarde leur réaction, comme prévue a la hauteur de ce que j'ai perdu.
C'était une belle claque a la face de tout le monde apparemment et j'appréhende de vidé mon sac. De savoir ce qui allait arriver.
- Ce qui est arriver...
Je me met la main saine devant la bouche, me frottant le menton en ne sachant par ou commencer.

Je pause mon regard sur Ssussun, tout ca avait dégénérer a cause de lui et en quelque sorte, il était le prophète de la vérité, même si pour me la faire gobé les choses s'était dérouler d'une manière folle et circonstanciel.
- Nous avons été ... kidnapper par cet homme. Le père de Deliath. Le roi de Gondoline, le tremble-terre.
Nous nous sommes confrontez et Gondoline a périe, nous ramenons des réfugier de cet île et d'autre d'une autre. Un bastion d'imzareh ou nous avons fait connaissance de notre nouvelle ennemis.
Elle nous a capturer tout les trois, nous a infliger des tourments et j'essais de survivre aux miens et non de me la couler douce. Danil, s'assure de ma sécurité pendant que Deliath essais d'empêcher la guerre avec les elfes et la guerre avec Imzaresh. Inutile de demander la nature de mes alliances, elles existes pour une raison qui me regarde que moi et les concernés.

C'est contentions sont la pour une bonne raison, elle m'empêche de mourir de faim et me mettre a tuer tout ce qui bouge pour essayer de sustenter une faim impossible a contenter.
S'il manque des vivres, les navires sont charger d'or et joyaux, des millions... et de millions comme butin ramener de cette aventure pour combler les manques criant qui peut avoir. Il faut une surveillance accru sur les navires. Arrêter la coupe de la foret et tout ce qui a été prévue, nous modifions notre stratégie du tout au tout, il y a trop de chose qui on changer.
On doit attendre... un couronnement officiel.
_____________________

Le géant ce redressait écoutant l'histoire sans saisir a quel point elle était abrégé. Sur le choque, ses yeux détaillait son roi des pieds a la tête incapable de réfléchir, de prendre une décision ou de désir quelque chose.
Karia balance des informations mais autant lui mettre une bonne claque a la gueule, il a du mal a réaliser ce qu'il a sous les yeux. Ce sentant impuissant, en colère... que dire furieux même et profondément terrifier.
Quel genre de traitement peu affliger ca a un homme?! Un homme avec une vigueur hors du commun même!?
_______________

Fenris enregistrait tout, notant les révélations une à une alors qu'elles étaient présentées comme une série de claque qui n'attendait pas la suivante. Son histoire expliquait la cargaison luxueuse des navires, la foule de réfugiés, la présence du vieil elfe qui était en réalité le père de Deliath et même son état mais laissait un goût bien amère d'impuissance en bouche.

-Qui est capable de faire ça? C'est un …. maléfice? Lyvie peut sûrement faire quelque chose.* Demanda l'homme aux iris noires alors que Karia décrivait son état comme étant un tourment infligé par une nouvelle ennemie, une faim dévorante que seul le collier et les bracelets pouvaient contenir... Le reste, la coupe de la forêt, ça il pouvait s'en charger une fois qu'il aurait reprit le fil de ses pensées.

-Et je le ferai. * Répondit aussitôt l'elfe, retenant ses questions concernant Deliath et tout ce qui concernait cet affrontement et la destruction de Gondoline. Le fait que le vieil elfe soit avec eux... obéisse au Roi alors qu'à sa connaissance l'île reclue avait des esclaves demi-races. Beaucoup de choses lui échappaient mais elle attendrait de pouvoir discuter avec sa protégée pour obtenir de plus amples explications.
-Mais il faudra attendre que le corps ait reprit par lui-même un peu de force … * Et qu'il n'ait plus ses contentions, mais cela les deux hommes pouvaient facilement deviner la fin de sa phrase.

-Nous devons quitter la ville bientôt. * Rappela Danil à voix basse dès que le sujet du courronnement arriva. Son résumé était concis et à son agréable surprise, ne laissait voir que son meilleur jour, enfin presque... Pour l'instant c'était suffisant.

-Il serait sage aussi d'informer Black de sa mission, peu importe ce qui se passera demain. * Continua-t-il pour Karia. Aux yeux de l'Ancien, il se montrait très fort, très patient lors de ce mauvais moment a passé auprès d'anciens visages.
____________________

-...Oui... tu peux nous l'exposer?
Fis-je pour me décharger de ce qu'il veux parler car j'en est plus la moindre idée si jamais j'avais fait mention de quelque chose.
A vrai dire je suis sur les nerfs, a bout de nerf même, avec mes derniers saut d'humeur je n'étais pas vraiment paré pour voir autant de monde d'un coup et tailler une brin de causette.
Essayer de dire la vérité tout en la protégeant est difficile, choisir les bons mots, sans mentir... Choisissant de révéler ce que je crois nécessaire.
'' Hey les gars je suis un vrai dragon fabriquer en laboratoire, c'est pas génial ca? C'est en parti a cause de Danil et Deliath que je suis dans cet état et Sael... oh elle a mit qu'une pincer de sel a ce qui allait déjà mal! haha''. Non.. bien sur que non.
Il n'y avait aucune légèreté a ce qui s'était produit loin du continent, pas la moindre.

Je soupir, reculant presque mal a droit m'agrippant au rebords du bain pour m'assoir comme un vieillard déjà fatiguer de sa prestation.
Des trois, semblerai que Lyvie capte mieux qui a un problème face a ma capacité de guérison et la présence de mes contention. Elle et Danil, semblait s'échanger une discussion invisible du regard… et je fais confiance a Ssussun sur ce coup la et décide de lâché prise. Probablement que lorsque Black aura quitté les lieux, nous pourrons parler de ma nature anti-mage carrément mortel et au conséquence sans précédent. Pour le moment, il a l'air en état de choque.
_____________

- Quel mission..?
Reprit plus ou moins vie Black dont le ton de voix était particulièrement étrange maintenant. Toute cette assurance, cette force, il ressemble a un enfant qui vient de ce faire dire que le père noel existait pas et qu'il était inutile de l'attendre a la fenêtre.
____________________

Et toutes les oreilles et tous les regards se tournent vers moi. Il fallait être habile avec les mots, ne rien dire qui serait compromettant ou prolongerait inutilement cette rencontre. Mon dragon, bien que fort pour son corps épuisé, devait se reposer. Je choisis de me débarrasser de ses hommes, un à un, à commencer par le géant qui avalait des mouches par la bouche depuis qu'il avait vu Karia. Il était le plus émotif, mais celui que je comptais rattraper le premier et quoi de mieux que de lui donner une tâche qui le rendrait presque héroïque aux yeux de son Roi et de sa nation!

-Monseigneur, Karia n'a pensé à vous pour une mission de la plus cruciale importance et vous êtes le seul qui puisse mener cette tâche à bien. Il s'agit d'une question de vie.. ou de mort pour le peuple entier. Calibane en a sa possession un échantillon d'une substance dangereuse qui doit être apporté le plus rapidement, le plus discrètement et le plus sécuritairement possible auprès d'Hermès. * Je n'avais vu cet homme, aperçu un très court instant dans un souvenir de Deliath mais je n'avais vu à l'oeuvre. Néanmoins c'était le nom prononcés par toutes les bouches ou presque lors de la réunion concernant le poison de Sael alors...

-Lyvie ma très chère.. en attendant que Karia se refasse un capital santé convenable, il vaudrait mieux que vous accompagniez Black Crow à Xar'Minos pour prêter votre cerveau et vos compétences... spécialement s'il arrive un incident avec la manipulation de cette chose.. Ce projet est une idée de votre Reine, vous saurez le porter à bon terme n'est-ce-pas? * Et je regardai celui aux yeux noirs qui me fixait avec insistance, certain d'avoir une opposition de sa part... mais j'éloignais sa femme d'une possible guerre à laquelle elle serait exposée et souhaiterait probablement participer si Deliath était dans le coin, alors étrangement, il gardait le silence. Et la belle elfe blonde, en utilisant ma fille ses désirs comme carburant, elle ne pouvait refuser.
-Je veillerai sur elle en ton absence. * Ajouta Fenris pour clore ce sujet, qu'elle puisse partir l'esprit léger. Il avait déjà reçu ses tâches de la part de Karia et venait de prendre l'énorme responsabilité de surveiller Deliath. Visiblement il ne savait pas dans quoi il venait de s'embarquer!
-Maintenant, vous comprendrez que le Roi souhaite avoir un peu de temps pour lui...
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:13

Pour saisir Black, la situation le fit oui, son regard noir ce levait sur l'immortel a qui Karia avait même donner la parole! Attend...n'avait-il pas dit que ce beau ténébreux l'avait kidnaper?! Que tout ce qui ce passait actuel était en partis de son cru, un roi ancien appeler Tremble-terre.

Les sourcils de Black ce fronce subitement, passant de la bouche de Danil a l'air abbatu de Karia.
C'est quoi l'arnaque, pourquoi quitterai t-il Palandhel alors que visiblement ce qu'il veut protéger lui est assis a coté d'un pure sang comme si… comme si quoi a la fin?!

- C'est un des nôtres? Un dragon de la couronne Karia?! J'ai beaucoup de mal a croire a ce qui sort de sa bouche en te voyant avec des fers au poignet et au cou comme si tu étais son esclave. On nous a déjà imposer une pure sang a tes côtés, un post qui ne peu être occuper que par des Demi-race décorer. Ca toujours été comme ça! Depuis quand je suis charger de faire le postier! Ma place est ici a tes côtés et nul part ailleurs!

____________

- Ta place est la ou je veux que tu sois et non Danil ne fait pas partis des membres du conseil de guerre, il est simplement attitrer a ma protection rapprocher comme je t'es dis, car le problème auquel je suis confronté demande ses talents particulier.
Ce que je te confis Black, c'est en partis ma sécurité et ma vie, parce que si ce poison réapparait et que je suis contaminer a nouveau, il est bien possible que je ne m'en sorte pas aussi bien la prochaine fois.

S'il tombe entre de mauvaise main... tout notre peuple sera en péril. Les demi-race et les elfes.
Ce que Hermès pourra en tirer, si ce n'est qu'un anti poison sera toujours un avancer pour nous préparer au pire. Les choses était pas pour rester immuable Black, ceux qui refuse de s'adapter au changement meurt.

Épaulais-je alors Danil dans sa démarche audacieuse de me voler le droit de choisir quoi faire du poison. S'était ma décision, j'étais supposer pouvoir y réfléchir et bêtement, je l'es laisser prendre les devants, ayant mis cela de côté car trop de chose me déboulais dessus.
Me départir de Black en ce moment ne me plaisait pas du tout et le fait qu'il veule aussi ce débarrassé de Lyvie m'intrigue.

Fenris transparent comme une rivière d'eau claire, accepte sans attendre de l'éloigner de la zone a risque. Visiblement, personne ne croyait en la réussite de Deliath, quoi qu'il eu dit par rapport a son expérience avec elle sur la forteresse sa avait peu d'importance.
Comme mon role ici.
Je pourrais m'y opposer, m'imposer a la place qui me reviens, mais ce désir me passe de plus en plus, jour après jour.
Je me sens écarter, l'ombre de Deliath partout maintenant dans toute les bouches. Elle deviendrai bientôt ma bonne excuse. Même Fenris en fait sa priorité, me voila bien évincé, le cadet de tout. Tant mieux, se sera simplement plus facile de disparaitre le moment venu alors que tout ces yeux son sur elle, que toute ses mains se tendent pour l'aduler. Après tout elle la veux sa couronne elle et moi je m'en étais accommoder n'ayant aucun meilleur role a jouer. Alors jouons. Ce n'était qu'une question de temps.

- Lyvie, as-tu rencontrer Isaak? L'humain de compagnie de Deliath? Il a été contaminer par le poison, si tu veux te rendre utile tu peux extraire de lui toute les informations nécessaire pour ce dossier. Hermès appréciera un cas a étudier et je n'es clairement pas envie de jouer le cobaye alors qu'il y a un espion de Saelynthill parmi nous.

Suite a cette dernière explication, je me lève et me dirige vers le lit, ne voulant plus m'adresser a personne, je m'y assois et m'y étend sans attendre qu'ils daignent bouger.
______________________
A voir ca, Black ne sais plus comment réagir, il fait volte face, sans avoir confirmer vouloir accomplir sa mission et se retrouve coincé par le sceau sur la porte sur la quel il s'acharne pour sortir. Il avait besoin d'aller ce ventilé de toute évidence et digéré ce qu'il venait de découvrir.
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-L'Humain... oui, il a été aussi exposé au poison.. Deliath est partit avec lui au Port, elle semblait avoir une idée mais ne m'en a pas partagé les détails. * Résuma Lyvie une fois le colosse hors de son champ de vision. Un espion de Saelynthil? Ce nom avait été mentionné par Landis à quelques reprises au cours de son règne mais tout ce que savait Lyvie à son sujet se résumais à qu'elle était d'Imzaresh et que son sang était immortel. Hormis ces quelques détails elle ne pouvait que dresser un horrible portrait de cette femme vu la manière dont cette nouvelle ennemie était responsable d'un poison aussi virulent que celui ayant contaminé l'homme oiseau aux côtés de sa protégée. Et Karia, n'en parlons même pas.. Il n'était que l'ombre de lui-même! Si un homme comme lui pouvait être atteint aussi violement, ce serait un fléau pour la population.
Elle l'aurait à œil celui-là.

-Puis-je au moins regarder votre main majesté? * Demanda Lyvie tandis que son époux approchait. Repensant à tout ce qui aurait pu leur éviter de se retrouver dans cette situation, tout ce qui aurait pu être mis en place pour leur éviter de se faire évincé de la Villa en bord de mer et disparaître. Une petite punition personnelle avant de revenir dans le présent. Ne pouvant changer le passé, ils pouvaient au moins se concentrer sur les problèmes d'ici et maintenant. Dès que Lyvie sortirait, il pourrait parler librement sans avoir des prises de tête plus tard avec sa femme.
****
Personne ne pouvait entrer... personne ne pouvait sortir. Voilà la beauté et l'inconvénient de ces sceaux de protections, à moins bien sûr que je leur ouvre la porte. J'abandonnai donc Karia un court lapse de temps et rejoint le géant près de la porte. La hâte que tout cela se termine commençait à avoir raison de ma patience mais je me fais violence et attend qu'il libère la poignée pour gentilment lui ouvrir et le laisser sortir.

S'il sortait sans faire d'histoire, je refermerais tout simplement derrière lui et retournerais à mon poste. Plus que deux à gentilment faire partir et nous serions en paix.
______________________

Black partie, un nuage noir et angoissé de moins dans le décors. Lyvie comme toujours reste égale, affirmant que l'humain ce balade déjà comme son chien en laisse.

Je soupir agacer et en même temps si elle avait une idée impliquant Isaak j'avais qua me taper sur la tête de lui avoir suggérer en quelque sorte.
Puis pour ma main, normalement je l'aurai envoyer au diable de penser rapprocher de moi, de regarder comme elle dit.

Mais lui donnerai-je encore raison, à Danil, en mordant tout ceux qui s'approche?

Setait un retour de politesse peut être mériter, mais sa n'empêchait pas de me pincer mon petit coeur fragile. Même sil semble dure comme le fer, sa justifiais de laisser les gens le malmener?

Je lui répond d'où je suis, d'un soupir profond, lourd et résigner. Commençant à retirer le bandage que venait de faire Ssussun. C'etais évidement un "d'accord", tout ce qui a de plus orgueilleux.
_____________

L'elfe s'approcha, quelque peu intimidée, cela va de soit. Après avoir reçu de telles menaces et s'étant déjà frotté au caractère impulsif du Roi demi-race, elle se tiendrait tranquille. Puisqu'il était couché, elle posa ses fesses sur le rebord du matelas, plaçant sa jupe de manière à ne pas en être encombrée puis jeta un coup d'oeil sur la plaie de sa main squelettique ouverte.

-La coupure est profonde, mais très franche et elle ne saigne plus, ce qui est très bon signe.. * Dit-elle avec douceur, ne touchant pas à la blessure directement bien que l'envie soit bien là. Elle savait qu'il n'appréciait pas avoir des mains de médecins sur lui grâce à ses expériences antérieures.

-Le plus sage serait de la refermer mais les points à cet endroit... seront bien malmenés. Fenris, puis-je vous demander de m'apporter le nécessaire de soin pendant que je prépare la plaie? J'ai une nouvelle technique pour refermer une plaie sans avoir à percer la peau. * Son mari lui lança un regard noir et ils eurent une sorte de discussion silencieuse, se comprenant simplement avec des regards, celui du Dragon disait '' Nous avons eut une discussion là-dessus '' et celui de Lyvie répliquait '' Je ne suis pas seule, le vieil elfe est là '' puis un '' Je m'en fiche '' suivit d'un '' C'est notre Roi ''. Au bout d'une trentaine de secondes de conversation visuelle, Danil intervint.

-Je vous assure que votre compagne est entre bonne main et je serais fasciné de voir cette nouvelle technique. * Fit le vieil elfe en se portant garant, ayant surtout bien hâte de faire partir un autre intrus de la chambre. Le dragon finit par céder, trouvant presque stupide de s'obstiner autant et fut escorté à la porte par Danil qui veilla à faire le portier le plus majestueux qui soit avant de revenir auprès des chevelures pâles.

Elle soupira doucement, un peu nerveuse, autant par Karia que par l'Ancien.

-Je vous présente mes excuses pour tout à l'heure. J'ai laissé ma frustration l'emporter.
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Elle avait déjà vue ma main en bien plus mauvaise état de toute façon, me rappelais-je.
- Cette fois j'ai pris un objet au lieux de mon poing.

Lâchais-je comme ça comme si s'était une amélioration notable de mon point de vue au sujet de mon comportement.
La seule chose que moi je trouve a répondre alors qu'elle me présente des excuses.
Mon regard compte a lui, a ce moment filait vers celui de Ssussun entrain de parler de son intérêt et tout suite je fais décamper mes prunelles dans le coin opposer de mes paupières.

Le temps de sortir du bain, de me tenir debout devant eux et discuté ma chaleur m'avait quitté, mes mains déjà glacer.
Mon corps pompait toute l'énergie vers mes organes vitaux.

Tourner ma paume de main vers ses yeux, la fait trembler les tendons et mes muscles sec, mes veines ondulant odieusement sous ma peau de partout.
Je vois la tentation dans son regard, celui de me toucher, sa semble la tirailler et je prend plaisir a la voir ce torturer.
Apart mon petit commentaire, je ne fais qu'observer, comme j'ai observer Fenris redouter la laisser seul avec nous.
Je suis flatter en quelque sorte qu'il me considère encore assez dangereux a ses yeux pour pouvoir tuer sa femme dès qu'il a le dos tourner.
Ca me fait lourdement soupirer, quel imbécile, de montrer si vivement son affection. C'est une cible mouvante.
____________________

Oh oui, c'était difficile de garder ses doigts loin, de devoir attendre, impuissante alors que quelqu'un avait besoin de soin. Elle doit regarder l'effort que de contrôler les muscles de son bras lui demande, peinée de voir ce corps tant forcer pour faire quelque chose d'aussi simple que de rouler la paume vers le ciel. Ce ne devait pas être facile pour cet esprit guerrier d'être confronté à un organisme qui refusait de lui fournir les performances d'antan.

-Ce sont des bracelets de contention, je ne peux utiliser ma magie tant que vous les aurez majesté... Et j'imagine que ce doit être une situation extrêmement compliquée et dangereuse pour que vous ayez besoin de renfort magique. * Constata-t-elle en se sentant plus libre de parler de magie maintenant que les deux autres hommes étaient sortis.

-Nous allons quitter le palais temporairement sous peu, dame Lyvie, se pencher justement sur cette situation et regarder de quel angle agir.

-Vous partez? Déjà? Vous venez d'arriver majesté..

-Comme j'ai mentionné, c'est temporaire, vous pourrez le compter en heure. * Répondit Danil en attendant sagement, allant ouvrir lorsque des coups troublèrent la sérénité de l'endroit. Fenris revint, un coffre en bois dans les mains et posa le tout sur le lit, près de sa femme. Celle-ci l'ouvrit aussitôt, dévoilant un système permettant de soulever différents étages de chaque côté du coffret pour plus de rangement. Il y avait de tout, des instruments coupants, des bandages, des gazes, mais surtout une panoplie de remèdes, d'huiles, de flacon aux odeurs mentholées ou très agressante, du fil et une série d'aiguilles recourbées bien en évidence.

Lyvie s'empara d'un pinceau délicat aux poils très fin ainsi que d'un flacon en verre contenant une pommade d'une couleur oscillant entre l'or et l'ambre. Comme elle le faisait avec ses plus jeunes patients, les enfants, elle décida d'expliquer à ce colosse au cœur de pierre détestant les mains soignantes de quoi il s'agissait.

-C'est une colle faîte à partir de la sève d'une espèce d'arbre de la forêt d'Eströmir. * Elle approcha le flacon pour que l'odeur lui soit accessible, décapsulant le couvercle. Ça sentait le sapin.. et la menthe.
________________

Quand elle parla des bracelets, mes yeux bouge rapidement vers les siens, les mots me roulant sur la langue de lui dire qu'elle ce tenait a côté d'un monstre affamé de magie.
Mais Danil omniscients, avait pris ses aises depuis que je lui avais donner ma bénédiction sur un sujet. Il prit pour acquis qu'il pouvait prendre tout en main et pour cette fois je ne lui coupe pas son élan.
Même lorsqu'il répond quand on s'adresse clairement a moi. Majesté, un mot qui lui a coller a la peau longtemps et que je lui est dérobé dans une cruauté toute mérité.

C'est bon, je pensais avoir assez gronder comme ça pour aujourd'hui jusqu'à ce qu'il ouvre la porte a Fenris et que Lyvie n'ouvre un coffre poser là, tout près de moi.
Tout de suite, nous ne sommes plus au stade d'observé et mon corps ce tend, mon autre bras me pousse sur le lit me redressant le haut du corps, voyant des aiguilles.

Mon regard change comme mon attitude, en une vitesse record. Calme et épuiser, je deviens nerveux et agressif. Me remettant subitement a faire entendre la profondeur de mes grondements prédateur.
Même quand elle me montre un pinceau, qu'elle veux me toucher avec, je me montre méfiant tirant ma main vers moi en montrant les dents.
Les pupilles noires comme un éclipse de lune, alors qu'elle essais de m'expliquer ce que contient son flacon.
Ma main est déjà entrain de déguerpir de sa porté, retournant ce tenir près de ma poitrine.
Si elle croit qu'elle peu m'amadouer comme un enfant! Elle va halluciner de voir l'épaisseur des contrendu de médecine de mon dossier médical d'Hermès.
Mais bon mes sens son au aguet et l'odeur vient a mon nez, seul signe de coopération, je renifle l'air. Le réflexe de vouloir sortir la langue crispe ses flancs alors que je me fais violence de ce genre de comportement. D'accord sa sens les arbres et puis quoi?! S'était supposer me rassurer?
___________

Ayant dû à se frotter à des enfants terrifiés, parfois même abuser par des adultes, n'ayant plus une once de confiance envers qui que ce soit, elle s'arma de courage.

-Puis-je avoir le bout de votre doigt majesté? * Demanda-t-elle en tendant une main, ayant son pinceau fin dans l'autre.
L'ancien lui, regardait, debout derrière Lyvie et faisait de gros yeux à son dragon, lui intimant d'écouter la gentille dame pour qu'elle déguerpisse rapidement.
________________

Mes yeux passe du pinceau, a la femme et a Ssussun qui avec ce regard impératif ressemblait terriblement a une image paternel.
Sa prend du temps malgré tout, avant que je daigne approcher ma main, relativisant de toute mes forces pour oublier les aiguilles et qu'elle a parler de soin sans pénétré la peau.

Je tourne la tête entièrement sur coin de la chambre, voulant subitement passer a autre chose.
Au lieu de montré un doigt, je lui redonne la main.
Je ne suis pas un enfant, je peux me concentré, pensais-je oublie les aiguilles que ta vue.
Mes épaules s'écrase contre le mur dans de dangereuse contracture, valait mieux faire vite avec peu de mot et beaucoup de poigne.

Lyvie m'avait déjà vue faire, je pouvais me déchainer rien qu'a la vue d'une seringue, peut importe qui me la montrait, même le visage de sainte de Deliath.
Ce n'était pas sa voix douce et ses yeux de biche qui m'attendrirait elle ne peu que s'en douter. Mon comportement est exceptionnellement coopératif et fébrile a souhait.
___________________

-Merci.. majesté. Je l'ai utilisé sur moi,ainsi que sur des volontaires demi-races et je peux vous confirmez que c'est efficace. Le seul inconvénients est qu'il faut maintenir la substance hors de l'eau chaude. * Dit-elle pour le prévenir d'éviter de baigner sa main s'il voulait obtenir le meilleur résultat possible, puis elle s'arma du pinceau et commença à faire une petite ligne, très fine sur le pourtour de la plaie avant d'en glisser un minuscule ruban au centre. Étrangement, ça ne piquait pas, c'était frais et apaisant, presque trop beau pour être vrai. Elle referma la flacon en vitesse et fit signe à Danil, se doutant qu'il serait plus sage de laisser le vieile elfe faire puisque Karia le tolérait mieux que quiconque présent dans la pièce.

-Il faut presser les deux portions de la plaie ensemble pendant une minute, le temps que la colle sèche. Je vais vous laissez un pinceau et le flacon au cas ou pendant votre absence vous auriez besoin de refaire la suture. * Elle laissa la place à l'Ancien qui s'installa sur le lit et s'exécuta. L'Elfe ne put voir le regard qu'il lui envoya sur le coup, un '' je fais ça pour ton bien '' avant d'aller presser sur la plaie pour rapprocher les paroies en une mince ligne.
Ce n'était pas la partie la plus agréable mais c'était beaucoup moins éprouvant que des points de suture.
__________________

Elle parle trop a mon goût pour le niveau de patience que je suis près a déployer.
Je respire risquant un coup d'oeil quand je sens que sa chatouille, restant ''docile'' tant que je voyait rien de pointu s'approcher de ma peau.
Je serre les dents, quand elle ce relève échangeant un regard avec ma petit soie et toute de suite, ma nervosité diminue.
Croisant son regard que je dévisage l'instant d'une seconde.
J'expulse un profond soupir, après la scène avec le miroir, je lui cède ma docilité comme une preuve de culpabilité silencieuse de l'avoir mis dans tout ces états.
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Après avoir traversé tout ce qu'il avait vécu, une pression d'une minute sur une plaie enflée et à vif n'était pas grand chose, une broutille. Une fois relâché, à mon grand étonnement, la crevasse reste bien mince, bien collée par la substance fabriquée par Lyvie.

-Vos soins seront sans aucun doute apprécié dame Lyvie, sa majesté pourra enfin se reposer pleinement.

L'elfe soupira avant de refermer son coffre de médecine, comprenant que c'était une manière polie de la mettre à la porte. Le vieil elfe les accompagna jusqu'à la porte.
-Je dois rattraper Black Crow. Vous ne m'en voudrez pas de vous quittez. * Dit-elle en se dirigeant, son lourd coffre à la main vers la porte avant de se le faire gentilment dérobé par le Dragon d'Argent.

Ils étaient près de la porte lorsque la belle lâcha tout bonnement.

-Je suis enceinte Fenris, pas handicapé. Je peux très bien marcher et avoir quelque chose dans les mains. * Dit-elle avant que Danil ne leur ouvre le chemin de la sortie. Ils quittèrent, ensemble, laissant Danil en compagnie de Karia. Fenris n'en croyait pas ses yeux, pouvant enfin se frotter le cuir chevelure en se demandant si ce qu'il venait de voir était bien réel. Son Roi.. émacié, cerclé de fer comme une marchandise... à faire plus confiance à un pure-sang l'ayant kidnappé que ses propres hommes?
****
-Comment va ta main? * Demandais-je une fois tout le monde sortis.. Une fois la poussière retombée.
___________________

- Ca va.
Répondis-je simplement comme l'était la question, au lieux de lâché bêtement ''C'est une foutu main, elle s'en fou de comment elle va.''

J'essais de rester calme après avoir été exposer a ces trois là, fronçant les sourcils tout en fermant durement les paupières dans un lourd soupir.
Ce n'étais qu'une question d'heure avant que Kortassius l'apprenne, il ne lâcherai pas Black d'une semelle avec la tête qu'il tirait. Il va flairer le potin a des kilomètres.

Partir, quitté tout ce confort si éphémère que même moi, pas matériel, je me sens nostalgique du bain.
- Tu veux allez ou Ssussun. Il n'y a aucune ville accueillant des demi-races a des kilomètre a la ronde.
Je ne suis bienvenue nul part.

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-Nous n'irons pas dans des villes Nin Romen, nous irons loin des regards indiscrets, maintenant la seule question qui reste à savoir c'est si tu préfères t'y rendre à tire d'aile ou par le fleuve. * Annonça Danil comme s'il avait déjà prévu leur destination et que les engrenages de ses méninges démentielles et surprotectrices faisaient déjà les calculs du nécessaire à apporter.

Un elfe à la chevelure sombre et un guerrier squelettique seraient de belles attractions mouvantes s'ils se promenaient d'auberge en auberge le temps que la situation se calme à Pàlandhèl, quelqu'un finissait toujours par parler... Voilà pourquoi ils éviteraient les villages ou campement de chasse pendant les prochains jours.

-Ou est passé ton sens de l'aventure? * Demandais-je en souriant, diable que je suis alors qu'un frisson prit naissance dans le bas de ma colonne vertébrale. Il se difusa sur toute la longueur de mon dos et je dus me retenir de secouer les épaules, réactif à la vibration d'une caresse magique en provenance du palais. Karia, armée et protégé de son collier et de ses bracelets ne sentirait rien passer, de même que les demi-races n'ayant que très peu ou pas du tout de sang elfique mais il venait de se passer quelque chose ici de domaine magique lié au sang immortel en périphérie du château.

Sans être parfaitement certain, je pouvais toutefois émettre l'hypothèse que cela ait un lien avec le trône, un peu comme cet appel que ma fille ait lancé à travers la forêt. Pendant une seconde, même moi qui ne venait pas de cette terre, ait ressentit cette petite chiquenaude dans mon dos, comme si quelqu'un cherchait à avoir mon attention. J'eus soudainement l'impression que les choses venaient de se compliquer rudement pour ce Russandöl car depuis l'arrivée de Deliath, la forêt semblait avoir déjà fait son choix. Même si le sentiment que tout irait bien pour elle fit son chemin en moi, cela n'épargnait pas une confrontation menant peut-être à ce qu'un peu de son sang coule et Karia ne pouvait se permettre de détruire ses restrictions encore et forcé une transformation... Pas tant qu'il ne pouvait en avoir le contrôle.

J'eus la drôle d'impression que tout empirait depuis que le petit prince avait été enfermé... Comme s'il représentait ce qu'il considérait comme étant son impureté, son côté humain et que maintenant innaccessible, plus rien ne lui servait de repère à reprendre sa peau d'homme. Après tout ce petit prince était enfermé, loin des yeux, loin du cœur et lui conservait cette apparence seulement parce que les contraintes anti-magique tenait la bête à distance, pour l'instant... Dès qu'il commencerait à reprendre des forces, le dragon aussi, invéitablement. Nous voilà pris dans un beau cercle vicieux...
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Mon sens de l'aventure? Nous venions d'arriver d'un long voyage tortueux et mon goût de libertés enchaîné à ma situation. Mais je comprend, je crois qu'il essai de me remonter le moral. Partir avec une guerre en marche, mes hommes anxieux et encore moins solide après m'avoir vue tenir péniblement sur mes jambes. Difficile d'avoir le morale.
Je venais de tomber à nouveau dans une grande chute douloureuse de mon image de roi, de forteresse infranchissable, mon symbole anéantis par mon apparence fragile et vulnérable.
- Peut m'importe…
Soufflais-je sur cette carte blanche dans ses mains, alors que je m’enveloppe dans la couverture et m'enfonce la tête dans l'oreiller.
S'il voulait préparer un nid douillet loin des regard, je le laisserai me surprendre.
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-Très bien.. puisque la destination t'importe peu, je la choisirai. * Je décidai pour nous deux, puisque tout lui semblait être de moindre importance et allait ouvrir la porte de temps d'interpeller un garde en poste et lui donner une liste de comission très urgente et secrète. Il devait tout ramener, c'était impératif pour que notre voyage soit agréable malgré l'hiver et la fatigue de mon dragon.

Puis je laisserais ma curiosité me gagner et emporterais dans le lit le volume de généalogie des Nayla. Il y avait très peu de branches à son arbre mais voir les noms me rappelait des souvenirs.
Je m'installai sur le lit et ouvrit ce livre contenant les noms de mes ancêtres pour passer le temps pendant que mon commissionnaire se chargeait de ses emplettes.
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Après avoir entendu la porte s'ouvrir et Danil interpeler quelqu'un, je pensais pouvoir finir par refermer les yeux, laisser ce temps au délais si court filer sous mes paupières close.
Puis, il s'installe près de moi, m'attendant a ce qu'il fasse comme les derniers jour j'avoue, l'attente de sentir des doigts glissé dans mes cheveux me laisse sur un stresse difficile a décrire.

J'entend le bruit de feuille froissé et fronce les sourcils, piquer de curiosité, je fini par me retourner lentement et m'apercevoir qu'il est adoser prèsque trop sagement a lire quelque chose.
- Qu'est ce que tu regarde?

Je me relève un peu, tirant mes yeux un peux plus haut pour voir ce qui a de si attrayant pour les siens dans ces bouts de papier puant et jaunis d'usure.
Apercevoir des têtes toute aussi semblable les unes des autres me fait lentement écarquillé les paupières.
C'était sa famille et je porte un regard sur son visage avant de le ramener sur le livre, le cherchant parmis les autres pour une bonne raison. Celle de ma survie.
Je regarde bien, sur le coup je crois le trouver et comme je ne sais pas lire l'écrire qui ce présente sous mes yeux, je dois observé plus longuement pour le trouver plus bas et deviner que j'avais trouver Voromwe en premier.

- C'est lui? Ton oncle...
Demandais-je en désignant le vide du nez qu'il me le confirme en pointant ce que je n'ai su trouver, pour impregner dans ma mémoire les traits de son visage que je voulais enregistré dans les ennemis numéro 1 de ma liste.
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Tel un enfant curieux... ou un paranoïaque persecuté qui sait, il ne tarde pas à venir mettre le bout de son nez près de ma lecture et je lui montre l'endroit sur la grande page contenant la génération d'avant la mienne, soit mes parents et mon oncle.

-Oui. Mon père et lui avait un siècle et quelque de différence. Issue du même couple. Ma mère provenait de la naissance entre l'union de mon grand-père et de son autre sœur. La génération d'avant mes parents avait eut le chance d'avoir un mâle et deux femelles, un homme.. chanceux si je puis le dire ainsi. Il a eu deux épouses mais la plus jeune est morte en couche d'Estrïd la Silencieuse, ma mère. Son autre femme lui a donné deux garçons, Voronwë le Tourmenteur et Terendul le Ténébreux. C'est ce que veulent dire ces dessins juste là * Dis-je en lui pointant du doigt les symboles dans ma langue expliquant les liens familiaux complexes.
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Mes yeux suive sa main, soufflant dessus du nez comme si ma mémoire cherchait a s'approprié absolument tout les repaires tel un chien de chasse.
Je me braque sur son oncle dès qu'il me donne ce que je voualais, même s'il me montre les autres visage je ne démord plus du sien si ce n'est que faire des allez-retours sur le portrait de Danil et le sien pour comparer et revenir sur Voromwe. Bordel, des copies de copies.
Je relève le regard sur Danil au risque de me trahirs dans mes réflexions, et prend du recule pour le regarder mieux et revenir sur le portrait.
-..En faite...tu ne te ressemble pas du tout. C'est faux.

Fis-je bien innocent que je vais faire passé de moi, ce ne son que des représentation, des dessins et des noms, une simple traces illustré de son passage dans la vie de cette famille et marquer son appartenance, mais moi je ne sais pas ce que je m'imagine.
Peut-être constater la faute et le manque de détail de précision m'angoisse, s'il on tous la même tête sa n'a aucun sens!
Il a vieillis, l'image elle non, il a mine de rien des traits qui le différencie.
Mes sourcils ce frocne, trahissant que je confrontais quelque chose qui me touche pour la première fois l'esprit.
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J'émis un rire de gorge grave et timide, trouvant amusant qu'il compare le portrait de ce volume à mon réel visage. Il y avait quelques ressemblances mais c'est vrai que nous avions tous la même tête. Même les femmes étaient calquées sur le même modèle.

-Notre famille est une anomalie.. Nous ne sommes pas très appréciée des autres immortels et certains ont un humour … subtil. Tous nous donner le même visage est une moquerie vis-à-vis de nos choix de partenaire.. ou pour faire plus simple '' Ils se reproduisent entre eux alors nécessairement ils vont tous être pareils '' … Voilà la bonne farce de cet ouvrage. * Précisais-je en guettant sa réaction.

-Ce portrait est en fait celui de l'un des premiers Nayla repertorié dans ce livre, les scribes ont simplement reprit le même portrait pour presque tout les hommes à quelques détails près et celui de la première femme pour les suivantes. Normal que tu ne t'y retrouves pas en regardant les images..
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Je gronde un peu, l'air déranger et frustré de suivre une piste froide.
- Et qui a t-il de si intéressant a regarder un livre qui ce moque de toi et ta famille?
Me replaçais-je plus confortablement le Je visage au niveau de son coude et refermant les yeux.
- Est-ce que vous êtes vraiment tous pareil...?
Evidament, par là, je souligne aussi le trait de famille caractèriel.
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-C'est.. une sorte de curiosité morbide. Je regarde et j'essais de comprendre quand tout est partit en dérape. * Avouais-je en refermant le livre pour le poser sur la table de chevet.

-Pour ce qui est d'être pareil... eh bien je ne sais pas si mon père m'a elevé de la même manière que son père l'a élevé. Tout ce que je sais c'est qu'Estrïd parlait peu.. ne s'impliquait pas dans notre vie, ne me défendait ni moi, ni Deirdre, comme si c'était normal. Et Terendul lui, il est tout simplement partit du jour au lendemain alors que j'étais jeune.. Chez les elfes on appelle cette période Galäs'rhàw, ce qui veut dire '' croissance'' et ''corps''. Bref.. la.. puberté si je me souviens bien chez les hommes. Mon âge ne contenait que deux chiffres à l'époque.
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Tout bas, la ou je suis, je le regardais paresseusement et a la fois intéressé d'aprendre qu'il cherchait un sens a tout ce malheur, cherche la source du mal. Et sa me donne un petit frisson d'espoir de le voir et l'entendre faire une tel chose.
Il me donne foi en lui un peu plus et en moi-même.

Je me souviens de tout, ces cries, ses os en douleurs, son impuissance et ce regard glaciale d'un père sans amour.
- Tu envisage un nouveau départ Ssussun? Si la source de cet arbre était Gondoline, te voila bien loin de chez toi ...

Me mis-je a demander indirectement s'il rebatirait littéralement une vie au près d'une autre personne que Dreidre, une nouvelle famille.
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Je me laissai lentement couler contre la tête de lit, installé de manière paresseuse sur les coussins puis m'accotai le crâne sur mon bras, m'en servant tel un oreiller alors que je lui faisais un chemin libre vers mon torse.
-Un nouveau départ .. * Répétais-je en fermant les yeux, revoyant le visage de Dorian en cette sculpture laissée en cadeau dans ma source puis soupirai, trahissant une certaine angoisse à l'idée de recommencer une famille.
-Peut-être. Il est encore tôt. Je dois me laisser le temps de digérer avant de penser à ce que je vais manger ensuite. * Maintenant il y avait Saelynthil qui nous pourchasserait, les humains et tous les problèmes du continent. Même l'hiver en ce moment m'énervait.
-Je n'aime pas la neige.. * Dis-je pour changer le sujet, allant sur quelque chose de plus léger.
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- Et pourquoi?
Continuais-je de le faire parler, en venant chercher une belle mèche de cheveux qui descendant sur sa poitrine pour me l'aproprié.
Il vrai que tout est précipité en ce moment, j'étais rien que curieux de voir comment il s'adaptait, s'il pensait plus loin déjà ou comme moi, il s'attardait a la minute qui vient.

Nous voilà a murmurer a l'oreille de l'un l'autre, intimement sur l'oreiller, comme s'était étrange et pourtant s'était plaisant, calme ...
- Et tu comptais nous amener très loin Ssussun?
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-Je ne ressens pas le froid mais ça devient humide une fois à l'intérieur, tout devient mouillé. * Dis-je alors que je suis une créature des tropiques, ayant grandit sur les plages d'eaux turquoises et cristallines, dans les jungles luxuriantes et abondantes. J'avais mon confort.

-Et pourquoi tu demandes ça, tu as une préférence? * Demandais-je en le regardant jouer avec mes cheveux, me demandant s'il avait gardé celle qu'Isaak m'avait dérobé.
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- Peu m'importe et a la fois, je n'aime pas être loin de Deliath... ou mes hommes, je n'aime pas l'idée d'être percus comme un lâche, un faible... et en même temps, je comprend.

Je prend un moment de silence, a tenir ses cheveux dans mes doigts, incapable de ne pas me perdre dans mon esprit, a avoir cet homme sous les yeux, de cette manière après tout ce qui ces passé a Gondoline, a le revoir a cet table nous invitant a souper. Entrain d'expliquer a Deliath que j'étais au monde pour la dévorer elle et lui. Tout ca était d'une limpidité a ses yeux et a ce moment là, je ne fantasmais qu'a une chose... Enfoncé mes crocs dans son crane et laisser ma gueule être innondé de son sang.
Ce tournant a 360 degré me hante perpétuellement et dès que l'on a ces conversation comme de vieux amis au lieux d'être deux antipode vouer a s'entre tuer, mon esprit ce confond dans des émotions très troubles.

J'inspire profondément, laissant couler a nouveau, inutile de me torturer, j'en avais assez endurer comme ça et la nouvelle situation me plaisait quoi qu'en pense tout le monde.
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-C'est être mâlin.. Même si tu voulais te battre, ou les aider, tu serais une cause d'inquiétude. Mieux vaut les laisser faire ce qu'ils savent et leur faire le cadeau de ne pas avoir à s'inquiéter pour toi. Quant à Deliath, elle a su faire quelque chose que toi et moi avons bien du mal à faire. * Ma main libre alla se mettre en repos sur mon torse alors que je tournai légèrement la tête pour le regarder.

-Tendre la main, tisser des liens. Des gens qui tiennent à elle comme Lyvie ou Calibane qui s'acharneront à la garder en vie coûte que coûte, par amitié. * Dis-je en trahissant malgré moi une certaine hargne en prononçant le nom du Dragon Bleu. Karia ne savait pas tout de nos récents entretien ensemble, de la façon dont il était venu me défier tel un prétendant venant annoncer que même sans mon accord ou ma permission, il s'occupera de ma fille.
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Je suis du regard sa main qui vien ce pauser sur sa poitrine ,serrant les dents doucement avant de remonté son bras et revenir observé son visage calemement.

J'hoche la tête, comprenant ou il veut en venir, et d'un côté c'est aussi un soulagement de m'éloigner de tout ça. De couper les ponts le temps d'un jour ou deux que les choses ce tasse et que les problèmes ce règle a la facon qui devra être.
Je ne pouvais pas être celui qui est toujours fort, je le vois bien, c'est un rôle impossible a tenir.

Puis je ricane tout bas, entendant ce petit soulignement au nom de Calibane.
- Haha... tu le déteste je le sens. Pourquoi? Il ta déjouer sur ton propre terrain avec un jolie sourire en prime je paris? Comme s'il avait pu deviner en avance qu'il t'avait décortiquer du début a la fin sans que tu puisse te défendre? C'est très énervant j'avoue.
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-Ce n'est pas de la haine, c'est de l'agacement. * Expliquais-je en connaissant parfaitement le sentiment d'être terrassé par une haine si pure et incontrôlable qu'elle poussait à la folie. Non je ne détestais pas Calibane, mais je ne l'appréciais pas non plus. Sa manière de croire avoir pu saisir toute l'essence de mon être en quelques paroles, d'agir comme s'il était le remède à tous les maux connus sur cette terre m'exaspérait profondément.

-Peut-être sommes-nous trop semblable sur certains points et c'est ce qui cause de la friction. Et toi Nin Romen, lequel de tes dragons t'exaspère le plus? * Demandais-je en lui retournant la question, curieux d'avoir une réponse.

****

Deliath entra suite à l'invitation de Calibane et referma derrière, allant aussitôt lui apporter les sceaux royaux et la cire aux couleurs de Pàlandhèl pour officialiser le document.

Curieuse, elle contourna le bureau pour se poster sur le côté droit du Seigneur de Guerre et se permit de détailler le testament. Ne l'ayant jamais vu auparavent, ses yeux glissèrent pour la première fois sur les lignes très formelles et officielles expliquant les volontés de son père quant à sa succession, ses biens personnels, ses finances et sa courrone.

En résumé, il était stipulé que le trône allait à son héritière, Deliath mais que si elle n'était pas en âge de gouverner, ce qui pour les elfes équivalait à un minimum d'un siècle, son conseiller Russandöl effectuerait quelques années d'intendance jusqu'à ce que la princesse soit en âge. Puis il y avait une série d'exclusions à ces clauses, des conditions qui ne finissaient plus.
Exemple, en cas de mort du Roi et de la princesse, la Courrone de Sang serait invôquée pour déterminer une nouvelle lignée.
En cas de remariage de la part de Landis, si advenait à avoir un autre enfant de sexe masculin, celui-là serait immédiatement propulsé au titre d'Héritier de la courrone même si la princesse venait à se marier à un elfe et enfanter un héritier avant la venue au monde d'un autre enfant du Roi.

Il y avait une série d'explication à ce sujet, comme quoi la précédente décédée, Deliath était descendante directe mais qu'avec une nouvelle Reine sur le trône, les enfants de la nouvelle épouse seraient privilégiés pour la gouvernance. Deliath conserverait son titre de princesse, une belle fortune, une vie au palais et une place au conseil.

Une section en bas de cette clause expliquait ses réelles origines et pourquoi elle ne portait pas le nom de ''Tauron'' même si le Roi la désignait comme sa descendante. Landis avait probablement voulu lui en parler de vive voix et ne s'était pas imaginé périr avec tous ses secrets.

-J'ai me suis souvent demandé pourquoi je n'avais que le nom de ma mère. Il m'avait dit que c'était pour ne pas perdre l'héritage de sa femme et que j'aurai officiellement le sien lorsque je monterais sur le trône... Tout ce temps ou j'ai mentionné mon nom complet, ou il m'appelait, le sien n'était pas là. Il était enfant unique et a emporté son nom avec lui dans la tombe. * Dit-elle doucement en sortant les sceaux de la petite boîte.
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:14

- Sur quel point? Votre amour féroce de l'entretient capilaire? haha.
Me moquais-je un petit moment de rien a les imaginer ce vouer une lutte a savoir qui savait le mieu entretenir leur tigniasse. Pour le moment Calibane a de l'avance, j'ai déjà observer ces coiffures étranges et extravageante qui devait demander la patience d'un saint a accomplir. Chose pour ma part qui serait absolument pas source d'intéret dans mon emploie du temps.

- Ssussun... mais tu le sais très bien.
Ce ne sont que des agneaux a mes yeux, tout ces être vivant... ne sont que mes pions. Comme tu l'as dit, Deliath s'enroule dans les relations, tissant de beau moment. Et un jour viendra, que quelqu'un ou quelque chose arrivera dévorer, rompre et saccager tout ca, finir a néant. Je ne perd pas mon temps avec des agneaux vouer a finir a l'abbatoire, toute ces émotions inutiles ne me servent qu'a les manipuler et les meners ou je veux.
Ils sont tous pareils, prévisible, faible...
Le genre humain m'exaspère, je méprise tout le monde d'une même et égale haine.

Il pourra dire ce qu'il veut, il ne pourra pas le nier. Je n'es jamais été tendre avec personne si ce n'es que mes maîtres. Comme il sait, je fais preuve de tolérence tout simplement.

Les animaux a part, je ne montre que peu de signe d'affection, ne m'attachant a personne. Je ne montrais aucune faiblesse de ce coté là. Que ce soit triste a mourrir m'importe peu, la solitude était une amie fiable et préférable a tout autre chose.
Je ne pouvais parler de moi a personne, incompris a tout coup, tous aveugler par ce visage d'homme dure sans ce douté de la profondeur de mes souffrances, de mes désespoirs.
Voulais-je être délivré? et pourquoi? Laisser le plaisir a quelqu'un d'autre de m'y remettre dans cette sale cage?
Danil était l'exception a la regle a mes yeux, je pouvais admettre d'en aprécier la présence et même nos discussions ou nos contactes. Le chemin de douleur en son coeur similaire au mien, le couvre de mon respect.
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De ca main adroite, expret dans cet art soutenu par sa magie héréditaire, Caliban avait fini de faire merveille donnant les dernières retouches et ligne du paragraphe final.
Il émita les signature, et tendis la main vers Deliath pou récupérer les précieux sceaux.
- Vous ne devez laissez personne les avoir en mains c'est sceaux majesté, c'est ce qui officialiser tout les documents écrit. Quelqu'un de mal intentionner pourrait faire signer des document, comme ce que nous faisons exactement et falcifier des faits.

C'est un peu les bijoux de votre famille si je peu dire.
Fit un commentaire le mage qui en ricana légèrement, c'est geste était vif et spontané, son regard tout autant éveiller son thé l'avait vivifier.

Il fait chauffé la cir de la même couleur que le document original, un vert foret régalier pigmenté d'or et d'argent.
- J'adore le style de cet homme, il a tellement de goût, de savoir faire, c'est de l'art!

Fit-il en complimentant Alexei, tout en regardant le résultat final.
Il est bien fier de son travail, c'est peu dire, tel un coq!
Puis, comme vue dans la mémoire d'Isaak, il pli le document exactement a la ligne près, au mot près, au bon endroit pour pouvoir le fermer sous forme de lettre y apposer un nouveau sceau, le laisser refroidir. Une fois fait, il brise le sceau, puisque logiquement il a été consulter par Deliath et le représentant d'Imzaresh.
- Bon nous manque plus que notre représentant, vous croyez qu'Isaak sera a la hauteur? JE veux dire.. quand même il est mal en point.
Vous voulez faire ca au petit matin?
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-On est bien seul.. tout en haut de sa montagne. * Soupirai-je en fermant les yeux, essayant de voir le monde à sa manière. Moi j'avais toujours gouverner avec ma jumelle, personne d'autres... Nous n'avions pas besoin de nous embarrassé de conseillers ou de Seigneurs de guerre. En même temps Gondoline était une exception, une île figée dans le temps.

-Tu sais Karia, une fois qu'on commence à ouvrir les yeux c'est bien difficile de les fermer à nouveau. Regarde moi.. à me confier à un autre être vivant, hors de mon île, sans courrone, titre ou argent, avec des vêtements volés... Peut-être qu'une vie de vagabond vivant de sages conseils offert aux voyageurs est ce qui m'attend. * Dis-je pour me moquer de ma situation, n'y croyant pas une seule seconde.

-Allez ouste. C'est mon tour de profiter du bain avant de partir.
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Ouste?
Il me chasse? mais je ne faisais rien de particulier que jouer avec une mèche de cheveux.
Tout bonnement je lui lâche, restant bien silencieux a ce qu'il me confit.
Même s'il suggère une certaine tristesse dans sa voix au sujet de la solitude, moi j'y vois un exutoire et tout ce que mon être torturer et malmener autant physiquement que psychologiquement pouvait réclamer.

Oubliait-on rapidement que tout ca, je l'avais encaissé seul, endurer et supporter sans l'aide de personne. Rien que ma tête dure de dragon mue d'une volonté a survivre inébranlable.
Guider par des instincts animales que je ne me doutais même pas être issus.
Maudit de ce corps rivalisant la vitalité d'un immortel rien que par ca capacité a encaissé la souffrance et en survivre.

Frôler mon monde de cendre et croire que le changer ce ferai facilement était une utopie.
Je regarde donc ma petit soie me quitté, laissant un espace chaud et a la fois attaquer par le froid de son absence. C'étais l'occasion de réfléchir a tout ce qui s'était passé, s'était dit.
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Deliath sourit timidement de le voir en admiration devant son travail d'artiste et reposa les sceaux à leur place dans l'étui en bois, bien pensive tout-à-coup. Il y avait tellement d'éléments hors de son contrôle.. tellement de choses qui pouvaient mal tournées tout-à-coup.
Elle préféra ne rien dire à propos de ce seigneur d'Imzaresh, ce notaire qu'Isaak respectait puis passa une main sur ses cheveux lissés bien attach dans une tresse roulée en chignon à la base de sa nuque.

-Il sera à la hauteur et, il viendra nous rejoindre lorsqu'il sera prêt. * Lomelindë ne décevait jamais, même à bout de force son oiseau continuait de voler contre le vent.

-Calibane.. j'ai une faveur à vous demander. * Se risqua soudainement Deliath, son esprit en train d'imaginer les pires scénarios possibles pour se préparer à tout et n'importe quoi.
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- Je m'attendais a cette phrase...
Dit-il doucement, plissant légèrement les yeux en paissant un peu la tête comme s'il s'attendait a devoir porté avec honneur et respect un fardeau.
- Je vous écoutes.

Si comme elle le crois Isaak bravera la route seul jusqu'à eux et qu'il ne s'est pas effondrer dans sa cabine, il veut bien la croire.
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Dès qu'il baissa les yeux, elle se sentit dévoré par la nervosité, réfléchissant plusieurs secondes à la manière de commencer sa phrase.

-Voir le testament.. me fait penser au meilleur et au pire de ce qui pourrait se produire dans quelques heures et si jamais le pire venait à arriver, que Russandöl refuse de plier le genoux et qu'il déclare la guerre au peuple de Xar'Minos ici... Puis-je vous demander de veiller à évacuer les femmes et les enfants par bateau... et d'emmener Isaak? * L'elfe le regarda, interdite, sachant qu'elle lui demandait beaucoup, énormément même. Ses demandes ne finissaient plus mais elle devait avoir l'esprit tranquille si le pire scénario était celui qui remportait la palme au levé du soleil.
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Un de ses sourcils ce relève, une demande bien humble et légitime.
Il sert les dents et puis les fermes les yeux en soupirant lourdement. C'était un bien lourd fardeau de protéger tout ces enfants et ces femmes et sans vivre. C'est navires étaient en très mauvais état si ce n'était que le Ferdelance et quelque navire encore potable de Gondoline. Mes les siens, allait passé le reste de l'hivers soit a ce port soit a celui de Xar'minos et de là, les pure-sang ne sont pas les bienvenues sur le territoire encore moins si la guerre ce déclare. Il n'y aura plus de terre d'accueil.

Il cherche comment faire, pausant son front dans la paume de sa main.
C'est.. impossible sans l'accord de Karia, il lui les fera tous tuer. Isaak n'aura aucune chance.
Karia le donnera surement en pâture a Danil pour tirer les informations qu'il veut et s'il le veut, il pourra l'envoyer finir ses jours dans la carrière de la mine avec les millier d'autres esclaves humains qui y travail condamner au travaux forcé.

La seul chance a Isaak d'échapper a ce supplice, c'est que Deliath réussisse ou dans le cas dépeint par sa reine, lui, le prenne sous son aile et le mène dans la cité qu'il guère a de l'autre côté de la cordillère de Born.

- Je ne peux rien vous promettre, c'est une tache très difficile que vous me confier majesté et je ne trahirai pas Karia s'il donne des ordres opposer... je risque d'être pris moi-même au piège dans le feu de l'action. Et si une tel guerre est déclarer, nous deviendrons ennemis.
Je ne pourrais pas protéger votre peuple et le mien en-même temps, je suis .. main lié.
JE peu toujours sauvé quelque personne et compte a Isaak... c'est chance seront bien mince d'en rescaper majesté. Un humain, se sera très difficile de le cacher a mon roi, il le cherchera pour sur. Je ferai tout ce que je peux majesté, sa je peu le promettre.
Mais ... ca n'arrivera pas, vous ne me ferez pas ce coup la n'est ce pas!?
Vous me devez bien trop d'ardoise pour vous défilez comme ça.

Caliban ce lève, pas fâché mais inquiet, voulant absolument rester fort et confiant si elle semble prévoir le pire, il souhait y voir le succès pour l'attirer a eux.
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Ce qu'il dit, bien que d'une logique froide et implaquable, lui donne envie de crier à l'injustice et elle se détourne aussitôt, ne voulant pas qu'il voit l'angoisse dans ses yeux. Les images des enfants morts à Hutt, démembrés comme des jouets offert à un chien enragé. Ceux morts pendant le tsunami.. Les petits corps bercés par le resac des vagues, prisonniers de la basse ville.

-Bien sûr que non..* Souffla-t-elle en cachant son visage dans ses mains le temps de se ressaisir.
-Échouer n'est pas une option. Je n'ai pas droit à l'erreur mais est-ce si terrible que ça de se préparer au pire? Si jamais j'échoue... des milliers de vie seront mise en danger, des gens qui n'ont pas demandé à faire la guerre et qui sont bien loin de ces conflits de courrones ou même de race... * Deliath soupira de frustration, toujours dos à Calibane, n'ayant pas envie de le voir de peur de faire encore sa sang-sue et lui gruger le peu de patience restante.
- Et j'aurai passé ma dernière nuit à forger un document et faire des aller-retour dans la vile. Non pas que je n'apprécie pas la compagnie... Je divague... Je devrais aller voir ou en est Isaak, me préparer et vous laissez vous reposez, je vous ait assez empêché de dormir comme cela.
______________________

Il avait mis de l'eau et de la mousse partout.. Même un troupeau d'enfants bourrés de sucre n'auraient pas fait autant de dégâts. J'allai donc tirer sur la cordelette accroché à un bouchon de liège empêchant l'eau de se vider grâce à un trou au fond de la baignoire et me débarassai de cette chemise appartenant à l'humain. Mon corps avait subit des attaques dévastatrices ce dernier mois mais grâce à mon dragon, je n'en portais aucune trace visible. Même ce bras arraché et dévoré... Mes yeux se posèrent dessus et je le regardai, ouvrant les doigts pour les refermer aussitôt à la recherche d'une sensation.. ou d'une impression de fausseté. Identique à l'autre, je l'imaginais parfois se décomposer soudainement ou tout simplement disparaître, indigne d'un tel cadeau.

Une fois la baignoire vidée de son contenue, je remis le bouchon en place et activai le robinet d'eau chaude. La mousse restante fit de petites bulles supplémentaires, juste assez pour en couvrir la surface et le pantalon fut le suivant à disparaître. J'embarquai dans l'eau avec un soupir comblé, adorant la sensation de morsure provenant d'une beau terriblement chaude sur ma peau.

Je me lançai dans mon rituel capillaire, soit les mouiller, les laver puis les laisser pendre dans le vide derrière moi alors que je me permettais de fermer l'oeil quelques minutes.

-Veux-tu rester conscient pendant le vol? * Demandais-je à partir de la baignoire.
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Debout devant elle, il voit tout de suite ses yeux la trahir et encore une fois elle essais de le repousser? Le fuir? Pourquoi, se demande t-il qu'elle prenait cette facheuse habitude de se dérobé en lui laissant une longue caresse d'excuse comme si elle ne ce donnait pas le droit a ces émotions si évidente quel n'est subtil en rien.

- Non.... bien sur que non.
Dit-il a ca question d'apréhender le pire, la voix plus basse, plus sérieuse et plus près d'elle, puisqu'il approchait alors qu'elle s'éloignait.
Si s'était sa manière pour qu'il vienne a elle, a tout coup sa fonctionnait jusqu'a maintenant.
Oh et elle lui tourne le dos!?
Il est juste là, disponible et a la fois un peu pris au dépourvue avec un sentiment d'impuissance en bouche.

- Vous avez passé la nuit a vous creuser la tête pour nous épargnez un bain de sang majesté, j'ai fais pareil êtes vous entrains de dire que tout ca était une perte de temps?
Comment suis-je suposer fermer l'oeil en sachant quel tragédi nous pend au nez? Croyez vous un instant que j'allais vous laissez approchez Russandol sans mon escorte?
Les rues sont dangereuses même si la présence de Black en a réduit grandement les agressions ce n'est pas infaillible.
Je vous est...promis mon aide jusqu'au bout Deliath... sommeil ou pas sommeil.
Pourquoi vous me tourner le dos ainsi...?
Je suis un seigneur de guerre et j'escompte faire mon devoir en vous accordant ce temps et ma protection.

Soudainement, pendant que Calibane voulu approcher Deliath, pauser ses mains sur ses épaules pour la retourner, trois violente rassade de poing frappa a la porte de la cabine.
Mauvais présage?
La main du mage ce referme sur l'épaule de Deliath, échange un regard si elle a bien voulu revenir lui accorder son attention et ce dirige vers la porte pour l'ouvrir.
Son contremaitre n'était pas intervenu?
A peine ouvre t-il que la masse de Black ce trouve dans l'encadré, trop gros pour entrer d'apparence et que son énorme main passe dans la porte pour l'attraper par le vêtement qui craque sous sa prise féroce.
Carrément aspirer vers l'extérieur, le mage a rien que le temps de s'accrocher a la poigne du géant qu'il termine violament adoser contre le mur de l'escalier menant au haut pont.
- TU LE SAVAIS! ET TU MA RIEN DIT!!!!! JE SAIS PAS CE QUI ME RETIENT DE TE REFAIRE LE PORTRAIT CALIBANE!
Prit au piège dans cette poigne monstrueuse, les jointures du géant appuyait pour l'écraser pile poil ou la balle du pistolet s'était logé lui donnant une décharge de douleur soudaine et vive le prenant de cours a un point qu'il fige sans trouver comment réagir.
L'autre main de Black était une massue tout en phalangue craquante plus grosse que son visage semblant prète a lui défoncé le nez.
C'est vêtement délicat de soirée, lui coule du corps tant il ce fait mal mener et tirer et repoussé contre le mur pour lui faire cracher l'aveux.
Le beau cygne prit a la gorge comme on dit, il lui tien l'avant bras, le haut de son kimono maintenant tout ouvert, il a les yeux rond d'un bleu intense et électrique.
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Enrouler dans les couvertures, décaller dans l'espace qu'avait occuper Danil pour profiter des dernieres trace de sa chaleur, je l'écoute et observe a la dérober.
J'ai rien de mieux a faire de toute manière et étudier son cas me vien naturellement.
Comme j'étudie tout ceux qui m'entoure, apprend a tout instant, débusque a tout moment. De nouveau signe, de nouveau language invisible et caresse du regard les formes de sa silouette pour les impregner dans ma mémoire.
Tout les détails son important a mes yeux a moi, toujours entrain de tout analyser.

Savait-il que les femelles drows n'authorisait jamais les autres a les lavez? Que s'était leur privilège, leur droit, leur manière de procédé a un rituel d'appartenance avec un unique et seul male reproducteur?

On pouvait toujours regarder, mais jamais toucher. Je me rappelle encore de ces mots qui me disait que je n'y aurai jamais droit, que s'était une marque de possession tel un mariage que j'étais plus bas dans l'échelle qu'un esclave. Meme leur animaux de compagnie avait plus d'attention. Que moi je ne possèderai jamais rien, que mon corps lui apartenait, mes pensées et mes désirs.

Oh non, je n'associais pas le bain a une partie de plaisir lorsqu'il était partager.
Il me sort de mes songes, me parlant d'une séence de vol?!
- Quoi?... tu veux que je vole!? Nous ne prenions pas le fleuve?

Evidament, poule mouillé que je fais de moi, l'idée de voler me renvois aussitôt vers l'autre option. Je n'avais pas encore vue l'avancer de Danil dans sa mise en place de son armure avec Eclispse, encore étonnant qu'il lui reste quelque chose de cette amaranti après que je l'ai dévorer, celui de Deliath compte a lui a eu beaucoup moins de chance.
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Elle ne se faisait pas confiance en présence de Calibane. Pas seulement beau pour les yeux, il avait un cœur tout à fait irrésistible qui lui donnait envie d'aller se blottir au creux de ses bras rassurant. Lui offrir son dos, cette soudaine froideur n'était qu'une manière bien maladroite d'imposer une sorte de distance sécuritaire.

Alors qu'il réitère ses intentions de ne pas la laisser partir à la rencontre de l'intendant seule, que même dans la fatigue et l'épuisement, il serait à ses côtés, infaillible, jusqu'au bout, elle doit combattre cette envie de se jeter sur lui. Sur le point de céder à la terrible pulsion de redonner vie à cette étreinte affectueuse de la bibliothèque, Deliath se retourna à demi, croisant le regard bleu du Seigneur de guerre, terrassée par une armée de papillons fous et désorganisés en son ventre. Elle pinça ses lèvres ensembles, mordit l'inférieure qui se faisait bien malmenée depuis son arrivée à Pàlandhèl et sursauta suite à trois énormes coups qui firent trembler la porte de la cabine. Ce n'était certainement pas Isaak..

Ce fut à la fois une bénédiction d'avoir une excuse pour ne pas flancher et une malédiction de se faire interrompre dans un tel moment. Elle le regarda aller répondre, le cœur tiraillé et comprit tôt tard qui se trouvait de l'autre côté. Ce ne fut pas une caresse interrompue cette fois, toute en politesse et en séduction subtile, cette fois Black le manipula tel une poupée de chiffon et le plaqua à l'extérieur, lui hurlant après qu'il savait quelque chose, qu'il n'avait rien dit et le seul secret capable de mettre le géant dans cet état, elle ne put que s'en douter. Il avait vu Karia!

Deliath sortit aussitôt, le sentiment que les choses pouvaient très vite mal tournées puisque tout ce qui touchait Karia aux yeux de Black semblait sacré. Après tout il était débarqué sur le navire, à menacer sa Reine, à hurler après tout le monde pour voir son Roi.

L'Elfe se précipita aussitôt à sa suite, ne sachant trop comment calmer le géant qui n'avait pour elle, que de la haine et du ressentiment. Pouvait-il réellement s'en prendre à Calibane? Elle le savait d'une très grande dévotion pour Karia mais de là à s'attaquer à son confrère de longue date? L'urgence d'intervenir, de protéger son nouvel ami contre quelque chose dont elle était l'unique responsable grimpa le long de sa colonne en une série de pincement douloureux.

-C'est un ordre que je lui ait donné Black! Pour protéger Karia! L'inquiétude et la colère parle à votre place! * Dit-elle en profitant de sa petite taille en comparaison au géant pour aller se glisser entre les deux hommes. Elle n'avait pu protéger Karia sur la forteresse de Sael, mais elle pouvait faire quelque chose pour Calibane.

-Ressaissez-vous! Vous me donner raison de vous avoir tenu à l'écart en agissant ainsi!
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Et elle eu droit a ce regard charger de colère et un visage de haine par l'effroyable vérité qui était apparrue a ces yeux il y a quelque instant maintenant.
Il était partie au cuisine un temps, cherchant de quoi ce rincé le gossier, mais les dernières réserve d'alcool dévaliser par la guerre ou Kortassius, l'avait laisser partir bredouille foncé jusqu'au navire du mage. Et a la bonheur car ivre, Black était execisvement émotif et intense.

Voir Deliath s'interposer entre eux, le mit dans un état difficile a décrire, le situant entre sur le point d'exploser et une grande retenue.
C'étais donc grace a elle tout ça? C'être fait mettre a l'écart?
D'un geste rude et brusque, il repousse Calibane une dernière fois contre le mur jusqu'a l'entendre échapper toute l'air de ses poumons d'un trait et son crane cogner contre le bois.
Il gronde fulmineux, détournant sa colère sur la nouvelle paire de yeux bleus.
Étrangement, il semble vouloir déversé un flot d'obscénité de sa bouche mais ce retient. Karia l'avait bien avertis lui-même de ne pas lui manquer de respect et il mange clairement son frein.

Il respirait abbondament, ayant marcher dans ses grandes enjamber pour distancer Fenris et Lyvie qui était sur ces talons essayant bien veinement de le calmer si tel était le cas alors qu'il vociférait tout ces fantasmes de cassé les visage de Sinraï.
Xarma lui, avait trouver une victime a amener dans sa chambre et personne n'avait envie de solicité son intéret alors qu'il ce tenait enfin tranquil.

- La reine n'a suivie que les ordres de Karia, même a moi il avait refuser de ce montrer Black. J'étais aussi énervé que toi. Si tu l'as vue alors tu comprend très bien pourquoi.

Essais de ce reprendre Calibane qui durement sonner ce remet sur pied en grimacant incommoder.

- La ferme et donne moi le poison, Karia m'a envoyer le chercher pour le ramener a Xar'minos ou plutot... cet espèce de merdeux qu'il appelle gardien du roi dragon. Ca me donne envie de vomir tout c'est pure sang.

Dit-il rien qu'en détaillant aussitôt Deliath des pieds a la tête.
- Et..puis qu'est cce que la reine foutais avec toi tout seul...dans ta cabine.
Il passe d'elle a Calibane semble suspecter quelque chose, voyant le jolie cygne avec des vêtements franchement léger, le torse dégager après s'être fait bardasser. Une épaule presque nue.
Le lorgné est inévitable, son parfum, son allure délicate et pourtant solide, il est délicieux pour les yeux avec ses cheveux tout en vague encore un peu humide et charger d'odeur de prune sucré.
Il sortait clairement du bain et s'est émoustillant, rien qu'une seconde cependant. Car cette vision de beauté, d'offrance charnel que le mage exultait a ces yeux, ne suffit pas a effacer l'image de son roi émacier et tenant a peine sur ses jambes tel un mort-vivant.
Néanmoins, Black inspire profondément et ce redresse sur toute la longueur de sa colonne prenant une distance pour ventiler marchand sur le pont d'ou apparrue quelque visage inquiet d'équipage qui détalère bien assez vite en découvrant qui était abords de leur vaisseau.

La réputation de Black était sans précédent. Il avait le sang chaud, mais n'était pas impossible a maitriser comme pouvait être Karia dans des moments de folie. Contrairement a son mentor, Black avait conscience de sa force et était un maître pour la manier, la maitrisant a la perfection. Autrement Calibane aurait été bien plus mal mener encore. Pour Black, cet bousculade était de son point de vue bien innoffensive comparer au dégat possible de sa main.
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Petite dans ses bottes, elle refusa cependant de bouger, s'attendant à voir le poing presque aussi gros que sa tête de Black prendre la direction de son visage d'une seconde à l'autre. Tous ses instincts de jeune magicienne étaient aux aguets, prêt à invoquer son bouclier si nécessaire tandis qu'elle combattait le réflexe d'ouvrir la porte à Minuit qui feûlait et grondait dans sa source si fort qu'elle avait l'impression de l'entendre sur le rebord de ses oreilles.

Si le poing tardait à venir, alors les insultes et les fantasmes de mort commenceraient à pleuvoir... mais là encore, rien. Il semblait hésiter, être pris de court et finit par jeter son dévolu sur Calibane puisque pour une raison inconnue encore à ses yeux, il ne se déchargeait pas sur elle comme à l'habitude.

Il ne manque pas l'occasion cependant de lui glisser une remarque pas très subtile en utilisant Danil comme prétexte et la fait froncer les sourcils en commençant à s'imaginer... quoi?! Qu'ils fricotaient ensemble en douce? Qu'elle le regardait prendre son bain?! Le regard de Black est une caresse obscène de la langue sur le corps de Calibane et elle serre la mâchoire, coupable aussi d'avoir admirer à bien des reprises ce beau cygne à la dérobée.

Dès qu'il partit, furieux en direction du pont, Deliath s'approcha et replaça son vêtement de nuit sur son épaule pour le couvrir avant de disparaître quelques secondes dans la cabine et revenir avec un par dessus plus chaud et plus couvrant, se disant qu'il apprécierait puisque des tintements métalliques à profusion lui parvenait aux oreilles.

Fenris fit monter son épouse puis prit les devants une fois sur le navire pour une deuxième visite au Port en cette journée, allant tout droit vers sa majesté et le Bleu, les trouvant bien proche l'un de l'autre.

-Je vois que ça s'est relativement bien passé... Il s'est frayé un chemin à travers la ville tel un boulet de canon. * Expliqua le Dragon d'Argent qui n'avait pu le rattraper. La longueur de jambe d'un géant en colère en comparaison à la sienne ne donnait pas place à la compétition. Une fois le colosse en marche, mieux valait se tasser de son chemin sinon des corps allaient voler de tout côté.

-Il a vu Karia n'est-ce-pas? Ça explique la colère... vous êtes donc au courant pour lui et pour le poison.

-Oui, nous avons tous les trois eut un entretien avec lui. * Dit-il sans commenté son apparence physique alors que Lyvie approchait.

-Black et Lyvie emmèneront le poison à Xar'Minos et travailleront dessus avec l'aide d'Hermès. Les bagages de Lyvie sont déjà en chemin.
____________________

Toujours accoté contre le rebord du bain, le visage vers le plafond et les yeux fermés, un soupire me quitte le nez.

-Tu as dis que tu me laissais choisir le mode de transport. Nous serons beaucoup plus rapide par le ciel et en pleine nuit, pratiquement invisible. Et.. même si je voulais que tu voles, tu n'es pas en état. Je te transporterai comme tout à l'heure. * Expliquais-je en ouvrant un œil, trouvant plutôt amusant de le voir se braquer si soudainement.

-À moins que tu aies peur... * Provoquais-je pour voir si son orgueil serait à la hauteur du mien.
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- Bon sang Fenris!!! J'ai aucune envie de partir alors que la bagarre arrive! me coltiner la garde de ta femme pendant que je serez a Xar'minos. Je suis tombé bien bas pour être réduit a jouer le postier et le gardien d'oreille pointu!

Revient en deux enjamber Black, ne manquant pas Deliath qui rhabillait Calibane, monsieur ''personne me touche'' sauf la reine apparament.
Et cet air inébranlable... ce faire secouer n'avait donc pas réussis a effacer cet air calme de son visage? Ca en était clairement énervant pour le chevalier noir.

- Elle peu bien préparer ces bagages si ca lui chante! Je ne partirai pas tant que je ne suis pas convaincu que la guerre ne viendra pas.
Tant qu'a bouger je ramènerai mes hommes avec moi a Xar'minos solidifier les défenses de la ville. J'en est clairement rien a faire que tu soit inquiet pour ta femme Fenris je ne te dois absolument rien!
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- Merci, majesté.
Remerciais le mage tout en essayant de se replacer les vêtements et une allure convenable.
Elle lui avait prit son par-dessus de la journée, bon choix de couleur et camouflant mieux son corps.
A l'arriver des deux autres et leur discours, il soupir de soulagement, Karia avait donc prit sa décision et avait penché vers le progrès.
Mais convaincre l'avatar de le guerre de quitté un champ de bataille par contre, effectivement Black proteste vigoureusement.
- Bon, nous n'avons pas le temps d'en débattre, clairement pas alors je vous pris de réfléchir a vos préparatif pendant que, nous, nous essayons d'éviter ce bain de sang.
Lyvie vous tomber apique, pouvez vous nous accompagner? Nous étions sur le point de rejoindre notre émissaire d'Imzaresh qui a les yeux rouges vif.
Je vous reviens dans un petit instant... je vous pris de m'excuser.

Il salut d'une révérence polis tout le monde et s'échappe dans sa cabine, de un pour respirer un bon coup et de deux, trouver des bottes a défaut d'avoir le temps de ce coiffé et de ce changer. Il ressortis, près a partir vers le Ferdelance, rejoindre l'humain entrain de ce préparer surement.
Il a le testament cacher dans une manche, bien en sécurité sous sa garde. Décidément le cas du poison se règlera plus tard. Tout ceci était bien trop précipiter et les voyages en bateau bien que plus rapide, demandait un minimum de préparation.
Faire quitter le champ de bataille au commandant en chef des armées était très mal aviser dans la situation actuel, Black avait raison.
Xarma, s'il aurai été fiable aurait été l'élément idéal a cette mission et un véritable soulagement pour tout le monde hormis la pauvre Lyvie prit au piège avec lui.

Ce dossier serait a digéré après le cas de Russandol, cela va de soit aux yeux de Calibane.
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Bien sur qu'Isaak ce préparait, mais dans ce silence, dans le calme de son navire et une pièce bien tamiser, a devoir ce concentrer pour réussir a lire les lignes.
Exténuer comme jamais, détendu a l'extrême par les traitements particuliers du mage doré.
L'humain eut le malheur de s'appuyer la joue dans la main et avait fini par fermer les yeux et ne plus les ouvrirents.
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- ...Tu sais déjà la réponse.
Grognais-je courroucé, il savait déjà que j'avais la phobie des hauteurs.
Emerys avait pris grand plaisir a lui montré pourquoi d'ailleurs.
Même si j'était conscient pendant ce voyage, j'allais probablement simplement m'évanouir.
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Black Crow levait la voix sur Fenris, décidé à ne pas partir sinon que pour ammener ses hommes avec lui une fois le travail accomplit ici, à Pàlandhèl alors que de son côté Calibane s'éclipsait avec grâce pour, ce qu'elle put imaginer être un moment de se recomposer et se refaire une beauté. Ce beau cygne ne sortait jamais sans se lisser le plumage et elle trouvait cela étrangement rafraîchissant.

-Évidemment, nous ne pouvons laisser un émissaire d'Imzaresh aller rencontrer Russandöl en ayant l'air d'avoir pleuré toute la nuit. * Répondit l'immortelle à Calibane, offrant volontier ses services, prête à tout faire pour que la solution pacifique l'emporte sur une déclaration de guerre.

-Deliath, as-tu réussis à accomplir cette idée dont tu m'as tenue à l'écart? * Demanda Lyvie une fois tout près de cette elfe qu'elle considérait comme son propre enfant.

-Et toi Lyvie, quand comptais-tu me parler de ta grossesse? * Répliqua la jeune Reine en soutenant le regard forêt de sa marraine.

-Je t'en aurais parlé Norrathia, dès que nous aurions eu un peu de temps seule à seule. Tu m'as promis une discussion, tu n'as pas oublié n'est-ce-pas?

-Non, je n'ai pas oublié. As-tu pu... aider Karia? * Fit la jeune femme pendant qu'elles attendaient Calibane et que Fenris faisait de son mieux pour gérer la bête en cage qu'était Black Crow.

-Pas autant que je ne l'aurais voulu Norrathia, une coupure à la main mais le reste de son corps aura besoin de reprendre des forces avant que je ne puisse faire quoi que ce soit. * L'elfe soupira doucement, désolé de ne pas avoir pu en faire davantage.

-Il quitte la ville cette nuit avec le vieil elfe... Danil. Je ne le conseille pas dans son état mais ma voix ne semble pas avoir le poids escompté dans la balance.

-Il quitte la ville? * Deliath fronça les sourcils n'appréciant pas du tout l'idée. En fait c'était une petite claque à la figure puisqu'elle s'était imaginé pouvoir, dans ses fantasies, aller annoncer la nouvelle de sa victoire en personne à Karia.. Le voir sourire ou dire un '' Je suis fier'' comme lors de son intervention pendant la bataille navale... Tout cela visiblement ne resterait qu'une fantaisie. Ou bien il quittait parce qu'il se préparait au pire lui aussi... avec Danil en prime.

-Ce vieil elfe...

-Je sais.. ne me parle de lui pour l'instant. * Demanda Deliath en regardant le palais au loin.
-Il a vraiment... demander à Black d'emmener le poison à Xar'Minos?

-Karia s'est peut exprimer à ce sujet. Danil a été sa voix... Il nous a expliquer ce qui s'était produit.. Que Danil est le responsable de votre enlèvement, que Gondoline a péri et que vous avez ramené des survivants de là-bas et d'une autre île ainsi que d'une nouvelle ennemie responsable de cette.. monstruosité. C'est très sage de sa part de vouloir l'analyser. * À ce propos Deliath leva les yeux au ciel puis croisa les bras, Oh maintenant que Danil était d'accord l'idée avait fait son chemin? Ou bien il y avait réfléchit? Peu importe... Elle n'eut pas le temps de se prononcer là-dessus que Calibane les rejoignait, prêt.

Deliath le salua puis se dirigea vers les deux Dragons, attendant qu'ils terminent leur discussion.

-Black Crow, puisque vous avez décidé de rester pour l'instant, puis-je vous demander de m'accompagner? Si ces elfes suivant Russandöl refuse de plier le genoux, ils seront traités comme des ennemis de la nation. Ou bien... vous pouvez rester ici... à attendre.. * Suggéra-t-elle avant de repartir, n'attendant pas sa réponse. Voilà elle lui avait adressé la parole et proposer de faire quelque chose qui semblait lui plaire, soit probablement tabassé des pures sang.

-Allons chercher Isaak que cette nuit finisse.. * Ces derniers jours ils passaient plus de mauvais moments que de bons et la nervosité de se retrouver seule avec lui l'emportait sur la hâte ou même l'envie de sentir son odeur. Elle se rendit jusqu'au FerdeLance quasi désert après avoir sommé son escorte de l'attendre sur le pont et cogna doucement à la porte du capitaine avant d'entrer.

-Isaak? Tu es présentable..? * Demanda-t-elle en se glissant dans la pièce, trouvant son Rossignol la tête appuyé dans sa main, les yeux clos. Il était habillé à la perfection, ses cheveux coiffé vers l'arrière... Deliath avança sur la pointe des pieds et s'approcha.

-Lomelindë?
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Fleur de lune... - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:17

Quand elle entre, elle trouve donc l'humain endormis, le visage glissant de sa paume de main et s'effondrant doucement sur son avant bras qui passait sur son cou alors que sa tête approchait doucement du bureau en ronflant légèrement.
Devant lui, des dossiers ouvert, des livres de compte et plein de chiffre.

Puis une fois tout près de lui, a l'appeler, il sortit de sa torpeur, dans une crispation prit de vertige comme s'il aurait eu cette sensation de chute dans le vide.
Prit en flagrant délits, il ce lève, ce lèche les cheveux place son veston très propre et distingué.
- Madame....!
Il a la main sur le bureau a farfouillé, comme s'il ce cherchait un travail a rapidement accomplir.
- Je suis près.
Trouva t-il son carnet et un bout de charbon pour crayon.
Il ne ce perd pas dans de plate excuse, cet homme ne ce justifiait pas.
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-Vraiment? * Elle trouva presque amusant de le voir faire comme si de rien était et se précipiter debout, son crayon et son carnet en main.

-Vous avez bien roupillé Capitaine? * Plaisanta-t-elle doucement tout en attendant qu'il contourne le bureau.

-J'espère que oui parce que Lyvie est avec nous, de même que Calibane, Fenris, le Dragon d'Argent ainsi que Black Crow, le Dragon Noir. * Elle s'arrêta soudainement et lui prit le menton pour examiner ses yeux. Il y avait encore beaucoup de rougeur, lui donnant des airs de madeleine épleurée ou de jeune homme ayant abusé des herbes hallucinogènes.

-Le document est prêt.
____________________

Il a cet air de coupable, manquant de bonne excuse qui fini par lui faire baissé les yeux de sur elle. Enfin, jusqu'a ce qu'elle lui relève en lui prenant le menton.
- Sa ira, je trouverai une bonne explication au besoin madame. De même que pour mon bras...

Elle lui annonce tout l'escorte qui l'amènera et il s'en réjouis déjà a travailler un role. Et ce sera probablement encore mieu avec les brutes de dragon de Xar'minos comme Black ou ce Fenris pour justifier ces blessures au besoin. Puis lorsqu'elle lâche tout bonnement que le document est près, il arrondit les yeux et hausse bien haut les sourcils.
- Comment ....déjà !?

Fit-il comme si s'était un exploit qu'il avait cru impossible a accomplir.
- Madame... vous voulez que j'aille a la rencontre de l'intendant maintenant?

Demande t-il car a l'entendre parler de tout ce petit monde qui attendent dehors assister a une prestation, le message semble plus que claire.

Le voila déjà un peu plus réveiller, tendu a souhait par sa tache et malgré tout déterminer.
________________

-Oui, tout de suite. Je ne veux pas attendre le levé du soleil... * Dit-elle en le guidant vers la porte.

-Le but est de l'intimider.. je veux le déstabiliser, le sortir de son lit en pleine nuit et l'obliger à s'agenouiller. Je ne demanderai certainement pas la permission pour régner et je ne le laisserai pas imposer ces conditions. * Elle s'arrêta encore une dernière fois, observant la ligne parfaite de ses cheveux, son visage parfaitement rasé et leva la main, survolant cette belle mèche rebelle bien lèchée qu'elle aimait voir descendre sur son front avant de se retenir. Il ne devait pas être son oiseau en ce moment, mais l'envoyé de Sael...
Puis, sans un mot de plus, elle sortit et fit signe à Lyvie d'approcher.

L'immortelle regarda l'humain des pieds à la tête, bien officielle avec lui tout-à-coup puis se râcla la gorge doucement.

-Tu peux faire quelque chose Lyvie? * La blonde regarda encore Isaak, se demandant si elle allait empirer son cas en utilisant trop de techniques contraire.

-Je peux lui donner un petit... petit regain d'énergie mais ce ne sera que temporaire Norrathia. Dans son état, 1 heure, 1heure et demi peut-être et ensuite il tombera de fatigue, littéralement.

-Auras-tu assez d'une heure Isaak? * Demanda Deliath à son Rossignol.
______________________

Et une fois dehors, il fait preuve de docilité, même s'il s'avoue encore sur ces réserves avec Lyvie.
Une heure alors, s'était tout ce qu'il disposerait pour faire son numéro?
Il n'a pas le temps d'expliquer son plan a lui et a la fois tant mieux, sa aura l'air plus authentique si tout le monde est pris de cours.

Il allait jouer, alors... il ignore le talent d'acteur des autres mais lui, avec si peu de temps allait utiliser tout son arcenal pour ce rendre convainquant.

- Bien sur madame.
Dit-il en prenant une posture bien droite, ce voulant solide alors qu'il plisse les yeux pour observer les silhouettes tout en bas sur le quai.
Le mastodonte avec son air de chien enrager, l'autre comme un rapace au yeux sombre et le capitaine entrain de s'égarer dans ses songes l'air d'un ange sur une autre planète.

- Allons-y, vous avez le testament madame? Il me le faut.
Il attend les soins de Lyvie, espérant surtout retrouver une meilleur vue et ne pas lire comme un attarder les lignes du testament s'il avait a le faire.
Son livre de compte dans les mains, un objet qui fait frémir plus d'un quand il débarque avec.

Il sens bon, sans que son parfum soit écœurant bien au contraire, juste la bonne donne pour donner envie d'humer et trouver d'où vient cet effluve de desert délicat. Il a réussis a ne pas s'entaillé et s'était bien maquillé, on ne vois quasiment plus ces tache et son oeil cerclé de noir.
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-Il est en possession de Calibane, je l'emmène. Lyvie.. * Dit-elle à sa marraine de procéder alors qu'elle descendait chercher le document auprès des mains habiles et angéliques du Dragon Bleu.

-Bien... Isaak, ce ne sera pas très long, commençons par la nuque, penchez la tête. * Demanda-t-elle en attendant qu'il s'exécute pour placer ses doigts sur la base de son crâne et appliquer une forte pression. Il aurait l'impression que son index entrait doucement entre ses premières vertèbres et allait titiller ses nerfs une seconde, lui offrant une petite décharge électrique qui lui permettrait de rester éveiller même après son traitement choc.

-Un point de pression important pour bien diffuser l'énergie. Maintenant relevez la tête, fermez les yeux.. * L'elfe expira longuement et patienta encore qu'il fasse comme demander et plaça ses doigts sur ses yeux. Ils étaient pratiquement de la même grandeur ce qui facilitait beaucoup l'approche et se concentra, utilisant cette merveilleuse petite source pour réduire l'apparence des veines, les différentes irritations dans ses globes oculaires et força la membrane de son œil à fonctionner.

Le tout prit une ou deux minutes au total et une fois terminé, Lyvie le regarda d'un air sérieux.

-Gardez en tête une heure, ce sera plus prudent. * Lui rappela-t-elle alors que Deliath revenait avec le document en main.

-Se rendre au temple prend une quinzaine de minutes. Alors 45 Isaak. * Corrigea la jeune Reine, bien décidée à mener ce plan à bien.
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Un patient exemplaire, il ce laisse faire, hoche gentiment et poliment la tête comme le toutou bien dressé qu'il est, ne rouspétant sur rien.
Il comprenait les enjeux et ce rôle personne d'autre que lui pouvait le tenir. Il était le bonhomme sept heure en quelque sorte, le dernier avertissement de Sael.

La vie dure, il l'avait toujours eux et il ne s'en avait jamais plaint choyer de manger a sa faim, d'avoir un salaire enviable, un lit et un toit... Tout ce qu'il avait a faire, s'était de dire oui madame, toute suite madame, et ce prostituer de corps et de parole et de pensé tant que l'objectif était atteint.

Comparer a la vie de misère des paysans, était-il a plaindre? Il n'en savait rien, mais il avait le dos solide, un esprit intelligent a défaut d'avoir les plus gros bras et les meilleurs jambes.
Il tend la main vers Deliath lorsqu'elle arriva avec le document, pour lui prendre si elle lui remettait, et il le cacherai illico sous son veston chique sentant bon les amandes et la baie sauvage.

D'un geste vaniteux, il passe rapidement un coup de doigts sur son pectoraux et son épaule avant de relever fièrement la tête. Entrain sans le dire a personne de prendre son rôle très au sérieux.
- Quand vous voulez madame, je suis près.
Merci, dame Lyvie... je vais pouvoir voir au moins ceux avec qui je vais parler.

Termine t-il en s'inclinant doucement la tête pour faire simple et bien séant tout en la regardant pour la première fois comme il faut.
Deliath n'avait pas mentis sur sa beauté, mais il ne s'y laissait pas berné, pas lui, même s'il était un mortel facile d'approche pour les immortels. Il avait grandit a la bonne école pour faire preuve d'indolence et de professionnalisme.
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-Allons-y. * Fit alors la jeune Reine tandis que Lyvie ravalait ce qu'elle aurait voulu ajouter avant de partir. Mieux valait garder espoir que tout aille bien... que tout se déroule dans la paix et la bienscéance. La blonde emboîta le pas à Deliath et Isaak lorsque sa protégée s'arrêta soudainement.

-Tu nous attendra ici Lyvie.

-Quoi? Je viens avec toi Norrathia. * Lâcha-t-elle aussitôt, vexée de se faire mettre à l'écart de manière si impromptue. Elle regarda le cortège, ces dragons bien armuré pour la plupart, à l'exception de Calibane, puis croisa le regard de son mari. Ses yeux noirs difficile à déchiffrer et qui pourtant en ce moment communiquait d'une façon très limpide qu'il approuvait l'intervention de sa Reine. C'est alors que Deliath s'approcha et mit ses mains sur ses joues, attirant son attention. Un bleu saphir rencontra un vert forêt.

-Je préfère te savoir ici que là-bas avec moi. Tu en as assez fait pour cette nuit, repose toi Olhir.. ( mère ).

-Tu ne peux pas m'écarter de ton chemin majesté, j'ai prêté serment de te protéger, de veiller sur toi et je..

-C'est un ordre Lyvie. Si tu refuses de te reposer alors prépare l'infirmerie mais tu ne viens pas. Ne m'oblige pas à t'enchaîner quelque part parce que je le ferai. Maintenant cesse de rouspéter, tu nous fait perdre un temps précieux.. * Deliath serra sa mâchoire un peu plus fort et se leva sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur son front. Un remerciement et un au revoir à la fois puis se détourna, laissant sa marraine derrière avec le sentiment d'avoir fait le bon choix. La blonde derrière, la regarda s'éloigner, effarée, à la limite d'être consternée de voir cette douce enfant être devenue une véritable petite tyrante à la tête dure. Elle les laissa partir, sa fille et son mari puis prit la direction du Palais, bien décidée à rester active à sa manière.

Deliath rejoint alors les trois dragons de son mari et bien entourée, prit la direction du temple. C'était une petite escorte mais très compétente, très dangereuse. Black Crow avec sa force terrassante et sa haine des pure-sang serait précieux à ses côtés si les choses tournait au vinaigre. Véritable montagne armurée, les immortels auraient du mal à le maîtriser... si une telle chose était possible. Fenris maîtrisait toutes les armes qui soient. Expert en corps-à-corps, il avait passé la majeure partie de sa vie à la défense personnelle du Roi et entraîner les recrues. Rien ne semblait le surprendre et s'il souhaitait resté à Pàlandhèl, garder son titre et son territoire, il se devait de l'épauler. Quant à Calibane, son fidèle ami et mentor, ce beau cygne dont elle avait été charmée dès les premières minutes de leur rencontre officielle, il était sa carte magique, sa surprise. Un petit entourage mettrait Russandöl en confiance et elle n'aurait que trois personnes à surveiller si jamais les choses dégénéraient et qu'elle même devait employé sa magie.

Ils marchèrent jusqu'à l'orée de la forêt, en contrebas d'un chemin sinueux dans la falaise menant au temple en hauteur et refit ce petit tour de passe passe pour appeler Russandöl. L'air frais rendait leur souffle vaporeux dans la nuit et alors deux des dragons, bien sombre, semblaient être des incarnations de noirceur, Calibane lui était un véritable ange dans ce décor tout blanc.

Ce fut pas très long que deux elfes en armure, arc ou épées prêts approchèrent, arborant tout deux un sigle fait en cuivre sur le plastron de leur tenue.

''Pas de un pas de plus '' Fit l'un d'entre eux dans la langue des elfes, surpris de voir la princesse venir avant le rendez-vous donné par Russandöl.

-Dîtes à tête de cuivre que l'émissaire d'Imzaresh est ici. * Ordonna-t-elle en désignant Isaak qui avait suivit sans un mot depuis le Port. Les deux patrouilleurs échangèrent un regard et l'un d'entre eux disparut pendant que le deuxième dévisageait les trois hommes derrière.

''Nous l'attendions demain '' * Répondit le garde toujours en poste alors que Deliath se retenait de sourire, bien contente de déranger le roux dans ses plans.
___________________

Isaak descendit de Ferdelance, une drôle d'émotion lui roulant dans l'estomac.
Deliath et Lyvie restant en retrait l'abandonnant en cours de route vers le quai, ce voyant bien obliger de continuer tout seul comme un grand garçon. Elles s'échangeait des paroles, il en décrypte quelque passage par curiosité en lisant sur les lèvres de sa mort bleu avant de détourner le regard.

Difficile de regarder derriere lui alors que l'ombre du dragon noir de Xar'minos ce mit a le couvrir entier et qu'il risque a relever légèrement la tête pour observé la montagne devant lui.
Ce n'était pas le premier balaise qu'il croisait sur son chemin, mais celui-là avait un regard et une présence altière tout particulièrement impressionnante.
Exultant de fierté de son titre.

Il ce fait dévisager rapidement et lui détourne aussitôt les yeux ailleurs pour éviter la confrontation.
Alors tout bonnement, il ce dirige vers la source de lumière, la source de calme que représentait Calibane et se tient a une distance qu'il juge sécuritaire de tout le monde.

- On a que ca a faire attendre que ca piaille et minaude.
Grondait le chevalier noir qui ce met a ce déplacer de son pas lourd sur les quai a faire trembler les planches.

- Et bien Black... elle ta invité, mais personne ne peux te forcer la main si tu as mieux a faire va.
- Ne me donne pas d'ordre Calibane, je suis en charge de l'armée si quelque chose arrive je veux être témoin de qui fera couler le sang en premier.
Et qu'est ce que ce vermisseau viens faire dans l'histoire!?
- C'est ...compliquer Black, nous l'avons capturer en mer lors d'un bataille et depuis la reine ne s'en sépare plus. C'est le bras droit de notre nouvelle pire ennemis.
- Quoi?! Karia la laisser vivre!?
- Disons que notre représentant d'Imzaresh sais marchander pour rester en vie et que Karia la laisser sous la garde personnel de la reine.

Les doigts de la main gauche, celle a l'épaule trouer, ce met a caresser son pouce, son visage durcissant fur et a mesure que les dragons discutait de qui il est. C'est bien, songe t-il la relation particulière avec Deliath était secrete, personne n'avait a le tenir dans son cœur.

Sa mission en serai plus simple.
La reine arrive, seule cette fois, laissant l'autre partir vers le palais pendant qu'eux marche vers le temple dans un drole de cortège.
L'accueil est moins spectaculaire qu'espérer pour l'humain, et qu'intercepter par deux vigiles, Deliath leur fait par de ses intentions.
Fidèle a ces mots, elle les prends effectivement de cours.
Il garde toujours le silence quand la main du chevalier noir ce referme dans son dos au niveau de sa nuque le tenant par le collet.
- Tes mieux de rien foiré sale humain, je me ferai un plaisir de te faire la peau moi-même et la ramener bien tanné comme trophée a mon roi.

Il le soulève du sol littéralement pour le repoussé plus en avant, vers les elfes qu'ils le vois bien leur envoyer d'Imzaresh. Il ce tenait trop en retrait a son goût alors qu'être en première ligne comme une belle cible semble idéal.
- Je te tien a l'oeil..
Grondait le colosse.
Et cette fois, Calibane n'intervient pas, détaillant la scène silencieusement, les yeux ailleurs a observer les alentours l'air concentrer, ses barrages mentaux ne s'étant pas abaisser depuis le premier appel de Deliath au cours de la journée. Bien décidé a rester cacher derriere et ne pas baissé sa garde.
Il ce tien près, calme mais bien sérieux placer entre ses frères d'arme pour ca part, plus vulnérable physiquement dans la situation si tout dégénérait.
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Ne pas intervenir alors que Black et Calibane discutait de son Rossignol fut difficile. Elle dût se contenter de les épier du coin de l'oeil et rester forte, être concentrée, les sens aux aguets à s'attendre à un coup de traître de la part de Russandöl ou de ses elfes. Même lorsque Black le prit par la nuque, elle dût se faire violence.
Avec le garde resté en retrait pour les surveiller, elle ne pouvait se permettre aucune familiarité visuelle et physique avec Isaak, tout leur plan tomberait à l'eau.
Elle se permit un petit sourire à la mention de ses talents de négociateur, de ce qu'il avait fait pour obtenir ce droit de vivre. Danil le Brun... ce serait un cadeau précieux qu'elle garderait en son cœur pour le reste de ses jours.

Le garde mis une dizaine de minutes avant de revenir, accompagné de Vardä, l'épouse de cet intendant ayant décidé de s'emparer de la courrone de Pàlandhèl. La femme aux cheveux de la couleur d'un ruban de chocolat fondu et aux yeux assortis dévisagea Deliath, puis ses gardes du corps formant un trio assez inusités en arrière plan avant de se figer en voyant Isaak, passant presque pour un élément du décor avec ces têtes de tueurs derrière.

Son mari l'avait envoyé chercher la Reine et l'émissaire, s'étant attendu à sous-fifre de la grande Doyenne, une formalité rien de plus... mais lui, il ne laissait jamais un palais ou un monarque intact suite à son passage. Loin d'être intimidant physiquement, Isaak était nanmoins connu de la noblesse pure-race comme étant celui qu'on ne tient pas à rencontrer. Être convoqué à un entretien avec lui équivalait généralement à avoir une discussion avec en ligne directe avec Imzaresh. Le voir en personne ne lui fit pas plaisir et même ce masque elfique posé sur ses traits trahit son soudain inconfort. Cela, Deliath ne put que s'en réjouir.

Dérange ma femme... Avait dit Karia. Et c'est exactement ce qu'elle comptait faire cette nuit.
Grogne...

-Mes salutations Imzaresh'I'Quarë ( La main d'Imzaresh ), vous êtes le Bienvenu sur nos terres.. Il est prêt à vous recevoir, si vous voulez bien attendre tous ici, il souhaite rencontrer l'émissaire seul. Le destin de Pàlandhèl ne concerne... que son dirigeant légitime. * S'exprima Vardä d'une voix douce alors que son regard n'exprimait que dégoût envers Deliath.

-Les souhaits de Russandöl sont le dernier de mes soucis. Soit il descend de son arbre, Soit je monte mais je ne resterai pas derrière Vardä. * Et soudainement l'idée de voir sa tête sur une pique ne la choqua plus tant que ça. Cette femme était particulièrement détestable...
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Isaak la vue arrivé, la détailla en ce donnant une allure de bête captive, en péril quand il sens ses yeux le regarder.
Il ce met a laché rapidement en elfique.
''- Plus tot sera le mieux ma dame, je me languis de votre hospitalité.''
En disant cela, il regarde nerveusement derriere lui, la reine, laissant voir qu'il était retenu ''contre'' son gré en quelque sorte. S'était un message subtil pour dire ''au secours! je suis prisonnier de ces sales batard!''

Black fronce des yeux et ce met a grogner avant de lui claquer derriere la tête.
- C'est quoi ça!? Qu'est ce que t'as dit? Qu'est ce qu'il a dit?!
Ce tourne t-il vers Calibane qui gardait un air neutre et le silence.

Isaak fait mine d'avancer d'un pas, le dos courbé pour absorbé la claque malgré tout violente contenu de qui lui balançais.
Il fait un visage d'homme légèrement humilié, retournant légèrement le regard a nouveau au-dessus de son épaule avant de ce redresser et avoir la tête haute.
Il ce rince la gorge et reprend.
- Oui... je suis venu .... pour parler de ce trône.
Il fait exprès de donner l'impression d'avoir été forcé de ce présenter pour cette raison.
Et franchement, il est doué, il a ce petit air dédaigneux, parlant comme un automate a qui on a arracher les mots de forces de sortir de sa bouche sinon quoi... s'était la raclé de sa vie.

Il détail Deliath avec ce même air dédaigneux, très convainquant et retourne lorgné Vardä en lui faisant signe de la tête de bien vouloir plié pour ce petit caprice.
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Black était-il un comédien né ou profitait-il de la situation pour frapper son humain tout en étant hors de portée de réprimandes?! Qu'importe, elle doit serrer les dents, prisonnière de son rôle et redécouvre le visage à la fois soumis mais fier d'Isaak, cet humain qu'elle avait vu débarquer du navire et donner tout un savon à Élias avant de les regarder, elle et son cortège de chasse, comme s'ils avaient tous trois têtes et deux paires de bras.

Ça irait... Son Rossignol était fort, il gérait des créatures dangereuses et avait vécu aux côtés de Saelynthil... Endurer quelques claques de Black ou des commentaires déplacés de la part de Vardä seraient une promenade de santé en comparaison! L'humeur de l'elfe rehaussa dès qu'elle vit le comportement d'Isaak vis-à-vis des demi-races, spécialement ce coup d'oeil dégoûté vers Deliath.
Elle émit un petit soupir complaisant, un genre de '' Je savais bien que je n'étais pas la seule à la trouver hideuse '' puis lui sourit, prête à endurer la princesse maintenant qu'elle savait que ses yeux bleus ne seraient pas une distraction pour personne.

-Alors soite... Suivez, mais vos hommes resteront en dehors du temple. Seuls les pur-sang ont le droit d'y entrer.. * Se montra-t-elle déplaisante envers le trio avant de leur montrer le chemin, laissant l'ourlet de sa robe typiquement à la mode elfe balayé le sol enneigé jonché de racine menant au temple.

Deliath jeta un coup d'oeil aux trois hommes dans son dos, juste pour être certaine que tout le monde gardait bien son calme et emboîta le pas, les laissant fermer la marche.
Le sol en racines enneigées laissa bientôt place à une structure de bois en pente raide qui encerclait l'immense tronc d'arbre. Couvert par un toit en bardeau garnie de pousses et de ronces, éclairé grâce de petites lanternes à l'huile, le chemin était une petite épreuve d'endurance en soit puisqu'il semblait serpenter autour de l'arbre gigantesque sur des mètres et des mètres en dénivelés importants avant de déboucher sur une passerelle suspendue menant au temple elfique, bâti à même l'arbre.

-C'est une belle cabane dans les arbres.. * Grommela Fenris plus loin derrière, près pour la première fois de cet endroit depuis son arrivée à Pàlandhèl.

La Reine lui jeta un regard par dessus son épaule, nullement éprouvée par la montée grâce à ses gênes d'elfe. C'était plus qu'une cabane même pour ceux qui, comme elle n'était pas spécialement croyant. Puis elle reporta son attention sur Isaak, le trouvant d'apparence solide sur ses jambes... Tout ce chemin parcontre, cette énergie dépensée.. Il aurait peut-être été plus sage d'ordonner à Russandöl de descendre de son perchoir.

Arrivé en haut, Vardä s'arrêta et toute en politesse, fit signe à Isaak de traverser la passerelle avant de regarder le trio d'hommes, puis Deliath.

-Ce lieu est réservé aux pures-sangs... Heb Doleth je ne suis même pas certaine que tu y sois admise.. Les dieux n'offrent pas leur amour aux défectuosités de la nature..
Le regard de Deliath se durcit et elle avança.

-Bien, alors je n'aurai aucun remord à le brûler une fois sur le trône.. * Lança-t-elle en laissant Vardä en plan derrière. Celle-ci regarda une dernière fois les hommes et bien nerveuse tout à coup se dépêcha de traverser le pont stylisé.

Le temple était construit à même le tronc d'arbre, sculpté de mains de maîtres à travers les siècles. Une grande aire principale était bordée de statue représentant les Dieux et Déesses de la religion elfe, allant des créateurs jusqu'aux divinités mineures. L'endroit cependant avait été convertit en une base d'opération pour les hommes et femmes de Russandöl. Il y avait des caisses de vivres, de l'armement et l'intendant lui-même se tenait devant une grande table servant d'aûtel, une tasse de thé en main.

-La main d'Imzaresh en personne, c'est un honneur de vous revoir. * Dit-il en contournant la table pour aller saluer Isaak, apercevant Deliath non loin. La voir ne sembla pas lui faire plaisir. Il partagea un regard avec sa compagne, une petite réprimande d'avoir laissé filtrer la Reine de Xar'Minos à cette rencontre puis replaça sa tunique.

-Majestée des Terres du Nord-Est... * Dit-il en utilisant son titre du territoire des Demi-Races, ne voulant rien lui laisser qui ait quoi que ce soit à voir avec Pàlandhèl.

-Intendant Russandöl.. * Fit la jeune femme en guise de réponse, se méritant un regard noisette foudroyant et froid de la part de Vardä.

-Puis-je vous offrir à boire et à manger? Vous me semblez bien pâle... ces bâtards malpolis n'ont vraiment aucune étiquette.. * Dit-elle à Isaak, choisissant d'ignorer royalement cette pimbêche aux horribles cheveux couleur corbeau.
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Ce fut le début de l'ascension et Black talonne Isaak avec mépris évidement, n'en manquant pas une pour le poussé ou lui fait monté une marche plus vite. Grognant des ''avance bordel''
'' Bouge toi!''.
Heureusement, Isaak fini par prendre de l'avance et rapidement ce placer près de Vardä, soldat bien entretenu, ce fut une activité plus ou moins supportable dans son état.
Les soins de calibane et Lyvie combiner y étant pour beaucoup.

Il faisait de plus en plus froid et il ce couvre laissant quelque frisson le gagner. Black s'emmitoufle bien dans sa cape et Calibane semble bien supporté la température ambiante.
Attirer par ce que ses frères d'arme font, il réalise qu'il est le moins bien habillé de tous et referme prestement le haut de son habit somptueux sur lui pour ce tenir plus chaud.

- Ah oui c'est bien frisquet pour un habit de soie, a quoi tu as pensé de venir avec ton pyjama et les cheveux encore mouillé.
- Je n'avais pas le temps de me changer et me préparer et je ne souffre pas du froid, c'est gentil de t'en inquiéter Black. Je suis un mage élémentaire, ces écarts de température, son chose futiles pour moi.
- Rohh la ferme a la fin, pourquoi j'ai pauser la question…

Le mage ricane doucement alors qu'il n'est même pas essoufflé par l'effort de cet escalade, Black compte a lui soufflait un peu, tout ce qui a de plus normale a porté une armure lourde et son propre poids, vrai machine a combustion, il émane de la chaleur, forcément très endurant vue son titre de dragon et les innombrables exploit guerrier a son palmarès pour la gloire de Karia.

- Je suis le seul a trouver ca pénible ou quoi? Mais c'est quoi cette idée de faire un temple dans les arbres bordel. Il ce prenne pour des pigeons?

Calibane soupira, ce cancre était une cause perdu, et le laissa râler le long de leur chemin jusqu'au point ou ils sont tous forcé de s'interrompe et attendre sagement sur place a ce faire interdire l'accès sous prétexte de leur impureté.
Le mage laisse couler et Black lève les yeux au ciel, tout ce chemin pour rien! Il gronde et ce met a tourner en rond et regarder a l'horizon de ce point de vue plutôt stratégique. Tant qu'a être là autant observer les faiblesses des lieux.
________________________

Arriver a la passerelle, Isaak souffle beaucoup plus et ce reprend d'une profonde inspiration avant de traversé le dos bien droit la marche bien solide. Il n'accorde presque aucune attention a Deliath ni a l'autre elfe. Il est en mission.

Arrivé a l'intérieur, il a froid et est ravis de ce réchauffé un peu.
- Volontiers.
Répondit-il a Vardä, s'inclinant poliment devant Russandöl, puis a nouveau devant elle.
Il a toujours son bras tenu dans le pan de son manteau entre deux boutons, la manche délaisser puisque son bras gauche est toujours dans une atèle bien confortable. Il a sale mine, les orbites creuse, il pouvait ce maquiller, mais la fatigue et ses blessures le rattraperai bien assez vite.

- Venons-en au fait.
J'étais en mission lorsque j'ai... rencontrer sa majesté la reine de Xar'minos en mer et il ne su tarder que ces exigences... on été entendu.

Désigne t-il son bras, son visage descendant un peu plus bas en froissant les sourcils comme s'il était déshonorer craignant des représailles en laissant fuité un léger regard vers Deliath comme pour la désigner coupable. Facile de faire porté le blâme au demi-race avec leur réputation sans précédent de barbare. Avec la manie de Black a le malmener s'était encore plus simple. Tout le long du chemin, il avait fait exprès de l'amener a le bousculer. Il parle vaguement comme s'il était tenu au silence, tenu a la discrétion et qu'il ne pouvait pas s'exprimer librement en présence de Deliath.

- J'étais en chemin vers Thoama, régler certaine avarie et je venais par la suite a votre rencontre avec le dit testament de feu Landis Tauron pour réitérer et conclure nos transaction.

Sachez, que je n'étais pas informer que l'héritière de Tauron était en vie, encore moins couronner au près de ...ce... conquérant qui ce targe d'être roi au Nord Est et qui assiège apparemment la cité. Tout ceci, je sais vous est... scandaleux... je vous présente mes plates excuses de me présentez en cet instant délicat.

Il a été entendu, que je devais être témoin et médiateur de ce testament rédiger et signer officiellement par le roi et le très réputé notaire déléguer d'Imzaresh: Alexei Mikhola Valery.
Comme vous le savez déjà, Landis Tauron, avait des ententes avec ma dame noire au nom du peuple de Palandhèl et concernant tout le territoire elfique du continent incluant ses vassaux. Il va donc de soi, que le nouveau souverain reprenne ces dites ententes ou qu'il y es discussion pour toute modification.

Pouvons nous débutez ce pour parler? Mon temps est précieux et je ne peux justifier a ma dame de le perdre en simple visite de courtoisie. Il serait bien fâcheux qu'elle est a venir en personne régler cette affaire. Vous n'y tenez pas et moi non plus.

Commence l'humain, prenant une posture d'attente bien militaire, perdant son regard un peu partout pour évaluer la pièce et la situation. Sa main saine fermer en poing bien loger dans le creux de son dos. Il attend le thé avec patience rien que pour ce réchauffé les doigts sur la tasse.
______________

-Restez sur vos gardes... Ces arbres sont de bonnes cachettes pour les elfes et ils nous ont éloignés du sol. Nous sommes sur leur terrain. * Avertit Fenris qui souffla un peu après une montée aussi abrupte. Il avait un bon cardio mais, avec une armure complète, une cape et une multitude d'arme, il avait besoin de respirer un peu. Il remercia cependant le ciel d'avoir Black plutôt que Xarma niveau commentaire. Calibane pour sa part parlait peu, véritable vision étrange tout de blanc vêtu dans un décor enneigé, peu habillé, la peau probablement aussi froide que du marbre et aussi douce. Il avait de forts gênes elfes celui-là pour ne pas sentir la morsure du froid après un effort physique du genre.
-Tomber de cette hauteur... hum.. * Il grimaça, se mettant à regarder dans les arbres.

****


Deliath suivit son humain, entrant dans la gueule du loup avec son oiseau à l'aile blessé, misant tout sur cette solution pacifique pour reprendre la courrone de Pàlandhèl sans effusion de sang. Elle resta muette alors qu'il lui peignait un portrait peu flatteur, le mettant dans le même baril que tous les demi-races. À l'entendre elle est des leurs et bien que Vardä la regardait comme une vagabonde qui n'avait pas sa place ici, elle, elle gonfla le torse et releva le menton.

Il met une bonne couche de crémage sur cet odieux gâteau qu'il leur faisait avaler, y allant de scandales, de l'audace des demi-races de même oser se trouver ici et presque les plaindre. Oh il allait fort, l'elfe aux cheveux chocolat roucoulait alors que Russandöl se contentait d'hocher doucement la tête, un air de '' Oui, je sais, vos malheurs sont équivalents aux nôtres ''

-Et il est de mon désir de poursuivre cette bonne relation avec Imzaresh. Nous sommes tous désolé de la mort de Landis mais le monde continu de tourner et nous devons tous retiré ce manteau de peine et de deuil pour entâmer un jour nouveau. * Dit-il, poétique tandis que sa femme aportait une tasse haute et mince remplit d'un thé chaud au lait épicé pour l'humain ainsi qu'une assiette de pain aromatisé bien moelleux, des spécialités du territoire.

-Débutons * Il fit un signe de l'index et du majeur dans la salle et trois elfes sortirent de l'ombre pour apporter des chaises autour de la table, permettant à lui-même, Vardä, Deliath et l'émissaire de s'asseoir. Russandöl avait installé sa compagne à ses côtés, en face d'Isaak alors que le siège de l'elfe aux cheveux noirs était presque à l'autre bout de la table. La jeune Reine grinça presque des dents devant tant d'impolitesse, c'était un manque flagrant de respect et prit le temps de tirer sa chaise plus près d'une main, marquant le bois du plancher en chemin avant de s'imposer, loin de vouloir rester à l'écart pendant que le trio s'installait. Russandöl essayait visiblement de reprendre le contrôle de l'entretien en l'évinçant, ce qu'elle ne laisserait pas faire.

Elle fut la seule à ne pas avoir de thé ou de repas, mais n'en fit rien.
-Avoir su que vous vouliez participer … à cet entretien privé Deliath, je vous aurais fait préparé quelque chose.. * De fausses excuses de la part de la maîtresse de maison, à quoi Deliath répondit d'un geste de la main paresseux dans les airs.

-Plaît-il... je ne suis pas venu pour boire ou manger.Commençons.

Russandöl la dévisagea, interdit, puis attendit que Vardä cesse de grimacer et reprenne sa place avant de se recomposer, toujours d'apparence sereine si ce n'était que de lent coup d'oeil presque lubrique sur la beauté aux yeux bleus de l'autre côté de la table.

-Je vous laisse la parole Imzaresh'I'Quarë, après tout vous veniez ici à notre rencontre avant tout ce... débarquement d'immigrant illégaux sur nos terres.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:18

Isaak s'assoie, considère peu Deliath qui faisait de jolie messe basse. Ca lui allait, s'était sa dame, elle pouvait être tout ce qu'elle désirait même une tête de fer bien coriace et agaçante.
Il n'a pas fait mouche avec les sujets aborder, ni la situation périlleuse dans laquelle il essait d'être a leur yeux. Soit un prisonnier ni plus ni moins des Demi-races. Ils réagirent par contre a ces flatteries, c'est révérence et c'est excuses toute d'occasion.
Un souverain aviser aurait toute suite compris le message ou sinon, tel l'elfe qu'il est, joue le masque de l'indifférence.

Il prend une bonne gorgé de ce délicieux thé pour ce réchauffé et commença lorsque l'intendant lui offre d'ouvrir la danse. Il ouvre donc son calpin, le fameux livre de compte de la doyenne d'Imzaresh. Un petit livre terrifiant de créacier venu réclamer son dû, tel le diable le paiement de leur âme.

Isaak ce rince la gorge, silencieux, tourne les pages pour laisser le temps de réfléchir a comment aborder la situation.
Son livre est encore a jour, les données toujours potable et excusable d'erreur avec les moyens de communication difficile.
- Bien, commençons.

Il sort de son veston le fameux testament, l'ouvre pour faire mine de le consulter.

- J'ai cru comprendre que vous refusiez de céder le trône a l'héritière de Palandhel, vous réclamer vos droits a régner légitiment. Est-ce exacte?
______________

Russandöl l'observe avec une paire d'yeux calme, d'un brun clair au pourtour oscillant entre l'ambre et le cuivre, le visage parfaitement en contrôle de ses émotions comparativement à sa femme dont les pensées étaient presque transparentes. La supposée Reine de Pàlandhèl détaillait sa rivale, caressant d'un regard amer sa chevelure toute prisonnière dans un chignon tressé à la base de sa nuque, ses gants sombres, son manteau qui bien que taillé dans une laine exquise, ne présentait aucune parrure ni dorrure que ce soit et la jugeait bien trop barbare. Pourtant cette jeune fille aux robes pastelles et aux yeux bleus angéliques qui avait fait son apparition à la cour ces dernières années avaient de si jolies coiffures et de si jolies tenues! Difficile de croire qu'elles étaient la même personne.

-C'est bien exacte. Comme vous l'avez mentionné, alors que nous les bonnes gens vaquont à nos occupations tranquillement selon un plan bien ordonné et organisé, certains prétendre pouvoir se saisir de tout et en faire usage à leur guise sans se soucier des autres. S'en prendre à un émissaire d'Imzaresh, le détenir contre son gré et atteindre à sa santé... de la folie pure et simple. J'ose espérer que vous en glisserez un mot à votre Dame une fois cette broutille règlée.. * Dit-il en caressant la jeune femme d'un regard.

-Car oui, je refuse de céder le trône. Le délais de deuil est écoulé, la princesse a été portée disparue et s'est mariée sans le consentement du conseil à un sous-peuple. De toute façon comme l'a si gentilment mentionné cet intriguant personnage.. Kortassius... Le père de mademoiselle, le géniteur biologique de cette enfant est bien vivant et bien portant, ce qui fait de sa majesté la princesse de Gondoline et non celle de Pàlandhèl. Vos demi-races sont bien loin de cette cité alliée si je puis me permettre majesté. * Fit l'elfe avant de s'installer plus confortablement sur son siège.

-N'ayant aucun lien de sang direct avec feu notre Roi, sa lignée est désormais éteinte et je conteste tout ce qui se trouve dans ce document, comme il est dans mon droit de le faire en tant qu'Intendant.
___________________

Isaak relevait son regard sur ses hôtes, un beau vert mousse compte a lui comme ceux après une légère pluie de printemps au pied des arbres en foret, un vert saturer border de brun miel.

Il cligne beaucoup des yeux et caresse du bout des doigts le testament en hochant la tête, ce qu'il entend est un pure euphémiste. On ne peut décider de révoquer un testament et encore moins en une période de temps aussi cours.

- Si intendant vous croyez être bien sur...
Rompe t-il soudainement ce discours sur le sang et la pureté des lignés elfe, pour s'arrêter sur l'aspect qu'il attendait patiemment.

- Si vous renier le testament, vous renier votre droit a l'intendance et de fait cède ce titre au prochain sur la liste. Bien fâcheux en effet, cela revient a renier en quelque sorte votre héritage.

Il était d'un calme, inatteignable, totalement sur de ce qu'il avance.

- Je crains fort que vous ne puissiez renier comme cela, un contrat signer avec une personne renommé tel qu'Alexei, ni renier les dettes assujettis a la couronne. Ce qui voudrai dire que vous n'avez plus la moindre valeur?

Imperméable, le Rossignol gazouille, étendant le document devant lui faisant défiler son index sur le papier.
- Ah mais vous êtes témoins a ce que je vois, votre signature apparait en bas du document, juste a côté du nom de l'homme qui vous porte en si haute estime pour veillez sur sa fille, je dicte: ''A ma fille a qui je reconnais toute la légitimité Nayla Norrathia Deliath''. A qui il offre tout les titre et considère comme digne héritière de sa ligner. Évidement Landis n'a pas eu d'autre enfant, ni d'autre femme, dans le cas échéhent...il aurait été exacte d'affirmer que cette personne.... est usurpatrice.

Il désigne Deliath avec toujours si peu d'égare ayant une peur dans les yeux qu'il fait exprès de ne pas dissimuler. Une peur respectueuse, comme une mise en garde pour les deux autres. ''Attention celle-là est assez folle pour s'en prendre a moi!''

- Enfin c'est bien ce que vous dites? Mon seigneur? Dois-je en informer Saelynnthil que vous romper tout vos accords et renoncer a votre titre reconnus a la tabler d'Imzaresh?
Ce document ne vaux plus rien? Bruler le... alors et dite adieux a tout vos avantages.
De partout, il sera dit que vous ne respecter pas vos contracts, vous les révoquez comme bon vous semble faisant fit des lois.
Vous ne seriez guère mieux que c'est batar assiègent votre ville. Un vulgaire tyran? Oh messire, j'espère sincèrement que ce n'est pas ce que vous sous entendez par là rassurez moi.

Fit-il avec déception et colère, mixant la juste dose pour laisser entendre la possibilité de s'expliquer et de faire marche arrière. Car une fois, brisé, le contrat avec Sael ne tiendrai plus et il le savait l'elfe. Il risquait sa tête avec ce très dangereux avertissement.

- Vos dettes envers ma dame seront payer d'une manière ou d'une autre par la tête dirigeante de ce pays, la votre ou la sienne. Après tout, ma dame ce moque éperdument du roi ou la reine, c'est la dette de votre peuple dont il est question. Sans être indiscret plusieurs millions si je ne m'abuse.

Il bouge la tête vers Deliath pour la désigner. Laissant sous entendre qu'il pouvait céder sa couronne et laisser cette pauvre enfant assumer son terrible héritage et les dettes associer a celle-ci et attendre que Sael vienne lui prendre sa tête ou mettre obstinément la propre sienne s'était a lui de voir après tout.

- Je vais devoir retourner en tenir informer ma dame. Elle sera bien.... embarrasser de vous savoir assez riche pour guerroyer avec des paysans et des esclaves a littéralement jeter vos dû par les fenêtres pour quoi? Affrontez un peuple même pas reconnue? Vous auriez une guerre officiel avec les humains, elle se saurai montrer clémente, patiente ...mais la.... Si vous êtes assez riche pour jouer a la guerre avec des batard vous êtes assez riche pour remboursé d'un coup vos dettes.
Rompre ce contract.... hmm.... je crains fort que vous ayez moins de 90 jours pour votre part pour rembourser cette faramineuse sommes dû dans de tel condition. Vous n'êtes pas sans savoir ce qui arrive a ceux qui son excommunié... repenser a vos cousin les Vanyars.

A cette mention, Isaak fait carrément référence au peuple de Calibane, éradiquer de la map ni plus ni moins, la-bas sur l'autre continent.
Il a un air froid, il ne prend partie de personne apart sa dame noir au bout du compte et prend son crayon pour tourner les pages de son terrible carnet noir.

- Alors est ce que j'écris que vous renier votre contract messire?
Reprit-il avec un ton totalement détacher, le genre de dialogue d'un homme qui a aucun mal a détourner les yeux de la misère et de la violence et continuer a faire tirer la roue par des esclaves mourant. Un homme sans cœur, froid et sans pitié, le faucheur, le bonhomme sept heure, celui qui hante tout ceux qui on eu l'audace de devoir quelque chose a Saelynthill.
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Le visage de Russandöl semble exprimer une déconfiture contrôlé, un peu comme si Isaak abattait ses cartes, toutes des figures une à la fois en guettant sa réaction pour savourer tous les infimes changements sur ses traits. Vardä pour sa part, pâlie à la mention de dettes alors que tête de cuivre, faisant partit du conseil, était au courant des finances de la ville jusqu'à un certain point. Cette menace à propos des Vanyars lui fit plisser les yeux, soudainement méfiant, peut-être en train de réfléchir à savoir s'il tenait vraiment à ca bandeau de métal cerclant son crâne et celui de sa femme.

-Je n'ai aucune intention de rompre les centaines de bonnes années d'entente entre Imzaresh et Pàlandhèl I'Quarë, là-dessus je souhaite un renouvellement du contrat ou même, apporter des modifications si tel est le désir de votre dame. Avec une petite jeunesse sur le trône je pourrais comprendre ses doutes quant aux paiements mais Hormis ces trois derniers mois de deuil ou les paiements ont été retardés comme le veut la coutûme, la courrone a toujours remboursé sa dette en dû et en temps. Quant à la guerre, nous savons tous que c'est ce qui remplit réellement les coffres de votre Dame. La paix … n'alourdit les poches de personnes.Si elle exige un dépôt de garantie j'en serai fort gré de lui founir. Ce que je conteste ici est le testament de Feu le Roi Landis. J'estime qu'il y a eut fourberies de la part de notre ancienne Reine et que notre Roi a été trompé... * Russandöl passa nerveusement sa langue sur la fine ligne de ses lèvres, posant une main sur la superbe table faisant office d'aûtel de communion.

-Je demande la nullité de la succesion du testament avec pour cause d'insanité d'esprit provoqué par les mensonges effrontés d'une elfe faisant passé une bâtarde pour la fille du Roi. Cette tromperie a peut-être échappé aux yeux de Landis, mais pas aux miens. * Il porta son regard sur Deliath, provocateur puis revint sur Isaak.

-Cette enfant n'est pas une Tauron et ne l'a jamais été, dans ce cas les mots utilisés dans ce testament sont faux et ce mariage avec les Demi-Races ne lui donnent aucun droit légitime sur Pàlandhèl. C'est même je dirais... effarant de voir qu'Imzaresh pencherait pour honorer une fausseté pareil au vue et aux su de tous désormais tout en laissant des bâtards innondés notre cité sans intervenir. Nous payons nos dû depuis des siècles envers la cité neutre, nous tournera-t-elle le dos alors qu'une usurpatrice et sa bande de raclûre de bas étage débarque ici et ose convoité la courrone? Le trône ne connaîtra qu'un elfe digne d'occuper cette position et si votre dame compte nous offrir le même destin que les Vanyar pour défendre nos principes alors que nous proposons de continuer nos paiements avec intérêt en bon et due forme, alors je ne vois pas le but de cette conversation si ce n'est que nous forcez la main pour laisser une étrangère gouverner. Est-ce la raison de votre visite I'Quarë? Vous avez bien été malmené par ces barbares et comptez les laisser se réfugier derrière un bout de papier signé il y a un siècle sur la base d'un mensonge?

-Landis n'était pas fou.. ni naïf Russandöl, faîtes bien attention à ce que vous dîtes en ma présence. Il le savait, depuis toujours, c'est pourquoi je n'ai jamais eut son nom. Il m'a tout de même nommé héritière de son trône. * Rectifia Deliath dont le regard commençait à s'assombrir. C'était le spectacle de son Rossignol, il connaissait ce genre de lèche-botte mieux que personne mais qu'il ose défier la santé mental de son père.
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Si Russandöl avait laisser transpirer quelque signe de déconfiture et sa femme plus transparente, le visage de Isaak était compte a lui, qu'un plâtre immuable d'indifférence a ces supposés fausseté.

Il bois du thé, très calmement, ce prend un morceau de pain savoureux et commence a griffonner dans son calepin de quoi leur laisser quelque sueur froide pour sur.
L'humain sens qu'il tient quelque chose, la vigueur de l'elfe le trahis.
Alors il tourne les pages, observe le testament pendant que son hôte ce prêche la parole de la pureté a nouveau. Il laisse Deliath s'exprimer et s'en inspire pour la suite.

- Pour un homme prêchant la pureté du sang, n'y a t-il pas plus pure que les Nayla? Leur ligné est reconnu pour ne mélanger aucun autre sang. M'enfin bref... Je vous écoute parler et je ne peux que vous affirmez que Sael n'a rien a faire de vos rituels, vos coutumes. Votre retard de trois mois et ma présence en dise long sur la patience de ma dame. Sans vouloir vous offensez.

Je lis ici des dates et ceci a été rédiger bien après la mort de cette dite femme que vous me décrivez et ce document signé de votre main est la preuve que vous étiez témoin et en accord avec le dit contenu, parfaitement conscient de l'état mental et de santé de votre roi a ce moment la n'est ce pas?
Il n'y a ici, aucune signature de femme et il est clairement indiquer les raisons pour laquelle Landis Tauron a nommé Nayla Norrathia Deliath comme héritière. Tout ce que vous dénoncez n'as aucun sens a mes oreilles qu'un homme qui refuse de tenir sa parole et ses mots si plus est. Il y a aussi la signature du notaire, neutre qui pourra venir témoigner et rédiger de nouveau document officiel si tel est votre désir de remanier vos paiements envers ma dame.
Saelynnthill a des yeux et des oreilles partout, elle aura vent de mes mauvais traitement et punira les coupables en fonction de leur crime, pour ma part. Je n'es rien a faire de vos histoires, je suis ici comme représentant neutre.
Vos différents ne m'intéresse pas, ni vos larmoiement, vous savez qui je suis et pourquoi on m'envoie. Peser bien vos mots, ils seront peut-être vos derniers.

Isaak prend une pause, fermant lourdement les yeux, faisant mine de réfléchir reprenant du thé.
- J'entend votre désir de coopéré toute fois et je n'entend que cela messire, les affaires sont les affaires. Et Palandhel a beaucoup de dette, une foret magnifique très convoité que beaucoup d'acheteur serait près a vidé leur coffre pour essuyer vos dettes et récupéré vos terres ancestrale, il n'y a pas que la guerre qui remplis les coffres de madame sachez le. Elle trouve toujours son compte.

Vos histoires de sang, de pureté.. se sont des affaires d'elfe qui ne rendra certainement pas ma dame plus souple dans ces transactions.
Tout ce qui intéresse ici ce sont les faits... Et les faits est que tout ce qui sort de votre bouche ressemble a un discours de tyran refusant d'admettre ses tords après coup de voir que la peau de l'ours avait été vendu avant de l'avoir tuer. Vous réclamez au final, un trône sans légitimité officiel que sa vous plaise ou non et Imzaresh ne traitera pas avec des usurpateurs et ne fait pas de faux document.

Vous oublié qu'Imzaresh est neutre dans vos démêler diplomatique, si vous avez besoin de plus d'argent pour régler vos problème de nuisible, Imzaresh aidera, mais nous demeurons neutre quoi qu'il advienne.

Isaak prend une pause, agile danseur qu'il fait, ce remet a tourner les pages de son carnet et se remet a prendre des notes. Il est tellement dans son rôle qu'il est parfaitement en symbiose avec ce personnage qu'il a jouer si souvent qu'il s'en était imprégner dans tout les traits. Véritable requin en affaire, il ne se laissait pas adoucir, amadouer et convaincre facilement celui la. Si Deliath était venu les mains vide a leur première rencontre, lui, avait des briques de dossier, des faits et des chiffres et la terrible ombre de Saelynnthill comme couverture.

- Quand au mariage hasardeux qui c'est produit avec les demi-races, il n'a jamais été reconnu officiel et de ce fait n'est pas prit en compte par Imzaresh. Il ne vaux légalement rien. Pour le moment… Il faudrait la présence d'un notaire pour valider et souscrire légalement un tel accord. Ce qui ne risque pas d'arriver avec un peuple a peine reconnu comme une espèce d'animaux sauvage. Ceci relève de l'implication directe de Saelynnthill… si je ne m'abuse.
Termina t-il au sujet des demi-races.
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-Les Nayla sont une abomination, des fanatiques... des monstres cannibales qui n'ont rien à voir avec les elfes de Pàlandhèl * Lâcha soudainement Vardä, une grimace de dégoût sur le visage impossible à dissimuler alors que l'humain scribouillait dans son carnet ce qui lui semblait être une profonde injustice. Russandöl cependant, leva une main vers sa femme pour lui imposer le calme.Alors que Deliath se mordait la langue, attendant de voir comment s'en sortirait tête de cuivre avant de lui sauter à la gorge.

-Je suis.. profondément vexé de l'attitude que vous avez avec moi compte tenu de la situation I'Quarë. Vous me dîtes donc que notre représentante à Imzaresh n'a que faire de qui porte la courrone tant que la dette est remboursée, que nos coutumes et mes inquiétudes face à cette imposteur ne saurait faire son chemin jusqu'à ses oreilles, tout cela à cause de ce bout de papier que nous avons chercher pendant des semaines au Palais en vain, que ce mariage n'est pas reconnu légalement et qu'à part se coucher et attendre de mourir, soit de la main des demi-races, soit de celle de votre dame en personne, je n'ai donc aucune autre option? * Il soupira longuement, et fit un nouveau signe en direction d'un garde qui, accompagné de son collègue apporta un coffre en bois. Chacun une poignée dans les mains, ils vinrent le poser sur le bout de la table puis l'ouvrirent, dévoilant de l'or et des bijoux, une petite fortune de ses finances personnelles et des bijoux de la noblesse s'étant opposé à l'arrivée des demi-races.

Deliath fronça les sourcils devant ce geste qu'elle interpréta comme une manière de faire partir Isaak avec ce qu'il était venu chercher.

-Voici les trois mois de retard suite à la mort de notre Roi, plus l'intérêt de 2% tel que stipulé dans notre contrat lors de telles conditions innattendues, j'ai aussi pris la liberté d'ajouter les trois prochains d'avance en signe de bonne foi de ma part et de la courrone de Pàlandhèl que je n'ai nullement l'intention de laisser entre les mains de cette enfant. Nous nous étions déjà entendu là dessus dans le passé I'Quarë. * Dit-il avec un regard soutenu, mettant ses doigts comme des serres sur le testament pour le faire glisser dans sa direction lentement.

-Puisque vous venez d'officialiser la présence illégale des demi-races, un peuple ennemi et non reconnu d'Imzaresh, sur mon territoire je suis dans l'obligation de le défendre et d'encore une fois, contesté le testament et les allégeances de cette fausse héritière, peu importe que cela remette ma position en question, il s'agit de mon devoir de conseiller de m'assurer que la courrone est bien représentée... Est-ce l'original? * Demanda-t-il soudainement en posant ses yeux plus attentivement sur le document, spécialement sur sa propre signature tout en bas.
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Les yeux d'Isaak commençaient a ce fatiguer et ce fut qu'un début d'avertissement qu'il essai de mettre de côté pour rester bien concentrer sur la conversation. Il n'aurait pas du parler des Nayla regretta t-il déjà d'avoir oser ouvrir la bouche a se sujet rien qu'en entendant Vardä vomir du poison. Il hoche simplement la tête en regardant la femme en question, semblant compréhensif et pensant tout le contraire.
Fatiguer, il est moins patient, moins calme, plus sujet a faire des mal adresses et tout ce que Russandöl a, a dire, n'est que vaine prétention sans argument valable qui n'a aucun poids, absolument AUCUN. Il regarde Deliath puis l'intendant, ca devenait complètement risible, d'un ridicule inégaler dans toute sa carrière jusqu'à maintenant. Même le seigneur Nain avait été moins borné et stupide que cette tête de cuivre.

Comme si on pouvait renier un testament? Un document légale et très fortement protéger par la lois par simple caprice. En particulier vue le prix que le roi a du débourser pour s'offrir les services d'Alexei. Il venait d'expliquer en long et en large que les volontés de Landis sont tel quel expliquer et de quel manière ainsi Deliath accédait a la succession, mais le vieux fou ne veux rien entendre même s'il sait pertinemment que son nom est en bas de ce contract et qu'il y avait adhéré.
Tout est la, tout est dit, la vérité est qu'il ne peu pas contester ce document, mais qu'il s'y acharne, borné ou très stupide car son règne serai le plus bref de toute l'histoire des elfes sur des millier de générations avant lui. Et il fait mention de leur entente compte a la tête de la princesse. Quel jeu dangereux faisait-il là, s'il n'est pas l'homme le plus désespéré du monde? Isaak le tenait a la gorge littéralement et s'il était réellement encore sous la coupelle de Sael, le pauvre homme venait de s'attirer tout le mépris d'Imzaresh.

- Je vois et j'entend vos désirs, votre désarrois et votre détresses messire, je comprend que vous vous sentez bien impuissant et terrifier, mais ceci, n'est en rien une raison valable pour contester ceci. Vous vous heurté a la neutralité messires, nous ne prenons pas partie, nous respectons nos engagements toujours écrit pour que de tel situation comme maintenant ce produise le moins souvent que possible.
Les documents officiel d'Imzaresh sont un gage de pureté, de preuve et d'outil de neutralité servant a rendre une justice objective, tout ce que vous n'êtes pas en ce moment.
Ils ne peuvent être contester de cette manière tout a fait illégale et je ne peux de ce fait vous accordez plus de mon temps et de cordialité au nom de ma dame. Je ne suis certainement pas celui qui salira son nom et sa réputation en faisant affaire avec un escroc. C'est moi qui suis vexé, très vexé messire! J'ai été habituer a faire affaire avec un homme de parole, pas avec un lâche doublé d'un menteur. A vous entendre vous êtes au-dessus des lois, au-dessus de tout.

Isaak rattrape rapidement le testament et le plis en trois pour le ranger dans son veston a l'abris avant que ce scélérat décide de le déchirer et détruire une preuve. C'est un autre geste servant a faire monté la pression car visiblement, l'humain cherche a faire sentir que les options devienne irréversible et fermer de toute échappatoire.

- Vous pouvez gardez votre or, a ce stade si, ce ne n'est plus qu'un odieux pot vin payer illégalement avec un héritage qui ne vous es pas légalement destiné.
Ma dame n'en fera rien, vous serez bientôt excommunié et tout ces documents que vous renier si facilement par caprice ou folie ne vous protègerons plus. Ce qui veux dire que Sael sera en droit d'exiger la totalité du remboursement de vos dettes. Soit plus de 4.8 million de pièces d'or et avec cela, les intérêts élever non a 2% mais a 20% que nous soyons bien d'accord. Puisque aucun contract aussi sacré que les dernières volonté d'un homme n'a de valeur a vos yeux et que votre réputation ne vous importe guère. Ce n'est pas le cas de ma très respecté maîtresse, elle doit être irréprochable comprenez bien cela. Comme elle fait affaire autant avec vos ennemis que vous, il est primordial que ces documents soit respecté a la lettre! Ceci est bien mentionner dans toute transaction effectuer avec Imzaresh. C'est bien au-delà de vos... histoire de sang et de vos mœurs elfique. Tout le monde est traité de la même manière, c'est pour cela que nous sommes la cité neutre. Pas de passe droit, ni de simagrée, ni de dieux vénéré.

Isaak ce permet même de ricaner et soupirer avant de venir se tenir le coin des yeux et de ce caresser lourdement le côté du visage, tout a fait cynique qui laisse entendre que dans cette situation. Évidement l'elfe avait raison sur un point. Il n'était pas en mesure de marchander et ses demandes était déraisonnable et frauduleuse. Il termine alors sa tasse de thé, essayant de ce garder bien réveiller alors qu'une vague de fatigue lui tirait les traits du visage que sa caresse rude avait a peine réussis a chasser. Puis, il soupir reprenant son dialogue de sourd avec l'elfe, restant le plus imperméable qu'il le pouvait émotionnellement.

- De plus, je n'es pas mentionner que les demi-races son illégaux, j'ai dit qu'ils étaient considéré a peine mieux que du bétail monsieur. Vos problèmes d'animaux sauvage sont effectivement les vôtres et ne peu être considéré a aucun moment, AUCUN, comme un argument a renier un document officiel d'Imzaresh. Ce que l'héritière du trône peu disposer comme elle entend librement et son mariage avec le batard du Nord Est ne signifie rien de plus que madame est disponible pour un véritable prétendant qui sera compte a lui reconnue j'ose l'espéré. Libre a elle de faire ce qu'elle veut de ses chiens.

Il va de soi que je ne n'est plus a me plier a de fausse formalité avec un faux roi.
Monsieur.
Voyez-vous, si vous vous permettez de renier un document officiel, vous ferez un exemple pour les autres a qui une tel folie passerai par la tête. Après tout pourquoi parler d'arrangement avec un homme prédisposer a rompre ses engagements? Désoler, mais un contract rompu en dit long et ma maîtresse ne tolèrera pas cet affront sachez le.

Pour ce qui est de vos options monsieur, vous pouvez aussi simplement vous pliez au dernières volonté de Landis Tauron, conserver votre titre d'intendant comme vous l'avez accepter en signant ce document. Comme vous le savez, je n'était pas au courant que l'héritière de Palandhel était encore en vie, de ce fait nos derniers échange son révoquer puisque le dit arrangement n'a pas été respecter. Si vous décidez de renversé la couronne cela vous regarde, mais vous ne pouvez renier un document d'Imzaresh sans grave, très grave conséquence, soyons bien d'accord.

Je suis ici, uniquement pour cela, faire respecté les engagements prit au près de la doyenne des immortels a Imzaresh et bien malgré moi a devoir jouer le médiateur afin de démêlé vos enfantillage qui ne devait a mon sens n'avoir jamais eu lieux avec de tel preuve avancer. Car voyez vous, cette femme a plaidez au non respect des closes de ce contract et je me vois obliger de venir trancher dans le vif pour faire respecté la part d'Imzaresh.

Autrement, vous devez attendre la venu d'un notaire officiel pour discuté d'un nouvelle arrangement et d'Ici là, vous n'avez aucun droit légale a la couronne.
Mais faite donc, vous êtes au dessus des lois! A essayer de me faire passé pour un escroc. J'en est fini de discuté, je ne vais pas passé le reste de la nuit a vous répétez des choses que vous avez très bien compris et sous signé en pleine connaissance de cause. Vous n'êtes rien de plus qu'un autre tyran a peine mieux que ce conquérant du Nord Est qui s'est offert une couronne sans valeur a cracher au visage de tous et chacun. Ma déception n'aura d'égale a la punition que vous réserve ma maitresse. Peut-importe vos état d'âme que ce soit claire une bonne fois pour toute. Je ne suis pas ici par amitié, ni par compassion. Je suis le dernier avertissement et il a été dit et décidé de vos propres mots que vous reniez votre place sur la charte de neutralité d'Imzaresh.

Isaak ferme lourdement son canepin de malheur et ce lève d'un trait l'air dangereux et maussade avec cette menace d'excommunions. Après tout Sael attend que ca que quelqu'un la défis pour lui donner tout les pouvoirs déchainé contre le fou qui s'y risquait. Comme si Sael faisait des contract juste et équitable? La bonne farce, faire affaire avec elle, c'est faire affaire avec le diable.

- Bonne chance, vous en aurez besoin je le crain, vous qui représentez la couronne pour expliquer a votre peuple pourquoi il finira sans un sous, attaquer de toute part et terminer fer au poing comme de la vulgaire marchandise batarde.
Sur ce... madame, monsieur... je me retire. A moins que vous ayez autre choses ajouter?

Parle t-il autant au tête de cuivre qu'a la tête de fer.

L'humain fait sa révérence polis, fait de même avec Deliath échangeant un regard froid et professionnel. Ne sachant s'il avait réussis sont coup, mais le temps tourne et il ne pourrait faire mieux que le retarder s'il cède a cette menace périlleuse et audacieuse. Espérant que l'un des elfes le retienne pour continuer la conversation sur d'autre négociation et renversé la vapeur. Autrement, l'aspect diplomatique de cette rencontre venait de tristement échouer et si tout ceci n'aurai pas été un canular, il y aurait eux des répercussion irréparable pour le peuple elfique.

En ce redressant, il a un subite vertige qui lui fait fermer les yeux et poussé un soupir dangereux et s'accrocher au dossier de sa chaise frapper d'une fatigue intense qui le destabilise. Il ce rattrape de justesse, mais subtil en rien.
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-Impuissant et terrifié?! Comment osez-vous I'Quarë! Vous voulez nous obliger à courber l'échine devant une imposteur sous menace de se faire détruire soit par la Doyenne soit par les Demi-Races!

-Vardä, assied toi je te prie, nous nous mal compris.. * Déclara Russandöl d'une voix toute contrôlée, se devant d'être celui exultant le calme dans leur couple, il le fallait alors que l'émissaire de la cité neutre l'insultait et réduisait ses oppositions à néant comme s'il était doté la main de Dieu lui-même. Ce petit fendant pouvait bien se cacher derrière sa dame à tous les deux mots pour se protéger, ce n'était qu'une brindille mortelle qui bénéficiait d'une bonne assurance vie.
Il attendit que l'émissaire termine son monologue, exposant ses points un à un quitte à lui enlever le testament des mains avant qu'il n'ait le temps de véritablement l'inspecter de long en large et y va à coup d'insultes, le traitant d'être ridicule, lâche et sans loi. Il était beaucoup de choses.. et avait attendu longtemps ce jour pour le laisser filer alors que les yeux bleus de la princesse les observait.

Le scandale arrive lorsqu'il se donne le droit d'élever les intérêts de la dette comme ça, puis de carrément l'envoyer balader en lui refilant le problème des Demi-Races tout en s'en lavant les mains. Son plaidoyer à de quoi donner des frissons dans le dos, menace d'excommunion, insultes à son égard, traîner son nom dans la boue... Et juste comme ça, il décide que l'entretien est terminé et se lève, bien chancelant sur ses jambes tout-à-coup.

Les deux elfes le dévisagèrent, puis regardèrent ensuite Deliath qui se leva.

-Il me semble que tout a été dit. * Dit-elle en décroisant ses jambes, prête à partir lorsque Vardä se leva à son tour, disparaissant derrière la statue représentant une divinité mineure de la forêt.

-Vous devriez vous asseoir I'Quarë... vous êtes pâle et je vois qu'il y a eu mal-entendu. Il fut un temps ou Imzaresh se souciait du bien être des cités pure-sang, ses clients... et c'est visiblement mon erreur d'avoir cru que c'était toujours le cas, que les bonnes relations entretenues, les poignées de main valaient autant que les mots sur des feuilles de papier, mais puisque ce sont ces contrats signées sous de douteuses conditions et l'or qui prévalent sur tout alors je vous prie d'accepter mes excuses, je ne voulais pas éveiller la colère de votre Dame. * Dit-il alors que le bruit métallique de garde se postant aux côtés des portes du temple se firent entendre.

-C'est terminé Russandöl. * Avertit Deliath en se levant, n'appréciant pas la tournure des événements. Isaak n'allait pas bien et il devait sortir d'ici au plus vite.

-Bien sûr, je vois que je me suis fourvoyé sur toute la ligne et je me dois d'admettre que vous êtes la véritable héritière du trône. Je vais reprendre ma fortune personnelle, celle que vous désignée comme un héritage volé à sa majestée alors qu'il provient de mes propres coffres. Si Imzaresh accepte maintenant les enfants illégitimes comme les véritables héritiers sous les divagations d'un vieux fou, qui suis-je pour m'y opposer. Sortez donc ce testament que je prête serment sur les dernières volontés de mon Roi... * Dit-il en sortant une petite dague de sa ceinture alors que sa femme fulminait dans un coin.
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Isaak ce rinça la gorge, lâchant un regard a Deliath avant d'accepter de faire marche arrière, il ne pouvait pas partir si Russandöl ce montrait coopératif.
Il sert les dents, ferme les yeux dangereusement pris de profond frisson. Il était costaux pour un mortel, mais voila que les limites du possible arrivait a son terme et que la magie commençait a s'évaporer.

A contre cœur, il retourne s'assoir et ressort le testament, le tenant dans sa main avec hésitation, tout en regardant a nouveau Deliath. Il sens que quelque chose ne va pas, le bruit des gardes ne lui avait pas échapper même si leur conversation commence a faire de la réverbération dans sa tête.

- Bien sur...
Je suis désoler mon voyage a été extrêmement éprouvant et je suis a cours de patience. Je peux admettre mettre emporter... nous nous comprenons pas sur un point effectivement. Que madame ici présente dit être l'héritière de Palandhel avec ce testament pour preuve et vous dire que non.... sans preuve pour contre dire, je suis bien forcé malgré tout le respect que je vous dois de lui donner raison. Et ce même si je comprend votre colère et votre désarroi.

Il parle plus lentement, respirant plus profondément et clignait d'avantage des paupières.
- Et je ne voulais certainement pas insulter madame... vous me sembliez assez désespérer pour tourner le dos a la doyenne et salir votre nom rien que pour une soit disons imposteur.
Je vous invites a bien relire le testament et vous verrez ici joint toute les raison qui font que vous avez.......avez.. malheureusement tord.

Il doit ce rincé a nouveau la voix et pousse le papier vers l'elfe, effectivement entrain de perdre quelque niveau de teinte dans son visage même maquillé.
- Cette dette ne sera plus vôtre dans un tel cas. Vous serez libérer de vos engagements en reconnaissant cette jeune femme comme votre reine. Il lui .... hm.. lui incombera de payer..... les sommes en retard et dû en plus des intérêts pour avoir le droit a ce titre.
La fortune que possède un enfant .. ne devrais pas vous mettre dans l'embarras n'est ce pas?

Laisse t-il sous entendre qu'ainsi, il trouverai tout les deux leur conte, car il supposait que Deliath viendrai elle-même a renier son titre incapable de payer ses dû a Sael ce qui redonnerai le plein pouvoir légitime a Russandôl en cas échéent.

C'était uniquement de la politique.
Il a un regard a la dérobé vers la sortie, vers le couloir ou s'était diriger la femme de l'intendant. Était-il entrain de manigancer de ne jamais le laisser repartir d'ici...? Ce ne serai pas la première fois qu'un seigneur essais cette approche, mais s'était la première fois que lui, ce retrouvait si faible et vulnérable pour s'en dépêtrer. Il n'aurait pas été le premier seigneur a essayer de le faire taire et retarder les procédures en le faisant disparaitre.
Peut-être a t-il déduit que personne était au courant qu'il se trouvait ici... même s'il a essayer de rappeler que Sael a des yeux et des oreilles partout. Peut-être que cela n'a pas suffit.

Il ferme le poing, venant l'appuyer sur ses lèvres en soupirant doucement sur ses jointures, ses pas bon du tout, ce revirement de situation ressemble a un piège.
Il doit sortir d'ici a plus vite.
- Si vous souhaitez discuter seul a seul, réglé certain point entre immortel, je peux patienter dans le hall ? Tout a été dit pour ma part.

Essai-il de ce créé une porte de sortir pour filer en douce et appeler les renforts.
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-La dette.. * Russandöl émit un rire jaune, un peu forcé, écartant les mains, la dague toujours en possession en regardant le testament tendu dans sa direction.
-J'imagine que c'est plutôt amusant en fait de mon point de vue... Marié à ce demi-race, ce bâtard des Terres du Nord qui pillent et volent tout ce qui appartient à Imzaresh. S'il pait ce sera comme si vous vous remboursiez vous même en fait. * Dit-il à Isaak, ne manquant pas de voir la soudaine fatigue l'incomber.

-Réfléchissez bien à ce que vous allez dire ensuite Tête de cuivre.. * Prévint Deliath dont la patience diminuait au fur et à mesure que l'inquiétude concernant Isaak la gagnait.

-S'il pait... Ou peut-être deviendrons nous une nation rebelle sous votre gouverne majesté. Puisque ce testament met nos vies entre vos mains.. ou plutôt les siennes, nous savons tous qui aura le dernier mot là-dessus ma Reine. * Déclara Russandöl, bien amer en prenant le document des mains de l'humain. Il releva aussitôt le regard dans les yeux couleur mousse d'Isaak et porta le document à son nez, l'y tapotant doucement avant de le poser sur la table et regarder encore une fois sa signature alors qu'une odeur de clous de girofle lui parvint aux narines. Ce document sentait bon l'encre d'excellente qualité... toute fraîche, même le sceau avec son parfum de forêt était.. vivifiant à cette proximité. Quelle chance que cette héritière ait justement croisé et ramené un émissaire d'Imzaresh ayant en sa possession le testament de son père.

-Vous devez rester I'Quarë, nous avons besoin d'un témoin neutre pendant que je prête serment de ne jamais défier ma nouvelle Reine en duel après cet entretien.. que sa volonté sera mienne, comme le veut le testament.

-Russandöl.. * Fit Vardä qui était revenu, le visage émotif, n'en croyant pas ses oreilles. Elle avait un air de '' Tu ne vas pas vraiment faire ça '', complètement horrifié, aussi pâle que le mortel qui essayait de se défiler.

-Tu as bien entendu Vardä, soit je plie l'échine soit la Doyenne viendra en personne vider nos coffres et anéantir ce qui restera de la ville une fois que le bâtard du Nord aura dépecé la cité de Pàlandhèl. Je ne peux rien faire contre l'authentique testament de Landis, enfin selon l'émissaire... Il semble que peu importe mes inquiétudes, ma bonne foi ou nos coutumes, Imzaresh souhaite voir Deliath sur le trône et nul... est mon intention de me mériter les foudres de madame la Doyenne, ses punitions sont exemplaires.

Deliath regarda Isaak de biais, toujours debout pour sa part, les poings serrés, n'aimant pas du tout ce ton condescendant... ce cynisme et ce sarcasme sortit de nul part.
-Ça attendra à demain.

-Ça ne prendra qu'une minute, après je vous laisserai faire de la cité ce que bon vous semblera... et I'Quarë pourra retourner auprès de sa Dame.. * Fit le vieil elfe en jouant avec le bout de son couteau.

-Ce vœux d'honorer l'héritière du trône, prononcé il y a près d'un siècle sera renouvelé avec témoin, lorsque le sang mélangé à l'encre de ma signature rencontrera celui que j'apposerai aujourd'hui..
_________________

Il bluff...
Pensa aussitôt Isaak, les trucs avec le sang c'est drowique pas elfique... Pourquoi Russandol aurait utiliser son sang pour une vulgaire signature ou il était simplement le témoin?
- Alors qu'est ce que vous attendez…par tout les puissant, procédé je vous pris que l'on puisse allez tous ce reposer.

Fit-il pour ne laisser aucun doute compte a la véracité de l'originalité du document, de toute manière la finalité serait horrible autant jouer le tout pour le tout, ils ont plus rien a perdre. C'est une partie de poker et a ce petit jeu Isaak est doué, très doué ce n'est pas pour rien qu'il est encore vivant. Après tout, il n'était pas n'importe qui, il était le bras droit ni plus ni moins, la voix de Sael. Il n'y avait aucune raison de croire qu'il se présentait avec de faux document et surtout un ouvrage aussi complexe que celui-ci serait pratiquement impossible a copier en si peux de temps.

Tant qu'a mentir, il faut y aller jusqu'au bout, y croire comme si s'était la vérité pure et dure.
De toute manière c'était leur dernière carte, soit il s'exécutait et découvrait le canular ou son coup de bluff ne fonctionnerai pas, soit, il ce dégonflerait voyant qu'il n'y pas de doute dans ce visage mortel.

Le dos d'Isaak s'appuya lourdement contre le dossier de la chaise, ce voulant le plus concentré que sa condition lui permit. Il entendait son cœur résonner dans ses oreilles entrain de ralentir et ses paupières battaient maintenant lourdement devant ses prunelles exténuer. Il prit une profonde inspiration, luttant de toute ses forces, car il avait promit qu'il donnerait le meilleur de lui-même, qu'il ferait tout pour éviter a sa dame de faire couler son sang et lui offrir un sursis.
Il n'avait jamais imaginé Russandöl aussi borné et avide de pouvoir au point de tout risquer jusqu'à la limite de tout perdre.
En respirant si profondément, il s'entend émettre un reniflement gras et une humidité lui sortir du nez. Il faisait froid dehors et ici plus chaud, probablement de la condensation?
Du revers de sa main, il s'essuie laissant une jolie trainé cramoisie s'étendre sur sa peau le figeant dans son geste dès qu'il le voit.

Son cœur même atteint de ce nouveau stresse refuse de partir en trompe, les signes annoncés par Lyvie ce manifestait rudement, bien plus virulent que prévue.
Il sens ces yeux larmoyer, une sensation d'asséchement fort lui irritait les paupières, une sensation de brulure...
Il ne peu ce voir, mais le blanc de ses yeux se gorgeait de rouge et l'eau s'épaississait. Jouer a ce petit jeu après avoir échapper a la mort certaine et cruel de Sael avait laisser malgré les derniers soin beaucoup de séquelle. Son traitement interrompu dans l'urgence de la situation n'avait pas aider oh non, comme préconiser par la soignante.
Mais Isaak n'avait aucun regret, même s'il sens la peur lui prendre les tripes, l'angoisse s'amuser a lui obstruer sa respiration et lui tordre l'estomac.
Il y était...a ce moment décisif! Il allait flanché d'une seconde a l'autre. Tien bon, tien bon!
Ce flagelle t-il, une fois ses vœux données, qu'il s'évanouisse n'aura plus d'importance.

Il évite de les regarder, laisse sa main appuyer sous son nez pour arrêter l'épongement de son sang faisant mine de patienter en regardant le centre de la table improviser. Allez... plus qu'une petite minute... rien qu'une dernière.

Rien que là, fermant une dernière fois les yeux, il ne sens rien arriver que la sensation d'une chute, son corps moue comme une guenille ne répondant plus a son esprit impuissant.
Il s'effondre comme s'il n'avait plus de colonne s'écrasant sur la table jusqu'à terminer parterre.
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:18

Russandöl pencha légèrement la tête sur le côté, calme mais un brin intrigué. Quelque chose à propos de ce testament le titillait au point de vouloir provoquer, de s'assurer qu'il s'agissait du véritable document. Bien que les elfes ne soient pas des fanatiques du sang comme leur cousin Drow, ils prenaient leur racine au même endroit, une race divisé en deux clans. Le sang, pour l'un comme pour l'autre était essentiel. Les elfes noirs bien sûr l'utilisait pour faire de la magie sombre, voir démoniaque, de l'esclavage... Les elfes de lumière eux, pour faire des pactes, pour s'harmoniser avec la nature et parfois soigner leurs confrères.
Dans ce cas, le testament de Landis représentait le dernier d'une vieille génération, ceux ou effectivement les signatures étaient faîtes en ajoutant une goutte du sang à l'encre, surtout lorsqu'il s'agissait d'empêcher un elfe ambitieux de renverser une jeune héritière peu après la mort de son père. Là-dessus Landis avait été mâlin, mais seulement si ce bout de papier était l'original.

Le regard de Deliath passa de la dague, au testament puis à Isaak qui montrait des signes évident d'une fatigue accablante.
Une odeur métallique lui parvint aux narines.. et cette odeur elle la connaissait pour y avoir été en contact à quelques reprises. Le sang d'Isaak la fit frissoner des pieds à la tête au point de se tortiller sur sa chaise, une vague inconfortable alors que sous sa peau, un remou d'écailles fut retenu dans l'urgence de la situation.

Comme sur Hutt, ce sentiment de devoir se retenir.. d'avoir les mains liés alors que tout se déroulait sous ses yeux, la dégoûta, une montée acide en fond de gorge tandis que tête de cuivre se préparait à tester l'authencité du testament à sa sauce. Il s'apprêtait à se piquer le bout du doigt lorsqu'il se mit à dévisager l'émissaire, se demandant s'il jouait la comédie... Ses yeux vitreux.. il allait pleurer ou quoi?!

Isaak chancelait.. commençait à fléchir et ses gestes trahissaient de plus en plus son malaise flagrant.
Son humain perdit soudainement connaissance sur la table puis glissa par terre alors qu'elle dut... se retenir de se précipiter à ses côtés quitte à se mordre la langue au sang.
À sa grande surprise, Russandöl haussa les sourcils, étonné et posa son couteau sur la table alors que Deliath se levait, tendue, arborant une expression difficile à décrire. Elle se pencha, faisant mine de vérifier son pouls alors que tête de cuivre contournait la table.

-Vous avez mis du poison dans son thé? * Demanda-t-elle, bien sérieuse, essayant de se sortir de cette périlleuse situation en essayant de ne pas laisser la chance à son adversaire de se poser et réfléchir. Comme escompté, le vieil elfe réagit comme si elle lui avait une paire de chaussette bien moisie sous le nez et fit signe aux gardes près des portes de se calmer. Ce n'était peut-être qu'un canular...

-Je suis insulté que vous puissiez même le considérer! Quel affront..! Ceci n'est que le résultat de l'hospitalité légendaire des Demi-Races. * Déclara l'autre, vexé et peut-être un peu paniqué qu'on puisse lui mettre les blessures ou même la possible mort d'I'Quarë sur le dos.

-C'est terminé pour aujourd'hui. Mes hommes viendront le chercher. * Déclara Deliath en se relevant, rapide sur ses jambes. Elle en profita pendant que Russandöl était tout prêt pour s'emparer du testament et le plier pour l'éloigner de l'intendant le plus rapidement possible.

-Je suis navré, mais puisque les procédures sont interrompues et qu'il a avoué avoir subi des mauvais traitements de la part de vos hommes, je ne peux consciemment le laisser repartir entre vos mains. Que faîtes-vous avec le testament..? * Demanda-t-il en continuant de s'approcher alors que la Jeune Reine avait les nerfs à vif. Elle figea, de nouveaux aux côtés d'Isaak en le voyant faire un pas, puis un autre dans leur direction et lui..lui refusait de repartir avec son humain?!

-Je suis arrivée avec... je repars avec.. * Dit-elle en laissant tomber les politesses, ayant l'impression que chaque mot prononcés par Russandöl était une caresse faîte avec des gants de verres brisés sur sa peau. Un coup d'oeil sur sa gauche.. puis sur sa droite et elle vit les gardes approchés, appelés par le propriétaire des lieux alors qu'elle vérifiait subtilement l'état de son humain.

-Il ne vous appartient pas. * Déclara Russandöl, parlant du testament alors que la belle, l'esprit en panique le comprit tout autrement. Le mantrat de calme et d'Harmonie de Calibane entrait en violent conflit avec ces mots prononcés par Karia.. ''Grogne et Mord'' et ce farouche instinct protecteur dont bénéficiait Isaak bien malgré lui. Pendant un instant, elle n'entendit que l'écho de son propre cœur... Vardä était revenue et parlait mais les mots ne se rendaient pas jusqu'à ses oreilles. Calme... elle devait rester calme... Calme.. Elle prit une longue inspiration le temps que son cœur reprenne un battement régulier.

-Deliath. L'émissaire restera ici jusqu'à ce que je sois certain de ce qui s'est produit exactement, ne me forcez pas la main... Profitez en plus tôt pour vous reposez en attendant de me donner votre réponse officielle.

-Ma réponse... officielle? * Répéta la jeune femme lentement alors que de plus en plus d'elfes s'approchaient, curieux. Le temple en contenait peut-être une vingtaine à l'intérieur et plusieurs autres en poste à l'extérieur ou dans les logements plus bas.

-Eh bien la procédure est interrompue.. Je n'ai prêté serment de rien encore et sans témoin neutre... Nous sommes dans une impasse. Éloignez-vous Deliath, mes hommes vous escorteront. * S'exprima-t-il comme un Roi dans son palais en ordonnant, la traitant comme une moins que rien, toujours en train de lui ramener ce mauvais rituel sous le nez.

-Pour que tu puisses écarter l'émissaire de l'équation. * Constata Deliath en le regardant approcher, presqu'à distance de bras maintenant, Vardä n'était pas bien loin derrière.

-Ne me prêtez pas de telles intentions Deliath, je ne fais que suivre les règles établies et mettre un véritable elfe digne sur le trône. Le véritable Roi de la forêt d'Estromïr puisque la lignée de Landis Tauron s'est maleureusement éteinte. * Il tendit la main pour s'emparer d'Isaak mais Deliath s'interposa entre eux.

-Éloigne toi Heb Doleth! * Cracha Vardä en allant aussitôt rejoindre son époux, étant restée bien trop longtemps de côté.

-Ça suffit. Vardä Alminas Belwen, je suis la fille de Landis, son héritière et sa magie coule dans mes veines. La forêt est mienne, tous ses enfants sont les miens, elle me reconnaît et je la reconnais, tout comme le bureau de mon père. * Et à ses mots elle put voir le visage des deux elfes pâlirent et une sorte de bruissements tout en murmure commencé à prendre forme dans le temple. Voir la tête du couple la fit réaliser qu'ils étaient ici parce qu'ils ne pouvaient entrer dans le bureau... Sinon qu'est-ce que ferais un Roi dans un temple pour autre chose que prier?! La supposée Reine blanchit puis regarda l'humain au sol.

-Pàlandhèl a déjà une Reine, peu importe que votre orgueil et vos ambitions en paient le prix, il ne s'agit pas de toi Russandöl, ni de moi et alors que tu es prêt à conduire tous ces elfes qui te suivent vers une mort certaine moi je fais tout pour éviter que les arbres de la forêt s'abreuvent au sang de mon peuple. * Dit-elle d'un sérieux mordant. Là encore, quelques murmures, à peine audible et elle le vit regarder autour.

-Pàlandhèl a assez saigné, je ne te permettrai pas de jouer avec la vie de mon peuple pour accomplir tes fantasmes de grandeur, ni à toi, ni à ta femme.

-Cela ne m'empêche pas de...

-De quoi Russandöl? De me faire peur en mentionnant ce défi ridicule? Tu veux me défier pour voir si ta nuque supportera le poids de la courrone? Tu vas plier... comme du métal mou si tu crois pouvoir me mettre à genoux parce que plusieurs avant toi ont essayé et c'est moi qui se tient debout devant toi. Tu n'es pas un mur infranchissable tête de cuivre, tu n'es qu'une rocaille sur mon chemin. * Dit-elle en faisant un pas dans sa direction, les forçant tous les deux à s'éloigner de son humain. C'est alors que Vardä poussa légèrement son mari et étira le bras, lui attrapant la gorge, juste sous la mâchoire, la plus susceptible de céder dans leur couple royal. Deliath réagit aussitôt en lui attrapant le poignet d'une main, y plantant ses doigts jusqu'à sentir sa prise desserrer, pivota le haut de son corps et lui attrapa la nuque pour envoyer son front contre la table en bois dur, tout cela en un battement de paupières.

L'impact sourd attira la garde plus près et un autre corps inconscient rencontra le plancher. Le vieil elfe, surpris, venait à peine de digérer la perte de patience de sa femme qu'elle se retrouvait au sol. Il alla aussitôt la récupérer, vérifiant rapidement son état général tandis que les soldats s'agitaient.

-Tu l'as frappé..* Réprimanda Russandöl comme s'il s'agissait d'un affront monumental.

-Elle a attaqué en premier.. * Une voix parmi la petite foule situé sur sa droite, l'un des soldats à la botte de l'intendant.

-Sort d'ici...* Avertit tête de cuivre.

-Pas avant que tu sois à genoux. C'est pour cela que je suis venue. Que crois-tu exactement, que ce petit jeu va durer longtemps? Que je vais te laisser Pàlandhèl et partir bien sagement? S'il faut que je tapisse moi-même les rues de la ville de mon sang je n'hésiterai pas une seconde tête de cuivre. Je n'ai pas peur de saigner pour mon peuple, et je n'ai pas peur de toi... Mais toi... toi tu vas te mettre à genoux car tu es prudent... Tu as plus d'un millénaire, tu as gravité dans le cercle intime de mon père très longtemps, à engraisser, à utiliser les mots plutôt que les poings et tu es là à oser penser me mettre une lame constante sous la gorge avec ce stupide défi? * Ses yeux passant du vieil elfe à sa femme, laissant dans leur sillage cette impression de flou alors que c'était son tour de les défier.

-Tu n'es pas en position de force ici Deliath. Prend garde à ce que tu dis.. * Dit-il, sa soudaine légèreté envolé.. Même les politesses étaient parties et ne revenaient pas.

-Ah.. Parce que je suis seule contre quoi.. vingt-cinq.. trentes elfes? Est-ce suffisant? Est-ce que le nombre augmente en ce moment dans ta tête Russandöl? Quarante? * Deliath émit un petit rire avant de regarder les gardes autour.

-Tout ceux qui mettront un genoux à terre seront pardonnés et pourront réintégrer le palais mais cette offre, je ne la ferai qu'une fois. * Déclara Deliath haut et fort.
_____________________

Elle balaya la pièce des yeux et croisa le regard de plusieurs elfes en retour. Certains étaient indécis, chancelants dans leur croyance et elle voulut leur donner la petite claque finale derrière la tête pour leur ouvrir les yeux. S'ils refusaient de la suivre, malheureusement elle ne donnerait pas de chance supplémentaire.

-Je suis au courant pour cette entente passée avec la Dame Noire, de ce que tu as fais Russandöl pour avoir accès à la courrone. * Le visage de tête de cuivre se durcit alors que les issues devenaient de plus en plus minces, que la jeune femme lui dérobait ses acquis un par un.

-Ma tête contre le Trône, tu as fais entrer un espion à Pàlandhèl, tu as fais tuer ton Roi et j'étais la suivante sur la liste si le Roi demi-race ne s'était pas mis sur ton chemin. * À ces mots le vieil elfe la dévisagea avec haine, puis fit un tour de pièce, croisant les yeux de ce jury immortel. On y voyait bien le doute, la naissance de l'horreur au vue de ce scandale et que soudainement les armes n'étaient plus pointées avec autant de ferveur en direction de la Reine.

-Ce n'est que mensonges, calomnies et divagations d'un esprit perturbé par le deuil. * Commença-t-il en abandonnant sa femme inconsciente sur le plancher pour se relever, s'attirant la pointe de quelques lames dans le processus.
-Tu n'as aucune preuve, cette théorie est une insulte et une vaine tentative de t'attirer la sympathie de quelques malheureux elfes naïfs et éplorés.. * Gronda l'intendant alors que Deliath détachait les boutons de son manteau en laine, puis le retira et le mit sur la table.

-De malheureux elfes naïfs et éplorés.. C'est ainsi que tu considères ceux qui t'ont suivit jusqu'ici?* Demanda-t-elle avec un sourire triste, voyant que ce commentaire n'avait pas fait des heureux dans l'assistance.

''C'était une attaque surprise...''
''Les elfes noirs et les Orcs ont déferlés comme une vague sur le Palais. ''
''Ils sont entrés dans le territoire de Russandöl, au Nord ''

Les murmures se firent de plus en plus insistants et Deliath sut que la confrontation serait inévitable. Il n'y avait plus de marche arrière possible.

-Je me répète une dernière fois, que ceux qui tiennent à vivre et servir Pàlandhèl sortent du Temple immédiatement. Ceux qui décide de suivre le traître Russandöl périront avec lui.

-Tu n'es pas en mesure de faire de tels ultimatums! Tu n'es rien! Rien du tout, une bâtarde qui joue à la princesse tu n'as aucune droit ni au.. * Le bruit métallique d'une épée lancée au sol l'interrompit sur sa lancée alors que l'un des plus jeunes gardes sous sa bannière abandonnait ses armes.

-Finwë...ta lacheté n'a d'égal que ta stupidité.. * Fit Russandöl, bien amer de cet abandon, le voyant comme le retrait d'un maillon faible. Il ne resterait que les plus fidèles à sa cause, les plus dévoués.. les plus fervants guerriers elfes. Tout cela bien sûr penser tout juste avant qu'une série de claquement métallique ne vienne troubler le silence installé. Cette fois parcontre, les soldats se dirigèrent vers les portes du temple, un à un, puis en bande jusqu'à ce que la majorité ait été atteinte et que le reste ne les suive par dépit de ne vouloir rester derrière, dans le camp des perdants.

-Vous allez servir une bête impure et une atrocité de la nature! Voilà le chemin que vous prenez! * Dit-il à ses hommes en train de changer de camp. Ce ne serait pas très long qu'ils passeraient devant le trio de Dragons laissés de l'autre côté de la passerelle et que ceux-ci ne viennent les rejoindre.

-C'est terminé Russandöl. Ils ont vu ton véritable visage.
____________________

Des trois, a la vue des elfes désarmés défiler sur la passerelle de plus en plus nombreux, Caliban ne manque rien et commence a avancer parmi eux a contre courant. L'énergie gronde plus fort vers le temple et attirer comme un papillon par des flammes, il ose franchir ce que ses frères d'arme hésitait encore a faire.

Évidement, s'était dangereux, ils pourraient pousser l'incarnation blanche et dorée du haut de la passerelle alors qu'il ce déplace en plein milieu en irradiant d'une lumière légère, pure.

-SinraÏ?... SINRAÏ !? Qu'est ce qu'il fou ?! Il veut déclencher les hostilités?

Lâchait Black en l'ayant suivie a tord du regard, croyant qu'il s'avançait rien qu'un peu pour voir ce qui ce passait. Il était déjà hors de porté de sa main et étrangement, les elfes s'écarte de son chemin comme s'il était un mur impossible a franchir.
La bonne farce! Calibane infranchissable? AHAHA!
Songe le chevalier noir qui commence a lui emboité le pas, trop curieux alors qu'il dépassait tout le monde de trois ou quatre tête.
- Poussez-vous! Hors de mon chemin!

Essai-il de faire une percé aussi, a défaut d'être somptueuse et régalienne, autoritaire et altière.

- Bouge toi Fenris on va pas resté la!

Le mage, arrive dans le temple, laissant ouvrir les valves de son énergie en dévisageant les derniers gardes restant. Un avertissement de réfléchir a ce qu'ils souhaitent faire avant que Calibane n'utilise la force.
Il irradie volontairement de sa force psychique, laissant le feu cette fois gorgé son aura. Passionnel soudainement dans son désir de rejoindre Deliath.
Il ce met a faire chaud, très chaud même, tout au tour du mage, ondulait un air suffoquant et brulante.
C'est écrasant comme l'ambiance devient saturer comme si l'oxygène venait ta manquer aspirer vers l'épicentre de cette magie. Le corps de Calibane compte a lui, avait prit plusieurs teinte de rouge et orange, sa peau ce marquant de filagramme ardent laissant le feu ce manifesté ici et la dans de petite léché contrôler. Autant dire que le toucher directement serait l'équivalent de ce mettre la main dans une forge.

Concentré, il fait son chemin jusqu'à la salle de ''réunion. Voyant Deliath faire face a Russandöl, le semant de mettre un terme a tout ceci. Une phrase qui gonfle la passion de Calibane qui arrive en soutient bien en vue pour l'autre, derrière sa reine.
Si elle avait besoin qu'il intervienne, il ce tenait près, tout feu tout flamme, près a déchainer les éléments.

Il ne manque pas de voir les corps allongé au sol entre les deux tête dures, il sert les dents de voir Isaak dans cet état après avoir assister a de si beau progrès. Le pauvre, il ne peu que le plaindre. Qu'est ce qui c'était passé pour que tout ceci se produise?

Il ne s'annonce pas, il n'a pas besoin de le faire et il persécute du regard tout les autres gardes pensant pouvoir tenir tête a sa reine et au trio de dragon venu l'escorté.
Ce ne tarde que les grondement de Black ce font entendent avec le bruit de ses pas lourd.
- J'aime pas les lieux étroit! C'est chiant! Y a pas de place pour ce battre. Pousse toi microbe si tu veux pas finir sous ma botte!
Bon sang on crève ici!!! Caliban?! oh...Le fameux roux de Xarma.

Fit-il en finissant par apparaitre dans cette arrivé loin d'être discrete et entrant a peine par les portes qui lui arrivait au milieu du visage, heureusement le reste de l'espace est spacieux.
Il dévisage Russandöl, retenant un ricanement malgré son air dure comme la pierre.
Il avait du mal a respecté les elfes, si petit, si fragile...
- C'est rien qu'un brindille....roussit au soleil.
______________

Fenris emboîta le pas, tout aussi curieux que ses confrères après avoir croisé quelques elfes désarmés prendre la route du palais. Il trouva plutôt étonnant que Caliban soit le premier à franchir la passerelle, déjà prêt à lancer les hostilités avec sa magie si nécessaire alors que généralement il préférait rester discret, éviter le combat si possible. Il suivit, fermant la marche, restant silencieux pour l'instant. Le Dragon d'Argent attendrait de voir la situation, d'avoir les faits sous les yeux avant de s'imaginer des scénarios.

Dans le temple, les deux elfes s'analysaient.. s'observaient alors que le rouquin tenait tête à la jeune Reine. Chacun avait un inconscient pas très loin et pendant que les trois dragons de Xar'Minos venaient entouré l'immortelle, tête de cuivre serra la mâchoire, voyant le nombre d'adversaire grandir considérablement. Il avait eut vent de la réputation du colosse, la tête levée pour le regarder et siffla entre ses dents.

-L'imposteure et ses vermines... * Grommela-t-il tandis que Deliath retirait ses gants, se sentant bien enveloppée par l'aura de Calibane, par sa chaleur et cette force dont il irraidiait tel un feu rassurant en automne. Si son adversaire se sentit oppressé, elle, elle aima ce corset de chaleur, cette énergie réconfortante.

-C'est ta dernière chance Russandöl, à genoux... Plaide fidélité. * Ordonna la jeune femme alors qu'elle pouvait presque voir la machine infernale du cerveau immortel de l'intendant fonctionner, analyser ses chances de réussite pour se rendre compte que quatre opposant contre un seul exemplaire de sa personne ne lui laissait pas beaucoup d'espoir. Il soutint son regard avant de baisser les yeux vers Vardä à sa droite, étendue sur le sol, un filet de sang sur le côté du visage et une boursoufflure rose qui commençait à enfler sur la moitié de son visage. Et lentement... très lentement, il commença à poser un genoux au sol et Deliath tourna la tête vers Calibane.

Même s'il s'agenouillait, elle ne pouvait garder un traître.. un élément aussi dangereux que Russandöl a ses côtés. Il avait manigancé pour assassiner son père, convoitait son trône et n'avait fait aucune mention quant à une coopération possible.
Il avait essayé.. et avait échouer et elle ne lui donnerait certainement pas la chance de lui planter un couteau dans le dos à la première occasion.

Il venait de poser un genoux au sol lorsqu'il ouvrit la bouche.

-Je.. plaide fidélité.. Deliath. * À cela la Reine haussa un sourcil, n'ayant pas la sensation d'entendre une once de vérité dans ses propos. Il avait attendu des siècles le bon moment pour frapper Landis et tenté de s'emparer de son rêve... Et même s'il lui jurait une fidélité imaginaire, combien de temps cela durerait-il? Pendant combien de temps devrait-elle regarder au dessus de son épaule en attente d'un complot de sa part.

-Russandöl, tu n'as pas nier avoir fomenté l'assassinat du Roi, ni d'avoir tenté de me vendre à Imzaresh. Tu t'es rebellé contre le testament de Landis et contre la courrone que tu as autrefois juré de protéger. Tu seras exécuté au levé du soleil.
______________________

Les sourcils de Calibane ce froissèrent gravement quand Deliath sembla demander sa bénédiction compte à la situation. Ce petit moment ou elle ce tourna avant de balancé comme ça l'exécution d'un homme a qui elle a demander de pauser le genoux en signe de soumission?!

Pourquoi le forcé a s'agenouillé, jurer fidélité, monnayant rien de plus que sa survie dans cet impasse. Peut-être plus tendre et naïf que Deliath, lui, il ne voyait pas l'utilité de le tuer alors que tout ce cirque venait de ce produire. Ce n'était pas flatteur pour la réputation de la reine.

Le vent souffle dans le temple, incapable de retenir son énergie de s'exprimer devant cette manifestation de cruauté.
Il est contre, mais détourne les yeux.

- Caliban sérieux... j'étouffe.
Lâche Black essayant d'être subtile en ce penchant un peu vers le mage, comme s'il risquait de pas l'entendre! Tout en gardant les yeux sur le spectacle. Compte a lui, la notion d'honneur non plus n'est pas respecter, mais comme Deliath a peu de son respect, ca ne risquerai pas d'augmenté.
Quel genre de tête couronner forçait la réédition et la soumission et loyauté pour ensuite condamné a mort?

Il ne comprend pas le point ici, mais il s'en moque, c'est qu'un foutu elfe.
- J'en connais un qui va vouloir récupéré la tête du roux...il va être au ange.
Continua t-il a susurrer en ce croyant hors de porté des oreilles elfiques.

Calibane pousse un soupire profond et coupe cours a cette démonstration de force, éteignant sa fournaise, maintenant bien refroidit, les commentaires de Black ajoutant une bonne dose d'indignation et d'exaspération. Il laisse la place a Fenris, s'écartant un peu de ce spectacle.
Il ne se tient pas loin, mais ce refait plus discret, veillant plutôt sur leur arrière.
__________________

-Pourquoi... * Demanda Russandöl, les dents serrées, exigeant de savoir la raison derrière cette réflexion incensée, pourquoi le faire s'agenouiller et le condamner? À quoi bon demander sa soumission pour l'exécuter?

Deliath mit un pansement imaginaire suite à ce regard fermé... blessé de la part de son ami, pouvant presque goûter la déception de ce choix sur sa langue. Elle se détourna de lui, allant rejoindre Isaak qui n'était pas très loin et se pencha.

-Pour voir si tu avais encore un chouïa d'intégrité et non... il ne reste rien. Tu n'as aucun respect pour autrui... ni pour toi-même. Ces paroles, tu les as prononcés pour Landis il y a bien longtemps. Tu lui as juré de veiller sur moi après sa mort et à deux promesses, tu as failli. Il n'y a pas dix minutes tu jurais ma mort et m'appellait... une abomination de la nature et te voilà prêt à ramper à mes pieds..? * Elle retint une grimace dégoûtée puis tendit le bras pour s'emparer de son manteau.

Il y a des choses qu'elle pouvait pardonner mais en lui, il n'y avait rien à réchappé.

Fenris regarda la petite scène d'un oeil extérieur et puisqu'aucun de ses collègues ne semblait se porter volontaire pour rappatrier le prisonnier au palais alors il s'en chargea, allant le prendre par le bras pour le relever de sa poigne bien solide et emmener cet elfe résigné loin du Temple et de la Reine avant qu'il ne tente quelque chose de stupide.
Deliath attendit qu'il soit hors de vue pour s'agenouillée aux côtés d'Isaak, bien décidé à le ramener elle-même s'il le fallait.
________________

- Je t'accompagne on sait jamais ce qui peux te tombé dessus, une bande de fanatique...
Trouve toute suite la bonne excuse pour déguerpir des lieux Black, refusant de venir en aide a un humain ou a une elfe bientôt veuve.

-Tu fais quoi Sinraï, tu viens?
- Partez devant, je vais rester surveiller la reine, que rien de fâcheux ne lui arrive, j'ai crue apercevoir Sébastian en poste dans la forêt, j'aurai des renforts au besoin ne t'en fait pas Barry.
- M'en faire? haha elle est bien bonne celle-là.
Sans rien ajouter, la brute tire sa révérence pour assurer la défense de Fenris et son dangereux colis.

Calibane reste de son côté un petit moment, fermant les yeux, les mains cacher dans son kimono. Il attend de faire le vide de son esprit avant de la rejoindre, empruntant le masque du dragon professionnelle.

- Majesté.
Il ce présente d'une manière plus neutre, plus fermer, ne souriant pas le moins du monde, choisissant de ne rien exprimer devant la scène.
- Comment puis-je vous portez assistance?

Ce propose t-il poliment.
___________________

Deliath avait réussit à redresser le torse d'Isaak, le maintenant par ses bras et les attacha ensemble avec la ceinture de son pantalon avant de lui écarter les jambes d'un mouvement agile du pied. Elle l'installa de manière à l'avoir dans son dos tel un sac précieux. Pas particulièrement forte mais son cerveau compensait. Le poids serait mieux distribuer ainsi. Deliath le tint par les cuisses, forçant avec son dos et ses jambes, l'empêchant de glisser grâce à ses bras passé autour de son cou et attaché avec la ceinture.

La mauvaise humeur de Calibane était comprenable.. mais elle n'allait pas revenir sur cette décision.

-Vous pouvez demander à quelqu'un d'apporter Vardä à l'infirmerie. * Dit-elle en faisant travailler ses muscles, décidée à porter son oiseau le temps qu'il puisse voler à nouveau. Elle n'avait pas la tête à se faire gronder.. ou même devoir expliquer son raisonnement ou se confondre en excuse... Ce ne pouvait pas être parfait! N'était-il pas content que les choses coulent ainsi? Il n'Y aurait pas de guerre civile, du moins pas pour l'instant et elle n'aurait pas à laisser son destin dans les bras d'une entité mystique de la forêt...
______________

Il fronce les sourcils, détournant le regard qu'un petit instant quand elle le charge d'une vulgaire besogne, le rejetant d'une certaine manière.

Il le prend mal, froissé, il fait volte face, il ne manquait pas de bras l'autre côté de la passerelle, beaucoup de soldat attendait de savoir quoi faire de leur dix doigts.
Si elle ne voulait pas de lui, il partirait tout bonnement.

D'un pas décider, il traverse la passerelle, restant digne de lui cependant, dans ca manière toute en grace de ce déplacer. Il use de cette force qui lui est atypique pour faire passé un message.
- La reine a besoin de bras vaillant et fort pour transporter des blesser a l'infirmerie, tout volontaire sera apprécier.
Il y a aussi beaucoup trop d'épée qui traine, ramasser vos armes messieurs, vous en aurez besoin pour défendre la cité et notre reine au besoin.

Voila, elle devrait être submergé de bras aidant.
Il ce place en vigile, cherchant du regard un éclat d'une flèche sombre de Sébastian, l'oeil vif, il observe longuement le couvert obscure de la forêt.
Sébastian, a la bonté de se signaler rien qu'un peu pour l'aider et il hoche doucement la tête et fait signe de par-dessus son épaule de surveiller ce qui va sortir du temple.

Compte a lui, il garde ses distances, mais surveille malgré tout comme le vigile qu'il doit être le temps que Deliath retrouve la sécurité du dragon noir au palais.
Il n'avait rien a dire sur ce qui était passé, il ne sait simplement pas quel émotion le tiraillait vraiment en ce moment. Dans ces moments de doute, il restait silencieux, dans sa tête a réfléchir, caresses sa source agité du bout de ses doigts divins. Après autant de tentions, cette situation lui semblait irréel, le laissant sur une note étrange, insatisfait et l'étant tout a la fois.

Il attend le cortège, quand il approche, il prend les devants comme un oiseau qui gardait ses distances tout en gardant un autre a l'oeil.
Il agirait ainsi jusqu'au palais, a ce moment là, il ce dirigerai vers l'infirmerie prévenir Lyvie de la situation pour d'autre renfort.
_________________

Voilà qu'elle venait de le vexer encore une fois. Deliath leva les yeux au ciel en se mordant la langue. Mieux valait ne rien ajouter pour l'instant et le laisser replacer les plumes soigneuses de son bel habit avant de l'approchr et d'empirer son cas. Tout le long du chemin, elle ne laissa personne la délester de son poids, n'offrant aucun commentaire, aucune explication à savoir pourquoi elle traînait un humain sur son dos. Elle garda le silence, ne se plaint pas une seule fois même si le descente fut loin d'être agréable, traînant même un peu derrière.

Deliath n'accepta de l'aide qu'une fois aux marches du Palais, lorsque Lyvie arriva avec une petite armée de personnel médical, inquiète comme la pire des mères poules qui soit. Ses apprentis veillèrent à récupérer Isaak et avant que sa marraine ne puisse la réprimander elle lui prit les mains.

-Il s'est évanoui Lyvie, il a saigné du nez et a perdu connaissance. * Expliqua-t-elle en demandant silencieusement encore un peu de temps avant de s'asseoir et de tout lui expliquer.
-Ne t'inquiète pas Norrathia, je veillerai sur lui mais il devra dormir.. et pour de vrai cette fois, sans interruption. * Deliath hocha la tête rapidement puis relâcha ses mains en voyant une belle silhouette tout en blanc près de la sortie. Vardä entra, portée par deux elfes, rien de moins, comme la Reine qu'elle se voulait être, ce qui fit soupirer l'immortelle blonde longuement.

-J'ai vu Russandöl avec Fenris... Qu'est-ce qui s'est passé exactement? Comment tu..

-Oui, je t'expliquerai tout, nous dînerons ensemble ce soir, d'accord? * Deliath la salua rapidement et quitta l'infirmerie, oubliant son manteau sur place en retraçant le Bleu à l'odeur. Son parfum était exquis et facilement repérable, une belle piste olfactive à suivre jusqu'à l'extérieur.

-Capitaine? * Appela-t-elle en le voyant au loin.
-Calibane? * Elle accéléra le pas, prenant un raccourci dans le palais pour réduire son avance et le rejoint dans la grande pièce d'acceuil, près des grandes portes menant aux escaliers. Il devait vraiment être furieux pour être si poli et distant, un comportement qui lui rappelait le sien lorsque blessée...Mais elle serait incapable de s'enlever ce regard de la tête si elle ne pouvait au moins le remercier.

-Calibane...
__________________

Il marchait, tournant en rond a bien savoir ce qu'il devait faire, partir ou rester. N'avait-il pas donner beaucoup de sa personne ce soir? Serait-ce si mal de prendre congé?
S'il aurait été convaincu de pouvoir fermer l'oeil malgré ce qui s'était passé, il ne resterai pas là comme une oeuvre d'art installer dans un rayon de lune. Il avait l'air d'un esprit très pure comme ça, son habit au pigment d'argent scintillant un peu comme de la neige.

Devait-il prévenir le roi? Devait-il rejoindre les autres...
Les gloussements de Xarma dans le corridor l'en découragea aussitôt.
Russandöl avait probablement ce qu'il mérite soit, une cellule, une cage, mais la mort?
L'idée d'éteindre un ancien d'un revers de la main le perturbe. Mitiger dans ses mœurs d'un autre temps et les nouveaux, ceux de ce continent, pour lui.
Il ce sens agité, agressé par l'idée, en quelque sort une part de lui trouvait cela révoltant et une autre influencer par le conquérant qu'était son roi, un sort mérité après tout les avertissement qui avait été donner.

Karia le tuerai aussi, sans hésitation, sans cérémonie. Il ce débarrassait des gens avec une facilité...

Il quitte ses songes, entendant la voix de Deliath l'interpeler, il renforce alors ces boucliers mentaux, appréhendant un peu il est vrai, l'intensité de sa protéger parfois était affligeante.
Elle arrive derriere lui, alors il ce tourne lentement vers elle quand elle l'interpelle une dernière fois bien plus près.

- Majesté...
Il s'incline doucement et légèrement la tête, les mains attacher ensemble dans les manches de son habit. Ca voix est douce, calme, le regard au couleur pastel indiquant toute les gammes d'émotion lié a la tristesse, l'angoisse et la peur.
__________________

-Calibane... * Répéta-t-elle encore, ne sachant pas par ou commencer. La belle n'avait aucune envie d'avoir à justifier ses décisions ou même d'essayer d'expliquer son raisonnement et pourtant, avec Sinraï, elle se retrouvait encore dans cette situation, à s'accrocher à lui telle une tique indésirable. Enfin c'était sa vision des choses. Le rire de Xarma lui parvint aux oreilles et elle soupira doucement, espérant qu'il ait de quoi s'amuser assez longtemps pour ne pas surgir de nul part.

Deliath s'entoura de ses bras un instant puis tapota ce bracelet de cuir fait main en compagnie de Tristan. Peut-être était-ce une bonne manière d'aborder un sujet sensible.

-Je l'ai fabriqué sur Hutt, à un moment ou le plan complètement fou de Karia prenait une tournure complètement.. catastrophique, vous n'avez pas connu Siobhan mais c'était une chasseuse sous le service de Danil. Elle nous a chassé, puis a été forcé de coopérer avec moi mais en bout de ligne, lorsqu'elle aurait pu faire une différence, elle a choisi d'essayer de me décapiter... c'est mon rappel... ma leçon qu'il y a des gens qui ne voudront pas mon bien, pour qui je serai un obstacle à enlever de leur chemin et que je ne peux pas sauver tout le monde. * Elle se tut, ne sachat pas quoi ajouter pour lui exposer son point. Ça et qu'il avait planifié le meurtre du Roi, qu'il avait vendu sa tête en échange d'une couronne.

-Je sais que ma décision ne vous plaît pas, je l'ai vu dans votre regard mais vous m'aviez dit être cet ami qui ne serait pas toujours d'accord, mais toujours honnête et c'est ce que je veux être pour vous aussi. La vérité est que j'aurais voulu... le faire souffrir davantage, l'humilier... le faire payer d'avoir eu l'ambition de me voler mon père, mais ça ne le ramènerait pas. Je... Votre aide a vraiment été précieuse cette nuit et si Pàlandhèl connait une nouvelle journée de paix c'est en partie grâce à vous alors merci et je vais vous laissez enfin vous reposer..
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:20

Patient, le dragon bleu écoute sans jamais l'interrompre, clignant ne serait-ce qu'une fois lentement les paupières alors qu'elle le met en situation en attirant son attention sur son bracelet. Tranquillement, il la détail des pieds à la tête, laissant fuité un léger soupir.

Sans émettre de commentaire, il hoche simplement la tête pour signifier qu'il a compris ou elle veux en venir. Il laisse les traits d'un sourire discret souligner son visage pour toute expression, sa façon personnel de refouler ses émotions et garder ce visage beau a regarder.

Lui disait-elle par la qu'en pensant aider à éviter de perdre des vies, il l'avait aider a humilier un homme qui ce mettait a genoux, admettait sa soumission pour finir ridiculiser et condamner à mort? Qu'elle aurait voulu pire... croyait-elle lui avoir fait une fleur a cette tête de cuivre? Mériter ou non, tout ceci le laisse avec une méfiance nouvelle qu'il a du mal à gérer.

- Je ne juge pas vos choix majesté, c'est votre fardeau et devoir de choisir pour le mieux, je n'ai pas la prétention de croire que j'aurai fais mieux.

Il ce lâche les mains pour les croisés dans le creux de son dos, accueillant ses remerciement.

- De rien majesté... je devrais me réjouir au lieux de m'apitoyer. Le pire a été éviter. C'est moi qui vous remercie de votre civilité.

Il avait beau faire des efforts, Calibane couvait quand même de la tristesse dans son cœur, bien vaillant d'essayer de chassé se nuage en vain. Tout ceci le faisait parler avec détachement et recule bien malgré lui entrain de s'égarer dans les formalités. Il agit étrangement comme si, il était prit en faute alors que clairement que non. Une chose était sur, lui, après avoir vue ça, ne ploierai jamais le genoux devant elle si un jour on lui faisait miroiter un supposer pardon. Il se souviendra de Russandol, de son humiliation et la manière qu'il fut « pardonner ».

- Si vous avez besoin d'autre chose requérant mon intervention, vous savez ou me trouver. Je dois planifier un voyage vers Xar'minos bientôt pour rapatrier les forces de Black et Xarma ainsi que Lyvie pour la mission d'étude de l'arme ennemis. Ceci devrait prendre quelque jour, le temps de réparer, ravitaillé et s'assurer que tout est sous contrôle ici.
Bonne fin de nuit, Deliath.

Il lui fait une révérence légère a nouveau, ne s'éparpillant pas sur ses états d'âme et si elle ne le retient pas, il prendrai la route vers le port rejoindre son navire.
__________________

-Il y a une bouteille d'Ambroisie, un cadeau qui est venu avec le plateau de la part de ton dragon Bleu. Je te conseille d'en boire, cela t'aidera à te détendre pour le voyage.. * Suggérais-je en tapotant doucement le rebord de la baignoire du bout des doigts, continuant d'allonger cette liste mentale de tout ce qu'il y avait à faire ou apporter lors de notre petit séjour d'éloignement.

-Parce que j'ai assez pris le bateau pour un bon moment. Nous partons dans une quinzaine de minutes. * Décidais-je d'écourter mon bain pour mettre de la distance entre un potentiel combat et mon protégé affaibli.
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Boire? Me détendre avec de l'ambroisie? La bonne farce, j'ai l'alcool mauvais après un certain stade de consommation et celle-ci tout particulièrement m'envoyait directement dans cette pente dangereuse. Son goût ne me plaisait pas non plus…Et pourtant je fini par m’asseoir, ne discutant pas, ne cherchant pas à réfléchir…
Au contraire, me contenter d’obéir me décharge les épaules. Je me lève et va chercher la bouteille et lui amène gentiment pour me la faire ouvrir. Déjà qu’à deux mains je m'imagine sans peine me ridiculiser à l'ouvrir alors c’est même pas la peine d’y songer avec une main en moins.
- Ouvre la moi alors petite soie…
Dis-je tout bas, entre l’agacer et lui donner mon attention tout à la fois alors que je le lorgne de ma hauteur. Je tourne mon regard vers une serviette et lui approche pour qu'il s'essuie les mains.
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Les iris saphir de la jeune femme prirent une teinte marine devant tant de détachement de la part de son interlocuteur. Toute cette politesse bien froide, ce petit sourire figé, son mentor était devenu imperméable à tout, innateignable, bien enfermé dans sa coquille pour se prévenir du monde extérieur. Il l'excusait et en même laissait parraître son désarroi face à ses choix, remerciait le ciel d'avoir éviter un bain de sang mais n'était pas encore satisfait. Finalement il se dérobe avec la parfaite excuse d'avoir beaucoup de travail pour un rappatriment à Xar'Minos et lui souhaite une belle nuit.

Résignée pour cette nuit, elle soupira longuement et lui souhaita aussi un bon repos avant de repartir. La peur de tendre la main et de le voir partir tout de même eut raison sur son bon cœur et lui fit garder le silence. De toute manière elle devrait passer chercher les sceaux royaux toujours sur son bureau dans la journée, si bien sûr le Bleu n'était pas furieux au point de les faire livrer à ses appartements pour éviter tout contact.

Le cœur lourd malgré cette victoire, Deliath retourna faire un saut à l'infirmerie. Pendant son absence, l'humain avait été nettoyé et placé dans un lit dans un section plus tranquille, plus calme de l'infirmerie. Bien endormi, elle vit que Lyvie lui avait inséré une aiguille dans la veine du bras attaché grâce à un petit pansement dans le creux du coude.

-Il dormira au moins deux ou trois jours consécutifs majesté. * Fit un apparenti de sa marraine en la voyant fixer son Rossignol, inquiète. Elle avait passé une main dans ses cheveux, laissant cette petite mèche rebelle descendre sur son front puis avait hoché la tête.

-Voulez-vous que l'on vous prévienne dès qu'il reprendra connaissance? * Ce à quoi elle aquiesça, tout de même décidée à venir le voir dès qu'elle en aurait l'opportunité. Une fois rassurée quant à l'état physique d'Isaak, elle continua son chemin et se rendit dans son bureau, demandant aux gardes en poste de prévenir Fenris de la rejoindre dès que possible. Étant à Pàlandhèl depuis longtemps, il était au courant mieux que personne d'ou se trouvait les deux autres conseillers de son père, ce dont la ville avait besoin. Cette nuit, elle établierait l'ébauche d'un plan pour sa ville, prendrait toutes les nouvelles possibles et préparerait l'exécution de Russandöl qui aura lieu peu après le levé du soleil. Le mot circulait probablement déjà parmi les immortels et les demi-races ne manqueraient sûrement pas un tel spectacle. C'était l'occasion de s'adresser aux deux peuples en même temps.. Peut-être...

****

Installé tel un pacha dans mon bain d'eau fumante, je l'entends se mouvoir dans la pièce tel un cadavre animé et ouvre un œil dès que je sens sa présence tout près. Son peignoir lui tenait à peine sur le corps et je songeai que de lui trouver une garde-robe à sa taille serait une chose des plus urgentes à faire à notre retour. Il ne pouvait se balader en robe de chambre toute la journée!
Ciel... en y repensant, il m'était arrivé dans ma vie d'oisiveté royale de passer des semaines entières à me prélasser dans mes appartements, à manger les confiseries les plus exquises au Sud du continent tout en m'arrosant le gosier d'Ambroisie. Les femmes allaient et venaient dans ma chambre pour combler un vide insassiable charnelle alors que je faisais une dernière tentative de raviver cette flamme de vivre qui m'avait autrefois habité. Une spirale de déchéance qui n'apporta que la triste réalisation que toute tentative se soldait d'un échec et que je n'étais qu'un automate fonctionnant avec une routine bien rodée. Enfin jusqu'à leur venue.. à lui et Deliath.

Je m'essuyai les mains à l'aide de la serviette puis ouvrit la bouteille avant de la humer et d'en prendre une gorgée. Moi j'adorais le goût fruités et rond en bouche de l'Ambroisie.. C'était sucré, velouté et il restait une pellicule sur la langue avec un léger goût d'amertume qui donnait envie d'aussitôt en reprendre une gorgée pour retrouver cette belle sensation. Cet alcool d'immortel était dangereuse pour les humains, le liquide les empoisonnait ou leur perçait les boyaux si prit en trop grande quantité...

Je lui rendis la bouteille après quelques gorgées puis me levai, entourant mes hanches de la serviette avant de m'immobiliser sur la deuxième des trois marches menant au bain, pile à la hauteur des yeux de Karia. Mon physique était parfait, des générations d'elfes au visage divin et masculin à souhait, au corps bien entretenu par des entraînements musculaires qui me donnait une carrure plus... définie que certains de mes confrères elfes généralement plus filiforme.

-Tu aimes ce que tu vois ou tu y cherches un défaut? * Demandais-je après m'être sentit épier pendant mon bain.
_________________

Je reprend la bouteille, mon tempérament dangereusement calme , silencieux... Oui je l'observe, le détail point par point prenant bien mon temps sans rien laisser filtré sur mon visage a savoir si j'aime ou non ce que je vois.

Il ne me fait pas rougir avec sa question, des corps j'en avait vue de tout les genres... a profusion. La beauté a mes yeux bien différente et rechercher ailleurs.
Je prend mon temps, l'air sévère, lève le coude pour boire de longue et imprudente gorgée m'exécutant sous ses yeux de son vœux.
Enfin, il m'a dit d'en prendre pour me détendre, mais moi et le mot raisonnable ne faisait pas bon ménage.
Avoir conscience d'être transporté dans ses bras, je n'avais nul besoin d'en garder souvenir. Oh non. Mon orgueil maître et roi de la majorité de mes pensées et action.

- Tu es parfait, exactement comme je l'ai voulu et le veux... petite soie.
M'exprimais-je avec cet voix de velour grave, les yeux sombre... Lui rappelant que tout ca, est grace a mon existence aussi impie soit-elle.

Il serait borgne, lacéré, desséché, grisonnant , lacéré, défigurer et amputer sans mes soins.
Ma belle bête a moi...
Semblais-je dire d'un seul regard avant de lui tendre la bouteille déjà chancelant et étourdit. Je ne tiendrai jamais le choque s'est évident et je m'en moquais.

S'il était parfait, moi j'étais tout le reste, me mis-je a rire soudainement a cette pensé, un ricanement en haussant les sourcils en regardant la sortie. Bon sang sa commence a tourner.
___________________________________

-Vas-y doucement Nîn Romen... * Dis-je en m'approchant, allant lui prendre doucement la bouteille des mains dès qu'il eut besoin d'une pause pour respirer et la posai sur le rebord du bain. Avec sa masse corporelle actuelle et la quantité ingérée, il allait être aussi mou qu'une poupée de chiffon, peut-être pas docile et calme mais bien flageollant sur ses jambes. Je le forçai à reculer, prenant la direction du grand lit tout en me repassant ses paroles en tête... Parfait.. je suis parfait.. C'était un très beau compliment pour moi qu'on avait toujours jugé inférieur à ma jumelle, un elfe bon à jeter aux rebus une fois la maturité atteinte.

Je suis parfait...

Je l'aidai à s'asseoir sur le rebord du matelas pour ensuite aller enfiler des pantalons et des bas. J'étais en train de chercher ma chemise lorsque de petits coups retentirent à la porte. C'était sûrement les comissions que j'avais demandé à l'une des employés du château et allai répondre, trouvant que ses bras étaient bien peu chargés en comparaison à ce que j'avais demandé.

-Je... je n'ai pas tout.. trouvé .. il y a beaucoup d'agitation en bas.. mais j'ai trouvé tout ceci.. * Dit la jeune femme, gênée à souhait en lui tendant un sac, des provisions et les plus grands vêtements qu'elle ait pu trouver dans les gardes-robes et les baraques militaires.

-De l'agitation? * Demandais-je en froissant les sourcils. Déjà? Les conflits avaient commencés avant le levé du soleil? Je soupirai... à quoi avais-je pensé en mettant mes faibles espoirs en Deliath pour réussir à faire une tâche aussi délicate.

-Oui... une fête.. * Avoua-t-elle en devenant aussi blanche qu'un linge, livide même en repensant à ce qu'elle avait entendu de la part des gardes.

-Parle sang-mêlé... tu ne tiens pas à ce que je t'arrache les mots de la bouche n'est-ce-pas..? * Fis-je cette fois, impatient et en attente d'avoir plus de détails. La jeune femme passa sa langue sur ses lèvres, nerveuse et jeta même un coup d'oeil autour comme si elle s'apprêtait à dévoiler un secret d'une importance capitale.

-Tête de cuivre a été emprisonné... le mot coure qu'il sera exécuté au levé du soleil. * Dit-elle avant de pincer ses lèvres ensembles alors que moi je la fixai, incrédule. Le chef de la rébellion appréhender? Une exécution au petit matin? Eh bien... Je lui fermai la porte au nez, un bras chargé de mes comissions et posai le tout au pied du bureau.

-Changement de plan Nîn Romen, nous restons.. * Déclarais-je en allant chercher ma chemise pour l'enfiler.


***

Fenris grimpa les escaliers finement travaillés de manière à former une cascade circulaire menant aux gigantesques portes de la salle de conseil royal et remit à l'ordre d'un simple regard les gardes postés à l'entrée. Il avait personnellement formé une grande majorité des demi-races mutés sous son commandement mais en même temps, en tant qu'haut gradé de l'armée de Xar'Minos, une grande partie des guerriers avaient bénéficiés de son enseignement aux armes.
De nature assez tranquille, plus réservé, il devenait intransigeant sur le terrain d'entraînement, sans pitié, très demandant peu importe la condition physique ou le sexe de son élève. La seule qui ait eut un traitement de faveur avait été sa jeune Reine, la veille de son mariage.

Surpris de voir les portes du bureau ouverte, celles tout au fond que personne, pas même Lyvie ou Anario, un autre vieil elfe du conseil qui faisait des aller-retours entre son territoire et la capitale pour gérer des poches de résistance, n'avaient su ouvrir.

-Nous avons beaucoup à discuter mais avant de s'installer je vous conseille de vous assurer que l'humain à l'infirmerie et le prisonnier soit en sécurité dans le palais. Je ne tolèrerai aucune attaque à même les murs du bâtiment supposé être le plus sécuritaire de tout Pàlandhèl. * Dit-elle en levant le nez de ses paperasses. Son père avait laissé beaucoup de choses en plan et il y avait un tri à faire avant de commencer les réels préparatifs.

-Le Palais est sécuritaire, mes hommes sont partout et vigilants. * Dit-il en approchant, entrant dans le bureau poussiéreux pour trouver la jeune elfe en train de fouiller dans les papiers.

-Bien, je ne laisserai personne me dérober du peu de justice que je peux apporter à la mort de mon père. * Dit-t-elle en sortant des plans de la ville, des cartes et des volumes de lois et de finances. Le bureau en était couvert, elle semblait en train de se construire une liste de choses à faire.

-Asseyez-vous Fenris, nous avons beaucoup à nous dire et je souhaite commencer par le sujet le plus délicat, celui de Russandöl. Tout est encore très récent, je ne tiens pas à faire de lui un martyr aux yeux des elfes et mettre du vinaigre sur la plaie qui sépare nos deux peuples en l'exécutant de manière barbare. Ce n'est pas l'envie qui manque... mais si nous voulons pouvoir tourner la page et commencer quelque chose de nouveau il faut y aller avec délicatesse. J'ai vu ici qu'il n'y a pas eut d'éxécution publique depuis près de soixante ans à Pàlandhèl et que la dernière à été par décapitation, ce ne sera pas la mort que je lui souhaite.. ou que j'ai imaginé mais il partira de ce monde d'une manière qui ne creusera pas le fossé entre les elfes et Xar'Minos.

-Justement à ce sujet...

-Je ne pensais pas avoir à planifier une exécution comme première discussion.. * Continua-t-elle, le cerveau en ébullition et à la fois fatigué.

-Majesté.. * Il la regarda de ses yeux noirs, sérieux.
-Pourquoi l'avoir fait s'agenouiller? * Demanda-t-il, curieux, se demandant si ce n'était que par pure plaisir personnel ou si elle avait changé d'avis à la dernière minute.
Deliath soupira puis rencontra le regard de Fenris.

-Parce qu'en bout de ligne, deux choses semblent être les fondations pour qu'une relation fonctionne, la confiance et l'intérêt commun. J'ai des gens de confiance dans mon entourage et j'ai aussi travaillé avec des ennemis pour servir des intérêts partagés mais avec Russandöl, nous ne partageons aucun des deux. Je voulais surtout voir à combien de reprises ce vieil elfe pouvait se parjurer et la facilité avec laquelle il peut changer les couleurs de sa cape. En posant le genoux à terre, il a perdu tout le peu de respect que j'avais pour un homme borné et ambitieux. Il a longtemps planifié ma mort et celle de Landis et je suis supposé croire que de lui arracher une confession de fidélité saura le tenir en respect? Je ne peux garder à mes côtés un conseiller qui fera tout en son pouvoir pour m'évincer dès que l'occasion se présentera. Peu importe qu'il s'abaisse à m'embrasser les pieds pour l'instant, comme il l'a déjà prouvé à maintes reprises, ce n'est qu'une question de temps pour que sa cape change à nouveau de côté vu sa facilité à changer de direction lorsque le vent ne tourne plus en sa faveur. Comment va sa femme? * S'expliqua-t-elle même si elle était fatiguée de se justifier. Tête de cuivre était décidé à contester le testament peu importe ce qu'il en coûte, accroché à la courrone qu'il s'était posé sur la tête au point de vouloir conduire les elfes restants de Pàlandhèl vers une mort certaine pour prouver son point.

-C'était un test. * Fit Fenris qui avait maintenant une réponse à sa question.

-Oui. * Dit-elle sans détour.
-La lueur de rébellion que représentait Russandöl va mourir avec lui parce qu'il n'y a qu'une seule façon de conserver ton territoire Fenris, d'assurer la sécurité de Lyvie et de ton enfant à venir et c'est de faire coopérer les deux nations ensembles. Les vieilles mentalités sont bien ancrées mais il faut regarder la vérité en face et c'est que la guerre entre nous est une perte de temps et de ressources qui ne laissera qu'un champ de ruine et un plus grand territoire à protéger pour un peuple qui n'a que des ennemis de tous les côtés.

-Sa femme est dans un état stable à l'infirmerie. * Fit le Dragon en plissant les yeux.

-Bien, je veux la voir dès qu'elle se réveillera. Je dois aussi m'entretenir avec les conseillers restants de mon père, Anario et Aldaron. Quant à l'exécution de Russandöl...

-La décapitation est un moyen rapide et sans souffrance inutile... À condition que le coup soit bien porté et fort. Il y aura sûrement beaucoup de volontaire pour s'en charger mais je vous conseille Black. Il ne manquera pas de motivation et pourra repartir à Xar'Minos en ayant au moins tuer un pure-sang... * À cette mention Deliath fronça les sourcils.

-Les vieilles mentalitées sont bien ancrés majesté... Il a fait beaucoup de chemin en pensant probablement pouvoir se défouler et les Demi-Races se sont généralement justice eux même. * La jeune femme préféra ne rien ajouter à ce propos.

-Alors je lui demanderai en personne... Maintenant je veux tout savoir ce qui s'est passé pendant mon absence. Je t'écoute Fenris..* Dit-elle en le laissant lui faire un rapport détaillé de toutes les activités pendant l'heure qui suivit pour ensuite lui donner congé.
____________

Je ne peux m'empêcher de ricaner soudainement, étourdit rapidement et mes jambes devenant de plus en plus lourde et molle, je me laisse guider jusqu'au lit pendant qu'il est encore temps.
Puis pendant que Danil répond a la personne qui venait d'arriver, j'avais pris le fixe sur le plafond, qui tournait et tournait, même lorsque je fermais les yeux, ca continuait de tourner.

L'ambroisie m'était rentrer dedans comme un train, mon corps supportant très mal cet alcool dans son état. Ce ne tarde que la claque final me tombe dans le visage et que de ce moment a celui ou Danil m'annonce que le projet est annuler, moi j'avais déjà fermer les yeux partis dans les limbes.
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L'entendre ricaner est une caresse à mes oreilles, trouvant cocasse d'imaginer ce géant rigoler alors qu'il avait un petit verre dans le nez. Bientôt mon cher... Bientôt tu riras sans avoir besoin de boire le tier d'une bouteille d'Ambroisie, songeais-je avec un brin d'espoir. Peut-être que ma fille commençait à déteindre... Après tout je m'attendais à un massacre, à ce qu'elle échoue même si je tentais de me convaincre du contraire et voilà que nous restions au palais. Les prochains jours seraient intéressants.. et décisifs mais ma principale mission restait de remettre mon dragon sur pied et tenter de lui apprendre à se défendre contre cette psychée sombre et destructrice. Trouver l'équilibre entre cette peau d'écailles et celle d'homme sans qu'une ne suplante l'autre.... Nous allions avoir beaucoup de travail à faire.

J'allai donc passer un coup de peigne dans ma longue chevelure, me mouillai le bout des doigts d'une huile sans parfum de la coiffeuse de Deliath puis recommençai à les brosser jusqu'à ce qu'ils soient secs et si lisse qu'il n'y avait plus de prise. Je n'étais pas vaniteux par nécessité, je l'étais par caprice... Après tout je suis … parfait..
Une fois satisfait de mon allure j'allai m'installer dans le lit avec un livre et décidai de somnoler en feuilletant un recueil de poésie elfique de Pàlandhèl. Même s'il y avait une exécution sous peu, je n'irais pas, pas prêt à prendre le risque de laisser Karia seul et qu'une personne vienne harceler mon protégé.
****
Fenris mit sa Reine au fait de tout ce qui s'était produit pendant leur absence. La situation à Pàlandhèl n'était pas joyeuse. Avec la rébellion de Russandôl et tous les bâtons qu'il avait mis dans les roues des demi-races, les travaux de reconstruction avaient stagnés. La déforestation au Nord avançait relativement bien puisque la majeure partie des forces de Tête de Cuivre était en ville et les efforts avaient surtout été à terminé d'éliminer la racaille et les indésirables encore cachés dans les alentours. Un mur avait commencé à être bâti au Sud-Ouest, partant d'une extrémité du Port jusqu'à une petite falaise ou les fondations d'une tour de surveillance commençait à voir le jour.
Le manque de main d'oeuvre et de coopération ralentissait beaucoup la progression selon Fenris.
Les forges étaient dans un état correct et elle y investirait des sommes pour les remettre à jour et fournir des mains pour manier le métal et tout ce qui en découlait. Tristan aurait des apprentis à former, il devait bien y en avoir quelques uns intéressés dans le lot de réfugiés rapporter de Gondoline. Il faudrait des bâtisseurs aussi, des maçons, des mains compétentes pour regarnir la flotte de Xar'Minos. Une bonne chose qu'il y ait déjà du bois en quantité de coupé.

Au bout de presque deux heures, elle remercia Fenris et lui suggéra de se reposer un peu avant de lui donner congé. Ils auraient du temps dans les prochains jours pour se voir régulièrement. De toute façon avant de décider comment et ou distribuer l'or, elle devait d'abord s'entretenir avec le notaire d'Imzaresh et Karia... Il avait assez saigné pour rapporter tout cela qu'il avait tout de même son mot à dire dans la manière de le dépenser... Surtout que Danil en avait exigé une partie et que cette demande lui avait été accordé.

Il fallait une mise au point de tout cela avant de commencer à faire des promesses et jeter l'or par les fenêtres.

Deliath lui demanda une dernière faveur, celle d'envoyé des employés du palais nettoyé le bureau, ce qui lui fut accord d'un hochement de tête puis s'enquérit de l'endroit ou pouvait se trouver Black.

-Ses appartements temporaires sont les premiers sur la gauche mais il n'y reste jamais bien longtemps.

-Et Sebastian?
-Sebastian a son propre... nid.. quelque part dans la forêt environnante. Il n'a pas voulu d'une chambre au château bien que je lui en ait fait préparer une. Xarma à celle en face de Black et Calibane a insisté pour loger dans son bateau. * Deliath prit note de toutes ses informations puis attendit qu'il soit sortit avant d'abandonner son bureau. Elle n'avait pas l'heure exacte mais le ciel était encore sombre.

Deliath descendit donc dans l'aile des appartements royaux et commença par cogner à la porte de la pièce attribué à Black Crow. Pendant son attente, elle regarda tout au fond la porte de sa propre chambre, se demandant pour combien de temps Karia et Danil seraient partis.
________________


Il était aller ce rafraichir après une journée aussi particulière.
Un petit moment solitaire pour manger en paix sans personne pour l'interpeler.
Le roux est derrière les barreaux, les rebelles avaient rendu les armes, la perspective d'un bain de sang semble de plus en plus éloigner.

Ce petit enfoiré de Xarma avait trouver de quoi festoyer pour des raisons purement personnelle. Il s'était trouver deux femmes pour le reste de la nuit et ne quittait plus son nid douillet que pour aller raflé les dernières bouteille d'alcool qu'il pouvait déniché.

Au moins ont pouvaient avoir la tête tranquille pour le reste de la nuit.
Fol espoir, a peine sortait-il du bain que l'on cogne a sa porte. Il gronde et se met rapidement une serviette autour de la taille, encore tout détrempé.

Il ouvre la porte en grand, rien a cacher, son épée juste a coté du cadre intérieur, on sait jamais.
Devant Deliath, il est un mur de muscle dure et volumineux, dessinant sous sa peau par endroit les fibres sec laissant deviner combien cet homme était puissant de nature.

Il regarde l'instant d'une seconde a sa propre hauteur avant de baissé les yeux sur la personne osant troubler son moment de paix.

- Toi...
Grognait-il déjà rien qu'a ca vue. Il a beau essayer d'être moins impolis avec elle, il a tout le mal du monde de cacher son dédain de son regard. Bien qu'il ce moque royalement du sort du roux, il n'avait pas compris tout comme Fenris pourquoi Deliath avait osé faire agenouillé un homme, le forcé a brisé son orgueil et sa fierté pour se soumettre a son autorité pour ensuite le condamné a mort. Dans le code d'honneur des guerriers servant dans l'armée de Xar'minos, pour tout homme qui ce respecte non de dieux, jamais il avait vue une tel chose ce produire de toute ca carrière. Karia était son mentor, un homme de principe, peut-être pas avec la main sur le coeur, certainement pas tendre avec l'ennemi, mais Black était sur d'une chose, son roi se serai jamais abaisser a quelque chose de si peu glorieux.

- Qu'est ce que tu me veux ?
________________

-Bonsoir Black Crow.. * Dit-elle d'une petite voix contrôlée avant de se râcler la gorge doucement. Croiser le regard du géant de loin était intimidant, même avec une foulée de gens autour alors d'être seule... Bon sang, ses biceps avait pratiquement la grosseur de sa tête et vu sa fine silhouette en comparaison, elle avait l'impression qu'il pouvait cercle sa taille d'une main et la soulever à bout de bras sans misère. Elle se montra polie et patiente.

-Je m'excuse de vous déranger à cette heure et j'irai droit au but pour ne pas vous importunez davantage mais on m'a suggéré votre assistance pour l'exécution de Russandöl. Alors je vous le demande, est-ce une tâche que vous aimeriez accomplir?
______________

Black la dévisagea a ca question final, peut atteint par ses politesses, mais cela suffit a le garder sage, enfin rien qu'un peu.
- Le tuer ... je l'aurai fait avec plaisir, mais non, pas après ce qui c'est passé. Je me contre fou de vos états d'âme de petite femme, inutile de me remplir les oreilles de vos truc de fille.
Tu devrais le faire toi-même, tes la supposé reine, une foutu pure-sang, autant que tu assume tes propres paroles comme une grande que donner ta pomme pourrie a d'autre! Karia l'aurait fait lui, parce qu'il a un once de fierté et d'honneur. Un vrai roi, un vrai homme, quelqu'un que l'on a envie de suivre parce qu'il ce salis les mains autant que c'est hommes. Pas comme les pures sang... Il n'aurait pas fait agenouillé un homme en lui promettant le salut pour lui mentir en pleine face comme un hypocrite de la pire espèce. La parole d'un homme c'est ce qui a le plus important chez les demi-races. Bonne nuit. Votre... eu.. mouais... toi.

Et rien que comme ça, il lui claque la porte au nez après lui avoir balancer ce qui pense de la situation.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:20

Calibane partait nonchalant vers le port, quittant tout juste le palais qu'il entendait déjà des gardes répandre la nouvelle de l'exécution du vieil elfe. Il fini par s'arrêter, le coeur trop lourd. C'est pensées son tout aussi charger, dérangeante et harcelante a un point qu'il sens son équilibre et son harmonie vacillé.

Pourtant Deliath lui avait expliquer ses raison, il les comprenait, la vengeance était justifier... probablement oui.
Il était appeler d'une manière irrépréhensible a faire demi-tour et suivre se que son cœur hurlait de faire depuis le début.
Il fait donc marche arrière et ce dirigea vers la prison du palais.
Sans surprise, elle est bien garder. Il explique sa venu, avec son grade et sa réputation, il peu passé sans rencontrer trop de résistance. Il montre simplement qu'il n'est pas armée, ni belliqueux, désireux de s'entretenir avec le détenu simplement.

Séduisant et calme, charmé ses interlocuteur n'est pas trop difficile.
Il ce pli a leur exigence de pouvoir garder un oeil dans le corridor et ca lui allait très bien. Ce n'était qu'une simple visite de courtoisie...

Le mage avance en silence, les mains tenu ensemble bien cacher dans son kimono lorsqu'il arriva devant les barreaux retenant Russandöl captif.
Toujours en alerte, les boucliers lever, Calibane se place devant, commençant par l'observé silencieusement. Déjà rien que là, il sent sa culpabilité diminuer de moitié, s'il était derriere les barreaux après tout, c'est qu'il l'avait bien chercher.

- Russandöl...

Dit-il avec sa voix douce, lui accordant une petit révérence respectueuse, fidèle a ses bonnes manières.
____________

Évidemment... à quoi s'était-elle attendue exactement? Elle grommela un juron ou deux.. Comme si la parole de Russandöl pouvait avoir la moindre valeur après qu'il ait vendu la tête de son Roi à une ennemi, son héritière à Imzaresh et offert sa fidélité seulement sous la menace d'une lame sous la gorge.

Très bien, tête de cuivre était sa pomme pourrie, elle s'en occuperait et prit la route des jardins, ayant un autre arrêt à faire avant de pouvoir s'étendre dans son lit.
****
Debout, à faire des aller retour tel un lion en cage, l'elfe ralentit la cadence dès qu'une odeur mielleuse remplaça celle d'humidité et d'eau croupie terreuse des cachots de Pàlandhèl. Il s'immobilisa alors face aux barreaux de sa prison puis détailla le nouvel arrivant des pieds à la tête avec un sourire narquois.

-Vous... Vous êtes venu vous réjouir de ma situation? * Demanda-t-il d'un ton amer, étudiant ce demi-race qui avait la prestance d'un immortel et qui avait dégagé autant de chaleur que la fournaise d'une forge en plein hiver.
________________


Les paupières plissé, Calibane penche un tentinet la tête sur le côté, trouvant la situation aussi ridicule que la question pauser.
- Bien sûr... Ce n'est pas comme si je n'avais pas été le seul ici a vous tendre la main et vous avertir avant d'en arrivé a cet situation. Parfois, la chance passe et ne revient jamais...

Prenait-il le temps de bien parler, pas presser de lancé ces mots comme d'autres avait tendance a le faire en général.

- Je venais vous dire, que votre femme repose a l'infirmerie et recevait les soins convenable a ses blessures. Votre fardeau est bien assez pesant, je ne voyais pas l'utilité de vous laissez dans l'inquietude de qu'en a son sort. A moins qu'elle soit autant en dette et aussi borner que vous l'êtes vis a vis notre reine, elle n'aura rien a craindre.

Calibane prend une pause, observant ce qu'il ferai de cet information avant de continuer.
_____________________

Le prisonnier émet un court soupir haché puis s'approche des barreaux, un drôle d'air au visage.
Russandöl le dévisagea encore, méfiant, se demandant pourquoi exactement il avait droit à une telle visite, à une telle gentillesse par rapport aux nouvelles vis-à-vis de sa tendre épouse et y vit une ouverture.

-Et je vous en remercie, personne n'a eut la moindre délicatesse de répondre à mes questions la concernant... Savez-vous si elle est réveillée? Si je pourrai la voir une dernière fois?
_______________

C'était un élan d'espoir qu'il vit s'allumer ou la possibilité pour un lierre fou de trouver une prise?
Calibane est méfiant, même s'il est bon, gentil, il n'était pas a ce point naïf. Il était ce majestueux cygne que l'on pouvait regarder de loin, offrant le spectacle de sa personne sans ce laisser approcher facilement.

- Je crain, mon pauvre, que vous ne quitterez votre cellule qu'une fois le dernier jour de votre existance lever. Je déplore comment les choses ce sont passé Russandöl, je n'aime pas la manière qu'a utiliser ma reine non plus et je sais que mes frères d'arme auront du mal a saisir le pourquoi ...mais vos actes on dépaint la fourberie qu'elle a dû déployer malgré les efforts de régler les choses. Je ne prétenderai pas que les intentions de ma reine ne vous aurait pas conduit ici d'une manière ou d'une autre, mais je sais que Deliath n'aime pas la violence gratuite et qu'elle sait pardonner a ceux qui le veulent vraiment. Si elle a juger que vous en étiez indigue, je ne suis personne pour lui dire le contraire.

Néanmoins, je ne nourris pas d'aminiosité particulière envers vous Russandöl, pas plus qu'envers votre femme. Si vous voulez que je porte un message pour vous, je suis... disposer a vous l'accordez cela comme une dernière faveur.
_______________

-Vous parlez d'elle comme d'une Sainte alors qu'elle s'est créer une fantaisie, un complot imaginaire en me désignant responsable de tous ses malheurs. Je suis le bouc émissaire idéal pour l'attaque de Pàlandhèl et la mort de Landis. Sachez le... Votre Reine réclame la tête d'un innocent et vous allez en toute conscience être à ses côtés et l'appuyer dans cette entreprise? * Le vieil elfe soupira.

-Mais c'est ainsi que se joue le jeu des Trônes de nos jours... celui avec la plus grande force de frappe suplante le vieux sage... Plus personne n'a de respect pour les Anciens... * Il passa une main sur le visage puis lui fit dos.

-J'ai posé le genoux pour elle, pour rester auprès de ma femme et mon fils..* Dit-il en lui offrant toujours son dos, trop orgueuilleux pour lui permettre de voir son visage même si l'émotion parraissait dans sa voix

-Voici ma dernière faveur... Dîtes à mon fils que je ne pars pas de mon plein gré, que je ne l'abandonne pas...
_______________

Quand Russandöl lui tournait le dos, niant sa culpabilité, Calibane plisse des yeux.
Le vieil elfe le frappant dans les genoux, lui faisant serrer les dents avec le pincement au coeur qu'il avait déjà par rapport au respect des anciens.
- Donc... vous vous dites innocents et si je vous donnais la chance de prouver votre innocence la prendriez vous? Ou vous me charger simplement de remplir de colère le coeur de votre enfant?

Lui tent-il encore la main, incapable de ne pas ce montré sympatisant a son malheur, mais pas assez stupide pour ne pas y laisser des plumes envers sa reine. Oh ca non, il avait déjà vue le regard qu'elle avait envers lui tout a l'heure et ce n'était pas une émotion qu'il aimait voir sur son visage. S'il ne voulait pas démontré son innocence, tout ceci ne serai qu'une jolie scène de manipulation.
__________________

La tête du vieil elfe se retourna lentement, réagissant aux paroles comme s'il lui offrait sa liberté sur un plateau d'argent. Le fond de ses yeux étaient vitreux, émotif? Ou bien habile manipulateur au point de pouvoir verser une larme sur commande? Les vieux elfes étaient très habile avec les émotions mais de là à utiliser son fils et sa femme? Si tel était le cas c'était un tout nouveau genre de perfidie.

-Vous iriez à l'encontre de l'opinion de votre Reine? * Demanda-t-il en s'approchant lentement des barreaux,prudent, une lueur nouvelle dans les yeux.

-Je ne souhaite pour mon enfant, que le meilleur, de le voir grandir... * Il cligna presque paresseusement des paupières puis reporta son attention sur Calibane, détaillant sa chevelure d'or blanc avec attention.

-Je la prendrai cette main tendue..
__________________

Bon sang, il n'aurait jamais crue voir un jour peut-être l'alter-égaux vivant et du sexe opposer de sa soeur...
Peut-être car il est dans une posture et une situation désespéré qui pouvait laisser transpirer de véritable émotion ou bien un mensonge et un piège dangereux.
Calibane observe la distance qui diminue entre eux et la sagesse lui dit de prendre bien garde au geste qu'il allait choisir de pauser ce soir.
Soulager son âme et conscience pourrait lui couter cher a ne pas ce méfier d'un vieux singe habile. Ca tombe bien, il en connaissait un lui, de vieux singe...
- Allez a l'encontre de ma reine?... non. La permission, je vais lui demander et je vais vous revenir avec sa décision. Comme je vous est dit, Deliath n'aime pas la violence gratuite et est une femme capable de pardon. Si ce que vous dites est vrai, alors il y a erreur grave sur la personne et elle n'irait pas par orgueil et fièreté condamner un innocent.

D'autant plus, que cela signifie que le coupable cours toujours... Je reviens.

Avait-il rien de mieu a faire? Oui et non, surtout si Russandöl est aussi manipulateur que la préconiser Deliath au point de devoir s'abaisser a lui tendre un piège très malhonnete.
Il serai stupide et aveugle de ne pas ce méfier de ses yeux d'âmes en peine.

Si le vieux elfe n'a pas réchigner ou tenter de l'arrêter. Calibane remonte la trace de Deliath essayant de la rejoindre pour lui confier sa requête.
_________________

Russandöl passa un bras à travers les barreaux, essayant peut-être de l'attraper au passage mais ses doigts ne se refermèrent que sur une belle poignée d'air avant de soupirer lourdement.

-Alors je vous souhaite bonne chance pour négocier avec une Nayla... * Dit-il en le voyant s'éloigner, haussant le ton un peu au fur et à mesure qu'il s'éloignait.

***
Deliath avait traversé les jardins patrouillés par une paire de soldats à l'insigne d'un dragon noir et s'était rendu jusqu'à l'arbre planté lors du courronement de Landis, là ou ou il avait été enterré.
Lyvie lui avait épargné les détails concernant sa mort et l'état dans lequel le Roi avait été trouvé.. Pour cela elle lui était reconnaissante même après avoir dévoré l'essence d'Événaelle, aucun secret n'était resté silencieux à ce sujet.

La jeune femme avait les genoux dans la neige, les mains sur les cuisses et la tête baissée en signe de recueil. Elle était seule... enfin autant qu'elle pouvait l'être avec les patrouilles discrètes errant dans son sillage à l'affût de sa protection.
_________________

Tel un apparition, Calibane déboucha dans les jardins royaux. Il prit une pause, levant les yeux sur le décors, saluant respectueusement les soldats de Black qui rendait difficilement les politesses comme leur dragon assigner.

Ce contenter de leur yeux pauser sur sa personne le temps de quelque seconde pour quitter leur concentration de sur la reine le contenta.
Quand, il l'a vue et ce ne sut t'arder, il reprit son chemin et seul le bruit de la neige craquant sous ses pas et son parfum le trahis.

Polis, il ne l'intérompe pas durant son receuil, il était la lorsque le sujet du roi avait été aborder et il sait déjà que ceci était sa tombe.
Alors, il fait comme elle, baisant doucement la tête et fermant les yeux. Remerciant l'homme d'avoir permis a Deliath de s'épanouir alors que beaucoup aurait préférer la voir disparaitre. Grace a lui, un âme solitaire et difficile, avait trouver un peu de compagnie.
Comme il l'avait fait avec Danil, il lui demanda silencieusement sa bénédiction en tant que père pour être au côté de Deliath et vient toucher son arbre. Mage élémentaire, il pouvait communier avec la nature, pas aussi profondément ni de la même manière que la femme près de lui, mais a la sienne toute personnelle.

- ... Je reviens de la prison Deliath.
Osa t-il brisé finalement le moment de silence et de pieuse prière. Sa voix est douce, mais la couleur de ses yeux toujours aussi pastel et pâle.
________________

Le Bleu arrivait toujours avec grâce et élégance... Ses oreilles captèrent les bruits de pas sur le sol, que ce soit ceux des gardes ou les souliers fins et bien entretenu de Calibane. Quant à son odeur... oui elle était reconnaissable d'entre toute, appétissante, sentant bon le dessert fruité au miel.

Puisqu'il ne disait mot, elle ne parla pas non plus, continuant de se recueillir auprès de ce père qu'elle n'avait que trop peu chéri à son goût. À la mention de la prison parcontre, elle ouvrit doucement les yeux et serra les poings sur ses cuisses, se doutant qu'il venait parler de Tête de Cuivre.

-Et...? * Dit-elle pour l'inciter à poursuivre sur sa lancée.
___________

- Russandöl plaide son innocence et a accepter de me laisser vérifier son culpabilité, je suis venu demandez... la permission de procédé. S'il n'est pas la bonne personne... c'est que le coupable cours toujours.
Commença t-il encore entrain de vouloir s'égarer dans le coté officieux puis, prend une seconde pour ce donner le droit d'être transparent et honnête. Après tout ce qu'il venait demander pouvait être très dangereux surtout si Russandöl n'était pas aussi innocent qu'il le prétendait.
- J'avais.. besoin de savoir, d'être certain...
Reprit-il en ravalant un peu plus ses mots qui laissait enfin filtré de l'émotion authentique.
Il ne la regardait pas, trouvant son courage et sa sérénité en admirant l'arbre de Landis, passant ses doigt sur sa belle écorce ancienne et en santé.
Le mage eut un petit sourire niais pour sa contemplation d'un arbre, respectant tout ce qui était ancien d'une manière sacré.
Peut voir aucune personne dans son entourage direct ne comprennait ce comportement de sa par, creusant sa solitude. De vieille coutûme oublié et détruire avec la maison qui la vue grandir faut-il croire.
_____________

-D'être certain que je n'ai pas ordonné l'exécution d'un innocent? * La jeune Reine le regarda détailler l'arbre, le toucher et sentit le doute dans sa voix, ce besoin de justice...
Elle expira longuement avant de se lever et essuyer la neige sur ses genoux d'une main distraite.

-Comment pouvez-vous vérifier cela? * Demanda-t-elle, curieuse et en proie à une certaine fatigue, irritée tout en essayant de ne pas trop le laisser parraître.
_________________

- Vous savez très bien comment... on peu vérifier.
Ferma doucement les yeux Sinraï avant de remplir ses poumons de l'air frais a pleine capacité.
Il fini par ce tourner face a la reine.
- Tout ce que je désir...c'est votre approbation pour aller vérifier si oui ou non... votre dévolut va sur la bonne personne.

Et pour être certain qu'il c'est bien fait comprendre, il ne passe pas par quatre chemin et y va franchement avec l'idée qu'il avait de la chose.
- Je comptais aller quérit l'assistance de Danil pour vérifier les mémoires de Russandöl.
C'est un ancien et doublé d'un Nayla, donc normalement, naturellement bien meilleur que moi dans le domaine psychique..

Prit-il une petite pause pour souligner le coté ''normale''.
- Russandöl a fait savoir le voeux de revoir sa femme une dernière fois, je vous le transmet, mais je ne me suis portez garant d'aucune promesse je vous rassure majesté.

Reste t-il calme, amenant ses idées car il en avait besoin pour mieu dormir et en sa juste conscience. Était-il près a entendre un refus? Non... car cela signifierai qu'il passerait le reste de ses jours avec ce doute dans le coeur et la tête.
____________________

Oh si... elle se doutait de la technique à utiliser pour aller fouiller dans la tête de quelqu'un. Depuis que Danil avait utilisé ce don de force sur elle à deux reprises, elle ne savait que trop bien que s'il souhaitait entrer chez Russandöl de force il en était tout à fait capable.

Deliath prit quelques secondes pour réfléchir puis hocha la tête doucement. Calibane ne lui avait jamais rien demandé contrairement à elle dont les demandes n'attendaient pas la suivante. Et puis... ce ne serait qu'avoir la confirmation de ses soupçons non? Quant à sa dernière volonté, tout dépendrait de l'issue.

Elle s'approcha un peu, son souffle chaud formant de jolies volutes de vapeur à chaque expiration. Cette demande venant de lui, lui rappelait la ferveur avec laquelle elle avait défendu Isaak et c'était... surprenant et rafraîchissant de savoir que cet ami honnête avait assez de respect pour la vie pour venir demander une telle chose.

-Vous savez que je ne peux rien vous refusez... Mais s'il s'avère que Russandöl n'ait rien à voir avec ce dont je l'accuse, il reste toujours à le juger pour s'être rebellé contre la couronne. * Ce crime ne méritait peut-être pas la peine de mort mais elle tenait à mettre les choses au clair avant de procéder.

-Et je crains que Danil ne soit partit avec Karia en prévision d'un conflit...
___________________

La tête de Calibane suivi les yeux qui se rapprochait de lui, ne les lâchant pas d'une seconde.
Attendant sa réponse avec une patience toute retenu, espérant entendre exactement les mots qui sortirent de sa délicieuse bouche.
C'est épaule s'affaisse légèrement, laissant le stresse les quittés a sa réponse allant en sa faveur.

L'appréhension avait été forte, avec Karia les choses sont toujours trancher et négocier une perte de temps.
- Merci... et si Danil est déjà partie, je m'en chargerai personnellement. Je n'ai entendu personne parler de son départ qui aurait probablement été remarquer.

Mais malgré sa permission accorder, le mage resta encore un petit instant, une question délicate sur la langue a lui pauser.
- Je ne veux pas remettre votre jugement en question, mais... avez vous des preuves de son crime? Pour être certain hors de tout doute de ca culpabilité, pour punir si lourdement...Avez vous découvert quelque chose a ce sujet? Condamnez quelqu'un a mort sans preuve devant un peuple...c'est très dangereux majesté.

Demanda t-il en faisant quand même comprendre qu'il est inquiet pour le dénouement a cela. Pas qu'il veule absolument y mettre terme, empêcher Deliath d'abattre sa justice, mais en absence de preuve cela ferai d'elle qu'une tyrante sanguinaire pouvant tuer quelqu'un en suivant uniquement ses ressentiments.
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Sur ce point il avait raison, un homme dragon à la longue chevelure noire transportant quelque chose ressemblant à un humanoïde bien emmitouflé ce serait pas passer complètement inaperçu. Voir le soulagement se peindre avec délicatesse sur les traits de Calibane lui laissa un drôle de goût en bouche... Craignait-il qu'elle soit complètement fermé à ses idées? Elle chassa cette pensée noire avant qu'elle ne prenne trop d'importance et décida de le suivre. Avoir un moment de recueil sur la tombe de son père ne lui avait pas apport la paix d'esprit espérée... Trop de yeux la surveillaient dans les jardins pour qu'elle se laisse complètement aller à sa peine.

-Ce sont des preuves qu'il pourra nier haut et fort s'il le souhaite puisqu'il n'a aucun honneur... ni aucune parole mais lors des pourparlers il a glissé quelque chose à Isaak à propos d'un marché passer entre lui et Imzaresh concernant la succession de Pàlandhèl, il a sans doute pensé que je ne ferais pas le lien mais c'était très imprudent de sa part. Isaak a tenté de me prévenir que l'un des conseillers de mon père ferait tout pour me mettre des bâtons dans les roues, invalider mon mariage, ma couronne... Que Saelynthil avait des gens très haut placés à sa botte ici. * Elle hésita à glisser son bras autour de celui du Bleu, gênée de revendiquer de l'attention alors qu'il avait bien d'autre chose en tête.

-Et je sais que les mots d'Isaak sont à prendre avec prudence, mais je suis allée à la source et il a risqué gros, très gros pour me donner cet avertissement.
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Quand elle lui dit que les preuves qu'elle avait n'était peut-être que du vent, les sourcils de Calibane ce hausse très haut. C'était grave d'accusé quelqu'un de haute trahison et le condamner a mort sans aucune preuve a l'appuis.

La voyant prendre pour probablement le suivre vers la chambre ou ce trouvait Danil et Karia, il fait mine de la suivre aussitôt d'un mouvement gracieux.
C'est yeux tombant sur la main qui passe autour de son bras et il va vite la chercher de son autre main, soupirant a peine son soulagement de la sentir se rapprocher.

Il est trouble comparativement a c'est habitude, la situation le perturbait beaucoup plus qu'il l'aimerai.

-Alors je ferai en sorte de trouver des preuves et les ramener de l'intangible... Car je crain que si vous abattez cet homme demain sans rien pour l'accuser que d'avoir voulu résister a vous cédez le la couronne le peuple elfique ne l'acceptera pas.
On peu le garder emprisonner un certain temps pour cette raison, mais certainement pas l'abattre alors qu'il n'a fait de mal a personne concrètement parlant.

Les faits seront de son côté, un doyen protégeant le peuple en pleure comme il aime si bien le dire. Isaak est about de souffle, il aurait peut-être été plus simple de récupéré l'information directement de lui... Je ne lui aurai fait aucun mal il ne risquait rien...

Ne comprenait-il pas le moins du monde ce que signifiait pour Isaak la souffrance d'ouvrir la bouche et combien son esprit est bourré de mine prête a peter sur tout les sujets délicat qu'il essayerai de lui prendre. Il n'était pas au courant des chaines invisible lui nouant la gorge et filtrait tout ses mots.

- Oh j'allais oublier...
Fit-il en lui resserrant un peu la main avant de laisser son pouce lui caressé la peau, plus pour ce calmer lui que elle cette fois.

- Il a mentionner de dire a son fils qu'il ne partait pas de son plein gré, qu'il ne l'abandonnais pas... Je crois que si son fil est ici, il pourrait déclencher des émeutes d'une rare violence pour sauvez son père. Il est urgent de vérifier tout ces faits avant de faire quoi que ce soit.
Pour enlever le mal a sa source et ne se faire emporté avec lui dans sa chute Deliath, il faut être très prudent.
N'y voyez surtout pas autre chose que mon désir de vous protégez, ce serai pour moi difficile a supporter.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 10 EmptySam 14 Sep - 22:21

- Il était prêt à mener le peuple elfique vers une mort certaine, prêt à tapisser la ville du sang d'innocent pour avoir ce fichu trône.. * Déclara-t-elle tandis qu'il acceptait sa main, soulagée qu'il ne la repousse pas.
Lorsque le sujet approcha son Rossignol, elle garda le silence, se disant qu'elle lui parlerait de la situation particulière de son humain à un autre moment.
Ils se dirigeaient, accrochés l'un à l'autre comme un couple de jeune mariés vers les appartements du palais alors qu'il avouait une demande assez particulière de la part de Russandöl.

-Il a un fils? * Demanda-t-elle en froissant les sourcils. Elle ne connaissait pas tous les conseillers de son père intimement mais quand même...

-Je sais qu'Althamir est mort au combat auprès de mon père et que son fils aîné Aldaron a prit sa place au conseil, il a une jeune sœur aussi... Anario a six enfants sur son domaine qui s'occupent des plantations et des serres étagées dans la forêt mais Russandöl... je n'ai jamais eu vent qu'il avait un enfant. * Arrivés devant la porte de sa chambre, Deliath plaça sa main sur la poignée pour y sentir la magie effervescente de protection installée par Danil. Mieux valait cogner s'ils étaient là...

''Cogner à la porte de ma propre chambre... Comme si j'allais les déranger? '' * Une petite voix sombre dans sa tête, un commentaire cynique de la part de la personnification de ses insécurités et de ses pensées noires. Elle cogna tout de même mais n'attendit pas la réponse avant d'ouvrir, dévoilant une chambre à l'éclairage tamisée, une silhouette endormie cachée sous les couvertures dont les cheveux tout au bout, châtain ne pouvait être que ceux de Karia et Danil, à mi-chemin entre la porte et le lit.

-Vous êtes là.. * Dit Deliath, s'étant attendu à trouver une chambre vide... À ce que Danil soit partit avec son mari comme il avait prévu le faire.

-Oui. * Répondit son géniteur, prudent en regardant surtout l'accompagnateur de sa fille, le mage aux cheveux d'or blanc.
-Mais entrez.. faîtes comme chez vous.. * Dit-il avec un brin d'ironie tandis que la jeune elfe faisait entrer Calibane en lui prenant la main.

-Ça sent … l'Ambroisie?

-Tu as flair.. petite Di'Yavë, un verre? * Elle le dévisagea, le trouvant d'une humeur étrangement bonne puis fit non de la tête.
__________________

Alors là, si Deliath ignorait que Russandöl avait un fil, lui en savait encore moins...
Il prend la peine d'écouter, ce laissant distraire volontiers sur un autre sujet comme s'il traquait inlassablement son propre calme d'une manière ou d'une autre.

Agité et remuer, ils arrivaient devant la porte que la reine hésite a ouvrir. Elle le lâche alors qu'un instant en cognant brièvement pour entrer d'elle-même alors qu'il voit très bien les nombreux sortilège de protection...
Admiratif en secret de voir comment le mage avait réussit a faire tenir tout cela ensemble dans une discipline de fer. Il reste sans mot sans oser passé le pas de la porte. Une chose avec laquelle Deliath remédie en lui attrapant une main et l'entrainant dans l'entre de la bête.

L'accueil est particulier et pour sentir l'Ambroisie, ca oui, ca sentait.
Il détail Danil, inquiet de savoir s'il avait tout ses moyens ou s'il était trop ivre pour lui porter assistance.

Et l'idée folle de répondre volontier a un verre lui traverse l'esprit qu'une seconde, repérant la bouteille et un verre non loin.
Voir Karia dormir de cette façon était une première pour lui, lors de ses apparitions, il ne montrait jamais de signe de somnolance, cacher dans son armure, on oublie vite qu'il était un homme.
Au moins, il est calme et confortable ce rassura le Bleu avant de ce concentré sur le gardien.

Il reste silencieux devant leur échange et essais dès que l'ouverture ce présente de voir s'il y avait moyen d'obtenir de son aide ou non.
- Et bien, vous festoyez... Vous voila bien égayer Danil.

Dit-il souriant de voir cela, ca change de tout ses visages sévère et sombre que l'on pouvait croisé dehors.
- Dommage, vous devez êtres trop engourdis pour une mission requérant volontiers votre talent et votre grande expérience avec l'esprit. C'est probablement bien trop risquer....Je vous sais quand même salement abimé.

Dit-il dans son art de caressé dans le bon sens du poil et gratouillé les orgueilleux.
___________________

J'observai d'un œil prédateur la jeune Nayla et son nouveau mentor puis vit les regards qui passaient de la bouteille d'Ambroisie entâmée, à mon protégé dans le lit puis sourit, un sourcil levé.
-Salement abîmé.. * Répétais-je d'un ton moqueur en me dirigeant vers la table près du feu pour me saisir d'un deuxième verre et le remplit avec celui tout près de la bouteille. Je le mis dans les mains de Deliath, même si elle n'en voulut guère et allai doucement cogner mon verre contre le sien.
-Pour ta première condamnation. Félicitations ma Reine. * Dis-je avant de boire le contenu entier de mon verre avant de jeter mon dévolu sur Calibane. Ma fille garda l'ambroisie sans y toucher, silencieuse et à voir la manière dont le Bleu venait de s'adresser à moi, toute en gentille provocation, je me doutai que j'étais en demande pour quelque chose d'essentiel. Ciel! Elle avait enfin besoin de moi et laissais un autre parler à sa place?
Je levai un doigt vers Calibane, amusé.
-Je suis prêt à aider Pàlandhèl... si ma somptueuse Reine me le demande en personne...
____________________

Deliath se raidit soudainement puis foudroya ce ''père'' du regard avant de jeter un coup d'oeil vers Calibane, interdite. Elle lui avait demandé beaucoup ces derniers jours et jamais Sinraï ne s'était plaint de quoi que ce soit... Alors si elle pouvait demander la lune et que le Bleu aille la chercher sans hésitation, elle pouvait bien piler sur son orgeuil et demander une faveur à Danil..
La mâchoire serrée, elle dut prendre deux respirations complète dans le silence de la chambre avant d'ouvrir la bouche.

-Je demande votre aide... Danil, protecteur du Roi Dragon... * Articula-t-elle comme si chaque mot lui coûtait tout son petit change, se rappelant qu'elle faisait cela pour Calibane mais aussi pour Karia étendu pas très loin.
****
J'attendis avec patience, un sourire amusé aux lèvres que ma progéniture termine sa demande très... froide et impersonnelle mais qui visiblement, serait tout ce dont j'aurais droit en ce moment.

-Bien... Puisque je suppose que ma tâche nécessitera que je sorte de cette chambre, pourquoi ne restez-vous pas ici le temps de mon absence.. * Dis-je en me dirigeant vers la porte, faisant signe d'un regard à Calibane de m'accompagner.

S'il m'emboîtait le pas, j'attendrais d'être à l'extérieur sur le pas de la porte, en silence, attendant qu'il m'explique ce qui nécessitait mon expertise.
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A ce petit doigt lever, les sourcils de Calibane ce hausse comme s'il disait '' Pardon? Est-ce que je comprend bien ?''
Avant de les froissés délicatement en détournant le regard serrant les dents, ca ne ce passait pas vraiment comme espéré et quand il entend Deliath lui cèder, il arrondit les yeux et essais de l'arrêter.
- Majesté.. je peux m'en charger moi... même.

Eu t-il a peine le temps d'essayer de sauvé l'orgueil de Deliath, il s'avait combien elle le tenait en horreur profonde et qu'elle en avait peur.

Cette fois-ci, c'est lui qui été long a la détente et Danil ravis d'avoir rafflé sa convoitise par gaiement et avec un entrain étrange a l'extérieur de la chambre.

Calibane reste la, assimilant difficilement ce qui vien de ce passé et s'incline devant Deliath en guise de remerciement tout en ayant honte de ne pas avoir empêcher ça.

- Je vous reviens avec des réponses, je l'espère majesté... Je vous remercie.
Puis, il sort laissant la reine avec son roi, rejoignant l'ancien.

Il prend un air sérieux, un peu froissé il est vrai, mais sa ne serai probablement que de bonne guerre. Il lève un peu le menton, fier, retournant cacher ses mains dans ses manches.

Maintenant en compagnie de Danil, il ce dirige tranquillement vers la prison.
- Votre lecture vous a été instructive?

Commence t-il par le taquiner sans le regarder, l'air tellement calme alors qu'il est agité intérieurement. C'est quand même particulier d'imaginer qu'il allait travaillé de concert avec un Nayla, avec lui en particulier.
Oh cet idée lui plait pas tant que ça, mais un ancien contre un autre était une stratégie prudente, même si elle était peu reluisante pour sa propre personne.
Sacrifier de sa superbe, mentir... rien n'était assez prudent pour se prémunir des curieux et des indiscrétion. C'était un camouflage nécessaire.

- Russandöl plaide son innocence et ma fait comprendre d'être disposer a prendre cette ''main tendu''. Hors je sais qu'il est un ancien tout comme vous. J'ai cru qu'il serait de la politesse la plus élémentaire de vous présentez et de laisser un maître en la matière ce charger d'abattre tout signe de rebellion ou de résistance psychique pendant que je cherche des preuves de son innocence ou bien sa culpabilité. On est jamais trop prudent avec les vieux singes.... n'est ce pas?

Tourne lentement son regard d'ange le mage doré sur le démon qui l'accompagne. A t-il toute sa tête et conscience? Ce demande t-il.
_______________

Il n'en manquait pas une occasion pour s'amuser à mon compte, ce qui me fit le regarder une très brève seconde alors que nous marchions dans le couloir en direction des étages inférieurs.

-Ce n'est pas ce que j'escomptais mais... vous allez remédier à cela n'est-ce-pas? Après ma participation à votre... requête. * Laissais-je bien entendre que je voulais remunération pour mon expertise. Avant qu'il ne puisse digérer cette information je continuai, décidant d'exiger mon paiement au moment crucial.

-Le prisonnier plaide son innocence... comme c'est surprenant * C'était d'un banal tout à fait ennuyant. Tout être vivant derrière les barreaux, sauf les psycopathes et les narcissiques voulant être reconnu pour leur crime, clâmait tous le même refrain.

-Et vous le pensez innocent? * Demandais-je, par curiosité en descendant une série d'escalier menant à la grande salle d'acceuil du palais.

-Vous ne me sembliez pas le genre d'elfe à être naïf et facilement attendrit...
______________

- Bien entendu, Danil.
Répondit-il compte a la récompense qu'il attend en échange de ses services.
Voila un drôle d'assortiment, pensa t-il en le regardant et s'imaginant spectateur de ce voir marché a côté de son opposer. Tel un duo de Ying et de Yang.

Arriver au escalier, parlant de cette fameuse innocence, Calibane ce braque a la mention que Danil le désigne encore une fois comme un elfe, comme un pure sang. Il vient l'arrêter pour que cette discussion ne soit entendu que de eux deux, touchant son épaule et une parti de son pectoraux pour qu'il ce retourne et ce regarde tout les deux droit dans les yeux.

- Arrêter vos diffamie Danil, je ne suis pas un immortel... Je ne serai pas dragon du roi, ni même en vie si tel était le cas. Je ne suis pas naïf pour croire un prisonnier innocent, mais s'il tel est le cas... dans la même situation j'apprécierai un sauveur qui rectifie la justice, il y a toujours plus a apprendre des vivants que des morts.
Faire exécuté un innocent n'aidera pas les choses a Palandhel loin de la, et la reine vous a convier simplement a me porter assistance... Je dois trouver des preuves, c'est primordial.

Si je peux éviter qu'une autre vie soit arracher par la faute de cette maudite sorcière drow et éviter que la ville finisse a feu et a sang comme elle la rêver, je ferai n'importe quoi, même travailler de concert avec vous Danil. Est ce de la naïveté ou suis-je simplement plus prudent que la moyenne des gens?
Je ne sais pas pour vous, mais apparemment cette femme est capable de causer du tord même absente alors ...autant que nous soyons deux et ne jamais perdre ce détail de vue dans toute nos entreprise.

Est-ce que nous nous sommes bien comprit, Danil?

Dit-il crument, directe, mais pas encore énervé. Il appose ses limites immédiatement jouant de balancier d'un oeil a l'autre conscient qu'il parlait a un ancien, un des plus anciens qu'il n'est jamais connue après son arrière-arrière grand père.
Il ne veux pas lui manquer de respect, mais mettre les choses au claire, ni même prolongé une seconde de trop un contacte avec lui.

Que le message passe ou non, Calibane inspire profondément et reprend la descente vers la cellule de Russandöl.
__________

Mes yeux d'un bleu acier descendirent sur cette main aventureuse posée sur mon torse et remontèrent la ligne de son bras jusqu'à son visage angélique. Peut-être que mon attitude plus clémente était dû à l'Ambroisie mais je laissai passer ce manque de respect flagrant et le laisse descendre quelques marches.

-Vous êtes bien sérieux Capitaine Sinraï... Ce ne sont que de petites plaisanteries. * Laissais-je plâner en ralentissant délibéremment la cadence. Ce petit jeu m'amusait puisque je me doutais qu'il y avait anguille sous roche pour que cette vision tout en blanc soit sur les nerfs dès qu'on se mettait à faire des remarques sur son passé ou son engeance.
Le temps pressait semblait-il et puisqu'il avait souligné que travailler avec moi semblait être la dernière chose dont il ait envie de faire, je décidai d'en être particulièrement froissé.

-Je suis prêt à garder ces.. taquineries sous clés sous certaines conditions Nîn Cugu.. ( ma colombe )
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Dire qu'il pensait continuer son chemin...
Il réussis a l'arrêter net a nouveau avec ce petit nom personnel qui lui fit soudainement accéléré son rythme cardiaque.
- Prenez garde Danil, vous jouez sur un terrain dangereux et ce n'est pas le moment.
Je crain que ma patience aujourd'hui, entre Xarma, un elfe borné prêt a tout et un ancien d'humeur taquin ne vienne a bout de ma résilience.

Calibane relève les yeux vers lui, puisqu'il avait eu le temps de descendre a peine trois marche avant qu'il ose lui donner ce petit nom bien trop personnelle pour leur grade respectif.
C'est yeux aussi avait pris une teinte vive et toujours aussi froide. Tendu, angoissé, le frima de sa psyché commence a s'exprimer.

- Cet familiarité n'a nul lieu d'être et je vous déconseille de me manquer de respect, a moi votre supérieur hiérarchique. Je ne suis pas aussi doux que j'en est l'air... patient, compréhensif peut-être mais ne franchissez jamais les limites avec moi. Vos taquineries seront pour un autre jour, devant un jeu de dame, d'échec ou thé si vous plaise mais pas aujourd'hui. Je vous en pris...Essayez de vous concentrez sur l'essentiel!

Il ramasse ses manches les roulant énervé dans ses mains alors qu'il reprend sa descente en laissant des traces de givre sur son passage qui s'atténue aussi vite qu'elle ce manifestait.
Essayant de le fuir plus vite avant qu'il n'est le temps de placer une autre réplique. Il n'avait aucune envie de punir qui que ce soit, de s'éparpillé négligemment en énergie.
Bon sang, il y a franchement plus important!
_______________

-Oh mais je n'ai que du respect pour vous Capitaine Sinraï.. * Soufflais-je d'une voix charmeuse tout en recommençant à descendre les marches une à une, bien tranquillement.

-Nous aurons en effet amplement le temps de nous amuser devant un bon divertissement avec le breuvage approprié, pourquoi pas demain soir lorsque nous en aurons terminé avec ce problème nécessitant mon expertise? * Proposais-je en lui emboîtant le pas, aimant cette petite brise fraîche laissée derrière chacun de ses pas témoignant de son agacement.

Aucun mot ne sortit de sa bouche pour le reste du trajet et nous descendions de plus en plus profondément dans les entrailles du palais. Les planchers de bois somptueux furent remplacés par de la pierre taillée et les lampes à l'huile aux murs finement sculptées par de simple torche. La présence de gardes étaient plus concentrées ici et les cellules contenaient autant de demi-race que d'immortels, séparés bien sûr puisque certains se lançaient encore des insultes et des menaces de mort à tout vent.

Russandöl avait hérité d'une jolie cellule isolée des autres, tout au fond au détour d'un couloir et je laissai une longueur d'avance à Calibane, restant en retrait un moment pour détailler cett fameuse.. '' tête de cuivre '' .
À notre arrivée, il s'était approché des barreaux, regardant le Dragon Bleu avant de me regarder et se tendre comme la corde d'un arc prêt à tirer.

''I trastä Amar'' Souffla-t-il en haussant les sourcils, frappé par la vision fantomatique de mon visage. Le Tremble-Terre.. C'était sous ce nom que j'étais connu ici.
Il ne mit pas trop de temps à faire le calcul de ma présence ici.

-C'est donc cela votre solution? Violer ma psychée jusqu'à ce qu'il ne reste rien par cette abomination de la nature?!
_____________


Calibane souris a l'homme qui l'attendait comme s'il était le messie, sa lumière au bout du tunnel et s'il avait dit vrai serai effectivement le cas. Quand tous et chacun disent la même chose, il devait y en avoir au moins un qui creuse une autre piste.
Ce rôle Calibane le remplis dûment. Le voir perdre plusieurs teinte de couleur de son visage a la vue de Danil, fit plisser les yeux du mage doré qui reprirent alors une teinte de couleur bleu électrique tout doucement sentant la supercherie ce dévoilé peut-être petit a petit. Ou la peur de Danil était tout a fait justifier aussi… va savoir.

- Et bien Russandöl, j'ai négocier avec sa majesté et je respecte grandement mes ainés sachez le. Alors j'ai cru bon de vous amenez un personnage tout a fait désigner pour vous innocenté...a moins que vous préférerez la mort?
J'ai pour mandat de ma reine, de prouvez votre innocence, sa pleine bénédiction sachez le. Comme je vous l'ai dit, sa majesté n'aime pas la violence gratuite et s'il y a erreur, elle est disposer a revoir la sentence.
A la seule condition que vous acceptez cette main tendu de mon confrère ici présent et moi-même pour superviser que tout ceci... ce passe en douceur.
Danil est un sujet du roi dragon désormais, il est ici, a ma demande pour surveillez toute tentative de votre part d'entraver ma mission.

Nulle doute que si vous êtes innocent, tout ceci ne sera qu'une mesure de précaution et vous n'avez rien a craindre. Autrement, vous allez regretter amèrement de m'avoir sous estimer et mentis. Je serrez votre sauveur ou votre glas.

Calibane tourne doucement la tête vers l'ancien tête de fer, lui fait une révérence polis de la tête d'un accord commun ose t-il l'espéré.
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