Les royaumes oubliés de Magaë Dia
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Jeux de rôles médiéval
 
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 Fleur de lune...

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Karia Soubraxiu
Roi Dragon de Xar'minos
Karia Soubraxiu


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Fleur de lune... - Page 18 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:54

Les nombreux regards pesaient dans son dos, il se savait surveillé, mais Isaak ne se laissait pas intimider facilement.
Ce ne tarde qu’il chantonne tout bas, absorbé par ce qu’il faisait jusqu’à ce que Terendhul n’arrive et ne s’adresse directement à lui avec une affirmation qui le fige dans ses gestes.

Il ne bouge pas la tête, mais ses yeux ce relève vers l’elfe et ses sourcils se froncent semblant se demander de quoi il peu bien parler.
Une souris?

Cette simple idée, cette anomalie créa un chaos inédit dans l’esprit d’Isaak qui eux envie d’exploser de colère. Une souris !? Et puis quoi encore !? En quoi étais ce important en ce moment précis ?! Était il entrain de dire que sa chambre était une hécatombe insalubre !!!? SA CHAMBRE?

Il plisse des yeux insultés noir et ses narines se dilate inspirant profondément.
- Pardonner moi monsieur?

Demanda-t-il entre ses dents serrer ce que sous entendant le vieil elfe fatiguer.
__________

J’expira profondément le plus bruyamment possible pour faire comprendre que ma patience était usée.
Je ne voyais pas pourquoi Ssussun tenait tant à ce que nous monopolisions un poste de travail dans les cuisines aux lieux du confort de notre suite.

Quand il eu terminer de préparer ce qui m’a foi était tout à fait alléchant, il me brandit une fourchette semblant confirmer que nous resterions manger ici ?!
Ma frustration grandis exponentiellement et cela paru dans mon visage.
A oui ? tu veux que je mange han…
Avec le regard noir, je sépare sans cérémonie nos portions, défigurant son œuvre en tirant ma part de mon côté. Je n’avais pas faim, mais commença à manger en engloutissant de grosse portion.
Plus vite je finissais, plus vite nous partirions d’ici.
_________________

''Vous avez une souris dans votre chambre. '' Répéta l'Ancien en elfique cette fois, ayant un regard lourd de sous-entendus. Déjà qu'Isaak fasse la toilette de Norrathia alors qu'il y avait son mari tout près et le reste de sa famille était d'une audace difficile à qualifier, Terendul savait qu'il dissimulait des informations à sa dîtes ''maîtresse''.

''Je n'apprécie guère la violence et la brutalité gratuite envers les plus petites et fragiles créatures. Je me propose de vous en libérer. '' Proposa-t-il en surveillant ses réactions, curieux de voir si cet humain vif et débrouillard comprendrait ses insinuations et tous les non-dits qui passaient entre eux. La jeune et fragile Eileen était cachée dans ses appartements, endormie dans son lit, une proie facile à trouvée... Une douceur naïve qui représentait une faille dans l'armure des ailes de la Reine. Il s'agissait de sa manière de lui faire savoir qu'il connaissait ses secrets.

_____

-Bien. * Dis-je, satisfait de le voir engloutir ce que j'avais préparé. Pour ma part, je dégustai lentement, profitant de notre présence pour rappeler au personnel de tout le château qu'ils avaient beau avoir un nouveau Roi, M'rrandi était toujours présent.
Nous n'allions pas disparaître, ni amoindrir notre position parce qu'un menteur occupait maintenant le lit de la Reine des elfes. J'attrapai une domestique au tablier couvert de farine par le bras et verrouillai mes yeux de prédateur dans les siens, grands et stupéfaits.
-Va chercher quelque chose à boire de décent au Roi de Xar'Minos. Immédiatement. * Lui ordonnais-je, ne la relâchant que lorsqu'elle hocha la tête et partit en direction des réserves d'alcool.
__________________

Terendhul se répéta d’une manière à peser ses mots pour qu’ils trouvent sens dans l’esprit de l’humain sur la défensive. Isaak n’arrivait pas à savoir s’il s’agissait d’une menace, ni pourquoi l’elfe jugea que parler elfique entourer de gens elfique puisse rendre l’information plus compréhensible.

Surtout lorsqu’il suggère de lui débarrasser d’une souris et qu’il n’appréciait pas la violence et la brutalité…
Pourquoi l’elfe voudrai seulement l’aider lui? Pourquoi même suggérait-il une telle chose !?

Isaak inspirait profondément, serrant les lèvres tout en tordant sa guenille au-dessus de la bassine, son esprit mit du temps à analyser la situation car il était embrumé par le premier degré.
Puis le déclique fini par arriver, les sourcils de l’humain se rehaussèrent, sa bouche se déliais de sa crispation de contrariété pour laisser place à une certaine peur angoissante.

Il releva la tête dévisageant son interlocuteur d’un œil a l’autre les tendons de son cou s’étirant légèrement dans l’effort de conservé les apparences.
Sa y est, il comprenait, il lui parlait d’Eileen…

Par tous les diables, comment s’avait-il qu’elle était cacher dans sa chambre !? Pourquoi lui parlait-il de brutalité gratuite?
L’indiscrétion de Terendhul mis alors Isaak dans une position délicate, ignorant jusqu’ou celui-là pouvait être au courant des choses. Le pourquoi et le comment viendrai plus tard car Isaak abandonna l’idée même de rester au chevet de Deliath plus longtemps.

- Je vous remercie de m’en informer, mais je vais m’en occuper personnellement, si je dois la relâchée, je peux vous assurez que je le ferai avec tout le respect de la vie que vous exigez. Comprenez que je tiens à mon… intimité… et j’aurai cru qu’une porte close était assez éloquente pour laisser comprendre que tout le monde a besoin d’un espace … privé. J’ose espérer que vous respecterez cela a l’avenir.

Pesa à son tour ses mots Isaak en particulier sur intimité, privé et le respect espérer.
Il s’excusa d’une courbette polie de la tête et le dos bien droit et la démarche pressé, il quitta les lieux
Tout en se dirigeant vers sa chambre, il réfléchissait à toute vitesse ce qu’il allait faire de Eileen si jamais Sael prolongeais son séjour pour quelque raison que ce soit. Elle ne devait pas être vue, elle devait rester sous surveillance et ni être vue avec lui. Tel un objet précieux tenu à l’écart de la convoitise…
Qu’est-ce que Terendhul en aurait fait? Ou l’aurait-il amené? Eileen était terrorisée par les autres. Qu’en savait le vieil elfe de ce qui était bon pour elle? De quoi se mêlait-il d’abord ?!

Son jeux de clé tinta dans la serrure de sa chambre, esquivant tout ce qui aurait pu le détourner de sa trajectoire et entra tout en refermant aussitôt derrière lui et reverrouillant dans la foulé.
Il chercha Eileen du regard, restant pour le moment discret et analysant la chambre.
___________________

Décidément, Danil n’entendait pas mes mots, ni ne voyait mes gestes d’inconfort de la situation et il insista en plus…
Mon regard devient noir et mes dents se mit a grincé d’impatience. Alors quand le pauvre bourge qui répondait à ses demandes arriva avec l’alcool, je frappe mes mains sur le comptoir et me leva d’un trait venant me saisir de la bouteille.
- Vien!
Jappais-je tel une claque en plein visage, laissant comprendre d’un seul regard que j’en avait plein le cul et que je n’avais pas l’envie ni la patience d’imposer ce qu’il cherchait à faire. S’était futile en tous lieux et à mes yeux, s’était même matérialiste. Donc, sans le moindre intérêt pratique.

Il pourrait très bien voir que soit, il accédait à ma requête soit sa allait devenir une scène de chaos absolu d’ici les prochaines seconde.
________________

Black mit du temps à se libérer avec tout ce qui se passait et fini par pouvoir trouver la bonne excuse parfaite pour sortir du palais. Fenris était investis et exigeant, en bon frère d’arme Black assurait que tout se déroule pour le mieux et qu’il soit son allié dans cette épreuve, mais… sa tête était ailleurs.
Depuis qu’Isaak avait exiger de rencontrer Tristan, son esprit n’était plus tranquille. Distrait, tranchant et impatient, il avait du mal à encaisser tout ce qui arrivait en même temps. Après tout, il venait d’arriver, apprenant de ce fait que Sinraï ou plutôt apparemment Kel’ebren était devenu roi elfique à la place de Karia et qu’il n’était même pas un demi-race! Non seulement c’était un cas de haute trahison et en même temps… il semblait récompenser par un titre. Pour Barry, c’était un soulagement inavouable de savoir son roi libérer de ce devoir et en même temps tout était confus dans sa tête.

C’est pourquoi, il écoutait sagement Fenris cette fois et se montrait disponible comme un bon outil indispensable. Enfin, jusqu’à dénicher le bon plan qui l’amenait à se diriger vers le port mener une enquête. Sa ne rate pas, il dévie de sa destination et va aux forges s’enquérir de ce que voulait Isaak a son chéri.

Il arrive, imposant comme toujours, immense et la tête rabattue pour ne pas se cogner au plafond dévisageant tout le monde jusqu’à trouver son forgeron.
Il lui fait un signe de tête qui l’intime à sortir dehors à l’arrière pour avoir une discussion en privé.
Dès qu’ils seraient en tête a tête, il se met à l’interroger.
- Il te voulait quoi l’humain?

S’est petits yeux noirs bougeaient vite détaillant son homme des pieds a la tête comme s’il cherchait des indices d’un méfait.
________________

Une tête curieuse aux grands yeux caramel se leva du matelas au son de la porte et du verrou.
La silencieuse Eileen s'était endormie effrontément dans son lit, dans ses couvertures, bercée par son odeur rassurante et les restes d'un stress intense tombé à plat.
Elle pinça ses lèvres ensembles, prenant conscience de la chemise empruntée après son bain, qu'elle était la preuve vivante d'avoir fouillé dans ses affaires.

Il était trop tard pour se cacher ou essayer de fuir.

"Tout va bien? " Signa-t-elle en restant dans le lit défait.

____

La cuisine s'immobilisa et se fit silencieuse sous son ordre, comme si les employés sur place avaient soudainement oublié ce qu'ils faisaient exactement ici.
Moi... moi je m'en réjouissais. Sa petite perte de patience avait l'effet voulu par un moyen détourné de celui planifié.
J'hochai donc la tête et lui emboîtai le pas, reprenant mon rôle de gardien une fois le pas de la porte derrière nous.
Nous fûmes de retour dans ses quartiers et je m'installai sur le fauteuil près du foyer, les mains crispés par les muscles tendus de mon corps maudit.
-Parle. Qu'y a -t-il?

____

Dès le départ d'Isaak, un goût amer lui polluait la bouche. Tristan réfléchit à la raison et la nature de l'interrogatoire... On le croyait impliquer dans quelque chose ou la couronne de Pàlandhèl préparait une sorte de plan et essayait de voir s'il serait utile? L'incertitude le mit d'une drôle d'humeur et sachant que les festivités étaient momentanément suspendues, il décida de rester chez lui, aux forges, à travailler tout en cherchant les réponses à ses questions.

Il remarqua à peine l'arrivée de Barry... et ce fut chose difficile puisque le géant ne passait inaperçu nul part. C'est l'un de ses collègues qui lui pointa le Dragon Noir et il le rejoint dans la minuscule cour arrière servant plus d'entreposage pour le bois et quelques matériaux bruts de qualité moindre.

-Il avait des questions bizarres sur comment je m'y prendrais pour fabriquer quelque chose ou de combien de temps j'aurais besoin... Qu'est-ce qui s'est passé au Palais exactement? C'est Imzaresh?
_______________

Les pouces d’Isaak ce frotta sur ses doigts, son corps se redressant d’un trait lorsque la silhouette d’Eileen immergea du lit.
Il approcha à grand pas ferme, repérant le jeu de main que lui fait alors la muette et pour une fois il se montra des plus honnête.

- Non Eileen… Vous avez été repérer. Je dois vous trouver une nouvelle cachette. Vous avez parler avec un grand Elfe aux cheveux noir et aux yeux bleu nommé Terendhul? Il sait que vous êtes ici. Vous lui avez parler de se qui s’est passé?

Se mis-t-il à l’interroger avant même de remarquer les emprunts fait dans sa garde-robe.
Il fronce les sourcils peut après, constatant quel portait une de ses chemises, que ses cheveux était dépareillé et humide. L’odeur de son propre savon arrivant à son nez sous un nouveau jour. Il ne le sentait plus depuis le temps qu’il l’utilisait, mais sur quelqu’un d’autre c’est une étrange sensation qui le surprend. Il réalise combien Eileen était dans ses affaires, dans tout se qui lui était privé et subitement, il se sens étrange. Gêner, intimidé et flatter s’était bien difficile à expliquer. S’était irritant et non à la fois.

Peut-être parce que l’idée que Terendhul se soit permis d’entrer sans invitation? Qu’il est découvert Eileen et qu’il lui agite se fait sous le nez au chevet de sa dame?
Oh oui, sa l’a mit en rogne… s’était vexant et intimidant, le laissant sous une pression supplémentaire non nécessaire.

Le seul petit moment de pause qu’il s’était accorder comprenez bien, s’était d’aller voir sa dame! Alors maintenant le fait de devoir déplacer Eileen était un détour vraiment mal venu qui prolongeais le temps ou il n’était pas entrain de faire une enquête.

Une colère grondait dans son estomac, en voulant en partie à Eileen de le mettre dans cette situation. Il lui avait dit! N’avait-il pas dit combien il était dangereux de s’approcher de lui ?! Le voila pris dans de beaux draps! Alexei savait et probablement sa démoniaque de femme et maintenant se foutu d’effronté de vieux Nayla. Enfin… que savaient-ils vraiment? Était-il totalement paranoïaque de s’imaginer que tout ses gens puissent croire qu’il était attaché à quelqu’un? Où que tout le monde voudrait lui faire du mal a cause de leur rapprochement?

Sur le moment, toutes ses pensées pesèrent lourd sur ses nerfs et il ne voyait pas où cacher Eileen sur le moment ailleurs qu’a un post de travail près de Lyvie.
S’il y avait un lieu surveillé en ce moment s’était bien l’infirmerie. Sa lui laisserai le temps de réfléchir davantage sur quoi faire.

Il attendu les explications d’Eileen et chercha dans la pièce les vêtements de la jeune femme.
- Il y a eu un incident grave lors du mariage, la reine et le roi ont été attaquer de front par un demi-race, la reine est à l’infirmerie dans un état critique, une paire de bras supplémentaire leur sera bienvenue, habillez-vous rapidement.

Se montra le plus pragmatique et détacher possible Isaak, alors qu’il lui fait un portrait abrégé de la situation tout en approchant avec le vêtement qu’il déposa près d’elle. Puis, il la laissa se changer tout en se dirigeant vers sa coiffeuse récupérer une brosse et rapidement regarder sa propre allure. Il l’attend pour aussitôt venir près d’elle une fois prête pour lui brosser rapidement la tête, vérifier chaque pli de sa robe et l’escorta a l’infirmerie.
________________
Qu’est-ce qu’il y a me demande-t-il !? Comme s’il ne s’en doutait pas tien!
Je gronde en marchant à sa rencontre, chassant son regard pour le fixé intensément.
La bouteille de vin dans une main, je me penche et la met rudement entre ses jambes, a la limite de lui écraser les bijoux de famille tout en appuyant mon autre main de l’autre sur un des accotoirs.
- De toute évidence, tu sais qui a fait ça! Dis-m’en plus! Tout de suite. Les autres sont sur leur réserve de t’écouter pas moi, tu as déjà démasqué un menteur alors je suis tout ouïe petite soie. Cet évènement va me couter ma réputation et mettre en péril tous mes projets. Si d’une façon ou d’une autre Sinraï est mêler a ça, je veux le savoir. Toute cette comédie me donne envie de gerbé.
____________

Les yeux de sombre du commandant se plisse, Tristan semblait manquer de mot et nerveux, il avait peur semblait-il.
Alors Black lui prit de chacune de ses énormes mains chacune des épaules du forgeron pour lui clouer les pieds sur terre d’une certaine manière.
- Fabriquer quoi exactement?

De toute évidence Black sembla se montré discret sur ce qui avait pu se passé au palais.
__________________________

Les yeux d'Eileen, limpides et dépourvu de malice exprimèrent la surprise et la peur lors des questions d'Isaak. Elle signa à plusieurs reprises ''Non'' et '' Je n'ai rien dis à personne.'', confuse et se sentant coupable même si rien n'était à lui reprocher. Puis, alors qu'elle tente d'encaisser la nouvelle d'une attaque lors du mariage, l'humain est déjà ailleurs, réclamant sa présence aux infirmeries.
Quelle idée! La souris était loin d'être à ses aises hors de son nouveau nid! Ne verrait elle pas la terrible drow l'ayant enlevé?! Ou l'elfe aux cheveux noirs et aux yeux bleus qui, selon, Isaak, avait tout découvert?
L'incertitude et la peur lui faisait mordre ses belles lèvres.
Pourtant, elle s'habilla, les mains tremblantes et le souffle irrégulier... Car si Isaak croyait que l'infirmerie était l'endroit à aller, alors elle irait. Il l'avait déjà sauvé tant de fois! Il savait ce qu'il faisait, ça Eileen en était convaincue du bout des orteils jusqu'à la racine de ses cheveux.
La jeune demi-race se laissa peigner, puis l'observa ajuster sa robe, celle avec des broderies qu'elle chérissait comme son bien le plus précieux et le suivit, docile.
_________
Je sifflai entre mes dents lorsqu'il osa mettre de la pression pour obtenir des réponses - littéralement - et le dévisageai.
-Et depuis quand as-tu besoin de menacer pour obtenir de moi la vérité hum M'rrandi? * Dis-je, la mâchoire serrée. Nous étions tous à cran, les théories poussaient plus vite que les poils sur la barbe de Fenris et l'inconnu ne nous plaisait aucunement, l'un comme l'autre. Ce n'était cependant pas une raison pour s'en prendre physiquement à ma sublime personne.
-Sert moi un verre et je te partagerai mon hypothèse sur l'identité du coupable. * Négociais je avec mon féroce dragon, sachant que cette tradition de marchander, d'être donnant-donnant entre nous fonctionnait à merveille. S'il s'exécuta, je me réinstallerais sur le fauteuil et commencerait.
-Je suis certain que tout à voir avec Sinraï, enfin, Kel'ebren. Nos invités d'Imzaresh n'ont rien à gagné en s'attaquant ainsi à Jabress. Sael veut son corps et son essence, elle ne risquerait pas de l'abîmer en utilisant de la poudre d'Adamantium. Idem pour Kel'ebren. Et bien franchement je ne crois pas une seule seconde qu'un demi-race sortit de nul part ait pu se procurer cette poudre sans avoir un contact haut placé dans les magouilles et expériences de Sael. C'était très personnel... et le timing... le timing M'rrandi fait toute la différence. Si le but était d'empêcher le mariage et d'attaquer la couronne et la stabilité de Pàlandhèl l'attaque aurait eut lieu avant la cérémonie. * Expliquais-je mon raisonnement en lissant une longue mèche poivre et sel de ma chevelure.
-Mais ça tu le sais déjà... Savais-tu que Lalwendë, l'une des femmes du notaire d'Imzaresh est la soeur de Kel'ebren? Qu'elle en est amoureuse, follement même, me l'a confirmé à plusieurs reprises. Ma théorie est qu'elle est l'organisatrice et la commanditaire de ce qui s'est produit aujourd'hui, purement et simplement pour éliminer sa rivale de la vie de Kel'ebren. Si tu avais vu sa réaction lors du mariage et juste après que la survie de Jabress ait été confirmé...
________
-De la poudre d'adamantium... * Dit Tristan, crachant le morceau maintenant que Barry était là et l'aidait à se calmer.
-Je lui ait dis que c'est impossible dans l'immédiat, que je n'ai pas le matériel adéquat et que même si je l'avais ça ne se ferait pas en claquant des doigts.
_________________

S’avait-il ce qu’il faisait? En vérité, il ne traitait que des statistiques et comptait sur la discrétion d’Eileen si jamais Terendhul avait envie de lui faire avouer des choses.
Elle ne parlerait pas, il devait s’en contenter comme d’une donner fiable.
De ce fait, il ne ménage pas de le préciser à Eileen constamment. Que se soit Lyvie, la reine ou qui que se soit d’autre que lui, elle devait taire absolument ce qui s’était passé au risque de provoquer des évènements qui allait échapper à tout contrôle.

Dans l’immédiat, l’infirmerie était la meilleure idée et occuperai Eileen durant la journée.
Malgré la menace, il fallait vivre avec et continuer d’avancer. Avec tout ses gens autour, il touchait du bois en espérant que tout se passerai bien. Le dernier évènement mettait le palais en état d’alerte maximal et bon sang se n’était pas qu’une parure n’est-ce pas?

Aucun étranger ne serai tolérer à proximité de se périmètre! Alors oui, l’infirmerie était sa meilleure option pour qu’une souris passe incognito.

Il y laissa donc son colis en approchant Lyvie.
- Madame, je vous apporte du renfort, Eileen ses immédiatement porté volontaire pour soutenir vos activités.

Il se pencha près de l’elfe faisant mine de lui partager un secret.
- J’apprécierai énormément que vous la gardiez à l’œil durant cette période anxiogène, elle y est très sensible comme vous le savez madame. Elle sera plus efficace ici a vos coté, je ne peux me laisser distraire par des requêtes venant des serres quant a des difficultés de compréhension.

Lui lâche-t-il de manière à faire comprendre qu’Eileen, anxieuse, aurait du mal a travaillé isoler dans les serres avec le rigide superviseur des lieux. Il prend pour acquis que l’on avait mis Lyvie au courant des dernières volonté de la reine vis-à-vis le changement de poste d’Eileen, submerger par le flot de travail et de requête, l’idée que Lyvie soit arriver en plein milieu d’une crise, l’annonce de changement d’un mariage et de cet attentat, sembla échapper à son fil d’actualité tant il était lui-même secouer.
Il ne s’imagine même pas la possibilité que Lyvie disent tout simplement :’’ oh Eileen ou étiez-vous par tous les divins !?’’
______________________

Je me braque à la mention de me faire reprocher de le menacer! Sur le coup, ça me blesse comme une claque au visage que je n’ai pas vu venir et que je ne comprends pas avoir mérité.

Généralement quand je menace quelqu’un c’est l’évidence même non? Ici, je ne faisais que répondre à sa question à bien savoir ce qui me passait par la tête.
Sur mes réserves, je me recule avec la bouteille, ne me formalisant pas avec si peu et lui donne se qu’il demande.

Puis, je m’installe à ses côtés sur le siège adjacent, appuyer les coudes sur les genoux tout a l’écoute de se qu’il m’expliquera.
J’hoche la tête, bien d’accord avec le fait qu’un demi-race lambda puisse être seule commanditaire de cet acte. Puis, Danil expose sa théorie baser sur des émotions, un concept abstrait d’amour rivale…
J’avais observer oui des réactions sur tous les visages, tous différent devant la nouvelle.
Sael n’avait pas bouger d’un cil, Black tout pareil si une profonde inspiration ne l’avait pas trahi.
Fenris était déjà au courant donc n’affichait pas d’émotion particulière… L’humain, était livide et nerveux de l’intérieur. Les conseillés avait une mine outrée, dure, la révolte dans les yeux accusateur qu’il m’ont lancée sans attendre sous prétexte qu’un demi-race était accuser.
Quant à nos invités… avais-je discerné se dégout? L’amertume d’une déception? Peut-être oui… étais-ce lié a la survie de Deliath ou l’annonce qu’une enquête était ouverte? Étais-ce le fantasme de Danil de pointé du doigt systématiquement dans la direction de Sinrai? Enfin Kel.
S’était personnel ou rationnel?

Je devais avouer que je ne m’étais pas du tout intéresser à cette femme, a peine si elle existait dans mes pensées en se moment. Alors mes yeux bouge de gauche a droite, faisant des additions…
Si Ssussun avait raison, il nous fallait le prouver a tout prix.

- Et tu compte t’y prendre comment pour le prouver?
Dis-je comme ça, décidant qu’il allait devoir résoudre cette affaire.
______________

Black se redressa, tout comme ses sourcils sur son front quand le forgeron mentionna littéralement l’arme du crime principale.
Les mêmes questions sur comment se procurer cela avait-il été possible lui vient tout comme Isaak.
Lui-même avait mentionner que trouver un artiste de l’adamantium tel que Tristan était chose rare en ce monde. Ce qui mettait son chéri directement en première ligne des gens potentiellement coupable.

Le demi-géant, se mit à marcher quelque pas à gauche puis à droite, le visage aussi expressif qu’une pierre si se n’était d’un regard un peu fou et une respiration profonde.

Black n’était pas une lumière, ni un fin limier, se n’était pas le genre de personne à se poser trop de question sa non alors, la, son cerveau a mal de trop réfléchir et n’avoir aucune déboucher logique.
S’était hors de son d’expertise complètement. Adepte de taper d’abords et poser des questions ensuite, c’était une impasse pour lui. Pourtant, il y avait bien une piste qui aurai dû lui sauter aux yeux.

Quant étais-ce la dernière fois que Tristan avait travaillé l’adamantium? S’était bien après son armure n’est ce pas? Et son épée … elle a dû créer beaucoup de limaille lors de son affutage. Et qui aurai eu cette idée saugrenue de récupérer des limailles d’adamantium mélanger dans un gros tas d’autre poussière !? Et pourquoi en faire? Lancé au visage des seigneurs elfes?
Même pour Black la notion de contention anti mage était un concept encore abstrait. A vrai dire, il n’était pas vraiment au courant de grand-chose ou sinon ce genre d’information n’avait pas fait échos encore dans sa logique brute et tranchante.
- Bon d’accord, merci, soit prudent… Je vais continuer mon enquête au quai.
S’apprêtait-il a partir sans avoir répondu au question de Tristan.
________________

Le menton bas, Eileen entra dans l'infirmerie et jeta un rapide regard sur Isaak déjà en train de parler avec Lyvie. Rapidement ses grands yeux se posèrent sur la silhouette de la Reine des elfes, gardée par des soldats même ici, dans l'infirmerie. Elle remarqua même la tête d'or blanc du Dragon Bleu parmi les gens occupé à la veillé, de près ou de loin et reprit vite ses vieilles habitudes.

Elle ne put aller bien loin que Lyvie se dirigeait vers elle, bien au courant de son changement de métier et des directives de Deliath concernant les serres. Les mains de l'elfe prirent son visage en coupe et son front rencontre celui de la petite demi-race.
-Je suis ravie de te voir Eileen. * Dit doucement l'Immortelle blonde, faisant rougir la jeune femme jusqu'aux oreilles. Une fois décollée, ses doigts bougèrent et Lyvie répondit de vive-voix.
-Oui, elle va bien mais il y a aussi des soldats à surveiller et soigner. Viens. * Et elle emmena sa petite apprentie vers l'un des gardes allongé tandis qu'Eileen se cassait le cou, cherchant Isaak parmi les visages de l'endroit.

_____

-Le pion est mort, à moins d'avoir un nécromancien sous la main on ne peut rien tirer de lui. * Pensais-je à voix-haute en prenant une gorgée de mon verre.
-Je vais donc aller lui parler directement. * Décidais-je en faisant maintenant tournoyer le liquide bourgogne dans la coupe.

_____

-Attend! * Fit Tristan soudainement dès que Barry fit mine de se détourner. Personne ne comptait répondre à ses questions?!
-Dit moi ce qui se passe... * Insista le forgeron en mettant une main sur son bras puissant.
-Et je peux aider, je peux t'aider. Je vais t'accompagner.
_____________

Le temps que Lyvie prennent les choses en main avec Eileen, Isaak s’était évaporer des lieux. Il arpentait les corridors, le regard sombre, ses pas décidé et presser se dirigeant vers la chambre d’Alexei.
Il a l’audace de passé sous le nez des agents qui l’avait kidnappé et qui surveillait la porte de Sael.
Isaak ne manque pas de voir les marques de violence laissée sur eux, une punition atypique de sa dame noire. Pourtant, il ne ressent pas la moindre compassion bien qu’il comprenne, après tout, ils avaient été négligeant, bien fait pour eux et tant pis pour les regards rancuniers de le voir se balader librement.

Après tout, ils n’auraient pas eu pitié de lui n’est-ce pas? Ils se seraient volontiers portés volontaire pour le battre eux même sans se poser de question si tel auraient été les ordres.

Les jointures du Rossignol frappe à la porte et l’odeur de cannelle l’enrobe dès que celle-ci s’ouvris.
Alexei le fit entrer alors même que des hommes de Fenris charger de garder le coin le voyait faire.
Il ne faisait que son travail après tout!

- Mon petit sucre d’orge au miel, qu’est ce qui t’amène si tôt, nous n’avions pas rendez-vous avant se soir a ce qui me semble?
Aborda alors Isaak, Alexei qui portait une robe de chambre de soie noir au bordure dorée. D’une main, il roulait sa moustache entre ses doigts tandis que l’autre se tendait vers le salon pour l’inviter près du feu. L’ambiance était étouffante, il surchauffait la pièce. Probablement que le climat plus frais du printemps de Palandhel l’incommodait.
Du moins se n’était pas le cas de sa femme qui était au balcon porte fermer dégustant un thé solitairement, les yeux portés sur le jardin ou avait eux lieu la cérémonie de mariage.

Parfait songea Isaak, qui ne sous estima pas le porté de la sensibilité des oreilles elfique.
Durant un instant ou il analysa tout cela, il semblait figer sur place, puis s’anima d’un pas vif rejoindre son siège.
- Comme vous pouvez vous en doutez, monsieur, je viens vous voir par rapport a cette réunion…
- Comment !? Oh mon sucre, ne me dit pas que nous sommes soupçonnés de quoi que ce soit, se serai insultant et complètement ridicule.

Les lèvres d’Isaak se pince et ses sourcils se froissent, généralement quand Alexei se portait en victime se n'était jamais bon signe.
Les yeux de psychopathe se réveillèrent chez notre Rossignol, d’abords porté sur le plancher puis se relevant d’un seul coup dans ceux de son mentor, restant un bref instant dans un silence accusateur.

Alexei qui faisait mine sérieuse se retrouva à étirer maintenant un sourire et une lumière de fierté luis dans son regard. S’était excitant pour lui de voir qu’Isaak n’aimant pas être traité comme un non initier.
Le roi des voleurs prit place, croisant ses jambes fines tout en ricanant bassement.
Il prend la peine de s’installer confortablement, croisant à présent les doigts et papillonnant des paupières.
- Ne me dites pas que notre très chère Saelyn chercherai à me faire porter le blâme pour son odieuse et risible tentative de meurtre? Dis-moi mon sucre d’orge, est-ce sa manière de me faire payer d’avoir contrecarrer sa tentative d’extraction de mon petit protéger. Haa.. Elle sait bien pourtant. Je suis le meilleur dans se domaine.

Isaak respira profondément, fermant durement les yeux. Pour Alexei, visiblement, Isaak était bel et bien infiltré au plus haute sphère politique des elfes sous les ordres de Sael. Il avait raison de le croire, c’était le domaine ou l’espion était le plus doué. On ne le traitait pas avec répugnance, dédain et de serpent pour rien. Faire croire qu’il faisait partie d’un groupe, qu’il était intégré et fidèle, qu’il reniait Sael et qu’il travaillait de concert pour la faire tomber avec le souverain donné faisait parfaitement partie de son profil. C’était un scénario déjà vue, déjà éprouver et applaudit par sa dame noire et même Alexei qui lui avait appris les ficelles du métier.
Agent double… il avait en tête suffisamment d’information pour anéantir Deliath jusqu’au fondation. Elle lui faisait confiance aveugle, s’était ouverte à lui sur d’innombrable secret jusqu’alors conserver hors de porté des puissants d’Imzaresh. Tout comme Sael avait malgré elle, fait voir des fissures dans les fondations de sa forteresse imprenable.
Il était de loin, la personne la plus dangereuse qui soit en ce moment avec pour seul frein, son semblant d’humanité si souvent questionnable.
On n’avait jamais désiré autant une personne vivante que morte a ne pas en douté.
Sa seule assurance vie, sa connaissance de ses précieuses données. La seule raison pour laquelle, Sael ne lui avait pas décrocher la tête des épaules en se moment, s’était qu’elle avait vue jusqu’où il s’était hissé près du pouvoir et que sa gourmandise outrageuse pour le savoir la retenait dans ses gestes.
Osait-elle-même prétendre que tout avait été planifier et qu’Isaak n’avait que suivie un plan non-dit comme s’il aurai pu lire dans ses pensées quand l’occasion s’était présentée. Qu’il eût rebondit sur les évènements pour en saisir toute les opportunités quitte à se prendre une balle et risquer d’en mourir?

Dans les yeux d’Alexei, il semblait prêt à applaudir devant ce scénario si bien exécuter. Ému par un tel niveau de sournoiserie.
Isaak pouvait scénariser tout cela dans sa tête, imaginer se qu’avait pu se dire Alexei et Sael…
Se serai une grande bévue pour la Drow, une chute sans précédent que le roi des voleurs apprenne qu’elle avait perdu le contrôle de son espion. Que se kidnapping n’avait rien eut de fictif et qu’il n’imaginait pas combien il venait de nuire à Sael en libérant Isaak avant qu’elle n’ait eu le temps de lui extraire la moindre information, puis de le formater ou l’éliminer.

Isaak se retrouva devant deux choix, jouer le jeu ou affirmer sa position.

- Monsieur, je ne passerai pas par quatre chemins, vous n’êtes pas exclus de l’enquête, contenu de la sensibilité du dossier. Je dois savoir qui a fournis de la poudre d’adamantium sous cette forme a un civil demi-race. Il se trouve que certaines personnes au conseil elfique étaient au courant de l’existence de cette arme et que les moyens techniques pour s’en procurer son inexistante au près des artisans locaux.
Les doutes seront, dans toutes logiques, porter vers les étrangers…

- ... Bien entendu, Sael est dans la ligne de mire et cherche un bouc émissaire pour ce raté scandaleux. J’ai été le premier surpris, je dois avouer, sa ne lui ressemble pas.
- Effectivement, monsieur, se n’est pas dans l’intérêt immédiat de Sael et de se fait, mes soupçons ne se porte pas sur elle.
- Hahaha, allons Isaak, se n’est pas comme si tu n’étais pas au courant, pas avec moi, bien que j’admire ta ferveur a ton rôle, tu peux baisser ton masque en ma présence.
- Ou était Lalwendë lors des faits? Il me semble qu’elle est brillée par son absence lors que l’évènement s’est produit.
Les sourcils d’Alexei qui avait jusqu’à lors l’air amuser se froncent. Décidément, il n’apprécie pas du tout l’intérêt que porta son protéger à sa douce elfe encore sur le choque par la violence des actes perpétrer par les demi-races.

- Qu’est ce que … Lalwendë serait soupçonner? Alors que c’est un animal en liberté sans surveillance aucune qui s’en est prit aux têtes couronner!

Isaak leva une main pour éviter qu’il ne continue à déballer un sac de fait ou d’excuse au nom de sa femme et réitère aussitôt et plus fermement.
- Je vous prie, de répondre à la question monsieur.

Cette fois le regard d’Alexei trahissait l’insulte qu’il subissait et combien il est vexé, il jappa haut et fort le nom de sa femme et la pria de venir les rejoindre dans le salon, chose que l’élégante elfe consentis.
- Ma prunelle de mes yeux, ma douce fleur sucré… vient t’assoir je te pris, Isaak aurai des questions à te poser.

L’accueil d’un ton plus que mielleux l’homme basané, tendant une main vers elle pour la diriger vers un siège à ses côtés. Elle s’y assied aussi gracieusement et légèrement qu’une plume, le nez et les yeux rougis de larme à force de s’essuyer la peau d’un mouchoir qu’elle porta sur le coin de ses paupières.

Un spectacle tout émouvant penserait-on mais qui n’adoucie en rien du tout l’humeur d’Isaak qui s’affirmait dans une lourde patience intransigeante. Il se répète encore et cette fois directement a la concerné. Il laisse clairement entendre, qu’il n’est pas du tout influencé par la moindre sympathie que ce soit qui pourrai tout à fait ressembler à des larmes de crocodile.

- Madame… ou étiez-vous lors de l’attaque?

Lalwendë regarda vivement Alexei puis Isaak a tour de rôle, étouffant une surprise outrée qui la force à cacher sa bouche d’une main et qui remplis ses yeux d’eau à les faire reluire vivement.
- Je sais ma douce, je sais…
Compatissait son mari qui lui caressait une main, mais se petit cinéma n’ébranlerait certainement pas le personnage assis devant elle. Aucune petite chance là-dessus et quand elle du le constater, elle n’eu d’autre choix sous les encouragements de son aimé à parler.

- Et bien… je.. je, j’étais dans les jardins, car… Terendhul était venu me chercher. Voyez-vous j’étais inconsolable, mon petit frère qui … se mari, il était venu me consoler. Puis… soudainement, nous avons entendu des cris, puis il s’en est allez en un claquement de doigt pour réapparaitre avec Kel dans les bras tout deux se sont effondrez devant moi, s’était affreux.

Dit-elle, en faisant mine de trembler des mains comme de la voix, comme si se remémorer la scène la troublait tout particulièrement et s’était tout à fait plausible tant elle était en émotion.
Elle prit une pause, fermant les yeux et sanglotant avec son mouchoir sur le nez, les lèvres tremblantes.
- J’étais désemparer, je me suis… snif, snif Je me suis agenouillé vers eux, la peur au ventre de voir mon petit frère ainsi couvert de poussière. J’ai crain… soupir sanglotant vous savez… J’ai crain que le pire était à nouveau arrivé. Avec tout ses Nayla, Sael et se qui s’est produit dans mon pays, j’étais terroriser… je suis terroriser!

Confia-t-elle sa version des faits, la voix brisée par l’émotion.
L’important pour Isaak, fut cette situation révélée. Terendhul avait agis dans l’ombre une nouvelle fois. Ce qui expliqua comment Kel avait échapper à l’assaut du terroriste. Le Rossignol secoua la tête en guise de contentement, ne portant aucune accusation que se soit, puis se leva tout simplement.
- Je vous remercie madame, je suis désolée de vous avoir bousculer ainsi. Je vais poursuivre mon enquête de fait.

Pendant qu’Isaak leur tourna brièvement le dos pour se diriger vers la sortie, Lalwendë fit un regard suppliant a Alexei, l’intimant de faire quelque chose de cette situation. Avoir Isaak sur une piste était de mauvais augure et il fallait absolument lui faire comprendre qu’il valait mieux qu’il regarde ailleurs.
De se fait, se ne tarde qu’Isaak est retenu par un bras alors que Lalwendë retournait à l’extérieur et que le visage d’Alexei soit très près du sien.
- Mon petit sucre d’orge, dit moi… A quoi es-tu entrain de jouer au juste?
-… Monsieur?
Demanda Isaak en serrant les dents en sentant la poigne de son mentor se serrer douloureusement sur lui. Il balaye son visage basané, des yeux à la bouche, reconnaissant l’expression d’avertissement que lui faisait Alexei.
- Je peux conter sur toi n’est ce pas? Nous avons un arrangement tu te souviens? Tu te souviens n’est ce pas?...
Se montra-t-il très insistant, approchant sa bouche de celle d’Isaak tout en glissant son autre main dans son pantalon pour lui caresser directement les fesses et lui en prendre une a pleine main.

- Je me fiche éperdument des faits ou de qui sera accuser tant que tu t’assure de trouver un coupable ailleurs que sous ma maison. Dit a Sael de balayer ses saletés ailleurs que devant ma porte! Me suis-je bien fait comprendre…
-… oui…
Grimaça Isaak envahis par son mentor au point d’être inconfortable.
- Oui quoi?
Lui rétorqua Alexei en lui lâchant le bras pour le prendre sous la mâchoire et le reculer dos contre la porte. Son autre main occuper à lui serrer une fesse, s’interrompe pour se frayer un chemin entre ses fesses et sans cérémonie insérer un doigt puis deux à l’intérieur de son corps. Aussitôt Isaak se crispe de tout son long et répondit rapidement d’une voix tendue.
- Oui, monsieur. J’ai compris.

Les lèvres d’Alexei dessine alors un sourire vicieux alors qu’il a un regard affamé.
- Bon garçon…
Puis, il lui serre les joues pour lui desserrer la mâchoire et le forcé à un baiser langoureux.
- hmmm… A se soir mon sucre d’orge… je me languis déjà.
Lui murmura-t-il en faisant faire des va et vient à ses doigts toujours là, enfoncé entre ses fesses. Il fini par les sortir de la et les amena sous le nez d’Isaak pour lui faire sentir se qui a pour effet de lui faire durement détourner la tête et fermer les yeux répugner alors que l’autre fit entendre clairement une profonde inspiration de délectation près de son oreille exposer avant d’en rire doucement.
Aussitôt qu’il eut la liberté de le faire, la main d’Isaak ouvrir la porte et s’expulsa des lieux en refermant rapidement derrière lui sans regarder.

Il avait une chair de poule d’un bout a l’autre de son corps, chaque pas l’éloignant de là, lui faisait sentir l’intrusion des doigts de son mentor dans son intimité qui semblait persister sous forme de pincement désagréable.

Contrarier, révolté silencieusement par l’intérieur, il se replace les cheveux et respirait par la bouche a grande dose d’air.
Maintenant, il devait interroger Kel et Terendhul, alors il les fit convoquer en même temps dans la salle du conseil ou il les attendues.
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Karia Soubraxiu
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:55

- D’accord…
Lâchais-je, en n’étant pas sur de comment il s’y prendrait, mais n’ayant pas vraiment de doute sur la possibilité qu’il obtienne réponse à sa manière bien a lui.
- Le plutôt possible dans ce cas, il serait à notre avantage de découvrir en premier la vérité dans un tel cas. Si tu vois ce que je veux dire.
Lui fis-je comprendre que les demi-races devait marquer un point et vite et surtout éviter que se soit encore Isaak qui ne gagne tous les honneurs qui d’ailleurs était étrangement exclus des possibles suspects alors qu’il était le plus aptes susceptible d’avoir pu manigancer tout cela.

- Personnellement, j’ai mes doutes sur l’humain de Deliath. Si quelqu’un pouvait mettre la main sur de la poudre et trouver le parfait candidat pour exécuter se plan s’est forcément lui.

Après tout, mes soupçons étaient raisonnables. Isaak avait le nez partout, était en relation avec tout le monde et Deliath lui donnait tellement de liberté d’action et de crédit qu’il aurait pu très facilement organiser tout ceci. Comment ne pas en douter? Après avoir assister à sa prestation sur la présentation du plan pour infiltrer Imzaresh, j’avais pu entrevoir comment fonctionnait son esprit de plus près. Prévoyant, méthodique et calculateur… se psychopathe organiser avait déployer un éventail de talent a double tranchant. D’autant plus que sa fidélité était possiblement a douté lorsque Sael était dans le décor ou que le sujet la touchait particulièrement. Un rapport de Sébastian au sujet d’une démonstration de nouvelles armes me laissait penser cela.
___________

Barry se ravisa à l’appelle de Tristan, les yeux sur cette main insistante sur son bras.
Les lèvres du commandant se crispait et se dénouait dans une hésitation flagrante. Le sujet sensible semblait de toute évidence confidentiel et pourtant la demande de Tristan semblait capable de le faire hésiter sur son silence.
Naïf et confiant de son affection réciproque avec le forgeron le demi-géant grommelle ‘’ je ne suis pas supposé te le dire…’’
Puis finalement la balance pencha en faveur de Tristan.
- Un terroriste a utilisé de la poudre d’Adamantium contre le couple royal et à profiter de la confusion pour agresser la reine avec un couteau. Elle a été atteinte à plusieurs reprises au torse et repose à l’infirmerie. Nous avons eu ensuite une réunion et on nous a annoncer que sa vie n’était plus menacée, mais bon… Même si le criminel a été tué sur le champ, aux yeux du conseils, c’est un crime commanditer et le vrai coupable respire toujours.
Ils ont osé pointer les demi-races comme principale responsable de la situation et Karia nous a demander de trouver comment quelqu’un avait pu mettre la main sur de la poudre d’adamantium. C’est autrement dit une des seules pistes pouvant nous lavez de tout soupçon.

Lui expliqua Black.
__________________

Au chevet de sa petite nièce, le Patriarche Nayla observait ses traits presque trop paisible. Il profitait d'un moment de calme pour veiller sur l'elfe, repensant à ce qui s'était produit et l'infini de dénouement possible s'il avait pu les sauver tous les deux.
''Je suis navré ma petite Ipomée, j'espère que tu trouveras la force de me pardonner. '' * Murmura-t-il avec douceur, caressant sa joue des jointures, puis son unique main qu'il porta à ses lèvres. Sa peau était moins froide au contact et la pâleur laiteuse de son teint quittait lentement la tournure fantomatique de l'exsanguination. Norrathia prenait du mieux et chaque secondes passés renforçait la certitude qu'elle s'en sortirait sans séquelles supplémentaires. Le vieil elfe savait exactement qui remercier pour ce petit miracle.
''Roval'Rîn vous demande Nayla Terendul, ainsi que sa majesté, Kel'ebren, dans la salle du conseil. '' * Vint le prévenir un soldat aux couleurs de Pàlandhèl. Le Patriarche veilla à laisser sa protégée en compagnie compétente et rejoint Kel'ebren qui tentait d'avaler quelque chose avec un succès incertain. Il échangea avec lui un regard aussi peiné et fatigué que le sien.
''Isaak demande à nous parler Kel, j'ai bon espoir qu'il avance sur cette enquête. '' * Commença le Patriarche avant de lui tendre la main, s'exprimant de sa voix douce et mielleuse.
''Elle ne craint rien ici et Lyvie nous alertera si elle reprend conscience. '' * Voulut-il le rassurer que de quitter le chevet de sa promise un moment n'aurait aucune conséquence catastrophique. Le palais était bouclé, les invités confinés dans leurs quartiers et tout le reste était lourdement escorté lors des déplacements.
Terendul le guida jusqu'à la salle de réunion, lui offrant un soutien inébranlable.

_____________

-Certes, il a accès à tout, gracieuseté de Jabress... mais un attentat manqué ne lui ressemble pas non? Pourquoi attirer l'attention sur lui inutilement? * Pensais-je à voix haute, songeant à ce que ce rat misérable avait orchestré pendant le voyage de retour.
-S'il avait voulu tuer Jabress, j'ose croire qu'il n'aurait rien laissé au hasard, même si ce n'est qu'un humain. * Terminais-je ma pensée. Oh peut-être que s'il travaillait toujours pour Saelynthil c'était plausible mais dans le cas - très peu probable à mon avis - qu'il soit fidèle à Deliath, se débarrasser d'elle équivalait à un suicide. Après tout elle était la seule personne du continent à le vouloir vivant?
Peu importe.

-Tu vas aller à l'infirmerie le temps que je discute avec Lalwendë. * Décidais-je en terminant mon verre cul-sec. Je n'avais confiance ni en ces lieux, ni en ces gens et laisser M'rrandi seul, dans ses quartiers était inadmissible vu les récents évènements. Au moins, avec le branle-bas de combat à l'infirmerie, il serait à la vue de tous, bien entouré et on m'alerterait si quelque chose venait à se produire.
Je me dirigeai vers la porte, les doigts crispés par ma malédiction et l'escorterait jusqu'au chevet de Jabress le temps de mon absence.

____________

Le visage de Tristan se déconfit à l'annonce de l'attaque et la réalisa que l'interrogatoire d'Isaak était dans le but certain de prouver sa complicité. Lui? Complice?! Accusé par l'humain venant d'Imzaresh qui, pas plus de quelques mois auparavant travaillait pour l'ennemi?! C'était scandaleux, humiliant et frustrant!
Il n'aurait jamais fait une telle chose à Deliath et Calibane Sinraï. Ses sentiments pour l'elfe n’avaient jamais réciproqué mais il ne lui tenait pas rancune.

-Je n'a rien à voir là-dedans, je te le promets Barry et je vais t'aider à trouver le responsable. * Dit-il en lui serrant le bras, solidaire.
__________

Isaak était assis devant son carnet ouvert noircis d’écriture, les mains entrains de lui masser le visage quand on ouvrir les portes de la salle du conseil annonçant l’arrivé de Kel et Terendhul.

Il relava la tête, les détaillant rapidement avant de se lever et se tenir bien droit, tout en éthique pour présenter deux sièges.
- Je vous remercie messieurs, prenez place je vous prie, se ne devrais prendre que quelque instant de votre temps.

Isaak attendu que les deux hommes s’installent et fit de même. Aussitôt, il tire son carnet de note plus près et s’arme de son crayon affuté. Il fit mine de lire son dernier paragraphe et tourna la page sur une vierge. Aussitôt la mine de son crayon griffonna l’entête de son prochain rapport et ce n’ai qu’à ce moment-là qu’il releva les yeux sur eux et entra dans le vif du sujet.
- Je vous est convoquer pour entendre votre version des faits. Essayer de vous souvenir d’un maximum de détail, même les plus inoffensif. Vos impressions, vos sentiments, ceux que vous avez remarquer autour de vous.

Commença-t-il avec prudence, ne révélant rien sur l’avancer de son enquête.
__________

Même les meilleurs plans était faillible, j’en savais quelque chose et je ne pense pas qu’Isaak était immuniser d’échec. Si personne n’avait pu se mouiller et avait utilisé un pion au compétence incertaine pour couvrir leur immonde complot, le risque d’échoué devait faire partis des possibilités.
Mais a cela, Danil semble convaincu par la piste qu’il avait au point d’en écarter même Isaak.
Sa conviction est totale et il est près a passé à l’acte ce qui me laisse sans argument aucun.
Je n’étais pas certain que de me mettre nez a nez avec Deliath était une sage décision dans son état, mais je comprenais pourquoi il le faisait.
Cette fois il n’a pas à me tordre un bras, je me montre coopératif. Après tout, s’était moi qui avait demandé à ce que s’a bouge et vite.

Quand nous arrivâmes à l’infirmerie, l’odeur du sang est présente et dilate mes pupilles aussitôt. Mes trapèzes étaient gonflés et ma nuque avait les poils dressés. Je respirais profondément pour rester, de l’extérieur du moins, d’apparence calme. Au chevet de Deliath, il n’y avait que du personnel vérifiant ses signes vitaux et ses pansements.
Oh que sa allait être difficile… J’avais dis a Deliath que je la voulais parfaite et ses plaies était un affront difficile a supporté.
La coupure ressentis durant l’évènement ne semblait plus exister, car je la sentais à nouveau vibrer de magie. Pour la première fois depuis que nous nous connaissons, je suis celui assis à son chevet et l’observait dormir tout en contrôlant de profonde pulsion.
Ma peau au niveau de mes mains faisait des vagues sombre sous les pulsations de son cœur et mes ongles noircissaient tout en s’étirant a mis chemin de devenir des griffes.
Très vite, tout ceux qui pensaient approcher Deliath son chassé de mon regard reptilien et mes grognements menaçant.
Pour le moment, s’était encore supportable et elle n’était pas en hémorragie.
__________________

Terendul prit place aux côtés de Kel'ebren et après un échange muet, décida d'y aller le premier et d'épargner à Kel de mettre en mot immédiat ce qu'il avait pu ressentir. Il aurait le temps de rassembler son témoignage et de se refaire un capital de souvenirs et de faits. Le Patriarche n'avait rien à cacher... Enfin presque.
-J'étais dans les jardins en présence de Lalwendë. Cette journée ravivait de traumatisants et troublants souvenirs pour elle. * Choisit-il bien ses mots, essayant de ne pas la pointer du doigt et imaginer l'inconcevable.

-Je lui ait brièvement parlé de ma joie de la revoir et d'être présent à ses côtés en un tel jour lorsque des cris me sont parvenus depuis la salle de réception. Craignant le pire, j'ai usé de magie pour me mouvoir à travers les corps et obstacles jusqu'à percuter des particules d'Adamantium. Mes déplacements s'en sont trouvés affectés, diminués et dans l'urgence du moment je n'ai pu que prendre Kel'ebren avec moi. * Dit-il sa version des faits, un voile de tristesse et de culpabilité dans les yeux.

-Je suis navré de ne pouvoir offrir plus de détails sur les invités environnants. Si vous étiez mage, je partagerais volontiers tous les souvenirs de ce matin pour vous offrir mon point de vue intégral. * Ajouta la vieille âme dont l'attention et la concentration avait été pointé sur un seul et unique but au moment de la tragédie.
_____________

En grand émotif que pouvait être Kel, il ne parvient pas à manger, même s’il aurait s’agit de son repas préférer, il en aurait été incapable. Toute son énergie, il le consacrait à ses faux sourires et à rassurer les autres.
Alors quand Terendhul vient le chercher, il partagea avec lui un regard à bien savoir ou en était Isaak alors qu’il savait déjà au fond de son cœur de qui était signer cet acte.

Dans le silence, il accompagna Terendhul jusqu’à la salle ou ensemble, ils prirent un siège.
Kel ne manque pas d’observer le rituel d’Isaak, qui était un peu comme lui d’une certaine manière. C’est-à-dire qu’il donnait une impression pour en cacher une autre. Il semblait être anormalement nerveux comparer à son habitude… Oh, il le cachait bien s’était certain, mais le stress laissait des marques de son passage sur le corps des mortels. Isaak posa une question des plus logique et inoffensive d’apparence qui soit, mais pendant que Terendhul relatait en premier les faits, Kel était tirer dans ses pensées. Cette odeur discrète et rassurante dans l’air, étais-ce de l’essence de cannelle? Amateur de produit luxueux et le nez sensible au parfum, la première conclusion qu’eux le mage doré était que peut-être Isaak avait cuisiner, puis une image beaucoup moins alléchante le frappe. Un sourire orné d’une moustache, un teint de noix de muscade et une coupe propet de cheveux couleur chocolat…
Alexei apparu le temps d’un mirage et créa une avalanche de souvenir qui se bouscula au sujet des discussions relatives à Isaak.

Les yeux de Kel balayaient le plat de la table, sa respiration peine perceptible dans son calme plat. Ciel, il n’avait fait que cela éplucher ses souvenirs à la recherche de se qui aurai pu échapper à sa vigilance.
Et s’était la première fois, qu’un déclic du genre arriva. Absorbé, il posa son menton entre ses doigts, appuyer contre la table, cachant sa bouche.
De toute évidence, Isaak revenait d’un entretient avec Alexei et probablement Lalwendë. C’était très ressent contenu de l’odeur même omniprésente dans l’air.

Quant le silence revient et que les regards se porta sur lui, Kel se redressa en se tournant vers Terendhul puis Isaak, visiblement sortie de ses songes. Subitement une idée morbide le tenailla. Et si… Isaak n’était pas de leur côté? Qu’il travaillait à effacer les traces ou à les trafiquer? Une prudence paranoïaque ce mit à éclore dans le ventre de Kel. Avec tout ce qui s’était passé à son dernier mariage, l’implication d’Imzaresh et tout ses acteurs de chaos présent… La menace lourde d’une guerre civile, d’assassinat et il en passe! Pouvait-il vraiment faire confiance à quelqu’un comme Isaak ?!
Le mage doré gardait silence et son regard couvait une sorte de folie nerveuse avant de devenir sombre et dure de détermination. Un regard que son grand-papy avait aussi quand il était décidé à défendre son foyer par tous les moyens possibles.
Il inspira profondément, cherchant à calmer se torrent d’émotions dangereuses et fini par accepter de se soumettre à la demande d’Isaak.
Il essaya de se remémorer précisément les moments avant l’attaque sans déborder, alors que sa mémoire faisait des liens bien plus antérieurement.

- Une file de personne a défiler avec leur vœux et présent et un homme, ce demi-race ses présenter en nous offrant sa bénédiction. J’ai senti sa malveillance et j’ai reconnue la poussière qui se trouvait sur une sorte bourse remplis a raz-bords dans le creux de sa main. Dès qu’il a franchis la limite de sécurité, j’ai compris ses intentions et j’ai retenu ma respiration tout en me jetant sur Deliath pour essayer de la couvrir. Quant les cries on résonner, je me rappelle d’un poids lourd sur mon corps, comme du plomb couler a même mes épaules. Je savais que c’était la poussière, mais a se moment, Terendhul était apparue et m’a extrait de la situation. Nous nous sommes retrouvés dans le jardin ou se trouvait déjà Lalwendë… Elle s’était empressée de s’enquérir de notre santé…

Confia sa version Kel en ralentissant au nom prononcé de sa sœur. Un souvenir lui revient et il se garda de le mentionner. Oui, elle s’était empressée de se jeter sur les rotules près de lui… mais le plus frappant a se moment la fut plutôt sa surprise de le voir bien portant.
Elle avait prévu qu’il soit souffrant? Incapable de se défendre peut-être? A ce moment là, les certitudes de Kel se verrouillèrent et tous les évènements avec sa sœur s’enchaîne dans sa tête.
Ce désespoir était un poison incurable, Lalwendë avait réitérer ses manipulations qui a l’époque avait si bien marché. Adieu les regrets! Les : « je ne pouvais pas savoir que sa dégénèrerait à ce point » et toutes les fausses excuses! La vérité s’est qu’elle n’en avait rien à faire des conséquences tant qu’elle avait se qu’elle voulait! Peut-importe qui fallait tuer même!

C’était une idée blessante qui lui brise le cœur une fois de plus, au point ou il a les yeux qui se remplissent d’eau d’une peine profonde muant en colère noire.
Ciel Kel n’était pas le genre de personne que l’on voyait versé des larmes facilement. Il s’essuya rapidement le surplus qui débordait de ses paupières, essayant de retrouver un semblant de dignité.

- Je… me suis lever et j’ai couru rejoindre la scène du crime et j’ai accompagner Deliath a l’infirmerie… c’est tout ce que je me rappelle.
Conclus alors Kel qui avait la voix casser.

Le silence revenu on entend seulement le crayon d’Isaak entrain d’écrire sur papier leur témoignage.
- Je vous remercie messieurs de votre franchise et de votre participation. Je n’ai pas d’autre question pour le moment.
Leur dit alors le Rossignol en leur permettant de quitté.
_______________

Dans le corridor, le Patriarche Nayla fit un signe runique dans les airs, bloquant leurs échanges des oreilles indiscrètes.
"J'ai senti ta détresse Kel... ton hésitation. Que ne me dis-tu pas? "
Danil tourna le coin à l'autre bout du couloir bordé de petites alcôves et de portraits des paysages et gens de Pàlandhèl.
Il ne leur accorda qu'un regard froid et distant, continuant son chemin sans salutation ni politesse.
______________

Le signal donner, Kel et Terendhul quittais la salle du conseil, le mage doré donna alors pour directive au Rossignol de lever la restriction de confinement. L’idée d’emprisonner tout le monde plus longtemps ne lui sembla plus nécessaire.

Puis une fois sortie, porte close, se ne tarde que l’instinct du vieil elfe ne joue l’entremetteur entre eux.
Kel lui lança un regard sombre, lui ayant déjà dit qu’il n’aimait pas le voir prendre ses suppositions pour des réalités, alors que le vieil elfe les englobait dans l’intimité de sa puissante magie avec conviction qu’il y avait anguille sous roche.

Bon, cette fois c’est peut-être plus difficile à nier qu’a la normale c’est un fait. L’orage dans les yeux de Kel grondait alors qu’il parcourait le visage de l’homme qu’il appelait oncle dudule.
Sa colère, si rare, faisait rage et couvrait le si bel homme dans une ombre inquiétante. Un séisme prémisse a l’éruption d’un violent volcan semblait sur le point d’exploser.

Ciel, si l’on craignait les Nayla pour leur capacité a créé des monstres destructeurs, attendez de voir un Glorfindel défigurer le paysage sous une rage aveugle. L’engeance de Kel en était légendaire.
Si s’était bien là, la perfidie de Lalwendë, Deliath n’était pas en sécurité a l’infirmerie.
La seule idée qu’elle n’est profité qu’Isaak les éloignes tout les deux des lieux pour avoir le champ libre lui donne des crampes nauséeuses.

Il baissa les yeux qui était si accusateur en ce moment, prenant une profonde inspiration par le nez afin de dénouer sa mâchoire.
- Je suis hanté par une conviction que s’était tout à fait préméditer que dans l’équation, je devrais moi aussi me trouver en incapacité d’agir tout comme vous l’étiez également destiner.

Les lèvres de Kel se pincèrent cachant ses dents claquantes sous un tremblement de colère.
- Vous n’aviez pas conscience à ce moment-là, vous m’avez sauvé et je n’ai pas hésiter à vous abandonner aux mains de ma sœur, sans défense aucune.
Vous auriez dû voir sa surprise, peut-être que sa confiance en une ruse qui avait déjà fonctionner, échouer cette fois, la laisser dénue.

Ce mit à avancer sa théorie le mage doré, laissant comprendre d’un regard sans pitié, que si s’était à refaire, il ferait tout pareil sans état d’âme. C’est-à-dire de choisir entre Terendhul et Deliath.
Si le vieil elfe avait des remords quant a ses choix, Kel fit comprendre que son avis était des plus trancher quant aux siens. Une chose qu’il savait que Terendhul pouvait entendre et comprendrait très bien. Entre passé et avenir, le choix était vite fait.
Si un jour Kel pouvait ressembler tel quel a son Grand papy, s’était bien maintenant. Son énergie en sommeil était réveillée et vibrait à dresser les poils du corps de tout ceux se trouvant à quelque mètre de lui. Il faisait sentir à tous les mages des environs qu’il était sur le pied de guerre, près à répondre avec la fulgurance que l’on pouvait lui connaitre.

- Je veux que Deliath soit déplacer à la villa le plus rapidement possible… La seule personne autoriser à venir la voir sera Lyvie. Personne d’autre…que nous trois.

Dit-il en pesant lourdement ses mots sur : « Personne d’autre que nous trois ».

Le sanctuaire de Kel était situé à une conjoncture naturelle d’énergie élémentaire, la magie y était plus forte et c’était un endroit béni par Terendhul qui gardait à l’extérieur le démon qu’était sa sœur et ses illusions. Ce qui n’était pas le cas du palais.

La véritable source de colère de Kel était que si Lalwendë était bien la coupable, c’était une affaire personnelle et familiale qu’il n’avait nulle envie d’ébruité et d’étaler en public.
Hors Kel avait des valeurs indéfectibles au sujet de la famille et condamner ouvertement le sang de son sang était difficile voir inadmissible. Semblait-il que le mage doré, se sentent isoler et seul responsable de se qui arrivait, qu’il devait affronter cela seul.

Il posa ses doigts sur son front, pile entre ses sourcils en fermant durement les yeux, car, le chagrin l’accablait. Devoir lever un doigt accusateur vers sa sœur lui brisait le cœur. Et que bien qu’il le sous entendait dans ses mots, il ne le mentionna pas directement.
Il fit mine de reprendre le chemin de l’infirmerie sans plus attendre, ronger par la peur d’une menace de récidive.
________________

Dans les méandres de l’esprit de Deliath, la ou elle a laissé un fragment du seigneur noir. Un murmure sinistre se faisait entendre. « Demande-le-moi… et je réduirais ton monde au silence… Jabress…. Demande-le-moi et je recouvrerai le monde de cendre… »
Des mots glaciales d’outre-tombe, sifflant sinueusement comme un vent dans la cheminé au cœur d’un esprit comateux ayant frôler la mort.
______________

Kel énonçait à voix haute une chose impensable, un acte que le vieil elfe arrivait à peine à concevoir de sa douce Lalwendë. En danger en sa présence?
Accroché au passé, lui, à l'oeil si fin et observateur avait-il délibérément ignoré les défauts et incongruités de sa petite rieuse?
Pour sentir la puissance furieuse de Kel'ebren lui chatouiller douloureusement la peau, il n'y avait aucun doute, le mage blanc avait plus que des soupçons.

Puis la réalisation fleurit dans son esprit. D'abord avec difficultés et réticence, puis le terreau fertile du doute donne une poussée de croissance.
Terendul déglutit, essayant de chasser l'acidité de cette accusation dont la gravité et l'ampleur faisait faire des palpitations à son vieux coeur.

-J'y veillerai. * Car il se rendrait utile, au meilleur de ses compétences, pour assurer leur protection et leur futur.
Terendul libéra la rune et rendit à l'infirmerie en silence, y trouvant le Dragon qui n'en était pas un.

À peine l'aura de fureur Glorfindel derrière lui que celle de la chimère la remplaçait.

Il intercepta un apprenti contournant la zone entourant la Reine à la limite de l'acceptable pour éviter les grognements du Roi demi-race.
-La reine sera déplacée en lieu sûr, allez chercher Lyvie je vous prie.

____
Depuis Gondoline, cette part sombre de son entité l'avait effrayé et intimidé. Difficile était un mot faible pour décrire ce que de regarder cette version d'elle-même pouvait faire naître comme angoisse et malaise. Ses ténèbres étaient tout ce qu'elle se refusait d'avouer, d'accepter ou d'aller pour rester moralement acceptable selon ses critères moraux.
Car ou était-elle prête à aller réellement? Prendre la vie d'autres êtres vivants, conscient du danger ou non se faisait sans le moindre remords. Torturer non plus, jusqu'à maintenant, ne l'empêchait pas de dormir. Mentir, trahir des promesses, profiter des plaisirs de la chair ne lui causait pas d'ulcères.

Elle était là, en sa compagnie depuis l'attaque. Son incarnation sombre avait été sa seule compagnie durant les éternelles minutes ou la luminosité diminuait dans sa source tel un soleil se couchant bien trop vite. Elle avait été là jusqu'au moment ou, dans l'inquiétude et la panique, la fatalité de sa mortalité l'avait frappé de plein fouet. Même lorsqu'elles se sentaient faiblir toutes les deux avant que le parfum de jasmin de Kel'ebren ne vienne les envelopper comme des caresses satinées, sa noirceur n'avait jamais quitté.

Depuis peu, ses oscillations entre l'inconscience totale et la conscience endormie se stabilisait, laissant croire que son corps n'était plus en situation critique et que la magie baignait de nouveau sa source. La noirceur y était encore dominante, mais les recoins obscurs ne l'effrayait plus.
Il y avait cette voix cependant, une voix qui ne lui appartenait pas et qui lui offrait le moyen de se venger contre le monde.
C'était familier... on lui avait déjà chanté cette sérénade et sa réponse n'avait pas changée.

-Comment peux-tu être ici..? C'est ma source, nous ne sommes pas liés...
_________________
- C’est pourtant toi qui m’y as amener…
Souffla ce qui se rapprochait le plus de l’incarnation de la mort.
Dans les ténèbres de ce coucher de soleil mourant, le fragment du masque du seigneur noir lévitait sur un piédestal de cendre et de braise ardente.
Il n’occupait qu’un infime espace, mais il y était de toute évidence. Il n’était pas présent comme dans l’espace qu’il occupait chez Karia, il ne se matérialisait pas sous une forme humaine, il semblait plutôt parler entraver cet artéfact de lui-même quel avait eu l’audace de lui prendre et l’imprudence de ramener avec elle.
________________

Kel talonnais Terendhul et il ne tarde qu’il n’aperçoive également le roi demi-race et qu’il fige. Sa proximité avec Deliath lui rappela durement la réalité sur leur relation.
Et l’arriver des deux mages ne passa pas inaperçus bien au contraire.

Le regard de la bête se tourna dans sa direction, attirer par la colère sulfureuse que camouflait difficilement Kel. Le souvenir douloureux des crocs du roi lui arrachant les oreilles, le bruit de leur mastication dans sa bouche qui devenait une gueule pleine de croc… sa magie dévorer comme une part de gâteau…
La douleur innommable que lui avait fait subir la bête le fit blêmir de plusieurs teintes. Karia était son Némésis sans aucun doute possible, a lui et tout ce qui prétendait détenir le don de la magie.
Sans l’aide de personne, par sa seule présence, il avait imposé un périmètre que personne n’osait franchir. Il créait un mur invisible que nul avait audace de franchir sous peine d’une sanction létale.

A bien le regarder, on comprenait vite pourquoi. C’est yeux… Brulaient de haine comme s’il pouvait à tout moment embrasser le monde. Sa peau semblait bouger comme le pelage d’une bête au vent comme si le moindre bruit et mouvement lui hérissait les poils et le mettait en état défensif.
Des vagues d’écailles sombre prête à lui déchirer l’épiderme et révélé sa véritable nature…

Pourquoi était il là? Normalement, il devait être dans son appartement avec Danil, sous la surveillance de Fenris! Isaak venait à peine de recevoir l’instruction de lever le confinement, impossible que le message se soit propagé aussi vite.

Kel s’éloigna comme les autres, allant demander depuis combien de temps Karia était là.
Non! ... Si? C'est en voyant le fragment du masque que tout lui revint en mémoire et que Deliath réalisa en partie ce qui se trouvait et vivait en sa source.
Elle approcha, sa furie rôdant non loin et s'arrêta à quelques pas de l'artéfact, le détaillant d'un oeil prudent.
Pourquoi s'animait il maintenant?
Après réflexion et recherche de causes, elle en vint à imaginer que cela avait un lien avec son état de santé et probablement la proximité de Karia?

L'endormie sur le lit d'infirmerie fronça les sourcils et eut un spasme léger de la tête, comme si sa tentative d'éveil venait d'échouer.

Si Karia était tout près, alors Danil n'était pas loin et c'était assez pour lui bourrer le crâne d'inquiétudes et de questions. Kel était blessé aussi? Que s'était-il passé depuis? Oh ciel, elle espéra être la seule touchée, que personne d'autre n'ait été attaqué ou tué. Et il y avait... lui... cet être qui était une part de Karia lui proposant de réduire son monde au silence.
Une bombe dans sa tête. Voilà l'image que représentait le morceau du masque et tout ce qu'il apportait avec lui.
-Je t'ai amené ici... * Réalisa-t-elle en s'entourant de ses bras.
-Et si je le souhaite, tu réduiras tout ce qui se trouve ici au silence et en cendre? Tout... même d'autres mages?

_____

-Majesté.. * L'elfe s'inclina poliment puis lança un regard inquiet vers le demi-race en question.
-À peine une vingtaine de minutes. Danil est venu l'y porter puis s'en est allé ailleurs. * Confirma l'apprenti en passant nerveusement sa langue sur ses lèvres sèches. À cet instant Terendul plissa les yeux, méfiant. Cela ne correspondait pas à ce qu'il avait vu des agissements de Danil ces dernières semaines et faisait grimper le niveau d'incompréhension et de suspicions à un nouvel apogée.
_____

Je m'arrêtai devant les portes gardées des gens d'Imzaresh. L'odeur du tabac de Saelynthil m'était perceptible d'ici. La drow avait empestée l'endroit comme si elle comptait nous hanter avec le souvenir de sa présence même après son départ.
Je fronçai le nez, puis soupirai longuement, captant les conversations à propos d'un déconfinement imminent.
Quelle merveilleuse nouvelle, cela allait en plein en ma faveur et justifiait une partie de ma visite.
Lorsqu'on daigna enfin m'ouvrir, je pus annoncer la nouvelle en personne et réclamai un moment pour parler avec Lalwendë à son époux.
-Un court moment pour offrir des nouvelles et discuter de son frère et son... oncle. * Lâchais-je ce mot avec amertume. Il s'agissait du mien, en théorie, mais il avait décidé d'être pour l'ennemi ce qu'il n'avait jamais été pour moi.
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Fleur de lune... - Page 18 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:56

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Alexei sur le moment détailla Danil, non sans respect au contraire, il semble honorer de la venue du renommé tremble terre.
Cependant, il ne fut pas celui qui décida et cela se fit avec un échange de regard avec Lalwendë.
Elle détaillait l’homme a la porte avec une certaine rancœur colérique.

Avant qu’une décision soit rendu, un garde passa annoncer le déconfinement, les interrompant qu’a cette fin. Quel adon… en effet.
- Très bien, Alexei, pourquoi ne pas en profité pour aller admirer ce dont nous avions parler plutôt? Ou en profité pour faire les dernières finalités avec Saelynthill pendant que j’accorde un entretient avec notre charmant Helevron.

Parla Lalwendë avec cette voix aussi claire que du cristal, sans manquer de faire des mimiques dans un langage que seul le couple partageait. Elle acceptait mais faisait la demande a son protecteur de ne pas s’égarer plus longtemps que nécessaire. Avait-il compris le sous-entendu? Peut-être que oui, peut-être que non.

Alexei bomba le torse attrapant son manteau, tout sourire alors que de l’autre main il roulait sa moustache.
Il vient lui prendre une main, lui baisant les jointures avant de laisser la place a Danil.

La dame elfe était debout dans l’encadrer du balcon dont les rideaux battaient lâchement au vent. Son parfum de fleur de cerisier était aussi agréable qu’un arbre en floraison au printemps. Elle portait une robe de nuit de soie blanche, ayant quitté son apparat festif du mariage. Elle était à son plus naturel jamais présenter. Cheveux lâche, sans maquillage, les bras dénudés, complètement nues sous son habit qui laissait deviner sa silhouette de son ombre entraver. Elle entra prendre une robe de chambre tout aussi délicate de soie blanche pour se couvrir légèrement plus tout en restant près de la fenêtre comme un oiseau près a s’envoler.
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Charmant moi? Elle a tout pour me flatter si j'étais le genre de personnes à se complaire de quelques compliments.
Je la laisse donc se débarrasser de son mari puis approche, la rejoignant près du balcon et de ses rideaux bercés par la brise.
Je ne manque pas de remarquer son absence de tenue élaborée et la coiffure lâche, sentant une faim creuser mon estomac.
Elle était le genre de mage que j'adorais chasser, devorer... sucer toute la moelle et me régaler de toutes les nuances de son essence.

Je restai debout, la regardant avec appétit et patience. J'étais la seule personne dans tout Pàlandhèl à partager et connaître ce que son coeur couvait.

-C'était un plan intelligent... Un peu trop pour le publique présent. * Dis-je, reconnaissant à peine la douceur dans ma voix. Je savais ce que d'aimer à en perdre la tête un interdit créait comme remous intérieur et je savais aussi ce que c'était de le perdre.
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Lalwendë le détailla rapidement des pieds a la tête, rougissant légèrement devant ce drôle d’air qu’il avait. Ciel, il la dévorait du regard ou elle se fourvoyait ?!
Danil avait un certain charisme a ses yeux, un indéniable petit quelque chose d’attirant. Peut-être parce qu’il était un interdit lui-même et que dans son âme d’éternel adolescente elle y voyait un attrait indéniable. Après tout, sa mère elle-même en avait pincé pour un Nayla…

Tout ce qu’elle sait, c’est qu’a chaque fois que Danil se tenait près d’elle, qu’il s’adressait ainsi à elle, son cœur devenait fou et ses entrailles se remplissait de papillon. Non !! Mais non c’est Kel qu’elle aimait! Kel était son Dolomei depuis qu’il savait parler! Pas cet horrible personnage! Grand… fort et élégant.

Oh bien sûr qu’elle avait remarqué la carrure du mage guerrier, on ne voyait pas une telle pièce d’homme très souvent dans le monde elfique. Si elle n’avait pas un minimum de tenue et d’amour propre, elle le dévisagerait sans vergogne.
A vrai dire… son corps frémissait depuis leur premier échange de regard, quand le timbre de sa voix racoleuse avait fait frémir les tréfonds de sa féminité. Oh, il restait assurément le méchant, à ne pas en douté un instant! Mais quel beau diable n’empêche…

Enfin, l’affirmation de Danil la ramena abruptement sur terre et elle haussa les sourcils actant a la perfection l’innocence.
Elle croisa rapidement les bras sous sa poitrine, l’air changeant pour de la colère.
- Que sous entendez-vous exactement !? Il semblerait que vous ayez plus de raison que moi d’attendez a la vie de mon frère! Vous m’aviez dit que vous ne lui feriez aucun mal! J’ose à peine imaginer ce qui se serai passé si je n’étais pas intervenu dans la prison! Vile serpent. Vous m’avez dupé! J’étais censé récupérer mon petit frère! Pas le voir se marié avec une enfant! Vous vouliez à ce point récupérer le contrôle de Palandhel !?

Elle rougit de contrariété, essayant de comprendre encore comment tout ceci avait pu se produire si vite tel un plan soigneusement préparer depuis des années.
__________

J'approchai, un sourire diable aux lèvres alors qu'elle me balançait tous les motifs selon lesquels je serais un meilleur coupable.

-Mais tu as récupéré ton petit frère, le vrai, le haut-prince Glorfindel. * Corrigeais-je ce détails en continuant mon avancée, n'hésitant pas à me faire imposant, poussant l'audace jusqu'à lui prendre le menton et forcer ses yeux à rencontrer les miens.
-Et le contrôle de Pàlandhèl ne m'intéresse guère, je vais te confier un secret... * Dis-je d'une voix grave, chatouillant ses oreille de mes lèvres et d'un chaud murmure. Son coeur au rythme effréné était une mélodie excitante et ses rougeurs au visage éveillait un différent genre d'appétit soudainement.
-Nous partageons la même déception.
_________

Il approche, tout audacieux comme un limier qui flairait une piste. C’est révoltant et à la fois exaltante. Sa réponse confirmait ses doutes, ils avaient joué avec les mots le démon.
Elle ferme les yeux, cachant ses yeux qui se révulse alors que ses lèvres se pince. Elle fronce les sourcils, faisant violence a ses sensations qui n’existaient que pour un homme jusqu’à lors quant Danil poussa son toupet à lui attraper le menton!

La surprise la fit très légèrement sursauter, personne ne la touchait normalement hormis Alexei.
Délicate entre les doigts fort de l’homme, elle laisse guider sa tête comme une fleur fragile, ouvrant ses immenses yeux bleus sur ceux de son ainé. L’un de ses yeux était plus vivant que l’autre, plus brillant.

Ces lèvres pulpeuses en forme de cœur s’entrouvris cherchant son air alors qu’elle est sa prisonnière. Le ton de sa voix fit papillonner ses paupières et son cœur s’affola de plus belle quand il se pencha vers elle avec ce soi-disant secret.

Quand il fut si près d’elle qu’elle put sentir sa chaleur, Lalwendë leva les mains pour les appuyer sur le torse affiché dans une tunique ouverte de Danil. Sa force ne faisait aucun doute sous la paume de ses mains, elle toute délicate, se sentis fragile ou même vulnérable…
Disons qu’Alexei veillait sur elle, jamais il n’utilisait la force pour l’obliger quoi que se soit. A vrai dire, étais-ce même la première fois qu’un homme se montra si imposant devant elle et qu’elle ne lui flanqua pas une bonne gifle de rappelle à l’ordre. S’était à la limite de l’acceptable, la tenant sur un fil mince d’imprudence.
Ce choix de mot qu’il eut à lui partager, l’a fit regarder dans le vide, avant de fixer le creux de son épaule. Toute hésitante, elle fit glisser la main du coté ou s’était penché Danil, vers sa gorge. Ne faisant le trajet que de la plus délicate des caresses qui soit du bout des doigts. Aussi douce que la soie d’une plume elle ose remonter encore plus vers son visage alors qu’elle tournait le sien lentement, crisper d’hésitation, vers lui. Sans se reculer, sans s’éloigner aucunement, elle demande de toute la féminité que pouvait transpirer une femme a son oreille.
- Racontez… moi… votre malheur… Helevron.
_______________________

-Mais tu connais l'histoire et la saveur de mon malheur Lalwendë. * Répondis-je, le nez contre sa tempe, me délectant de voir les vagues successives de chair de poule animées sa peau satinée à chacune de mes respirations. Elle était cette fleur délicate et soyeuse entre les mains brutales d'un homme capable de la réduire en miette.
-Les années deviennent des décennies et celles-ci se succèdent en siècles, puis en millénaires. Des millénaires de désirs inassouvis, de fantasmes, de rêves, de besoins qui ne sont jamais comblés. * Ses doigts caressèrent une section près de ma clavicule et je tressaillis.

-Personne ne voit l'amour, le véritable amour derrière nos actions mais nous savons, toi et moi, que les pires folies et les plus actes immoraux valent le prix à payer. * J'attrapai sa main soudainement, l'encerclant d'une poigne ferme sans pour autant la heurter et avançai encore jusqu'à coller son dos contre le pan de mur reliant le balcon à la chambre.

-Mais tu as échoué et cela ne fera que renforcer l'affection qu'ils ont l'un pour l'autre... et la haine qu'ils partageront bientôt ensemble pour... toi. Je sais ma douce. * Soupirais-je en caressant sa lèvre inférieure de mon pouce libre, insérant ces vérités crues et sadiques tel un miel chaud dans sa jolie bouche.
-C'est injuste, ce sera toujours injuste tant qu'elle sera en vie.
__________________

La main saisie, elle se figea, retenant son souffle alors qu’elle se sens entrainer et plaquer au mur derrière elle par la force de Danil et la vérité toute crue qu’il lui servait.
Lalwendë releva la tête lentement, le toisant d’un regard amer violacé. Ses paupières papillonnent à nouveau, cette fois agacé par une monté d’eau dans ses yeux. Oh, elle ne se cache pas, elle a un dédain douloureux dans l’œsophage et avoir un semblant de compréhension de quelqu’un qui apparemment était comme elle. Était-il venu se beau diable la tourmenté pour le plaisir de lui faire mal et de la consoler ensuite? Ou était-il sensible a sa souffrance pour en avoir supporté le poids des centaines d’année tout comme elle?

Alors qu’il caresse sa lèvre de son pouce, elle ouvre légèrement la bouche répondant à sa caresse d’une manière sensuel a tout ce qui ressemblerai à très léger baiser. Puis, elle relève légèrement le menton en tournant doucement la tête laissant voir l’offrande de sa gorge.
- A vous entendre… vous avez déjà essayer, vous avez échoué… êtes-vous venue proposer quelque chose?

Lui fit-elle en n’admettant a aucun moment avoir préméditer quoi que ce soit ou même avoir commanditer un quelconque attentat malgré l’obscurité qui couvait maintenant le fond de son regard a l’idée d’avoir renforcie les liens unissant Kel et Deliath.

- Je me fiche bien de l’affection des gens, je ne veux que le meilleur pour mon petit frère.
_____________

-Et ce meilleur à ses yeux est cette ... erreur de la nature à un bras qui ne contrôle pas sa source? * Mon pouce traversa de nouveau la plénitude de sa bouche avant de s'installer derrière son oreille, prenant possession de sa mâchoire à pleine main.
-J'entends ton coeur Lalwendë car le mien à crier haut et fort des mots identiques. Elle ne mérite pas de le regarder, le toucher, l'embrasser... partager son lit et son corps, l'appeler Dolomeï... et se faire appeler Dolomeï..* J'extrapolais sur ces derniers points mais ils étaient nécessaires pour la pousser gentiment là ou j'espérais la mener. Lalwendë ne me livrerait pas tous ses secrets sans que j'ai à travailler. Seulement, le temps était un luxe que je ne pouvais me permettre.
-Tressé ses cheveux dans les siens.., sourire, être heureuse et porter ses enfants. Pour qui se prend-t-elle cette arrogante imposteur? Il ne la connait que depuis quelques mois, ce n'est rien lorsqu'on compare des dizaines de vies avec toi... Et pourtant c'est pour elle que ses yeux changent de couleur.
___________
Il va à petit pas la ou elle le voulait, la gardant sur sa faim tout a lui faisant sentir l’odeur du caramel…
Se laissant porté par sa puissante main, lui faisant sentir qu’elle était à sa merci.
Comme il ne répondait pas à sa question, semblait aller plus en profondeur dans une plaie ouverte, elle choisi d’accueillir toute ses vérités.
Elle lui offrir ses larmes silencieuses, autant pour sa propre douleur que celle qu’elle pouvait imaginer que Danil avait pu porter.

Elle vient poser sa main sur celle qui lui tenait la mâchoire, faisant mine de se consoler avec.
- De tel mot de la bouche d’un père… Votre déception est totale.
J’aurai voulu un père aussi aimant… je n’ai jamais réussis a suscité la moindre émotion du mien, pas même la déception.
Lui confia-t-elle en fermant les yeux, comme si deux feuilles d’arbre était tombé dans un lac.

Elle enveloppa ses doigts sur le poignet de Danil lui caressant de leur galbe avec légèreté, de haut…en bas comme un navire tanguerait sur la mer. Lentement, elle décolla son dos du mur approchant son visage du sien et ainsi que son corps.

Ses paupières s’entrouvrent parcourant son visage des yeux a la bouche a plusieurs reprises.
- Moi aussi, je dois vous dire un secret…
Elle vient attraper les pants de sa tunique, se rapprochant de lui dangereusement en montant sur la pointe des pieds pour chuchoter à son oreille.
- Je ne suis jamais seule, il me surveille constamment… chuuuut…regarder.

Le parfum de Lalwendë fut plus prononcé, sa magie opérant pour créer une illusion d’eux. On voit Danil proposer d’aller prendre une marche tous les deux, quittant ensemble la pièce et refermant derrière eux.
Cinq seconde bien compter après, l’on voit passé une ombre dans la chambre, puis une deuxième. Des silhouette humaine armée jusqu’au dent se mettant sur la piste de l’illusion.

Elle lui respirait dans le cou, sentant son odeur d’orange sanguine et la tentation fut trop forte lorsqu’elle sut qu’ils n’étaient plus que tous les deux complètement seul. Elle ose poser ses lèvres dans le creux de son cou, de la manière la plus sensuel qui soit, délicate et attentionné. Sentir son corps si près du sien, lui faisait perdre le Nord ou au contraire la contraignait à suivre une piste improbable.
__________

Cet interrogatoire prenait une tournure innattendue. L'intimité naturelle mais dangereuse s'installant entre nous me fit repenser la direction choisie.
Elle ne me confiait rien de tangible, enfin jusqu'à m'offrir un secret à son tour et fusionner chaque courbes delicates de son corps contre les muscles du mien.

Des humains... Ce "il" ne pouvait être qu'Alexeï, son mari et protecteur.
distrait momentanément par cet avoeux et l'usage d'une illusion pour envoyer les espions autrepart, je me gifflai mentalement d'avoir été imprudent.
J'étais meilleur que cela... Des humains, j'aurais dû les sentir, les détecter avant même de commencer la séduction de Lalwendë.

Ses lèvres dans mon cou soudainement me font expirer longuement par le nez. C'est que je la soupçonne fortement cette petite vicieuse créature d'avoir trouvé une section sensible et d'en abuser avec outrance. Je pressai mon bassin contre le sien en un mouvement de hanches érotiques histoire qu'elle se régale de sa victoire et sente mon sexe gonflé par ses caresses fructueuses.

Je glissai une main sur son cou fragile,l'y maintenant sans quitter ses yeux et optai pour un changement de direction risqué. La raison de ma visite n'était pas pour assouvir un besoin charnel criant et l'objectif ne pouvait être perdu de vue.

-Que de secrets... C'est mon tour il me semble non? * Et mes lèvres se promenèrent sur le lobe de son autre oreille, tenant fermement son cou d'une main, l'autre veilla à dénouer la cordelette retenant sa robe de chambre et exposé la couche inférieure si mince et satinée.

-Maintenant que nous sommes seuls, je peux finalement avouer que ce que tu as orchestré avec si peu de temps et de moyen m'a frappé d'excitation et d'admiration. *Soupirais-je en descendant le long de son cou en une série de baisers ou mes canines rencontreraient sa chair tendre en une démonstration possessive et sauvage.
-Dit moi que nous partageons le même esprit planificateur et vengeur, que tu es celle derrière ce chef d'oeuvre. * Poussais-je l'audace en descendant le décolleté de sa robe de nuit pour mordiller la chair pulpeuse de sa poitrine et exposé son sein sans la moindre vergogne.
_____________

Danil éveillait en elle une drôle de sensation, une sensation d’être au menu, d’être une proie.
Sa manière de lui prendre la gorge, la maintenir sous une menace silencieuse et passive d’user sa force contre elle l’excitait indéniablement. Il la torturait de ses mots sans égare pour sa fragilité et s’était rafraichissant de ne pas être traité comme une petite femme de porcelaine.
Cette manière brute de présenter les choses sans détour, effarouchait ses habitudes, la grisait d’une forme d’aventure interdite.
Que dire… un ancien lui offrait de l’intérêt plus qu’elle n’en avait jamais fantasmé. Il était facile de séduire de jeune elfe, mais un ancien… qui avait tout vue tout vécu et entêter à suivre des codes d’honneur ou une quelconque tradition. Danil était se délinquant, un rebelle tout comme elle…

Quand les dents de Danil caressaient sa peau, elle expira et tressaillis d’un soupir qui aurai tout pour caresser l’égo d’un amant. Sentir son excitation dans son pantalon s’appuyer contre elle la fit frissonner jusqu’au orteils.
Elle soif de cette attention, de cet affection féroce et sensuel. De sentir ses mains possessive et pilleuse sur son corps. Se fait éplucher les vêtements tel un fruit irrésistible et être embrasser sans cérémonie lui fait perdre ses mots.
Elle en voulu plus, elle voulu tellement plus. S’il avait l’audace d’explorer ainsi son corps, elle s’en donna tout autant le droit, venant caresser son membre d’entraver le pantalon, frissonnante d’imaginer l’acte entre eux, de le sentir aller venir pilonner l’intérieur de son ventre.

Elle sentit son entre jambe affamé, si humide, qu’il pourrait la prendre la maintenant sans la moindre difficulté.
Ses mains cherchèrent à ramener sa tête devant la sienne, chercher à gouter ses lèvres, alors qu’il s’occupait de sa poitrine en cherchant a lui dérobé une nouvelle fois des aveux en jouant sur toutes les cordes sensibles que lui exposait Lalwendë.

Cependant, Danil était loin de se douter dans quel piège il venait de se jeter. Il était sa victime et non le contraire, Lalwendë n’avait peut-être pas le physique pour se battre, rivaliser par la force, mais son intelligence, sa sournoiserie garnissait l’arsenal de son armement.
Si Isaak n’avait pas mis la puce à l’oreille comme quoi, elle était suspectée de cette tentative de meurtre, peut-être aurait-elle était moins vigilante que maintenant. Danil s’y prenait très différemment pour lui tirer les vers du nez et franchement, s’était un pur délice qui lui faisait mal de résister.

Après tout, ne lui avait-il pas lui-même avoué avoir une Dolomei? Il avait acheté un bijou hors de prix pour cette personne, lui avait avoué sa vision des choses sur cet amour unique. Est-ce que sa les empêchait de se découvrir l’un l’autre? Non, clairement que non… L’envie ne lui manque pas de se perdre dans les draps en sa compagnie. Mais elle avait appris aussi de ses erreurs passées. Ne jamais faire confiance a une personne dont les desseins lui son inconnue. Il l’avait trompé en beauté une fois avec son désir pour son frère, il fallait bien lui rendre la politesse si vraiment il croyait qu’elle était son égale en termes de sournoiserie qu’elle était un maitre de la planification et que son esprit était aussi vengeur que le sien, elle allait lui faire gouter à une démonstration. Car se beau diable, insistait un peu trop et esquivait trop facilement les questions. Malgré les apparences, il faisait preuve d’impatience et cela joua contre lui.
Elle ouvrit la bouche semblant prête a tout avoué…
- Oh si vous saviez… combien il m’est doux de savoir un esprit aussi souffrant que le mien… Toutes ses vérités que nous partageons d’un mal d’amour.
Commença-t-elle en portant une main sur l’ourlet de son pantalon, pour le faire glisser sur la pomme de ses fesses et le faire passer au-dessus de son membre dressé afin qu’il lui tombe aux chevilles.
- Je…ne vous décevrez pas, écouter bien…
Alors qu’elle semblait sur le point de lui offrir se qu’il voulait entendre, la poignée de la porte se met à bouger et Lalwendë se déchaina, son visage se défigura en une grimace de terreur et des larmes coula de ses yeux sur commande. Ses mains faisaient mines de vouloir repousser l’ancien de ses avances cavalières si ratoureuse. Une actrice digne d’un oscar…
- LAISSEZ MOI, PAR PITIÉ LACHEZ-MOI! Au secours !!

La porte s’ouvrir, dévoilant Alexei et ses hommes qui dévisageaient les deux elfes, les yeux ronds de surprise. Danil prit sur le fait, la distraction de Lalwendë avec son illusion n’avait pas eu pour but de leur donner que de l’intimité. Visiblement, elle s’en était servis pour prévenir son mari et improviser une terrible vengeance sur l’ancien Nayla. A parier, qu’il ne s’attendait pas à une performance aussi prompte de se qu’il admirait chez elle.

-.. MAIS qu’est-ce que !?! LACHEZ MA FEMME SUR LE CHAMPS!
Les cries n’eurent pas à se faire longtemps, avec un palais en état d’alerte, les gardes rappliquent aussitôt renforcer les hommes armés du doyen d’Imzaresh qui dégainait leur sabre vers l’immortel prit en faute. L’outrage sur le visage d’Alexei ne laissait aucun doute sur la culpabilité de Danil.
Sa ne tarde qu’il le pointe du doigt en montrant les dents et exigeant qu’il soit mis sous arrêt sur le champ!
________________

Elle était exactement là ou je la voulais. En extase, chaude et excitée, prête à tout me dire pour que je lui accorde l'honneur de mon corps. À parier que si je glissais les doigts entre ses jambes, j'y trouverais une douce, brûlante et très humide caverne.
Ses caresses sur mon sexe me firent grogner d'anticipation et ma prise sur ses poignets se raffermit.
Pour obtenir des aveux et disons le, pouvoir énerver Kel'ebren avec les détails sordides et juteux de cette rencontre, j'étais prêt à tout. Qui m'empêcherait d'apprécier mon rôle de tortionnaire?!
Dès qu'elle ouvrit la bouche, j'y plongeai la langue, la goûtant férocement avant de lui laisser le temps de parler, songeant pendant ses premiers mots, que sa bouche serait bien mieux à monter et descendre le long de ma verge.
Dommage que je doive extraire une confession...
Et justement, alors les confidences prenaient formes, le bruit métallique de la poignée attira son attention, moi qui ait le pantalons aux chevilles et me fit repousser d'un mouvement sec.
L'elfe se met alors à crier - pas de la façon dont j'escomptais l'entendre faire - et Alexeï débarque.

Quelle vipère! Quelle petite salope manipulatrice! Ses fausses et très rapides larmes coulaient abondamment sur son visage et ses doigts avides de mon sexe me pointait désormais de façon accusatrice.
Quelles options vais-je maintenant ?! Me laisser accuser et enfermer après avoir été pris les pantalons aux chevilles en train de violenter la femme d'un Seigneur d'Imzaresh? Ou carrément pousser l'affront à un nouveau paroxysme puisque j'allais finir dans les cachots de toute manière.

Je me penchai pour remonter mon pantalon lentement. Des gardes de Pàlandhèl et des demi-races venaient en renfort maintenant, transformant la scène en un ridicule spectacle visant à me dépeindre comme le méchant. J'étais méchant mais par tous ce qui m'était sacré je n'avais pas à forcer une femme à coucher avec moi. Ma beauté, ma supériorité et mon charisme magnétique les faisaient toute tombée à mes pieds!
Dommage pour elle, elle venait de perdre à jamais sa chance.
Je ne dis rien pour m'incriminer davantage, ni pour lui donner la satisfaction d'une réaction à ce petit jeu merdique dont elle se croyait Reine.
Je tendis simplement les poignets et laissai les hommes de Fenris m'escorter hors de la chambre.
_____________

Lalwendë jouait son rôle, se laissant glisser lentement sur ses genoux, en rassemblant ses vêtements pour protéger sa pudeur, alors que les hommes d’armes venaient chercher Danil et lui passer les menottes.
Alexei vient rejoindre sa douce, se mettant à sa hauteur, la prenant dans ses bras pour la consoler alors qu’elle cachait son visage dans son cou et gardait ses bras fermer sur elle-même. Donner lui un oscar vraiment.
- Que se scélérat disparaisse de ma vue…

Grogna le doyen d’Imzaresh en montrant les dents tout en couvrant son aimé de sa protection.
A ce moment, qui ne voyons nous pas apparaitre dans l’encadrer de porte?
Isaak, les mains dans le dos, arriva, observant la scène longuement sans que son visage n’exprime quoi que ce soit d’autre qu’un grand sérieux.

On voit clairement ses yeux passer de Lalwendë, a Alexei pour finalement s’arrêter sombrement sur Danil. Oh, ici, Danil n’avait pas la moindre petite chance d’être innocenté…
Avec les antécédents que lui et Isaak avait ensemble, un petit rictus sur la commissure des lèvres de l’humain lui faisait savourer le moment d’une justice qui lui était dû.

- J’y veille personnellement, monsieur.
Résonna la voix du Rossignol qui désignait le chemin à suivre aux gros bras qui tenait chacun l’un de ceux de Danil pour le conduire en prison.
Délicieux étaient les retours du Karma de la vie parfois, n’est ce pas?

Le long du chemin, Danil défilla avec une grande escorte, laissant les gens murmurer et le dévisager comme si s’a y était, l’on avait capturé le coupable du crime du mariage.
Le tremble merde, Danil le brun, venait d’ajouté un nouveau ragot sur son ardoise.

Une fois en prison, Isaak chercha les liens utilisés pour confiner Terendhul jadis, mais trouva aussi ceux de Kel.
Les gardes mirent Danil à genoux et le Rossignol vient lui-même fermer les entraves sur lui. Pas question, qu’il échappe à sa captivité.

Ils laissèrent le captif et Isaak ferma la porte de la cellule, en restant un moment regarder l’immortel.
- Voilà une situation familière… n’est-ce pas?
Dit-il avec un petit ton narquois et supérieur.
Il recula légèrement, se tenant les mains dans le creux de ses reins avant de sortir son carnet et noter l’évènement.

- Vous avez donc fait connaissance… avec Lalwendë. J’aurai peut-être dû vous prévenir que les roses ont des épines particulièrement nombreuses et affutés a Imzaresh? Hm… Je ne vous croyais pas aussi naïf.

Il termina sur une note qui laisse sous-entendre qu’il n’était pas impressionné par la performance.
Mais voilà, Isaak perdait rarement le Nord et visiblement, il est parfaitement au fait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Après tout, il venait de rencontrer le couple, suite a son questionnaire, Alexei s’était montré particulièrement claire sur son désir de voir Isaak trouver un autre potentiel coupable.
Et comme par hasard, l’on retrouvait Danil, culote baisser, seul avec la dame soupçonner. N’étais-ce pas une belle diversion?
____________
J'écoutais tout... je voyais tout. autant les talents d'actrices de Lalwendë que l'arrivée du rat de Pàlandhèl, ou plutôt d'Imzaresh à voir la manière dont il prit plaisir à me mettre les fers aux poings. Les messes-bases, je m'en fichais royalement, je marchais la tête haute, fier, me sachant meilleur que la plèbe accusatrice en quête d'un monstre à châtier.
C'est en étant en contact avec l'air humide des cachots du Palais que l'odeur me vint aux narines. Dans la chambre, elle dominait, mais ici, il n'y avait que la mienne et celle des fleurs de cerisier de la fleur d'Imzaresh.

Je plissai les yeux, privé de magie via les contentions et sourit à mon tour au parasite.
-Tu sens diablement bon ... Isaak... une véritable brioche à la cannelle ambulante. * Fis-je remarquer en inspirant longuement l'air ambiant.
-Le même parfum que celui d'Alexeï, combien de temps passes-tu avec lui exactement ... Isaak? * Et je pris le temps de l'observer ce microbe qui prenait un malin plaisir à se moquer de moi. Les cernes sous ses yeux, son odeur, la lueur de fatigue dans l'oeil. Il faisait du temps supplémentaire mais, au près de qui exactement? Ses anciennes allégeances avec Saelynthil et Alexeï ressortaient et me portait à croire qu'il faisait partit de la magouille.
La seule personne dont le sort m'importait était M'rrandi que j'avais laissé à l'infirmerie. Ce n'était cependant... qu'une question de temps avant que je sorte d'ici, la tête haute, lavé de tous les crimes dont on m'accusait.
-Va chercher Kel'ebren. * Lui ordonnais-je une fois mes provocations terminées.
___________

Les piques de Danil était prévisible, a vrai dire, il les attendait de pied ferme.
Alors il avança pour bien le regarder tout en fermant son carnet dans un claquement réverbérant dans les lieux sinistres.
- Mon travail monsieur, m’amène effectivement à passer beaucoup de temps avec les invités ou les gens de madame, l’on me complimente souvent sur mon hygiène, je vous le confirme. Tout comme mon comportement… Ce qui me vaux d’être libre et vous derrière les barreaux a reniflé l’air comme un sale cabot.
Quant Danil lui réclama le roi elfe, Isaak resta silencieux à le fixé un certain moment.
- Vous pouvez être sûr, monsieur, que sa majesté sera mit au courant, si ce n’est pas déjà le cas.

Puis, le Rossignol changea légèrement son attitude et entama le sujet qui le retenait réellement ici.
- … Dite-moi pourquoi vous étiez en tête a tête avec Lalwendë.
__________

Je ne lui offris pas la joie d'une réaction à ses comparaisons. Nous n'étions ni de la même espèce, ni de même calibre.
Le simple fait qu'il respire n'était d'un qu'à la faiblesse de caractère d'une elfe avec la chance d'avoir une couronne sur la tête.

-Pour prendre le thé, évidemment. * Répondis-je à sa question avec l'un de mes plus sinistres sourires.
Il n'était ni un allié, ni un confident et je n'allais rien lui donner, même dans cette position.
______________

Isaak appréhendait évidement de la résistance de la part de Danil, se sourire laissait entendre que l’elfe était ravi de détenir quelque chose qu’il puisse convoiter quoi qu’il soit. Alors il fallait essayer l’impossible : Le raisonner.
- Croyez-le ou non, monsieur, je suis peut-être votre meilleure chance d’être innocenté.

Des divagations puériles était à prévoir, alors il enchaine immédiatement sur une explication.
- Vous aurez parfaitement raison de croire que je ne tiens pas à vous sortir de ce nouveau tas de bouse dans lequel vous vous êtes empêtrer… Je n’en ai pas la moindre envie a vrai dire.

D’une main, il prit un barreau en prenant cet air de psychopathe décider.
- Mais vous pouvez être certain, que je veux mettre la main sur celui ou celle qui a commandité l’attentat.

Puis avant que Danil n’envisage de l’envoyer au diable, il rajouta.
- N’y voyez rien de personnel, vous êtes victime d’habille politicien. Si quelqu’un doit tomber un pion sera sacrifier et ce pion, il semblerait que ce soit vous cette fois. D’autant plus que vos nombreux griefs ne joueront pas en votre faveur.
____________

Qu'est-ce qu'il croyait au juste? M'effrayer? M’intimider ?!

-Et tu y veilleras hum? Pour que le doigt ne soit pas pointé sur tes amis d'Imzaresh. * Dis-je avec dédain. Les mots de M'rrandi me restaient en tête. Ses doutes et ses mises en garde à propos de l'humain me semblaient bien fondées tout à coup. Deliath était vraiment stupide et naïve de le croire à sa botte! Comme si quelques jours emprisonner à subir ses jérémiades, lui donner une broche et un lit suffisait à convertir un ennemi! La belle farce. On me pointait du doigt et je voyais une tendance à faire tomber les têtes fortes une à une ces dernières quarante-huit heures.

-Peu importe, va chercher Kel'ebren qu'on me sorte d'ici.
_____________

Isaak pris une respiration profonde rapidement réfléchissant tout aussi vite a une réponse.
- Comme je viens de vous le dire, je ne souhaite mettre la main que sur le commanditaire et non le pion qui me sera présenter en guise de distraction.

Il rangea son carnet annonçant ainsi qu’il envisageait d’en avoir fini avec l’immortel obstiné.

- Ce que je crois, c’est que vous êtes un pervers de la pire espèce, il n’y a aucun doute à ce sujet et que le crime pour lequel vous êtes enfermer aujourd’hui est un parfait reflet de votre personnalité. Par contre quant à cette tentative de meurtre, se serai donner plus de crédit et d’intelligence a un être prévisible et naïf qu’il ne le mérite. A mes yeux vous n’avez pas la trempe pour se rôle de toute évidence, ni les motifs ou les moyens d’y parvenir de par vos profondes lacunes sociales.

La preuve en est là, vous refusez de coopérer même dans votre propre intérêt en vous imaginant être privilégier et absolu de tout crime. Je crains que vous ayez surestimer votre importance monsieur et sous-estimer grandement l’état d’esprit dans lequel se trouve le roi de Palandhel en ce moment.

Que cela ne tienne! Je vais de se pas déranger sa majesté a qui on vient probablement d’annoncer que son beau-père a attentez a la pudeur de sa sœur et a été pris en flagrant délits par son invité d’honneur. J’imagine très bien le niveau d’empathie qu’il doit ressentir en se moment même pour votre personne, alors qu’il n’a pas quitté le chevet de sa femme, qui se trouve entre la vie et la mort, de la journée.

Après sa mise au point, Isaak releva le menton, en position de force indéniablement de part son titre et sa proximité avec ceux au pouvoir actuellement. Malgré leur ardoise commune, il avait été près à entendre son plaidoyer et s’était finalement retrouver à un mur. Tant pis pour lui a vrai dire, il ne dépendait pas de Danil pour mener a bien son enquête. A vrai dire, Isaak n’avait pas de temps supplémentaire à perdre avec l’ancien patriache Nayla, oh que non, il avait une chance et il l’avait laisser passer. Trop tard pour les regrets et l’utilisation tardive de matière grise.
Le Rossignol le quitta en faisant sourde oreille si jamais l’elfe se ravisait. Il restera simplement plus longtemps en prison, car il s’écoulera un certain temps avant qu’il ne trouve à nouveau du temps à gaspiller en sa compagnie détestable.

En remontant du donjon et en chemin vers l’infirmerie, il croise justement Kel’ebren qui venait probablement à la rencontre de Danil après avoir eu un entretien rapide avec Alexei vue de la direction d’où il venait. Et vue l’ambiance dans l’air, l’humeur était des plus mauvaise. Pour faire simple, il réalisa qu’il avait sentis le mage avant de le voir de par une vague de chatouillement sur sa peau de plus en plus inconfortable. Les cheveux fins de l’humain se gonflait indéniablement fur et a mesure que le mage approcha jusqu’à ressentir des picotements partout sur sa peau, de petit pincement électrique des plus inconfortable.
Kel s’arrêta, le détaillant d’un regard glacial et d’un sérieux rare. Comment dire, il n’avait pas se petit sourire habituel. S’était un très timide retroussement de lèvres forcées qui faisait simplement froid dans le dos. Isaak présenta sa version des faits et le refus de Danil de parler ainsi que sa demande expresse de s’entretenir avec le mage doré en le citant. « Qu’on me sorte d’ici. »
Si vous auriez vue l’étincelle de violence dans les yeux de Kel à ce moment-là… Autant dire qu’il affichait un visage méconnaissable en se moment.
Échangeant leur trajectoire, Kel remercia le Isaak pour son rapport détaillé et commença à descendre dans le donjon rejoindre la cellule de l’infame beau-père.

Tout en silence, sur le plan des non initié et en tempête statique pour les mages, Kel arriva comme un nuage menaçant dans un ciel pourtant si beau.
Il était toujours dans ses apparats de mariage au détail près qu’il s’était bien lavez le corps de la poudre et s’était débarrasser de ses voilages habituels.
Il était en tunique ajusté, faisant voir sa silhouette fine et élancé en toute élégance.

Il se plaça devant les barreaux, regardant de haut le détenu avec une expression de dédain des plus honnête qui soit sur le visage. Silencieux, ne disant pas un mot, le regard assassin et noir, il dégageait un chant d’énergie considérable sans le moindre effort de quoi rappeler a Danil un souvenir foudroyant entre eux.
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 18 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:56

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Il croit m'insulter avec ses allusions à mon intelligence, mes moyens et mes contacts? Je n'avais pas besoin de me fier à personne pour exécuter mes désirs, j'avais ma propre personne, et M'rrandi. Personne d'autre n'était nécessaire. Personne ne manquait à ma vie et personne ne ferait mieux de son côté.
Puis il ose me mettre sous le nez les ''soucis'' que JE cause à Kel'ebren?!
Monsieur avait des oreilles pointues maintenant et on oubliait qu'il avait mentit, manipulé et fourvoyé tout un peuple pour ses desseins personnels? Qu'il avait des connexions à Imzaresh, une soeur mariée à l'un de ces seigneurs qui agissait telle une folle déchaînée et c'était MOI le problème ?!

Je bougeai les doigts, inconfortable les bras levés ainsi et sentit le mage blanc arriver avant même de l'entendre ou de le voir. Son humeur serait ... électrisante pour n'avoir aucun autre terme approprié sous la main.
Puis il arrive enfin et me dévisage comme le pariât qu'on essayait de me dépeindre.

-Avant que tu dises quoi que ce soit.. * Commençais-je en me réajustant malgré les chaînes maintenant mes bras en l'air.
-Je tiens à te présenter des excuses. Je te croyais plus sournois et menteur que Lalwendë mais en réalité elle est bien plus vile que tu ne le seras jamais. * Avouais-je ainsi être innocent de ce dont on m'accusait.
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En toute réponse, Kel le fixait droit dans les yeux avec une froideur que l’on ne lui reconnaitrait pas.
Il garda le silence en toute réponse d’une colère glaciale et le seul bruit que l’on entend était un léger crépitement du a toute l’énergie qui s’accumulait sur les barreaux de métal et celui d’une respiration profonde forcé afin de rester d’un calme placide.

Il reste comme ça a attendre que Danil déblatère d’avantage ou il ne sait quoi, puis, si Danil ne rajoutait rien, sembla faire mine de vouloir le quitté sans avoir daigner lui adresser la parole.
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J'émis un ''humpf'', trouvant sa complaisance déplacée.

-Isaak tente de me faire porter le chapeau pour l'attentat d'aujourd'hui pour protéger les gens d'Imzaresh. Je suis allée questionner Lalwendë, elle s'est jeté sur moi puis a crier au viol dès que son mari est revenu, avec le timing parfait, dans sa chambre. * Résumais-je ma version des faits, les dents serrées. Il n'allait tout de même pas croire cette folle et ses insinuations?!

-La principale suspecte devient une victime soudainement, n'est-ce-pas parfaitement tordu pour pointer les doigts accusateurs dans une autre direction?!
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Kel s’arrêta net alors qu’il est de billet près à quitter, quand Danil ouvrit la bouche pour donner sa version des faits et l’œil du mage doré se tourna sur lui a sa dernière phrase.
Rien que devant cette aberration sortis de la bouche de la personne la plus tordu de tout le palais mérita qu’il se retourne à nouveau vers lui. Non pas qu’il doutait du niveau de manipulation dont était capable sa sœur, bien sur que non, mais du culot de Danil de croire qu’il pouvait être crédible dans cette histoire.
Si quelqu’un était bien placé pour le savoir ciel… Danil l’avait piégé, enchainer, attoucher malgré ses protestations. Pas une fois mais a deux reprises si sa n’aurai pas été de l’intervention de Lalwendë dans cette même cellule ou ce trouvait maintenant Danil.

Kel baissa les yeux, laissant un sourire acide naitre sur son visage en expirant un soupir qui en dit plus long qu’un discours éloquent.
- Isaak n’a porté aucune accusation pour le moment de qui que ce soit. Comparativement as-vous Danil, il fait preuve de discrétion et rassemble des preuves pour détailler ses théories avant de les balancés en l’air devant un rassemblement de tête dirigeante et par la suite, se porté garant de son avis arbitraire et agir de son propre CHEF ET AINSI RENDRE TOUT PLUS DIFFICILE ET COMPLIQUER QUE SE L’ÉTAIT DÉJÀ!

S’était la première fois que Kel élevait la voix ainsi, il ne criait jamais après les gens et laissait entrevoir en générale, un contrôle absolu en lui-même en toute circonstance. S’était avant que Danil ne débarque dans sa vie. Cet homme avait le don de faire ressortir le plus moche en chacun de nous.

- Coupable ou non, maintenant que c’est accompli, vous venez de perdre toute crédibilité. Je connais bien ma sœur et malheureusement je vous connais aussi maintenant. Qui croire? Que croire! Ça n’a plus d’importance puisque vous vous êtes fait prendre sur le fait! Après tout, je me demande bien en quoi un interrogatoire les culottes aux chevilles pouvait avoir comme objectif, mais venant de votre part je ne suis même pas surpris de l’apprendre
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-J'ai raison, qu'à cela ne te déplaise Kel'ebren... J'ai été le premier à te pointer du doigt et qui... QUI avait raison et QUI enchaînait les mensonges les uns après les autres?! * Le pointais-je du doigt effrontément malgré ma situation délicate. Ils avaient tous de la merde dans les yeux pour ne pas voir et comprendre l'évidence même?

-Sort moi de là!
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Le visage de Kel tomba, assommer par un tel plaidoyer. N’étais-ce jamais de sa faute ?!
Pendant qu’il ressasse son dernier exploit en titre qui était plutôt une collaboration outrageuse avec Lalwendë à ne pas en douter une seconde après les échanges qu’ils ont eux tout les deux en sa présence durant son calvaire, le mage doré se passa une main dans le visage tirer par la fatigue et la nervosité du moment.
Et lentement secoua la tête négativement a sa demande de libération. Se n’était pas parce qu’il était roi, qu’il avait le pouvoir d’aller contre l’ordre établis et les règles de Palandhèl. D’autant plus qu’il avait assuré a Alexei que Danil serait punis.

- Avoir raison est une chose, la manière d’apporté la vérité en est une autre et décidément vous ne savez pas le faire dans des moments de fine stratégie politique. Si vous avez servis la cause de quelqu’un Danil, c’est celle de ma sœur pour qui vous n’avez été qu’un pion idéal depuis le premier jour.
Kel ferma ses mains ensemble comme une prière qu’il porta à ses lèvres, visiblement cherchant la sagesse de dire les bons mots à cette tête de mule.

- C’est fâcheux, mais vous ignorer discerner vos allier de vos ennemis. Quand je vous ai tendu la main, a plusieurs reprises même, vous m’avez rejeté et menacé, quand j’avais besoin de votre soutient, vous m’avez ignoré et abandonné, vous avez tenté de me manipuler et de marchander à savoir: me travestir ou me mutiler. Vous n’avez eux a mon égard que de la malveillance et vous n’avez pas hésiter à faire alliance avec le sang de mon sang pour satisfaire votre dangereuse obsession. Vous avez souillé tout ce qui m’était sacré sans la moindre hésitation. Et vous espérer ma clémence aujourd’hui?
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-Ta clémence? Non, mais je ne me laisserai certainement pas punir et laisser Lalwendë s'en tirer avec l'étiquette de pauvre victime. * Réitérais je mon innocence tout en relevant le menton, fier même enchaîné et dépourvu de magie. Ça on ne me l'enlèvera jamais.

-Je suis un mage, ma source contient le souvenir de cette rencontre sans impureté et je peux prouver que Lalwendë a tourner notre rencontre en sa faveur.
___________________

Kel était habituer de parler a Danil comme s’il s’agissait d’une porte entre-baillé qui se fermait dès que son tour venait et ne s’ouvrait que pour laisser filtrer l’avis de l’autre.
Ce qu’était entrain de lui dire le mage doré, c’est qu’il n’avait à ce jour, aucune envie ou raison de l’aider, ni de lui faire justice. De toute manière, il trouverait moyen de tourner cette version a sa sauce à ne pas en douter.
Si quelqu’un aurait le plus de mal a dénoncé Lalwendë se n’était pas Isaak, mais bien Kel’ebren.
Ébruiter ou mettre en avant sa sœur comme l’auteur de l’attentat lui causait un certain problème. Il n’avait aucune envie d’être associer a elle dans l’histoire et leur lien familiaux serai un facteur fatal.
Avoir Danil sous les verrous était alors une bénédiction inespérée, car on pouvait imaginer sans peine, se macabre justicier l’inclure dans la magouille rien que pour l’embarrasser et nuire d’avantage a sa réputation jadis intouchable.

Mais l’audace du prisonnier va plus loin et propose une option qui mettait Kel en fâcheuse posture : dos au mur.
Prouvez l’innocence de Danil revenait à salir sa propre réputation en travers sa sœur encore une fois. Entre la justice et son propre intérêt, il y avait conflit. Les affaires de familles… doivent rester en famille en avait-il la ferme conviction. Probablement et totalement a tord cette fois, mais on ne change pas de profonde conviction du jour au lendemain.

- Ravis de voir que pour une fois vous êtes coopératif. Je vais donc réfléchir à votre requête, pour l’instant profiter bien de votre séjour vous m’en donnerez des nouvelles. Quant à la surveillance du dragon, Terendhul y veillera.
____________________
-Terendul essaira... * Le corrigeais-je d'une voix grave et pleine de ressentiment.
Il comptait me laisser ici malgré les preuves que je pouvais fournir sur demande par pure égoïsme!
Oh j'allais m'en souvenir...
S'il trouvait que je l'avais abandonné, abusé, méprisé et travestit par le passé, ce serait peu comparé à ce que le futur lui réserverait lorsque je sortirais d'ici.
________________
En toute réponse, il fit un sourire aussi désoler que désœuvrer, il n’allait pas céder à cet éternel enfant qui ne savait que taper du pied et crier.
Le regard plein de menace silencieuse du prisonnier ne refroidit en rien Kel. Il savait que trop bien qu’avec ou non son aide, Danil ferai tout en son pouvoir dans tous les cas pour lui pourrir la vie, qu’il soit compréhensif, coopératif ou non, Danil ne daignerai pas faire de différence. Il lui avait prouver dans le passé après tout.

- Bien, sur ce je vais me renseigner s’il n’y aurait pas d’éventuel volontaire pour partager votre espace privé.

Lui annonce-t-il même à quel point il était prêt à ralentir le processus de sa libération, car très peu de mage appart lui n’avait la force et la faculté psychique ou l’envie d’entreprendre un voyage aussi périlleux dans ce monde tabou, encore moins celui d’un redoutable Nayla réputer maître dans ce domaine. Il ne comptait pas s’exposer au croc de Danil une seule seconde, d’autant plus que les preuves dont parlait l’immortel ne traitait que de la culpabilité de Lalwendë dans le fait d’être agresser ou non par lui. Les droits et liberté de Danil à ce moment précis n’était pas sa priorité.

Il partit, retournant à l’infirmerie s’occuper à s’entretenir avec Terendhul avec ce nouvel élément perturbateur dans l’équation.
D’un signe de la main, il invita celui qu’il appelait son oncle à le rejoindre dans un coin plus intime afin d’avoir de ses conseils. Il lui expliqua la situation en détail et attendait ses suggestions pour traiter autant du sujet familial, de l’emprisonnement de Danil et de la gestion du dragon.
__________________
La vieille âme écouta malgré la fatigue dans ses yeux, un bras replié contre son torse,l'autre en appuit pour se tapoter doucement les lèvres pendant sa réflexion.

Ce n'était pas idéal du tout mais froidement et logiquement, Danil n'était pas leur priorité et ne pouvait théoriquement plus nuir à l'enquête.

"Le dragon qui n'en est pas un ne laisse personne approcher de Norrathia. Je pense que de l'avertir de l'accusation de Danil et de son lieux d'emprisonnement temporaire serait suffisant pour le faire aller vers son maître le plus... vulnérable. * Ce n'était pas une certitude mais Deliath serait en sécurité dans le manoir de Kel'ebren alors que Danil, lui, resterait dans les cachots.

"Quant à Helevorn... Il est malheureusement son pire ennemi. Je déplore la situation mais il est, pour ainsi dire, plus sage de le laisser méditer sur ses agissements quelques heures. Alexeï n'a pas demandé de jugement hâtif et les procédures de condamnation, vu ce qui s'est produit aujourd'hui, peuvent s'éterniser quelques jours. * Après tout, même s'il doutait de l'innocence de Danil dans l'attentat, il était le bouc émissaire temporairement et peut-être le véritable coupable relacherait sa garde en se croyant tiré d'affaire.
Terendul se porta volontaire pour approcher la bête de l'infirmerie et l'éloigner de la Reine le temps de la déplacer autre part.

-Votre majesté. * Intervint Terendul en franchissant la limite que tous les apprentis, demi-races et Immortels confondus, respectait depuis l'arrivée de Karia dans l'infirmerie.
Poli en tout temps,il respecta les usages et inclina la tête.

-Danil vient d'être appréhender dans les appartements d'Alexeï Nicholaï Valéry pour tentative de viol envers Lalwendë. Il est présentement dans les prisons de Pàlandhèl. * Dit le Patriarche Nayla à mi-chemin entre l'extrémité du champ d'action de son aura et du faux dragon. C'était ce qu'il se permettait d'endurer en cette terrible et épuisante journée.
_______________
Au moment où je me demandais bien ce que pouvait faire Ssussun pour être aussi long, quelqu’un vient répondre à ma question et se quelqu’un était quasiment son portrait cracher.
Je le dévisage traverser par un surplus de sensation alors qu’il venait briser ma bulle ainsi.

Une grimace en coin de bouche dévoile ma dentition en guise d’avertissement et de mécontentement.
Puis, la nouvelle me fait fermer les yeux et coincé ma respiration dans ma poitrine.
Le soupir grondant que j’expulse ensuite vibre dans l’air dans un ton très bas et menaçant.

- Il a fait quoi…
Résonna pour la première fois ma voix dans la pièce, puisque je n’avais pas parler depuis que j’étais au chevet de Deliath.
Vue le ton que je prenais, je n’arrivais pas à croire à ce que l’on venait de m’annoncer.
Tout comme les autres, je suis indignée et choquer d’entendre une telle nouvelle, compte tenu de la situation actuel déjà bien assez tendu.

Et puis on m’annonce ça comme ça, tel a un parent qui devait maintenant s’occuper de son enfant délinquant !? Je retourne mon attention sur Deliath, fermant les yeux durement en me rappelant notre accord. « Il est de TA responsabilité ».
Qu’est ce que je pouvais faire? Je n’avais pas l’instinct premier de rejoindre Danil vue l’état de Deliath actuellement. Tout me retenait à ses coté à vrai dire hormis ce foutu accord.

Maintenant je dévisage la comateuse, grondant de plus belle puis me leva d’un coup sec. « Très bien je vais m’occuper de ma responsabilité ne t’en fais pas! »
M’adressais-je a elle dans ma propre tête, partant d’un pas déterminer en direction du donjon.

Une fois arriver, je constate qu’il est enchainé et enfermer et ne ressentis pas grand-chose. Nos liens couper par l’absence de magie.
- Tu es à ton aise petite soie? Le fer te va à ravir.
_____________

Dans la tête de la reine, le souvenir de ce qui s’est produit en déchaine Maeltra sous un ordre direct pouvait ressurgir. Une fois déchainé il fallait assumer les conséquences. Il n’apportait ni pitié, ni empathie. Maeltra incarnait la destruction sans aucune forme de discernement. Tous les tabous, tous les sacrés était profaner lorsqu’il était libéré, car il était l’incarnation de la vengeance et rien n’alimentait plus que la rancœur du cœur des gens.
Il ne s’était jusqu’à lors manifesté dans l’esprit de Deliath que lorsqu’elle se trouvait aux portes de la mort. Car Maeltra est aussi un redoutable prédateur flairant les faibles, dévorant et nettoyant la chaine alimentaire des malades et des handicaper. Il n’y avait ni bien ni mal dans le cœur du dragon, il était comme tout animal, réagissant à son environnement pour ce qu’il était sans illusion moral.
Les questions que Deliath posa elle en connaissait déjà la réponse, elle avait déjà assisté aux conséquences et elle connaissait plus intimement que personne la malédiction qu’était son dragon.
Il répéta à nouveau dans sa voix spectrale et sinistre son chants terrifiant. Destruction, cendre et silence…
_______________
Quand Karia partis enfin, Kel entama immédiatement les préparatif avec Terendhul, la bougeant immédiatement de l’infirmerie avec son aide pour la conduire en sécurité.
___________
Terendul laissa place au Roi demi-race pour sortir de l'infirmerie, silencieusement soulagé que le faux-dragon ait quitté son poste sans avoir recours à d'autres tactiques. Les mystères entourant la chimère et ses différentes apparences ne s'éclaircissaient pas, bien au contraire.

Maintenant que les activités pouvaient reprendre leur cour,Terendul fit quérir Lyvie et souleva doucement l'endormie. Il redoubla de précautions, la manipulant comme si une pression trop forte sur sa peau de porcelaine aurait pu la briser.

-Mieux vaut ne pas attirer l'attention, passons par la forêt. * Suggéra Lyvie pour éviter les routes traversant la ville.

-Nul besoin, tenez-vous près de moi Lyvionis, Kel'ebren et personne ne se rendra compte de notre déplacement. * Répondit le Patriarche, invoquant ce bouclier familial prenant différents aspects selon le mage. Celui de Deliath était une pavoie redoutable à la capacité d'absorbtion fascinante. Quant à celui de Danil, autant parler d'un bélier, capable d'encaisser à court terme mais plus efficace de manière offensive.
Le sien était un miroir, un camouflage et c'est ce qu'il utilisa pour les envelopper et quitter le Palais de Pàlandhèl.
_____

-Aussi bien qu'à toi M'rrandi. * Sussurais-je depuis la pénombre de ma cellule, les bras engourdis par la position et mon corps fatigué.
Diable... son sang serait le bienvenu en cet instant, autant pour mon moral que mes courbatures physiques.
Il me faisait la sérénade, chantait comme une sirène chante pour attirer les marins dans le piège de ses bras trompeurs.

-Je peux prouver que je suis innocent de ce qu'on m'accuse mais le tout nouveau Roi de Pàlandhèl refuse de bouger le petit doigt... * Et une pensée me vint, celle d'une visite de Lalwendë venue se réjouir de sa victoire sous la forme d'une illusion. Oh... c'était parfaitement son genre.
_______________
A leurs arrivés au manoir, le chantier battait son plein. Beaucoup de personnel s’afférait au détail intérieur et comparativement à ce matin, une métamorphose s’était opérée.

Les pièces s’étaient garnies de meuble et les lieux semblait beaucoup plus accueillant et opérationnel.
Malheureusement, Kel n’eu pas le temps de réellement l’apprécier ou contemplé l’œuvre. Le changement le frappa certes, mais il transportait sa Dolomei en lieu sûr avant tout. Accompagner par Terendhul et Lyvie, il les conduisit dans sa chambre qui disposait de tout ce qui avait manqué la veille.
Il s’empresse de tirer les draps et rapprochait les oreillers alors que le corps de son aimé était déposé.
Il abandonna Lyvie et Terendhul au reste des détails et partis s’occuper du personnel travaillant pour leur expliquer qu’ils devaient quitter les lieux et remettre les travaux plus tard.

Kel resta comme un vigile immuable avec les étrangers jusqu’à ce qu’il ne reste que les personnes accepter dans les lieux. Puis, il fouilla dans la vaisselle qui venait d’arriver, trouvant un pichet qu’il remplit d’eau fraiche, il chercha aussi le plus gros bol qu’il puisse trouver et une guenille propre.
Il revient avec tout ça, l’installant sur la table de nuit près du lit.

- Comment elle va?
Demanda-t-il sans regarder personne d’autre qu’elle, ne voulant pas que l’attention ne soit portée sur une autre personne que Deliath en se moment. Ils étaient tous fatiguer certes, mais personne n’avait frôler la mort comme elle.
______________

Je soupir en grondant, ne ressentant toujours rien a son égard de spéciale. J’avais interdit d’enchainé Ssussun, mais cette fois s’était différent. Il y avait une bonne raison et je devais me montrer raisonnable.
- Il a dit qu’il ne voulait pas t’entendre? Même si tu présentais des preuves?
Lui demandais-je très surpris et inquiéter par cette idée. Est-ce que mon ancien dragon avait aussi changer complètement de personnalité en plus de son nom? Car de ce que je connais de lui, s’était quelqu’un de généralement connue pour être juste et même clément.
_____________
Kel ne s'absente que le temps de libérer les abeilles bien occupées à travailler d'arrache pied pour rendre l'endroit chaleureux et habitable.
Il n'y eut, bien vite, qu'un quatuor d'elfes au Manoir.

Terendul laissa Lyvie veiller au confort de sa petite nièce,observant d'un oeil attentif tous ses gestes.

"De mieux en mieux." Confirma la blonde, promenant le dos de ses jointures contre la joue de l'endormie avant de quitter son chevet, laissant la place à son tout nouveau partenaire.

"J'ai à discuter avec Lyvionis Kel, " Prévint doucement le Patriarche Nayla, utilisant une excuse visiblement pour le laisser un moment seul avec sa promise.
Le manoir déjà calme, devint placide. Seul le bruit du feuillage balayé par la brise chaude extérieure venait troubler la quiétude de la chambre.
Puis, l'elfe allongée bougea les sourcils et ses paupières papillonnèrent, essayant de sortir des limbes.
Elle expira un interminable soupir.
"Kel...? "

_____
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Karia Soubraxiu
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Fleur de lune... - Page 18 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:57

-L'ingrat... Il entendra quand ça lui plaira, il n'est visiblement pas pressé le moins du monde. Me laisser mariner ici le réjouit. Évidemment. Sa soeur attaque sa femme et il est plus choqué d'une fausse accusation de viol envers Lalwendë. * Voilà une belle leçon à retenir! À quoi bon aider, emprunter la voie de la rédemption si c'était pour finir dans les cachots ?!
J'exagérais peut-être... Mais j'avais le présentiment qu'il n'aiderait en rien pour prouver l'implication et la culpabilité de sa soeur.
_________________
Kel’ebren ne lâcha Deliath des yeux que lorsque Terendhul lui annonça lui emprunter Lyvie pour une discussion privée. Il hoche de la tête, lâche un « Bien sur » et retourne se concentrer sur sa douce.
Le calme, la sérénité reprit totalement possession des lieux bien assez tôt. Assez isoler pour ne pas entendre l’effervescence de la ville, une profonde intimité enveloppait les lieux.

Ils étaient loin du brouhaha de l’infirmerie et du tourbillon de personnel qui courait de gauche a droite, loin de la portée de sa sœur. Enfin ils avaient la paix.
Kel avait la main de sa protéger dans la sienne, la caressant avec son pouce, cultivant l’espoir.

Puis, il posa son front sur le dos de sa main, expirant de tout ses poumons le poids de cette épreuve qui lui donnait envie de s’effondrer. Il s’autorise enfin a extériorisé son chagrin, sa déception et sa colère, les larmes tombaient de ses yeux abondamment et le faisait renifler, puis expirer de silencieuse plainte de douleur. La peur dans les tripes, il s’accrochait à la main de Deliath terrifier d’avoir assisté à la naissance d’un printemps d’un espoir aussitôt détruit par la folie de sa sœur. La peur de ne pouvoir rien espérer tant et aussi longtemps qu’il ne cédait pas aux revendications de Lalwendë. La peur de changer pour le pire, de perdre la foi en la lumière et à la joie. Il savait déjà, que prendre une vie ne le soulagerai en rien, bien au contraire… Il avait déjà souffert une fois d’avoir vue combien il pouvait devenir mauvais et destructeur, porté le poids du meurtre de sa sœur sur le cœur.
Combien, il s’était senti seul, à se contenter d’exister en se demandant ou tout sa le menait, se contentant de suivre une âme furieuse et rebelle qui se débattait avec l’étendard de la vengeance.
Il avait suffi que Lalwendë réapparaissent pour que tout son monde tremble et s’effondre, le menaçant de l’isoler une fois de plus.

Soudainement, au milieu de ces songes et de sa douleur, il entendit son nom. Sa respiration se coince dans sa poitrine et il relève la tête, les yeux grands ouvert de surprise, balayant son regard nerveusement sur tous les recoins du visage de Deliath qui semblait en train de se réveiller!

-… Je suis là. Je suis là Hyalmaia'luinë.

Lui répondit-il la voix enroué par le chagrin. Kel la dévisageait avec plein d’espoir guettant l’ouverture de ses yeux. Il lui caressait la main, puis le visage essayant de l’aider a se réveillé, a l’accrocher à la réalité.
___________

Je le fixe longuement, approchant pour me saisir d’un barreau de sa cage, écoutant sa version assez vague à mon goût personnel. Ce n’était pas un oui, ni un non et s’était agaçant à souhait. Une sale manie qu’il avait quand il était en tort ou qu’il n’aimait pas la version a livré.

Et je me mets à réfléchir à ce que je savais ou plutôt a ce que j’ignorais encore.
Décidément, Danil avait accès a quelque chose que je n’avais jamais connue avec Sinraï. Il s’avait des secrets, semblait connaitre certains antécédents familiaux ou en creusait la piste. Ce qui donnerai sens au fait qu’il soupçonne Calibane de ralentir les procédures ou que tout simplement la priorité était de l’autre enquête.

D’un autre côté, apprendre que son beau-père a été arrêter les culottes aux chevilles pour agression sur sa sœur ne doit certainement pas aider à être compatissant. Je garde cela bien en vue aussi. Si quelqu’un ici était au courant des méthodes de Danil en interrogatoire s’était bien moi. Le connaissant, s’il avait les pantalons baissés, s’était parce qu’il le voulait bien.

Je gardais un long silence, laissant bien voir que je réfléchissais et faisait des rapprochements et des conclusions personnels que je gardais secret. Danil déclarait sans filtre que Lalwendë avait attaquer Deliath… Avait-il des preuves?

- Tu as des preuves que c’est elle?
___________________

"Kel... Dolomeï.. " * Marmonna Deliath d'une voix endormie, luttant contre ses paupières de plomb et sa bouche en coton.
Cet état de mi-éveil sembla durer des heures pour l'endormie alors qu'en réalité, à peine une minute s'était écoulée.
Mais victoire! Deliath réussit à reprendre conscience et trouva enfin les yeux de son mari.
Sa main fut sur son visage aussitôt, son pouce repoussant les larmes sillonant ses joues.
Pleurait-il parce qu'il avait mal? L'idée que ce soit pour elle ne lui traversa même pas l'esprit, tout ce qui importait était sa moitié, son ami et son compagnon.

"Dit moi que tu vas bien. Tu n'es pas blessé? "

_____

-Les mêmes que lorsque j'ai démasqué Kel'ebren la première fois. * Expliquais-je dans un soupir.
-Mon instinct et mon sens de l'observation. * C'était risible pour le nouveau Roi de Pàlandhèl mais M'rrandi savait lui. Je lui avais pointé un traitre du doigt alors que personne ne se doutait de la profondeur et la gravité de ses secrets. Je n'avais pas lâcher le morceau, certain de ce que j'avançais même si les preuves manquaient et en bout de ligne, il avait finit par tout avouer.
Je me tenais fièrement sur mes jambes malgré l'inconfort de la position. Jamais je ne me laisserais pendre tel un morceau de viande dans l'étal d'un boucher.

-Je sais que j'ai raison et le fait que je me retrouve ici ne fait que le confirmer. Tu me crois toi M'rrandi, n'est-ce-pas?
_______________
Il guette son réveil comme si sa propre vie en dépendait, puis lorsqu’elle ouvrir enfin les yeux, que sa main joint son visage, Kel n’arrivait pas à reprendre le dessus de ses émotions.
Les larmes abondent et son visage qui tentait d’étirer un sourire dessina finalement l’inverse.

Il attrapa la main de Deliath qui lui caressait le visage, fermant les yeux durement en se mettant à pleurer, fermant durement les yeux en semblant remercier un divin de sa clémence.
Avec les antécédents de son vécu et ceux récent, puis les facteurs de présence chaotique se trouvant sous le toit du palais de Palandhel, la peur avait installer un nid sombre dans les entrailles de Kel’ebren.

Aussi fort pouvait-il être, l’idée de perdre Deliath l’avait dévasté. Malgré tous les efforts déployer, l’énergie investis, il en tenait toujours au patient de s’accrocher à la vie. Il y avait toujours eux un facteur de risque malgré les bonnes chances de rémission et le combat n’était pas encore terminer malgré cette victoire.

Kel tourna la tête, embrassant la paume de main de sa protéger faisant de grand signe de oui pour la rassurer qu’il allait bien.
Après un instant ou il était inconsolable, il essuya ses larmes autant qu’il le pouvait en essayant de reprendre le dessus.

Il se redresse sur sa chaise, embrassant les jointures de Deliath une dernière fois avant de lui servir à boire.
_______________

Je gronde devant sa réponse insatisfaisante, quittant ma position pour me mettre à marcher de gauche à droite dans un calme de mauvais augure.
- Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre abrutis… Ce n’est pas des preuves ça! Tu crois que qui que ce soit va t’écouter après toutes les conneries que tu as accumulées ?! Quant bien même que moi je te crois, je ne peux rien prouver! Arracher les oreilles de quelqu’un ne suffira pas à faire pousser la vérité cette fois d’autant plus que ce n’est pas de ma juridiction comme l’était Sinraï. Nous sommes dans des démarches diplomatique délicate et toi tu ne trouve rien de mieux à foutre que te faire prendre les culottes aux chevilles. Tu va me dire que tu tes retrouver dans cette situation comme par magie?

Tu sais ce que je crois? Que tu voulais vraiment la baisé sinon tu ne seras pas tombé dans son piège. Je te connais petite soie, tu ne te refuse rien. Dis-moi que j’ai tord peut-être!

Levais-je la voix avant de frapper dans la porte de sa cage en montrant les dents, les yeux noirs.
______________
Hormis Lyvie, personne ne l'avait honoré d'une démonstration d'émotions et d'inquiétudes aussi vives et démonstratives! Ce fut si gratuit, si intense et profond que l'elfe ne put que se mordre la langue, hébétée de susciter une telle réaction.
Ses sentiments pour Kel'ebren était partagé, tout aussi forts et fervents mais jamais elle n'avait pensé méritée autant de larmes. Ses yeux devinrent vitreux en réponse à sa peine et sa frousse, soulagée d'être de retour parmi les vivants et d'y trouver son compagnon, sain et sauf.

Deliath bougea dans un sifflement douloureux pour atteindre l'eau que lui apportait son amour et mit une main sur la plaie la moins guérie des deux.
Aussitôt elle s'empressa de rassurer Kel avant qu'il ne s'inquiète davantage et ravala sa douleur le temps de se hisser lentement, avec son aide, en position assise.
Sa tête était lourde et ses bras lui semblèrent bien frêle et fragile tout à coup. C'est que son corps avait perdu beaucoup de sang et même avec le généreux don de Terendul, la fatigue serait sa compagne personnelle pour les nombreuses heures, voir journée future de convalescence.

''Merci'' Souffla l'elfe en acceptant de se faire aider à boire. Pas besoin de jouer les têtes fortes avec Kel'ebren, il était celui avec qui elle pouvait baisser sa garde et se montrer vulnérable.
Deliath but, longtemps, à lente et profonde goulée jusqu'à terminer le verre en entier, puis posa le derrière de sa tête contre la tête de lit.

''Je t'ai sentit Dolomeï... Je te savais tout près, tu ne m'as pas laissé partir. " Dit doucement Deliath en lui faisant signe d'approcher, demandant sa proximité, ses bras pour s'y lover, ses lèvres pour s'y accrocher.

______

Bon... j'ai droit à des remontrances et un discours passionné sur sa juridiction et ma situation particulière. Comme si j'avais planifié de me faire ainsi surprendre! Devais-je avouer l'avoir sous-estimé ou être tout simplement stupide? Aucune de ces solutions ne me plaisait et ne mettait en valeur.
Puis les accusations viennent et un tout nouveau genre de problème pointe le bout de son nez entre nous.
Ces sentiments... ce regard, ils sont familiers car ils ont été couvés, soignés et chéris en moi des millénaires durant!

-Jaloux M'rrandi? * Dis-je bien que la réponse m'était flagrante.
_____________
Travailler dans les serres ces dernières semaines lui fit réaliser à quel point elle ne s'ennuyait pas du sang et des lits portants les traces des blessés.
Elle avait emmené des draps imbibés d'hémoglobine d'elfe et les avait placé dans un bac d'eau glacé, les remuant en tentant de rester concentrée.
L'angoisse chronique la forçait à jeter un coup d'oeil par dessus son épaule bien trop souvent, au point ou les muscles de son cou l'élançaient avant que le sang ait quitté les fibres du tissus.
Eileen transféra les draps d'un bac à un autre, les essora avec précaution puis les accrocha sur les supports.
La petite demi-race retourna dans l'infirmerie, prête à recevoir sa prochaine mission lorsque ses grands yeux caramels se promenèrent sur le vide de l'endroit. Envolée la Reine des elfes et le Roi Dragon chassant tout le monde d'un regard. Partis les gardes placés de part et d’autre de toutes les entrées. Disparue... Lyvie et ses yeux bienveillants.
Elle n'entendit que son cœur battre à la chamade et chercha Isaak, un visage familier, puis un visage ennemi dans la foule.
Les jambes soudainement molle, Eileen s'accota contre une table contenant des gazes et des serviettes propres puis retourna dans la petite pièce de lavage.
________________
Les mots de Kel était rare et faible comme s’il craignait de la heurter avec quelque décibel trop élever.
Comme prévu, il avait guetté le moindre signe de douleur de la part de sa protéger, qui essais de le rassurer sans grand succès. Il ne se prive pas de s’assurer personnellement que tout allait bien.

M’enfin il ne l’envahissait pas non plus outre mesure, le temps qu’elle boive et ne lui débarrasse des mains. Puis elle lui confie ce qu’elle avait sentis dans son coma et sa lui fit un baume au cœur de l’entendre et de voir qu’elle l’invitait à l’envahir sans hésiter.
Lui qui s’était garder une gêne…
Il expira d’un coup sec, laissant monter et redescendre ses épaules comme si un poids lourd en tombait d’un seul trait.
Il embarque timidement sur le lit avec elle, s’assoyant à ses coté, venant poser sa tempe sur le dessus de la tête de Deliath et l’enrouler de ses bras.

Il tourna la tête, l’embrassa plusieurs fois, sa présence énergisante et apaisante.
- … Il n’y a aucun mot assez fort pour exprimer tout ce que je ressens en se moment.

Lui avoua-t-il que pour le moment tout se bouscule et ce croise aux poids qu’il ne peu plus que vivre le moment.
______________

Quand tout ce que trouve à dire Danil se résume à une sorte de provocation blessante, je comprends alors qu’il esquive la réponse réelle à ma question.
Je cesse alors de le regarder, exprimant une grimace dégouter et maussade.
Peut-être bien que Kel a raison, que Danil a besoin de ce séjour a l’ombre tout compte fait.
Qu’il refuse de parler clairement aux autres, qu’il leur fasse la princesse effarouchée, je comprenais… mais pas a moi.

A moi, il ne manquerait pas de respect de la sorte sans conséquence. J’en conclus que nous n’avions plus rien à nous dire dans se cas et je pris le chemin de la sortis sans daigner me retourner même s’il m’implorait ou décidait enfin à parler.
_______________
Son protecteur...
Lorsqu'il ne se prenait pas une balle pour elle, il était ce mur infranchissable et inflexible contre Danil.
Maintenant il pouvait ajouter qu'il l'avait volé dans les bras de la mort pour la garder à ses côtés et l'elfe lui en serait à jamais reconnaissante.

Bouger les bras était envisageable mais dès qu'un muscle de son ventre était sollicité, Deliath serrait les dents et retenait sa respiration momentanément.
Les chairs guéries par Lyvie, en apparence neuve et intouchée restaient sensible et la deuxième plaie était bien douloureuse!
La présence de Kel'ebren valait cet inconfort, cette souffrance lancinante.

Elle caressa ses mains, puis ses cheveux du bout des doigts, lui racontant ce sont elle se souvenait du début de journée avant de perdre connaissance, faute de l'adamantium.

"Dit moi tout Dolomeï, il y a eu d'autres blessés? Le coupable a été arrêté? " * Elle se doutait que le responsable avait été pris en charge puisqu'il était indemne en sa compagnie mais l'idée que d'autres personnes ait subit la vengeance de l'inconnu lui laissait un goût acide en bouche.
Deliath se rappelait un demi-race et le peuple de Xar'Minos avait une énorme raison depuis Octobre dernier de vouloir sa mort. Elle avait réduit une guerre à néant et le prix avait été cher payé par les soldats sang-mêlés près de son Amaranti dévastateur.
Il restait cependant la question de l'Adamantium en poudre. C'était une arme de Saelynthil... Elle savait comment maîtriser les mages et toutes sortes de furies magiques comme aimait le dire Isaak.

"Lomelindë... Ou est Lomelindë Dolomeï? " Ce n'était pas pour le pointé du doigt! Ça non, sa confiance en son bel oiseau était inébranlable mais elle eut peur que son absence ait occasionné une opportunité pour l'un de ses nombreux ennemis d'agir contre son humain.
_______
Jouer avec le feu était un euphémisme ridicule dans ma situation.
Provoquer la bête, jouer les imbéciles naïfs, repousser M'rrandi même si sa présence est la seule chose capable de rendre mon incarcération supportable.
Car il compte sur moi. Il m'a donné une mission et j'ai affirmé être à la hauteur de la tâche.
Mes intentions n'étaient pas de défendre Deliath. Elle avait déjà bien des chevaliers blancs en file pour défendre son honneur.
Moi je ne protégeais qu'une seule personne, qu'un seul être et on ne l'accuserait de rien injustement tant que je serai vivant.

Si mon pari très risqué d'attirer Lalwendë ici pour se vanter de la réussite de son crime échouait, j'aurai perdu pour de bon.
Je ne le retins pas, secrètement plus effrayé de ce que mon absence à ses côtés pourrait occasionner que de sa colère.

Je serai donc les dents, les doigts crispés et patientai. J'étais bon pour attendre... J'ai attendu toute ma vie et j'attendrai encore.
______________
Après quelque minute de retrouvaille et de caresse, Deliath commença le ménage des évènements et tentais de reconstituer le tableau qui lui manquait pour comprendre ou en était la situation.
Kel réfléchis un cours instant puis lui expliqua ce qui était arrivé, les choses qui avait été mis en place.

Il ne mentionna pas ses doutes sur Lalwendë, gardant cela secret pour le moment. Pourquoi? Peut-être s’imaginait-il responsable d’une quelconque manière ou en devoir de s’en occuper discrètement… Éviter les drames ou que sa réputation n’en soit que plus assombris et que son mariage avec Deliath ne soit vu avec encore plus d’hostilité.
Mine de rien, cette situation occupait son esprit tous les secondes depuis qu’elle s’était produite. Les scénarios les plus élaborer sur les probables conséquences s’était bousculer à tour de rôle et le maintenait dans une inaction de prudence constante.
Puis sa question sur Isaak le ramène au présent lui rappelant l’incarcération avec Danil…
- Isaak… est en mission de trouver le responsable, puis entretemps Danil a été arrêter pour tentative de viol sur ma sœur.

Avoua-t-il dans un grand soupir de découragement.
_______________
Son bel oiseau déjà en enquête. C'était lui tout craché et la belle l'imaginait parfaitement avec son carnet à éplucher les témoignages de tout ceux ayant levé ses soupçons.
Dire qu'elle s'était inquiétée! Son rossignol savait se débrouiller depuis son implantation à Pàlandhèl et il veillait à leurs intérêts communs. Ce fut suffisant, pour l'instant, pour diminuer le niveau général d'angoisse à son égard.
Une conversation de vive voix tairait pour de bons le reste de son inquiétude mais selon Kel'ebren, cela pouvait attendre.

Puis il lui annonce une chose... inattendue et très surprenante, limite incroyable.
-Danil n'aurait pas fait ça. * Répondit-elle, hébétée en froissant les sourcils.
-Il n'a d'yeux que pour... Ça ne lui ressemble pas d'agir aussi... * Oh et puis quoi, d'être immature malgré ses trois millénaires et demi?! D'être impulsif, incohérent, violent même? En y repensant il remplissait ses critères malgré son côté froid et déterminé, obsessif et possessif.
Qui sait ce qui se tramait réellement dans la tête de Danil?!
Elle n'aimait aucun des deux à vrai dire, ni son père biologique, ni Lalwendë mais leur situation n'aidait en rien!
-Elle va bien?
________________
-Elle va bien.
Lui répondit le mage doré. Puis dans un profond respire il lui expliqua comment les choses avait été rapporté et qu’Isaak avait été présent pour son arrestation.
_____________
Un frisson d’inconfort ne la traversa rien qu'à imaginer la scène.
Ces deux-là étaient aussi fous l'un que l'autre! Et Danil, surpris les pantalons à terre était suffisant pour ne plus savoir si elle devait se frotter les tempes de découragement ou rigoler du ridicule de la situation.
Karia devait fulminer... Après l'incident sur le FerdeLance de la chaloupe puis ça. Le comportement de son protecteur ne reflétait nullement son âge vénérable.

-Je vais aller le voir, il me dira la vérité, on ne peut pas le laisser là. * Décida-t-elle même si l'envie de se lever était un fantasme inatteignable sur le moment.
_____________
- Je ne suis pas d’accord, il le peut oui, quelque jour. Même s’il nous propose de vérifier dans sa mémoire, je n’irai pas et tu n’iras pas. Le problème va requérir une approche plus humaine cette fois pour apaiser Alexeï. C’est-à-dire quelque chose qu’il pourra comprendre et voir…
J’imagine très mal, la reine aller dans les cachots, écouter le plaidoyer du prisonnier et jugé d’elle seule de la véracité de la situation, choisir de le délivré car il le faut… sans que tout cela soit perçus comme une trahison envers les concerné et le peuple qui a eu vent d’une rumeur qui ses rependu comme une trainé de poudre…

Kel s’arrêta là un moment, avant d’expirer d’un trait, caressant les cheveux de Deliath, l’air agacé par quelque chose qu’il a envie de partager sans aimé avoir a le dire.
_______________
Deliath froissa les sourcils, songeant que Danil était une montagne de problèmes même derrière les barreaux. Quant à Karia... il venait de perdre son protecteur alors que Saelynthil arpentait les couloirs du Palais de Pàlandhèl.

Normalement, à cette heure-ci, elle aurait dû être en train de manger du gâteau et faire l'amour avec Kel'ebren. Peut-être même manger du gâteau en faisant l'amour avec son nouveau mari. Bref, l'attentat et ses conséquences lui pesait soudainement lourd sur le moral.

-Quelle rumeur? Dit moi tout Dolomeï.
__________
Les sourcils de Kel se redresse dans une expression d’évidence et de chose qu’il avait volontairement mis de côté car elles étaient tout simplement trop dures et impossibles a contré.
- Nous sommes à la recherche du coupable alors lorsque l’on a arrêté Danil, le peu de gens qui y ont assister que ce soit de la chambre au chemin menant au donjon ont eu tôt fait de tirer leur propre conclusion.
Très peu de gens sont au courant du pourquoi Danil se retrouvait main aux fers.
Lui expliqua-t-il dans tout le découragement de la tâche que cela représentait.
Puis, il laissa tirer un maigre sourire désoler, se remettant a se laissé distraire par des caresses abondantes qu’il lui offrait, avec ce petit air secret encore qui devait exister sur son visage depuis sa tendre enfance quant il devait probablement dénoncer sa sœur pour une bêtise et qu’il n’osait pas.
___________
Cet air, inconnu pour Deliath, fut confondu avec le soulagement et le stress des dernières heures et minutes combinées.
Elle leva un bras, caressa sa joue du pouce puis accota le derrière de son crâne contre la tête de lit, de leur lit désormais.

-Je vois. * Soupira-t-elle, s'abandonnant à fermer les yeux quelques misérables secondes.
-Eh bien je ne peux visiblement pas me prononcer sur la culpabilité de la tentative de viol tout de suite mais il n'est pas le responsable de l'attaque. Danil n'utilise pas d'intermédiaire lorsque vient le temps de se débarrasser de quelqu'un. * Puis, réalisant ce qui venait de sortir de sa bouche, l'elfe ouvrit les paupières et sourit à son mari.

-Changeons de sujet, Danil occupe beaucoup plus de place que je veux et suis prête à digérer pour l'instant. Il faut cependant prévenir Fenris de rajouter des soldats autant à Danil qu'à Karia et... merde je recommence. * Realisa-t-elle, exaspérée par son incapacité à décrocher, même dans un moment pareil.
Être clouée au lit serait terrible pour les prochaines heures, voir prochains jours.
-Je suis soulagée que tu n'aies rien Kel.. * Dit-elle en se blottissant contre lui autant que son niveau de douleur le lui permettait.
-Et désolée pour le kimono, il doit être irrécupérable désormais.
________________
Décidément, Deliath ne semblait pas réalisé que sa vie avait été une bougie au cœur d’une tornade… Si près d’être soufflé. Toute ces inquiétudes semblaient si insignifiantes en comparaison aux yeux de Kel.

Il inspira profondément venant s’appuyer avec elle a la tête du lit, passant son bras par-dessus ses épaules pour la ramener contre sa poitrine.
Sa main lui caressait les cheveux pendant qu’il l’écoutait parler tout en affichant son éternel sourire d’ange bienveillant.
Le son de sa voix semblait le consoler, le rassurer et l’attendrir.
- Nous nous en sommes occupé, ne t’en fais pas. J’ai signé en ton nom les papiers officiels du traité qui nous assure la protection d’Imzaresh. C’est fait… Elle devrait partir bientôt. Isaak a vérifié que tout était bien en ordre avant même que je ne touche le papier.
Les sommes en retard et les intérêts dû lui sont rendu… Elle n’a plus rien à nous reprocher, plus rien pour nous menacer.

Essaya-t-il de la rassurer, de lui faire comprendre qu’elle pouvait se reposer, qu’il avait été capable de se charger sans encombre de l’administration en son absence. Même si la situation aurai fait perdre le sang froid a plus d’un, Kel avait la force mentale que son poste lui exigeait.
Il referma son bras contre l’épaule qu’il tenait, venant appuyer sa joue sur la tête de sa douce dans une accolade prudente mais affectueuse en toute réponse au sujet de son propre bien-être ou celui d’un malheureux kimono.

Puis ces lèvres se pose longuement sur la tête de Deliath, une fois puis deux et encore une troisième fois alors qu’il soupirait de soulagement.
Puis sans prévenir, son corps se crispe et il se met à saccader, avant de d’inspirer profondément et reniflé. Kel ce mit a bercé légèrement Deliath dans ses bras, alors qu’il pleurait le plus discrètement qu’il en était capable. Se sentant redevable et reconnaissant que la vie de Deliath est été épargner et qu’il puisse avoir cette simple conversation avec elle.
Il avait été terroriser, s’était sentis tellement impuissant, que le soulagement qu’il ressentait, le relâchement que cela lui apportait faisant s’effondrer quelque barrage qu’il ne s’autorisait jamais à partager sous le regard d’autrui. Il poussa des petits gémissements douloureux avant de se remettre à l’embrasser. Ne trouvant aucun mot assez intense pour exprimer que ses actes prenaient le relais.
______________
La confiance de Kel est difficilement contagieuse. Nul doute que son oiseau ait mis le nez dans les documents et veiller à ce que tout soit en ordre. Était-ce la fin de ce chapitre pour autant? Deliath avait découvert les deux visages de Sael. La Seigneur d'Imzaresh et la folle ambitieuse passionnée par les arts interdits. L'un n'arrêtait pas l'autre et le sentiment que ce n'était pas terminé perdurait.

Son coeur peut-être trop endurcit, trop vite, eut du mal à réaliser et comprendre la réaction du mage. Ce n'est qu'après de longues minutes de ces baisers affectueux et câlins reconnaissant que les émotions commencèrent à poindre le nez de son côté.
''Merci Dolomeï. '' Soupira-t-elle en lui rendant une étreinte aussi tendre que son corps le lui permit, cédant sous ses lèvres, émue et inondée de plus d'amour qu'elle aurait pu imaginé.
Elle leva une main, essuyant du pouce les sillons sur les joues de l'elfe puis continua sur l'arrête de sa mâchoire pour attirer sa bouche à la sienne et faire comprendre à cet homme fidèle et adorable qu'elle était bien vivante.

Après s'être repue de ses lèvres au point d'en avoir des papillons dans l'estomac, l'elfe s'empara d'une mèche de cheveux pâle et la fit glisser entre ses doigts cristallins.
"Je n'avais jamais dansé avec la mort avant l'an dernier. " Dit-elle en enroulant la mèche autour de son index pour en apprécier la douceur avec le pouce.
"J'avais ma vie pour acquis, certaine que chaque levé de soleil ne serait pas le dernier. J'étais une personne différente... Ça semble si loin et pourtant ça ne fait pas encore un an. " Avec Kel, elle se savait en sécurité pour parler, qu'il écoutait et comprenait chaque mot, chaque émotions dissimulées et transpirées derrière.
"Evenaelle a essayé de me détruire, comme Danil, comme Siobhan, Sael, même Karia à sa manière, j'ai perdu une partie de moi à chaque fois. " Physique, émotionnelle ou spirituelle, les affronts avaient laissés des marques indélébiles. Ses pensées commencèrent à s'égarer et la belle chercha ses yeux pour y ancrer les siens.
"Tu es le seul qui donne au lieu de prendre Kel. Nos vies seront en danger constamment, de part nos positions et nos ennemis mais je vais chérir tous les instants car ce chemin nous a mené ici, ensembles, vivants, tout les deux. " Peu importe l'héritage familial, les cachoteries et les réfractaires à leur union, Kel'ebren s'est inséré dans sa vie comme s'il en avait toujours fait partit.
"Dolomeï. " Ce titre avait un sens avec lui, le son même de sa voix semblait avoir une tonalité particulière qui lui revenait tout en réciprocité. Un chant d'oiseau lancé au loin qui était répondu par sa moitié.
"Dolomeï..." Répéta Deliath, émotive, consciente du miracle accompli par son entourage pour lui permettre de vivre cet instant, de respirer, voir et sentir Kel'ebren. De pouvoir exister un jour supplémentaire à ses côtés.
_________________
Lyvie prit place dans la grande commune servant de lieu de détente dans la bâtisse et à la demande silencieuse de Terendul, s'assied. L'utilisation de son don laissait derrière une fatigue lancinante, des cernes sous ses beaux yeux verts et une pâleur fantomatique à sa peau. Elle remercia le Patriarche qui récupéra sa main, le regard dénué de chaleur envers la marraine.

Il répondit d'un signe de tête, observant les manies et les traîtres signes d'inconfort en provenance de l'Immortelle.
''Je tiens à vous présenter mes excuses...'' Mais Terendul leva une main, regardant ailleurs en la coupant dans son élan. Cette conversation avait été repoussée depuis trop longtemps et il n'en voyait plus l'intérêt maintenant.

''Ce que vous et Landis avez cru bon de faire dans le passé est fait et nous ne pouvons revenir en arrière, tout comme je ne peux combler le vide mon absence et le manque d'encadrement des siens.'' Le vieil elfe soupira longuement, rigide dans sa posture parfaite.
''Je ne suis pas celui à qui vous devez offrir vos excuses Lyvionis.'' Puis, malgré le silence pesant, il prépara du thé, sentant l'énergie se mouvoir et évoluer dans l'atmosphère paisible du domaine. Le maëlstrom endormi, attaqué et blessé s'éveillait et il en sentait les moindres changement grâce à sa perception magique aiguisée.

Il attendit près de la porte, un petit plateau contenant deux tasses dans une main, puis cogna avant d'entrer, se permettant cette effronterie en une situation particulière.

''Nous devons discuter. '' Même la voix suave et douce du Patriarche n'arriva pas à dissimuler la gravité et la précarité de leur situation.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 28 Avr - 1:58

La caresse de Deliath vient sécher les larmes qu’il avait laissé s’échapper, faisant comprendre d’une façon muette que le pire était passé et pourtant ce simple contacte lui donna envie de fondre en larme comme un enfant qui venait de trébucher.
Malgré cela, il s’ordonna de ravaler autant bien que mal cette boule d’émotion et ce laissa consoler par la voix apaisante de sa Dolomei entrain de lui susurrer les impressions quel a conclus et vécu en elfique.
Et s’était bien la première fois que l’on lui disait "Tu es le seul qui donne au lieu de prendre Kel.’’
Le reste qui suivie fut comme une promesse d’espoir qu’il accueillit comme une lumière dans son cœur car leur conviction fusionnait d’un même front a ce sujet.
Chaque Dolomei qui sortait de la bouche de Deliath enfonçait un clou de plus dans les fondations de leur nouvelle relation à bâtir et la renforçait.
Se moment d’intimité lui parut bien cours avant que quelqu’un ne vienne lui mettre un terme et leur rappelle que malgré le toit qui les protèges pour le moment un orage grondait toujours…

Sur le moment, Kel se raidit a l’arrivée de Terendhul, ce sentiment d’être prit les mains dans le sac a cajoler un interdit le prenant au ventre. Mais il ne bougea pas, refusant de quitter sa douce, car cette conviction semblait lui donner la force d’affronté tous les loups qui les menaceraient.
Cela, il le fit comprendre d’un seul regard lorsqu’il le tourna vers son ainé, emprunt d’une brulante détermination. D’un air entendu, il lui fit un geste de la tête qu’ils étaient prêts à entendre.
_________________
"Selon vos hommes au Palais, Isaak est déjà parti faire enquête et Danil est aux cachots. " Commença Terendul alors que Deliath caressait la main de son mari, un geste se voulant rassurant pour garder un contact physique entre eux.
"Kel m'a mis au parfum."
"Nous ne pouvons écarter aucune théorie quant au coupable derrière cet attentat." L'elfe froissa les sourcils puis son regard passa du mage blanc à son grand-oncle.
"Il s'agissait d'un demi-race. Ils ont de bonnes raisons de vouloir ma mort." Les yeux du Patriarche s'adoucir et il s'approcha, leur tendant à chacun une tasse de thé avant de se poser au bout du lit.
"Et c'est exactement la motivation sur laquelle le véritable coupable a parié. Norrathia, as-tu pleine confiance envers Isaak?"
"Isaak ne me fera jamais de mal." Répondit-elle de façon catégorique, sur la défensive qu'on ose sous-entendre l'implication plus ou moins directe de son fidèle oiseau.
_____________
Kel reprit son air imperturbable, mais plus Terendhul tourna autour de l’incident, plus il resserra les dents en sentant que très vite l’ancêtre pointerai son doigt vers les doutes raisonnable que représentait sa grande sœur…
Mais étonnamment, le nom d’Isaak remontait laissant entendre que le vieil elfe avait une pensée vers l’allégeance du Rossignol.
La réaction de Deliath, voudrai écarter toute idée possible que l’humain est pu la trahir.
Était-il envisageable que la présence de Sael suffirait à faire changer de chemise à Isaak? Franchement, compte tenu de la réputation de l’espion, il y avait matière à douter.

Pour le moment, Kel garde silence, laissant Terendhul terminer.
______________
"Puis il y a les conseillers de Pàlandhèl, Aexeï et Saelynthil ainsi que leur entourage." La magicienne capta un bref échange visuel entre les deux hommes et se rassied malgré l'inconfort.
"Il est facile de pointer un doigt accusateur en ce genre de situation et vu la fragilité de la sécurité sociale les esprits sont fragiles." À cette mention, la jeune femme soupira longuement et commença à rassembler son courage pour se lever.
"J'y vais."
______________
Pendant un instant, les traits d'Aphlindelea envahirent ceux de Kel'ebren, faisant ressortir le portrait d'un fantôme dans cette approche autoritaire et protectrice. Cela l'apaisa, le réconforta de constater qu'il était un homme accompli prêt à enfiler tous les visages nécessaires.
Deliath dévisagea son mari, semblant vouloir lui tenir tête mais se ravisa, décidant que ce serait une discussion à avoir en tête à tête.
"Nous devons songer à garder un oeil sur le dragon qui n'en est pas un."
"Karia..."
"Je suggère de le faire venir ici et de le garder sous surveillance constante maintenant que Danil est indisponible.'' La Reine pinça ses lèvres ensembles, sachant combien cet endroit était un refuge pour Kel et que la situation avec Karia était tendu à souhait.
''Nous devons garder l'esprit ouvert et contempler la possibilité que tout ceci, s'il s'avère être orchestré par Saelynthil pour mettre la main sur le Roi demi-race, le met en position vulnérable. Son protecteur est emprisonné et tu es ici Norrathia.''
''Diviser pour mieux régner...'' Le patriarche hocha la tête à sa précision, essayant de couvrir tous les angles possibles.
"Dans ce cas, Isaak doit venir aussi." * Ajouta Deliath, regardant la bouche de son grand oncle tirer un trait. Il se leva, sans un mot et se rendit jusqu'à la fenêtre donnant sur le jardin intérieur, soudainement très intéressé par l'aménagement.
"Kel? Il a raison, on ne doit pas laisser des cibles isolées et je refuse d'abandonner nos conseillers, Karia, Isaak ou n'importe quel citoyen aux mains d'Imzaresh. " Elle caressa doucement sa mâchoire, appréciant sa chaleur et sa proximité.
"Je sais que cet endroit est un refuge pour toi et ne souhaite pas briser ce qu'il signifie... Mais il ne s'agit pas de nous en tant qu'individu Dolomeï, il s'agit d'être un front unis et solide contre l'ennemi. Allons au Palais, ensembles. Les chambres jointes seront parfaites pour avoir tout le monde proche tout en évitant les confrontations inutiles.
__________________
La réponse de Terendhul assombrie l’air calme qu’avait normalement Kel. Oh évidement qu’il ne veut personne chez lui et cette tactique, car cela avait tout l’air d’en être une, était une manipulation émotionnelle de la part de quelqu’un qui le connaissait un peu trop.

Le vieil elfe avait décidé de mettre Deliath dans sa poche, de lui faire entendre des choses qui évidement avaient tout de réaliste et justifiable quant a d’éventuelle problème. Mais le véritable but encore une fois, était de le forcé, lui, à dire la vérité avant qu’elle ne soit assez mûre à son goût.
C’était une fois de plus, un fourrage de nez dans ses affaires!
Évidement maintenant qu’il a poser ses pions, il se détourne comme s’il connaissait déjà les prochains mouvements de son adversaire et qu’il n’y aurait aucune surprise.
Quand Deliath l’interpela, elle récupéra ses yeux orageux d’avoir été défier de la sorte et que l’on imagine qu’il se laisserai docilement mener par le bout du nez.
La caresse sur sa mâchoire, le fait baissé les paupières et expirer profondément et lentement il fronce les sourcils, faisant comprendre son total désaccord avec les idées avancés.

- Tu peux essayer de t’agripper a tout ce que tu veux, je ne te laisserai pas quitté le lit à chercher une autre occupation que le repos.
Isaak est sur une piste, il n’appréciera pas d’en être éloigner compte tenu de son niveau d’implication.
Et Karia… et bien, il est sous notre surveillance et il rode près de la prison maintenant attendant la première âme stupide qui penserai toucher à son gardien.
Tu es en sécurité ici, bien plus qu’au château, Terendhul garde les lieux et Lyvie s’assure que tu récupéras rapidement.
Pour le reste, Dolomei…. Tu dois me laisser manœuvrer.

Ce montra encore une fois précis Kel, dans un ensemble d’explication tout aussi véridique qu’il fait l’omission complète de ses propres plans au sujet de Lalwendë.
_______________
Quelques heures passèrent depuis le dernier visiteur ayant daigné approcher Danil dans les cachots.
Pourtant, ce fut la silhouette reconnaissable et au pas ferme et rapide d’Isaak qui réapparu.
Il avait en main, une tasse de thé très fortement parfumée qui enveloppait les lieux de manière entêtante et il vient s’installer devant la porte du détenu tout en dégustant une belle gorgée.
Son regard était légèrement étrange, plus vivant? La vue de la situation de l’immortel qui sait?
Il ne dit rien, et pourtant il avait un jeu de clé qui chantonna à sa place.
Effrontément, tout permis, il ouvre et entre en refermant derrière lui, pour venir ce placé juste devant Danil dégusté une nouvelle gorgé savoureuse et très fortement aromatisé d’étoile d’anis et de cannelle pour ne nommer que ce qui ressortait le plus.
Il le détaillait avec une suffisance, un petit air supérieur, semblant demander sans le faire de voir si l’immortelle avait réfléchis à son offre.
_________________
-Je ne vais pas rester cacher ici avec un traitement spécial Kel. * Parce que s'était arrivé lors de son séjour sur Hutt a deux reprises et pendant qu'elle était isolée et impuissante, Karia avait souffert.
-Saelynthil n'est pas qu'une Seigneur d'Imzaresh, elle a un laboratoire digne d'un cauchemar dans sa forteresse flottante, un tableau de chasse avec les portraits des Nayla et collectionne des parties de mage pour ses expériences! Elle est aussi obsédée par Karia que Danil peut l'être! * Était-elle la seule à saisir le degré de folie de cette femme?
Les muscles de son ventre n'étaient que douleur mais l'elfe ne pouvait se permettre de se prélasser au lit même si toutes les raisons évoquées par son mari étaient logiques et bienveillantes.
-Kel, à chaque fois que je suis écartée quelque chose de grave arrive. C'était toi la dernière fois. * Osa-t-elle lui rappeler son absence momentanée durant laquelle il avait été emprisonné, torturé, condamné et disgracié par le Roi demi-race. C'était frustrant de s'expliquer ainsi pour retourner vers le danger et s'opposer à l'homme qui ne cherchait qu'à la protéger.

_____

Encore lui...
Je n'ai plus de sensation dans les mains depuis un moment dû à ma position inconfortable et la compagnie du Rat n'aide en rien mon humeur.
Son visage est un irritant immédiat et il finira par faire un faux pas, j'y veillerai et à ce moment-là il n'y aura que terreur dans ses yeux lorsque j'exercerai ma vengeance.

Je n'ai rien à lui dire. Orgueil ou entêtement, qu'il utilise l'excuse qui lui chante pour justifier mon silence.
__________
Deliath pu voir dès qu’elle ouvrir la bouche, le regard déterminer et brillant d’intelligence de son mari lui faire comprendre qu’il n’y avait probablement aucun argumentaire suffisamment fort pour le convaincre, mais que par politesse, il la laissait essayer. Ainsi, elle aurait la satisfaction de s’être exprimer sur ses peurs et s’être bien assurer que Kel avait bel et bien écouter.
Patient, n’étant aucunement menaçant et toujours aussi chaleureux, Kel prit note de ce que disait sa Dolomei, ne lui coupa jamais la parole et garde même un petit silence pour s’assurer qu’elle avait terminé et de son côté maintenant réfléchir à sa réponse. Puis, dans sa grâce immortel, il l’invite a ce coucher tout en posant son index sur les lèvres délicieuse de sa femme. Ainsi, il lui fit comprendre que c’était son tour de parler et qu’il voulait qu’elle écoute bien. Son regard était intense, fixe dans le sien, hypnotisant d’énergie calme.

Il lui caressa les cheveux et l’embrassa longuement sur le front tout en soupirant de manière à faire comprendre qu’il comprenait bien.
Puis d’une voix tout aussi douce que le velours des pétales d’une fleur, il passa à la contre-attaque.

- Tout d’abords, sache que tu es en convalescence et qu’il ne s’agit pas d’un traitement de faveur.
Il fit cette expression encore, assez étrange en bougeant la tête un peu sur le coté avec un sourire faux, tout à fait charmant et ravissant avant de continuer.
- Tu es ici, car c’est l’endroit le plus sécuritaire en ce moment, jusqu’à ce que je résolve la situation.
Et puis je connais bien Saelynthil… je te rappelle. C’est exactement pourquoi mon chez moi est ici désormais.
Lui rappela-t-il ainsi que la sorcière Drow lui avait absolument tout prit hormis sa tête et s’était de bien de justesse…
- Les épreuves ne peuvent être évité, elles existent pour nous éprouver, nous mener sur de nouveau chemin d’une manière ou d’une autre ce qui doit arrive arrivera.
Ce que je te demande aujourd’hui, c’est de mettre de coté tes émotions pour qu’elle ne supplante pas ta faculté de réfléchir et que tu réalise la situation dans laquelle nous nous trouvons. Et je vais te les énumérer afin d’être certain que tu pèse la situation avec le sérieux nécessaire.
Tu as été poignarder à plusieurs reprises à l’abdomen, et nous avons passé de longues et très difficiles heures à nettoyer ton sang et refermer tes plaies pour te garder parmi nous. Tu n’es pas en position d’aider qui que ce soit que cela te plaise ou non. Ta seule présence va mettre tout le monde sous pression et sur le qui-vive, les gens monopoliser dans des taches précise seront distraite pour veiller sur toi. Isaak par exemple, pour ne citer que lui. Je n’arriverai pas à travailler en paix en sachant que l’assassin peu t’atteindre au moindre signe de distraction de ma part. Alors qu’ici Terendul a le plein pouvoir de veiller sur toi et d’empêcher les intrusions. Ici, Lyvie est en sécurité et peu aussi veiller sereinement sur toi, ce qui rassure Fenris qui dors et mange à peine.

Et présentement, Saelyn vient de signer son nouveau contrat avec nous et se serai bien contreproductif de sa part de tenter quoi que ce soit pour le moment surtout en présence de l’autre doyen Alexei.

Kel ce redressa en position assise, la tête ce penchant sur le côté en faisant cascader sa magnifique chevelure or platine pendant qu’il lui fit un regard des plus charmants.
- Calme et contrôle…
Ose-t-il lui rappeler une formule incroyablement puissante lorsque l’on en était le maître.
- Donc… pour résumer, je vais prendre soin de toi, des conseillers, des invités, de Karia, du prisonnier, et tous les gens sous notre bannière d’accord, tout ce que je demande en échange, c’est que tu te reposes et récupère. Ici, loin des regards trop curieux.

Ainsi Kel resta maintenant silencieux, à la regarder directement dans les yeux sans jamais regarder ailleurs, semblant attendre soit la bénédiction de sa douce ou la suite d’une résistance. Il n’élevait jamais la voix, ne se montrait pas impatient, ni menaçant.
______________

Rien? Un sourcil sur le visage de l’humain ce relava bien haut alors qu’il finissait le contenu de ce thé fort aromatique. Un détail qui ne sautait pas aux yeux a prime à bords s’était l’absence de cicatrice près de sa lèvre inférieur droite et l’absence de peur dans son regard. Isaak était quelqu’un de nerveux intérieurement et il avait une façon de regarder les gens comme s’il les scannaient au rayon X. Même tout a l’heure, quand il était passé, il avait cette espèce de terreur au ventre quand il se tenait devant Danil retenu par des barreaux ou non sa ne changeait pas ce qu’il ressentait. Il était tendu, presque impatient à tenir à peine sur place à imaginer perdre son temps. Là, il était décontracté, paisible et semblait au contraire avoir tout le temps du monde devant lui.

Il ricana tout bas, avant de chantonner, chose qui subitement lui ressemble complètement, alors qu’il passe sur le coté du prisonnier se dirigeant dans son dos.
- Vous voila monsieur, dans une posture fort déplaisante. Je pourrai presque m’en vouloir… mais en vérité s’était plutôt amusant.
Les mains de l’homme ose le toucher, passant de chaque coté des flanc de Danil pour remonter vers sa poitrine l’étreindre avant qu’il ne pose sa tête entre les deux épaules du détenue.
Il bougea de sorte à frotté son visage contre la peau de l’immortel roulant d’une drôle de manière.

Se ne tarde que les mains d’Isaak ne soit munie de long ongle manucuré et ne devienne très délicates, jusqu’à libérer un léger parfum de fleur de cerisier.
________________
Le contact visuel ne fut briser qu'en quête de soutien de la part du Patriarche Nayla et ce fut une tentative infructueuse. Le regard du vieil elfe était empreint d'autant d'amour, d'inquiétude et de détermination que celui de son mari.
Elle revint donc vers Kel'ebren et pinça ses lèvres ensembles, grinçant pratiquement des dents pendant qu'elle digérait les trop véridiques et logiques explications du mage blanc.
Loin d'être stupide, toutes ces raisons lui étaient connues mais d'expérience, elle avait appris à écouter cet instinct et ne compter que sur sa propre personne puisque rien n'était entièrement acquis.
À trop de reprises, quelque chose d’inattendu l'avait pris au détour et lasse de subir, elle voulait simplement aller au delà du destin et de ce qui était humainement possible de prévoir et accomplir.

À quoi bon avoir toute cette puissance si elle ne pouvait veiller sur ceux qui lui étaient chers?

Le conflit intérieur baigne ses yeux d'incertitudes, d'angoisses et d'appréhensions puisqu'il lui demandait presque l'impossible dans l'immédiat!
La bataille fait rage entre la raison de Kel et la sienne car il exige sa confiance de la manière la plus douce qui soit.
D'un soupir tremblotant, ses paupières tombent et elle hoche la tête avant de dévoiler un voile de larmes.
Cette vulnérabilité fut éphémère avant qu'elle ne s'empare de sa nuque d'une main pour l'attirer à ses lèvres et l'embrasser jusqu'à en être à bout de souffle.

-Reviens moi et soit prudent, sinon j'irai te chercher moi-même, peu importe ou tu te trouves.
_____

Sa réplique me fait lever la tête brièvement, attiré par sa façon de s'exprimer. Je le dévisage, croyant à l'une de ses tactiques quelconques pour soutirer un mot ou une réaction de ma part et gronde dès qu'il ose me toucher.
C'est qu'il se garde une réserve d'habitude, comme si lever un doigt sur moi pouvait lui revenir en pleine figure, de ma part ou de celle de M'rrandi.
Sa proximité, cette accolade soudaine fait mourir mon souffle dans mon thorax et le parfum de Lalwendë me titille les narines. C'est une odeur qui fait tâche dans les cachots humides à l'arôme terreuse de Pàlandhèl.

-Au moins l'un de nous deux y trouve son compte. * Répliquais-je d'une voix grave, les épaules et les bras malmenés et tendus. Venir ici sous le couvert d'une autre apparence - celle de quelqu'un au-dessus de tous soupçons qui va et vient déjà dans ma cellule - est très malin de sa part.
Mon instinct est bon, elle est venue et repousser M'rrandi était un pari risqué que je ne pouvais perdre. Je ne peux échouer la tâche qu'on m'a confié... Je me sais déjà désuet, affaibli et sur la corde raide, je ne peux me permettre d'être en plus sénile. J'ai raison, comme j'ai toujours eu raison avant et j'escompte le prouver sans le moindre doute raisonnable.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 1 Sep - 18:56

Après avoir reçus à contre cœur la bénédiction de Deliath, Kel laisse la surprise prendre ses traits quand dans une expression de frustration évidente elle lui attrapa la nuque d’une main et l’attira a sa bouche dans une force surprenante pour une personne qui venait de se réveiller d’un tel traumatisme.

Lui qui est toujours dans la participation volontaire, se voir guider avec une telle ardeur dans une direction le prend de court. Pas encore habituer au contact physique, encore moins a se coté culotter, il fait les yeux ronds quand leur lèvre se colle et qu’il doit s’accrocher à la tête du lit pour ne pas tomber sur elle!
Une émotivité qui le frappe comme une vague scélérate. Que dire de se regard plein de condition et de ses mots qui l’accompagne.

Empourpré, sortie de sa zone de confort et ne sachant comment réagir, Kel se met à ricaner tout bas, les sourcils se rejoignant bien haut au niveau de son front dans ce qui avait l’air d’être une réaction des plus désoler et intimidé qui soit. Après tout Kel donnait toujours, il ne recevait jamais de façon si direct ou ne s’y attendait encore moins. Que dire, très peu de personne avait le privilège de lui exprimer par contacte.

Le pire s’était de savoir Terendhul juste là… derrière lui. Une fois libérer et ayant fait comprendre qu’il avait très bien reçus le message, il se redresse doucement sans aucun compromis quant à perdre une goutte de plus de sa gracieuse magnificence. Il se rince la gorge, le regard fuyant quant a croisé celui de Terendhul qui, il en est certain, lui ferai savoir d’un sourire qu’il avait tout vue sans laisser la moindre miette.
Les pommettes pivoine jusqu’aux oreilles, le mage doré les quitta pour reprendre les nombreuses responsabilités qui l’attendait au palais.
__________________

‘’ Vieux dragon.’’
Soupira la voix de Lalwendê, restant un moment ainsi à l’étreindre avant de lui caresser la peau de la poitrine. Sa voix suggérait une demande et elle réfléchissait à comment l’amener.
- J’ai bien compris le petit manège qui me pend au nez vous savez. Vous, Isaak, vous voulez que je porte le chapeau de ce qui est arrivé? Pourtant n’est-ce pas évident?

Soupira-t-elle en venant passé devant lui prendre le dessous de la mâchoire de chacune de ses mains et plongé ses yeux dans les siens qu’elle observa à tour de rôle. Séduite sans pour autant l’accepter complètements, tel un fantasme inavouable.
C’est qu’il était beau malgré sa décrépitude en cours. Un on ne sait quoi dans son âme peut-être?
Elle lui sourit tristement en papillonnant de ses plus beaux yeux de biche.
- N’est-ce pas curieux que la personne la plus à même d’être suspecté est la même qui mène l’enquête? Ne savez-vous pas qu’Isaak est la main de Sael? Je le sais que trop bien, mon humain de mari la former à sa main. Un chien incorruptible et bêtement fidèle a celle qui la nourris et héberger. Cette même personne qui est le promoteur et le vendeur d’arme de cette même maitresse. Qui d’autre connais comment se procurer une telle chose? Ne savez-vous pas combien Isaak est un bon espion? Un saboteur expérimenté qui sait comment anéantir un empire de l’intérieur?
______________

Incapable de tenir ses mains loin de moi, Lalwendë me caresse, explore, me marque de son toucher et de son odeur tel un désir inconscient de me posséder. La voilà à essayer d'attirer mon attention vers un coupable tout désigné, usant de sa voix mielleuse et de ses grands yeux pour exposer ses arguments.
C'est trop peu pour atteindre mon vieux coeur et y délogé ce qui s'y trouve déjà. Bon joueur, je la laisse parler, n'apprenant rien de nouveau. Trouvant amusant de mentionner la proximité de son mari et Isaak, n'est-ce pas un chouïa incriminant lorsqu'on essaie de pointer un traître du doigt?

"Et qu’espères-tu que je fasse de tout cela Lalwendë? " Dis-je d'une voix grave, enchaîné et enfermé dans les cachots de Pàlandhèl.
"C'est un détail qu'il aurait fallu partager avant de faussement crier au viol." Lui fis-je remarquer, les dents serrées, prenant un ton réprobateur.
_________

La réponse de Danil sifflé entre ses dents reflétait beaucoup de chose a ses oreilles et elle glousse coquine qu’elle s’imagine. C’est qu’elle en tire une certaine fierté! Tous ces hommes qui se laisse si facilement berné, la sous-estime depuis la nuit des temps. Chaque prétentieux, chaque prétendant qui venait à elle sans être préalablement avertis du danger, tombe dans le panneau comme des mouche dans une toile d’araignée.
Une douce vengeance qu’elle s’accorde d’un monde qui lui a demandé de rester à part, de ne pas faire autre chose que belle figure dans un décor alors qu’elle regorgeait de talent a exploité! NON, bien sur que non! On lui avait tout interdit sous des prétextes de tradition!
Il n’avait pas été question de rester dans l’ombre et devenir une banale archiviste!
Elle ne le pouvait pas, pas le moins du monde si elle voulait et espérait seulement mériter sa place au bras de Kel’ebren!
M’enfin elle se concentra sur Danil et au final malgré sa belle gueule d’ange ténébreux, elle ne ressentit qu’un mépris. Après tout, il était venu pour la manipuler, il n’avait eu pour elle aucune bonne intention. Elle l’avait cerné depuis Imzaresh, avait choisi de jouer le jeu tant que sa lui permettait de se rapprocher de Kel mais voilà, non seulement le dernier plan que lui a fait refléter Danil pour libérer Kel de ses responsabilités de monarque on échouer, mais pire encore se fut exactement l’effet inverse qui se produisis. Elle plissa les yeux, se rappelant comment elle l’avait pris sur le fait en suivant les hurlements de douleur de son petit frère. Il allait commettre un blasphème encore plus terrible en lui coupant les cheveux !? Sérieusement il était temps que se vieux chacal pourrisse ici, soit expulsé de l’échiquier.
Maintenant que son petit frère était marié à son odieuse progéniture, a quoi pouvait bien servir se vieux débris plus bête qu’un cul d’âne ?! Il n’a même pas eu la décence de la courtisé convenablement ou d’avoir ne serais-se réussis à la convaincre d’un quelconque intérêt.
Pendant un très bref moment en repensant a tout ça, l’ironie de voir Kel et Deliath ensemble, lui fait songer à ce qu’aurait donner leur mixte a elle et ce vieux pourri. Qui des deux couples aurait fait les plus beaux enfants? Kel aurait-il été outré et jaloux?
Les divagations s’arrêtèrent net avec ce que lui dit Danil et elle eu une drôle d’expression au visage. Elle venait de prendre une décision visiblement.
- Je viens de réaliser que venir vous parlez ne servait effectivement à rien, qu’en ferez-vous effectivement…
Je comprends votre colère, mais une femme doit se protéger de tous les loups et heureusement je n’attends pas l’aide de qui que se soit pour y arriver. Vous êtes ici parce que vous y avez votre place, vous êtes venu soulevez mon jupon effrontément, cherchant a m’intimidé et m’humilier moi et mon mari. Tout aurait été si simple si vous vous étiez…

‘’ Clap, Clap, Clap, clap’’

Le moulin a parole mélodieuse qu’était Lawendë se fit interrompre par cet applaudissement fait par des mains ganteler de cuir. La personne que l’on n’aurait jamais imaginé arriver, était là. Les yeux rougeoyant comme deux braises ardentes, son odeur de tabac et le bruit de son pas à trois temps… Comment était-elle arrivée ici? Sael semblait sortir tout droit des ombres les plus dense du corridor.
Le visage blêmissant de Lalwendê trahis cette question de façon si transparente que la terrible sorcière Drow se mit à ricaner de sa voix roque et grave.

- Allons, allons ma chère… toutes les femmes on leur petit secret. Est-ce que je suis là depuis longtemps? Assez pour avoir entendu une suggestion fort ambitieuse au sujet d’Isaak et la confirmation fort amusante de cette histoire de viol qui arrive a point nommé…
-…Madame…
- OH! Épargne-moi tes fausses politesse…
- Saelyn je …
- Très bien vas-y, je te mets aux défis de prétendre de l’étendu des connaissance des faits que je possède sur la situation.

Lalwendê pinça ses lèvres durement ensemble alors que le bruit de la canne amena la sorcière devant la cellule où l’elfe fini par se cacher derrière Danil alors qu’elle s’apprêtait à partir en refermant sans remord la porte de la prison sur sa victime.
Sael la regardait sans broncher, une aura intimidante semblait l’entourer par la seule force de son caractère et sa manière d’amener une bonne dose d’humilité malgré sa petite taille.
Elle respira profondément, s’impatientant d’une réponse qui se fait attendre et qui lui donne raison une fois de plus.
Si elle était là, Lalwendë avait tous les doutes raisonnables de croire que s’était justement parce que Sael avait toutes les cartes en main pour fait échec et math. Le bluff n’était pas simple à faire ici…
Pas de réponse, Sael soupira et sortis de son manteau sa pipe et son tabac favoris et tira un long trait qu’elle expulsa dans deux impressionnante colonne de fumé puante par le nez.
- J’en déduit par se silence, que nous sommes d’accord.
Finit-elle par briser son silence écrasant, tout en prenant une expression des plus narquoise sur son visage à voir la pauvre fille se cacher derrière un homme enchainé au plafond…
Elle lui accorda son attention a son tour, le trouvant misérable et ajouta d’un ton amuser.
- En voila une scène familière… Helevron.

Puis, elle eu un air soudainement meurtrier, passant visiblement aux choses sérieuses et sans plus attendre.
- Je sais que c’est toi qui as fomenté cette pathétique tentative de meurtre. Accusé Isaak pour cette démarche d’amateur? Tu comptais m’inclure dans tes machinations avec cette idée complètement débile d’utiliser de la poudre d’adamantium? Étais-tu assez bête pour croire que je ne le saurai pas? Haha ?!

Elle relevait les sourcils sonner devant une tel bêtise et maladresse alors que visiblement la coupable semblait sûre d’elle et même fière de son coup!
- Certaine personne devrait se contenter de leur domaine d’expertise Lalwendë. Cette fois ma belle, tu ne pourras pas y échapper…
Termina-t-elle cette phrase dans une menace peine voilé de mort.
- Au moins Isaak à la décence d’effacer ses traces quand il prépare un coup tordu et se donne le mal minimum pour amener des indices cohérent vers sa porte de sortie.
Cette pathétique mise en scène ma immédiatement convaincu de mes doutes et d’autant plus que ton fantôme de frère était dans le décor de ce scénario trouer comme une passoire.
Tu me fais de la peine ma pauvre… passer sa vie à chercher à éviter le destin alors que la fatalité est quand même au rendez-vous. De si nombreuses années et de vie perdu en vain… Il y a de quoi devenir folle effectivement.
- Taisez VOUS!!!!
S’exclama Lalwendë qui la pointa du doigt en montrant l’ivoire de ses dents sur le point de se rompre sous la pression de sa mâchoire close. Sa main accusatrice tremblait sous une montée d’adrénaline et l’effet terrifiant d’être acculer au mur de la sorte. Se faire dire ses dures vérités faisait trembler l’édifice de son esprit fragilisé par tous les évènements qui ont été, qui sont et qui seront. Le fait était que Lalwendë n’avait jamais pu faire face a cela, jamais pu l’accepter! Que tout ce qu’elle n’a jamais osez demander dans la vie, s’était d’avoir Kel’ebren pour elle toute seule et que toute objection, sous toute les formes qui ont eu le malheur de s’y opposer ont été refouler, rejeter ou anéantis.
- Tu n’es pas la première atteinte de folie que j’ai croisé petite…
L’homme ici présent en sait quelque chose n’est-ce pas?
Dreidre… était aussi un esprit perdu. Paranoïa, orgueil, esprit fragilisé par l’anxiété de ne pas pouvoir protéger son enfant, ses choix trop influencés par les émotions l’ont conduit a ne plus discerné amis d’ennemi et l’on amener en pièce détacher dans mes jolis petits bocaux de laboratoire.
La sorcière tira une nouvelle inspiration profonde sur sa pipe avant de remplir la pièce du contenu puant de ses poumons. Décrivait-elle littéralement une technique de chasse?

- JE … je n’avais pas d’autre choix! Je ne peux pas laisser un tel sacrilège avoir lieux !!!!!
A la seconde ou Lalwendë échappa cet aveu, les yeux rougeoyant de Sael la dévisage en élargissant un sourire carnassier. Voilà, elle venait de se condamner, de craquer.
- Et je m’en moque! Tu as eu l’audace de m’impliquer? D’essayer de toucher à des gens au quel tu n’auras jamais dû te frotter! Alexei ne pourra pas te protéger cette fois! Je te le garantis.
Siffla-t-elle à la fin de sa phrase une promesse en pinçant les lèvres et dilatant ses narines, clairement elle laissait entendre qu’elle ne fera aucun compromis cette fois et aucun accommodement raisonnable.
Lalwendë était venu s’aventurer dans ses platebandes et Sael détestait au plus au point la compétition sur son territoire de chasse! Cette petite conne aurait pu anéantir des années et des années de chasse en tuant Deliath avec de la poudre d’adamantium! Le cadavre aurait été contaminer, la précieuse essence Nayla corrompu! Impardonnable! Elle était une épine du pied à retirer et vite! Il ne devait plus exister de tête dorée, de seigneur Vermillion! Trop longtemps ce satané mage l’avait freiné dans ses dessins et à cause des magouilles de l’autre, on voit réapparaitre cet énorme problème dans le décor!
Sael était furieuse de la situation certes, mais elle comptait certainement tirer son épingle du jeu, la voilà entrain d’avancer un nouveau pion sur l’échiquier qu’elle avait mis des années à mettre en place. La partie était loin d’être terminé.
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Je ne peux échapper à la litanie interminable entamée par Lalwendë. Cette pie se fait aller la bouche, se donnant justification et raisons pour expliquer sa fourberie. Mes doigts se crispent à l’idée qu’elle reparte sans m’avoir donné raison et je me mords la langue pour éviter de dire quelque chose pouvant empirer ma situation.

Puis, contre toute attente, une nouvelle personne se joint à la réunion de ma cellule. Mon esprit calculateur se met en marche, essayant d’anticiper la raison de cette visite. Travaillent-elles de concert? Ou est-ce une rencontre fortuite? La réaction de Lalwendë me révèle tout ce que j’ai à savoir, spécialement lorsqu’elle vient chercher refuge derrière moi, dans ma prison. Ce sentiment de protecteur ne lui est pas destiné, qu’elle se cache, je ne ressens rien hormis de la suffisance et du mépris pour cette immortelle incohérente.

Sael, visiblement, sait exactement sur quelle plaie grattée pour la faire sortir de ses gonds et toutes les fissures dans la coquille de Lalwendë cèdent sous la pression. Elle avoue tout, inconsciente qu’elle est et j’observe la drow. Emerys est-elle toujours là? Et où sont les gardes? N’y a-t-il personne pouvant entendre tout ça, me libérer de mes fers et enfermé cette folle aux cheveux d’or?

-Il semblerait que tu aies ta place ici finalement Lalwendë...
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Dans une inspiration profonde, la sorcière drow souffla une dernière fois la fumée de ses poumons, laissant un ricanement sombre égayé son sourire carnassier au commentaire de Danil.
Ses prunelles de braises se tournaient dans le coin de ses paupières en direction de la sortie, quant des pas de garde métallique approchèrent.

On reconnaissait la voix d’Isaak de Fenris et Kel, tous là, tous rassembler sur le même objectif.
La seule voix silencieuse était celle de Karia, jamais loin… Elle sentait, le dragon tapis dans l’ombre près de son maître. Il jouait les timides? Les observateurs? Attendait-il un ordre pour redéfinir le monde au gout de celui qu’il sert?
Peut-être, et cela, était intriguant, excitant, du point de vue de la créatrice de la chimère.

Les ténèbres n’étaient pas le seul abri de Maeltra, mais aussi le sien. Dans les yeux d’un drow, nul n’était invisible dans l’ombre. Quoi que, le dragon avait un camouflage qui aurait pu la dupé si elle n’était pas au courant de ses capacités exceptionnel. Se silence assourdissant dans le coin opposé d’où elle venait, ses ténèbres plus denses que n’importe où ailleurs que même ses yeux avait du mal a percé.
Se n’était pas l’obscurité, non, c’était la mort.
Elle le sentait jusque dans les fibres de sa chair, les créatures rampantes aussi et si on portait attention a se monde minuscule, on les voyait déguerpir loin de cet endroit en suivant les routes humides dans la roche.

Lalwendë ne s’en était pas aperçus, mais elle s’était mise dans la ligne de mire de se redoutable prédateur et par inadvertance Sael était arrivé, freinant probablement l’approche de ce dernier.

Danil était dans une situation de vulnérabilité, il valait mieux ne pas essayer une quelconque tentative en ce moment même a son encontre. Sael rangea sa pipe en regardant dans cette direction en prenant un visage des plus sérieux qui soit, laissant comprendre sans un mot qu’elle se mettait sur ses gardes.
La main sur son arme à feu, dans son manteau, l’autre sur sa canne, elle ne sous estimerai plus jamais l’intelligence de sa création.
Maeltra s’en était déjà pris à elle, c’était grâce à lui qu’aujourd’hui elle marchait avec une canne, que la douleur faisait partie intégrante de sa vie désormais que seul l’ambroisie et son tabac spécial atténuait.
Et une vie d’immortel s’est long… longtemps.
- Madame !?
Résonna la voix d’Isaak qui arriva après deux gardes en armure, accompagner par Fenris de très près.
Karia avait été introuvable durant un certain temps alors le dragon d’argent s’était résigné à venir inspecter la prison où se trouvait son gardien.

Alors trouver ici Sael devant la cellule de Danil fut une véritable surprise pour tout le monde et se n’était pas finit sa non.
La seule personne n’étant pas très au parfum du danger était sans aucun doute Lalwendë.


L’ignorante qui était venu toucher ce qui n’était pas à elle! Risquant de provoquer une tempête que nul ne serait en mesure de contenir hormis si Danil le voulait. Car Deliath était loin de pouvoir offrir son aide cette fois. Surtout pas contre un problème aussi chaotique et destructeur.
Isaak avait été mit au parfum de quelque chose de suspect aux prisons, un garde qui était relever de son poste par un collège avait dit avoir vue le Rossignol descendre à la prison alors que celui qui venait le remplacé venait de croiser Isaak revenir d’une direction totalement opposée. Impossible d’être à deux endroit totalement opposé en même temps n’est-ce pas?
Peut-être que Lalwendë était habituer à un personnel moins compétent? Quel se croyait en sécurité de par la protection de son mari contre Rovalrîn?
Pas cette fois non. Le monde avait changé, le monde était moins naïf, plus à l’aguet, le monde était en guerre et la guerre était maintenant une chose sournoise soumise a des magouilles politique de plus en plus hypocrite. Le monde ne croyait plus en la bienveillance et doutais capable du pire tous et chacun.

Là était le problème avec les Elfes. A avoir le temps de leur côté, il en oublie ceux qui n’en n’ont pas le luxe et qui cours après. Ceux qui modifie le monde plus rapidement que leur confort conservateur pouvait absorber.

Les yeux du dragon apparue quand tous ces beaux mondes débarquèrent dans un corridor exigu les obligeant à être en ligne et jouer du coude pour passer devant les uns les autres.
Sael recula doucement dos au mur pour ne pas l’affiché a aucun d’eux et garder un œil dans toutes les directions.
Alors qu’Isaak et Fenris approchèrent d’un même front pour savoir ce qui se passait ici, Kel les secondes non loin derrière et de tous, parmi les nouveaux visages il fut le premier à se rendre compte de la présence du dragon. Son visage se déconfit et l’inquiétude affola ses yeux.
Sael leur accorda un regard qu’un instant pour lever un doigt devant sa bouche et faire signe de se taire.

Lalwendë, crédule comme tout, ne comprend pas ce qui se passe et se retrouvant piéger essaya tant bien que mal de planifier son invasion.
- PITIÉ ne me faite pas de mal !!!
Elle contourna Danil, présentant ses mains devant elle pour montrer quel était inoffensive sortant de la cellule et regarda tout ce beau monde en montrant son dos aux ténèbres. Bien évidements, ce n’était pas ce qui sautait aux yeux aux primes abords, mais plutôt des hommes aux regards violent en armure et armée, son frère et les autres.

Elle se mit à reculer en pointant Sael du doigt.
- C’est elle! Elle m’a forcé à le faire!

Ce mit elle a s’écrié tout en ayant la voix cassée d’émotion. Et Sael la dévisagea en relevant les sourcils, se lavant totalement les mains de ce qui pouvait arriver maintenant, elle en profita pour reculer vers la foule de son côté.
- Lalwendë, arrête de bouger, tais-toi!
Lui dit en murmurant le plus fort qu’il le pouvait Kel qui avait les yeux ronds et lui tendit la main en poussant les autres pour approcher
- Madame… faite ce qu’il dit vite madame!
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Le regard fuyant de Sael ne m’échappe pas et je le suis, observant le recoin plongé dans la noirceur tout en expirant longuement.
Il ne m’avait pas laissé à moi-même lors de ma capture sur Hutt et ne le ferait certainement pas ici alors que les conditions étaient similaires. J’avais presque douté, bête que je suis.
Je l'ai chassé, acculé au pied du mur, étudier, torturer et il est mien, sous toute ses formes.
Je bougeai les doigts, les sentant à peine dans ma position alors que ma cellule devient bien vite très populeuse. Des soldats, Isaak se prosternant presque devant sa véritable maîtresse, Fenris et l’adorable menteur qu’est Kel’ebren, tous venu pour me tenir compagnie.
C’est un drôle de regroupement, une drôle d’ambiance. Mes sens magiques sont atténués par le collier d’Adamantium, rendant mon dragon pratiquement invisible pour un oeil non-averti. Mais le tension grandissante dans la pièce ne trompe personne. Il y a cette présence néfaste, ce trou noir béant projetant angoisse et peur tel un présage malsain grandissant à vue d’oeil. Et cette petite sotte de Lalwendë, avec sa voix aïgue, sa détresse et son affolement devient subitement un alléchant bout de viande à l’odeur irrésistible.
Avec Saelynthil si près, moi menotté et Deliath loin, j’eus un doute quant à qui vers l’allégeance de M’rrandi se tournerait. Il n’était pas particulièrement coopératif ou friand de ma personne dernièrement…


-Détachez moi. * Croassais-je à qui voulu bien m’entendre. Mes yeux se levèrent sur Fenris en premier, puis voyant qu’il ne manifestait aucune envie de céder à ma demande, je sifflai vers l’humain.
-Détache moi, immédiatement. * Répétais-je en gardant un contrôle serré sur mon ton de voix et mon calme.
-Karia? * Finalement Fenris semble sortir de sa torpeur et le déclic se fait, je le vois à la façon dont ses yeux se promènent de moi à la silhouette à peine discernable cachée non loin. Nous l’avions prévenu de mon importance à ses côtés, de ce qu’il était et bien que son misérable esprit mortel ne pouvait en apprécier toutes les nuances et la complexité, il eut le bon sens d’admettre son incapacité à aider. Il poussa l’humain de son chemin, sortit ses clés et retira mon collier, me laissant seulement les banales menottes de fer.
Pendant les quelques secondes ou les ténèbres grandissaient et menaçaient d’envelopper Lalwendë tel un dangereux manteau, mes dernières restreintes tombèrent au sol et de suite, mes bras engourdis et lourds.
Aussitôt un fourmillement douloureux les envahit du bout des ongles jusqu’à la jonction de mon torse alors que la circulation sanguine reprenait son cours.
-Qu’est-ce qui se passe? * Exigea le Dragon d’Argent d’une voix grave, posant la question à tous et personne à la fois. Hormis les soldats et la pauvre brebis qu’était Lalwendë, il était celui ayant le moins côtoyé mon dragon.

-M’rrandi. * Fis-je cette fois plus fort, me redressant lentement tout en frottant mes poignets rougis.
-Tu ne la touches pas. Pas tout de suite du moins… Lalwendë, ma chère. * J’avançai et Fenris ainsi que ses larbins s’écartèrent, me laissant passer. J’attendis que l’humain fasse de même pour continuer de réduire la distance entre la vipère aux cheveux d’or et mon dragon furieux.
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Voir Kel lui tendre la main, amena les siennes à venir se tenir près de son propre cœur comme si une prière tant souhaité lui était enfin accorder, mais voir son visage terrifier sans aucun filtre et le même regard d’Isaak qui l’implorait de venir la laissa figer sur place.
Sael esquivait un regard attentif, semblant vouloir absolument observer se qui allait se passer maintenant. Tout ce chaos sur le point de se déchainer était affriolant d’une certaine manière. D’une certaine façon même, Lalwendë allait peut-être servir de plus grand dessin encore et totalement imprévue!
Danil fit entendre sa voix entraver la tension assourdissante et Isaak sembla hésité à délivrer le démon aux yeux bleu. Il figeait lui aussi, lui échangeant un regard aux pupilles pointues, les tendons de son cou étirer trahissant sa peur viscérale de voir l’immortel prendre le contrôle et la présence de Sael tout en même temps. La dernière fois tout ça avait très mal fini! Non sans avoir été totalement traumatiser, il fallu que se sois Fenris qui s’en charge.
Car tout ce qu’avait envie de faire Isaak en se moment était de prendre ses jambes à son cou et courir le plus loin possible de cet endroit!
Il se souvient de Hutt… des prison remplis d’esclave et de mécréant réduit en cendre, les murs désagréger comme si toute source vitale aurait été aspirer!
Et sur le navire de Sael !? Et après !? Isaak était paralysé à avoir le cerveau entrain de se remémorer tout ça et tout ce qui pouvait être fait dans les minutes qui suivent.
Le temps que tout ce joue, l’ombre menaçante du dragon était autour de Lalwendë, une main sombre passant sur son flan et montant vers sa gorge pour s’en saisir alors que les deux braises d’ambre flamboyante fixaient la foule sans cligner des yeux.
La pauvre était déjà pris au piège, quoi que l’on essayât de lui demander de faire, elle ne pouvait plus bouger… paralysé par son propre corps, paralysé par une prise d’otage de sa source.

Le souffle de la bête s’expira dans un long râle sinistre qui faisait trembler le sol maintenant juste ce qui faut pour que tout le monde le sentent monter de leurs pieds jusque dans l’échine en toute réponse a la question de Fenris sur ce qui pouvait bien se passer ici.
Quand Danil sortie de sa cage, il était la seule source de lumière pouvant faire reculer les ténèbres qui s’emparait des lieux…
Il fut la seule chose qui fit dévier du regard la créature tapis dans l’obscurité au point ou l’on ne voyait rien d’autre qu’une ombre.
Et quand bien même l’elfe bénis par la lumière sembla communiquer avec la bête, elle ne semblait pas obéir.

Au contraire, le dragon referma sa prise sur sa proie, la faisant couiner et échapper des larmes. Dans la lumière ténébreuse que projetais ses yeux, ses dents luire très bassement en sifflant tel un serpent furieux.
Après tout, cette elfe avait avoué avoir essayer de tuer sa Jabress, elle avait tendu un piège à Jabuk pourquoi la laisserai-t-il même respirer !?
Le dragon claque clairement des dents avant de laisser voir sa longue langue humide lécher la peau de sa proie.
Kel arriva près de Danil les lèvres tremblantes et la main tendu devant fixant les yeux de la bête, comme s’il était près a supplié de l’épargner.
- Maelthra shii's vharcan. ( Dragon veux sa reveange)

Dit alors Sael d’une voix grave en drowique, a la limite de la délectation de ce qu’elle pouvait observer de ses yeux pour la première fois.
Au son de son nom, Maeltra, le dragon changea de cible se mettant clairement a écouter cette voix plus que tout autre et a la fois semblant devenir plus hostile que tout, se mettant a gronder et des bruits de métal retentis derrière les ténèbres. Probablement des portes de cellules tombant de leurs gonds grugés par la corruption acide de la bête, puis des cris de détenues!
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-Silence. * Ordonnais-je à Sael qui avait ouvert sa grande bouche et brisé le moment. Elle se réjouissait peut-être de la situation et elle était seule. Moi, je veux seulement préserver M’rrandi et tout le travail que nous avons mis en place ces derniers mois. Je passai près d’elle, la dévisageant avec haine avant de sortir de la cellule.
Un prisonnier réussit à sortir au fond du couloir mais il ne se rend pas bien loin avant de s’accroupir en position foetal,gémissant et pleurant tandis qu’une odeur d’urine envahit les cachots.
-Maeltra, donne-moi l’elfe. * La drow ne me le volera pas, pas cette fois. Il est mien, corps et âme. S’il hésita, décidé à maintenir sa prise possessive sur la petite femme en train de regretter amèrement tous les choix qui l’ont conduit jusqu’ici, moi je n’hésiterai pas et continuerai d’avancer dans ses ténèbres. J’y suis familier, je ne perdrai jamais la main à ce niveau et je sais qu’il aime ma franchise, ma façon directe et sans détour, mon appétit de domination.
-J’ai eu ce que je voulais. * Dis-je cette fois en allant me planter devant lui pour attraper l’une des protubérances près de sa mâchoire et forcer sa tête à croiser mon regard. Mes muscles fatigués tremblent.
-Lâche l’elfe, tu vas briser mon jouet.
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Le silence qu’ordonna de façon aussi impérative que naturel Danil mit tout le monde en sourdine bien que la drow elle, principale ciblé se contenta de ravaler difficilement un sourire amuser.
En utilisant le bon mot, Danil récupéra le regard du dragon avant même d’avoir besoin de l’attraper entraver les ténèbres.
Se bras tendu, n’atteindra pas sa cible, car Maeltra ne se laissait pas toucher facilement sa non. Il le fuya, tout ténèbres qu’il était devant la lumière.
Ce qui fit lâcher prise au dragon sur Lalwendë qui tomba dans les bras de Danil.
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Sans lâcher mon aimé des yeux, je balançai Lalwendë vers Kel'ebren et Fenris, me fichant bien qui finirait par la ramasser.
-Lalwendë vient d'avouer, devant témoin, être responsable de la tentative d'assassinat. Allez informer son mari, mettez-lui des restrictions magiques et confinez là au Palais. * Ordonnais-je, ma voix autoritaire de Roi coupant le silence. J'avais abandonné mes aspirations royales mais devant toute cette petite bande abasourdie, je brillais.
-Tout le monde dehors. * Continuais-je, ignorant volontairement les mouvements de corps derrière qui s'activait, ayant maintenant une bonne raison de déguerpir de là.
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J'attendis d'être seul, surveillant mon environnement tout en gardant l'attention de M'rrandi sur moi. Fenris et ses hommes, à mon grand étonnement, prirent le temps de ramasser les quelques prisonniers, des hommes de Russandöl principalement, avant de sortir et attendre que la drow daigne nous bénir de son absence avant de quitter pour de bon. Tous semblaient très à l'aise à l'idée de me laisser me charger de la situation, moi, le seul assez compétent et doué pour le faire.
-Magnifique... * Sussurais-je à la silhouette sombre aux yeux de braises et aux dents capables de pulvériser l'os d'un bras d'un claquement de mâchoire.
-Tu es si beau M'rrandi.
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En toute réponse au compliment de l’elfe, le souffle du dragon remplis le corridor pour lui ébourifflé vêtement et cheveux.
Évidement et sans surprise, il fallait bien s’y attendre, Maeltra se méfie et n’en crois pas un mot.
Mais bien assez vite, il résorba son manteau de ténèbres en une silhouette bien humaine du gabarit de Karia.
Il était à une distance certaine voir 3 ou 4 mètres de Danil, laissant maintenant voir les dégâts qu’il avait causé à la structure, les quelques statues de cendre de prisonnier qui n’avait pu s’échapper à son emprise et ce, sans la moindre discrimination.
Les murs et les barreaux semblait avoir vue le temps passé en un éclair, grugé comme si un millénaire les avait usé. Pour dire, du sable tombait du plafond, provenant des énormes pierres qui soutenait le palais s’effritant!
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Les filaments poivre et sel sont soufflés de part et d'autre de mon visage avant de retomber l'encadrer presque paresseusement et je souris en coin, presque amusé.
-Tu m'as demandé quelque chose M'rrandi, la méthode ne te plaît peut-être pas mais les résultats sont là. * Dis-je en lui rappelant la tâche qu'il m'a confié. Le coupable venait de sortir de l'ombre, les demi-races étaient innocentés et on ne pointerait plus les siens du doigt. En prime, nous affaiblissions la réputation d'un Seigneur d'Imzaresh au passage. Un filament de poussière et quelques granules tombèrent entre nous, révélant l'affaiblissement des fondations du Palais. Je n'en avais que faire.

J'approchai de ce corps d'homme jusqu'à en devenir invasif et m'emparai de sa mâchoire pour plonger mon regard d'acier tyrannique dans le sien. Sa maîtrise sur la transformation avait été pratiquement parfaite, fluide et rapide. Il venait de changer d'un corps à l'autre avec une aisance insoupçonnée et je fus fort fier d'y assister.
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Entre ce que crue avoir vue Danil et la réalité, les choses avaient été très différentes.
Il n’y avait eu nulle réelle transformation physique, uniquement une forme créée par cette aura sombre.
Les dents, les griffes et un hypoderme écailleux peut-être et s’était toujours le cas en se moment, mais aucune déformation majeure.

Plus grand que Danil d’au moins une bonne tête et demi, et d’autant plus large, l’immortel qui s’enjôlais de la situation semblait petit et fragile en comparaison.

Dès qu’il attrapa la mâchoire de Karia, l’aura sembla soufflée par une bourrasque de son corps tel de la poussière d’une statue, dévoilant la vérité de son apparence immédiate.
Une peau couleur cendre, par endroit parsemé de kératine luisante comme de l’obsidienne polis. Si sombre qu’elle absorbât toute lumière effaçant les formes visibles à l’œil. Une cuirasse fait par sa propre énergie va sans dire aux lieux d’être influencé par une autre source…

Je grimaçais en grondant, les babines ondulantes affichant en vague les crocs qui avait remplacé ma dentition normale. Les choses n’avaient pas changé, dans mon regard vivait cette défiance éternelle, cette promesse immuable de recherche de liberté.
Encore une fois ce ne fut pas des petits noms affublés qui avait pu me raisonner… mais le mot clé servant a me commander.

Devais-je le féliciter d’avoir créé malgré lui un concours de circonstance qui a pointé d’avantage les soupçons sur Lalwendë que l’inverse? Contenu du discours qu’il m’avait partagé avant, bien sûr que non. Et il ne le devinerait rien qu’au regard que je lui jette en ce moment.
- Le renard revient toujours au poulailler …
Grondais-je entre mes dents, faisant comprendre que je l’attendais patiemment depuis un moment dans mon coin. Je me doutais qu’une personne ayant un semblant de narcissisme viendrai fanfaronner devant son œuvre… et je n’allais pas laisser Ssussun sans surveillance alors que Deliath avait été déplacer hors de porté de mes sens. L’intervention de Sael compte à elle, était une totale surprise et a la fois celle qui avait provoqué ma réaction si véhémente.

Personne ne touchera a Ssussun, tant que je serai là.
Je bouge enfin de ma position, tournant mon attention vers l’escalier plus loin menant à l’étage d’où on entendait des cries de protestation et de colère. Le sors de Lalwendë n’était pas unanime encore semblait-il.
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Pendant ce temps, Alexei était arriver, la nouvelle était tombé et il s’insurgeait sur le moment de tel accusation. Les débats et explication ne pris pas grand temps, que Sael établit les faits en passant son chemin et tapotant l’épaule de son rival principale et que dans son silence larmoyant Lalwendë ne pu rien réfuté.
Elle était toujours dans les bras de Kel, le dos vers lui, pencher sur son bras quel agrippait tout en regardant le planché. Le nouveau roi elfe compte à lui, regardait ailleurs, le visage grave et affligé d’humiliation. Isaak entrain d’écrire tout ce qui se passait…
De par sa position, Kel devait prendre une décision qu’il n’avait aucune envie de faire à la légère…
Sans regarder qui que ce soit dans les yeux, couvert de honte visiblement, il fini par repoussé doucement Lalwendë vers Fenris.
- Emprisonner dame Lalwendë dans une chambre aux fenêtres barricader, le temps que l’on décide de son sort.
Dit-il d’une voix tremblante autant de chagrin que de colère. Bien qu’il ne croisât le regard de personne l’on voyait la noirceur dans le bleu de ses yeux et la lourdeur de l’ambiance en se moment.

- Que fait-on de Danil majesté? Doit-on le libéré?
Demanda un geôlier en position et ayant été témoin de se qui s’était passé plutôt. D’un geste de main et de tête négative, Kel fit savoir que retenir l’immortel n’avait plus lieu d’être ni n’était une bonne idée en se moment. D’autant plus que les dernières révélations l’innocentaient suffisamment sans totalement l’excuser. Des détails infiniment peu importants comparer au reste.
Ainsi, Alexei prit sa femme des bras de Fenris un cours instant pour la serrer fort dans une étreinte le visage près de son cou, ressemblant à un adieu larmoyant avant qu’ils ne soient séparer.

On trouva une chambre ou Lalwendë fut isoler dans un certain confort, enchainé de sorte qu’elle ne puisse plus user de sa magie.
Kel partie de son côté vers le bureau de Deliath chercher un peu de solitude ou vivre ses émotions et essayer de trouver une solution.
_____________

-Une nouvelle habileté donc... * Soupirais-je en constatant l'illusion projetée qui avait tenu tout le monde en haleine.
-Tu te dois d'apprendre à contrôler ton aura. * Lui fis-je remarquer en levant les yeux au plafond marqué de fissure. S'il pouvait focuser seulement sur le vivant et laisser les structures intactes ou vice-versa, il serait redoutable en toute situation. Nous travaillerons là-dessus.
-Viens, j'ai un bain à prendre. * Décidais-je en passant une main dans ma longue chevelure. Mon emprisonnement n'avait pas été long mais j'ai hâte de me débarrasser de l'air stagnant du cachot, de l'humidité et de son odeur terreuse.

Lorsque nous sortâmes, des gardes emmenaient Lalwendë dans sa nouvelle cellule et le reste des gens se dispersaient. Les seuls restants sur place furent des soldats et employés du Palais ordonnés de s'occuper des prisonniers restants et des cadavres calcinés dans les prisons.
_________

Non, il n’y avait rien de nouveau a cette démonstration que j’avais fait… si? J’avais fait avec les moyens du bord pour être en mesure d’agir et d’intimidé. Je m’étais adapter à mon environnement faible en magie et surtout au fait que pour une fois de trop j’étais couper de mes maîtres.
J’aurais pu en profiter pour déguerpir très loin, si j’avais écouté que mes désirs primaires, je serai déjà en forêt. Mais j’avais appris que même une porte ouverte ne signifiait pas liberté…
D’une manière des plus naturel j’aurai été appeler à revenir, enfermer dans un périmètre encore trop exigüe contenu de mon désir d’absolu. Et puis quoi, n’oublions pas mes promesses…

Quand le calme était revenu là-haut, Ssussun nous dirige à la sortie des cachots semblant parfaitement confiant de sa liberté nouvellement acquise par la force des choses.

J’ai le droit a des regards stupéfait et effrayer par les gardes qui s’écarte de notre route, mon apparence bien que minimaliste suffit à faire peur.
Je me concentre à ne pas leur donner trop d’attention et poursuit la route jusqu’à notre refuge intime, agacé profondément par un détail.
Peut importe ou je me déplaçais dans le palais, l’énergie de Deliath était totalement absente. Il n’y avait aucune trace, aucune odeur, pas le moindre indice à suivre. Et c’est la première fois qu’une situation comme celle-là m’arrivait.
De l’infirmerie, j’aurai pu remonter sa trace normalement, mais rien, elle s’était volatilisée… Je voulais bien croire que son niveau d’énergie était bas à ce moment-là, mais pas à ce point! Et j’avais tôt fais de remarquer aussi l’absence de Lyvie ou Terendhul et même Kel aussi présent soit-il eu des déplacements hiératiques pour mes sens. S’était première fois que des mages devenaient intraçable de par leur dernière position connue.
Tout le long du chemin, j’avais le nez en l’air, reniflait bruyamment durant les croisements de couloir, je savais exactement ou était Kel’ebren en ce moment ou même Sael, mais rien d’autre!
Ennuyé par ce fait, une fois dans la chambre, je me mets à roder d’une pièce jointe a l’autre, même si j’avais déjà patrouillé de nombreuse fois lorsque je m’étais aperçus de l’absence de tout le monde dans l’infirmerie.
Les résultats, sans surprise, reste infructueux.
_________________

Sous les regards confus, parfois ébahis des gens du Palais, nous nous rendîmes à nos chambres. Ça déguerpit comme de la vermine, s'empressent de se trouver mieux à faire. Seul Fenris et ses hommes proches semblaient capables de fonctionner normalement lorsque nous les croisâmes et qu’ils commencèrent à informer la noblesse et les autres patrouilleurs des récents événements.

Il y aurait une exécution de Glorfindel finalement, pas celle que j’avais espérée mais du sang d’elfe coulerait sous peu.

J'enclenche la tuyauterie de la baignoire appartenant à Karia. Mes appartements avaient souffert de son aura et étaient devenus inhospitaliers. Je me dévêtis, le suivant du coin de l'œil faire les cents pas en ligne droite d’un bout à l’autre des trois pièces jointes.

Je me doutai de la raison de son agitation et fermai les yeux, utilisant le bruit de l’eau tel un fond blanc pour rester concentrer. Je percevais ma magie tel un battement de cœur fort et régulier. Ceux des autres mages, plus distants, plus faibles les situent à différents endroits dans un périmètre rapproché mais la tempête qu’était Deliath n’était nulle part. Le son de sa magie assourdissante ne passait jamais inaperçu, elle était une tempête agressive et violente,sa proximité était un abrasif sur la peau et la langue.

-Ils l’ont éloignés du Palais, dissimulée pour la préserver d’une récidive. * Ou ses blessures étaient beaucoup plus graves que ce que Kel'ebren avait révélé lors du dernier conseil et essayait de gagner du temps.
-Elle est toujours vivante, croit moi, apprécie le congé que cela t'apporte, elle sera de retour bien trop vite dans nos pattes. * Dis-je d’une voix lasse. Ce qu’elle avait créé dans mon esprit en avait pris un sale coup mais tenait bon. Craquelée, fissurée et manquants quelques morceaux, la sculpture à l’effigie de Dorian était encore là, témoignage de sa survie. Elle disparaîtrait complètement si la magicienne périssait pour de bon.


-Viens M’rrandi. * Fis-je en lui désignant le bain chaud d’un geste de la main lorsqu’il repassa dans la chambre.
__________

Cette fois, les maigres tentatives de me recentrer sur autre chose fut bien vain. Je n’avais pas besoin d’un bain, grand bien lui fasse dans prendre un, mais sans moi!
- Éloigner… dis-tu.
Grondais-je en continuant de bouger ici et là, me demandant si ce ne serai pas permanant!
- Je veux savoir où. Depuis quand ne suis-je plus informée de tels choses !? Qui ose penser que l’on va m’écarter ainsi ?! Sa y est on a signé un ridicule bout de papier et on croit que je vais m’y tenir peut-être? Après tout! Je ne fais pas partis de cette gamique, je peux faire ce qui me plait moi! Deliath est toujours ma femme que sa plaise ou non. Elle est à moi! Ce ne sera certainement pas Imzaresh qui va en décider autrement!
Me mis-je a lever le ton, m’énerver, a repousser de mon chemin les chaises du foyer avec une envie évidente de les faires passé par une fenêtre.

____________

Je froisse les sourcils, un peu pris de court par ses ''réalisations soudaines''. Ces choses qu'il disait me firent serrer les poings de façon involontaire.
-Je suis à toi. Et tu es à moi! * Répliquais-je pendant qu'il s'occupait avec le mobilier, essayant sans doute de diriger son attention sur quelque chose de physique plutôt que de continuer à s'agiter sans but.
-Nous deux, point. Le reste n'existe pas. * Que croyait-il exactement ?! Il avait été écarté, remplacé par un autre sur le trône de Pàlandhèl et dans le lit de sa Jabbress.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 1 Sep - 18:59

_________

Je me mets à rire jaune en levant la tête au ciel, avant de tourner mon regard sur lui en agitant la tête en signe négatif.
- Nit nit… tu le sais très bien que non.
_________

Je me mords la langue, éteint la tuyauterie et marche dans sa direction, nu comme un vers, bien fier et sans pudeur.
-Ne lui donne pas plus d'importance qu'elle en mérite. Elle n'a rien fait pour toi, ne lève ni le petit doigt et n'a pas le moindre égard envers toi. * Lui rappelais-je toutes ses fois ou sa Jabbress battait en retraite et refusait de me tenir tête. Elle croulait sous la pression et partait sans cesse la queue entre les jambes, mauvaise perdante.
-Deliath n'est qu'un boulet auquel tu t'es attaché par accident.

__________

- Accident?
Approchais-je ma tête de la sienne le regard mauvais.
-Comme sur Gondoline ?!
Grondais-je plus fort lui rappelant comment il avait découvert notre secret a moi et elle avant d’essayer de s’emparer d’une part.
Et puis quoi? Il s’imagine que je le fais par plaisir peut-être? Que j’avais le choix? Ciel ils ont tous la mémoire courte dans cette famille ma parole!
____________

C'est mon tour de rire jaune et de lui attraper la tunique d'un poing ferme.
-Non. Moi je t'ai convoité, trouvé et chassé, ce qu'il y a entre nous n'est ni accidentel ni laissé au hasard. Tu es à moi.
__________

Je lui attrape les poignets, aussi nue soit-il, les serrant jusqu’à ce qu’il ouvre les mains sous la douleur s’il le fallait.
Mais alors que j’allais radoter sur le fait que je n’étais pas une chose ou un objet, mon regard se perdis ailleurs, me sentant m’éteindre subitement.
Après l’épisode sur la forteresse de Sael, ce qui me définissait était encore plus nébuleux que jamais a mes yeux. Deliath avait même émis la théorie que je n’étais pas de ce monde…
De cause à effet, cela voulait aussi dire que je n’avais pas ma place ici et que je ne l’aurai jamais.
Ma légendaire combativité se fracasse sur ce mur comme un oiseau qui croyais pouvoir traverser une fenêtre bien trop épaisse pour lui. Terendhul parlais de moi comme un dragon qui n’en est pas un…
Alors, je suis quoi…?

Mes yeux bougeaient vite dans des mouvements oscillant avant de s’arrêter sur ma caverne de peau et de fourrure qui me servait de lit, puis déglutis avant de regarder mes mains et le relâche aussitôt.
Me voilà bien confus…
Comme un vieux chat de mauvais poil je montre un croc et gronde.
- Ce n’est pas une exclusivité …
___________

-Ne perd pas de temps à vouloir être aux côtés de quelqu'un qui n'en a que faire. M'rrandi. * Mes poignets déjà bien mis à l'épreuve, bien rougis, était maintenant douloureux à souhait. J'étais loin d'être au meilleur de ma forme et tout me le rappelait.
-Regarde-moi. * Ordonnais-je.
-Tu es à moi et je suis à toi. Au diable le reste.
_____________

Je l’écoute en baissant la tête et regardant ailleurs, grimaçant et grondant, comme un fauve mécontent.
Mon cœur me disait une vérité incohérente mais qui me rendait malade et c’était ce sentiment d’étouffé dans une cage. Cette idée même d’être un objet est finalement totalement rejeter. Que cela brule en enfer comme il le dit si bien.
Toutes ces années d’indépendance m’avait bien appris une chose, s’était que j’étais le seul maître à choisir que je suis. Peut-importe les stigmates sur ma peau et les chaînes qui m’y ramène.

Mon nez se plisse alors que je ramène mon attention sur lui a sa dernière phrase, son avis ne faisant clairement pas l’unanimité entre nous.
_____________

-Après tout ce que j'ai fait... doutes-tu encore de ma dévotion? * Une question purement rhétorique puisque je le savais méfiant de nature. Mes promesses et mes actes allaient tous d'une seule et même direction.
Sans attendre de réponse, je lui prends la tunique de nouveau et recule vers le bain, décidé à lui rappeler notre lien.
__________

Quand bien même essaya-t-il de me faire bouger, autant essayer de déplacer une montagne…
Mes deux pieds étaient solidement ancrés au sol et ce n’était pas avec son poids plume qu’il allait me forcer.
___________

-C'est encore à cause d'elle? Je croyais que nous avions décidé de ne pas pourrir nos moments en lui donnant plus de place qu'elle ne le mérite.
____________

- Je veux savoir où il la cache…
Sifflais-je entre mes dents, la voix bien grave.
- Deliath demeurera ma Jabress peut-importe ton romantisme.
__________

-Et lorsque ta question aura trouvé réponse que comptes-tu faire exactement? * Demandais-je en plissant les yeux. Je doutai fort qu'il reviendrait sagement ici et continuerait sa journée comme si de rien était.
____________

Je bougeais la tête de gauche à droite en cherchant le moyen de ne pas exploser d’impatience alors qu’il s’entête à me freiner!
- JE N’EN sais rien!
Tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de savoir! J’avais besoin de me fier qu’a ce que mes sens pouvaient me confirmer exister!
__________

Je grinçai des dents, loin d'être ravi de la situation et soutint le regard de mon Dragon avant de grimacer.

-Alors réglons ce problème que nous puissions passer à autre chose. * Lâchais-je, grincheux à mon tour tout en m'éloignant pour me rhabiller.
_____________

-Tu as besoin que je t’accompagne pour ça ?!
Lui demandais-je tout en me disant que me retrouver nez à nez avec un autre mage de plus aujourd’hui s’était trop risquer vue l’état dans lequel j’étais en ce moment.
__________

-Tu ne restes pas seul avec Sael dans les parages. * Fis-je catégorique en tressant mes longs cheveux de rapides mouvements gracieux des doigts.
_______

J’expire furieusement, pas du tout du même avis une fois de plus, mais s’il fallait se compromis pour que je sois en paix! Soit! Le risque sera pris et voilà!
Je suis au bord de la porte et l’attend pratiquement en tapant du pied d’impatience.
_________

Je le dévisage d'un regard d'acier. Qu'il patiente! J'interrompais un bain grandement mérité pour combler sa curiosité, il pouvait me laisser quelques minutes pour être présentable.
-Dès que nous savons où elle se trouve, nous rentrons. Plus de vagues aujourd'hui. Compris? * Me montrais-je très ferme, un peu irrité même de devoir partir à la recherche de l'incapable.
Une fois prêt, je pris les devants, abandonnant la chambre et le bain fumant tant désirer pour arpenter les couloirs du Palais.
Je me doutai fortement que personne hormis quelques concernés étaient au courant de la cachette de Deliath et ne perdit donc aucun temps à interroger la plèbe.
J'humai l'air une fois dans les jardins luxuriants et m'arrêtai, fermant les yeux pour me concentrer. Normalement elle était omniprésente partout, liée à la nature de Pàlandhèl.
-Elle est probablement cachée derrière un bouclier. Je pari qu'il s'agit de celui de Terendul. * Pensais-je à voix haute, changeant la fréquence de ma recherche pour celle de mon oncle.
-Son bouclier sert à dissimuler, une sorte de miroir si tu préfères. Un camouflage plutôt qu'une pavoie. * Je ne sais pas s'il comprend ce que je veux dire et continu à marcher, lui jetant de bref coup d'oeil.
-Comme certains animaux et reptiles, les mages, pour localiser les siens envoit des vibrations magiques imperceptibles pour les non-initiés qui sont répondus par les gens béni du Don. C'est ainsi que je peux savoir à peu près qui se trouve à quel endroit. Mon oncle bloque ces vibrations, ce qui dissimule Jabbress. * Nous depassâmes les installations festivales maintenant désertes et arrêtai à l'orée des jardins.
-Ferme les yeux. Concentre-toi, Terendul peut la cacher à nos sens mais tu as un lien de sang. Appelle-le et laisse-toi guider. * Lui revelais-je les secrets de la magie de mon oncle et une astuce pour la déjouer. La bête et l'enfant en lui avide d'apprendre adoreraient ajouter cet outil à leur arsenal.
-Si son sang ne répond pas, rappelle-t’en le goût. Son parfum, appelle-le, encore et encore. Exige une réponse, imagine le tel une corde, un cordon ombilical sur lequel tu tires pour faire venir Deliath à toi.
_______________

Durant notre trajet, la direction prise me laisse de plus en plus perplexe et finalement de moins en moins confiant. Et nous nous retrouvons donc dans les jardins…
Je me mets à regarder ici et là, écoutant que d’une oreille ce qu’avance Danil qui compare à des mages à des animaux avec la magie…
Plus enfoncé dans la verdure, il me demande maintenant de faire quoi? De l’écholocalisation avec des supposé pouvoir magique?
J’ai un de ces airs en ce moment, débité et grave à regarder un vieux fou faire son exercice de concentration en espérant que je l’accompagne.

De quoi parle-t-il? De la faim? En ce moment la seule source qui met à proximité, c’est lui.
Je ne fonctionnais pas comme lui, sa j’en est la ferme conviction, parce qu’ici, il n’y a rien!
Ni odeur de sang frais, ni odeur de magie, comme il dit, si elle est cachée, c’est logique…
Il me mettait en condition par contre peut-être que ce serai différent, mais les conséquences seraient probablement déplaisantes également.
Si j’étais tel une lame, en se moment il m’utilisait très mal. Je ne suis pas en forme animal et mes sens sont intimement lié aux l’activités récente et un périmètre assez réduit en fonction de l’intensité des dites activité.
Toute les traces ont disparue, elles s’étaient volatilisées alors comment diable espère-t-il que je débusque quelque chose qui n’a pas laisser de trace !? C’est chose-là ne me demande pas spécialement de concentration, elles arrivent sans demander de permission!
Demande à un cheval de grimper a un arbre un coup partie!
Je ne suis pas un mage, nous ne parlons pas la même langue dans ce domaine.
Je lève la tête au ciel et fait volte-face avec exaspération.
- Tout ça parce que tu ne veux pas demander aux principales concernées. Je ne pensais pas qu’il t’intimidait autant.

Remontais-je le chemin inverse, utilisant ces sens pour débusquer quelque chose de tangible et qui cracherai ce que je veux savoir de gré ou de force!
________________

Je ne suis pas intimidé par Kel'ebren, loin de là. Cependant si je peux éviter de perdre du temps à parler avec un mur, je le ferai sans hésitation.
M'rrandi parcontre, d'une humeur loin d'être agréable, me laisse en plan et décide de faire à sa tête.
C'est dans un profond soupir que je lui emboîte le pas, maugréant de l'intérieur mon insatisfaction et son obstination.

Je fixai son dos alors qu'il marchait devant, me demandant d'où venait cette soudaine ferveur envers Deliath. N'était ce qu'une passade dû à la coupure soudaine de sa présence ou bien venait il de réaliser qu'elle était passé à autre chose et refusait de laisser aller l'une de ses possessions? Ce n'est pas comme s'il avait manifesté un désir ou une envie aussi intense de la revendiquer comme sienne ces derniers temps.

-Tu as mentionné la considérer toujours comme ta femme, qu'un bout de papier signé d'Imzaresh ne changera pas son statut. Dit moi M'rrandi, comptes tu partager avec Kel'ebren? Aménageras-tu un troisième trône à Xar'Minos pour accommoder votre trio? Coucherez-vous tous ensemble ou devrons-nous ajouter une quatrième chambre aux nôtres? * dis-je en le forçant à réfléchir aux conséquences de ses paroles.
_______________

La question est logique et pleine de bon sens, mais pour moi la réponse pouvait être plus évidente.
Deliath et lui devait fournir un héritier pour remplir entièrement les termes de leur contrat, rien après cela ne stipulait la survie de l’enfant ou du roi elfe.
Une conquête n’avait pas vraiment de fin sans l’obtention de son objectif. Il n’avait jamais été question dans mes plans de toute ces choses qu’il énuméra et soudainement sa me met en colère et encore plus grognon.
- Garde ta salive pour extirper ce que je veux savoir de Kel.
Marmonnais-je entre mes dents alors que je continue la route jusqu’à me retrouver près de la position de son bureau ou étrangement Isaak se tenait devant comme s’il y avait une file d’attente ?!
Je recule profitant qu’il ne met pas regarder pour m’adosser au mur du corridor.
D’un geste de tête j’insiste pour qu’il y aille.
- Vas-y, je reste ici, il vaut mieux que je ne me retrouve pas avec lui dans la même pièce.
Fis-je comprendre que je me sentais capable d’exploser de colère à tout moment.
____________

-Ne prends pas tes aises, ce sera court. * Sourcils froncés, je pince les lèvres de me faire ainsi caresser dans le sens inverse du pelage et me dirige vers la porte.
Je dévisageai l'humain, hautain, me rappelant ses tentatives de m'extirper un aveu ou une confession dans les cachots et décide d'entrer sans cogner, effronté que je suis.
________

Isaak est dans ses pensées semblant bien absorbé jusqu’à ce que l’ombre de Danil se projette jusque dans son champ de vision.
Il reste surplace, perplexe de cette arrivée et vois littéralement la main de l’elfe aller vers la porte.
- Monsieur!... n..
Il n’a même pas le temps de l’arrêter que Danil entre dans le bureau de Deliath ou se tenait assis derrière le bureau Kel, toujours habillé tel quel depuis l’incident couronne sur la tête a discuté houleusement avec Alexei qui semblait chercher une issus pour sa femme obstinément.
Kel tourna la tête vers l’intru, qui amena avec lui soudainement un silence plat.
Seigneur il y avait Anario et Aldaron qui attendait déjà leur tour et devait se présenter incessamment sous peu alors que Danil vient littéralement imposer sa présence devant tous.

En ce moment précis, Kel se demanda s’il s’agissait d’une réponse à ses prières pour que quelqu’un ‘’n’importe qui’’ débarque et interrompre cette interminable discussion avec le doyen d’Imzaresh.
Et franchement, se choix était à double tranchant. Continuer avec Alexei ou commencer quelque chose de probablement tout aussi déplaisant avec l’abominable beau-père.
A la vue de Danil, Alexei se leva d’un trait de sa chaise, le dévisageant comme un criminel, après tout, il était difficilement capable d’imaginer l’homme devant lui innocent quand il la trouver culotte baissée a coincé sa douce fleur contre un mur!
Toute l’admiration et le respect qu’il avait pour Danil s’était transformé en profond dégout.

-Rovalrîn, je vous prierai d’escorter notre inviter je vous prie, nous reprendrons plus tard.
S’exprima calmement Kel qui ne souhaitais certainement pas se retrouver entre ces deux-là pour un quelconque débat de valeur.
- Bien... Monsieur.

Dit alors Isaak qui invita Alexei a le suivre et libérer le bureau.
Chose faite, Kel soupira se redressant sur sa chaise, pas spécialement charmer de voir Danil et d’un geste de la main lui indiqua de prendre place sur un des sièges devant le bureau. Il demeure bon hôte et tira difficilement un sourire sur ses lèvres alors que son regard n’avait rien de chaleureux. Il regrette secrètement que l’emprisonnement de Danil ai été si cours à vrai dire.
- Je vous écoute…
Dit-il sans vraiment y avoir l’envie au cœur.
____________

La politique de Pàlandhèl m'importe peu, qu'il règle leur problème comme bon leur semble. Tant que cela ne m'affectait pas personnellement, je ne mêlerais pas de la paperasse interne.

-Ou est Deliath? * Exigeais je sans prendre de gants blancs, ni de détour. J'étais fatigué moi aussi, j'avais eu une dure journée et je n'étais pas en mesure de me prélasser dans un lit ou de jouer au monarque assit confortablement dans mon bureau. Non, moi on me trimbalait d'un bout à l'autre du Palais pour trouver une réponse.
____________

Les paupières de Kel papillonnent doucement à cette question qui lui fit croiser ses doigts ensemble.
- Elle est sécurité et en convalescence. Ravis de voir que les mesures prises sont suffisamment efficaces pour vous questionnez de son positionnement.

Kel bougea doucement la tête en regard ailleurs un petit instant comme s’il y avait quelqu’un qui lui aurai tapoté l’épaule pour lui rappeler quelque chose a ajouté.
De sa voix de velours il rajoute.
- Je serai en droit de demander pourquoi un si vif intérêt de votre part soudainement? Une prise de conscience peut-être?
___________

Je ne peux m'empêcher de sourire et posa une main sur le dossier du fauteuil, les rougeurs à mon poignet bien visible. Je pari qu'il m'aurait laissé moisir dans les cachots encore s'il avait pu. Malheureusement pour lui, avec autant de témoins et un concours de circonstances, je n'avais eu à attendre son intervention directe.
-J'essaie d'empêcher une nouvelle crise Kel'ebren. Karia doit être capable de sentir et localiser Deliath. * Expliquais je, me retenant de mentionner les termes exacts et toutes les exigences de M'rrandi concernant sa Jabbress.
-La dérober à sa vue n'est pas une bonne idée compte tenu des circonstances. Il doit la voir, immédiatement.
_____________

Les sourcils de Kel se redresse, assez étonnez d’entendre clairement la raison qui amène Danil le voir sans jouer de ruse ou d’une quelconque tactique.
-hmm…
Il bougea doucement sur la chaise, déposant sa tête sur ses jointures maintenant alors qu’il s’accoude tout en fermant les yeux.
Ses jambes se croise prenant ses aises et pince doucement les lèvres.
- Je comprends, mais… je refuse. Deliath ne verra personne tant qu’elle ne sera pas en mesure de sortir du lit.
Puis, il releva ses prunelles sur l’immortel, charger d’une énergie menaçante.
- Il va sans dire qu’il est de votre responsabilité si je ne m’abuse de gérer les états de crise de Karia. Il est de la mienne de protéger ma famille. Vous deux, vous allez rester bien sage et calme et surtout garder votre chaotique présence loin d’elle.
Me suis-je bien fais comprendre?
___________

-Tes menaces ont été entendues Kel'ebren, maintenant permet moi de te rendre la pareille. * Sifflais je, pas surpris le moins du monde par son refus.
-Les fondations maintenant déficientes de ton Palais seront le moindre de tes soucis si nous n'avons pas accès à Deliath dans les minutes qui suivent. Tu l'as isolé et mise hors de portée, ce qui arrive en conséquence de tes décisions sont ta responsabilité à toi seul. Tu ne peux espérer jeter une allumette dans de l'huile et pointer du doigt la personne qui t'a mise en garde de ne pas le faire Kel'ebren.
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- Ce que je vous dis mon cher, c’est que cela est votre problème et de votre ressors de gérer la situation, a vous de trouver une autre solution. Le plus important à savoir c’est que Deliath se rétablis a l’abris des dangers. Vous allez pouvoir nous démontrez enfin l’utilité de votre rôle après tout.
Lui renvois aussitôt la patate chaude Kel’ebren.
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- Ce que je vous dis mon cher, c’est que cela est votre problème et de votre ressors de gérer la situation, a vous de trouver une autre solution. Le plus important à savoir c’est que Deliath se rétablis a l’abris des dangers.
Vous allez pouvoir nous démontrez enfin l’utilité de votre rôle après tout.

Lui renvois aussitôt la patate chaude Kel’ebren.
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L'utilité de mon rôle ?! S'il a encore des jambes pour marcher en cet instant précis c'est justement parce que je fais ce pourquoi j'ai choisi d'exister. L'ignorant! L'inconscient.
-Je me fiche de l'état de son rétablissement, si elle dort baigner dans des draps de satin ou dans une cahute en paille. Karia doit pouvoir la sentir sans quoi tu choisis, égoïstement, de mettre tout le monde à risque, mon cher. * Imitais je son ton, plissant les yeux devant son obstination.
-Ou est Deliath?
___________

Kel détourna le regard devant de tel remontrance comme si c’était une chose fort ennuyeuse. A vrai dire c’est plutôt une vengeance douce amer que de lui refuser quelque chose de cette manière.
Pourquoi ce montré coopératif avec lui après tout?
Il se moquait bien des conséquences de son côté même quand tout ne tient qu’a un fil.
A vrai dire, il ne tenait pas du tout à avoir à donner l’emplacement de sa villa a Danil et Karia. C’était son endroit secret, son lieu de repos. Une créature de mort comme Karia n’avait rien à faire là!
Alors il fait mine de réfléchir aux conséquences et prend Danil au mot.
- D’accord très bien… nous l’avons amené au cœur de la forêt, malheureusement j’ignore sa position exacte, car c’est Terendhul qui nous y a conduit. C’est par lui que je voyage d’ici à là-bas.
__________

J'haussai un sourcil bien haut jusqu'à ce qu'il ait terminé de parler, voyant clair dans la façon dont il se libérait de toute implication.
-Bien, dans ce cas nous réduirons en cendre tout ce qui se trouvera sur notre chemin jusqu'à ce que nous trouvions Deliath. Sur ce, bonne soirée Kel'ebren. * Je tournai les talons, décidé à mettre ma menace à exécution pour obtenir satisfaction.
_________

Quand l’ancien ose menacé si clairement le royaume, la porte s’il essaya de l’ouvrir claqua subitement et un grondement psychique remplis la pièce. Pourquoi se cacher dorénavant? Kel n’avait plus rien à dissimuler. Sa force psychique était grande et il la fit bien sentir en imposant une sorte de ‘’prison’’.
A parier que Danil allait bien regretter Calibane Sinraï soyez en sûr.
- Vous êtes entrain de menacer le royaume Danil? C’est bien ce que je dois comprendre? Vous voulez déclarer la guerre a Palandhel aux lieux de vous soumettre à votre tâche?
Si non, pour être très claire dans mes formulations, je vous ordonne de maintenir la bête calme jusqu’au rétablissement de Deliath et surtout au départ de nos invités. Pour une fois éviter de faire des vagues dans les moments les plus critiques sa nous changera. Si je vous assure que Deliath est en sécurité et que je compte qu’elle le demeure soyez assurez que me menacer ne plaindra pas en votre faveur pour me faire changer d’idée.
________

M'enfermer, m'imposer sa présence et sa démonstration de magie me fit grincer des dents. Il ne comprenait rien le pauvre fou!
-Oh Kel'ebren... je veille à ma tâche, ton ignorance causera notre perte à tous si tu ne coopères pas à ma demande. * Je soupirai profondément et me retournai pour lui faire face.

-Peut-être est-ce le manque de compréhension de la gravité de la situation qui t'empêche de prendre une décision raisonnable alors laisse-moi t'expliquer. Deliath et moi avons chacun un rôle à jouer auprès de Karia. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous liés, étroitement tissés même. Je remplis ma part et normalement, elle fait la sienne en faisant acte de présence, tout simplement. La couper de Karia, peu importe les bonnes intentions, ne fera qu’exacerber son animosité et sa possessivité. Lorsque je dis réduire la forêt en cendre, mon cher, ce n'est qu'une parcelle infime de ce qui se passera si elle ne peut pas remplir son rôle auprès de lui. * J'expirai longuement, fatigué qu'on me mette des bâtons dans les roues sans arrêt.
-Tu devras t'y habituer, tu n'es pas dans une union simple et ordinaire. En épousant Deliath, tu nous as épousé aussi, moi et Karia et tu devras partager.
________

A la mention de partager, l’idée même d’avoir également épouser ces deux-là dans la balance fut le seul argument qui changea le visage de Kel en quelque chose de mauvais.
Lui toujours sourire aux lèvres et angélique, eux l’air d’un ange déchus près a apporté la désolation sur cette terre.
Très clairement, il laisse deviner qu’il avait aucune intention de partager une chose aussi personnelle, la seule idée d’imaginer partager sa femme dans le lit de Karia lui donna la chair de poule de dégout.

Non, les divagations de ce vieux fou ne seront jamais réalité. JAMAIS!
- Je ne sais pas si je manque de compréhension ou si je demande l’impossible question d’une journée ou deux de votre part, mais il me semble difficile d’imaginer plus grave qu’une tentative de meurtre, suivi d’un viol et le tout durant une situation aussi périlleuse que maintenant. Un mariage forcé pour convenir à vos projets diplomatiques, dans une ambiance de haute trahison.
Ce que je vais faire, c’est en discuté avec elle se soir et vous donnez sa réponse demain. Pouvons-nous en tenir à ce compromis?
_________

-Nous avons des visions différentes quant aux récents événements Kel'ebren. J'avais raison et tu essayais de gagner du temps, comme tu le fais en ce moment. * Je lui fis un regard mauvais, trouvant ses griefs exagérés. N'était-il pas prisonnier et condamné de trahison il y a peu de temps?
-Peu importe, tu as jusqu'à minuit ce soir pour organiser un moment entre Deliath et Karia, sans quoi je passerai à l'action. Voici le compromis que je suis prêt à faire.
___________

Le regard du mage doré tombe sur le bureau pendant les remontrances de Danil, faisant courir deux fois ces doigts devant l’ultimatum qu’il lui propose.
Mais, il accepte immédiatement avant tout changement.
- C’est d’accord, je verrai ce que je peux faire d’ici minuit.
L’énergie retomba, laissant comprendre qu’il était maintenant libre de partir.
____________

Un simple hochement de tête de ma part fut ma réponse et je quittai, passant devant le rat et les conseillers elfes sans leur donner la moindre attention.
Je continuai en silence jusqu'à rejoindre M'rrandi et lui fit signe de m'emboîter le pas.
-Tu verras Deliath dans quelques heures.
__________

Kel le regarda partir sans spécialement préférer ce qui allait suivre, après tout, toute les rencontres qu’il faisait en se moment tournait autour de Lalwendë et des multiples peines possibles à son encontre. Pour ça tout le monde amenait son petit grain de sel et pressait Kel à prendre une décision. Chose qu’il était hors de question de faire dans la précipitation.
_______________
Après un certain moment, Danil revient, couvert de l’énergie de Kel. Je l’emboite immédiatement pour me faire dire une certaine bonne nouvelle.
- D’accord et tu sais où elle est?
_________

-Cachée dans la forêt de Pàlandhèl, avec Terendul sans doute, possiblement sa nounou. * Dis-je à voix basse, tournant le coin pour prendre la direction de nos chambres. Avec un peu de chance, mon bain serait encore chaud.
Personne ne vint nous barrer la route. Fenris était occupé avec sa nouvelle prisonnière, les conseillers monopolisaient Kel'ebren et Isaak complotait avec son mentor. Nous étions tranquilles enfin...
Le soleil se couchait à l'extérieur lorsque nous rentrâmes et à mon grand désarroi, l'eau ne fumait plus.

Je dus faire une vidange et entamer le remplissage.
-Dans le bain M'rrandi.
___________

Il y tenait drôlement à son bain dit donc.
Pendant qu’il faisait la vidange, moi, je jetais le haut de mon habit dans un coin, ayant retrouvé ma forme humaine entièrement. Je m’étale dans ma caverne de peau le regardant faire sans avoir l’intention de me laver pour ma part.
________

Il est entêté aujourd'hui. D'abord le mariage, puis l'attentat... C'est une journée riche en émotions.
Je ne pousse pas, pas tout de suite du moins et me dévêtir, entrant dans le bain brûlant dans un soupir.
Je m'étale et m'installe, la tête renversée vers l'arrière. Ciel que je me sens vieux, cassant et raide...
-Tu prévois lui donner de ton sang... je me trompe?
____________

Je le regarde faire, étudiant ses mouvements et y notant déjà une bonne différence. Je m’en délectais d’une part et de l’autre je ressentais une certaine indifférence.
- Je ne prévois rien, je veux savoir ou elle est. Je veux m’assurer qu’elle n’est pas prisonnière.
Et puis quoi tu serais… jaloux?
_________

-Oui. * Admis-je sur le champ. On ne se mentait pas entre nous, nous étions brutalement honnêtes même. Il utilisait les mots que j'avais employé dans ma cellule pour l'éloigner et cela me fit sourire jaune.
J'en comprends la logique, sa rancune ne connaît de limite et le lien de sang demande à être respecté, peu importe mes états d'âmes.
Je ne savais plus quoi dire et fermai les yeux, bien amer.
_____________

Je pouff un ‘’hmm’’ légèrement amuser de cette réponse. Faut dire que c’est rare qu’une réponse m’amuse, mais comme elle était totalement honnête et sans détour ça changeait tout.
Voilà qui m’émoustille et me rafraichis l’humeur. Comment l’expliquer? C’était ma part du gâteau. Une preuve tangible de cette appartenance qu’il clamait. Ciel ça fait du bien en vérité.
Rien que comme ça, j’ai envie de lui faire plaisir, là où était toute la nuance… j’en avais envie.
Je ricane doucement avec ma voix grave, sortant du lit d’où je l’observais dans la pénombre du couvert de peau et fit voler mon pantalon dans un coin.
Colosse de muscle taillé tel une statue, j’arrive et m’accroche aux rebords de la baignoire l’enjambant et venant remplir le bain de ma présence.
- Haaa….
Lâchais-je sans retenu une fois dans l’eau chaude, sentant les bienfaits immédiats sur mes tentions.
Mais je ne reste pas sage bien longtemps de mon côté, comme la nuit tombait j’étais plus énergique disons-le. Je me mets à relaver ma peau déjà propre et plonge ma tête dans l’eau et la ressort en la secouant instinctivement pour l’essorer.
Certaine chose sont plus difficile à changer que d’autre…
___________

Rien n'échappait à mes oreilles, ni les mouvements, le craquement du matelas lorsqu'il le quitta et le froissement de vêtements jetés à la va-vite dans un coin. C'était tout lui de traiter ses biens avec aussi peu d'attention.
Les miens étaient pliés soigneusement contre le dossier d'une chaise.
Je ne bronchai pas lorsque son intrusion et sa technique de nettoyage fit des vagues mais je passai une main sur mon visage pour enlever les gouttes d'eau éclaboussée parce qu'il s'agitait comme un chien mouillé voulant se départir d'un surplus d'eau.
Je soupirai, me montrant plus énervé que je l'étais en réalité car je savais, à sentir l'énergie basculé dans la pièce, à voir ses traits soudainement détendus, que mon petit prince n'était pas bien loin. Que la bête sombre s'était retracté et laissait place à une portion plus clémente de sa personnalité prendre le dessus.

Je m'apprêtais à lui rappeler d'agir avec civisme lorsque mes yeux se posèrent sur la peau visible de ses épaules et de son visage. Ses cheveux mouillés, pendant n'importe comment ne réussirent pas à cacher l'amélioration des cicatrices décorant son corps. Un oeil moins avertit que le mien ne remarquerait pas tous les infimes changements mais ils étaient là. La peau était moins décolorée, la texture se fondait à celle d'origine et je m'approchai, passant les doigts sur les crevasses moins creuses, les rebords moins proéminents.
J'avais raison, encore une fois.
_____________

Je clignais durement des yeux pour en chasser l’eau, envoyant ma tignasse vers l’arrière quand soudain Ssussun se retrouva devant moi, le regard verrouillé sur quelque chose et je ne bouge plus d’un poil.
L’envie de grogner et montrer les dents monte en moi tel un réflexe, mes yeux qui se dilate de violence en témoigne immédiatement ainsi que ma respiration silencieuse…
Sa caresse est douce et assurer et aussitôt j’y réagis en respirant très profondément et expirant tout aussi fort.
Qu’est-ce qu’il voulait au juste? Prendre une bouchée dans mon cou? Si vous lui voyez les yeux en ce moment…
Je le dévisage en silence, attendant un on ne sait quoi qui expliquerai la démarche.
________

-Je vois qu'une part de toi écoute et croit toutes ces folies que je dis M'rrandi. * Dis-je doucement, les doigts pianotant sur la cicatrice la plus impressionnante de sa collection, celle barrant la moitié de son visage et de son torse pour se perdre à l'orée de son bas-ventre.
Était-ce un processus conscient et actif en permanence ou chaque transformation d'un corps à l'autre apportait son lot de modification? Je le savais en possession d'un métabolisme extraordinaire, capable de régénération rapide mais ses marques semblaient être traitées dans un processus différent. Un attachement émotionnel peut-être?
___________

Je dirige mon attention sur la main qui pianote sur ma peau, fronçant tout a la fois mes sourcils à essayer de faire un lien avec ce qu’il venait de dire.
Qu’avait-il vue que je n’étais pas au courant?
Du coup, j’amène une main là, où il avait touché, cherchant à comprendre et la ou il vue quelque chose moi j’en vie une autre.
- Oh… ça, j’imagine que c’est dû aux faits que je ne porte plus mon armure depuis un bon moment.
Fis-je en remarquant que mes trapèzes ne portaient plus la marque du poids considérable de mon armure, j’inspectais mes épaules de ce fait, non sans trouver la constations agréable.
Il était vrai que cette armature lourde m’avait toujours laissé de profonde cicatrice musculaire… Je me demandais si je supporterai dorénavant son poids ou sa présence sur ma peau, maintenant que je sais qu’elle était ma prison portable. Un cadeau offert par ‘’amour’’.

Curieux, j’étire mon bras loin dans mon dos essayant de toucher ma colonne vertébrale, la ou dans mon armure, des espèces d’attache métallique s’emboitait dans ma peau et constatait que les boursoufflements de leurs passages était totalement absent.
Je n’y reste pas longtemps par contre, car même mon propre toucher provoquait des malaises post traumatique.
____________

Kel toujours dans le bureau royale, finis sa dernière gorgée de thé, en train de se mettre à jour dans la paperasse dont il héritait par son titre et de régler les incendies ici et la causer par sa sœur et autre évènement. Comme les nombreuses suggestions d’exécution d’Anario et Aldaron qui vociférait plus qu’abondamment sur la situation et surtout, sa manière si calme de gérer la situation.

Impassible, le tempérament de Kel’ebren semblait imperturbable et impossible a influencé.
Un regard rempli de sagesse suffisait a désarmé la plupart de ses interlocuteurs remonter.
Et étonnamment la personne la plus en colère ici s’était pourtant lui. Mais cela, personne ne la vue. Personne ne lui demanda comment il se sentait devant les choix impossibles qu’il devait prendre vis-à-vis les actes du sang de son sang… Non, il était calme, souriant sans joie et a l’écoute de tout ce qu’avait à dire ce petit monde.
Le seul qui ne disait rien a ce sujet, n’essayait pas de l’influencer c’était Isaak. Son regard en disait long mais jamais les idées qui passait derrière ne quittait le cloaque de ses lèvres.
Oh bien sûr il y avait des ‘’ oui monsieur, non et qu’aimeriez-vous pour souper monsieur’’, mais jamais un mot au sujet de ce qui se tramais ou de Deliath.

De toute évidence, Isaak semblait avoir compris et étudier le personnage a sa façon si singulière.
Dans tous les cas, Kel termina sa journée en refermant un gros livre sur les lois et les coutumes des elfes de la forêt de Palandhel.

D’un soupir charger de lourdeur, il se leva tout aussi charger et échangea un regard avec Isaak qui s’occupa immédiatement de débarrasser la vaisselle et lui souhaite une bonne soirée.
Il était facile de comprendre pourquoi Deliath appréciait autant la compagnie du Rossignol et encore, il ne se doutait pas à quel point leur affinité était établis.

Inutile de dire ou il va, Isaak était parfaitement au courant de l’existence de la villa après tout et intelligent comme il est, il a dû comprendre ou était cacher Deliath en se moment.

De ce fait, le nouveau roi elfe se défis de son escorte de gré ou de force en passant par le fleuve ou il se mit a marché sur l’eau tel une divinité. Impossible de le suivre de se fait et sa silhouette s’évanouis dans le brouillard.
Il arriva sur les rives de sa villa, tel une apparition fantomatique dans la nuit qui s’installait. Le cœur lourd et le visage grave, il ravale sa salive et relève un sourire sur son visage angélique pour ne pas inquiéter sa toute nouvelle famille.
Dès qu’il mit un pied sur la rive d’ailleurs, il sentit qu’il traversa le voile protecteur de Tenrendul fidèle au poste.
Kel fit coulisser la porte principale de sa demeure et referma derrière lui, retira ses chaussures et marcha nue pied en cherchant calmement du regard les âmes habitant ici.
________________

-Ne soit pas si modeste. * Fis-je en m’emparant du pain de savon sans quitter le regard de M’rrandi des yeux.
Ce bain était autant pour ma personne que pour renforcer notre lien, un besoin devenu primordial pour rassurer mon vieux cœur forcé à battre de nouveau pour un petit être de lumière évasif et discret.
-Ce n’est pas seulement dû à ton armure, des marques bien plus vieilles n’ayant aucun rapport avec elle s’atténuent. Tu commences enfin à m’écouter et croire autant que je crois en toi M’rrandi. Tu fonctionnes selon des règles différentes, j’en suis consciente, mais néanmoins, il y a des progrès. Tes mains. * Exigeais-je maintenant ses mains après l’avoir couvert de mousse, décidé à les masser jusqu’à le faire grogner pour entretenir la machine de son corps.


________


Kel’ebren entra et put reconnaître des odeurs familières. Terendul était aux fourneaux, sautant des légumes finement tranchés dans une énorme poêle en forme de demi-sphère sur un feu ardent. Le crépitement de l’huile créait une symphonie de son s’harmonisant à celle des parfums délicats d’épices, de lamelles de viandes marinées et de nouilles façonnées à partir de mains millénaires.
C’était les parfums de sa jeunesse, celle provenant d’une maison ou on mangeait et découvrait les saveurs par plaisir, que les sourires de l’amant de sa mère réchauffaient le regard de Faïla et faisaient glousser Lalwendë.
Lyvie était allongée sur un récamier, une tasse fumante en main après avoir été veillée sur sa protégée et salua poliment le maître des lieux.


Terendul baissa le menton, observant, notant silencieusement tout en bougeant l’immense poêle d’un poignet d’expert et versa son contenu dans une grande assiette de bois sculpté avant de rejoindre celui qu’il aimait comme un fils.
Ce regard fort mais hanté, il le connaissait, il l’avait lui-même porté des siècles, puis vu évoluer dans ceux de Kel’ebren au fur et à mesure que l’étau de sa destinée particulière se refermait sur lui.


-Bienvenue chez toi. * Dit-il de sa voix de velours, se doutant fort que l’attention de Kel était sûrement déjà accaparée par l’état de sa compagne confinée dans la chambre.
_____________

Je fronce mes sourcils à bien savoir quels liens faisait Ssussun que moi je ne faisais pas. C’est référence sur la foi que je me porte et la sienne contre des faits physiques et observable…
Mais quel était le rapport ?! Me demandais-je intérieurement confus tout en lui donnant une main sans rechigner ou hésiter.
Nous avions développé nos petites routines et rituel bien sûr et là-dessus, Danil est très insistant que dire, maniaque même.
Aucune surprise à ce sujet cependant. Après tout, il ne faisait que faire ce qu’il avait ‘’promis’’ alors que j’étais au plus fragile de ma condition.

De ce fait, je soupir un peu ronchon, rien de nouveau non plus, m’installant un coude sur le bord du bain appuyant ma joue sur mon poing fermer tout en le regardant attentivement jouer avec mon autre main qui faisait facilement les deux siennes réunis.

J’étais entrain de l’observer attentivement même, parcourant son anatomie point par point, évaluant son état général faiblissante. A vrai dire, je me demande s’il aura la patience, la même qu’il a eu envers moi vis-à-vis lui-même dans le processus de sevrage. Une noirceur malveillante luisait dans le fond de ma prunelle dégustant ma vengeance en silence. Je n’avais rien oublié de notre rencontre quand bien même eut-il marquer des points dans la balance de ma fragile confiance.
Je n’étais pas l’enfant de Kiransheenle pour rien. Il ne fallait jamais rien prendre pour acquis avec moi.
Car pendant que je l’observe sagement, j’ai le regard du seigneur noir sur lui.

- Tu sais que mon armure était toute en adamantium…?
Repris-je notre conversation essayant de chassé une rancœur qui remontait sans crier gare. A mon sens, peut-être que le fait de ne plus être dans ma cage me permettait de guérir mieux? N’en avait-il pas été le cas sur notre laborieux chemin de retour de Hutt? Il m’avait sorti de ma cage et de mes contentions.

- Tu me préfère finalement plus libre qu’enchainé, visiblement…
Eux-je un retour de regard mortel et un ton de voix qui couvait mon ressentiment vis-à-vis le passé qui avait forgé notre très étrange relation. Avait-il changé d’avis quand il m’avait sortie de ma cage sur ce foutu bateau? J’étais dans la position qu’il avait sembler rêver pour moi jadis non? Son élan était une sorte de réalisation de regrets?
______________________

Cette ambiance, ce calme brisé par quelque chose de paisible et familier… La bouche de Kel s’entrouvre en même temps que ses yeux sur cette surprise qui le prend de court.
Lentement, il avança dans la pièce, hanté par un souvenir d’enfance heureux. Terendhul était passionner en cuisine fallait dire et adorait faire plaisir a deux paires de yeux émerveillés sous un regard charmé et attendrit d’une mère comblée. C’est moment-là était beau et tendre, sa sœur souriait pour les bonnes raisons et lui aussi, puis aussi vite, se songe devient gris et lourd, puis tellement triste…
A un point que le visage de Kel, passa d’un doux sourire pour son oncle a un regard perdu dans le vide sur le wok puis a celui qui ravala cette lourde émotion. Car ce jeune elfe encore naïf et insouciant de ce monde d’adulte était très loin de s’imaginer qu’un jour il devrait décider d’un sort funeste pour sa grande sœur avec qui, il avait été si complice…

Kel inspira profondément, relevant son visage bien vaillant sur Terendul et puis sur Lyvie qui le saluait. Ce bienvenu était chaleureux et idyllique enfin presque…
D’un naturel vaniteux, Kel aurait été prendre un bain avant même de songer à s’installer à la table, changer de vêtement alors qu’il portait depuis un temps records le même ensemble.
Finalement, certaine chose avait plus de valeur a ses yeux que son image régalienne.

Il soupira un merci a son oncle dudule et fit un geste tout aussi reconnaissant a Lyvie, mais annonçait visiblement que son seul désir maintenant était de rejoindre le chevet de sa Dolomei.
Il retira en chemin tout ce qui restait dans ses cheveux, tous les bijoux qui ornais son cou et ses doigts hormis cette chevalière têtu qui refusait de le quitté.

Il fit coulisser la porte et entra silencieusement dans la chambre ou reposait Deliath. Il se dirigea vers la coiffeuse déposer les bijoux et entrepris de défaire ses cheveux tout en approchant de son chevet.
Sans savoir comment se l’expliquer, il avait des nœuds dans l’estomac, une sacrée traque de réaliser la situation qu’il vivait.
Avoir quelqu’un dans sa vie en somme! Il s’en sent encore très intimidé et timide malgré sa grande sagesse, il avait en lui des émotions d’adolescent a ce sujet.
- Dolomei…?
Sussura t-il avec sa voix de miel caressante, venant lui caresser tout aussi soigneusement le haut du front pour replacer ses cheveux, regardant si elle dormait dans cette ambiance tamiser, chaleureuse et sécurisante.
___________

Il ne m'apprend rien vis-à-vis de son armure. Je ne l'avais jamais vu de mes propres yeux mais la fusion non planifiée et violente avec l'esprit de Deliath avait laissé ses traces. Je pouvais en voir les caractéristiques et détails aussi bien que si je m'étais tenu devant lui à l'époque.

-Libre? L'es tu réellement? * Lui fis je remarquer que même sans cage d'adamantium, d'armure ou de contentions magiques, nous étions toujours lié ensemble, à la vie, à la mort tel des vœux maritaux indestructibles.
-Ni toi, ni moi ne sommes libres M'rrandi, nous avons été soulagé d'un poids mais nous sommes enchaînés l'un à l'autre. * Une fois les muscles de sa main détendue à la hauteur de mes exigences, je lui pris la mâchoire, me montrant invasif, jamais timide envers ce qui était mien.
-Et je ne compte pas te laisser partir.

______

Ses paupières papillonnèrent, retrouvant rapidement conscience et osa un éphémère sourire qui s'évanouit aussitôt.

-Kel... * Tout se bousculait. après son départ plus tôt en journée, restée tranquillement en retrait l'avait empêchée de se détendre et se reposer comme prévu. Son grand-oncle avait dû user de magie pour forcer un sommeil réparateur et une toute récente visite de Lyvie allégeait les tiraillements musculaires.

Deliath sembla confuse durant les secondes qui suivirent et lorsqu'elle retrouva enfin ses repères, l'elfe attira le visage de son mari au sien le temps d'un long baiser. Encore douloureuses, ses plaies au ventre étaient néanmoins dans un état miraculeux en comparaison au début de la journée et elle accueillait le reste de cette douleur à bras ouvert, sachant qu'elles apportaient la confirmation d'avoir survécu, d'être vivante.

Elle l'embrassa à en avoir des palpitations entre les cuisses et s'éloigna, à contre-coeur pour l'observer d'un regard brillant d'éclats turquoise vif.
-Qu'est-ce qui ne va pas? Dis-moi tout. C'est encore Danil?
______________


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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 1 Sep - 18:59

Kel accueillis son réveil avec un regard d’amant conquis, amoureux et rassurer sans pour autant avoir perdu de son inquiétude et sa tristesse. Il aurait profondément aimé pouvoir la sauvegarder d’une telle situation, de tels blessure… D’avoir pu la protéger convenablement.

Il l’aide à revenir des limbes avec de douce caresse près du visage jusqu’à la voir quémander un baisé.
Le rouge lui monte aux joues, les papillons s’envolant dans son ventre alors qu’il vient poser ses lèvres douces comme les pétales d’une rose sur les siennes, pleine et délicieusement parfumé de citron.
Elle n’est pas la seule qui ressent son intimité frémir a se rapprochement et sa le fait d’autant plus rougir.
Quand elle le questionne comme ça, il prit un air désoler tout en souriant puis soupirant tout doucement en reprenant ses caresses.
-Tout s’est bien passé, ne t’inquiète pas pour cela.

Choisit-il en vue de la situation de ne pas parler de l’évolution des choses au palais pour le moment.
- Comment notre patiente se porte? Est-ce que tu te sens capable de sortir du lit pour venir manger?

Lui demanda-t-il, sachant que resté trop longtemps au lit n’était pas nécessairement une bonne chose pour guérir se genre de blessure. Il ne s’imagine pas qu’elle retrouve son autonomie complète d’ici trois jour, mais elle pouvait peut-être s’assoir et qui sait même avec leurs aides, venir a table pour quitter ce petit cocon. D’un point de vue psychologique, cela aurait du bon pour son moral.
_____

Je n’étais pas libre non, je n’avais pas mentionné cela, seulement le fait que je l’étais plus que prévue. Quand il vient chercher mon menton, mes yeux descendent sur sa bouche avant de remonter dans ses yeux, le visage tout aussi dure qu’il pouvait l’être, grinçant légèrement des dents.
Je décide de garder silence avec un air légèrement arrogant au visage maintenant.
___________

Deliath ne put le croire totalement, pas avec son expérience personnelle sur le trône des derniers mois et sa connaissance approfondie du caractère spécial de Danil. Ajouter à cela les bombes qu'étaient Saelynthil, Lalwendë et Karia, en plus d'un Seigneur d'Imzaresh et ses propres conseillers et il y avait fort à penser que c'était loin d'être facile et aisé.

Elle hocha la tête à sa question, se retenant d'ajouter qu'elle avait connu pire et aurait envie de reprendre son poste dans l'instant pour s'éviter des réprimandes et quitta le lit.
Évidemment, la douleur la suivait dans tous les mouvements impliquant son torse mais si c'était pour pouvoir se rendre utile et sortir de la chambre, c'était un prix qu'elle acceptait de payer.
-Je vais bien, le pire est derrière. * Dit-elle pour le rassurer dès qu'elle fut sur ses jambes et regroupa ses longs cheveux d'une main distraite. Vivement que sa tignasse soyeuse soit attaché bien serrée et qu'aucune mèche ne puisse venir lui chatouiller le cou et les joues.
La belle grinçait des dents, pas d'inconfort ou de souffrance mais de se retenir de le bombarder de questions sur tout et rien concernant sa journée. Elle se dit que le sujet viendrait bien vite sur la table, sinon elle l'apporterait.

Têtue, elle marcha d'elle-même jusqu'en dehors de la chambre, décidée à ne pas laisser l'attaque la rancarder au statut de victime fragile et suivit l'odeur jusqu'aux cuisines.

-Norrathia, tu as.. * Deliath coupa son grand oncle à la voix de velours avant qu'il ne puisse la faire sentir coupable de ne pas restée confinée dans son douillet cocon.

-Je vais bien Terendul, ce qui ne sera pas ton cas si tu me forces à dormir encore. * Le vieil elfe échangea un regard avec Lyvie, puis Kel'ebren et leur fit un signe vers la table basse garnie de plats fumants les attendant.

___________

Ce regard... Il pense que je ne me sais pas inspecter, mesurer et évaluer sous son oeil de prédateur? Que je ne le remarque pas me lorgner la bouche en se demandant sûrement pourquoi je ne le touche pas plus directement?

Notre relation n'est ni simple, ni définie. Nous sommes tout, ennemis et frères d'armes, partenaires et esclaves, prisonniers et libérateurs, père et fils, amant et rivaux. Nous ne serons jamais une union facile, tranquille et paisible car notre lien a été forgé dans la rage, la domination et la soif de contrôle.
Cependant j'accepte et savoure chaque émotion passant de l'un à l'autre. Tous les moments ou l'amour et la rancoeur se confonde, la sensualité et la domination, ils sont tous chéris peu importe le goût qu'ils m'apportent.

Alors, pendant qu'il s'amuse à faire l'arrogant, moi je m'approche et je viens chercher ce qui m'appartient, ce qui me revient de droit et l'embrasse. Ce dragon portant une peau d'homme est mien, du bout des griffes à la pointe des cheveux. Ses yeux d'or ou de sang sont pour moi et son petit coeur fragile dissimulé sous une épaisse coquille d'écailles sombres ne bat que pour moi.

Je viens lui chercher une poigne pleine de cheveux, raffermissant ma prise.
_________
Kel l’accompagna dans sa lever, mine de rien hargneuse, lui disant d’y aller doucement dès qu’elle voulait aller trop vite.
Avoir eu les muscles tranchés ne faciliterai pas son entreprise et encore moins si elle manquait de patience envers elle-même.

Quand Deliath disait qu’elle allait bien a Lyvie, Kel échangea un regard avec la marraine inquiète la rassurant qu’il y veillait. Et quand bien même, elle tenue a marché sans son aide, il était prêt à la rattraper a tout instant.
Cette petite marche lui remettra peut-être les idées en place quant à ses capacités immédiates.
Puis lorsqu’elle gronde Terendhul pour lui avoir offert de précieuse heures de sommeil Kel ferma les yeux avec un mécontentement soudain.
Se sera une discussion à avoir en privé de son point de vue alors il se contente de de sourire et serrer les dents. Il va lui tirer une chaise l’aidant à y prendre place et s’assois juste à côté d’elle regardant le merveilleux repas servis devant lui.

- Merci encore pour ce repas Terendhul et d’avoir veillé sur elles en mon absence.
Désigna-t-il les deux femmes sous son toit. C’était un acte de grande confiance que de partager cette charge avec lui. C’est ancêtre, son grand papy, n’aurai jamais tolérer une telle imprudence. Laissé un loup en compagnie des brebis? A une époque peut-être bien qu’il aurait eu raison, dorénavant, les choses avaient changé, les choses devaient changer pour l’avenir des immortels encore bénis du don de leur ligné.
___________

Le contacte de ses lèvres sur les miennes me fige spontanément a fixé son visage coller au mien, mon corps se crispant subitement.
Je ne m’attendais plus à aucune démonstration du genre à vrai dire, me disant que s’était dépassé depuis un moment. Dès qu’il agrippe mes cheveux, je gronde, pas certain de ce que ça m’inspire…
Puis sans crier gare, je réponds lentement puis plus affirmer jusqu’à devenir conquérant.
Je l’attrape dans mes mains et le tire sur moi pour m’emparer avant lui du contrôle de la situation.

Est-ce que j’en avais envie par contre? Pour le moment sa fait le balancier entre oui et non.
_____________

L'aîné dans la pièce inclina la tête, acceptant les remercîments de Kel'ebren avec un sourire doux et franc.
-Mangez, servez-vous pendant que c'est chaud. * Dit le Patriarche dont les manières princières laissaient place à celles, plus paternelles et familières, développées et entretenues auprès de sa famille d'adoption.
Pour donner l'exemple, il se servit un bol et commença à déguster son repas avec des baguettes.

Deliath s'apprêta à l'imiter lorsque Lyvie s'agita, attirant l'attention de la tablée.
-Ce n'est rien, seulement des coups. * Précisa-t-elle en touchant son ventre pour rassurer tout le monde.
-Il est très énergique ces derniers jours.

-Il? * Demanda Deliath, surprise et un brin mal-à-l'aise lors des discussions entourant la maternité et les bébés. Ça avait été un sujet sensible avec Karia, voir catastrophique et lui rappelait sans cesse ce qui était attendu de sa nouvelle union.

-Oui, mon don me permet de connaître certains aspects de ma grossesse. Fenris est ravi d'avoir officiellement un héritier.
______________

Alors que les bruit de la tablé commençait à prendre place et que Kel proposait galamment a Deliath de la servir pour qu’elle ne risque aucun faux mouvement, toute l’attention se rive sur la marraine qui entame une explication au sujet de la grossesse.
Une fois rassuré, Kel reprit se qu’il avait entreprit et servis Deliath tout en écoutant bien se qui se disait.
Dans sa famille, l’annonce d’un homme était extraordinaire un évènement rare même parmi les sangs moins nobles et ancien de leur société.
Leur malédiction en somme. Une de sang puisqu’elle vient de la colère d’une Drow. Le prix d’une colère que partageai en commun la maison des Nayla et des Glorfindhel.
Quand on y repense, se sort se basait sur le fait que leur tradition inflexible sur les lignés serait leur fin.
A la seule idée que Deliath puisse porter un enfant de lui suffisait pour sa part a le faire rougir instantanément a table sans aucune raison apparente.
Pendant que les femmes parlaient, il s’occupait l’esprit, les avaient servis avant lui et fini par devoir s’occupé de manger lui-même. Risquant un regard furtif sur Terendul alors qu’il se permettait une première bouché du festin.
Puis, il fit pareil avec Deliath, se demandant s’il préférait savoir d’avance ou non… Le voilà qui prend assez de couleur au point que ce soit flagrant.
__________

-Tout va bien Kel? * Demanda Deliath dont le partenaire devenait pivoine à ses côtés.

-J'ai peut-être osé sur les épices. * Intervint Terendul nonchalamment dans la conversation. C'est qu'il voyait les coups d'oeil plus ou moins subtils de son fils chéri sur sa petite nièce et devinait aisément le fil de sa pensée vu les mots échanger à table. Nul doute que ces deux-là feraient de beaux et forts enfants, fille ou garçon, ils avaient autant de chances désormais vu chacune de leur tendance familiale.
Les Naylas donnaient naissance à des mâles, les femelles étaient presque inexistantes en comparaison dans l'arbre généalogique. Tandis que pour les Glorfindels, c'était l'opposé.

Lyvie profita de l'occasion pour remercier l'hôte et le cuisinier, ses pensées ailleurs. L'inquiétude vis-à-vis de sa protégée rivalisait avec celle pour Fenris, l'agitation possible au Palais et le futur politique incertain.

____________

D'arrogance ou de désir, il répond à mon baiser. Je soupçonne son ego de ne vouloir faillir maintenant que j'ai fait preuve d'audace et continu sur ma lancée.
Je me laisse saisir et descend une main entre nous, m'emparant de son membre gonflé.
Je sais exactement ou appliquer de la pression et ou toucher pour obtenir les réactions voulues car ce n'est pas une petite main curieuse et incertaine qui l'empoigne mais celle d'un connaisseur, d'un expert de l'anatomie.
__________

La bouche pleine, il échappe un ‘’hm hm!’’ puis saisi la corde de sauvetage de Terendhul alors qu’en vérité, Kel était tout à fait habitué à ce genre de repas.
Il fit mine de sourire et cligner des yeux et se concentra sur la suite du repas jusqu’à être rassasier.

Il mangeait proprement, ne se goinfrait pas et maintenait sa posture régalienne, même entourer d’être cher et sans jugement.
Chacun d’entre eux avait leur histoire au niveau de l’éducation et la sienne était aussi rigide que l’on aurait pu l’imaginer d’un simple regard.

Quant il eu terminer, il resta un bref moment pour les discussions de convenance puis s’excusa tout en se levant gracieusement. Il avait grand besoin d’un bain et changer de vêtement.
- J’aurai à vous parler un peu plus tard Terendhul…

Fit-il savoir à l’ainée de ne pas s’évaporer trop vite des lieux.
De ce fait, il passe près de Deliath, dépose un baisé sur sa tête chastement, pas spécialement a l’aise de se montrer trop affectueux en public ou devant Lyvie. C’est qu’il ne veut pas être irrespectueux.
- Je n’en est pas pour longtemps…
Lui souffle-t-il avant de partir et ne revenir qu'une heure plus tard.

Il sentait bon la fleur de jasmin, avait les cheveux lâche et démêler a moitié sec, habillé légèrement d’un pyjama blanc perlé brillant qui lui collait à la silhouette. Il avait le blanc des yeux un peu rougis, mais s’était peut-être du a l’eau?
Contenu de l’humeur rayonnante qu’il affichait on pourrait facilement s’y laisser berner.

Deliath devra retourner au repos bientôt et il profita de la surveillance de Lyvie pour s’éclipsé dehors avec Terendhul s’éloignant des oreilles des deux femmes.
-… Je crain devoir demander encore plus que prévue de votre personne…
Commença-t-il en attendant que l’ancien face se fameux signe de silence pour que leur conversation soit privée.
- Nous avons finalement découvert le coupable grâce a Saelynthil… et de ce fait j’ai libéré Danil.

Lui épargna-t-il les nombreux détails non délibérément, seulement que le cours des évènements lui échappait à cause d’un choque plus émotionnel.
Il regardait Terendhul dans les yeux, essayant de garder le sourire alors que ses lèvres tiraient vers le bas et que ses prunelles se gorgeait d’eau. Lutant de toute ses forces pour ravaler ses émotions.
Il fit un signe affirmatif de la tête en silence, se doutant vite qu’il aura tôt fait les liens d’une réponse.

Kel inspira profondément avec une lourde saccade, tournant son regard sur l’horizon.
- Je dois prendre une décision impossible… mais l’exécution est la seule finalité unanime…
Termina-t-il sur un très discret trémolo, puis il renifle malgré lui.

- Mais… ça, je vais m’en occuper, c’est pour un autre problème que je fais appel a vous.
Le roi demi-race a exigé de voir Deliath et Danil est venu me menacer. Il m’a donné jusqu’à minuit ce soir pour la faire apparaitre et je n’ai aucune intention de me plier à son exigence. Le problème c’est que le dragon s’est manifesté aujourd’hui et on a tous eu très peur et c’est aussi la raison pour laquelle Danil est libre un peu plus vite que prévue…
Il a refusé de patienter sans quoi, je devrais vivre avec le chaos que peu déferlé la bête.
Je veux qu’elle se rétablisse, se repose et le monde entier semble vouloir me refuser ma demande.
Je veux aussi garder cet endroit inconnu de Danil et de Karia. Le plus longtemps possible sera le mieux.
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Le Patriarche Nayla accepta toutes ses demandes, utilisant sa magie pour confiner la conversation à leurs seules oreilles.

La confirmation muette vient vite et l'elfe fixe l'horizon, le regard indéchiffrable. C'était une possibilité qu'il avait envisagée puis nié, incapable de se résoudre à condamner l'un de ses "enfants" si tôt après l'avoir retrouvé.

Heureusement, Kel demande une faveur et la distraction idéale pour retarder l'inévitable tourbillon de tristesse et de pensées sombres voulant prendre naissance en son coeur.

-Norrathia elle-même accepte difficilement de se reposer. Sait-elle pour...? * Il n'eut besoin de réponse, l'expression de Kel'ebren révéla tout.
-Pardonne moi, je ne peux concevoir... Concentrons-nous sur le problème immédiat le plus urgent. * Et cela était d'empêcher une autre fureur du dragon qui n'en était pas un.
Il devait user de magie avec parcimonie et prudence aujourd'hui, sa source ayant été touchée par l'Adamantium et dissimulé cet endroit demandait un effort constant.

-Cela pourrait devenir un problème dans le futur Kel'ebren. * S'ils cédaient cette fois, ils créaient un précédent et ne pourraient refuser les prochaines demandes du Roi demi-race.

-Ce lien de sang peut être rompu, ce n'est pas chose simple et demande beaucoup d'énergie mais cela peut être fait à ta demande.
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Kel hoche positivement de la tête, se doutant bien que tout cela serait temporaire que Deliath luttais contre son rétablissement et que cette cachette ne le restera pas éternellement malgré son souhait.
Il en est parfaitement conscient. Il espérait seulement avoir au moins le temps de fabriquer quelque chose avant que tout parte en fumé.
Et construire quelque chose, il pense à une famille ou d’éventuelle enfant pourront grandir en sécurité.
A sa manière, Kel était très contrôlant et prudent au point d’être surprotecteur.

Puis la mention d’un lien de sang rompu, les yeux de Kel revienne rejoindre ceux de Terendhul ou les recherche activement comme s’il n’en croyait pas ses oreilles. Il n’était pas certain de comprendre ce que sa signifiait ni la force requise pour rompre le charme.
- Je ne compte pas partager mon lit avec un dragon et mon beau-père… mais n’allons pas trop vite pour le moment tout ce que je veux c’est que Deliath puisse se rétablir en paix sans que personne ne lui souffle à l’oreille tous les incendies à éteindre et ne lui fasse croire qu’elle n’a pas le droit au repos.
C’est primordial pour moi en tout cas…
Et malheureusement, je ne peux pas prendre a la légère les menaces de Danil….
Pas avec tous les précédents que l’on connait maintenant. Je voudrai que l’on déplace Deliath au palais discrètement et sans qu’elle ne le sache elle-même donc je compte l’a plongé dans un sommeil profond… qu’ils la voient et une fois satisfait on la ramène ici… en sécurité.

Le fit-il bien comprendre car s’est pensée se porte vers l’avenir et il n’imagine pas sa femme guerroyer en portant sa descendance, Oh que non. Lui, il s’imagine la ‘’séquestré’’ dans un environnement calme et paradisiaque pour qu’elle puisse avoir une grosse optimal. En séquestré… c’est un peu fort, mais ses pensées filaient à toute allure et se teignait d’émotion vive.
___________

L'elfe hocha la tête, ses pensées prenant une tangente similaire.

-Norrathia est son propre pire ennemi, elle ne trouvera pas la sérénité nécessaire à rester en retrait si elle constate que le Palais n'est pas comme elle le souhaite. * Voronwë était ainsi, le premier levé et le dernier couché, incapable de s'arrêter... Terendul se promis de terminer cette pensée fraternelle à un moment plus opportun et prit délicatement les épaules de Kel'ebren.

-Je ferai selon ton désir. Votre futur et votre sécurité à toi et Norrathia sont ma priorité. Allons y, une fois cela accompli, nous pourrons rentrer, mettre aujourd'hui derrière nous et préparer demain. * Dit-il en faisant signe à son presque fils de mener la marche.
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Une nouvelle fois, le mage doré fit un geste entendu a son complice et pinça un peu les lèvres ensembles n’étant pas totalement effronté au point de ne pas d’abords avoir un moment avec sa femme en privé.
- Je vous ferai signe lorsque… nous seront près.

Lui dit-il pour éviter de précipité les choses, la soirée venait de tomber et il lui restait beaucoup de temps avant d’atteindre la limite de l’ultimatum.
Il tenait beaucoup à la sécurité de son nid et encore plus en la confiance de Deliath… Le voila dans une situation encore difficile à gérer.
Elle n’apprécierait pas du tout ce petit complot mener loin de son avis, même si s’était pour son propre bien, qui étaient-ils s’est hommes pour en décider?
Lui-même en avait été victime plus souvent qu’autrement et le voilà à faire des messes basses à son tour, quelque part il se dégoutait d’en venir a cela. Essayant de se donner bonne conscience dans le processus en se disant que s’était temporaire et qu’il ne recommencera pas? Étais-ce que les gens qui pensait faire pour le mieux pour lui se disait eux aussi?
Il avait un ménage de valeur à faire en lui-même prochainement et des décisions à prendre pour le futur s’était certain. Il ne voulait pas trainer dans vie, de lourd regret quel qu’il soit.
Ainsi, il rejoignit les deux dames entrains discuté, surement que Deliath procrastinait à retourner au lit probablement!
Kel vient vers elle, souriant amoureusement, lui tendant la main en faisant comprendre que s’était tout pour aujourd’hui.

- Il se fait tard, nous devrions tous allez nous reposer.
Dit-il pour mettre fin a toute discussion en cours.
- Et vous tout particulièrement ma chère reine.

La journée avait été très longue pour lui et avoir un moment de paix était tout ce qu’il désirait maintenant avant d’avoir a affronté deux tempêtes sombre au palais.
______________

Elle savait exactement quoi dire pour relancer une conversation mourante avec Lyvie. Après toutes ses années, les tendances de sa marraine n'étaient ni mystérieuses, ni énigmatiques. Elle n'avait qu'à lui donner un détails croustillant et c'était la belle elfe enceinte qui demandait plus.
Lorsque les hommes les rejoignirent et que son mari décida qu'il était l'heure de mettre fin à la journée, la magicienne se renfrogna.
Pendant des mois elle avait établi son propre horaire et l'avait perfectionné en compagnie d'Isaak et ça lui allait parfaitement. En plus, ne venait elle pas de dormir presque toute la journée?!
Inutile de chercher de l'aide auprès de sa marraine ou de son grand oncle, ils semblaient soudainement très concentré sur n'importe quoi d'autre que la conversation en cours.
Tant pis, Deliath aurait des réponses à ses questions autrement et ravala ses plaintes.

Elle suivit gentiment Kel'ebren dans leur chambre et accepta même son aide pour se glisser dans le lit.
-De quoi toi et Terendul avez discuté à l'extérieur?
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Ravis de sa coopération et celle de ses complices, le couple retrouvèrent l’intimité de leur chambre à coucher dans laquelle, Kel s’assura qu’elle soit confortable.
D’un naturel spontané, il répondit à sa question.
- Du bon vieux temps et des conseils…

Puis, il se brossa les cheveux une dernière fois rapidement avant d’approcher.
- C’est une manière très grossière de remercier les gens qui ont passé leur journée a soigné tes plaies et donner d’eux-mêmes. C’était très déplacer de ta part de faire des menaces vis-à-vis de quelqu’un qui s’est autant sacrifier pour que tu aille bien. C’est donc la seule forme de reconnaissance d’on tu es capable devant les gens qui t’on sauvé la vie et qui t’on offert les plus grandes preuves d’amour c’est dernières heures?

Lui demanda-t-il sans lever le ton et cherchant d’avantage a la faire réfléchir a se quel avait fait tout en lui faisant bien comprendre a quel point cela lui avait déplut et avait été mal venu.
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Ce genre de remontrance, elle ne s'y était pas attendu sur le coup et serra la mâchoire, le regard fixé sur un point invisible au fond de la pièce.
Elle les avait remercié! Et Deliath avait bien conscience de l'effort déployé pour assurer sa survie.

-Dois-je m'agenouiller et les remercier jusqu'à en perdre la voix? * Deliath songea qu'elle aurait pu un peu mieux choisir ses mots, que cela risquait de sonner ingrat et secoua la tête.
-J'ai témoigné ma reconnaissance à Terendul et Lyvie, ce que je n'aime pas c'est être pratiquement enchaînée au lit alors que je suis parfaitement capable de vaquer à certaines tâches. D'ailleurs, quand Isaak arrivera-t-il?
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Kel se nettoya la gorge en signe qu’il n’était pas du tout satisfait par sa réponse. Il savait Deliath intelligente et ne se laissait pas manipuler facilement et il n’hésite pas à lui faire savoir qu’elle n’avait aucune chance de se défiler.
- Je ne crois pas avoir fait mention de tels choses, seulement de menace très malvenue et qui n’ont nul lieu d’être. Personne ne te demande de t’agenouillé, ne joue pas à ce petit jeu de victimisation avec moi… Tu sais très bien que tu dois des excuses pour de tel parole. On ne menace pas les gens qui nous aimes. Tu crois que cela fait plaisir a Terendhul de devoir gérer la situation? Que devoir t’endormir de force lui fait plaisir et qu’il ne se sens pas mal de le faire? Tout cela parce que tu es incapable de prendre soin de toi-même afin de sortir plus vite de cette situation.
Tu es une grande femme, Dolomei… Je sais pertinemment que tu comprends très bien ce que je t’explique. Je comprends aussi ton ennui, mais il faut te montrer patiente encore un jour ou deux.
Tu ne peux pas te montrer avec de tel blessure en public… pour ta sécurité.
____________

-Je connais mes limites, Dolomeï. * Répondit Deliath en serrant les couvertures sous les doigts de sa main de chair. Toute cette situation était terriblement frustrante et en devenait étouffante.
-Je vais présenter mes excuses à Terendul mais je refuse d'être forcée au sommeil. Je travaillerai d'ici sur mes dossiers en cours.
________

Devant cette réponse, le mage doré souri tendrement, le regard brillant d’affection. Rien que comme ça, il souleva les couettes pour se permettre un peu de repos a lui aussi.
C’est couleur de timidité revenait au grand galop, il aura besoin de temps afin de s’habituer à la proximité d’une femme dans son lit.
Puis, il se place de côté, la tête appuyer sur sa main qui le portait en appuis sur son coude. Il lui caresse le bras avec ce drôle d’air comme l’autre fois, celui qu’il prend quand il cachait quelque chose.
- Si c’est bien le cas, une telle chose ne se reproduira plus, j’en suis … certain.

Puis, il s’accroche au nouveau sujet qu’elle lui propose.
- Je sais…que le temps a passé, mais je t’avais rapporté un cadeau lors de mon voyage à Imzaresh. J’ai dû arrêter d’urgence dans la cité que je m’occupe et j’en est profité pour récupérer quelques petites choses en pensant que sa pourrait peut-être te plaire. Puisque tu aimes dessiner… sa pourra t’aider a passé le temps. Et je ramenai des dossiers a traité si cela peu tenir tranquille encore une journée.

Dit-il avec un ton plus amusé a la fin, trouvant cela adorable visiblement.
_________________

C'était prématuré d'affirmer cela. Ils ne manquaient pas d'ennemis et l'elfe avait maintenant des noms et des visages à attribuer à plusieurs d'entres eux.
Elle l'observa s'installer à ses côtés, trouvant le geste à la fois naturel et malaisant. C'est que jamais, ô grand jamais elle n'aurait pu imaginer se retrouver dans cette situation le mois dernier.
-Merci Kel... Mais tu n'as pas répondu à ma question. Quand Isaak arrivera-t-il?
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Kel détourna légèrement le regard a la mention d’Isaak. Il réfléchit à la question d’une nouvelle manière et plus personnellement qu’avant.
Isaak était quelqu’un d’utile, il en fait même un point d’honneur et une mission, mais de l’a ce qu’il ramène tout à leur demeure, qu’il fasse partie de leur intimité ou n’est le droit a un regard aussi indiscret sur ce petit cocon… hmm.
Disons que Isaak avait gagner sa place, mais pas encore la confiance de Kel. Il le respecte, l’inclus volontiers a certain dossier, mais tout ce qui a trait à un aspect personnel alors là…
Il était bien assez impliquer à son goût en sachant ce qui est arrivé avec Lalwendë.
Les habitudes on la vie dure, Kel tenait beaucoup à sa vie privée et ses secrets et même Deliath bien qu’initié n’y avait qu’effleurer l’iceberg.

- Je crois qu’il pourra continuer ses tâches une journée de plus sans aucun problème Dolomei, inutile de le faire venir ici. Il m’a beaucoup aidé au palais aujourd’hui, il ne manque pas de prendre des nouvelles et de se montrer utile.
Ais-je si peu de crédit pour que j’ai l’impression que tu ne me fais pas confiance pour gérer la situation? Au point de refuser de te reposer, de risquer d’aggraver tes blessures à chaque fois que tu crois connaitre tes limites? Si nous sommes aussi protecteurs avec toi c’est que nos connaissances en la matière son plus étendu que tu le crois et que nous avons vue beaucoup… d’horreur…
Réfléchis bien au temps qui s’écoule, cela représente le temps ou une personne a survécu au feu de l’arène de la vie.
Lui confia-t-il les raisons de son immense respect envers ses ainés et de quoi se remettre en question. Peut-elle comprendre la différence entre une centaine d’année et six mille ans? Quant bien même les hauts et les bas ne viennent pas au même moment dans la vie de chacun, ils viennent inéluctablement c’est une certitude.
Il remonte son regard se fondre dans le sien, puis sa main vers son visage pour lui caresser la tempe la plus près, en se pinçant les lèvres très doucement. Il ne cherche pas à sermonner, ça ne sert pas grand-chose de toute manière, seulement à la faire réfléchir a se que signifie la sagesse. Essayer de lui faire avaler la pilule que ça lui plaise ou non elle doit passer par cette étape pour pouvoir se relever plus forte.
Il en avait tellement sur le cœur à lui confier et si peu d’occasion lui semble propice à cette ouverture fragile. Ils ne se connaissent pas encore et ils partageaient maintenant le même lit et il comprit à ce moment que son mal-être demeurerait tant qu’ils n’auront pas fait véritablement connaissance tous les deux.
Un jour… auront-ils ce temps pour eux. Tout ce qu’il espérait secrètement dans son cœur, c’est qu’elles n’aient pas dit ses mots d’amour trop tôt avant de ressentir réellement se lien éternel entre-deux. Car parfois, il avait cette douloureuse impression de mollesse sur ce lien que peuvent avoir des mots dit artificiellement. Aussi utile que la décoration d’un gâteau…
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Il se laisse faire, mais s’était pour mieux continuer et je me demandais s’il était vraiment attiré par moi de cette façon ou s’il était seulement fou.
Dès qu’il se saisi de ma hampe, je me remets à figer dans mes actions, me tendant violement d’un bout a l’autre de mon corps et me remet à serrer les dents. Ma respiration s’assourdit et mes yeux devienne noir de violence. Mon corps répondait avant mes pensées, l’appréhension devenu une part bien présente dans mon instinct de survie. Il est très difficile de défaire le conditionnement d’un esprit.
J’ai même un doute bien assis que faire marche arrière était peut-être même impossible.

Mon corps me hurlait non à un moment donné et a un autre un oui timide puis grandissant.
Danil venait réveiller mon appétit avec des caresses dangereusement précise et expérimenté au point que quand bien même avais-je de forte tendance à savoir résister que je voyais mon contrôle me filer entre les doigts comme du sable fin.
Pourquoi maintenant ? Me demandais-je. C’était parce que j’avais eu la présomption de parler de liberté? Alors même que je fixais un point sur son visage, des frissons finir par grimper dans mon dos au point de faire tourner mes yeux dans leur orbite et expirer lourdement par le nez.
Je résistais comme toujours, combatif quoi que soit l’activité comme si s’était le prit a payé à chaque fois que l’on essayait de faire quelque chose avec moi.
Une de mes mains remonte alors sur une de ses cuisses alors que j’inspirait profondément et expirer tout aussi fort, rejoignant une de ses fesses pour la serrer à l’intérieur de ma paume.
Il voulait jouer, alors nous allions jouer.
Tout aussi affirmer qu’il l’avait été avec moi, ma caresse glisse plus près de sa raie de fesse maintenant mon majeur y tombant pour pousser sur l’entrer qu’il y trouva et s’y enfonce résistance ou non. Mes mains sont très puissantes et mon bras se raidit alors que je le retiens ainsi pour le tenir dans cette position. Il ne pourra pas s’échapper facilement.
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Discuter avec Kel est à la fois apaisant et terriblement frustrant. Deliath s’en mord la langue, ayant déjà connaissance des faits que lui apporte Kel’ebren. Elle aussi avait vu des horreurs et tenait à protéger les siens, spécialement ceux qui se trouvaient actuellement à portée de mains perverses et cupides. S’il fallait qu’il arrive quoi que ce soit à Isaak pendant qu’elle était alitée…


Habituée d’avoir des secrets, partager ses inquiétudes ou ses peurs n’était pas un geste naturel. Peut-être qu’avec Kel, sa relation n’avait pas à être chargée de mystère et de non-dit?
Deliath expira profondément, les yeux rivés dans ceux de son mari et choisit de s’exposer, d’être honnête et de lui faire comprendre la nature de sa profonde inquiétude.


-J’ai donné de mon sang à Isaak et je vais dans sa tête lorsqu’il dort. * Avoua-t-elle rapidement, ne laissant qu’une seconde au mage blanc de digérer son aveux avant de poursuivre.
-Il a des regrets, beaucoup de regrets et bien qu’il soit le meilleur dans son domaine, il n’y prend ni reconnaissance, ni plaisir. Il le fait parce que c’est ce pourquoi il a été formé. Et il y a Saelynthil qui cherche à se venger parce qu’il sait absolument tout sur elle et ses plans et Alexeï est… Alexeï l’obligeait à venir dans son lit, entre autres... Lomelindë ne voulait pas à l’époque et il ne le veut pas plus aujourd’hui. * L’expression de son mari est indéchiffrable dans l’immédiat mais la sienne est à vif. Que faire pour lui faire comprendre?
-Je lui ai promis de veiller sur lui, de lui donner une nouvelle vie et il est seul là-bas avec deux fantômes de son passé qui attendent le meilleur moment pour l'égorger et le violenter. Je t’en prie Kel.
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L'instinct prend le dessus et je le sens se tendre telle la corde d'un arc. Cette lutte interne est visible en ses yeux sombres, en ses soupirs changeants, mais n'est-ce pas la distraction idéale pour chasser Jabress de ses pensées?
Lorsque, par ego ou défi, il se met à me toucher, à explorer, nous entamons cette danse masculine d'orgueil et de contrôle.
Je sais pertinemment qu'il n'a fait aucun des exercices d'estime de soi que je lui ait prescrit et songe pendant un instant que nous travaillerons là-dessus, ensemble maintenant que je suis revenu pour de bon.
Je le laisse donc me toucher, le sachant en équilibre précaire avec ses propres désirs et interdits.

Je pousse un soupir sous ses caresses aventureuses et accélère les miennes maintenant qu'il montre des signes évidents d'appréciation.
_______________

Le mage doré change d’air quand elle lui confit quelque chose sur Isaak d’assez troublant et pas qu’une.
Les pupilles de Kel bouge d’un œil a l’autre de sa femme, perturbé et très sérieux a ne pas en douté de ce qu’elle lui dit sur cette aventure dans l’esprit d’un autre.
A quoi jouait-elle en fait avec cet humain? Était-elle en train de lui dire qu’elle avait été dans sa tête chercher des informations? Ce qui le perturbe c’est cette mention de sang… n’étais se pas la pratique courante des elfes noirs?
Il tique des paupières en bougeant la tête sèchement de coté frapper par un souvenir d’une conversation qu’ils avaient tenues ensemble au sujet des magies interdites et dangereuses…
Réalisait il a se moment qu’elle était venue vérifier quelque chose ainsi.
Se n’était pas la première fois qu’elle lui parlait d’une telle chose non ou elle en avait fait vaguement mention dans tout les cas. Ah oui, ca lui revient, durant le Shabu Shabu avec Lyvie, ils en avaient fait mention et l'avait déjà gronder et avertis.

Il soupir, gardant silence, ne disant rien a ce sujet pour ne pas émettre de jugement pour le moment, Deliath était entrain de se confier et s’il voulait que ces choses arrivent plus souvent, il devait gagner sa confiance il s’en doute bien.
Peut-être qu’ainsi, elle lui retournera la faveur un jour qui sait?
Puis sa lui tient très à cœur, il le voit sur son visage sans filtre. Il pince les lèvres, fait un léger sourire forcé avant de faire un signe de la tête affirmatif.
- Très bien… je lui en glisserez un mot. Si cela peu calmer tes inquiétudes…
Lui fit-il clairement une faveur a contre cœur. Capable de concession, malgré sa difficulté à ouvrir sa sphère privée a une nouvelle tête.
Puis, lentement il s’installa la tête sur l’oreiller, fermant les paupières un petit instant, effleurant se doux rêve de s’assoupir sans y avoir droit encore pour le moment.
Il garde silence, un petit moment qu’elle le remercie ou non avant de finir par dénouer ses lèvres à son tour.
- Il s’est passé quelque chose de grave aujourd’hui… de très grave.

Souffla Kel d’une voix tremblante qui ne lui ressemble pas avant de porter sa main sur son visage pincé la racine de son nez au niveau de ses yeux.
Il maintient un silence, déglutissant la boule d’amertume qu’il essais de pousser jusque dans son estomac.
- J’ai dû relâcher Danil et mettre Lalwendë aux fers.

Il n’ose pas regarder Deliath dans les yeux en prenant une nouvelle pause, déglutissant encore sa colère, sa peine et sa déception.
- Elle est coupable de l’attentat… sans aucun doute possible. Saelynthill a mis au grand jour sa culpabilité avant moi ou Isaak. La débusquant dans les donjons entrain de on ne sait quoi faire avec Danil. Karia était là et s’est aussi pourquoi nous avons dû libérer Danil d’urgence…

Il s’arrêta là, essuyant une couler de larme du coin d’un œil, laissant Deliath assimiler la chose ou poser des questions.
__________

Mes maxillaires pompaient lourdement et mes narines se dilataient en recherche d’air, luttant contre mon souffle qui voulait demeurer sourd.
Puis j’expire un grondement de la profondeur de ma poitrine joignant mon autre main sur l’autre fesses de Danil, expirant et sifflant pendant qu’il aiguise encore et encore mon appétit.
Je sens mon sexe se crisper durement et mes propres fesses au point de me soulever de quelque centimètre.
Et comme il ne se débat pas pour me dégager et m’arrêter de le préparer, je le prend pour une invitation.
Il ne fera pas marche arrière, je le sais bien et quelque part m’étais-je attendu de le voir s’effarouché?
Quel surprise en effet de me voir forcé moi, à continuer sur cette voie. Il m’invitait en quelque sorte à prendre ce qui est… a moi.
Après un unième grand frisson d’excitation qui me couvre de chair de poule et me fait bouger le bassin d’envie, je le tire sur moi subitement, finissant par enfin mordre à l’hameçon de sa perversion.
Il se retrouve torse contre le mien, les fesses soulever et écarter alors que je le descend sur ma verge si dure qu’elle met douloureuse et ne commence à l’enfoncer en lui.
Il faudrait plus que des non et des suppliques pour m’arrêter maintenant.
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Fleur de lune... - Page 18 Empty
MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyVen 1 Sep - 19:00

Elle aurait aimé avoir la confirmation qu’il l’emmènerait ici, de force si nécessaire - car elle savait son oiseau obéissant mais têtu et rebel à sa manière. Il n’était pas ouvertement défiant mais semblait plutôt agir à sa façon pour obtenir le résultat voulu.
Deliath voulut persévérer, continuer de s’obstiner jusqu’à gagner son point mais le visage fatigué de Kel’ebren la força à se contenter de son hypothétique victoire.
Puis, la conversation prit une tournure différente. Elle s’était imaginé des remontrances quant à ses intrusions dans la psychée d’Isaak mais son mari opta plutôt pour des confidences?
Enfin, pas de réelles confidences puisque ce sont des nouvelles concernant l’attaque et le coupable. Elle reste donc calme jusqu’à ce qu’il soit clair qu’il n’avait plus rien à ajouter et serra fermement la mâchoire. Danil était libéré après un séjour express dans les donjons et le serpent qu’était Lalwendë avait pris sa place… Tout ça grâce à Sael? La drow avait sûrement un plan tordu et complètement fou derrière la tête, elle ne leur ferait jamais de cadeaux.

Lentement, elle s'installa de façon à être couchée aux côtés de Kel'ebren et tourna la tête sur l'oreiller pour avoir les yeux à sa hauteur.
-Une tentative d'assassinat sur un membre de la royauté de Palandhel est une immédiate condamnation à mort. * Dit-elle doucement dans un souffle, pas pour le moquer ou lui rappeler le destin funeste de sa soeur, mais pour sonder son ressenti vis-à-vis de la situation. Deliath soupira profondément.
-Est-ce la sentence que tu souhaites appliquer? Il s'agit de ta soeur. Aussi... mesquine et fourbe elle ait pu être, je comprendrai si tu veux explorer d'autres options.
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Quand elle se place ainsi et que ses mots sortent de sa bouche, l’impacte fut plus grand que toutes les fois où l’occasion s’était présentée durant la journée. Immanquablement il repense à Russendol, pense au mœurs demi-race et au crime que cela représentait. L’idée d’avoir chercher d’autre option avait occupé la majorité de son temps aujourd’hui.
Mais les conclusions ne lui ont laissé que des pistes froides et inadapté. Pendant une petite seconde rien qu’une Kel se retrouva fragile mentalement et physiquement, une chose qu’il ne laisse jamais paraitre et qu’elle que fut les circonstances auparavant.
Sa main et son bras qui lui tenaient les yeux trembles, cette empathie est terriblement consolante pour lui et difficile à croire. Comment Deliath pouvait lui ouvrir cette porte après que la folie de sa sœur lui est quasiment couté la vie. Par d’heureux concours de circonstance, il y avait échappé mais en avait été aussi la cible. Après tout, se serait parfaitement le genre de Lalwendë de pensé que si elle ne peu pas l’avoir personne ne l’aurait.
Subitement, Kel échappe une expiration courte et brutale qu’il retenait dans sa poitrine en tremblant de tout son corps, en proie a un profond chagrin qu’il couve depuis longtemps… Très longtemps.
Deliath était la première personne de la journée a pensée a comment il se sentait, du choix impossible qu’il avait à prendre. Certes les silences d’Isaak en avait dit tout autant, mais cela restait un silence.
S’était étonnant venant d’une personne qui avait grandit en enfant unique de penser a ce que représentait la mort d’une sœur dans le cœur d’un frère.
- Elle ne me laisse pas le choix...
Vomis-t-il dans une voix saccagée de tremblement.
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L'elfe bougea, se positionnant sur le côté et s'empara de la main de Kel'ebren pour libérer son visage. Il n'avait pas à cacher son chagrin et ses larmes devant elle, pas dans cette maison et certainement pas dans leur lit.
-Moi je te l'offre. Je ne veux pas que cette décision nous hante pour le reste de nos vies Kel'ebren. Alors je te le demande, oubli la politique, les conseillers et Imzaresh et dit moi si tu veux que nous trouvions une autre solution. * Propose Deliath en enroulant ses doigts autour de ceux de son mari.
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Dès que Deliath lui attrape la main pour regarder son visage se fissurer de chagrin, Kel essais de sourire.
Les lèvres tremblante et de grosse goute de larmes finissant par tombé du coin de ses yeux.
Il ferme les paupières en déglutissant, essayant d’être fort et digne pour elle a sa manière, croyant d’une manière ou d’une autre que montré des fissures le rendraient moins digne d’elle.
Que dire, il se sens même coupable et responsable de ce qui est arrivé d’une certaine façon.
Il aurait dû savoir que Lalwendë tenterai quelque chose, même si les évènements se sont enchainés à une vitesse folle.
Avec plus de préparation, il y avait fort à parier qu’elle aurait surement réussis son coup.

Il ouvrit la bouche, probablement avec l’envie de lui dire combien il était désolé, mais aucuns mots ne se présenta sur le moment.
La question de Deliath prit le devant, son offre. Que la miséricorde surpasse la colère…

A se moment, il se sens perdu, encore plus responsable du dénouement possible. Elle lui donnait en quelque sorte toute la charge et la responsabilité de choisir.
Alors il referme sa bouche et inspira profondément avant d’accepter de la regarder droit dans les yeux. Il y vivait de profonde ténèbres soudainement, un puit de chagrin et de colère.
Il n’y brillait aucun espoir… alors que Kel était une lumière vivante en générale.

Sans un mot ses yeux se mettent à bouger en oscillant gravement d’un a l’autre de ceux de Deliath…
Sans un mot, il voulait que Lalwendë paye, que la menace qu’elle représentait pour son futur soit écarter a jamais du tableau. Une part très sombre en lui le désirait ardument.
Et l’absence de mot était dû à la honte d’avoir de si affreuse pensée pour le sang de son sang, pour sa famille, la valeur la plus sacré en son cœur. Déshonorer et amer de culpabilité que dire que faire…

- Certaines décisions… sont trop lourde de conséquence pour être décidé d’une seule personne…
Souffla-t-il avec un drôle d’air, tournant son regard dans un coin sans importance entrain de réfléchir visiblement à quelque chose.
Il se hissa un peu plus haut sur les oreillers approchant son visage du sien, l’air terriblement sérieux tout a coup lui qui avait toujours un sourire en coin de bouche… ce n’était plus le cas en se moment.
D’une main, il prit la sienne, lui caressant le dos du pouce, semblant sur le point de demander quelque chose alors qu’il pesait la gravité de sa demande tout a la fois.

Il se demandait s’il était temps, si s’était le bon moment alors qu’il savait qu’il devait prendre une décision vis-à-vis l’ultimatum de Danil…
La simple idée qui lui frôlait l’esprit en ce moment, lui nouait les entrailles dans tous les sens…
-… Hyalmaia'luinë, je sais que tu es fragile et fatiguer, qu’il est peut-être trop tôt…
Puis, il se tait aussi soudainement, prenant conscience de ce qu’il allait lui proposer, était-il lui-même près pour une telle chose ? Près a lui livré les souvenirs et les secrets du temps où il vivait HusuChen'stu…
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Le regard sombre de Kel'ebren trouve écho dans le sien et les cents pas incessants de la furie sont un martèlement rythmique depuis son sa sortie du sommeil forcé. Avoir un nom et un visage à mettre sur le coupable était à la fois un soulagement et un terrible poids car l'organisatrice n'est ni nul autre qu'une rivale aussi cinglée que Danil.
Deliath décida d'être solide pour son mari fragilisé par la dure décision à prendre et commença à voir poindre l'ébauche d'une idée pour obtenir satisfaction sans verser une seule goutte de sang. Encore plusieurs détails restaient à confirmer et un entretien avec Alexeï serait à planifier mais peut-être qu'il y avait moyen de tirer parti de cette situation accablante.

-Je ne suis pas fatiguée. * Dit-elle rapidement mais doucement, croyant qu'il allait proposer une idée folle pour se changer les idées !
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Pendant ces quelques secondes de communion silencieuse, la prompte réponse de Deliath le fait hésité.
Elle était bien évidement partante sans poser la moindre question sur ces intentions. Il lui sourit, la caresse, avec air secret et de douleur cacher dans un sourire tendre.
Non, était la réponse qui lui vient au fond de l’âme, pas maintenant…
Il avait balancé certes, s’était dit que de partager les crimes du dossier de Lalwendë aurait pu aider Deliath à l’aider à voir plus claire dans ses choix… mais un non venait de survenir comme un grondement de tonnerre au creux de sa source. Une réprimande a cette idée qui sembla soudainement égoïste et puérile de partager le sacré a autrui afin d’être comparé et jugé.
Elle est convalescente, ils n’avaient pas terminé sa formation… comment avait-il pu frôler ne serait-ce l’idée folle d’ouvrir son temple sacré de manière si prématurer?
Il n’en avait pas le droit s’insurgeait des idées anciennes, les voix du passé qui lui avaient confier leur secret ancestral. Ouvrir la porte à une Nayla ?! Quel blasphème oui…  Et alors? Avait-il envie de répondre a tout s’est ainés.

Il lui attrapa la tête gentiment pour l’appuyer contre sa poitrine et poser la sienne au-dessus, la couvrant de son affection, mais il faisait marche arrière, s’apercevant qu’encore une fois que s’était lui qui n’était toujours pas près.
- Oublie cela... je divague. La nuit porte conseil et demain est un autre jour… Nous verrons bien.

A la seconde ou il fait le choix de dire ouvertement qu’il faisait marche arrière, il ressent le soulagement. Il devait se concentrer sur l’essentiel, ne pas ce laissé distraire par la lourdeur émotionnelle que représentait sa sœur en se moment. D’autre gens plus méritant de son attention était à passer d’abord.
A commencer par l’ultimatum dangereux de Danil et de l’arrangement qu’il avait prit avec Terendhul.
Oh, maintenant qu’il pense, Deliath n’aimera probablement pas du tout l’idée et serai furieuse que lui, ose utiliser cette technique sur elle… Abuser ainsi de sa confiance?

La tenant dans ces bras, sa conscience vacille à nouveau sur ce qui devait être à faire ou non. Étais-ce moralement correcte de faire cela? Lui qui amenait toujours Deliath à pratiquer dans la coopération et la confiance comment pouvait-il osé faire une telle chose…
Sous prétexte de la protéger? Est-ce que ça lui donnait vraiment tous les droits…?
Il soupire fermant durement les yeux en se disant qu’il n’en avait aucun droit en effet et la tenir ainsi dans ses bras, lui rappelle la brulante dualité qui le tourmentait.
- Je dois te confier quelque chose…
Danil à donner un ultimatum et je discutais avec Terendhul à savoir comment le contré pour être honnête avec toi. Il m’a donné jusqu’à minuit pour indiquer ta position et ton état de santé a Karia sans quoi le dragon partirait à ta recherche et que je serai le seul responsable des dégâts qui pourrait survenir.
J’avais l’intention de t’épargner la sulfureuse présence de ces deux-là, te protéger afin que tu puisses te rétablir en paix. Mais je ne veux pas perdre ta confiance dans le processus. Je suis…terrifier à l’idée que quelqu’un abuse de la situation pour te faire du mal et ne t’arrache à moi.
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Les interminables secondes de silence s'étirent et un sourire familier est placardé sur le visage de Kel'ebren. Deliath sait à ce moment précis que la mystérieuse étincelle dans les yeux de son mari vient de s'éteindre.
Elle n'osa pas poussé, pas avec l'annonce de la trahison de Lalwendë et se laissa cajoler. Ces câlins, elle en avait besoin autant que lui.

Puis les exigeances de Karia et Danil sont dites et l'elfe soupire, mettant un peu de distance entre eux. Évidemment, ils n'avaient pas déjà assez à gérer avec Sael, Alexeï et Lalwendë, Danil devait y mettre son grain de sel et aller dans une toute autre direction!

-Karia ne me fera pas de mal. * Expliqua-t-elle en se callant dans les oreillers duveteux contre la tête de lit.
-Il n'aime pas être coupé de ses ... enfin... * Il pouvait l'ignorer plusieurs semaines et disparaître en forêt plusieurs mois sans nouvelles mais moins de vingt quatre heures en situation inverse et il menaçait la sécurité publique. C'était terriblement frustrant et loin d'être nécessaire en ce moment.

-Aussi déplaisante que soit la situation, avec Danil, il vaut mieux acheter la paix et lui donner ce qu'il veut. Il est détestable et ne lâchera pas le morceau. Nous avons déjà assez dans nos assiettes sans y ajouter les aléas d'humeur de Danil et de Karia.  Il verra que je vais bien, que je ne suis pas plus en danger de mort et retournera au Palais avec Danil. * Dit-elle pour le rassurer en repoussant ses longs cheveux sombres. Ils étaient lâches et propres, glissant et elle avait perdu l'habitude de ne pas les avoir solidement attaché.
-Allons-y, le plus tôt ce sera fait, le plus tôt nous pourrons passer à autre chose.
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Étonnamment, la réaction de Deliath le laissa dans une drôle de surprise. Il s’était attendu à vrai dire, qu’elle ne veut rien que comme ça quitté le lit, partir directement au-devant des choses sans se soucier de rien d’autre que d’éteindre les incendies. Mais non… surprise! Et pas la moindre niveau soulagement pour le mage doré.
Il se sent compris dans sa crainte, compris dans son désir de la voir se reposer entièrement avant d’affronter une tempête.
Il est fier du résultat à vrai dire, préférant de loin ne pas jouer au cachotier et faire cavalier a seul dans une aventure se vivant finalement a deux. Il est heureux et ressent même de l’épanouissement au plaisir de pouvoir parler librement et en confiance.
Toutes les explications à côté, lui semble bien futile et il l’embrassa sur la tempe d’une manière longue et profonde comme une promesse qu’il serait son roc quoi qui pouvait les attendre.
- D’accord…  Dolomei.
Prit-il plaisir et une pose pour prononcer ce mot plein de force et de valeur a son cœur.
Il la quitta, sans cessez de la regarder, pour interpeler Terendhul qui guettait son signale et l’invita a compléter leur plan avec les nouveaux paramètres.
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Sa façon d'acquiescer lui décroche un sourire discret et Deliath sort du lit, aider bien sûr, par son mari qui allait au devant de tout. La belle se retint de protester, de se défendre d'en être capable et le laisse la couver. Une fois sortit, l'atmosphère est étrange dans la pièce principale ou Lyvie, sourcils froissés et bouche faisant la moue dévisageait Terendul qui lui, sirotait tranquillement un thé aromatisé.
Le changement de plan ne semble pas déphasé l'aïeul mais il garde un oeil vigilant sur sa petite nièce entêtée, ayant un doute fondé qu'elle coopérerait pour sortir mais que de la faire retrouver le lit serait une autre paire de manche.

Une fois à l'extérieur de la demeure, Deliath questionne l'ancêtre à propos de sa marraine et obtient une réponse vague concernant une discussion dont les opinions divergent.
-Les chambres jointes au Palais sont le meilleur endroit pour rencontrer Danil et Karia. *Dit-elle lorsque Terendul ne montra aucun signe de continuer ses explications. Le trio quitta la quiétude et la sécurité du Domaine de Kel'ebren dans une bouffée d'agrumes en un battement de cil, se déplaçant dans les ombres, guidé pas la main experte du Patriarche Nayla.

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Alerte à ses envies et ses désir, je le laisse cependant mener la cadence et exiger à sa guise. Il s'agit, après tout, autant d'une distraction que d'un exercice d'éveil et de confiance. Prisonnier et esclave, on lui a appris à taire ses envies et ne devenir que l'instrument à la satisfaction des autres. La réhabilitation d'un comportement appris ainsi ne sera pas instantanée mais au moins, le processus était entamé.
Avide, les soupirs laissèrent place à des grognements et les baisers devinrent une bataille malicieuse de dents et de chair plaquée l'une contre l'autre jusqu'à jouissance. Il me serra si fort que le bout de ses doigts seront imprimés sur ma peau.

Puis, nos corps se séparèrent et je m'installai non loin dans la baignoire, le regard paresseux coulant sur les traits de son visage. Sans réfléchir, je m'arrêtai sur son cou, là ou la peau bougeait rapidement au rythme d'une veine pulsante.
Ma gorge se contracta et ma bouche devint sèche, redescendant bien trop vite de ce nuage léger post orgasme, je ne pus quitter ma cible des yeux. Il ne suffirait que d'une goutte pour atténuer la crispation des muscles de mon corps, une infime léchée pour me redonner vitalité et retrouver le noir d'encre de mes cheveux. Une toute petite goutte pour soulager tous mes maux...
Je tendis une main sur son pouls et y passai les doigts, soupirant d'y sentir les vibrations du passage du sang dans la veine, que seul une mince couche de peau me séparait du bonheur. Cette réalisation éveilla tout ce qui n'allait pas actuellement au sein de mon organisme. Ma faim insatiable, ma peau tendue et fragile, mes os douloureux et les rhumatismes naissants dans mes membres.
Je pourrais aisément percer la chair d'une canine, une gouttelette était tout ce dont j'avais besoin. Son sang était si bon... Je pourrais y planter les dents et déguster tout ce qui s'y trouve, ingérer des fibres musculaires rétabliront les miennes, je le mordrais jusqu'à l'os, le lécherait jusqu'à ce qu'il soit blanchi et dénuer de la moindre parcelle de chair. Sa moelle doit avoir un goût divin...

Ma respiration s'emballa et je serrai la mâchoire avant de m'empresser de quitter la baignoire et de mettre de la distance entre nous, les dents et les gencives douloureuses tant le fantasme de le dévorer fut prenant. J'en tremblais.
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Tel un fantôme, Terendul entra dans le Palais accompagné de sa petite nièce et son mari, les dissimulant à la vue de tous, bougeant sous une forme que ni yeux ne pouvait voir, ni doigt ne pouvait toucher. Pour ses invités, ce déplacement si rapide laisserait une impression de disparaître et réapparaître au point d'arrivée
Une fois arrivé dans la chambre appartenant à Deliath, il s'éloigna, ayant besoin de quelques minutes pour se recomposer après avoir utilisé son don.
En temps normal, il pouvait en faire usage sur une bonne période de temps et ce, pendant une longue durée mais le contact avec l'Adamantium, la transfusion sanguine et le maintient de la barrière autour du Domaine lui faisait gruger dans ses réserves.

-Pendant que nous sommes ici, je veux parler avec Lomelindë. * Déclara Deliath en se faisant gentiment guider vers le fauteuil le plus proche.
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La décision de Kel ne fut contestée que par Lyvie, sans surprise et une petite partie de son propre instinct protecteur dès que Deliath choisis de faire des efforts pour bouger. Mais tout se passa bien cette fois et supervisé par la sagesse de Terendhul, ils se retrouvèrent bien assez vite dans la chambre de sa protéger a même le palais.
A vrai dire, cela n’enchantait pas du tout le mage doré, il voulait de l’intimité avec Deliath, comment dire… il voulait pouvoir apprendre à mieux se connaitre et explorer l’inexplorés avec elle.
C’est encore une douloureuse claque qui lui dit : ‘’NON, ton idéal tu n’y aura pas droit’’.
Et comme il l’avait pressenti, dès qu’elle en a l’occasion, elle veut discuter avec Isaak, étais-ce comme il le craignait pour travailler aux lieux de se reposer? Ce n’était pas avec l’humain que Deliath entendrai raison, bien au contraire, complice jusqu’à la moelle et obéissant à l’agacement, Isaak lui donnerai la lune au lieu de lui conseiller de rester au lit!

Une fois Deliath installer, il attrapa le bras de Terendhul et l’invita fermement à prendre le second siège pour se reposer sans discuter. En se tenant rien qu’ici, à côté de la pièce du roi, on pouvait sentir la présence de Danil purulé des murs. Sa magie protectrice probablement installer sur chaque entré et sortis de la chambre d’accoté.
- Isaak attendra encore un peu Hyalmaia'luinë…
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Étonnamment, entre mes bras, Danil s’abandonna. Une éventualité que je n’avais pas pensé possible en toute franchise sans un sérieux combat.
Durant ce drôle de moment intime, je me retrouve a confronté le tyran de Hutt et ma petite chose fragile tout à la fois…
Il y avait dans son regard, cette dangereuse appétit facile à reconnaitre. Ça façon de me dévorer les lèvres, de passé ses doigts à certain endroit, mais en toute honnête sa ne me créa que de plus virulente pulsion transmisse en coup de rein contre ses fesses.
J’étais maintenant le plus fort de nous deux physiquement, au point ou je savais que je pouvais le broyer dans mes mains. Mon esprit retrouvant sa place aux commandes d’un corps de guerrier.
Alors, me voila sortis de mon hibernation… J’en avais fini d’être cet arbre desséché sur son tronc!

Et Danil, si dominant se retrouvait à être mon jouet du moment, presque trop docile même. Au point ou je le suspectais de naviguer sur une curiosité morbide à s’abandonner à mes soins.
Je conduisis ainsi, notre ébats a son terme dans une finale de grognement et de soupir male a envoyé de l’eau hors du bain avec toute cette oule de nos corps ce mouvant ainsi.
Secrètement, je gardais en moi un dégout et une vengeance amer, cette colère inépuisable qui bouillonnais dans mes entrailles. Le désir non avoué de le déchiré et le brisé en morceau…
Pendant cette finale, à regarder au-dessus de son épaule pendant que je savourai mes derniers moments de jouissance, je me perdais dans le vide, conscient qu’il n’y avait rien d’affectueux en moi… rien qui ne pouvait s’apparenté a ce poison appeler amour.
Si je bâtissais quelque chose, probablement que c’était les fondations de ma terrible vengeance sur le tremble-terre.
Qu’importe le temps qu’il faudrait et la ruine, c’était un plat qui se mange froid n’est-ce pas?

Je le relâche et l’un comme l’autre, nous nous retrouvons adossé a un mur de la baignoire à haleter par la bouche et le nez puis à soupirer.
J’avais fermé les yeux, gonflant ma poitrine dans de profonde respiration en retrouvant le calme, puis je le sentis, le poids de son regard…
J’observe le chemin de son œil, les expressions de son visage. Il avait l’air très concentré et perdu a la fois a fixé un point dans m’a direction. Il ne dit rien, mais quelque part en moi je devine directement, connecté malgré moi a ses désirs.
Et mes muscles se crispaient, mes mains se refermant sur le rebord du bain, méfiant bien sur de me faire sauter dessus à tout moment, mais il fut le premier de nous deux à bondir hors du bain.
Moi j’ai le temps que de sursauté sur le coup, à me dire comme maigre consolation qu’il aurait été bien déçus. Ce qu’il veut, s’était sous la manifestation de ma forme draconnique qu’il pouvait l’obtenir et ce n’était pas gratuit.
A mon tour, après mettre assurer qu’il ne changerait pas d’idée, je me hisse hors de l’eau, et va me réfugier dans une serviette en m’essuyant rapidement de haut en bas avant de l’enrouler à ma taille.
La crinière hirsute, je secoue la tête pour grossièrement replacer mes cheveux avant de me déplacer en silence vers ma garde-robe me chercher un pantalon confortable. Je ne dis pas un mot, mais je suis sur mes gardes pendant que j’enfile mon vêtement.
Soudainement, alors que je me retourne vers lui, mes oreilles tirent vers l’arrière, entendant le mécanisme de la porte voisine bouger. Je retiens ma respiration me braquant comme un chien de garde à tourner la tête dans la direction de la porte adjacente qui menait à la chambre de Deliath.
J’en retiens mon souffle pour m’assurer de tout entendre et sa ne manque pas, la voix d’Anon résonne exigeant de parler avec son foutu moineau d’humain!

J’entend des meubles glissés sur le planché et la voix de Calibane enfin… Kel’ebren de son vrai nom j’oublie encore se si important détail.

Subitement, sans prévenir toute mon attention est rediriger vers la porte que je rejoins à grande enjamber cherchant à l’ouvrir sans réussir à atteindre la poigné, repoussé par un champ de force qui me fait feuler comme un reptile furieux.
Ainsi je dévoilai toute l’impatience que j’avais couvé depuis l’incident, surtout depuis la disparition mystérieuse de Deliath de l’infirmerie. Mon regard porte immédiatement au-dessus de l’épaule, fusillant Danil avec des couteaux dans les prunelles pour qu’il liber cette porte sur le champ. Bon sens je déteste être enfermer de la sorte!
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J'ai la mâchoire secouée de spasme, si bien que les muscles de mes joues m'en sont douloureux et tendus. Cette sensation de faim et de nausée m'attaque, me laissant avec le goût amer de vouloir m'empiffrer et de me vider l'estomac au même instant.
Je m'occupe donc l'esprit en me rendant dans mes quartiers pratiquement délabrés. Les murs sont noircis comme si un incendie avait léché les boiseries et le papier peint est manquant ou roulé au niveau du sol tel un parchemin grotesque.
Certains de mes vêtements ont subis ce traitement dévastateur de la magie de M'rrandi mais j'ai encore quelques ensembles potables. Je prends donc le temps de me vêtir, d'enfiler bijoux et breloques avant de retourner dans ses quartiers et de peigner mes longs cheveux pendant que mon dragon s'impatiente.

-Tu ne te présenteras pas ainsi. Habille toi, brosse tes cheveux, ensuite nous irons. * Me montrais-je exigeant de sa personne car il n'irait certainement pas voir Jabbress, Kel'ebren le traître et mon oncle en ayant l'air d'un paysan sortit d'un bain.
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L’envie de hurler, de lui lancer des objets par la tête et de tout saccager au point où il ne pourrait pas me conserver prisonnier me traverse l’esprit. Mon regard pointu à faire voir le blanc de mes yeux de violence parlait pour moi en ce moment décisif.
Un choix ce présente et étonnamment j’expire et inspire à faire gonfler ma cage thoracique et gronder comme un chien féroce. Lentement je me tourne vers lui avec ce regard assassin à lutter contre mes instincts destructeurs.
Puis regarde le garde-robe puis la coiffeuse, et d’un coup sec expire a nouveau et me dirige a grand pas vers de quoi me vêtir puis rapidement vers la coiffeuse une fois fait pour me donner de vigoureux coup de brosse dans la tignasse et tout balancé ensuite sur le dos du meuble pour me retourner vers lui dans une expression non verbale : BHA VOILA C’EST FAIT, CONTENT?!
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-Si tu l'avais fais comme c'est supposé directement en sortant du bain, nous serions déjà dans la chambre de Jabbress. * Le provoquais je après avoir assisté à une crisette d'impatience. Il connaissait mes standards, savait que je ne le laisserais plus se présenter nul part sans être à la hauteur de mon inspection personnelle alors il n'avait qu'à s'en prendre à lui pour ce contre-temps. Et puis, nous l'entendions parler, nous sentions sa présence, il n'y avait aucune raison de se presser ainsi.

Je me rendis à la porte, levai le sceau et l'ouvris pour lui.
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Mes yeux exprimèrent le gisement de lave d’un volcan, brulant d’avoir été écorché dans mon orgueil après une prouesse de civilité de ma part. C’est donc tout ce que je dois m’attendre de mes efforts? Des railleries?
Qu’importe après tout je le faisais sous contrainte…
Alors dès que la porte s’ouvre, avec un regard d’adolescent hargneux, je renverse la chaise la plus proche et entre dans la pièce d’accoté.

J’y vois Deliath et les autres et maintenant qu’elle est là, je ne sais plus quoi faire et quoi pensé où dire.
Alors j’avance plus lentement, les yeux sur Kel et Terendhul les caressants de menace ouverte des pieds à la tête. Me sentant loin de là le bienvenu, je me place devant Deliath et met une longue seconde avant de descendre mon attention sur elle qui passe sous mon regard point par point.
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Aussitôt la porte ouverte, l'odeur d'orange sanguine envahit la pièce telle une vague odorante déferlante. Deliath détourna la tête vers son grand oncle et Kel'ebren alors que Danil et Karia entrait dans la chambre comme s'ils étaient maître des lieux.

Elle envoya un regard rassurant à son mari puis serra les accoudoirs du fauteuil pour se hisser sur ses jambes sous le regard inquisiteur du demi-race.

-Je vais bien Karia et j'irai encore mieux demain. * Affirma l'elfe en redressant le menton, se tenant bien droite malgré les protestations de son corps.
Elle ne flouait personne ici présent, c'était évident, mais pour quelqu'un ayant été poignardé gravement récemment, elle s'en sortait bien.
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D’un tempérament volcanique, j’observe cet échange de regard entre elle et l’autre. L’idée qui me vient causant le séisme prémisse a une probable explosion de lave de mon côté. Cette manière qu’elle m’avait abandonné avec ses plates excuses la veille du mariage et tout ce qui s’en découle par la suite. Cet air que prenait l’elfe traitre des nôtres, celui en la regardant en particulier depuis notre retour a Palandhel.

Alors que Deliath essais de me dire que tout va bien, de me rassurer peut-être? Moi je pue la mort, je sens mes lèvres frémir alors que je reste si silencieux que s’en en devient oppressant. Ma concentration sur chacun de leur visage a tour de rôle ne cache pas le danger qui gête loin de là. C’est un nuage de cendre qui s’élevait dans le ciel et en recouvrait toute lumière.
Ma colère est une calamité et elle arrivait inéluctablement. Je devenais sourd a tout, fixant maintenant Kel et puis Terendhul avec une envie de meurtre. J’expira un souffle si chaud de mes entrailles que la colonne d’air se mit à onduler à l’œil nue, que dire de la lueur de fournaise de mes pupilles. Puis tel un orage qui gronde au-dessus de nos têtes, mon grondement envahis la pièce et ma peau échappa la présence et la signature du seigneur noir en moi : Cette brume lourde et lugubre de ténèbres qui ce met a grésillé dès qu’elle rencontrait quelque chose à dévorer sur son passage.
Je ne pouvais plus m’empêcher d’être guider par cette idée douloureuse qu’elle met troquer pour cet homme, qu’elle envisage l’avenir avec lui la ou je ne pouvais rien bâtir. Un sentiment cruel teinté d’égoïste de ne pouvoir atteindre cette idylle. Que savaient-ils de la douleur…. Que savaient-ils oui me sentis-je trembler de rage. Cette même rage vengeresse qui m’a poussé à me battre toute ma vie.
J’avais voulu la voir pourquoi? Me rassurer? Rappeler qu’elle était à moi ?! ET QU’UN BOUT DE PAPIER n’était qu’un bout de PAPIER! Je n’avais obéi a aucune de leur règle jamais! Et même qui fallut jouer la comédie devant Saelyn je n’avais pas dit mon dernier mot, je n’avais pas fini de grogner et déranger…
Annonçait alors la possibilité de tout détruire à la seconde même ou la démone quitterai Palandhèl.
Kel’ebren avait franchis une limite, il s’était malgré lui trouver une place a la table de ce jeu cruel et je n’avais pas envie de lui céder un centimètre de mon espace. Il avait couché avec ma femme n’est-ce pas ?! Ou cet attentat était un sursis avant qu’il ne se passe quoi que ce soit !?
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A l’entrer appréhender du dragon et son gardien, se dont avait peur Kel sembla se profiler à l’horizon. Une rencontre qui allait être explosive et hostile. Tout ce qu’il voulait éviter à tout prix pour sa Dolomei.
Et à voir, sentir et entendre cette menace qu’exultait Karia le mettait sur la défensive et il voulut approcher sa douce et quelque chose le figeait sur place… quelque chose de terrifiant qui lui mordait chaque muscle de façon tyrannique. Le seul fait de sentir cette menace aurait dû lui donner envie de s’enfuir ou de se cacher, mais mue d’un instinct protecteur ancestrale, tout ce qu'était prêt à céder Kel se résumait à une féroce confrontation.  Elle était entrain de ce lever entre lui et le dragon, comme si elle allait se battre seule devant une tempête destructrice et lui, tout ce qu’il voulait faire maintenant était d’arrivé derrière elle et venir l’attraper d’une main la cacher dans son dos pour la protéger des flammes.
Il ose un pas douloureux vers elle, qui sembla soudainement si loin de sa portée alors qu’un bras les distançais. Bouger était pénible presque souffrant dans cette ambiance de plus en plus sombre et impie. Il n’avait jamais assisté a ce phénomène, jamais n’avait été exposer directement à cette forme de magie si tel en était la chose… Dans tous les cas, il ne sut s’il s’agissait de la présence de l’élémentaire le plus belliqueux qu’il n’est jamais rencontré et si le fait qu’il était un maître en la matière lui permettait d’approcher dangereusement de cette créature d’on ne voyait que l’ombre pour le moment. Lui qui baissait les yeux devant le dragon, refusait cette fois de regarder ailleurs. Sa chevalière a son doigt le chatouillait mais en se moment pas question de s’en inquiéter il y avait plus difficile à gérer!
En fait, plus les interminables seconde qui s’écoulait passait, plus il réalisa que ce qu’il avait appréhender semblait même aller au-delà d’une expérience éprouvante…
Les yeux du mage doré se remplir d’énergie malgré le danger de le faire, la foudre grésille sous sa peau près a une confrontation musclée.
_____________

-Ça suffit! * Lâcha Deliath lorsque l'aura destructrice de Karia se manifesta et commença sa lugubre dégustation de tout ce qui la rencontrait.
Ils étaient dans sa chambre ici, ses quartiers! Et pas question de laisser ses hommes détruirent son palais. Il n'y avait pas lieu de confrontation et elle en avait assez de ces orgueils masculins à caresser et calmer pour simplement pouvoir exister à Palandhel au milieu de tout ce beau petit monde.
La situation serait bientôt hors de contrôle alors que Terendul se levait et que Danil semblait se préparer à sortir les griffes.
Elle fit un signe à Kel, se doutant qu'elle demandait la lune et tous les astres des cieux en exigeant une telle chose mais le tempérament de Karia ne lui était pas inconnu.
-Kel'ebren, sort Terendul d'ici.
Elle lui prit la chemise dans son poing serré et utilisa son autre main pour s'emparer de son menton et lui pencher la tête assez pour occuper sa vision.
-Arrête, c'est ma maison que tu détruis.
_______________

Le regard que je lui jetais en se moment, s’était celui qu’avait le seigneur noir dans ma source, une pupille étroite baigner dans l’ambre et le sang…
Elle pouvait tordre ma chemise aussi forte qu’elle le voulait, mon corps était une statue trop lourde à bouger pour ses moyens physiques. Tout ce qu’elle réussirait à faire s’était d’en faire craquer les coutures!
Il y avait bel et bien une nuance a toutes les autres fois, c’est la force de son emprise maintenant si fragile qu’elle me fait saliver de faim.
Tout c’est mages dans la même pièce étaient comme un buffet a volonté! Sous la mince peau qui reposait sur mon sternum, je sentais la brulure de ce verrou relâché…Tel un cadenas qui s’ouvrait alors que je voulais enfoncer les portes qui me tenait prisonnier depuis si longtemps.
A vrai dire, tout me semblait plus facile depuis, bien plus facile de réagir, de manger, de respirer, d’exister.  Les manifestations de ce qui se cache là-dessous réagissait bien plus rapidement que dans ma mémoire comme si je retirais un gant pour toucher une surface et mieux comprendre sa texture, le message était bien plus clair et précis.

Ce qui arriva, n’étais pas une situation qui promettait de se désamorcer au contraire, les mots de Deliath ne m’atteignait plus.
La brume plongea la pièce dans les ténèbres en un battement de cœur a la seconde ou Kel voulu bouger et que Terendhul osa se relever de son siège.
Mes mains étaient noires d’écailles et de griffes et je repoussai durement Deliath contre son siège pour me pencher au-dessus d’elle m’accrochant à l’accoudoir.
Elle se retrouva recouverte par l’aura dévoreur, attaquer par son acide, on entendait clairement les grésillements réagir a son contacte lui faisant peut-être subir un traitement qui jusqu’à lors ne lui avait jamais été réservé. Terreur viscérale et un léger drain d’énergie comme on entame par la salive, la coquille de sucre d’un bonbon.
‘’ELLE est à moi’’! Me montrais-je possessif comme un chien sur son os, exhibant seconde en seconde des menaces de plus en plus forte.
_____________

Kel afficha un visage rare de grimace d’effort alors que la répulsion de la créature doubla et devient si dense que l’on ne voyait plus les murs, les fenêtres et les portes de sorties même celle ou se tenait Danil grande ouverte. Tel un voile qui venait de les emprisonner dans un piège sans issus.
La voix de Deliath sembla avoir déclencher une réponse hostile si immédiate que Kel sembla se faire clouer les pieds dans le sol a grand coup de marteau.
Il ne serait jamais sorti de la pièce de son plein gré, Terendhul sacrifier dans la démarche? Et bien tant pis si tel en était le prix, tant qu’il était certain que Deliath était saine et sauve. Ce qui n’allait pas se produire de sitôt alors quand Karia la bouscula pour la rassoir comme une poupée de chiffon et la couvrir de sa masse comme une bête protégeant sa proie. Ciel, elle disparut à sa vue! Engloutis par cette énergie impie qui sembla réagir comme si un bout de viande venait d’être lancé dans l’huile bouillante.
Que faire !? Que devait-il faire !? Et bien l’instinct de Kel prit le devant pour répondre à ses questions pour lui. ‘’Parfois il est nécessaire qu’un arbre soit déraciné par une tempête’’ Cette phrase fait l’amalgame du calme rompu par la colère.

N’avait-il pas été naïf de céder, de faire confiance, de donner une chance a Danil et Karia?
En son for intérieur, il s’avait qu’il faisait une erreur d’avoir imaginé pouvoir acheter la paix en tendant la main une fois de plus, en étant compréhensif et généreux.
Les yeux du mage doré ne quittèrent la bête qu’une seule seconde pour chercher ceux de Danil, l’accusant de perfidie, le tenant pour responsable de la situation. L’expression du visage de Kel devenant celle de la colère dure et pragmatique d’un mage parfaitement en contrôle pour imposer une conséquence.
La pression monte en flèche, il ouvre grand le débit de son flux d’énergie qui déverse dans ses veines sa sources tel un procéder alchimique explosif. La tempête électrique explose dans la chambre, si Karia voulait manger un mage, qu’il le mange lui d’abords car il ne laissera pas tomber Deliath, ni ne s’enfuirai pour calmer les choses en la sacrifiant au passage.
Il ne la troquerait pour satisfaire rien ni personne! La conviction d’avoir trouver sa Dolomei tant attendu et que le monde entier essayerait de lui enlever ce confirmait tel une malédiction qui revenait d’outre-tombe.

C’était le moment parfait pour éprouver une théorie périlleuse…  Le collier de Danil avait cédé sous la pression de la foudre, terminant désagréger et une idée folle était née de ce résultat et le hantais…
La foudre pouvait-elle combattre l’Adamantium noir?
Est-ce que Sael avait délibérément visé Alphlindelëa pour retirer de l’équation un maître élémentaire pouvant maîtriser ses créations abominables ? Elle n’avait jamais pu soumettre HusuChen'stu, a les forcés à mettre un doigt dans l’engrenage d’Imzaresh, tant qu’il était là.
Elle n’avait jamais osé approcher sa forteresse de leur territoire tant qu’il veillait tel une divinité toute puissante sur son peuple.
N'avait-elle été qu’une poussière à balayer du chemin pour une tempête aussi puissante et elle n’avait œuvrer qu’au dessins morbide de le contré d’une manière toute détourner?

Si elle avait enfermé un élémentaire dans le corps d’un homme, il lui avait fallu l’essence d’un mage élémentaire tout comme il avait fallu l’essence d’un Nayla pour donner à ce moteur infernal les moyens de vivre a cette bête. Il y avait là une révélation sans commune mesure en termes de conséquence et de danger.

Tout ce qu’il pouvait faire dans l’immédiat, se n’était pas de réfléchir à cette idée folle et a des théories, s’était de déchainé la foudre et réagir le premier cette fois au lieu de subir l’ascendant d’un bras de fer par surprise.
_________________

Les protestations moururent dans l'étau de sa gorge dès que les premières vapeurs de l'aura sombre caressèrent sa peau pâle. Normalement immunisée, y naviguant sans encombre et séquelle, elle ressentait aujourd'hui tous les néfastes effets de la magie de Karia.
Il ne pouvait lui faire de mal.
C'était une phrase à maintes fois répétées et qu'elle savait pourtant fausse. Ce mensonge n'était qu'un mantra chanté pour se rassurer car elle l'avait vu attaquer son amaranti et son corps par le passé.
Incapable de lever ses membres devenus aussi lourd que des sacs de grains, elle se rendit compte de sa situation précaire juste avant que les griffes de l'inconscience s'empare de son esprit pour une deuxième fois de la journée.

________

Ne les avais je pas tous prévenu de la volatilité de l'humeur de mon dragon? Mes avertissements étaient ignorés et qui devait ramasser les pots cassés par la suite?
Moi.
Il en revenait à moi de se salir les mains pour obtenir le résultat voulu, à moi de sacrifier de ma personne, de ma magie et mon corps pour braver les tempêtes qui ne cessaient de nous tourmenter depuis le retour à Pàlandhèl.
Ma patience était mise à rude épreuve à chaque tournant et ma dévotion, sans cesse questionné par tous et chacun.
J'avais prévenu Kel'ebren de ne pas faire attendre M'rrandi, qu'il faisait une grave erreur en s'interposant ainsi entre Jabbress et le Dragon mais m'avait on écouté? De plus il venait avec Terendul, créant une atmosphère hostile, pleine de méfiance et de doute dans une situation déjà bien délicate et précaire.
voir la chambre de Deliath subir le même traitement que la mienne est un plaisir déguster en secret. On s'était moqué de ma gestion du Dragon alors que c'était un exploit beaucoup plus complexe que de simplement faire les yeux doux et exiger en tapant du pied. En voilà la preuve. Elle payait le prix de se montrer si peu convaincante, si peu motivée et si ambivalente quant à sa place auprès de M'rrandi.

Mais, même vengeur, sombrement amusé et pervers au point d'hésiter à laisser mon Dragon déchaîné sa fureur et digérer Deliath, c'est Kel'ebren qui me força la main.
L'énergie grimpait, la pression devenait insoutenable et bien que la curiosité de savoir ce qu'il allait sortir de sa manche ma titillait, je ne pouvais risquer qu'il arrive quoi que ce soit à mon adoré. Pas après ce qu'il venait de vivre et que son corps ait à peine récupérer des supplices de Sael.

J'étais en contrôle et tout puissant.
Je me déplaçai dans la masse et invoquai ces chaînes me liant au Dragon.
''Maeltra, range les crocs et recule.'' Lui ordonnais je dans sa langue natale. l'obligeant à libérer l'endormie.
__________________

Le chant macabre du carillon blanc résonna dans mon esprit troubler par une tempête de feux et de cendre, me faisant descendre de mon trône de prédateur Alpha a bête de compagnie…
Les chaînes se manifestèrent créant un pont entre lui et moi plus solide qu’il ne le fut jamais auparavant.
Je ressentis quelque chose de différent aussi, mon maître n’était pas en colère face a ma réaction, il était protecteur et a la fois semblait même m’accompagner dans mon émotion.
Cette irrépréhensible affection pour la destruction, comme s’il était un amateur de cet art que je créais…
Danil ne couvait aucun doute, sa main était ferme comme toujours, ces pas guider dans une direction sans être distrait quand bien même que son corps subissait la vengeance qu’il méritait. Ce n’était pas celui qui reculerai au cœur de mes ténèbres.
Je ressens cette étrange émotion de complicité qui m’avait tant marqué durant notre séjour sur Hutt.
For de se voir être le plus fort des deux maîtres en se moment? For de ses prédictions cruel qui avait cette fâcheuse tendance a se réalisé.
Ma peau était devenue aussi sombre que la brume épaisse qui en sortait, me maintenant dans une forme chimérique menaçante dont les parties du dragon apparaissait petit a petit dans la plus belliqueuse des énergies.
Mes yeux volcaniques, ne lâche les deux autres qu’a sont ordre pour le dévisager à la seconde exacte ou le mot ‘’Maeltra’’ sortie de sa bouche. Je présente toujours une féroce et incontournable ferveur à me battre contre mes chaînes, ne laisser rien ni personne oser me dire quoi faire, mais cette fois… ce fut différent.

Certes, je n’obéissais pas au doigt et l’œil, ni dans la seconde, mais j’accepta de ne pas livré la vie dure a mes contentions. Sifflant et grondant dans sa direction, je range d’abords ‘’les crocs’’, ce qui se traduisis par la rétraction de mon aura sur mon propre corps qui forma une masse sombre tout autour de moi d’ont seul mes yeux lumineux restèrent visibles et ce qui pourrait s’apparenté à des ailes immense coller au plafond prête a s’abattre sur tout le monde.

Mon grondement envers Danil, aussi menaçant qu’il pouvait avoir l’air sur le moment pour tout autre oreilles, était la plus douce réponse que je n’avais jamais eux envers lui dans cet état. La vocalise que j’émettait roucoulait contre le plancher à en faire trembler les planches sous un rythme proche d’un ressac rapide contre la berge d’une plage. Les mages purent voir les chaines commencer à tirer mon corps, comme un rappel que je n’avais compléter que la moitié de ce qu’il me demandait et ma résistance s’exprime dans un sifflement reptilien et le bruit du meuble que je tenais dans mes griffes qui grinçait sur le planché entrain d’être entrainer avec moi.
La tension était palpable à bien savoir si je lutterai ou non, mais rien de tel n’arriva fort heureusement pour eux…  Ssussun avait prit soin de l’entretien de ses relations avec moi, ce qui comparativement a tout autre maître avant lui joua pour la première fois en sa faveur. Tel une récompense inattendue.
Après tout n’avais-je pas toujours dit que l’on me batte ou que l’on me caresse, je ne faisais aucune nuance dans la dévotion que je portais à mon maître. Peut-être m’étais-je découvert une nuance tout compte fait?
Encore sous une forme humanoïde, mes crocs grincèrent ensemble de manière très audible alors que je me retire complètement en faisant entendre le bruit de ma masse imposante a chaque pas qui recule en suivant la prise des chaines jusqu’à me rendre à reculons a l’endroit ou Danil voulait me voir demeurer sage.  La menace de mes ailes finit par décoller du plafond rejoignant la masse sombre coller à mon corps, me tenant dans l’attente. Mais ma gourmandise n’avait de fidélité pour personne elle…  Dans cette posture d’attente, les chaine se mirent à danser comme des serpents ondulants prête à être saisi et entrainer l’imprudent qui répondait à l’appel du pouvoir dans les méandres du seigneur noir. Le sang des Nayla provoquait une tel chose entre-deux… un appel à se saisir de ce qui est a eu.

Danil avait fait bien attention à ses désirs pour une fois, ne provocant chez moi aucun drainage a son encontre pour le moment car la situation ne s’y prêtait pas. Il devait faire bien attention à ce qu’il soufflerait à mes oreilles… très attention car la vengeance ne vient jamais sous la forme que l’on idéalise.
Il avait eu la sagesse de chassé son hésitation avant de m’appeler par se nom qui était la clé qui déverrouillait l’arme que je pouvais devenir.
______________

Quand enfin, la tyrannique énergie du roi se résorba et que les ténèbres se regroupèrent en point de plus en plus compacte, les épaules de Kel s’affaissèrent de la délivrant des hurlements de son instinct.
Une peur si viscérale que le niveau d’adrénaline dans son sang l’obstruait et rendait chaque mouvement qu’il osait faire pénible et douloureux.
Et dès que le roi fini par reculer, il attrapa le dossier de la chaise de Deliath comme s’il se rattrapait dans une chute, se sentant claquer des dents de façon incontrôlable et des côtes.
Il grimaçait encore, plein d’arc électrique menaçante ondulait sur ses épaules et ses bras et son regard envers Danil et le dragon disait qu’il ne baisserait pas sa garde maintenant qu’il considérait avoir été attaquer gratuitement.

En colère noir, le mage doré ne quitta pas sa position ni ne fit dérougir la menace qu’il était prêt à se battre furieusement. Sans quitter les deux autres du regard, il descendit lentement sa main vers l’épaule de Deliath, dans le but de se connecter à son flux pour la recharger de son énergie électrique tant qu’a être dans cette état survolté.
- Terendhul est ce que vous allez bien?...
Dit-il alors entre ses dents, ne se permettant pas de les lâchés des yeux pour s’assurer de l’état de l’ancien, qu’il savait assez fatiguer, par lui-même.
Kel attend des explications, son expression faciale n’en laisse pas le moindre doute n’étant pas certain des intentions de Danil après qu’il est choisis d’intervenir pour calmer le jeu. Après tout Danil avais dit que s’il voulait éviter la casse, il devait être l’heure et montré le visage de la reine bien portante et voilà le résultat ?! N’était-il pas un homme de parole?
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyMar 28 Nov - 21:02

Pour toute réponse, le Patriarche le rejoint aux côtés de Deliath, protecteur malgré sa fatigue et déterminé même si la proximité de Kel'ebren dans cet état tempestif était inconfortable et provoquait des vagues successives de chair de poule douloureuse sur sa peau.
Sans quitter le dragon qui n'en était pas un et Danil du regard, il constata l'état de la pièce et serra les dents ensembles, hochant doucement la tête pour le mage blanc et lui signifier qu'il ne flancherait pas, pas tout de suite.
-Nous partons. * Dit-il à tous et personne en particulier, se dirigeant vers l'endormie avec la très claire intention de la prendre, quitter les lieux et diffuser la tension de la pièce avant que Kel'ebren ne décide que sa patience avait atteint ses limites.
Son regard balaya les chaînes semblables à des tentacules mouvantes, semblant chanter pour le séduire et le charmer avec promesse de pouvoir.
Ces murmures et promesses caressèrent ses oreilles mais n'y trouvèrent prise.
Son coeur n'était pas de ceux que l'on pouvait corrompre ainsi car il avait vu les affres et la dévastation que causait ces quêtes infernales et incessantes de pouvoir.
Il s'en détourna, fort dans ses convictions et pleinement comblé.
Terendul regarda le faux dragon, le détaillant avec un mélange d'hostilité, de prudence et de curiosité.
Puis il décida que cet "entretien" était à terme. Ils avaient rempli leur part, honnêtement et dûment au contraire de Danil et du Dragon perfide ayant profité de la faiblesse momentanée de Deliath pour l'abuser, l'affaiblir et la blesser. Les inconscients... ils n'ont aucune idée des efforts déployés pour retirer une à une les griffes que la mort avait planté dans la jeune femme lors du mariage.
_______

-Terendul. * Coupai-je avec acidité, l'interrompant une seconde avant que sa peau rencontre celle de la magicienne.
-Si tu la touches, tu y perdras la main. * Fis je cette fois d'un ton grave, soutenant son regard ancien qui soudain, fit la navette entre moi et M'rrandi, essayant sans doute de voir s'il s'agissait d'un bluff ou non.
-Tu doutes? Laisse-moi répondre à ta question muette en t'offrant une réponse claire et précise. L'un de vous deux la touche... je la touche et M'rrandi ici ne répondra plus de lui-même. * Expliquais je en joignant mes mains l'une sur l'autre sur l'avant de mon corps, une posture droite mais confortable.
-Et risquer de la blesser? Il ne..
-Il la mangerait toute entière si ça pouvait vous empêchez de mettre la main dessus. * Le coupais je durement avant de sourire.
-Qu'est-ce que vous croyez au juste? Que vous avez le moindre contrôle sur la situation? Nous sommes dans l'œil du cyclone, un seul faux pas et c'est votre petite fleur et tout Pàlandhèl qui sera annihilé. * Je ne pus retenir un rire grave à voir leur visage sérieux, emplis de doute et de prudence.
-Ses titres, son sang royal, son mariage... c'est de la foutaise. Elle est Jabress, elle lui appartient. C'est tout ce que vous avez à comprendre pour survivre à cette nuit. * Les paupières de l'elfe papillonnèrent une fois, puis une deuxième avec un peu plus de vivacité.
-Quand on parle du loup... Soit elle quitte sur ses jambes, seule, soit elle reste ici, ou M'rrandi pourra la surveiller à sa guise. Voilà ce que je vous offre comme choix.

__________________

Le ton de Danil, ne laisse pas de place a l’hésitation ou au bluff. Son sérieux ne faisait aucun doute sur le risque de perdre la main si l’on touchait a Deliath.
A mi-chemin de poser sa paume sur son épaule, Kel serra les dents et fige. Les narines dilater alors qu’il expirait de nombreuse fois en saccade. Il passe de Danil a Karia, vois cette espèce de chaine juste ce qui faut pour savoir qu’il y en a une et suffisamment spectrale pour laisser un sérieux doute sur la possibilité de pouvoir la sentir dans le monde physique.
Qu’importe, le mage doré n’avait pas la tête, encore moins l’esprit a décortiqué la magie impie qui se dégageait de cette créature… C’était seulement et purement une manifestation de menace a laquelle Danil ne semblait pas vouloir imposer plus de pouvoir qu’il semblait en posséder dans la situation s’incluant lui-même dans le risque d’un châtiment immédiat au contacte de Deliath.

Si Terendhul se ravise, peut-être plus conscient et lucide que lui en se moment, Kel’ebren ne l’entent pas de la même oreille. Il refuse de reculer, refuse de se soumettre à ces conditions, pour lui, il ne semblait pas possible d’accepter la situation tel qu’elle se présentait.
Il reste solidement accrocher au dossier de la chaise, toujours la main a mis chemin et en position de défensive électrique à faire briller ses prunelles de véhémence.
Ces lèvres frémissent tout en claquant des dents et des côtes, furieux et terrifier. Beaucoup de chose échappait à tout contrôle ses derniers jours, mais sa certitude était l’amour qu’il avait pour sa protéger et les sacrifices qu’il était prêt à faire pour elle. Tout ce qui le retient vraiment, c’était le fait que Karia puissent s’en prendre a Deliath pour s’assurer que personne ne mettrait la main dessus et il ne pouvait faire le sourd a cet avertissement en connaissant très bien le caractère de l’animal. S’il avait appris quelque chose au près du roi dragon au fil de ces derniers 40ans, c’est qu’effectivement, aucun raisonnement, titre pompeux et obstacle, n’aurai raison sur la volonté de cette chose… absolument rien. Mais dans tous les cas, il devait essayer…
Il s’apprêtait à jouer au diplomate quand Danil fit remarquer alors que Deliath était entrain de revenir a elle et en profita pour établir des conditions…

C’est à ce seul moment que Kel les lâches du regard pour constater qu’elle revenait à elle et il eu un visage soulager difficile à cacher. La tension sur ses épaules était écrasante ces derniers jours, devant marcher un pas a la fois avec ce poids insoutenable sans que ses genoux ne flanches à aucun moment ou ne laisse paraitre le moindre signe de fatigue en flagellant. Il devait être fort, il devait l’être absolument et a tout prix. Son cœur fracturer de trahisons devrait attendre et tenir bon.
- Deliath?... Norratia!
L’interpella-t-il devant les deux autres par son nom officiel, ne voulant provoquer une nouvelle vague de violence en attisant une jalousie quelconque. Ça voix l’implore de trouver la force de revenir parmi-eux, qu’elle trouve la force de se relever.
_______________

Fortement connecté, Danil comprend mes sentiments, sachant que mon désir de protéger ce qui est mien est aussi toxique que ma haine. Que la raison de ma réaction, n’était rien de moins que cela, un virulent désir de la protéger alors que les deux individuent dans la pièce avait jouer de maladresse et m’avait provoqué. Ssussun joue au porte-parole et je ne vois pas le besoin de rectifier le tir, il n’avait pas tort loin de là. Bien au contraire, il sait mieux que personne les conséquences de jouer avec les promesses que j’avais envers Deliath. J’étais capable de tout jusqu’à une autodestruction catastrophique.
Alors faire claquer des dents sur les membres d’un immortel ou deux s’étaient un jeu d’enfant à côté de ce que j’avais dû subir sur Hutt. J’avais même peine à croire que je sois encore sous ma forme humaine, même chimérique c’était un exploit en soit vue le niveau d’énergie dans la pièce.
Danil évitait d’une manière fort habille de se voir dévorer lui-même, ne nourrissant pas les chaines pour le moment tout en ayant malgré cela, sa poigne fermement dessus.
Chaque réaction pouvant me faire monter en violence, Danil les attrapa en vole et les broya au creux de sa mains, ne me laissant pas douté de sa position a aucun moment réussissant ainsi l’exploit de me tenir tranquille et accepter son contacte sur ma nuque.
Pourtant, un seul mot de sa part… et j’étais ce chien lâché sur sa cible.
Kel’ebren résiste et ne nous lâchait pas du regard, refusant de reculer et ne risquant pas d’avancer tout a la fois cette main pleine d’énergie que je fixais, la bouche se remplissant de salive. Il semblait sur le point de dire quelque chose, mais moi aussi je devis du regard, voyant que Deliath frémissait des paupières.
Et a ce moment précis après que Danil est donner un choix aux deux autres. Je sentis en moi, ce petit cris sourd résonner, toujours là, toujours vivant… réagir a ce que je voyais. Étais-ce de la sensibilité?... Je n'en sais rien. Mais ça vibre dans les chaines et me fait serrer les dents et froissé les sourcils, comme un enfant qui appel a l’aide.
______________

Mes conditions imposées, nous sommes tous en attente, maintenant chacun nos positions tandis qu'elle tente de reprendre conscience.
Je n'ai aucune pitié pour sa faiblesse, peu importe l'excuse utilisée pour justifier son état actuel. Ni les coups de couteaux à son thorax, ni l'adamantium ayant fait rougir les veines de ses yeux, ni même l'effet de l'aura de M'rrandi. Au jeu auxquels nous jouons, on ne peut se permettre d'erreur.

Un tressaillement dans les chaînes, si subtil que je l'écarte aussitôt sentit revient jusqu'à ne plus être ignoré et je tourne la tête vers mon bien aimé.
Voyait-il en sa Jabress, cette biche agonisante au fond d'un trou en cet instant précis?

Deliath ouvre la bouche, marmonne quelque chose d'incompréhensible et froisse les sourcils, luttant contre son corps, contre tout ce qui lui imposait un repos forcé tandis que Kel'ebren, de son côté, tente de l'encourager.

Contre toute attente, elle ouvre les yeux et bouge les doigts de sa seule main, tentant de s'agripper à la voix derrière son siège.

-Toute seule... * Répétais-je aux deux mages cet avertissement de ne pas intervenir, surveillant d'un oeil cette soudaine agitation intérieure de la part de M'rrandi.

L'elfe remue doucement, engourdie sans aucun doute mais personne n'est autorisé à lui venir en aide, pas sans conséquences tragiques. J'assiste donc au bien pathétique spectacle de la voir glisser sur ses genoux du siège, gémissant toute la douleur que ces mouvements involontaires occasionnait à ses récentes blessures et me régalai secrètement de l'impuissance et la détresse des deux autres. Agenouillée, en appui sur son unique bras, elle n'est qu'une masse de cheveux sombres, haletante pendant d'interminables secondes et bouge une jambe pour entamer une levée peu convaincante.
Terendul fait un pas en avant dès qu'elle retombe sur un genou et je gronde.

-Elle l'a déjà fait en bien plus piteux état. * Rappelais je à mon petit prince doré pour calmer sa détresse.
________________

Si l’enfer pouvait être décris d’une scène, celle-ci, était pour Kel…
Malgré la tempête, il esquiva un sourire difficile a se visage qui se réveil et qui cherche sa main et aussitôt Danil est un orage qui gronde au-dessus de sa tête, interdisant tout contacte toute aide envers sa douce.
Et sur le moment, bien bête fu t-il, il fige relevant les yeux sur Danil avec un air atterré, charger d’incompréhension, de peur, de colère et de révolte. Étais-ce nécessaire ?! Étais-ce même réel ?! Impossible de voir une expression sur le visage du roi dragon, mais celui de l’homme qui le tenait en laisse n’en exprimait pas plus. Il était sombre, noir de l’intérieur, autant que la bête à ces cotés à infliger une espèce de vendetta ou punition quelconque a son aimé.

L’horreur peint au visage, Kel regarde donc Deliath glisser de son siège, une menace le tenant à la gorge l’obligeant à regarder sans rien faire!
La douleur lui prend la poitrine, la colère brulant à l’intérieur de lui pour le secouer et le réveillé! Terendhul bouge et est immédiatement ramener à l’ordre, mais cette fois, si son oncle choisis de se raviser Kel en fit à sa tête. Il franchit l’obstacle de la chaise, passa outre les grondements de Danil ou de la bête… S’ils étaient tous au cœur d’un cyclone, qu’il y avait des conséquences a affronté la tempête et bien Kel’ebren choisis de confronter. Il y avait bien une chose que Danil avait déjà dit-il au creux de l’oreille, c’est qu’il n’était plus la priorité a sauvez dans sa petite liste égoïste…Ciel qu’est-ce qu’il avait dit vrai, il était amoureux.

Ainsi, il est sur elle, un genou au sol et les bras la recouvrant de sa protection pour la tenir contre lui dans la ferme intention de ne pas la laissé seule dans son calvaire. Refusant et rejetant de bout en bloque de ce faire dicter quoi faire, de se retrouver impuissant à protéger ce qu’il chéri de tout son cœur. Il ne pleurera pas de perdre quelque chose pour laquelle il n’était pas prêt à se battre. Un enseignement que lui avait inculquer le dragon jadis et qu’il appliquait maintenant sans plus laisser le doute et l’hésitation lui dicter quoi faire.

Il la tient contre lui très fort, non, il refuse de l’abandonner, de ne pas être ses bras promis pour elle quand le monde entier s’effondre. Il releva les yeux sur les deux autres et surtout Danil ou il resta plus longtemps lui faisant voir sa colère et sa détermination dans un ruissellement de larme furieuse. Lui faisant voir qu’il était près à subir les conséquences et à se battre et qu’il sera encore et toujours ce mur qui se dresserai entre lui et sa fille.
- Non… Elle ne sera pas seule.
Gronde-t-il le cœur vaillant, la voix brisée de trémolo près à payer même si son intégrité était menacée.
Le courage des Glorfindhel était légendaire et jamais dans la longue histoire qui était la leur, un patriarche de cette famille n’aurait laissé quelqu’un toucher sa Dolomei sans se battre jusqu’à la mort. Kel’ebren ne fera pas exception.

Fort là ou Deliath est faible et en péril, Kel se relève lentement avec les bras autour d’elle, brulant d’énergie, les yeux menaçant même s’il pleurait d’être témoin d’une telle folie. Les mots qui sortaient de la bouche de cet homme n’était pas du vent voila tout. Peut-être n’était-il pas le plus honnête ici, voir le plus menteur, mais il ne donnait pas de promesse qu’il ne comptait pas tenir. Deliath était son avenir et quand bien même se mariage fut forcé, sa ne changeais pas la profondeur des émotions qu’il avait pour elle. Dorénavant, ils étaient ensemble pour le meilleur et le pire et c’est exactement ce que Kel choisis de démontrer en posant un acte aussi fervent et fou, qu’éloquent, au nom de cette promesse.
_____________
La voix du petit prince, n’était pas du genre à s’interrompre facilement, tel un fracas dérangeant dans le voile de la colère sulfureuse qui était la mienne.
Quand Danil exigea de voir Deliath se relever, me regarda en me disant qu’elle avait fait en pire état… je me met à faire une équation avec ce qui m’arrive.
Ce n’est pas ce que je voulais… Je n’avais jamais voulu que les choses aillent si loin. Et je ne bouge pas quand Kel fini sur elle. Autant Terendhul s’était mérité toute ma concentration sur le moment que je fige quand le regard du mage doré nous dévisage comme deux monstres.
Je gronde, me sentant trembler de l’intérieur devant les gestes qu’il pose sur elle. Si faible et vulnérable qu’elle ne tient plus sur ses jambes.
Ma détresse ne diminue pas au contraire, ma peur augmente et mon désir de la protéger avec.
Mon ventre se crispe voulant hurler de ne pas la toucher et pourtant je ne fais que serrer les dents, jetant un regard a Danil puis a eu, confus entre mes émotions et celle de Danil.
_________________

Ma prise sur les chaînes est ferme, déterminée, je ne flanche, ni ne sourcille lorsque Kel'ebren décide de braver mes directives en allant soutenir Deliath.
Comme c'est pathétique...
Il peut m'haïr du regard autant qu'il le souhaite, moi je n'ai que ceux de M'rrandi à coeur et son incertitude face à la situation, ses questions silencieuses se multiplient.

-Je vais bien, ce n'est pas grave. * Fit soudainement la seule voix féminine de la pièce, cassant la tension montante. Elle avait glissé un bras autour du cou de son mari et se tenait tout contre lui, baignant dans l'infinité de petits arcs électriques mouvant à la surface de la peau du mage blanc.
J'ouvris la bouche mais la refermai aussitôt, voyant qu'elle s'adressait à mon Dragon. Les paupières lourdes, ses yeux étaient pourtant aussi obstiné que ceux de sa défunte mère.
Je sens son énergie montée et les chaînes qui la lie à mon aimé, sans devenir aussi tangible que les miennes, s'annoncent presque paresseusement. Elles pendent, inutilisées et lâches.
Nous sommes tous les trois liés, que le reste de la chambre le veuille ou non...

-Je dois me reposer et tu dois me laisser y aller.
____________

Et rien que comme ça, la paix arriva.
La véhémence quitta mon corps par de tout petit et simple mot… des mots qui touchait cet par en moi qui hurlait si sourdement. Je ne comprenais pas tout ce qui venait de ce passé moi-même, mais quelque part ce fut comme si elle me pardonnait d’avoir eu peur, d’avoir rugie et mordu.

Mon aura se dissipa alors qu’elle se tenait debout et me regardait droit dans les yeux tout en formulant ça demande. Suite a cela, j’échange aussitôt un regard a ce nouveau roi, ce traitre… J’aurai toujours la possibilité d’une vengeance tôt ou tard il pouvait s’en douter. Lorsqu’il aura accompli la seule chose pour laquelle il avait encore le droit de respirer en ma présence, j’avais bon espoir d’avoir les cartes en main de l’évincé de l’échiquier.
Pour le moment, je vais respecter son courage et rien de plus et lui laisser le droit de conservé ce pourquoi il était prêt à se battre. Qu’il se le tienne pour dit, je ne lâche le morceau que parce qu’elle en fait la demande et que Danil m’a forcé au calme en prenant du recule.
Je fais un long et lent mouvement de tête tout en laissant un frémissement de lèvres montrer mes crocs… lui accordant le droit de quitter.
- N’essayez plus jamais … de la cacher à ma vue.
Les avertis-je qu’ils n’en avaient pas fini de sentir ma violence roder dans leur sillage. Le confort de la situation dépendant intimement du mien.

- Nous n’avions pas le choix!
Fit pour sa défense Kel, s’assurant de bien placé son épaule sous le bras de Deliath.
- Il le fallait pour cacher sa présence des autres mage… a Sael et
- Et a Danil ?! Quelle utilité il y avait là hormis de me tenir à l’écart!
Je lève un bras, faisant signe que je ne voulais pas de réponse a ma question, ni de temps investis à des justifications.
Je retournais ma concentration sur Deliath, tenant à peine debout, nous n’allions pas commencer un débat maintenant. Qu’ils partent, maintenant!
Je me tourne vers Danil et la porte derrière nous, une drôle d’expression sur le visage entre douleur et colère. Ça ne me rendait malade? Oui... ciel oui… de les voir l’un dans les bras de l’autre me donne une étrange sensation de violence et de nausée.
__________________

Sans plus attendre, Terendul se chargea de les faire quitter le Palais et de se rendre en dehors des murs et des oreilles indiscrètes abritées en son sein.
Épuisé, l'aïeul Nayla les sortit de ce déplacement magique rapide à la sortie de la ville, là ou la végétation leur offrait un couvert protecteur. C'était le plus loin qu'il pouvait les mener sans avoir à gruger dans la barrière mise en place pour protéger le domaine.
Le teint pâle, pratiquement grisâtre et les cernes prononcées, le vieil elfe fit signe à Kel'ebren de mener la marche avec son précieux chargement. Il les suivrait.

_______

J'attendis qu'ils quittent pour pencher légèrement la tête sur le coté et observer mon volcan fumant à écailles ruminer.
-Elle reste Jabress, peu importe avec qui elle partage son lit. * Lui rappelais-je.
-Son attention ailleurs est une bonne chose M'rrandi, tu n'as plus la pression de concevoir un héritier. * L'informais-je du bon côté apporté par son mariage avec Kel'ebren. Cette obligation, cette pression de devoir forcé quelque chose qu'il ne voulait pas était enfin une histoire du passé. Nous pouvions passer à un autre chapitre.
-Stabilise une entente avec Pàlandhèl, fait en une cité vassale, exige un tribu, des visites de la Reine à Xar'Minos, impose une sanction à ton ancien Dragon Bleu et attendons une meilleure opportunité pour exercer notre justice. * Lui offris-je mon opinion, sachant bien que les rouages de son esprit tournaient de leurs côtés. Je savais qu'il ne lâcherait pas le morceau, qu'il ne laisserait pas les mensonges de Kel'ebren et les machinations de Terendul couler. Ils avaient tout deux ridiculiser le Roi Demi-Race, l'un par ses tromperies, l'autre en lui dérobant son butin, sa femme, réduisant leur mariage à une farce inexistante.

Les battements de son coeur me vinrent aux oreilles, me murmurant des promesses harcelantes de bonheur et de pouvoir, faisant taire momentanément le mal dans me os et le tiraillement de ma peau trop fine et trop fragile. La salive me remplit la bouche et mon estomac se noua en de douloureuses crampes, me rappelant mes maigres et bien éloignés derniers repas. Je me dirigeai vers les encas déposés sur la table près du foyer et mit un morceau de fromage taillé en forme frivole pour le festin du mariage sur ma langue. Je le mâchai, lentement, n'y trouvant aucun goût, aucune satisfaction... Je recommençai l'expérience avec une tranche de saucisson disposé tels les pétales d'une fleur mais hormis le film graisseux laissé sur les parois de ma bouche, encore rien.
Avais-je perdu le sens du goût? Un autre symptôme de cette malédiction du sang... Voilà qui me fit blanchir les jointures. Manger était l'un des plaisirs de ma vie.
Je serrais la mâchoire et passai une main dans mes cheveux, décidant de digérer cette réalisation plus tard lorsque de longs filament poivre et sel restèrent pris entre mes doigts.
_______________

Kel ce retourna vers Deliath l’enlaçant solidement pendant que Terendhul procéda à leur déplacement jusqu’à ce que dans l’énergie de ce dernier ne s’épuise dangereusement.
Le mage doré encore une fois, refusa d’obéir, il tourna son regard hanté sur son allié et leva le bras pour pauser sa paume de main sur son cœur.
- Je ne laisserez personne derrière, acceptez ceci… Nous avons encore besoin de vous Terendhul... J’ai besoin de vous.

Les yeux de Kel’ebren son gorgé d’énergie, n’ayant toujours pas baissé sa vigilance. Il observait le souffle court de son allié puis ses traits trahissant un épuisement angoissant, mais pas question de lui laisser l’occasion de souffler. Aussi tyrannique que cela pouvait être, leur sécurité, leur intimité dépendait de lui.
Il ne lui laisse pas le choix, serrant les dents avant d’empoigner sa tunique, attrapant son flux et lui infuse un électro choque pour l’aider à tenir le coup.
Une fois fait, il prend quelque seconde pour retrouver sa propre respiration et observer les environs.
Il rabat son bras contre Deliath, venant lui tenir la tête pour l’appuyer contre sa poitrine de manière terriblement protecteur.
Il respirait en saccade sur le coup de l’adrénaline et des émotions, puis il se pencha pour la soulever du sol, le corps maintenant coucher dans ses bras.

Il ne disait rien, mais la culpabilité le grugeait maintenant, se sentant bête et naïf, coupable de la situation.
- Vous pouvez marcher?...
Jeta-t-il un nouveau coup d’œil à Terendhul, s’assurant que tout allait bien avant de poser le premier pas devant.
Si tout était bon, il se rendrait jusqu’à Aqualondë, sa villa, n’hésitant pas à piquer a emprunté le fleuve en leur créant un chemin de glace sous leur pas.
Une fois sur place, il veillera à mettre Deliath au lit, courbaturer, en douleur de partout de l’avoir porté aussi loin aussi longtemps.
Il ne la laissa tranquille qu’une fois que Lyvie prit le relais avec surement des yeux accusateurs et a juste titre, mais il ne chercha pas a croisé son regard bien au contraire.
La seule personne qui eut droit de croisé sa colère et sa frustration fut Terendhul. Il quittait tout juste la chambre les yeux gorgés d’eau avec une rare grimace de rage sur les lèvres peine cacher par un sourire forcer. Car évidement, quand il s’aperçois que l’on peut le voir, il essais de bien paraitre, de sourire, alors que sa seule envie est de laissé son visage se défigurer toute dent afficher.
Résilient, le mage doré trouve la force de respirer profondément et ravaler sa fureur. Même s’il doit fermer les yeux et respirer profondément de longue seconde, puis il prend congé vers un coin plus tranquille.
__________

Coopératif malgré la fatigue, il accepte le cadeau de ce presque fils et fait l'effort de terminer le trajet jusqu'au domaine.
Norrathia s'était endormie en chemin et il laissa Kel'ebren être l'époux qu'il était devenu en prenant soin de sa petite fleur.
Il prépara du thé, faisant infuser des feuilles ramenées d'un voyage dans le Grand Nord, là ou les arbustes rares ne produisent que quelques malheureux jours au solstice d'été avant de faner.
Kel'ebren sortit de la chambre, une tempête encastrée dans un corps Immortel et le Patriarche lui emboîta le pas, venant tout simplement poser une tasse sur la table basse extérieure sur l'immense véranda encerclant le jardin intérieur.
___________

Le mage doré était en train de médité et calmer la tempête qui faisait rage dans son esprit quand l’odeur chaude d’un thé et le bruit de la porcelaine lui fit entrouvrir les paupières.
Le vague du fleuve sur la berge, le vent dans les arbres et les animaux nocturne du printemps gazouillant, était tous des éléments témoignant de la paix du lieu protéger de l’Aqualondë. C’est parfum et image remplient de nostalgie que rappelait cet endroit extrait tout droit d’un Idylle du passé…

Kel, a genoux, assis sur ses talons, tendit la main vers la tasse et prit le temps de boire, lentement, douloureusement et prié dès que les fantômes d’êtres chers en son cœur se manifestèrent.
Puis, leva les yeux sur la silhouette de Terendhul qui gardait respectueusement ses distances probablement pour avoir ce même moment de paix suite a l’évènement.

Puis dans une honte silencieuse, Kel baissa les yeux réalisant combien il se montrait égoïste et égocentrique depuis le début de leur retrouvaille. Profitant d’une manière ou d’une autre de la culpabilité que couvait le cœur de son aïeul sans jamais s’arrêter une seconde pour la regarder.
Dans un lourd soupir, les lèvres serrer, il fini son breuvage et délaissa le tout sur la table basse près de lui, allant maintenant et lentement a la rencontre de Terendhul.
Une boule au ventre, il approche dans son dos, abaissant sa garde qu’il n’avait eu de cesse de présenter en guise de châtiment et des tords qu’il lui tenait rancune du a sa trop longue absence.
Il se tient sagement là, attendant dans un silence respectueux à bien savoir si Terendhul serai disposer à se retourner ou échanger le moindre mot.
______________

La vieille âme sentie la variation d'énergie dans son dos, autant par la méditation que par l'approche du ''jeune'' mage et se retourna lentement, un air pensif mais chaleureux au visage.
Il l'observa quelques secondes, patient et calme malgré la fatigue accablante.
''J'ai oublié de te remercier tout à l'heure pour m'avoir donné la force nécessaire de terminer le trajet jusqu'ici. '' * Le devança Terendul.
________________

Kel le fixait droit dans les yeux, laissant transpirer tout le poids des secrets qu’il portait, la profondeur de son chagrin qui rendait son regard aussi sombre qu’une mer profonde.
Il ne réagit pas aux mots de l’ancien et ne venait ainsi dire clairement pas près de lui pour entendre des remerciements.
Non, il venait faire quelque chose de bien plus humble…
Il serrai les dents, ne souriait pas, le visage triste sans aucun masque derrière lequel il aurait l’audace de se cacher.
Lentement, sa poitrine se soulevait dans une respiration aussi lourde que l’ambiance qu’il transpirait.
Sans un mot, il prenait la mesure et conscience de l’existence même de l’homme se trouvant devant lui.

Puis en déglutissant comme s’il avalait du plomb, il baisse les yeux en soupirant dans une saccade, avançant sa main vers celle de Terendhul, lui prenant doucement pour la ramener vers son visage pour qu’il y pose les jointures sur son front. Le corps penché vers l’avant dans une légère posture de prosternation.
Un signe de remerciement que les mots ne pouvaient pas rendre justice…
Il l’admirait en ce moment pour tout ce qu’il représentait, tout ce temps écouler à faire face à une continuelle tempête sans perdre l’esprit. Du poids de toutes ses expériences qui devaient peser tellement lourd dans son cœur, de tous ses deuils et des regrets qui pouvaient le torturer.
Le fardeau de tous les immortelles…

- Pardonnez-moi… * souffla-t-il avec une fragilité toute émotive.
- Pardonnez-moi toutes mes crises et mes injures à votre encontre…
J’étais égoïste et aveugler par la peur. Je refusais de voir et reconnaître votre fardeau.
Je voulais obstinément m’accrocher à cette rancœur croyant naïvement que ça pourrait me soulager… que naïvement, j’avais la prétention de vous imposer une leçon…
Pardonnez-moi d’avoir voulu vous voir porter tout le blâme tout seul comme un châtiment mérité.
A cette dernière phrase, sa voix s’était mise à trembler et il joint sa seconde main a l’autre pour tenir solidement les jointures de Terendule sur son front.
L’air de rien, les mensonges, les secrets garder farouchement avaient-eux leur part de conséquence n’épargnant personne a chaque fois. Et cette spirale même si par moment semblait ralentir continuait de tourner…
Le retour de Lalwendë lui ayant redonner un élan incontestable.
Kel demandait donc pardon, vivant les conséquences d’une vie qui s’était abrité dans un manteau de fausse identité, s’égarant dans les vérités qui refaisait surface et il ressentit le besoin de faire amande honorable avec lui… cette part de passé enfouis et qui refaisait surface comme les perce-neiges du printemps.
Dans tout ce chaos, il était le seul qui pouvait comprendre, qui le connaissait du temps ou sa vie était encore entourer de naïveté et de joie.
Les valeurs solidement ancrées dans celle de la famille, le rôle de Terendhul dans sa vie n’était pas une chose a traité avec si peu d’égard et il voulait demander pardon pour cela; de l’avoir exclu si promptement alors qu’il était son seul allié en ce moment dans ce calvaire.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyMar 28 Nov - 21:03

D'abord très solennel, l'émotion tord les traits du vieil elfe au fur et à mesure que celle de Kel'ebren déborde les unes après les autres. Ce bel enfant posé et timide, un être intelligent, sensible et plein de volonté s'excusait au point de lui faire gonfler le cœur d'amour au point de rupture.
Les mains sur le front de ce fils tant aimé s'éloignèrent seulement pour se saisir de ses épaules et l'emmener contre lui.
Ils étaient une famille, celle qu'il avait choisi, qu'il avait aimé et chéri aussi longtemps et intensément que son être le lui avait permis.
Bien que discret, Terendul avait été cette ombre dans leur demeure, une présence paternelle, une oreille tendue pour y verser ses soucis, une tasse de thé ou un jeu toujours prêt pour distraire.
Il n'avait vécu, réellement vécu qu'avec Faïla et ses enfants. À la mort de cette dernière, hormis sombrer dans le désespoir, seule la pensée de la retrouver dans le visage de sa progéniture l'avait maintenu en vie.
Ces excuses n'avaient lieu d'être. Si elles soulageaient les maux harcelant le cœur du mage blanc, soite mais Terendul ne lui en tiendrait jamais rigueur.
"La vie est trop précieuse pour laisser l'amertume ou la rancœur me faire perdre un seul instant. Je t'aime Kel'ebren, je t'aimerai toujours."
_____________

Entendre ces mots, l’étreinte qui venait avec, déchaina un flot de larme incontrôlable sur le visage de Kel. Très trompeur, la beauté offerte si généreusement par la nature n’avait pas nécessairement fait de lui quelqu’un que l’on aime… A qui on prenait même le temps de dire de tel douceur. En dehors du concon familiale du moins c’était le cas. Parce qu’il était beau comme un ange, on croyait que d’office tout lui était plus facile, que ses choses la devait-être tellement redondante dans sa vie qu’il n’avait plus besoin d’entendre ou recevoir d’affection aussi sincère que celle que lui offrait Terendhul en se moment.

Il avait été difficile de surpasser les mentalités des anciens, de ne pas juger les Nayla, de ne pas être bêtement influencé par tout le bagage historique qui venait avec. Pourtant, il le sentait au fond de sa poitrine, lui aussi ressentait une profonde affection pour cette vieille âme. Plus que jamais, il comprenait comment il avait été parfois méchant et injuste avant sa ‘’transformation’’ en demi-race.
Avant que la vie lui montre que les choses n’était pas tout blanc et tout noire que les nuances de gris touchaient absolument tout le monde, même les princes.
Enfant éduquer avec des érudits, il ne pouvait regarder en arrière sans se dire combien il avait été ignorant, en se croyant dont aviser comparer au commun des mortels.
Cette douche d’humilité, l’avait fait grandir drastiquement au près du peuple demi-race et aujourd’hui grâce a cela, il pouvait saisir l’étendu de ce qu’il avait perdu.
Ses bras ne tardent plus à saisir le dos de Terendhul, le visage cacher au-dessus de l’épaule de l’homme a qui il échangeait cette émotive accolade. Avec qui, il s’accorda le droit de trembler d’anxiété, d’être fragile et secouer et de ne pas porter de masque pour un petit instant.
Dans un murmure tout aussi sincère, il lui avoua à son tour…
- Je vous aime aussi oncle Dudule. Je suis profondément reconnaissant et heureux de vous voir réapparaitre dans ma vie.
Il resta ainsi quelque seconde encore avant de le lâché et reculer, le visage rougis par une timidité toujours aussi pudique, mais l’expression plus paisible maintenant.
En cette instant semble-t-il, Kel venait de faire la paix et s’accorder un pardon personnel.
Il échangea un dernier regard a l’ancien, la lourdeur d’un poids délesté de ses épaules apportant visiblement un soulagement évident.
Kel voulait une famille… il le voulait de toute son âme. C’est aussi pourquoi, il lui souhaita bonne fin de nuit et rentra rejoindre sa chambre et libérer Lyvie de sa garde au chevet de sa protéger.
Une fois seule avec Deliath, l’inquiétude revient marquer ses traits et une certaine colère…
Il respirait profondément, vivant sa frustration avec calme, commençant a se déshabillé et se toiletter avant de rejoindre en pyjama sa belle. C’est qu’il est encore tout à fait pudique dans leur toute nouvelle relation, n’étant pas certain encore de la situation entre eux.
Avec Danil et Karia dans le décor, le doute était légitime… Tout se bousculait si vite qu’ils n’avaient pas eu le temps plus que ça de faire connaissance intimement parlant. Ça aussi, ça avait été gravement bousculer. Autant dire que Kel ne considérait pas cet échange charnel comme viable, pas le moins du monde.
Il se blottis au début timidement, se tenant sur un coude pour lui regarder le visage puis approcha pour l’embrasser chastement sur le front. Il relâcha la pression une fois la tête sur l’oreiller, son corps devenant aussi lourd qu’une pierre semblait il et il ferma les yeux, aussi difficile fu t-il de trouver le sommeil.
______________

Elle dormit sous la protection et l'oeil bienveillant d'un Ancien, d'une marraine inquiète et d'un mari prêt à tout pour assurer sa survie. Ce cocon d'amour lui permit de se reposer, de fermer les yeux sans craindre de retrouver le monde en feu à son réveil.

Les paupières de Deliath s'ouvrirent doucement et ses iris s'ajustèrent à la luminosité de la pièce. Une brise fraîche soulevait paresseusement les rideaux et laissait filtrer de chauds rayons lumineux sur le plancher de la chambre. Le bruit du carillon de bois dans la cour attira son attention et elle se laissa guider par sa curiosité à trouver la source de tous les sons de la villa de Kel'ebren. Car elle se savait chez lui, baignée dans son parfum, caressée par les draps satinés de son lit.

La magicienne fit un rapide constat de la veille, de son état physique puis se leva sur un coude le temps d'observer l'homme à ses côtés. Oublié qu'il avait bravé Karia et Danil hier pour la soutenir était impossible. Kel, le prince sortit tout droit d'un roman, un homme se mettant en travers de toutes les menaces, un compagnon fidèle, toujours présent...
L'elfe se mordit la lèvre inférieure et bougea dans le lit, ignorant les tiraillements d'inconfort pour venir se lover contre lui et poser sa bouche à la naissance de son cou.
Il sentait bon, si bon que ça lui mettait l'eau à la bouche.
Les doigts de sa main libre entrèrent sous l'encolure du vêtement de son mari et partirent à l'aventure, explorant les montées et vallons de son torse.
___________

Tout comme elle, aux premières lueurs du matin, les sons relaxant et apaisant de la vie gazouillante du printemps et des carillons berçaient son réveille. Il voulait garder ce moment le plus longtemps possible figer dans la paix, une paix qui avait été absente durant les maigres heures de sommeil qu’il avait pu récupérer.
Il était de toute manière incrustée tel une lourde pierre au fond du lit d’une rivière, pour avoir envie de montré un quelconque signe de réveil. S’il pouvait retourner encore un peu dans les limbes ce n’était pas pour lui déplaire.
Ce qui ne serai pas au menu ce matin.
Pas avec cette soudaine approche qui lui fit frémir des paupières dès que le visage de Deliath arriva dans le creux de son cou à lui caresser la peau de baiser…
Comme par magie, son corps se réveille plus vite que son esprit! Il frissonne mais se sent se réchauffé à toute vitesse. Les mains douces de sa compagne sur son corps le tétanisent de surprise, c’est qu’il n’est pas du tout habitué à être toucher et encore moins caresser aussi intiment de peau a peau.

Il sait qu’il rougie, il le sens sur son visage, une espèce de fièvre comme la dernière fois dans les bains… Une fièvre qui s’étend sur tout le corps et qui le met dans tous ses états. Comment dire, qu’au premier contact, une virulente érection le prend de court.
Il souffle une profonde saccade du nez, se s’entend agréablement envahis de nouvelle sensation.
Ses yeux se referme, se laissant faire pour le moment, après tout elle ne faisait que le caresser, il n’y avait pas lieux de se montrer trop exciter.
Quand bien même, il essais de s’en convaincre, son corps envoyait de tout autres signaux. Bien qu’il respirât profondément, sa respiration avait accélérer… Bien qu’il veuille être sage, il sent le bas de son ventre le torturer au moindre frôlement de tissus sur son membre qui bandait si fort qu’il se plaquait sur son pubis comme s’il cherchait à sortir de son pyjama par le haut rejoindre son nombril! Autant dire que sa fièvre ne s’en trouva que plus forte et qu’inconsciemment, son bassin échappait ici et là un très léger mouvement de va et viens matinal.
A ce moment-là, Kel bougea un bras, venant glisser sa main dans le creux de la hanche de Deliath, glissant vers le bas de son dos pour remonter dans une caresse de sa pleine paume charger d’énergie.
Ce qui le fit expirer et aussi délicatement qu’il essaya de le faire, ne put cacher les tremblements d’excitation à l’intérieur.
___________

Elle s'était déjà émerveillée de ses réactions, se délectait même de chaque manifestation d'excitation que le passage de ses doigts ou de ses lèvres sur son corps laissait derrière. C'était si naturel avec Kel'ebren, si facile, si honnête. Il n'y avait aucun faux semblant, aucun ego, aucune ombre venant hanté son regard aux éclats fuchsia sortit d'un autre monde pour assombrir ce paisible moment.
Ses lèvres continuaient leur baisers lents et calculés jusqu'à ce que la main vivifiante de Kel ne trouve contact avec la peau de son dos, l'enflammant aussi instantanément qu'une braise prend vie au contact de l'huile.

Deliath le désirait, le voulait et l'aimait au point alarmant ou rien n'existait en dehors du lit dans lequel ils se trouvaient. Sa bouche trouva la sienne sans plus attendre, incapable de résister à l'appel que tout le corps de son mari lançait. Ce baiser n'était ni timide, ni réservé, bien au contraire, elle l'embrassa langoureusement, appréciant chaque merveilleuses secondes durant lesquelles sa langue rencontrait celle du mage blanc en une caresse débordante de promesses sensuelles.

L'elfe bougea de nouveau, se repositionnant de façon à prendre le contrôle et se hisser tranquillement et précautionneusement sur lui afin de délaisser sa bouche et reprendre cette exploration freinée par tous ses vêtements. Si elle aimait dormir avec peu sur le dos, Kel lui, s'était habillé de la tête aux chevilles tel un moine ayant fait vœux de chasteté.
-Oh Dolomeï.. * Souffla-t-elle sur un ton imitant la réprimande en détachant un à un les boutons de sa veste de nuit jusqu'à exposer toute la surface pâle et satinée de son torse. Voilà un agréable terrain à découvrir pensa-t-elle en partant aussitôt à la rencontre des muscles fins et dessinés de ses pectoraux, suivant une ligne invisible et descendante tout le long de ses abdominaux jusqu'à la bordure de son pantalon.
Elle prit son temps, adorant entendre sa respiration s'emballer, sa gorge poussée des gémissements étouffés et voir la chair de poulet naître sur son épiderme en suivant la trace exacte du chemin emprunté par sa langue et ses doigts à chaque passage.

Pressée et ardente de faire durer ce moment le plus longtemps possible, une lueur presque déviante brilla dans ses yeux turquoise alors qu'elle passait la main sur son sexe, le trouvant, sans surprise, gonflé et sensible au point d'en donner des spasmes à son propriétaire.
Deliath repoussa ses longs cheveux noirs d'un côté et embrassa le nombril du mage, reprenant là où elle s'était arrêtée le temps de se repositionner, se laisser de l'espace et faire descendre le pantalon de Kel pour libérer son obsession du moment.
___________

Ce n’étais pas sans nervosité que la suite des choses se profilait pour le mage doré, surtout quand l’heure du baisé sur la bouche arriva. Et pour comble du tout, ce ne fut pas un baisé doux et chaste comme il aurai aimé commencer.
Non Deliath choisis de l’envahir, lui laissant à peine le temps de savourer le contacte de leurs lèvres que sa langue se glissa dans sa bouche et le terrifia en secret. Que devait-il fait avec ce truc dans la bouche !?
Est-ce que s’était plaisant? Ragoutant? Est-ce qu’il devait faire pareil !?
Loin d’être un amant expérimenté, Kel se voit donc ambivalent et pacifier, par la fougue de sa douce.
D’autant plus que Kel n’était pas séduit ou excité par la brutalité et l’empressement, quand même son corps serai en ébouillissions, il aurait envie de dégusté le moment comme on prend un thé très chaud.
Lentement, en douceur, en caresse et en découverte respectueuse.
Chose qu’elle semble prendre le temps de faire et qu’il apprécia quand elle l’invita a se laissé tourner sur le dos et être chevauché.
De cette position, il pouvait tout voir des expressions de Deliath et aucunes d’elles ne le laissa indifférent, on le sait qu’a voir la barre rouge au niveau de ses joues qui s’étirait de part et d’autre jusqu’à ses oreilles avant de s’étendre sur tout son visage en dégrader.
Kel est un grand sensible, autant qu’il est mystérieux et romantique.
Malgré tout, il lui fit un sourire timide, difficile de cacher sa vulnérabilité alors qu’elle lui ouvrait la chemise et dévoila son corps. Puis son visage se décomposa dès qu’elle le toucha, entrain de soufflé une chaude rassade d’air de ses poumons en exprimant combien son contacte lui fit de l’effet… Des « hmm » ce glissant dans ses expirations sourdement quand ses muscles se torsadait en profondeur dans de délicieux chatouillement et le hérissement du duvet de sa peau se crisper en une intense chair de poule.

Ses paupières lourdes de fièvres s’entrouvrent quand Deliath recula sur son corps, la bouche entrain de lui embrasser le nombril avec un de ses regards qui trouva instantanément écho dans le sien… Qu’est-ce qu’elle allait faire?
Le seul contacte de sa main sur son membre lui fit redresser vivement le menton tel un réflexe incontrôlé échappant une plainte de surprise plus bruyante qu’il aurai voulu et serra immédiatement les lèvres pour rester silencieux, verrouillant sa mâchoire solidement en n’oubliant pas qu’ils n’étaient pas seuls sous ce toit.
Le stade des caresses est alors écarté du chemin clairement dès qu’il sent les doigts de Deliath se glisser dans son pantalon taché d’humidité du a sa forte excitation pour le faire descendre et libérer son sexe. A ce moment Kel eut un drôle d’air sur le visage… Elle n’envisageait pas de faire l’amour avec ses blessures quand même ?!
Il se relève sur ses coudes alors que son pantalon descend encore et encore jusqu’à révéler entièrement son membre douloureusement bander jusqu’à la base. Ciel il était déjà luisant de lubrifiant tellement il est près. Il s’entend trembler dans sa respiration, son excitation tel un séisme interne, mais l’idée que Deliath puisse se blesser vient poser une contradiction.
- Dolomei…
Susurra-t-il tout bas, la voix telle de la douceur du satin a l’oreille, le regard inquiet entrain de vouloir la ramener à l’ordre? Était-il en train de tout vouloir arrêter par politesse aussi? Pudique au point qu’il ne voulait pas laisser une miette de son intimité dans les oreilles et l’imagination de ses invités. Assez naïf pour croire que quiconque imaginerait un jeune couple marié sage comme des images même en présence de convive. Elle est blessée, comment pourrait-il expliquer une quelconque rechute parce qu’ils avaient batifoler ?!
Il sait bien que s’était-elle qui avait amorcé les choses, que quelque part s’était un très bon signe de rétablissement, mais il serait celui blâmer dans tous les cas si un malheur arrivait pour ne pas lui avoir dit non. Le voilà placer dans un dilemme moral très difficile en ce moment à écouter.
Elle avait sa tête si près de son entre jambe, il en est terriblement intimidé et gêner pour elle, n’imaginant pas une seconde ce qui pouvait l’attendre. Il se sait toujours propre et saint, mais ce n’était clairement pas un endroit qu’il s’imaginait une bouche se retrouver si près. Le pauvre romantique qui s’était abstenue de tout ce qui pouvait être obscène…
_____________

-Je ne vais pas briser parce qu'on s'amuse un peu Kel. * Répondit l'elfe en détaillant le membre dressé tout près sans une once de timidité dans le regard. De la curiosité, oui, du désir aussi mais pas de gêne comme pouvait en ressentir son mari.
Il semblait en équilibre précaire entre l'excitation du moment et l'envie de faire marche arrière.
Pas question, il avait peut-être seulement besoin d'un peu d'encouragement?

Lentement, elle caressa son sexe sur toute la longueur du bout des doigts et redescendit jusqu'à la base d'une poigne douce, mettant juste assez de pression pour lui faire perdre la tête.
La belle le regardait, ne perdant pas une miette de ses réactions et sachant qu'elle avait en main d’un argument de taille - littéralement - sourit avant de se positionner et lui faire sentir l'intérieur de sa bouche en une lente et profonde descente.
______________

Ce fut comme une petite réprimande devant son trop fort sentiment de responsabilité et de protection et a cela, il fronça les sourcils en pinçant les lèvres, faisant mine d’être à moitié convaincu, la tête base.

De l’amusement qu’elle avait dit, voila donc ce qu’il devait tirer de ce moment avec elle?
C’était un jeu assez étrange dans son esprit, délicieux à ne pas en douter, un régal pour les sens et dans le déchainement de toutes ces hormones.

Était-il étrange, lui, d’imaginer la chose d’une manière plus sacrée? Un acte d’abandon et de promesse, de désir d’avenir avec l’autre. C’est ce qu’il en sait, c’est ce qu’il a reçus en éducation et jamais pu mettre en pratique donc bon! Le voila devant l’inconnue total. Il n’avait pas détesté sa première fois avec Deliath, mais sa ne l’avait pas laissé indemne… Bien au contraire, il s’est senti sale, abandonner et récolter comme un fruit avant d’être mis au composte par celle qu’il avait appelé Dolomei. Par-dessus le marché, le jour de son anniversaire, marier de force.
Il n’avait pas mémoire qu’un amusement laisse si mauvais gout en bouche… Autant d’insécurité et d’anxiété moral et émotionnel. Il avait même commencé à douter de la valeur du mot Dolomei dit de la bouche de Deliath depuis ce jour-là. Car ce qui avait suivie n’avait rien de beau et heureux… Attentat exclus bien entendu.
En une seconde, tout ça, Deliath l’envoya valser quelque part d’insignifiant. Il lui suffit d’une audacieuse prise de la main et d’utilisé sa bouche pour autre chose que parler…

La menton de Kel se releva, les yeux fixés sur elle, incapable de cacher sa totale surprise et gêne profonde. Il inspira d’un seul trait comme s’il était témoin d’un évènement à retenir son souffle et bloqua dans cette position de longues secondes. ‘’ Mais qu’est-ce que tu fais’’ exprimer dans le visage de Kel avant qu’il relève à nouveau le menton un peu plus haut en fermant les yeux durement en expirant longuement par le nez.
Ses mains poser de chaque côté de ses hanches, s’agrippèrent lentement au drap au fur et a mesure que la bouche de Deliath le dégusta. Ses fesses se crispait le soulevant quelque centimètre, ses abdominaux devinrent seyant a leur tour, signe visible que les sensations le prenaient d’assaut.

Ciel que ça devenait bon…!
La tête de Kel redescendit s’appuyer sur le creux de ses clavicules, fronçant fort des sourcils comme il le faisait rarement tout en ravalant sa lèvre inférieure et laissant voir de délicat plis de nez trahir combien d’indécente plainte cherchait a quitté sa poitrine.
L’envie de fusionner avec elle devient terriblement harcelant, son corps l’exigeant tyranniquement, commençant à éveiller une perversion jamais apprivoisé dans son esprit.
Comment gérer quelque chose a laquelle il n’a jamais daigner offrir d’attention plus que nécessaire ou réduit à des plaisirs personnels solitaire?
Il choisit de lui faire confiance, de se laisser guider et rester ouvert aux expériences.
Ce qui finit par le faire souffler, les yeux toujours fermer durement.
- J’ai…tellement envie de toi…
Puis dans la prochaine expiration vibrante, il ajouta
-... J’en es mal.
On le voit serrer les draps plus fort, relever a nouveau la tête dans une vague de plaisir qui le frappa de toute évidence jusqu’à lui faire bouger le bassin, incapable de se contrôler. Il ouvrit la bouche, la mâchoire plus lourde durant une bref instant de rechute de tentions, cherchant plus d’air.
___________

Le but, ce matin, n'était pas de combler une envie pressante mais plutôt de découvrir ce qui lui faisait crisper les orteils et comment faire perdre tous ses moyens à cet homme si calme et posé. Toujours en contrôle, il ne semblait pas se laisser subjuguer par les plaisirs éphémères de la chair, enfin, jusqu'à maintenant.
Deliath se délecta de chaque coup de langue joueur, de chaque montée et descente le long de sa verge car chaque passage révélait une nouvelle fissure dans l'immaculée contrôle de Kel qui lui donnait un sentiment léger et privilégié de victoire.
Ses cheveux noirs chatouillaient son ventre contracté et lorsqu'il parla, attirant son attention avec de délicieuses paroles, elle descendit le long de sa verge aussi loin que sa gorge le lui permit, le prenant entièrement jusqu'à ce que son nez rencontre son pubis.
Puis, elle remonta et termina avec un baiser sur le bout de son gland et sourit malicieusement.
-Je ne suis pas fait de porcelaine Dolomeï.. * Soupira-t-elle en posant ses lèvres près de son nombril, effectuant le trajet inverse jusqu'à son cou.
-Je veux te moi aussi, je n'arrive pas à penser à autre chose.
_____________

Quand elle bougea de plus belle, avalant la longueur conséquente de son sexe, il ne put s’empêcher de grimacer et refermer ses mains sur les draps suffisamment fort pour strier ses bras de corde de muscles. Que dire, la pression sanguine lui faisait ressortir les veines les plus massives que ce fut au niveau du pubis qu’au long de ses bras et son cou.
Puis, la délectable torture sexuel s’amenuise, le maintenant sur une tentions vive qui le fait expirer toute l’air de ses poumons quand elle remonta son tronc dans de doux baisé.
Il la regarda donc faire, pantois, un véritable et fiévreux regard de chambre à coucher cette fois, les mains lâchant les couvertures pour la toucher, la caresser avec tendresse. Il n’était pas pressé comme toujours, n’était pas entrain de s’excité comme un animal survolté, mais profitait de chaque contacte comblant de profond fantasme qu’il avait nourris secrètement envers elle et au-delà.

Sentir son corps contre le sien, peau a peau… la toucher en sachant qu’il n’y avait plus d’interdit.
Quand elle lui avoua partager les mêmes fantasmes, il ferma les yeux comme si elle venait de lui caresser l’âme avec de la soie.
Il en frissonna de plaisir d’une façon bien personnel, son corps était magnétique, dégageant cette énergie qu’il avait dans les mains. Oh oui, il avait le pouvoir de lui faire tellement de plaisir… Plus que n’importe qui sur cette damné terre. Au point de lui faire probablement découvrir des secrets que cachait son propre corps a son insu.

Il tourna la tête pour se retrouver nez a nez avec elle, la bouche tout près, les paupières basses alors qu’il cherchait son regard, voulant se perdre dedans même.
Il inspira profondément appuyant ses paumes de mains sur sa peau, les yeux de Kel ce mettant a doucement brillé d’énergie. Lentement, il remonta la longueur de son dos et redescendit jusqu’à oser lui caresser les fesses tout en touchant chaque nerf profond dans sa chair comme s’il avait trouvé tous les points érogènes de sa personne d’un seul et même passage.
‘’ le corps d’une femme, s’est comme un instrument, il suffit de savoir jouer avec’’. Lui avait dit Terendhul n’est-ce pas?
Son don n’était pas réservé pour torturer ou faire jouir les gens… mais certaine exception méritait d’être tenu en compte. Autant s’était-il exercé à punir avec Danil qu’avec Deliath, il joua de la plus douce des tendresses.
C’est qu’il ne veut pas précipiter les choses, aimant beaucoup trop l’idée de longuement la cajoler de ses paumes de main, de ses baisées et plus encore.
Il ne voulait rien de moins que la qualité quitte à être en retard pour une fois.

Il la regardait d’une manière tel qu’aucun doute ne subsistait dans ses émotions et sa passion.
Lentement, il joint ses lèvres aux siennes de son propre chef. Il était plus réservé certes, mais visiblement il appréciait sentir la douceur de leurs lèvres se rencontrer, se toucher dans de suave caresse, Kel était tout en sensualité.
Puis, il soupir a nouveau une profonde saccade, voulant lui faire l’amour là maintenant. Mine de rien, il était beaucoup plus fort physiquement qu’il y paraissait et l’entraina sur le dos pour se retrouver entre ses cuisses. La couverture glissant de ses fesses, il l’attrapa pour la tirer au niveau de ses reins leur offrir un couvert intime. Toujours en train de faire attention à son intimité privée.
Il se tenait maintenant en palier au-dessus d’elle faisant très attention à ne pas lui faire mal, la bougeant comme une porcelaine fragile malgré ce qu’elle lui avait dit. Car s’était sa précieuse amour quoi quelle en dise, la personne qui est la plus précieuse à ses yeux dorénavant et chaque geste qu’il posait transpira cette émotion.
Il se rapproche prudemment, le visage exprimant une vulnérabilité timide, ayant peur d’être maladroit ou mauvais amant évidement.
C’est à son tour de la cajolé semblait-il, l’enrober dans sa chevelure lumineuse et brillante avec l’aube qui se levais par la fenêtre.
Son ventre rencontra délicatement le sien alors qu’il s’installe et ne pousse son membre en elle lentement, échappant un soupir plaintif très discret sur les lèvres de sa partenaire une fois complètement en elle. Il se mit à jouer du bassin lentement, prenant le temps de tout sentir sur le chemin de ses va et viens et découvrant son corps a son rythme a lui. Lentement, il posa son front sur celui de Deliath, lui faisant entendre de très discret bruits de plaisir qu’il n’avait jamais fait entendre à personnes d’autres. Tout son corps était maintenant si dure, sa peau douce comme le satin des pétales d’une rose et il se montra tendre avec elle, respectueux dans son acte.
Pour lui s’était plus que du désir à combler, c’était l’expression de son amour pour elle.
______________

Elle s'était cru expérimentée, forte et invincible derrière son armure. Ô combien elle n'était pas prête pour les attaques vicieusement tendres et amoureuses de son mari. C'est ainsi, devant les faits que Deliath prit conscience de sa propre innocence, de son immaturité émotionnelle. Elle déglutit dans une expiration exaltée, excitée, nerveuse, tremblante sous la peau trop fine, trop sensible et trop petite de son épiderme.
Comment pouvait-elle le sentir partout et nul part à la fois?
Le langage du corps ne lui était pas inconnu, Karia était un instructeur féroce, baisant comme si sa vie dépendait de la performance et que chaque soupir orgasmique l'éloignait d'une punition certaine. Son passé torturé d'esclave, les abus... il n'y avait aucune intimité dans ses gestes, aucun désir de partage. C'était une bataille, ni plus ni moins et il devait en sortir vainqueur.
Quant à Isaak, il était cet ami avec qui jouer, avec qui tester ses limites. Elle ne s'était jamais cru capable de partager son corps avec une autre personne que Karia à l'époque, croyait que c'était hors de la limite possible et acceptable de ses valeurs mais il y avait des profondeurs inexplorées dans son esprit qui la surprenait à chaque détour. Amant efficace, son Rossignol était cet exutoire parfait puisqu'il semblait identifier, d'un seul regard, d'un seul contact, ce dont elle avait envie. Ils avaient joué ensemble, sachant tous les deux que ce n'était que cela, un jeu...

Kel'ebren... Kel'ebren était absolument tout. C'était terrifiant, alarmant et horrifiant!

Elle pensait savoir faire l'amour mais le mage blanc lui démontra à quel point elle avait tord.

Chacun de ses baisers, chaque mouvement de son corps dans le sien était une promesse muette et jamais elle n'avait eu autant envie de toute les croire, de se laisser convaincre quitte à se faire berner et passer pour une idiote. Succomber à Kel'ebren, c'était se rendre vulnérable, le laisser prendre possession de son coeur fragile, bien qu'il y soit déjà bien enraciné et espérer qu'il en prenne soin.
Il embrassait avec tout son corps, caressait avec toute sa peau, la goûtait comme si elle était la seule chose capable de le sustenter et ce fut son tour de rougir, d'avoir chaud et de s'embraser, d'être immortalisé dans le regard ardent du mage, aimée au point d'avoir envie d'en pleurer.
Cette intimité, cette proximité était intoxicante, enivrante et elle accepta de s'y perdre, de se laisser chérir, explorée et couvrir de baiser.

Ses soupirs devinrent gémissements et mots passionnés susurrés en elfique alors que l'air autour d'eux se parfumait en une combinaison complexe d'agrumes et de parfums floraux. C'était fait sans malice, ce contrôle exercé sur sa source d'une poigne de fer lui glissait entre les doigts pendant ses ébats avec Kel'ebren, rendant le bois dur et sec des montants du lit à son état vert et fringant. De petites branches se mirent à pousser à partir des nœuds, elles-mêmes se séparant en plus petites encore pour ensuite se couvrir de bourgeon et éclater en une corolle de pétales blanc nacré.
Elle l'appela par son nom d'une petite voix hachée et entremêlée de soupirs, encore et encore alors qu'elle sentait le plaisir lui chatouiller l'intérieur du ventre et commencer une ascension constante, presque tortueusement lente vers l'orgasme.
_____________

C’est avec un fidélité moral consternante que Kel mena pour la première fois l’ébat, c'est a dire: respect et douceur.
Son amour était le combustible de sa passion a chaque mouvement amener contre le bassin de sa partenaire. Avec des caresses profondes à un rythme soutenu qui lui hachait la respiration et lui faisait échapper de délicat grondement plaintif.
Les fois ou il ouvrait les paupières, s’était pour se perdre dans ses yeux, vivant la douleur et le bonheur de l’aimé profondément et de le faire transpirer entraver le voile de son âme.

Il vient à sa bouche quand elle l’appel, l’embrassant avec une profonde passion sans s’arrêter de lui faire l’amour. Il se soulève un bras, pour venir attraper sa main de chair et sceller leur doigt ensemble. Il n’a même pas besoin de réfléchir, il attrape le fil de son flux, connecté tel deux pole magnétique, pour ainsi transcender son esprit et l’apaiser aussitôt par sa maitrise indiscutable sur le débit de sa source.

Cette connexion ne faisait pas que cela, ils partagèrent une intime partie de son pouvoir tout comme il l’avait fait dans les jardins lors de l’enterrement de Russendol, échangeant une vision pour que leur esprit soit sur la même longueur d’onde.
Cette vision était celle de l’avenir… Le bruit de cris joyeux d’enfants et le bruit de leur pas courant dans les corridors de cette villa. Un échange de regard amoureux avec elle avec le ventre rond attendant sa descendance tout en étant épanouis de son rôle de mère et lui de père.

Son foyer s’était-elle.

Et elle put ressentir une fraction de cette amour qu’il transpirait au point de lui partager des visions. Voilà qu’en fait, elle n’était pas la seule à laisser transpirer sa source d’un laisser-aller, Kel se retrouvait à échanger ses précieux secrets émotionnels et visionnaires avec elle dans le processus. Leur acte menant a un échange transparent de leur émotion l’un envers l’autre et c’est peu dire. Leur plaisir fut alors cote a cote, suivant la même route vers ce dénouement charnelle et il lui fit entendre chaque moment ou son corps exprima et soupira sa jouissance de poser ces premier pas ensemble dans la même direction.

Il resta avec elle dans cette position, le souffle court a lui respirer dans le cou, le front poser sur l’oreiller près de la tête de Deliath. Puis après avoir repris un peu ses esprits, il revient à l’attaque, venant lui embrasser le creux de l’épaule, descendant vers sa poitrine, le visage rosé par sa pudeur rompu et l’affrontement de sa timidité. Il lui confie à nouveau ses pensée intimes et profonde dans de doux murmures.

-Je t’aime tellement… Je t’ai attendu toute ma vie.

Ne laissant aucun doute sur le fait qu’il n’y aura jamais personne d’autre digne de cette place en ce moment précis. Kel était ce genre de personne préférant patienter pour ce qu’il désirait vraiment que de se contenter d’une consolation et a cela il n’y avait rien de surprenant qu’il n’avait jamais voulu se marier selon les conditions de la royauté et de ceux supervisant tout ce qui entourait ces dossiers.

Il inspira profondément, le nez contre la peau de Deliath récoltant son odeur sans le moindre doute, avant de venir appuyer son visage plus bas contre sa poitrine, refermant ses bras sur elle, loin d’être frileux à l’idée de câlins et de caresses. C’est qu’il démontre alors à quel point il était friand de tendresse en réalité et désirait plus que tout sentir son contacte.

Il finit par se décaler doucement à ses côtés, attrapant la couverture pour s’assurer de la couvrir et de protéger leur intimité. Comme si quoi? Quelqu’un regardait? Ou plutôt qu’il regarderait et que s’était par politesse? Peut-être bien oui. Kel était ainsi, un gentleman élégant et trop polis, toujours soucieux de la couvrir de sa protection contre tout et n’importe quoi visiblement!

Ça ne manquera pas, il la tient dans ses bras, s’étant montré vulnérable et le cœur ouvert, malgré les doutes et leur peur, il avait simplement suivi ce qui lui était venu naturellement comme lui avait conseillé son oncle Dudule. Il avait les yeux luisants, se sentant émotivement bien avec ce qui venait de ce passé et profondément heureux. Heureux pour la première fois depuis une éternité même où il sentit sur son visage la sensation de pouvoir à nouveau sourire véritablement.
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MessageSujet: Re: Fleur de lune...   Fleur de lune... - Page 18 EmptyMar 28 Nov - 21:04

C'était une montée constante de plaisir. Chaque soupir l'emmenait un peu plus haut, un peu intensément vers le sommet en une ascension d'une incroyable douceur. Et lorsqu'elle sentit sa puissance s'échapper, déraper, Kel'ebren la ramena gentilment, inondant son esprit d'espoirs et de rêves secrets.
Elle plaqua sa bouche sur la sienne pour étouffer les plaintes de jouissance, savourant chaque délicieuse vague de plaisir jusqu'à renverser la tête, en extase.

C'était un beau rêve, une belle vision de s'imaginer avoir un futur aussi paisible, aussi réjouissant aux côtés de son mari mais cette dure dernière année lui avait appris la souffrance, la douleur et la prudence. Pouvait-elle se permettre une telle folie avec Saelynthil sur les talons, en attente du moindre faux pas pour ravir tout ce à quoi elle tenait?
L'elfe serra fort l'homme dans ses bras, échouant à chasser les inquiétudes revenant maintenant au galop.
La pensée que quelque chose était défectueux... peut-être brisé en elle lui vint en tête face à cette incapacité à rester dans un état de quiétude et de sérénité. Qui n'apprécierait pas d'être ainsi cajolée et chérie par un homme aussi aimant et protecteur que Kel'ebren? Il l'avait attendu toute sa vie... Un long millénaire! Ça lui donnait à la fois des palpitations cardiaques de frayeur et d'excitation.
Aimait-il réellement toute les facettes de sa personnalité? Ses ténèbres, cette furie méfiante et impitoyable, serait-il capable de l'apprécier autant que tout le reste?
Deliath attrapa une mèche d'or blanc à portée de doigt, la caressa sur toute sa longueur puis sortit sans prévenir des draps, frappe d'une envie soudaine et marcha complètement nue, exposant blessures et cicatrices accumulées comme des trophées, jusqu'à la coiffeuse de Kel'ebren. Elle trouva des ciseaux en fourrageant dans les tiroirs et jeta un coup d'oeil dans le miroir, observant son mari pendant qu'elle sectionnait une longue mèche d'ébène à la naissance de sa nuque.
Si Kel exprima un quelconque choc, elle n'en fit rien pour sa part et le rejoins dans le lit, s'asseyant près du haut de son corps et décidant de joindre les mèches sombres aux siennes en une tresse partant derrière son oreille.
Il était sien, quoi qu'il arrive...
_________________
Inquiet, plein de question, Kel la sens bouger puis quitter le lit et la sécurité de ses bras.
Pendant quelque seconde tortueuse, il l’observe, se demandant s’il avait quelque chose de déplacer.
Ils échangent alors un regard via un miroir, lui se tenant sur un coude, surpris pour sur de la voir faire sans qu’un mot n’échappe le cloitre de ses lèvres.
Avec le même air interdit, il la voit faire route inverse et le rejoindre avec une expression déterminer sur le visage. Il papillonne des paupières, suivant des yeux les mains qui viennent tresser et nouer les cheveux d’ébène aux siens.
Quand ce fut accomplis, il vient caresser délicatement ce gage d’appartenance plus fort qu’une alliance a ses yeux. C’était la représentation et le vœux intime de lier leur vie dans l’éternité.
Les yeux de Kel’ebren brillaient d’humidité, profondément émus et toucher dans ses émotions, brillait d’affection et d’une douce lumière de sa source.
Il renifle discrètement, se souvenant de lui avoir confier cette tresse de cheveux que Danil avait voulu lui voler et profaner. Comme s’il aurai voulu lui arracher le privilège et le droit à ce bonheur.
Il se mit a poussé un petit rire nerveux, très émotif, entre pleure et joie, avant de prendre Deliath dans ses bras et venir l’embrasser ici et là sur le visage en de long baisé, tremblant légèrement sous l’effet de son émotivité.

Sur le moment, il eut envie de lui demander si elle avait avec elle sa tresse qui lui avait confier et quand il repense comment on lui avait arracher de force, il changea d’avis.
Pour lui, il y avait alors une énorme différence. Ce qu’il donnera à Deliath, il le fera de son propre chef. C’était un symbole et les symboles devaient être accompagner de geste fort.

Il la quitta à son tour, pour une rare fois totalement nue sous ses yeux, pour reproduire une scène similaire, échangeant lui aussi un regard dans le miroir avec elle avant de choisir une mèche de cheveux soyeuse à la base de sa nuque.
Quand il revient, il noua leurs cheveux ensemble de la même manière laissant un filet d’or et d’argent se mêler à l’ébène de sa Dolomei.

Il remonta son regard dans le sien, essuyant rapidement le surplus d’eau d’un de ses yeux, en échangeant le plus beau et sincère sourire qu’il ne lui avait jamais offert.
Ciel, il a encore envie de lui faire l’amour ni plus ni moins et vient immédiatement l’embrasser, tout en retournant sous les draps à ses côtés. Ces mains retourne la caresser, électrisante d’énergie. Le regard vibrant et passionner, il lui fait sentir son désir et il le réclame de lui-même, que sa lui coute une recoloration des joues ne le freina pas une seconde.
Il avait l’impression de pouvoir faire ça toute la journée sans jamais être rassasier.
_____________

Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il réponde à son geste aussi rapidement. D'un autre côté, sa surprise n'avait pas lieu d'être, pas avec la dévotion constante que lui vouait Kel'ebren.
C'est donc avec une drôle de boule dans la gorge qu'elle l'observa tandis qu'il tressait avec soin une mèche d'or blanc dans la cascade sombre de ses cheveux. Ses yeux d'un turquoise vif faisaient l'aller-retour entre le visage du mage et la longueur de soie deux couleurs s'allongeant de secondes en secondes.

C'était un geste fort, une promesse, un pacte d'amour entre deux Immortels puisqu'ils n'avaient pas besoin d'échanger leurs cheveux pour sceller le mariage comme les humains le faisaient avec une alliance. Des elfes, comme Terendul, pouvait avoir une Dolomeï en dehors des liens du mariage et même si, par soucis de protection de son véritable amour, Faïla n'avait jamais pu porter ceux de son grand-oncle, Deliath savait que leur amour était aussi vrai et authentique que celui qu'elle éprouvait pour Kel'ebren.

Elle regarda, puis passa ses doigts sur la mèche en deux tons avant d'être assaillit part le sourire de son époux, le genre de sourire à chambouler les fondations de son monde. Et juste comme ça, elle se retrouva de nouveau dans ses bras, à se perdre en interminables baisers et soupirs languissants.
Par trois fois ce matin-là ils firent l'amour jusqu’à fondre d'extase dans les bras de l'un et de l'autre.
Deliath se blottit contre Kel'ebren sous les draps soyeux, les yeux pétillants, si près qu'ils partageaient le même air.
-Maintenant que tu fais partit de ma vie, Dolomeï, je me demande comment j'ai fait pour vivre tout ce temps sans toi. * Dit-elle dans un murmure.
-C'est réel? Je ne suis pas en train de rêver? Dis-moi que je ne vais pas me réveiller seule au Palais...
_______________

Le corps humide, les muscles lourds et détendu, Kel souriait, les yeux brillants et vivant. Son bonheur rayonnait de tout son être.
Les bras entourant celle qui se blottissait contre lui et comblait ce profond désir d’avoir quelque chose a lui a choyer.
Ça question sur comment elle a pu vivre sans lui trouva échos à des années de profond chagrin et solitude en lui. C’était la conviction et à la fureur de croire que tant qu’il vivait, il avait le droit d’espérer que les chemins aussi entrecouper furent-ils ou l’absence d’horizon.
Comment dire, que le fruit obtenu après toute cette attente était grandiose en avait valu le voyage.
Il échappait un petit ricanement nerveux quant au fait qu’ils rêvaient, porté sur leur nuage malgré les menaces qui les guettaient. Et malgré l’impression que son cœur allait exploser d’émotion et d’affection, il bougeait doucement, semblait calme et poser. Il dégustait chaque seconde de se rêve éveiller.

Car, ce n’était qu’un répit, il le sait bien.
Une fois que sa respiration s’était apaisée, il se relève sur un coude, la contemplant amoureusement, lui caressa le visage puis l’embrassa trois fois avant de devoir se résigner a quitté le lit.
Pourquoi ouvrir la bouche alors que les gestes rendaient tout plus concret?
Kel était quelqu’un de reconnue pour sa ponctualité, mais aujourd’hui il avait fait comme si rien ne l’attendait au palais, pas sœur, pas de conseillé, pas de Rossignol ou le duo infernal de Danil et Karia.
Ces paperasses attendraient et ne s’envolerai pas de toute manière n’est-ce pas?

Il restait dans le moment présent, devant son miroir, en train de se préparer avec le sourire aux lèvres et le visage d’un ange. Combler de façon évidente. Maintenant qu’un comparatif était possible, l’on pouvait voir facilement la différence lorsque Kel faisait semblant de sourire, qu’il surmontait l’impossible dans la grâce et la sagesse qui lui avait été enseigner.

Si Deliath souhaita sortir du lit, il était là pour la superviser et l’aiderai à se préparer avant de rejoindre la salle à manger en sa compagnie ou non.
Il avait déjà le rose aux joues, malgré son maquillage léger et c’est allure régalienne, sachant pertinemment que rien ne pourrait camoufler le pourquoi de ce retard conséquent.
____________

Elle insista pour sortir, pour vérifier que tout était réel et que les problèmes ne s'étaient pas soudainement envolés comme par magie pendant son absence.
Les muscles de son abdomen tiraillaient encore mais les plaies étaient refermées, roses et sensibles sous ses doigts. Visuellement parlant, il ne restait que de maigres traces de cette tentative de meurtre grâce aux soins constants de Lyvie et de son mari.
Son mari... ce fait nécessiterait un temps d'adaptation vu le pivot magistral fait pour sauver Kel'ebren et Pàlandhèl de la main de Saelynthil.
Ce qui lui avait semblé être un fantasme impossible était désormais sa nouvelle réalité. Kel était son époux, il était Immortel, il l'aimait, il portait ses cheveux, il voulait bâtir un futur avec elle... Ce n'était pas qu'un désir de survivre à la journée et voir le levé du soleil, c'était de vivre tout simplement et de planifier maints levé de soleil ensemble.
Son coeur s'emballait sous l'influence de ce sentiment léger de bonheur et elle se força au calme pour ne pas s'emballer et oublier... tout le reste.

Deliath accepta son aide pour enfiler des vêtements confortables qui étaient sa nouvelle mode fétiche depuis le début de ses aventures: Pantalon, corsage et veste ajustée et propre avec des bottes lacées sans talons. Quant à ses cheveux, ils furent divisés en deux et tressés de chaque côté de sa tête avant de se rejoindre à sa nuque en un chignon bas et serré. La mèche blanche tournoyait dans le maelstrom sombre, immanquable vu le contraste.

Ils sortirent de la chambre, ensemble et tombèrent sur le Patriarche Nayla, Terendul, assit dans la grande salle commune reliant les différentes pièces au bâtiment principal et s'immobilisa, une tasse de thé fumante à la hauteur de ses lèvres.
Ses yeux observateurs détaillèrent le jeune couple et s'illuminèrent dès qu'il vit les mèches distinctes dans la chevelure de l'un et de l'autre.
Il posa sa tasse sur la table basse devant d'énormes volumes ouverts aux pages jaunies contenant de l'écriture si fine et minuscule qu'une loupe aurait était nécessaire pour un oeil humain.
Les volumes prenaient la majorité de l'espace disponible sur la surface à l'exception de deux endroits délimités par un napperon de roseau finement tissé sur lesquels reposaient un bol de riz vinaigré, une soupe claire aux champignons, une omelette roulée telle une brioche, des tranches de poissons crues et des légumes marinés. Le tout était placé dans divers couverts assortis de tailles tous différents. Tout était chaud... comme si le vieil elfe savait qu'ils ne tarderaient pas à sortir de leur chambre.
Accablé par l'envie de taquiner ou de festoyer, la vieille âme dû se retenir et se leva, allant saluer sa petite nièce et celui qu'il aimait comme son propre fils.
-Vous êtes un rêve éveillé. * Dit-il au couple de sa voix de velours.
-Un rêve effronté que je me suis permis seulement dans mes songes les plus fous et fantasques du dernier siècle. Je suis ravi de le voir enfin se réaliser.
______________

Alors qu’ils avançaient cote a cote, le bonheur imprégner sur le visage et la complicité dans le regard, il fut impossible pour Kel de ne pas rougir un peu plus quand Terendhul approcha. Mais, cette fois, il ne cherchait pas à ce dérobé de l’attention, assumant sans détour la situation, se sentant a sa place et dans son droit.
Il comprenait très bien ce que voulait dire les louages de l’aïeul, tout ce que sa reprenait dans l’intégralité de très longue année d’existence.
Un projet qui est sortis de sa coquille, malgré tout ce qui cherchait à le tuer avant terme.

La vie trouve toujours son chemin n’est-ce pas? On pourrait même parler de destiner?
Maintenant qu’il avait un champ de possibilité, il le protégera de sa vie a ne pas en douté.

Aujourd’hui, il se sentis accomplis en tant qu’homme et bientôt, aura-t-il le bonheur de voir sa dynastie renaitre tout comme celle des Nayla avec la naissance d’un tout nouvel arbre née de la fusion de leur clan.
Voila ce qu’il représentait, un blasphème sur deux jambes tous les deux et a là bonheur, ces anciennes traditions étaient terminées et avaient fait leur temps.
Fier et confiant plus que jamais, Kel’ebren acquiesça à son oncle lui confirmant tout ce qu’il espérait.
C’était à eux maintenant de créé de nouvelle tradition, règle et voie à suivre, totalement libre de leur avenir à bâtir.
Ce n’était peut-être pas des célébrations officielles, mais pour lui, cette 1000iem année marquait un tournant drastique qui valait de loin tous les bals et festivité que l’on aurait pu lui préparer.

Il accompagna Deliath à la table, s’assura qu’elle soit confortablement assise et alla récupérer tout ce qui leur fallaient pour déjeuner. Après tout, il paraitrait que les soins de Lyvie rendraient presque boulimique.
Un gros bol de riz, du poisson et légume mariné placé équitablement dessus, puis un grand bol de cette soupe réconfortante.
Il lui offre et s’installe à son tour dégustant ce repas tout en remerciant Terendhul qui avait pris la peine de préparer un déjeuner atypique de leur ancienne vie.
______________

Silencieuse, Deliath observait et tentait de déchiffrer tout le non-dit circulant entre Kel et Terendul. C'était troublant de voir un autre membre de cette mystérieuse et supposé éteinte famille Nayla, encore plus qu'il fasse partie du passé de Kel'ebren et que lui, ait une vie de souvenirs en sa compagnie.
Elle s'assied avec l'aide de son mari, à genoux à la table et malgré la salive qui lui vint en bouche à la vue de la nourriture, elle ne put s'empêcher de prendre un livre et en lire brièvement le premier paragraphe.
-C'est de la magie drowique?
-Ah... Si, il s'agit effectivement de récit et relevé transcrit de rituel de magie drow. * Confirma l'ancêtre sans faire de cachoterie aux membres de la tablée. Kel'ebren connaissait ses intentions et les partageaient.
-Pourquoi? * À la question de la jeune magicienne, Terendul eut un regard doux et affectueux.
-Pour palier à ce lien qui t'enchaîne au Dragon qui n'en est pas un. Conjointement au désir de comprendre comment tu as pu assimiler une magie typiquement drow et l'utiliser. * Avoua-t-il, la faisant se mordre la langue. Il parlait de possiblement rompre son lien avec Karia et de ce terrifiant pouvoir de vider les gens de leurs entrailles et de marcher dans les rêves de ceux ayant ingérer une goutte de son sang...
Deliath déglutit puis jeta un coup d'oeil sur son mari... Ce n'était pas quelque chose qui la rendait fière contrairement à la furie en elle qui se réjouissait de détenir ce pouvoir.
-Comment peux-tu savoir une telle chose?
-Ton aura, le goût de ta magie, l'effervescence de ta puissance dans l'air. Chaque type de magie a son parfum particulier et bien que ta fragrance personnelle domine, il y a des notes de magie du sang, de magie élémentaire, hors ce ne sont pas, en théorie, des magies qui sont utilisée par notre famille par manque d'affinité. Étais-tu au vent de ce pouvoir Kel? * Demanda Terendul en prenant une nouvelle gorgée de thé chaud.
___________

Kel avait les paupières presque closes, prenant cette pose digne d’une statue dont l’émotion ne déborde sur rien. Comme enfermer dans sa bulle, il mangeait doucement, tout en écoutant d’une oreille sans pour autant avoir manquer le moindre détail des objets et sujet se trouvant sur la table.

Si les Nayla ne voyait pas d’inconvénient a discuté de sujet sensible à tout moment, Kel respectait compte à lui le temps alloué à chaque chose. Tel que manger comme s’il s’agissait d’un rituel.
Pour lui, chaque chose avait son heure pour briller et discuté interrompait le processus de simplement manger. C’est bête, mais les choses simples étaient pris souvent pour acquis au point que l’on les surplante sans aucun respect.

Du coup, il termina ce qu’il avait dans la bouche, déposant ensuite ses ustensiles pour marquer une interruption a son rituel. A ce moment seulement, il daigna regarder Deliath puis Terendhul comme s’ils se montraient très impolis, exprimant presque un mécontentement à ce manque de civisme.
A ces yeux très clairement, le sujet n’était pas à aborder à table si tôt réveillé de bon matin, mais il se garda de le faire savoir trop clairement.

-En effet et j’ai déjà donner une explication sur ce fonctionnement durant une leçon, maintenant pouvons-nous déjeuner?

Choisit-il prudemment ses mots tout en se montrant doux dans sa demande, essayant d’aguiller les deux autres qu’a parler passionnément de magie, personne ne mettra rien dans sa bouche et ce malgré une longue journée fort charger. Ils seraient tous largement accabler par la charge, inutile de le faire durant un moment de paisibilité. Était-il le seul à vouloir profiter le plus longtemps possible d’un moment de paix ou il pouvait se contenter d’exister sans rendes de compte? C’était peut-être le fait d’avoir perdu un jour ce privilège qui lui faisait penser que se moment avait quelque chose de sacré… C’était un moment en famille et les sujets aborder à la table créait une tension désagréable dans l’air.
Évidemment, il allait le supporter, Deliath avait besoin de revenir dans l’action, il le comprenait très bien, mais parler de Karia a peine sortis de leur cocon d’amour? Ou encore sentir l’investissement de Terendhul dans l’éducation de Deliath... Hmm très peu pour lui.
Dans son habituel élégance et brillance intellectuel, Kel n’imposa pas ses idéaux, prenant plutôt le temps de réfléchir et ne pas juger une situation hâtivement.
__________

-Nous pouvons discuter et manger. * Corrigea Deliath en relaçant son mari d'un regard défiant mais amoureux.
-Nous pouvons mais nous ne le ferons pas. * Décida Terendul avec un sourire mélancolique.
-Mangeons, les conversations sérieuses attendrons quelques minutes. * La jeune femme voulut tenir tête mais la vieille âme lui fit simplement un petit signe de la tête.
-Ou est Lyvie?
-Au lit très chère. Je l'ai sommé de se reposer. Elle aussi, doit veiller sur sa santé et se montrer prudente. * Lâcha dessus, ils étaient d'accord et l'elfe se dépêcha de manger, remarquant que sa faim ne semblait pas diminuer malgré les bouchées successives portées à ses lèvres.
-Et lomelindë? Est-il déjà parti?
-Hum? * Le Patriarche prit le temps de prendre une longue gorgée de thé et de replacer sa tasse sur la table.
-Isaak? * Elle tourna la tête vers Kel et mit une main sur son bras.
-Dolomeï, Isaak passe bien les nuits ici? Comme je te l'ai demandé?
___________

La bouche de Kel resta close et il ne chercha pas le regard de Deliath a son affirmation. Puis il entreprit de reprendre son repas lorsque Terendhul sembla suivre le même ordre d’idée.
Mais encore la pause fut brève que la mention d’Isaak arriva sur la table. Il releva les sourcils ne comprenant pas de quoi elle parlait au juste.
Dans son silence, il marque une recherche dans sa mémoire, essayant de ce souvenir si une telle demande lui a été formuler. Et il se rappela hier soir juste avant d’amener Deliath rencontrer le dragon, une rapide discussion sur les périls qui hantaient les pas d’Isaak. Entre temps, suite a cette conversation, il n’avait pas croisé le rossignol, ils étaient directement aller à leur rendez-vous.
Il déposa encore une fois ses baguettes sur le dessus de son bol, montrant ainsi, qu’il accordait toute son attention et son temps à la conversation.
- Il n’y a que nous, Terendhul et Lyvie qui savent exactement où nous nous trouvons à l’heure actuel. Je n’ai pas eu l’occasion de formuler ta demande en si peu de temps Hyalmaia’luinë.

Il l’observait, l’air très sérieux au visage, il lui avait promis d’y glisser un mot à Isaak, mais pas de le forcer ou encore à l’encourager à venir ici. Elle parlait comme si cette demande avait été fait il y a quelque jour déjà alors qu’entre la demande et leur aller au château il n’y avait eu que cet horrible ultimatum de Danil.
___________

L'elfe froissa les sourcils et termina une grosse bouchée d'omelette, la faisant descendre avec une longue goulée de thé.
Elle retint un soupir frustré puis termina son repas en grosse bouchée pressée.
Sa frustration n'était pas dirigée vers son mari ou même son oncle, c'était purement circonstanciel à savoir l'un de ses précieux alliés seuls dans une marée d'ennemi cherchant à l'éliminer.
Comment pouvait-elle se permettre de faire la grasse matinée, faire l'amour et manger copieusement alors qu'Isaak devait constamment avoir des yeux partout et se méfier de tout le monde?
Son rossignol connaissait son désir de le mettre en sécurité et ayant superviser une partie des travaux du Domaine de Kel'ebren, il savait ou se rendre... Cependant entre lui demander et qu'il décide d'obéir, il y avait un monde. Son bel oiseau fidèle avait tendance à agir avec beaucoup d'indépendance et empruntait différents chemins pour obtenir le résultat voulu.
Il y avait sûrement aussi de la fierté en jeu et une vie à agir seul pour sa propre survie.
-Il faut retourner au Palais Dolomeï.
_____________

Cette réponse ramena le silence, semblant suffire et totalement pas à la fois à Deliath. C’est soupir et son énergie le suggérait fortement dans tous les cas.
Comme elle se remis à manger, Kel en fit de même et dégusta son repas ou elle, elle s’empiffra.
Puis le sujet suivant arrive sur la table et laisse le mage doré ambivalent. Il fixait devant lui semblant clairement entrain de tenir une sérieuse discussion avec lui-même, avant de tourner son attention sur elle. D’un seul regard, il semble évaluer sa condition physique en pesant le pour et le contre suite au dernier antécédent.
Le sourire d’apparat revient à la charge, lui donnant une expression bienveillante mais qui ne laisse pas transpirer ses véritables pensées.
Puis, il jette un regard a Terendhul calmement, semblant demander sans le faire un autre avis et les champs du possible.
Il y avait au palais beaucoup d’incendie a traité, rien qu’il ne puisse remplir lui-même mais a condition d’avoir l’esprit tranquille. Dans une conscience purement égoïste et protectrice, il avait la même envie que ses ancêtres de séquestré sa famille loin et a l’abris des dangers…
C’était la première fois de sa vie, qu’il se voyait assiéger par une idée aussi voire plus harcelante que Lalwendë. De nature prudente, Kel s’impose une rigoureuse remise en question et du recule vis-à-vis cela. Retenir Deliath n’était pas une option, pas parce qu’elle se débâterai jusqu’à libération, mais plutôt car cela allait contre ses valeurs de coopération, de calme et de respect.
A vrai dire, sa moral et ses émotions se déclaraient la guerre ouverte en ce moment.

Son silence devenait long et suggérait beaucoup de chose.
- Est-ce qu’une dernière journée de rétablissement est … trop demander? Je doute fort, même si tu as la force de marcher maintenant, que tu ne supportes pas la situation toute une journée sans finir à l’infirmerie.

Demanda-t-il sans l’écarter complètement d’un tel projet. Il veut la faire réfléchir au fait que ses muscles abdominaux ont été tranchés, que se tenir debout plusieurs heures serait une épreuve qui risquerai de ralentir ou même faire régresser son rétablissement.

- Tu pourrai envisager, avec la supervision de Lyvie, a des exercices pour réhabiliter ta motricité ici sécuritairement. Ainsi, ta marraine pourra elle-même confirmer avec toi si oui ou non il est sécuritaire de retourner au travail.
Je comprends ta frustration, ton corps ne guéris pas assez vite pour ton esprit, mais à être impatient ont récoltes les résultats qui s’y joint.
Les problèmes ne disparaitront pas si c’est ce qui t’inquiète. Ils seront encore là demain, autant les affrontés en plein forme non? Et puis, je vais pouvoir m’entretenir avec Isaak, je lui … autoriserai de venir.
Dit-il pour négocier malgré un stresse marquer dans sa voix de ce le faire refuser. Évidement qu’il est inquiet
__________

Éclairés par l'intérêt, les yeux de l'ancien, visible par-delà le rebord de sa tasse de thé, suivaient les échanges du jeune couple. Leur silence était criant de demandes, si assourdissante qu'elles semblaient écrites en immense lettre enflammée dans l'air entre eux. Curieux, il se garda de parler jusqu'à ce que Kel'ebren semble d'intervenir en sa faveur et que de l'autre côté, Norrathia l'imitait.
Les requêtes du mage blanc, ses concessions, réussirent à acheter quelques secondes de réflexion à sa femme qui passa à l'attaque pour imposer sa volonté à l'autre membre présent de la pièce.

-Terendul pourrait nous emmener comme cette nuit? * Suggéra-t-elle, l'impliquant directement cette fois et il posa sa tasse maintenant vide de manière très formelle.
-Avec tout mon respect, je me dois de refuser ta demande Norrathia. * Dit-il, la main tendue pour remplir d'eau chaude le récipient devant lui.
-Rien ne sera réglé efficacement à la hâte. * Souffla-t-il d'une voix pesante de centaines d'années passées à régler ceux de Gondoline pendant que son frère réalisait ses rêves de conquêtes et de grandeur.
-Le plus urgent dans l'immédiat, est de te rétablir, pleinement et je me dois de garder mes forces pour maintenir cet endroit sécuritaire pour toi et Lyvionis.
-Je connais mes limites. * Fit l'elfe pour sa défense, et pour la première fois, Terendul haussa très haut un sourcil, le regard ne semblant pas croire un seul mot sortant de sa bouche.
-Tu m'as prouvé le contraire chaque fois qu'il t'eut été possible de le faire. C'est pourquoi tu resteras ici à étudier ces textes et rituels drows en ma compagnie. * Deliath regarda alors son mari, choquée par le refus catégorique du patriarche de pencher en sa faveur.
-Je suis capable de...
-Être capable d'endurer douleur et souffrance n'égale pas une obligation à le faire Norrathia. Apprend de mes erreurs ma Fleur de Lune. * Fit-il cette fois en désignant le coussin duquel elle venait de se lever. Cela ne plaisait pas le moins du monde à Deliath et après une féroce lutte interne, posa ses fesses à sa place. En situation inverse, elle aimerait savoir Kel en sécurité... ne le laisserait jamais sortir s'il y avait la possibilité qu'il n'aggrave son état et ça, malgré sa fougue, elle le comprenait.
-Insiste pour Isaak... s'il te plaît, et ramène-moi des choses à faire d'accord? Si tu veux que je reste, je veux pouvoir faire avancer les projets à partir d'ici comme nous avons discutés. * Insista la jeune Reine en imposant ses conditions, compréhensive malgré sa mauvaise humeur de devoir s'écarter. Au moins, elle pourrait mettre son cerveau au travail aujourd'hui et en apprendre plus sur la magie drow.
Kel avait raison d'insister pour son rétablissement mais elle se devait d'essayer, c'était plus fort qu'elle de vouloir s'occuper de chaque dossier personnellement, aussi petits ou importants soient-ils.
________

La suite de la conversation pencha pour la sagesse et rien que là, Kel expira le contenu de ses poumons dans un profond soulagement.
Rien que là, il se sentait capable de lui céder à tous ses caprices pour lui avoir accorder le sien.
Il retrouva la sincérité de son sourire, le regard d’amant attentionner alors qu’il tend la main vers la sienne pour un contacte des plus communicatif d’un merci silencieux.
Après ce petit moment, le repas se termina et Kel quitta avec au moins une heure de retard a son habituel ponctualité. Le temps de bien se préparer et de régler les derniers détails ici, il avait pris le chemin vers le palais avec maintenant lui seul pour compagnie.
La seule idée de croisé Danil et Karia ou de parler du cas de Lalwendë avec les conseillers, le remplissait de contracture désagréable.
Dès qu’il montra son minois, il ne tarde qu’il ne croise le regard du Rossignol et que ce dernier se retrouve dans son ombre. C’est formules de politesses au rendez-vous et une armée de questions qui en cachaient d’autres. C’est-à-dire, qu’il évita de parler de Deliath directement, mais on sentait que tout son intérêt s’y tournait dans chaque regard intense qu’il cherchait à partager avec le mage doré.
C’est qu’a sa manière bien singulière, Kel était une forteresse qui conservait toute informations comme des prisonnier dans un donjon.
Ce retard n’était pas passé inaperçus loin de là et avait éveiller des inquiétudes qu’il dû calmer auprès de ceux concerner.
Pourtant, Kel se contentait de sourire, de passé au-dessus de l’urgence pour rejoindre le bureau dans la salle du conseil, n’accordant d’audience qu’avec Isaak pour commencer. Il refusait de céder à ce qui était ‘’urgent’’ pour certain. Tel l’écoulement d’une rivière impossible a détourné.
Ce n’est qu’une fois assis, qu’il accepta son rôle et n’ouvrir la bouche.
- Je porte à votre attention, une requête de la reine Roval’rin.
Commença-t-il dans le vif.
- Sa majesté souhaite vivement s’entretenir avec vous aujourd’hui, a ma demeure… Je vous demanderai donc de libérer votre emploie du temps d’ici la fin de la journée et si possible apportez avec vous, un rapport de situation. Il semblerait qu’elle vous est déjà formuler le désir que vous séjournée pendant un certain temps à l’Aqualondë. Donc j’aimerai que d’ici là, nous travaillions ensemble à résoudre le plus de dossier possible.

Rien que là, Isaak qui était droit comme une planche, trouva le moyen de l’être un mini mètre de plus, en relevant légèrement le menton, le regard par contre hanté semble-t-il par la requête. On le voit clairement maltraité ses maxillaires et effectuer une formidable synthèse des top priorité des choses à accomplir en moins de 12h. C’est orbite sombre laisse deviner qu’il dormait toujours très peu et ces derniers jours s’était plus que vrai. Alexei cette nuit, avait été particulièrement brutal avec lui. Le simple fait de se tenir debout était douloureux, ce n’était pour rien qu’il avait refusé de s’assoir lorsque Kel l’avait invité à le faire pour discuter. L’arrestation de Lalwendë et l’intervention de Sael a cette manœuvre rendait Isaak un parfait défouloir.
Il se rince la gorge, acquiesce tout en réfléchissant a comment il ferait pour remplir son arrangement avec son mentor et tout à la fois obéir à Deliath. Alexei était particulièrement frustré et de mauvaise humeur, chose qu’en générale on ne voit guère chez lui et s’était mauvais signe.
- Je comprends majesté, j’y veillerai. Cependant, je dois vous faire part de l’impatiente de vos invitées et conseiller au sujet du dossier de votre sœur. Tous attendent un verdique…
- Et bien ils devront se montrer encore patient quelque jour. Ce n’est pas une décision que j’escompte prendre seul. Et pour être bien claire, je ne parle pas de votre avis a vous ou les conseillers ou bien de nos invités.
- Bien majesté, j’en prend note, mais … Je dois vous mentionnez aussi que la situation avec les demi-races est très tendu… Il semblerait qu’une partie soit sur le pied de guerre et le seigneur Black refuse de m’adresser la parole. Je vous recommande la plus grande prudence lors de vos déplacement majesté.
Les doigts de Kel ce croisèrent devant sa bouche, lui donnant un air sombre, prenant bonne note de cet avertissement. Tout n’était pas régler et il y avait fort à parier que lorsque Sael quitterai Palandhel, que des gros problèmes n’éclate entre leur nation.
Pour l’heure, Kel soupira, mis cet avertissement dans un coin de sa tête pour ce concentré sur des dossiers qu’il pouvait régler aujourd’hui.

______________

Les yeux bleus de l'elfe ne quittaient les pages fragiles et jaunies des livres anciens seulement pour surveiller le Patriarche occupant la place opposée. Dans le silence tranquille de la maison, seul le bruissement des pages tournées et un "hum" pensif venait troublé la paix presque suffocante de l'endroit.
-Les drows étaient autrefois des elfes, comment leur magie peut désormais être si différente qu'il soit anormal de l'utiliser? * La question de Deliath fit sourire l'Immortel et il plaça un signet de travers pour pouvoir reprendre sa lecture là ou il s'était arrêté.
-Ils étaient des elfes il fut un temps ou aucun témoin ne pourrait corroborer l'histoire de son vivant. Ces Immortels ont choisit une voie tabou, ont abandonné leur lumière pour le couvert des ombres. Les éléments primaux nécessaires à la magie maintenant absent de leur mode de vie, ils se sont tournés vers d'autres sources, ce sont adaptés à leur nouvel environnement. Nous sommes issus de la même espèce certes, mais nous avons évolués différemment. * Elle froissa les sourcils, maltraitant sa lèvre inférieure à force de penser. Le visage de son grand oncle s'adoucit et sa main traversa les volumes ouverts, allant doucement baisser celui qu'elle utilisait comme le mur d'une forteresse pour se cacher.
-Puis-je lui parler?
-Quoi..?
-Cette part de ténèbres en toi, puis-je m'entretenir avec elle?
-Comment... Non... * Elle secoua la tête sans lâcher le vieil elfe des yeux.
-Pas sans Kel. * Ajouta Deliath, le regard rivé sur cet homme à la fois semblable à Danil sans en partager le moindre trait psychologique. Elle fit mine de retourner dans sa lecture mais ne résista pas bien longtemps à l'envie de poser des questions.
-Pourquoi?
-Parce que je la vois rôder dans ton regard.
-Et tu n'en as pas?
-Oh.. Si, chaque être vivant à sa part de lumière et de noirceur, ma psyché est seulement moins polarisée que la tienne.
-Peu importe, la réponse est non, personne d'autre ne verra cette partie de moi. * Et un mot attira l'attention du Patriarche, affûtant son regard déjà perçant.
-L'humain l'a vue n'est-ce pas? C'est de là que cette affection irrationnelle prend racine. * Souffla-t-il doucement, comme un secret révélé dans une foule compacte. Deliath garda les yeux rivés sur le paragraphe décrivant différents ingrédients nécessaires à la fabrication de sorts magiques qu'affectionnait certaines maisons Drow.
-Ce n'est pas une affection irrationnelle. Lomelindë est un ami fidèle qui s'est prouvé un nombre incalculable de fois.
-Les meilleurs espions sont formés à utiliser maintes techniques pour obtenir rapidement et efficacement la confiance et les faveurs de leurs cibles. La réputation d'Isaak le précède.
-Cela fait partit de son ancienne vie. Il est maintenant Lomelindë, mon oiseau. * Dit-elle, catégorique, taisant les derniers mots de la furie ayant ajouté qu'il était son oiseau à elle, qu'il avait tué pour elle, qu'il vivait pour elle...
-Et tu t'inquiètes de la présence de son ancienne maîtresse, de son mentor dans les parages?
-Je ne m'inquiète pas de sa fidélité si c'est ce que tu sous-entends. * Ajouta l'elfe en délaissant le livre pour en prendre un autre.
-Je m'inquiète de sa sécurité. Il ne sait pas s'arrêter et prétendra que tout est sous contrôle, qu'il n'a pas besoin d'aide ou d'être surveillé. Il restera ici, je ne lui laisserai pas le choix. * Terendul resta étrangement silencieux et elle détailla son visage à la recherche de la raison derrière toutes ses questions. Elle n'avait rien dit qu'il ne savait pas déjà alors pourquoi vouloir lui faire cracher le morceau?
-Si tu essais de me faire douter de l'allégeance de mon oiseau tu perds ton temps Terendul. Le passé d'Isaak n'a rien à voir avec son présent et son futur. À sa grande surprise, son regard s'adoucit puis se voilà, comme s'il connaissait un secret pouvant démentir tout ce qu'elle venait d'affirmer avec conviction.
-Contentons-nous de lire, je n'ai pas envie de discuter. * S'empressa d'ajouter la jeune femme avant que son grand-oncle ne puisse enchaîner sur autre chose.
_______________

Ayant trouvé refuge dans la chambre d'Isaak à la première occasion, Eileen passa ses doigts sur le tissus sombres d'une veste au col brodé de fil doré puis soupira, refermant avec douceur la porte de la commode renfermant la garde-robe de l'humain.
Sa peur de sortir, de croiser l'un des hommes de la drow, du seigneur d'Imzaresh rivalisait l'angoisse d'apercevoir le rouge lustré de l'armure du Dragon Demi-Race. Lyvie n'était plus à l'infirmerie... Isaak ne pouvait être partout à la fois et il n'y avait qu'ici qu'elle se sentait en sécurité.
Son lit était encore impeccablement fait. Il n'y dormait pas depuis qu'elle s'était incrustée ici et elle, elle dormait sur le fauteuil près du feu. Il venait de se nettoyer par contre, se toiletter, regarder son lit avec une lueur d'envie et repartait, ne faisant pas de commentaire sur sa présence dans ses appartements. Peut-être, pensait-elle follement, que de la savoir là, cachée, faisait son affaire? Après tout ils avaient un secret maintenant. Ici, il savait où elle se trouvait en permanence, ici elle ne risquait rien.

Après avoir attendu qu'une employée du Palais apporte le repas devant la porte et reparte, elle grignota, fouilla, inspecta différents objets, pratiqua sa lecture dans l'un des nombreux livres reliés de cuir dans l'une des étagères, arrosa la plante sur le bureau, compta le nombre de boutons dans l'ensemble de couture caché sous le lit et chercha d'autres cachettes intéressantes dans la chambre avant de finir devant le miroir de poche, celui qu'il utilisait pour se raser et replacer ses cheveux, regardant la cicatrice à son cou d'un œil curieux et pensif.
Elle s'approcha de la glace puis recula, remarquant que la partie droite de son reflet disparaissait comme si on tirait lentement un rideau invisible.
Eileen figea alors que le piège se refermait, dissimulant tout son être à sa vue tout en révélant une forme humanoïde aux traits inexistants venu la dérober de sa cachette.
Se débattre fut vain, il la souleva de terre, coinçant ses bras contre son torse et ses jambes plaquées ensembles par un étau de fer. Elle eut un haut le coeur lorsque le fantôme se pencha, ramassa le miroir de poche avec délicatesse et le posa sur le bureau en chemin vers la sortie. Personne ne l'entendit, personne ne la vit alors qu'ils se mouvaient dans le Palais, passant devant les gardes demi-race comme un fantôme en ayant enlevé un autre, passant même devant Isaak en pleine discussion avec Aldaron, exigeant des comptes sur la sécurité du château et des rues de Pàlandhèl.
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