chapitre 1-L'exil

Les griffes de Karian rencontrent l'acier d'I'Harien pendant que celui ci, d'un coup de rein, change de trajectoire.

Les yeux pâles du guerrier drow ne laissent transparaitre aucune crainte tandis que Le roi se relève.

Changeant d'angle, il attaque de sa lame directement les fentes du casque de Karia aussitôt que celui-ci est à genoux

**********In'Xun*********

La nécromancienne recoit sa dose de terre quand le roi se relève. Se donnant un coup de pied au cul, elle se force à se lever et à regarder par le trou élargi les prouesses de son champion..

Mon bras ramène d'un geste de balayement le bouclier passé devant mon visage faisant dévier la lame hautaine qu'il essayait de me faire manger et une nouvelle fois encore je tente de l'étampé dans le mur avec un coup d'une rare violence.
Mes griffes qui l'acère l'armure adverse remonte immédiatement durant ma manœuvre me saisir de ce bras tendu afin de l'entrainer vers moi au corps a corps et ne lui laisser aucun moyen cette fois d'éviter l'impacte.
- Petit petit... hahaha.
Soufflais-je comme un reptile entraver mes crocs d'acier me moquant de ce poids plume avec qui je jouerai tel un chat avec une malheureuse souris.

Humph...

C'est certain que de se retrouvé projeté sur ca, avec ces griffes qui entrent dans la chair tendre du thorax, coincé dans les replis métallique, ce n'est pas ce qu'on appelle des vacances de luxe. I'Harien ne s'essaie même pas à tenter d'utiliser une de ses armes

Plutôt, il lève un poing et va chercher un deux par quatre qui soutien le mur des tunnels avant d'abattre le madrier violemment sur le casque qui résonne comme une cloche, frangilisant la paroie au passage derrière le roi, Paroie qui s'effrite de plus en plus, seconde en seconde.

De son côté, In'Xun a comprit l'impasse dans lequel son comagnon se trouve. Une drow normale se serait poussée en le laissant crever. Plutôt, elle prend un pilier de bois soutenant cete partie des tunnels et le pousse le plus fort qu'elle peut, aidant à l'ébouli.

La terre s'effrite de plus en plus, amenant avec elle encore plus de terre. Les vibrations s'amplifient tandit qu'I'Harien lâche son arme et va chercher sa dague maintenant, la plantant dans la première jonction d'armure venue, à savoir à base du casque et de l'armure.

En le voyant faire, il me fait rigoler un peu jusqu'a ce que je vois que l'impacte que j'avais porté sur les parois avait suffisamment affaiblis les joints pour faire fonctionner son plan et m'obliger a le lâcher. Le madrier s'abatis sur moi, mais certainement pas sur ma tête, un objet coincé et aussi lourd ne pouvant être retirer si aisément et d'un seul bras et encore moins aisément manier.
Je me bouge juste a temps pour que ce soit plutôt mon épaule gauche qui encaisse le coup, la pointe de ma pavois de fer s'enfonce dans le sol et me force a maintenir une position vouter.
Mon regard n'as pas le temps de ce perdre sur le mur lui-même qui allait s'écrouler qu'il me saute dessus en essayant d'enfoncé son poignard dans le mécanisme de verrouillement de mon heaume.
Ma main droite monte alors ce saisir de sa gorge et de ma poigne de fer lui écraser le larynx. Mes griffes s'enfonce sur sa prise pour ne plus la lâcher.
Je n'avais aucune notion de ce danger imminent, aveugler par ce combat ou je voulais faire couler le sang de ce pure race.

I'Harien gargouille, s'étrangle, la trachée trouée par els redoutables griffes. Le mur derrière Karia finit par s'écrouler partielllement, levant un nuage de poussière dans le tunnel.

In'Xun traverse du côté des combats avec l'intrépidité propre à sa famille. Elle a apprise une chose de sa mère matrone, qui fait que tous leur sont si loyaux, du plus humble esclave au plus capable des guerrier. Une chose que sa mère matrone a rapporté de son exil à la surface.

Ses hommes sont à elle. Elle peut les tuer, les torturer, les manger. Cependant, elle se doit de se sacrifier pour le bien de ceux-ci si nécessaire.

Karia recoit un autre coup de madrier, puis un autre... et un autre sur le casque.In'Xun a épuisé la plus grande partie de sa réserve magique et pourtant elle est encore là, à l'affronter tel David contre son goliath.

Et elle vise le casque sans répit, dansant, esquivant les coups telle une danseuse étoile. In'Xun sait qu'elle ne fera pas beaucoup de dommage, mais s'il lâche I'Harien
pour recommence rà la pourchasser, le guerrier aura sûrement sa chance pour se relever et retourner au combat. Elle ne l'aime pas, mais il est le seul représentant de sa race à des milles à la ronde. Ses courts cheveux dansent autour de sa tête en autant de flammes sanglantes.

*en drow* Sale sac de venin de Drider... Lâche mon mâle tout de suite. Que Lolth te maudisse, toi et ton engeance sur cent générations si tu n'obéis pas!

La terre nous tombe alors dessus, mais pas question de le lâcher! Ensevelis jusqu'à la poitrine je retenais ma respiration pour ne pas suffoquer dans ce nuage de poussière tout en sentant la chaleur du sang Drow couler dans les articulation très étroite de mon bras. Il était foutu, sa tranché ne s'ouvrirait plus a présent ou bien s'il y parviens comme un miraculé c'est de son sang qu'il ce viderai.

La silhouette de la femelle réapparait armé d'un petit madrier et ce met a me frapper superficiellement. Elle me fait poussé des grognements féroce comme un lion reculerai devant un fouet qui claque, mais je ne le lâchait toujours pas.
Jusqu’à ce qu'elle hurle en Drow de lâché cet proie...

Mes yeux plissé s'entrouvre, ma main obéissant avant que j'ai eu conscience de vouloir obéir, le libérant de mon courroux.
La panique me noue la gorge, je devais rapidement réagir... ce n'étais qu'une coïncidence, je ne lui avait tout de même pas obéis inconsciemment!

Je me met a me secouer le corps, mais en vain j'étais coincé là, le madrier empaler sur mon épaulière et mon bouclier me maintient prisonnier pour le moment.
Je souffle comme un bœuf, soulevant la poussière devant moi avant de poussé un gémissement douloureux du à la blessure que je m'étais causé un peu plus tôt dans le flanc droit. Et cette garce qui m'harcelais de coup, cela suffit! Je la laisse me porté un dernier coup avant de me saisir de son arme futile et écraser le bois sec dans ma main le faisant grincé sous la puissance de ma pondération. Mes yeux la fixe comme un prédateur face a face avec une proie qui le nargue. Brulant de haine, brulant d'une fureur sans fond ...avec une promesse que si je sortais de ma cage, il valait mieux pour elle ne plus être dans les parages.

Aucune inspiration ne me venait afin de lui répliquer ma rage qu'un grondement animal belliqueux ...
Il n'y avait en moi que l'impression d'étouffer en sa présence par le poids familier de ce que je pensais avoir été libérer depuis le temps. Je devais me ressaisir, ce n'étais peut-être pas du tout le cas.

Tel un chat sauvage devant un danois, In'Xun se met à feuler de fureur liitéralement. Sa folie prenant le dessus, affrontant cette boite de conserve sans peur

*en drow* j'ai survécu à un démon Destructeur. Tu pense que tu me fais peur, connard? La mort je connais et j'irai danser avec elle le moment venu.

Les prunelles de la drow passant du vert au rouge au jaune tandis qu'elle feule de nouveau, aussi pleine de menace et de promesse de mort que Karia.

Puis, prenant une grosse roche, elle le lance de nouveau sur le guerrier, puis une autre puis une autre....

Aussi féroce que le vison quand il s'attaque à des proies milles fois plus grande. Elle n'arrête plus de feuler, ses dents blanches bien en évidence.

Et une autre roche. Pourquoi ne s'enfuit telle pas? Il n'y a aucune rationalité là dedans, juste une brume furieuse de folie sanguinaire. Sa conscience finit par parler là dedans, à se faire entendre dans la cacophonie de son esprit.

Tu veux vraiment crever là maintenant?

A la vue de ses dents qui apparaisse, de son regard qui s’embrase, un angoisse me prend la gorge, me noue l’estomac comme si je craignais au plus profond de moi son courroux.

Ma respiration s’affole, car après tout j’étais prisonnier de son piège et je n’arrivais pas a m’extirper de là. J’étais en bien mauvaise posture pour l’intimider et elle me le fit très bien s’avoir dans sa voix qui me faisait frémir malgré moi.

Moi aussi j’avais survécu a mille enfer! Bravé tant d’épreuve et souffert si profondément que la seule perspective de retombé entre les griffes d’une femelle me pétrifiait aussi faible était-elle.

Traumatisé depuis le plus jeune age et dressé comme un chien a l’obéissance de ses diablesses, le temps passé a la surface ne semblait n’avoir rien changer de ma nature profonde.

Mon souffle ce transforme en saccade en la voyant prendre une roche et me la lancé en pleine figure. Je lâche le madrier avec lequel elle m’avait frapper et pare la pierre avec mon bras protègent ma tête. Je laisse sa fureur me tombé dessus comme une rafale de pluie, les pierres rebondissant sur mon armure bruyamment, alors que j’essayais de me recoquillé sur moi-même.

Le front contre la terre, mon bras replier sur mon visage tout près du corps de son mâle autant coincé que moi dans ce merdier et a l’agonie.
Je ne gronde plus, respire vivement n’osant rien dire de peur de la provoquer d’avantage alors que j’étais malgré moi son prisonnier.

Les roches défilent encore un petit moment, cabossant légèrement l'armure du roi qui ne bouge plus. Puis, essoufflée, elle pose ses deux mains sur sa nuque douloureuse.

Non mais ca va faire, Le mâle, il est crevé là.... Tu veux vraiment mourir avec?
*en drow* Non mais ta gueule!
Le regard papillonnant encore un peu avant de se fixer sur l'émeraude rougeoyant, fixant intensément Karia, comme si elle pouvait voir au travers de l'Armure. En fait, son infravision la renseigne bien, comme des rayons x, malgré le fait que l'armure rende l'image assez floue par le transfert de chaleur.

In'Xun jette un dernier coup d'oeil blasé à I'Harien, dont la chaleur et la vie s'éparpille par la gorge. Elle pourrait invoquer Lolth pour le soigner, mais il n'a même pas été foutu de la protéger quand c'était le temps... Non, elle ne demandera rien à la déesse araignée pour lui.

La femelle laisse à ses gargouillis et à ses spasmes, de plus en plus faibles, pour se reporter sur la grosse boite de conserve. Elle fait un effort pour parler en commun tandis que son cerveau retors carbure pour trouver comment se sortir de cette merde.

La nécromancienne examine la situation. A vue de nez, le mâle au sol est blessé... Ca fallait pas un cours d'université. Gravement? Non, sûrement pas.

Le pied nu glissant délicatement sur le sol, In'Xun change de point de vue. À réellement vouloir, son adversaire pourrait se dégager relativement facilement. Ca lui donne le temps de se pousser.

Mais avant de se carapater, il y a une chose qu'In'Xun veut absolument savoir. Elle empoigne une autre roche qu'elle fracasse sur la tempe du guerrier en armure, histoire de s'assurer qu'il est partiellement étourdi de un, et d'avoir sa pleine attention de deux

*en commun hésitant.* C'était trop difficile nous... crisser... patience? Que nous...v...voir(elle voulait dire veux) ... tu?

Un long soupir tremblant soulève un nuage de poussière près de ma mâchoire de fer au dernier rocher me tombant dessus... Le silence partiellement revenue si ce n'étais que le dernier souffle que poussait ma victime presque déjà enterrer.

Méfiant et curieux tout à la fois en entendant la femelle a bout de souffle, j'ose me sortir de ma position afin d'évaluer ou en était son état de colère... Ce fut une erreur douloureuse.
Je lâche un gémissement grognant, allant de mon seul bras libre me saisir de mon visage ou elle avait fracasser un projectile. Ce ne m'avait pas blesser en tant que tel, mais l'écho était si aiguë et tranchant dans mon heaume que mes tympans cille, l'impacte m'ayant tout de même secouer.

Mes fournaise ardente qui me servaient de yeux ce ferment de douleur et ne s'ouvrent qu'un instant après avoir entendu sa voix essayer de me parler en commun. Un ramassis de mot emmêler a ce son strident, je ne compris que le mot de la fin.
Très lentement, mon regard ce leva sur elle osant lui fixé les yeux... osant confronté ce qui pour moi était le passé et qui pourtant dans le plus profond de mes entrailles ce réveillait être a la fois une réalité encore bien vivace, présente et indélébile.
Je lui répond naturellement en Drow, comme si son contacte, sa présence m'y forçait comme une marque de respect.
- Rétablir les mines et éliminer la menace.

Shu! (ca veut dire merde!)

S'exclame In'Xun en entendant se faire répondre dans la langue de sa race. L'émeraude s'éclaircit de curiosité tandis que ses yeux lui mange le visage. L'idée que ca soit quelqu'un d'autre qu'un membre de sa race ne lui traverse même pas l'esprit. Les fous qui ont appris la langue des iliithyris se compte sur deux doigts de la main.

Ah ben, tu es bien foutue ma fille... Un demi-drow ou un drow sur échasses.

La vois grave d'In'Xun se fixe instantanément sur sa langue natale, claque comme un fouet. S'asseyant sur le cadavre de son compagnon, elle reste cependant prudemment juste hors de portée du roi.

Si t'es capable d'enlever le chaudron qui te sers de chapeau, fait le. Je veux te voir...

N'ayant pas l'obéissance voulue à la vitesse voulue, la nécromancienne empoigne une aure roche qu'elle lui balance à la gueule. Elle a du visu la petite. à la place de s'entêter à ce faire obéir, elle préfère l'interroger. Ca doit bien parler ce truc là, il vient de le prouver.

Par les huits pattes de Lloth. Pourquoi veux tu me tuer? Qui t'envoie? Sûrement pas une maison, tu viens d'en dessus... Viens tu de la surface? y es tu né?

Elle écoute attentivement chaque réponse, un plan se formant dans son esprit à chaque nouvelle parole de Karia. Son regard se promenant sur chaque millimètre d'armure. Ca lui dit quelque chose, mais n'est pas capable de foutre le doigt dessus.

Lorsqu'elle s'assoyait sur le cadavre du mâle, un certain dégoût remonte de mes souvenirs...Les femelles et leurs manières...
Je m’aperçus de ma bêtise d'avoir parler Drow à la seconde où elle démontra son intérêt pour moi.

Retirer mon heaume me plaçait en position extrêmement vulnérable, bien qu'elle me l'ordonnerai, je ne lui obéirai pas... Elle n'était pas ma maîtresse après tout.
Ce qui ne lui plu pas pour le moins du monde et me le fit savoir avec un nouveau projectile en plein poire... Heureusement, ma main n'était pas bien loin et j'eux le temps de me protéger de mon bras.
Sa curiosité m'amusa de tout ce questionnaire qu'elle enchainait alors qu'elle ce tenait presque a porté de mes griffes.
Je gronde en drow entraver mes crocs, comme le voulait ce langages rude, ma voix profonde et grave porte ses mots entraver mon heaume sinistrement.
- Je suis le propriétaire de cette mine et tu tue tout mes ouvriers, pourquoi ne voudrais-je pas te tuer!
Me mis-je a bouger en essayant de me libérer. Seul le madrier encastrer sur mon épaule gauche m'empêchais de me dégager de là.
Évitant de répondre aux autres questions trop rapidement.

Si tu bouge autre chose que ta bouche de plus d'un millilètre, je te tue.

Dit elle du ton de la conversation, aussi sociable qu'une reine bien née. A savoir si elle en est capable, seule la drow le sait. Elle prend sa dague, fine comme un rasoir.

Et tu n'y échappera pas, mâle. Répond à mes autres questions avec celle ci en bonus. Ou as tu appris ma langue?

Je m'immobilise à sa menace, avant de pouffé avec une certaine arrogance à la vue de sa dague qui ne pourrai surement pas me blesser... du moins un doute persistait dans mon esprit et me faisait tenir tranquille pour le moment.
- Je suis ... envoyer de la surface pour régler le foutoir que vous avez faits... mais je suis née d'en dessous. C'est ma langue natal au même titre que la tienne.
Satisfaite...?

Lui répliquais-je toujours sur un ton arrogant et frôlant l'insubordination.

J'ai massacré tes esclaves et tu m'en vois désolée... Si tu viens d'en dessous, je veux savoir ton nom, ton rang, ta maison, son blason et ta cité. Je ne te veux pas de mal, je veux juste poursuivre la quête sacrée de Lolth en paix.

Continue t'elle d'un ton affable sans remords aucun. Habituellement, citer Lolth en personne s'est s'assurer de l'entière coopération de ses comparses. Aucun drow sain d'esprit n'irait contrarier la Dame Araignée.

Je me nomme In'Xun X'Ianxin, nécromancienne de la maison X'Ianxin, dite la maison du Phoenix Noir, de la cité aux milles stalactites.

Elle attend la réponse, ses courts cheveux battant ses épaules bien dessinées. Ne sachant trop s'il va la poursuivre pour la tuer ou bien s'il est juste venu défendre son bien.

Je suis calme, alors qu'elle s'excuse de son bordel, énonçant sa quête sacré au nom de Lolth.
Ma maison vouait son culte a Kiaransalee une demi déesse... Dame des morts, La révérante, La banshee vengeresse. Bien sur nous respections la toute puissante Lolth mais nos allégeance n'étaient pas pour elle.
La dame toute puissante que je servais incarnant sa volonté...
Et j'avais hérité de sa vengeance... il n'y avait pour moi, aucun autre dessin que cela.
Ignorant si nos maisons respective était amies ou ennemis, si ce phénix noire respectait les nobles ou non, je ne pouvais pas lui répondre pour ma sécurité. Elle avait beau me dire qu'elle ne me voulais aucune mal, je ne la croyais en aucun cas.
Je garde le silence un petit moment et gronde avec méfiance...
- Je suis un dragon... et je ne sert plus aucune maison depuis des lustres...

En voyant son apparence, j'en déduis qu'elle était d'un très jeune âge et qu'il était probable que de ma ligné elle n'ai entendu que des légendes.
Nous étions des esclaves redoutable, au même titre que des animaux loyaux et lorsque la maîtresse ordonnait quelque chose rien hormis la mort ne pouvait nous arrêter. Nous avions sut faire respecter notre force, notre ténacité hors des normes du communs des immortelles.
Condamné comme des criminels a servir jusqu'a la mort s'en suive dans ses armures, de véritable engin de torture et de guerre.

Autrement dit, j'étais un exilé... un animal domestiquer redevenu sauvage, n'ayant que mes vieilles croyance pour me guidé dans un monde de lumière fonctionnant d'une toute autre manière.
Je refuse de lui donner mon nom et mes origines peu glorieuse... par honte sans aucun doute et par principe de loyauté envers ceux qui m'avait abandonner. Tel un bon chien qui patientait toujours après le retour du maître qui l'avait laissé crevé sur le bords d'une route.

Je suis un dragon... et je ne sert plus aucune maison depuis des lustres...

Les sourcils d'In'Xun se haussent, admiratif.

Un dragon.... Elle fait le lien assez vite. Studieuse, elle a toujours eu une mémoire phénoménale.

Dragon... Dragon de Kiaransalee... Créé par la maison Mel'Athviir. Ils ont foutu le bordel dans la cité en tuant tous les mâles lors du soulèvement qui a eu lieu lors de l'année de mon entrée à Arach Tinilith. Ils étaient mené par un grand, un immense guerrier aux yeux de rubis qui a disparu... Ces guerriers ont, pour la majorité, été exterminés par les autres maisons au prix de lourdes pertes pour celles-ci.

Ma mère matrone n'a jamais voulu les combattre, elle dit que c'était de l'énergie gaspillée à l'époque et que leurs victimes avaient couru après, de juste se tenir hors de leur vue. On n'élève pas des guerriers d'élite comme des chiens mais comme des drows, sinons ils finissent par mordre. Donc, si tu es Dragon de la maison Mel'Athviir? Tu es le dragon perdu?

L'expression de son visage ne me rassure pas du tout et la suite non plus...
Je me met a respirer plus fort lorsqu'elle semblait m'avoir démasquer et déglutis lorsqu'elle nomme le nom de ma maison...

Je me remet a bouger, ma colonne vertébrale ondulant comme un serpent pour gratté la terre de mon échine de fer. Mes yeux de braise ce plissant avec une méfiance profonde en tombant dans les siens d'émeraude flamboyant.
Je pousse un grognement menaçant commençant a me hissé hors de la terre alors qu'elle me demande si je suis l'animal perdu de ma mère.

En réalité, je paniquais... Terrifier a l'idée de la laissé partir avec cette information. Elle pourrai prévenir ma maison que j'étais encore en vie et qu'ils viennent me récupérer en détruisant tout ce que j'avais bâtis... Ou bien pire encore.
Ce châtiment était bien pire que la mort a mes yeux, alors la menace de sa petit dague insignifiante ne faisait plus le poids pour me maintenir tranquille.
Mais ce foutu...madrier! J’essaie de le dégager de mon épaule, mes puissantes griffes s'enfonçant dans le bois et en arrachant des morceaux dans de profonde lacération.

En voyant le Dragon gronder comme un molosse enragé, In'Xun se dit qu'il serait peut-être temps de se pousser.... Avant de se reprendre. Blessé comme il est, elle a amplement le temps de fuir si nécessaire. Même si fuir ca serait faire honte à sa lignée.

Dis, tu as recu l'ordre de me tuer ou nous pouvons songer à quelque collaboration fructueuse pour nous deux? Parce que je n'ai pas l'intention de me laisser ramener sous terre par ta maison pour servir de méchoui à mes ennemis. Et à te voir aller, j'ai l'impression que tu as besoin d'un coup de main. Ce n'est pas parce que j'étudie la nécromancie que je suis une sauvage comme ces humains.

Lui dit elle innocemment, visage de gamine innocente dans un corp de femme drow extrêmement bien roulée, l,image de la vertue même.

Alors qu'elle essais de me parler, je lui réplique un grondement gutturale en guise de réponse arrachant dans ma main un quart du morceau du madrier.
Mon calme revient mais ne tenant qu'a un très mince fil alors qu'elle semblait craindre que je face exactement ce que moi je croyais qu'elle ferai avec moi. Comme un loup ayant la patte prise dans un ignoble piège, il me semblait tout naturel de lui montré "les dents" comme je le faisait alors que son aide me soulagerai forcément.
Mais moi??? demander de l'aide?! a une pure race!!!? JAMAIS. Pire encore a une drow!
Si je demandais de l'aide je serai forcé de lui rendre trois dettes! De lui obéir.. d'être son esclave temporaire aussi longtemps que ma dette ne serai pas payé.
PAS QUESTION!

Collaborer avec elle? je savais très bien ou menais la collaboration avec ce type de personne! Ce n'était jamais a l'avantage de l'autre.
- Je ne vois pas comment nous pourrions arriver sur un terrain d'entente Femelle! Je n'ai pas besoin de recevoir d'ordre pour avoir envie de te tuer! C'est par pure caprice!
Ne lui précisais-je pas que j'exterminais les pures races en surfaces travaillant depuis des années au génocide humain en particulier.

Ah.. alors d'accord. Si tu le prends comme ca.

Dit elle se relevant, arrangeant ses haillons artistement avant de s'en aller d'un pas dansant, ses cheveux de sang virevoltant au son d'une musique imaginaire. La grâce incarnée. Une grâce meurtrière.

Je suis la femme de ténèbres
Je suis la femme d'ombre
Je suis la femme de Mort.

Chantez et dansez avec moi ce soir...

Je suis la femme d'un démon.
Je suis la femme du Démon.
Celui qui brûle en moi...
Destruction et mort
Destruction et vie.

Vie avec moi mon Amour
Amène moi en Enfer dans tes bras
Danse avec moi mon amour
Consume moi avec ton feu destructeur.

A défaut d'avoir de bonnes rimes, la chanson improvisée a le mérite d'être fort agréable à l'oreille, ainsi chantée en drow.

Juste avant de tourner le coin du tunnel, In'Xun s'arrête. Fixant Karia, elle lance le seul sort clérical qu'elle connaisse. Le sortilège qu'elle a refusé à I'Harien. Il peut sentir quelques plaies se refermer. Prendre légèrement du mieux.

Lloth te bénit Dragon. Sois en digne!

Elle partait?
Je l'observe s'éloigner un peu confus, me laissant sur ma faim de savoir qu'elle sorte d'arrangement elle aurai voulu faire.
Sous le rythme de sa mélodie, je commençais a m'extirpé de son piège finissant par dégager les piques de mon épaule qui coinçais le madrier. De ce fait, je tire mon autre bras vers le haut sous répétition extirpant mon bouclier que je me débarrasse afin de pouvoir me soulever de mes deux mains et me libérer.
Je respirais comme un buffle, me tenant un moment a quatre pattes pour reprendre mon souffle. Je n'étais plus habituer a l'atmosphère pauvre en oxygène des galerie souterraine.
A cette instant, sa voix résonne au loin sa silhouette s'apprêtent a disparaitre dans les corridor sombre des mines. Je ne compris pas précisément ce qu'elle me dit, mais quelque seconde qui suivirent, la brulure qui sévissait au niveau de mon flanc s'éteint et apaisaient ma rage alimenté par la douleur.
Pourquoi m'avoir soigné?! Je ne lui avait rien demander!
Je me secoue la carcasse, faisant tombé la terre de mon corps qui ce redressait, récupérant mon bouclier et mon épée dont le pommeau ressortait de l'ébouillie.
Je regardais le chemin du retour et le cadavre du mâle... Je ne pouvais pas faire demi-tour tant que cette diablesse était là.
Je respire profondément le peu d'air frais disponible dans les traces de charogne des mort-vivant qui plainait toujours dans l'air. Partant a sa poursuite, suivant à la trace son odeur, ses pas sur la pierre froide.

Et il la trouve au détour du corridor, les mains derrière le dos, se balancant sur ses pieds, la tête tournée légèrement de côté, sur son épaule, un léger sourire aux lèvres. Elle l'attendait manifestement. Dix pas de Karia devant lui. Elle lui sourit encore gentiment.

Tu viens pour me tuer ou je t'ai déjà manqué, béni de Lloth?

In'Xun est attentive au moindre mouvement du grand gaillard devant elle. Même si elle ne voit pas ses yeux, elle le fixe droit dans ses rubis.

Tu crois que Kiaransalee va réagir comment quand elle va apprendre que la dame araignée a bénit un de ses champions? Malheureusement, elles sont en guerres et nous sommes au milieu. Maintenant que tu es libre, es tu plus disposé à m'écouter ou à m'éventrer?

En fait de manipulatrice... Elle gagne un prix dans sa catégorie poid plume.

Je sursaute en tombant nez a nez avec elle, a quoi jouait-elle!?
Mes pas ce rapproche dangereusement d'elle alors qu'elle me disait ce qu'elle avait fait pour insulté la déesse de ma maison... comment osait-elle!?
L'éventré était une idée que je caressais alors qu'elle l'énonçait en terme de choix de réponse de ce que je ferai a présent.
Je ne lui répond pas immédiatement, mes deux mains chargé de mon épée et de ma pavois arborant le blason des Mel'Athviir, je voulais voir si elle ce sauverai ou son arrogance m'affronterai.

Il a sa taille, elle a sa petitesse. Il a sa force, elle a son agileté. Il a une immense épée qui sera empêtrée s'il la sort dans ce corridor. C'est une arme de plein air, de mêlée. Elle n'a qu'une petite dague. Si elle se glisse dans ses jambre, ce sera son avantage.

Il est alourdit par son armure, elle est légère comme une plume.

Elle ne le quitte pas du regard. Ne dit rien, ne bougera que s'il la frappe ou que s'il essaie de l'empoigner.

C'est comme un chien, il a été dressé comme un chien. Si elle lui montre qu'elle a peur, elle est foutue. Il suffit de montrer une friandise et d'attendre qu'il vienne de lui seul. S'il mord, ca sera la tape sur le museau. Sinon on le flatte. Bon toutou!