chapitre 1-L'exil

In'Xun regarde l'assiette entamée que Karia fout devant elle encore une fois. Délicatement, avec révérance, elle prend le plateau avant de le redéposer à côté d'elle. L'émeraude ne lâche pas le mâle du regard tandis qu'il va s'affaler sur son fauteuil, lui tournant le dos.

Alors la petite femelle se permet telle de frissonner de froid et de fatigue. D'un geste brusque qui ravive la douleur de son crâne, la nécro se recouvre de la couverture avant de se pencher sur le deuxième besoin vital non comblé de la journée, soit la Faim...

Elle fait de son mieux pour manger le plus possible, mais c'est une portion digne de Karia que le mâle gigantesque lui a amenée. Autant demander à un faucon de manger le repas d'un ours. Alors la jeune femelle décide plutôt de favoriser les protéines mais de goûter à tout. Si la venaison flatte son palais, elle trouve le pain moi, spongieux et difficile à mâcher. Le reste ca va du pas mal au franchement dégueulasse... Surtout la sauce. Mais bon, ca doit être un goût qui se développe.

Avec son estomac rétrécit par les privations, In'Xun ne tarde pas à être rassasiée. Ensuite, le sommeil la gagne. Se roulant d'abord en boule sous les draps, la petite drow n'est pas satisfaite, sent l'irritation la gagner alors que le froid prend du terrain... Elle est habituée de dormir au chaud. Il lui faut de la chaleur... Et, en plus, on se caille dans cette pièce.

Ah, on a besoin de la chaleur? Eh bien on va se la chercher. Avec l'aplomb propre aux femelles de sa race, In'Xun se glisse hors du lit avec l'intention d'aller chercher son dû. Sans arrière pensées autre que son confort personnel.

Karia peut sentir une infime secousse, un mouvement sous sa peau d'ours. Un poid léger comme celui qu'un chat aurait en se couchant en boule sur les genoux de son maître. En jetant un oeil sous la couverture, une minuscule forme noire est pelotonnée contre lui, comme une petite fille. Elle dit qu'elle a 125 ans? On lui en donnerait à peine 80 en cet instant précis. Le ventre plein, dans une sécurité toute relative et au chaud, In'Xun dort déjà.

Et murmure doucement dans son sommeil d'une voix amoureuse.

Apolyon, Sssinssrigg(mon amour) Attends moi...

Sous le bruit de sa mastication, je fini par soupirer et fermer les yeux. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais, de ce que je voulais faire ni où cela me mènerai. Cela faisais au moins 40 ans que je n'avais pas rencontré d'elfe noire, ni entendu de nouvelle d'eux.

Pas que ma maison me manquais, au contraire, maintenant c'était bien ici ma maison... mais quand je la regardais, je ressentais quelque chose. Une tel colère, une peine en faite si profonde et douloureuse qu'elle c'est changer en rage.
Je m'étais battu toute ma vie pour me faire accepté... et l'on ma dit que je n'étais pas un drow ni un homme, simplement un monstre et le fruit d'une punition. J'ai eu l'occasion de faire mes preuve à la surface et j'ai été trahis si violemment qu'il n'a rester dans mon cœur que la vengeance. Je les es chassé, les tuants, les dévorant dans le désespoir d'éliminer cet par d'humain en moi.
Ça n'a jamais suffit, le sang ne coulais jamais assez... Guerre après guerre, ma douleur ne me quittait toujours pas.

Dans la prison de mes songes, sur le moment je ne m'aperçus pas qu'elle s'était approcher de moi... Cependant dès que je sentis quelque chose me toucher, je sursaute et me redresse.
Si bien que j'en tombe en bas du divan les yeux rond de surprise.
- Qu'est ce que..
La peau d'ours me suivant qu'en partie et couvrant le corps de la Drow qui s’enroulait comme un chat.
Je tire vivement sur la couverture, avec un air furieux... jusqu’à ce que je la vois roupillé, avec ses os saillants. Franchement! elle avait tout le lit a elle toute seule et fallait qu'elle vienne là?
Je lui jette la couverture sur le corps en me relevant et met trois grosse buche dans le feu question de maintenir une bonne chaleur.
Je frissonne de partout a seul idée qu'elle m’aie toucher et me frotte les bras pour chassé la chair de poule.
Quel retour a la réalité brutal, mon cœur me claquait dans la poitrine a plein pouvoir alors que maintenant j'allais près du lit.
Prenant le coter qu'elle n'avait pas empesté de son odeur et gardant les yeux braquer dans sa direction pour m'assurer qu'elle ne recommencerai pas, jusqu’à finalement les refermés pour me reposer.
Les ouvrants parfois soudainement au premier bruit que j’entende, maintenant sur le qui-vive.

Si Karia passe une mauvaise nuit, ce n'est pas le cas d'In'Xun. La drow se emt même à ronfler bruyamment pendant une courte période de la nuit, signe de son épuisement total. Parce qu'un elfe noir, habituellement, ca ne dort jamais que d'un œil.

C'est le son d'un léger déclic qui la sort de son sommeil. Se redressant au milieu de la peau d'ours, l'infravision de la nécromancienne lui indique clairement qu'elle est seule. S'il y a un léger rai de lumière qui lui irrite la rétine, il n'y a cependant rien d'intolérable. Se redressant, la jeune elfe noire évalue ses possibilités. Bon, elle est abritée, n'a pas faim... Mais une urgente envie d'aller aux toilettes la tenaille. Avisant le bol de toilette jouxtant la débarbouillette de la veille, elle ne fait ni une ni deux et se soulage d'un numéro deux, le rouge de la honte aux joues. Non mais, espérons qu'elle trouvera où se débarasser de l'embarrassant contenu avant le retour du Roi. Il y a une très grande marge entre voir quelqu'un à poil et voir sa merde.

C'est dans cette optique qu'elle se met à la recherche d'ou la vider, avant de finir par opter par ce qui lui semble être une petite chute à linge. Tiens donc, que les lavandières s'amusent avec ca un peu. In'Xun ricane en vidant le bol, avant de lancer le bol avec pour faire bonne mesure.

Bon, éliminer, boire, manger s'abriter.... Reste se vêtir. Il fait encore froid dans cette chambre. A moins que ca ne soit son manque de gras qui ne lui joue des tours. En un tournemain, In'Xun s'appoprie la robe de chambre de Karia et enroule dedans jusqu'à ce que la pièce de vêtement en soit méconnaissable. Le haut savamment plié et retourné, qui lui fait une robe bustier ample et sur laquelle elle ne s'enfarge pas. Passablement propre, elle se met ensuite à la recherche de quoi combler ses autres besoins. Se récréer tiens. Un bref examen des portes lui confirmant qu'elles sont bien verrouillées, la fenêtre fermée, la nécro s'approche du bureau

Avisant les parchemins vierges et les plumes, la nécro les examine, ne comprenant pas la langue dans laquelle eles sont écrites Mais une carte ca reste une carte. Et si elle ne comprend pas les indications, c'est évident que ca va pouvoir lui serir, quitte à la mettre à jour plus tard. Prenant plume et parchemin, In'Xun se hisse sur la chaise et entame son ouvrage avec un zèle quasi fanatique.

Et c'est ainsi que le roi la trouvera, le soir, le plateau des restes de la veille complèment mangé tandis qu'elle recopie avec un talent inoui, en plus petit, la carte des royaumes sur le mur. Absorbée par sa tâche, éclairée par le seul rayon mouvant, ca n'en reste pas moins un chef d,oeuvre. A la place des écritures nommant les royaumes, il n'y a que des lignes indiquant qu'elle est incapable de déchiffrer le commun de la surface.

Mais son chef d'oeuvre, elle n'est pas prête de le partager, car son premier réflexe est de cacher sa réplique de carte à Karia. In'Xun ne lui souhaite pas le bonjour, le roi peut même ressentir de l'irritation, comme s'il la dérangeait dans sa chambre à elle.

J'avais quitté la chambre, les yeux qui ne s'était quasiment pas fermer de la nuit du a ses ronflement et ma paranoïa me donnait une mine plus que soupe au lait, pour effectuer mes travaux quotidien tout en dissimulant le voyage nocturne que j'allais entreprend incognito avec ma pensionnaire secrète.
Je choisi un cheval dans mon écurie noir et blanc qui ne servirait ni a un officier ni a un chevalier noir.
Subtilement j'approche la scelle qui convient, remplis les sacoches de provision sec et salée pour les long périple ainsi que de l'eau, d'une trousse de premier soin bien complète.
Une bonne couverture de laine brossé militaire et 10 mètre de corde quoi que.. étais-ce bien sage? On ne sait jamais lorsque cela peut-être utile après tout... le risque en valait la chandelle.
Ma selle est compte a elle, bien mieux équiper, contenant le même essentiel, on y trouvais également une sacoche d'arme supplémentaire ainsi qu'un carquois remplis de flèche a carreaux pour une arbalète. Il y avait un couteau a dépecer, du petit bois sec, des pierres a aiguisé et pour allumé un feu.
Il y avait une longue chaine, une hache pour préparer un campement et une bobine de file solide tressé.
On pourra compté également plus tard mon bouclier qui reposerai sur le support arrière de ma selle et qui couverait les fesses de mon étalon.

Durant la journée, je trouve un prétexte pour descendre en ville, trainant en mémoire les mensurations de la drow. Comme promis, je lui trouve des sous-vêtements en coton, des bas de laine, des chemise en coton tressé serrer rembourrer de laine fine de lapin, des pantalon d'équitation en cuir de mouton souple tanné entre les jambes et en suède vers l'extérieur.
Finalement, une bonne paire de botte en cuir robuste, avec une semelle souple, idéal pour l'équitation et les marches de longue a haleine.
Une petite fortune mine de rien... et le pire s'est que je me doutais bien qu'elle trouverai le moyen de lever le nez sur ce présent. La température à la surface variait de nombreux degrés comparer au souterrain maintenu constamment au même environnement. Elle appréciera cela plus tard j'imagine.

Je fais emballer soigneusement mes commissions et afin d'être plus subtil, je pris quelque vêtement pour moi-même pour faire accroire que je venais de faire de folle dépense.

De retour en soirée, terminant certain travaux militaire sur le terrain d'entrainement, je peux enfin rejoindre les cuisines, dérobé le repas et bouder la salle a manger rien qui changeais vraiment a mes habitudes...
Je retrouve alors, d'une façon un peu irréelle encore pour moi de réalisé qu'il y avait belle et bien une drow dans ma chambre, la femelle afférer a quelque chose et vue son irritation a ma vue et ou elle était installer cela me semble de mauvaise augure...
Je me contente de plissé les yeux, les bras chargé de mes achats et de nourriture.
Tout d'abords je m'empresse de refermer derrière moi avec mon pied, d'aller porté par la suite le gros sac sur le lit, puis finalement l'assiette pleine sur le bureau ou ce tenais la drow.

- ..Je t'ai trouver quelque vêtement pour le voyage, essais-les, nous ne tarderons pas a partir.
De mon côté, je ramasse ce que j'avais acheté pour moi, les foutant en vrac dans mon garde-robe.
Par la suite, j'approche le bureau commençant a manger la nourriture la plus grasse et calorique que j'avais pu trouver. Sais-ton jamais lorsque des coups dure arrive.

C'est ca mon beau, plisse les yeux et ferme ta grande gueule... bon rothe.

Pense t'elle en soutenant le regard du Roi. Pendant qu'il va mener le sac sur le lit, la nécromancienne plie soigneusement SA carte à elle et la glisse dans un repli de son vêtement improvisé.

- ..Je t'ai trouvé quelque vêtement pour le voyage, essais-les, nous ne tarderons pas a partir.

Aussi digne qu'une reine, In'Xun descend de la chaise tandis que son compatriote... tiens, il en serait bien aise le demi en lisant ca... lance des trucs dans le garde robe. Farfouillant dans les achats, In'Xun est curieuse de voir de quoi les vêtements de la surface ont l'air.

Les bottes prennent vite le chemin du plancher tandis que la jeune femelle apprécie longuement la qualité et la solidité des pantalons d'équitation. De sa taille en plus. Il a dû pas mal chercher le gros.

Sa voix flutée et trompeusement douce s'élève dans l'air.

-Il y a encore l'étiquette dessus... Je ne sais pas lire le commun, mais si c'est comme le marché chez nous, ca revient dans les 3 chiffres... C'est pas un peu cher pour ce genre de pantalon? Elles t'on bien dompté dis donc pour que tu fasse de si folles dépenses pour une femelle que tu rêve de trucider.

Dans un geste souple et impatient, elle essaie le vêtement, le trouvant peut être un poil trop chaud. Même chose pour les chemises sur lesquelles elle ne fait cependant pas le moindre commentaire, marquant par là son appréciation d'enfin pouvoir se trimballer dans autre chose que du linge en lambeaux. Les sous vêtements sont dédaignés, parce que d'utilisation inconnue, en Ombreterre, on n'a que faire de ce genre de trucs.

Néammoins, la drow les examine, curieuse, avant de les rouler soigneusement pour les ranger dans un des sacs de cuir ayant servi aux emplettes. Finissant de s'approprier la propriété de la chose, elle se le met en bandoulière. S'asseyant sur le bord du lit, In'Xun grimace en enfilant les chaussettes rêches.

Je préfère les bas en arachnide... Mais bon, On est à la surface après tout...

Lacant étroitement ses bottes de cuir toutes neuves(après avoir vérifié qu'il n'y avait aucun truc louche et empoisonné dedans of course), trahissant par là le fait qu'elle n'est pas une de ces nobles oisives qui restent assisent sur leur gros cul le temps que les mâles se tapent le boulot, sous ses courtes mèches en bataille sanglante, l'oeil émeraude toise Kariah qui mange ses trucs archi cuits, notant bien ce a quoi il a touché et ce qu'il mange en cet instant précis.

Une fois fait, avec l'aisance d'un chat, la nécromancienne s'approche du repas et s'approprie la part du lion qu'elle va manger délicatement et avec l'aisance d'une reine tranquillement assise sur le coin du lit. Son estomac proteste vivement sur cette nourriture inconnue et cuite, mais In'Xun se force quand même à l'avaler, pressentant une pénurie de bouffe à venir. Ses prunelles d'émeraude en amande sont posées fixement en plein dans celui de Karia tandis que, en silence, elle mange tranquillement comme si ils avaient toute la nuit. Il est hors de question que ce mâle devine ne serait ce qu'une vague émotion de sa part autre que le plus pur dédains.

Pour Karia, il semble passer un temps infini avant que, l'assiette dûement vidée, son ''invitée'' se lève et s'étire.

Pas mangeable mais bon... Maintenant, je présume que tu ne m'a pas habillée pour me faire remettre à poil. On va ou?

Déjà qu'elle prenne la peine de porté l'essentiel me surprend agréablement, je ne fais aucun cas sur les sous-vêtements... J'aurai le temps d'en parler une autre fois lorsque les nuits serai glaciale.
Le suède est imperméable, elle sera a l'abris de la pluie... enfin presque a ce détail près, je remarque que j'avais complètement oublié de lui prendre un manteau.
Les boutiques était close, mais je songeais d'avantage a lui passé un équipement militaire qui serai d'une qualité supérieur.
Elle parle d'étiquette? Je ne vois pas trop ou elle veux en venir, peut-être une métaphore avec ce qu'elle connait de la ou elle vient. Ici la plus par des gens ne savent pas lire ni écrire et moi-même j'avais difficilement eux a apprendre. L'on marchande des prix et l'on passe un accord, tout s'arrête a ça.
D'ailleurs, le fait qu'elle parle de domptage me fait poussé un grognement désapprobateur, n'appréciant pas ce manque de respect. Je n'étais plus un animal, bien que j'en gardais certain trait d'expression...Compte a son commentaire sur mes envies meurtrières, je ne laisse paraitre aucune réaction bien que sur ce point elle pointait dans le mile.
Peut après cette question qui reste sans réponse, je lui accorde secrètement la finesse soyeuse des bas d'en-dessous, mais ici ceux-ci sont plus chaud et résistant au intempérie.
Puis lorsqu'elle s'approche de moi, je m'éloigne lui cédant la place pour atteindre l'assiette.
Je l'avais fais instinctivement, me rendant moi-même a l'évidence qu'elle n'avait peut-être pas tout a fait tord...Mon physique réagissant de façon inconsciente la plus part du temps depuis qu'elle était là.
Elle grimace devant son repas? dire que j'avais pris les parties les plus tendres et les moins cuites, si elle savait ce que goûtais ce que mangeais les autres...
De toute manière la viande cuite avait c'est avantage non discutable a mes yeux depuis que j'étais arriver en surface. Déjà, elles remplissaient d'avantage la pense et donnais le double d'énergie et réchauffais durant les nuits froide.

Plutôt silencieux, la mine assez crevé et le regard mauvais, je prend attention a tout ce qu'elle mange moi aussi, pourquoi je faisais ça? Aucune idée, s'était simplement plus fort que moi de vouloir savoir ce qu'elle préférait.
Lorsqu'elle termina sa dégustation interminable, mes bras qui s'était nouer sur ma poitrine ce liber et répond.
- Tu attend ici, je reviens.

A nouveau, je l'enferme pour rejoindre Alexendria chez qui j'avais laisser mon armure et avec qui ce soir je revêtissais a nouveau ma cuirasse monstrueuse comme une seconde peau, comme une seconde facette de ma personne.
Bien plus lourds, je me soulève lentement du sol ou j'avais poser le genoux, ma grande cape cramoisie s'étalant sur mon échine épineuse fur et a mesure que je me soulevais.
Ma ceinture ce referme autour de ma taille, tenant dans un fourreau mon épée meurtrière. Mes main recouvert de fer, le bout de mes doigts griffu comme une patte de dragon, j'ouvre a nouveau la porte de mon appartement et entre cherchant dans mon coffre un manteau qui pourrai servir. Un vieux.. manteau, qui date d'avant la prise de Xar'minos par les demi-races.
Un tissu drowique, de grande qualité, noir comme les ténèbres qu'engendre la vengeance.
Je me relève avec cet artéfact de mon passé, l'air interdit en le tenant dans ma main alors que la soie si pure des larves souterraines glisse comme de l'eau.
Sa valeur était inestimable, mais faisait partie d'un temps auquel je m'efforçais de tourner le dos.
- Met ça, que l'on ne te vois pas ta tête...
Trahissant un instant minime, le cadeau que je lui fit a contre cœur d'un objet au passé mystérieux , je nous entraine maintenant entraver le château rapidement malgré mon armure.
Sachant exactement quel chemin prendre pour éviter les gardes et les passages des habitants, je nous arrêtes a certain moment avant de prendre un couloir d'où venait de tourner la surveillance de mes hommes.

En quelque instant, nous nous retrouvons dans la grande cours d'entrainement de l'armée et en route vers l'écurie. Les chevaux ayant tout leurs matériel près, je les atèles en rien de temps et les entraines avec nous vers la porte de la grande palissade qui coupait accès au publique a cette endroit.
Le gardien ouvre la porte, son air est interroger, mais sa discrétion est imperturbable en ma présence.
Afin d'éviter toute panique a l'aube, je lui laisse quelque indication.
- Je serai de retour dans deux semaines, je dois aller vérifier quelque chose avec mon informateur a l'Ouest.

Trouvais-je rapidement le rôle que tenais l'individu a mes côtés.
Une fois cette étape passé, j'attache les rennes de son cheval au pommeau de ma selle, me doutant qu'elle n'avait jamais rencontré ou vue des chevaux de sa vie, je n'attend pas sa permission pour me saisir d'elle et la hissé au bout de mes bras afin de l'assoir sur son cheval.
- Met tes pieds là-dedans et accroche toi a ça.
Lui chuchotais-je, en ajustant les étrillés a sa taille et lui mettant un pied dedans, puis termine en agrippant le pommeau de sa selle pour lui montré ou s'accrocher.

Une fois fait, je monte mon cheval soulevant mon lourd poids d'un trait, le bouclier accrocher sur son fessier.

En quelque minutes, nous étions sorties de la ville sans rien dire a personne, mon heaume pausé sur ma tête, les gardes me reconnaissaient de loin et s'écartaient immédiatement.
Nous pûmes alors arpenté la dangereuse rivière qui faisait office de défense naturel contre les sièges, passant sur un chemin sur élever du lit afin d'éviter les courant marins mortel qui nous aurai entrainé.
Ainsi, nous nous dirigeâmes vers l'Ouest en territoire ennemi.
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Chapitre 3: ( a déterminer)

Ce fut après quelque heure de chevauché que je nous trouve un endroit a couvert près d'un boisé afin de prendre une pause. J'étais habituer a l'équitation, mais elle? je n'en avais pas tenu compte. Oups?
Je descend de ma monture, ravis de dégourdir mes jambes.
- Descend, on fait une pause, profite-en ... après on repart pour un moment.

Tu attend ici, je reviens.

Ben oui toi... L'air que je vais attendre sans rien faire comme un lézard à l'abbattoir.

Pense t'elle en soutenant l'oeil fauve de Karia et en fermant sa gueule. Une fois seule, la drow examine autour d'elle, ramasse deux cheveux chatains du Roi sur son oreiller, ramasse de la bouffe qu'elle emballe soigneusement dans un chiffon, trois feuilles de vélin de qualité ainsi qu'une plume et de l'encre écarlate. Pourquoi celle là? Tout simplement parce que c'était la première encre sèche visible. Et la nécromancienne aime l'écarlate.

Tout ces objets prennent le bord de son sac de cuir, avant qu'elle ne se regarde dans la glace de la chambre. Une mou boudeuse, deux boutons qui saute savamment et la voilà plus satisfaite de son apparence. Ce n'est pas par coquetterie qu'elle porte ces fringues, mais elle est drow et fière de l'être. Pas obligée de ressembler au pequenot du coin. Surtout qu'ils ont tous l'air de coincés du cul ici.

D'ailleur, le coincé du cul en chef revient. In'Xun, attentive, le regarde se pencher devant son coffre, jugeant en elle-même que ca serait marrant qu'il tombe la tête dedans. La boite de conserve ambulante serait bien aise. Elle conserve l'image de l'innocence quand il lui donne son piwafwi. Encaisse sans broncher l'insulte. La maison du Phoenix a une collection de manteaux pris sur des cadavres. Ca aide quand vient le temps de comploter contre les autres.

Mais porter un dragon quand on est un Phoenix? Ca lui laisse un goût de bile dans la bouche. Malgré tout, elle s'enroule dans le manteau magique, cachant sa signature thermique, se rendant invisible à l'infravision de Karia. Et ce faisant, In'Xun se dit que le médaillon donné par sa mère matrone lui manque. Elle espère juste qu'un salopard qui aura tenté de le porter se sera bien fait incinérer.

Sans rien dire, le capuchon rabattu ne laissant voir que son menton et ses lèvres, In'Xun emboite le pas au roi, restant dans son ombre en faisant de son mieux pour que le piwawfi ne traine pas trop par terre et que sa capuche reste en place. Pourquoi? vous avez vu la différence de taille? Elle lui arrive juste à la bonne hauteur pour une castration en règle. Mais bon, je mégare....

Le bruit d'une barrière qu'on ouvre extirpe la jeune femelle de ses pensées.

Je serai de retour dans deux semaines, je dois aller vérifier quelque chose avec mon informateur a l'Ouest.

Un léger tressautement des épaules de l''informateur'' laisse deviner qu'il trouve ca bien drôle. Mais elle devient mauvaise quand il la prend par la taille pour la soulever comme un chat. Feulant légèrement, les mains noires se posent sur les gantelets griffus en un réflexe. Comment ose t'il!

C'est alors qu'elle remarque ca.

Deux oreilles tournées vers elle. Une blanche, une noire... Avant que l'étrange figure de la bestiole ne se tourne vers elle, ruminant elle ne sait pas trop quoi. Juste avant qu'elle n'essaie de mastiquer le bout de sa botte. Grondant sauvagement de facon étonnante pour un être si petit, In'Xun se fige. La fierté l'empêche de demander ce que ca peut bien être cette cochonnerie. Et en plus, ca pue plus qu'un basilic... Enfin, elle exagère un peu, mais à peine. Prenant le pommeau à deux mains, la nécromancienne jette un oeil au sol, faisant la comparaison qu'un lézard est pas mal plus confortable, moins haut, moins d'odeur, plus sec... Bref.

Karia prends alors ses rênes pour l'attacher à sa monture à lui avant de sortir de la sombre forteresse. Enfin, elle commencait à se sentir claustrophobe là dedans. Ainsi commence donc la chevauchée vers l'Ouest, en territoire ennemi.

(introduction de l'Ouest dans le prochain post. )

Le voyage n'est pas de tout repos. Ca cahin, ca cahate, ca hennit, ca mâchouille, ca rumine, ca pue. Mais elle de donne pas le plaisir à Karia de l'entendre se plaindre. Le seul plus c'est qu'In'Xun na pas besoin de se battre avec la bestiole pour réussir à se faire obéir, le mâle tenant les rênes.

Trop épuisée, le dos et les cuisses en feu, la jeune nécromancienne ne répond pas quand il lui ordonne de descendre, elle patiente plutôt jusqu'à ce qu'il vienne la chercher et la fasse descendre de ce cheval. Malgré sa douleur, malgré sa fatigue, elle se tient comme une reine, ne laissant paraitre aucun signe de faiblesse. Elle est drow, elle est un phoenix, résilience et indestructibilité.

In'Xun ne fait rien, attendant que le mâle la serve et établisse le camp. Ca peut avoir l'air d'un je-men-foutisme, mais loin de là. Sous l'ombre de la capuche du piwafwi, elle observe sans rien dire chacun des gestes du demi. Mine de rien, In'Xun assimile et apprend.

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Dans la matinée

Chef.... Ya un feu dans la vallée, tout en bas.
Ouin, pis?
Ben un petit feu, en plein milieu de la matinée... Soit qu'ils ont voyagé de nuit ce qui, à Xarminos est exceptionnel, soit qu'ils en on un ou plusieurs de malades, ca en fait des rpoies facile. Donc, l'un dans l'autre, ca sent le profit!!!!
....
Boss?
Wais, scellez les canasson, on y va.

J'avais pris pour compte qu'elle était agile, débrouillarde et fier, pour ma par minutieux et perfectionniste je prépare le campement sans me retourner, faisant une confiance aveugle en mon cheval pour la tenir a l'œil.
Pour ce faire, j'avais pris ma hache abattant dans des coups secs et puissant des petits arbres mort qui ce brisait facilement. Inutile d'essayer de faire bruler du bois vert. J'entreprend la tache fastidieuse de ramasser des branches morte, des tronçons, du foin et brindille. Dans mon premier chargement qui me fait retourner dans sa direction, je me rencontre quel est toujours sur l'animal. Laissant tombé ce que j'avais dans les bras, mes yeux de braise rouge ce plisse derrière mon heaume.
J'avance lentement vers elle lui arrivant pratiquement yeux a yeux.
- J'aurai du me douter que tu étais trop faible pour accomplir une chose aussi simple...Tu t'imagine peut-être que je suis a ton service et que je vais tout faire sans que tu es a déployer le moindre effort...hmm? La seul raison pourquoi je ne te ferai pas participer au campement, c'est pour m'assurer de ne pas y passé la journée et que tout soit bien fait.
Descend du cheval, il a besoin d'une pause lui aussi.

Je me détourne d'elle voulant retourner a mon occupation et préparer un petit feu de camp.

Un crachat acceuille Karia dans la grille de son masque. In'Xun s'est retenue depuis longtemps pour le lui lancer. Dans la citadelle, elle était en territoire ennemi. Ici, dans la forêt, c'est autre chose.

La nécromancienne est fatiguée, ses yeux veulent s'arracher de son crâne pour danser le tango au sol entre les bottes de Karia. Ici, en pleine nature, ils sont à égalité avec ce petit plus que la drow est une femelle. Les yeux rougeoyants percent avec haine sous l'ombre de la capuche. Elle sent le mal de crâne lui vriller la tête.

Tu ferme ta gueule mâle et tu me descend. Tu me fais bouillir ensuite de l'eau que tu me portera à la tente.

C'est un risque qu'elle prend, mais calculé. Au pire, il va lui écrabouiller le cerveau et ca la soulagera au moins. Au mieux, il va fermer sa gueule tel qu'ordonné et va agir en bon toutou. D'une facon ou d'une aure, elle sera ainsi fixé sur son sort, à savoir si Lolth est avec elle.

Si Karia obtempère, une fois sous la tente, la fraicheur et la pénombre lui apporte un soulagement immédiat. Les yeux d'émeraude rougeoyants et larmoyants lui font un mal de chien et In'Xun craint un moment de devenir aveugle. Avec irritation, la jeune femelle s'enroule dans son piwafwi et s'installe, épuisée

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Vers 14 hres

-Boss, il y a deux cheveaux dont un de guerre et deux voyageurs, Une petite femelle et un grand mâle, un grand guerrier...
-Continue d'observer... Préparez les pièges.

Heureusement que mes dents d'adamantium argent son bien serrer entre elle, cet immonde manque de respect me fait tourner les yeux au rouge flamboyant. Elle voulait descendre du cheval!!!! Mes mains ce crispe comme les pattes d'un lion près a tout déchirer d'un coup de patte. J'inspire profondément et laisse sortir toute l'impatience dans un trait menaçant.
Évidement qu'elle s'imagine que je suis son ''esclave''. C'était une femelle après tout.

De l'eau chaude? ...et quoi encore un lit douillet et une auberge peut-être? PHEU qu'est ce qu'elle s'imaginait nous ne prenions qu'une petite pause avant de repartir. Je ne monterai aucun campement digne de ce nom pour seulement une heure de repos.

Je retire un de mes gants et m'essuies longuement la morve qu'elle m'avait lancé au visage pour ensuite lui attraper de l'autre main le collet et lui étampé son chef d'œuvre dans toute sa figure avant de la tirer de sa selle comme un barbare. Je la traine de force près d'un arbre et la repousse contre l'écorce pour qu'elle s'y appuis. Rude et sans douceur, mais je fais attention a ne pas la blesser malgré l'effroyable envie de le faire. Je n'avais pas envie de refaire un accident comme dans la mine...

Plus après, je vais vers mon cheval ramenant une gourde et le nécessaire pour allumé le feu et bifurque vers son cheval pour prendre sa gourde que je lui envoie vers la poitrine tout en rejoignant le tas de bois. Chauffé de l'eau? et quoi encore comme si j'avais amener des casseroles.
J'observe le silence comme a sa demande << Ferme ta gueule mâle >> et fait ce que j'ai a faire. Bientôt le feu prend vie et embrase le foyer que j'avais préparer. La chaleur accroit et la lumière nous enveloppe doucement. Évidement, pas de tente.
Une longue colonne de vapeur s'étire de mon heaume témoignant de la fraicheur des jour d'automne à la surface alors que je vais m'installer a un autre arbre a proximité, y plantant mon épine dorsale et me laissant lentement assoir par mon poids, déchiquetant l'écorce du géant végétal. J'allonge ma jambe gauche et ramène la droite pour m'appuyer sur mon genoux, retirant finalement mon casque de fer pour boire et porté mon attention vers l'horizon m'assurant de notre sécurité si quelque chose venait a approcher.

*Elthiriel, Keldàarh*

Dans la chambre cachée d’Elthiriel, elle et son mâle reproducteur, Keldàarh sont dans le bain après une énième altercation avec les forces ennemies. L’émeraude et le violet se fixent ouvertement comme ils le font seulement en ces lieux. Ici, dans cette antre inconnue de tous, ils sont égaux.

Nous devrons abandonner les lieux.

Le maitre hausse un sourcil. Fidèle à son habitude, il se tait et laisse sa calculatrice mère matrone exposer son plan. Plutôt, le bras finement musclé du drow s’étire pour prendre un pot d’onguent qu’il se met à appliquer sur une vilaine entaille à la base du cou de la femelle. Ne manifestant aucune douleur, Elthiriel se tient néanmoins tranquille le temps qu’il fasse ce qu’il a à faire. Ensuite lui prend t’elle le contenant des mains et se met en frais de lui rendre la pareille. Sa voix chaude et rauque, invitant au sexe, s’élève dans l’air lourd d’humidité.

A part des altercations mineures, il n’y a jamais eue aucune guerre qui s’est menée dans les rues. Je compte les utiliser, utiliser la populace à notre avantage. Le problème des anciennes maisons c’est qu’ils sous-estiment facilement.

Le maitre voleur rétorque, songeur...

Il est temps de changer de nid...

Waip... La suite de mon plan ne va pas te plaire... Je dois retourner à la surface, retrouver notre succursale perdue. Tu te rappelle l'épée longue de Von Burkenwald?

Bien sur, Lord Stannis Von Burkenwald, c'est cet enfoiré de chevalier noir à la puissance supposément légendaire dans son temps, voilà une bonne 300 aines d’années. Notre prime jeunesse ma dame. Il est sûrement mort

Jla lui ai piquée alors qu’elle trainait sur un champ de bataille... Et je l’y ai cachée. Nous avons plusieurs artefacts de la surface cachés avant que notre cité natale ne soit ouverte au soleil. Avant que nous ne soyons obligés de nous exiler dans ce trou à rat.

Vous n’aviez pas envoyé In’Xun le découvrir?

Le partage des connaissance est une chose, la découverte de son histoire une autre, elle ne le savait même pas elle même, je ne lui ai rien dit.

Lolth est décue du comportement de la nécromancienne. Semble t’il qu’elle ne progresse pas assez vite. Si notre déesse est décue, ca explique en grande partie pourquoi ca fait la 4e fois en 6 mois qu’on nous a attaqués ici. Elle aurait été plus aise de crever la gamine. Et, en plus, je lui ai donné la clef de la succursale. Va falloir que je la retrouve.

J’ai bien l’impression ma dame que votre choix est fait et que je n’ai plus à m’incliner. Mais ca ne me plait guère.

Ne rechigne pas à la tâche Sssin’Srigg... Nous somme les phoenixs Noirs... Les assassins de Lolth.

Dans un clapotis d’eau, elle fait tourner le mâle vers elle, de l’eau jusqu’aux épaules.

Ne crains jamais les ombres, mais plutôt ce qui s’y cache.

Avec un grognement, ses cheveux de neiges s’entremêlant avec ceux de neige aux reflets sanglants de sa mère matrone à la surface de l’eau, Keldàarh la prends par la taille et l’attire vers lui. Avec une passion et une tendresse inconnue de tout les autres drows et qui serait leur damnation si ca se savait, ils entremêlent leur coeur, leur corp, leur âmes en un ultime adieu. Parce que si leur vie est sous l’égide des lames et du sang, se reverront ils dans ce monde ou dans l’autre. Le maître voleur soupire.

Il en sera fait à votre convenance ma dame. Comme toujours.

( a suivre)

Nous allons résumer la remontée d'Elthiriel à la surface... Partie environ un ans après In'Xun, l'assassin part, seule. La mère matrone a besoin de sentir les ténèbres, la solitude. Le danger. D'affûter encore plus ses sens. Le silence souterrain affûte son ouie, l'air affute son odorat et son goût. Lors de ses pérégrinations, manger diverses viandes crues ne posent aucun problème et si ca n'était que d'assurer la survie de sa maison en ces temps critiques, Elthiriel se perdrait volontier en outreterre.

Elle a la présence d'esprît d'éviter le territoire des flagelleurs mentaux et prend, sans le savoir, le chemin que son arrière petite-fille a parcouru des mois plus tôt. A moins que ce ne soit la déesse araignée qui guide ses pas. Armée de ses deux valdris fixées aux cuisses, Silencieuse , une méchante dague à la lame noire à la ceinture, Silencieuse, une lame cachée fixée sous son protecteur de l'avant bras gauche, sa sarbacane et ses fléchettes de poisons cachées sous son protecteur de l'avant bras droit. Ses sacoches de tailles généreusement garnies de poudres , de liquides, de gelées et autres poisons divers ainsi que de leur antidotes respectifs. Son armure de cuir sur le corp, renforcée de runes magiques en fil d'adamantium sur les revers, l'endroit n'ayant aucun signe particulier. Son ample piwafwi magique n'arborant aucun symbole.

Ce qui frappe chez cette assassin, c'est l'apparente jeunesse de son regard d'émeraude rougeoyant, comme si le temps n'avait pas eu de prise sur elle. Sa longue tignasse de mère matrone a été coupée court à la va comme je te pousse, diverses mèches de neiges aux reflets sanglants pointant dans tout les sens. Ajoutant à l'apparence trompeuse, la cicatrice lui barrant l'oeil gauche, partant du front pour terminer au milieu de la joue, épargnant miraculeusement l'oeil.

Le pied botté de cuir souple se meut avec une aisance et une célérité consommée, ce qui fait qu'elle arrive en bas des mines au moment même ou Karia poursuit In'Xun un étage plus haut.

L'assassin fronce les sourcil, le nez froncé en avancant prudemment, se ramassant sur elle même, les pans de son manteau bien resserré, la camouflant aux yeux d'observateur potentiel. L'odeur de pourriture se fait plus forte alors qu'un cadavre passe devant elle. L'oeuvre d'un nécromancien. Elthiriel sent l'irritation la gagner. Elle a stallé la la salope? putain sortir à la surface n'est pas bien bien compliqué. Suivant le mort vivant, Elthiriel avise un puit d'aération juste assez grand pour elle. Du plus loin qu'elle peut voir il n'y a rien, mais de l'air frais filtre. Et qui dit air frais dit sortie. In'Xun aurait dû savoir.

Et voilà ce n'est pas bien bien compliqué.

Un léger marmonnement et la drow lévite jusqu'à l'accès. Se hissant à force de bras d'un étage à l'autre, elle parcoure un bon deux cents mètres, notant que le puit s'élargit sensiblement, l'obligeant à utiliser sa souplesse naturelle.

Subitement, une vibration et un craquement sonore se fait entendre. Avisant un renfoncement latéral, Elthiriel s'y glisse promptement et se colle, se fond dans la paroie avant que les yeux rougeoyants de L'infravision ne se portent par en haut. La chaleur d'un corp vivant se fait voir, à environ un bon 50 mètres au dessus.

.. haaa haa.. aid.. aidé moiii... aider moi...AIDER MOII BORDEL!!!

Le fait qu'il y ait des vivants en l'air la rassure légèrement. Si vivants et non vivants sont occupés à se péter la gueule, ca lui donne l'occasion de passer sans trop attirer l'attention. Mais pour le moment, elle sera obligée de redescendre et ca ne lui tente pas vraiment...

Il faut croire que la douce main de Lolth est avec elle aujourd'hui. Il y a une méchante vibration et le gus, amenant son lot de terre et de cris tandis que l'humain ou whatever passe à un centimètre de son visage. Les gens de la surface ont toujours trop criés à son goût. Ca lui a toujours tapé sur les nerfs... sauf quand c'est le temps de la torture, of course.

Par prudence, Elthiriel attends un bon 5 minutes avant de reprendre son ascension. Arrivant enfin au tunnel, la petite drow tasse délicatement la passerelle avant de regarder. Sacrant silencieusement, elle reprend sa place juste avant qu'un mort vivant ne passe sur le bois.

(a suivre)

Prise dans son trou pendant de longues minutes, la petite assassin n'a pas connaissance de ce qui se trame un peu plus loin. Ou plutôt, pour le moment, elle n'en a cure. Elthiriel ressent un changement tandis que d'infime froufroutements se font entendre. Ce sont les morts qui tombent au sol. La petite drow attend un 5 minutes avant de risquer un oeil. Il n'y a qu'un cadavre à moitié décomposé qui gît au sol. Malgré elle, Elthiriel grimace.

Parce qu'en tant qu'assassin, elle embrasse la mort, est son épouse, danse avec elle tout les jours. Elle la donne avec plaisir comme elle la recevra avec délice le jour venu. Elle a transmis ce désir à toute sa descendance espère t'elle. Parce que la plus grande faiblesse des anciennes maisons drows sont leur peur de mourir. Mais je m'égare, finissons ce putain de résumé que nous puissions poursuivre nos pérégrinations, veux tu?

Suivant l'odeur de mort et les cadavres donc, Elthiriel arrive au moment ou Karia assomme In'Xun. La drow pourrait se précipiter dans la mêlée mais préfère une méthode plus patiente. S'enroulant dans son piwafwi encore plus étroitement, la drow recule, profitant du fait qu'elle soit derrière le mâle. Ses yeux se plissent tandis que son regard se pose sur la cuirasse, descend le long de l'épine dorsale, examine chaque parcelle d'armure, cherchant La Faille... Ses yeux se plissent encore plus tandis que le bouclier tombe au sol avec fracas, que le genoux tombe au sol avec le léger grincement caractéristique des armures bien huilées.

Elthiriel ne sais pas ce qui se passe... Mais est assez intelligente pour savoir quand attendre. Levant le nez, elle évase les narines, inspirant profondément, marquant l'odeur de Karia dans sa mémoire. Elthiriel ne sait pas encore qu'il est un demi. Et en fait elle s'en sacre. Premier constat qu'elle se permet c'est qu'il est aussi grand que cet enfoiré de Stanislas. Probablement de sa descendance?

Quand il se redresse, Elthiriel recule précipitamment, se servant de l'odeur des cadavres pour camoufler la sienne. C'est fastoche quand on sait il y en a combien qui parsème le passage jusqu'à la forge... Le laisse passer avant d'aller voir In'Xun, étendue. inconsciente. Un bref examen lui confirme qu'elle va s'en sortir. Et qu'elle n'a plus la foutue clef.

Elthiriel jongle avec l'idée de l'égorger pour ne pas avoir rempli sa mission, mais se ravise rapidement. Si l'autre avait voulu la tuer ca serait déjà fait. Et d'ailleur, une infime vibration lui apprends que quelqu'un approche. Se servant des ombres comme d'un manteau et des morts comme camouflage olfactif, l'assassin se pousse en lévitant, pour camoufler ses traces.

Silencieusement donc, elle observe Karia de face.... Silencieusement comme la mort elle même, elle les talonne ( a distance raisonnable plus ne pas attirer l'attention d'un roi suspicieux.) jusqu'à la sortie, enroule son visage et ses yeux dans son foulard noir, avant de sortir, histoire de se protéger les yeux. Seuls sont visibles sa mâchoire et ses lèvres pleines.
son teint d'anthracite. le bas de sa cicatrice sur la lèvre gauche. Puis se glisse à l'extérieur aussi furtivement qu'un pet sur une plaque de verglas. Fastoche, tout les yeux sont rivés sur Karia et son colis. Et, cachée, elle en apprends pas mal plus en 5 minutes que depuis son arrivée dans les mines.

- Mon roi... que c'est-il passé la dessous? Vous revenez seul?!
- Ce gars était nécromancien, toutes les créatures relever son morte avec lui, disons simplement qu'il avait préparer des pièges et que malheureusement le reste de l'escouade y est passé.
- Je veux que le coffre contenant les artéfact Drowique soit amener au château ce soir Halfwin.
Les travaux auront intérêt a reprendre dès demain au lever du soleil.

- Ouii oui mon roi, il sera fait selon votre volonté.

Bon, le gus est un roi... Dak... Donc probablement le boss du chateau le plus proche. Les artefacts vont suivre, donc la clef doit logiquement être dedans... Ca lui donne donc une chance...

Donc, pendant que Karia et In'Xun font mumuse au chateau, Elthiriel se glisse dans le chariot amenant les trucs et d'ailleur c'est ce qui lui permettra de retomber pour ainsi dire sur sa petite fille et la boite de conserve ambulante. Elle laisse le temps passer, et c'est à mi chemin qu'elle ouvre le dit coffre, crochetant le lourd cadenans avec brio. Farfouillant, elle empoigne la dague d'In'Xun, ses deux haches de combat ainsi que le pendentif en diamant noir et rubis de sa maison.

L'assassin profite d'une halte du groupe pour se glisser hors du chariot et se perdre dans la forêt. Le paysage a bien changé, mais elle sait approximativement ou aller... Du moins si la vieille cité de Von Burkenwald est encore debout.

*In'Xun, Elthiriel*

C'est peut-être par hasard, plus probablement que Lolth a guidé ses pas... Mais Elthiriel tombe sur sa petite fille et Le Roi. Plutot, le fracas de L'altercation lui parviens aux oreilles. Evaluant ses chances, l'assassin monte prestement dans un arbre avant de se rapprocher doucement du duo

Un corbeau dans un arbre perché....

Observe Karia lancer une gourde à une In'Xun à demi morte de fatigue, regarde sa descendance avoir l'air pitoyable et faible. Une haine et une irritation croissante monte en elle. Derrière le foulard, l'émeraude prend une teinte sanglante. Elle règlera ses comptes plus tard.

Pour le moment, s'étalant de tout son long pour s'assurer une meilleure stabilité sur une brache maitresse d'un chêne, Elthiriel examine attentivement Karia et, comme toute drow qui se respecte, fait le lien assez vite. Comme ca le dragon disparu est devenu roi? C'est à mourir de rire, comme un chien qui runne une meute de loups.

Je devrais le tuer.... C'est facile...

Mais il n'y a aucun défi en ce moment. Et une mission bien plus importante à faire que de faire mumuse avec un homard. Le bras finement musclé d'Elthiriel s'étire et ceuille trois glands. Avec une précision diabolique, l'assassin en envoie une sur la tempe du roi, un autre en pleine poire d'In'Xun qui se redresse en réprimant un cri de douleur dû à sa séance d'équitation, et un autre dans les bois, dans d'épais fourrés. Puis, curieuse, elle observe la réaction de tout ce beau monde.

La nécromancienne n'ose pas bouger, chaque once de corp lui fiasant mal. Après tout, Karia ne l'a pas tuée, il va la protéger non même s'il la hais non?

Je réfléchissais jusqu'où j'allais l'enfoncé dans le territoire des hommes pour la laissé en plan avec ses machinations macabre. Je n'avais pas de temps a perdre et malgré tout j'étais assis la avec une pure inconnue, guidé par les fantômes du passé plus réel que jamais a présent.
Je la haïssais sans fondement, d'une façon inexplicablement naturel et pourtant depuis toute ses années a l’abri de leur présence, c'était la première fois depuis bien longtemps ou je me sentais ...moins seul.
Que tout chez une personne m'étais familier, normal et compréhensible, jusqu’à son odeur.
Comment me résonner que malgré ma colère et mon envie de rébellion, je me sentais ....bien? ou étais-ce un réconfort incompréhensible...?
Dans tout les cas, un pincement aigu me ramène l'esprit hors de mes pensées et ma main sans gants venant ce plaquer sur la tempe atteinte d'un gland.

Mon visage ce déformant en une grimace menaçante tout crocs sortie et le regard enflammé ce tournant vers la femelle près de moi.
J'allais l'engueuler quand je remarque son expression et redresse minimement l'échine en entendant le bruissement de feuille dans la forêt.
Un grondement gutturale gronde dans ma poitrine comme un chien de garde avertis son maître d'un danger imminent. Mon casque revenant sur ma tête, et ma main dénuder retrouver mon gant.
Mon premier réflexe est de me relever et me saisir de la femelle pour la tenir sur mon flanc droit. Je jette de la poussière et de la terre sur le feu afin de l'étouffé momentanément et recule vers les chevaux.
Peu importe l'épuisement d'In'Xun, nous allons repartir. Si je ne pouvais détecté la présence de l'ennemi dans la forêt, ce n'était probablement pas l'endroit où je pourrai l'affronté a mon avantage. Un replis stratégique me semble la meilleur option.
Tel était ma devise... reculer pour mieux franchir l'obstacle.

Si rien n'intervenait pour m'en empêcher, j'allais monté mon cheval avec la femelle assisse de travers sur mes cuisses et partir.

In'Xun ne réplique pas, préparant un sortilège mentalement malgré ses courbatures. Par réflexe, la petite nécromancienne surveille les arrières de l'immense mâle, trouvant malgré tout une certaine sécurité dans ces bras épineux et dans ce grondement sauvage. Ses yeux lui font un mal de chien, mais elle veille néammoins.

Un haussement de sourcil approbateur acceuille le grondement guttural du roi, Un léger sourire moqueur ourle les lèvres pleines de la drow juste avant qu'elle n'entortille son visage dans un foulard noir, cachant ses yeux, cachant ses origines et son sexe. La rendant silhouette androgyne dans une armure de cuir dépourvue de tout signe distinctif, aux sacoches de tailles et aux doigts gantés de cuir noir.rien ne pouvant la rallier a l'une ou l'autre race de ce monde, aucune arme visible. Un assassin n'est pas un ranger, mais côté discrétion, ca clanche ces putains d'elfes.

Le voyant reculer vers son canasson, parce que oui, Elthiriel connait ces animaux et à défaut de les aimer, elle a appris a les utiliser. D'ailleur, par réflexe, la petite femelle met la main dans sa poche et caresse une figurine d'obsidienne à l'effigie d'une panthère. (ok, artefact récolté par rp sur un autre joueur, Drizzt Do'Urden en a un... ) sa fidèle compagne, même si elle ne l'appelle que rarement. In'Xun va comprendre le message, la panthère étant un secret de maison bien gardé. Pour l'autre, le colosse, ca fera une diversion bienvenue... Avec un peu de chance, il la prendra pour une elfe ou une petite-gens.

Kalithan...

Un nuage de brume se forme dans le chêne, à côté de la drow, avant de prendre la forme d'un animal puissant, aux yeux d'un jaune surnaturel et à la robe d'un noir de jais. Faisant rouler avec délice ses muscles puissants sous sa robe, la panthère regarde sa maitresse qui lui pointe le destrier de guerre duquel Karia n'est plus très loin. Kalithan obéit promptement, salivant à l'avance du sang qui va couler.

-ROI!

crie In'Xun au moment ou un félin bondit sur Chronos, plantant profondément ses griffes dans la selle royale, pour attaquer promptement le puissant destrier dans un silence surnaturel, cherchant la nuque de l'animal pour lui briser les vertèbres de ses mâchoires puissantes, lui labourant la croupe de ses pattes arrières.

La nécromancienne ne lance pas de sortilèges, reconnaissant l'animal. plutôt, elle cherche partout le renfort tant recherché, assez intelligente pour fermer sa grande gueule pour une fois.

Profitant de la diversion, Elthiriel descend de son arbre, et s'avance doucement du duo, sous le couvert des arbres, sa botte de cuir souple foulant le sol avec légèreté.

Cronos, un étalon d'une engeance ancestrale de puissant chevaux n'avait rien de faible ou de proie aisé. Non, tout félin de se nom y penserai a deux fois avant de s'attaquer a lui et pourtant cette ombre qui tombe ciel, ose, n'échappant pas a sa vigilance guerrière.

L'étalon réagis bien avant moi, les oreilles plaquer sur la tête il gronde repérant ce que je ne pouvais voir dans la lumière.
Il pousse un crie digne d'un rugissement équin. Roi des chevaux, il combat refusant la domination et la mort. Il avait vue tant de guerre et de bataille que ce n'était pas un sale chat qui allait causé sa perte.
L'ennemi est accueillis a son atterrissage d'un rodéo infernal, l'autre cheval compte a lui terrifier pousse des gémissements, toujours attacher a Cronos, il ce débat si bien qu'il ce décroche de la selle et s'enfuit en trompe.

Le cheval de guerre compte a lui, en plus de porté sa selle, portait ma pavois d'adamantium noir sur ses fesses, lui protégeant la croupe de la panthère et du même coup de toute prise a l'animal qui lui permettrait une meilleur stabilité pour attaquer la nuque de l'étalon furieux. Pas de bol pour lui.

Mon cheval est l'être le plus précieux qui soit a mes yeux. N'ayant que la hache qui m'avait servie a faire le campement a porté immédiate de moi, je m'en sers comme projectile pour aidé Cronos a ce défaire du prédateur qui avait capté toute mon attention. Après cela, je dégaine ma long lame fait de matériaux tout aussi prestigieux que mon armure, près et attendant le moment idéal pour attaquer la bête dont je m'approchais prudemment pour ne pas être la victime involontaire de Cronos.

Le silence n'était plus d'actualité dans ce chaos et débat violent, pas même la sécurité de la drow qui m'accompagne. L'apparition de cet animal me laisse croire dans l'effet de surprise que la présence senti plutôt venait de lui. Je ne vois évidement pas l'apparition de l'autre Drow.

L'étalon n'hésite pas a ce jeter au sol pour assommer son cavalier impromptu et si la panthère venait a en tombé et était blesser par ma hache, Cronos le piétinerai de toute ses force et son poids pour l'achevé, s'il s'enfuit il le poursuivrait en le ruant pour s'assurer de sa retraite.

Khalithan, malgré le temps passé dans sa dimension parallèle, est parfaitement dressée... Les longues griffes arrières acérées comme des lames de rasoir laissent des sillons tout saufs naturels sur le dur métal noir du pavois. S'arc boutant , l'animal accompagne les ruades de l'étalon, s'en servant pour se propulser par dessus la tête du puissant destrier, évitant la hache de Karia.

Tout poils, griffes et crocs dehors, la puissante panthère refait face à l'étalon, tournant et feulant sourdement en réponse aux hennissements courroucés du puissant cheval de guerre,la puissante panthère évite avec adresse quelques coups de sabots avant de reculer, éloignant mine de rien les deux mâles d'In'Xun.

Elthiriel, silhouette androgyne dissimulée dans les ombres, regarde la finesse et la puissance du guerrier. Sous son foulard, l'oeil d'émeraude rougeoyant évalue, jauge et soupèse les mouvements, cherchant la faille... En 1 minute, elle a déjà trouvé trois moyens de le tuer. Il faut dire qu'elle a de l'expérience en embuscade.

Levant le nez. la petite assassin évalue le vent pour se placer dans le bon sens, évitant que son odeur soit portée à l'attention du demi. Puis, aussi silencieusement que la mort elle-même, Elthiriel s'approche de sa petite fille qui gît au sol, tel une loque.

Sans aucune délicatesse, elle lui empoigne la courte tignasse de sang puis lui relève la tête. In'Xun sait instinctivement à qui elle a à faire, par réflexe, ses yeux prennent une teinte vert pâle, ses narines s'évasent avant de frémir de terreur pure, la jeune nécromancienne contemple le foulard qui cache les yeux de sa mère matrone. Pour elle, la silhouette anonyme est justement tout sauf anonyme

Un feulement sourd suivit du bruit d'un sabot ou d'une lame sur du bois indique que la diversion commence à tourner en la défaveur de son familier... le temps est compté. Khalithan fait de son mieux, bondissant et tailladant ce qui passe à sa portée, métal ou patte, avant de retraiter derrière un arbre pour mieux réattaquer d'un autre angle, éclair noir dans la forêt. Mais ses attaques éclairs ne peuvent pas causer grand mal, la bête n'ayant pas le temps d'utiliser ses mâchoires puissantes.

La mère matrone jette un coup d'oeil sur le combat, garde les protagonistes au coin de son champ de vision. Puis reporte son attention sur le déshonneur à deux pattes qui gît à ses pieds.

La vois grave et rauque d'Elthiriel résonne dans un commun parfait, teinté de notes musicales, léger accent non identifié.

Tu me décois, depuis le temps que tu es partie, tu aurais eu le temps de finir ton pèlerinage...As tu renié ton allégeance à la Déesse araignée?

La jeune fille fait un léger non de la tête, pétrifiée, ne charchant même pas à se justifier...

Ou est ton collier?

La nécromancienne ne peut que verser une larme.

Je ne l'ai pas... peut-être que lui l'a?

Un cri suraigu se fait entendre, suivit de l'odeur du sang. Son familier est blessé... La haine fait rougeoyer le regard dissimulé. Sous son foulard, Elthiriel grogne sourdement, dévoilant ses dents blanches même si personne ne peut les voir. Ca se corse...

Bon In'Xun, dégage... Débrouille toi pour survivre ou pour crever, je m'en tape royalement, mais ne décois pas Lloth. Je vais m'arranger pour retenir le homard.

Un gémissement découragée de la jeune fille finit d'exaspérer Elthiriel qui lui assène un revers retentissant, lui ouvrant une arcade sourcillière.

Dégage et reviens moi forte ou pas du tout. Je t'ai assez vu!

Un peu insultée et trouvant malgré tout qu'elle s'en sort à bon compte, choisissant le danger le pluséloigné par rapport à celui immédiat pour sa survie qui s'incarne en sa mère matrone, In'Xun dégage, titubant légèrement, avant de disparaitre dans les sous bois tandis que la petite assassin retourne sous le couvert des arbres. Il ne s'est pas passé plus que 3 minutes depuis le début de la diversion, l'assassin connaissant son affaire.

C'est alors que Elthiriel rappelle Khalithan. Boitant, feulant, l'animal disparait soudainement dans une brume informe qui s'évanouit dans l'air.

Cette sale bête était rapide.. bien trop rapide et intelligente. Je ne tarde pas a me rendre compte de ce détail. Malheureusement pour la drow que j'escortais, je ne pouvais pas laissé Cronos combattre seul.
La chance fini par tourner, tailladant ici et la peau fine d'ébène, puis une ruer bien placé de Cronos sur la hanche de l'ennemi l'affaiblis suffisamment pour le rendre bien vulnérable. A ce moment fatidique, alors que j'allais l'exécuté... Une odeur indétectable pour tout commun du mortel me viens au nez... Lié par l'odeur de son sang a moi, je sens la blessure fraichement faite sur le corps de ma protéger. Mes yeux de braises ce retourne vers le campement dès que la panthère disparait en fumé. J'arrive quelque instant après avoir entendu lointainement une voix e et où In'Xun est chassé par une étrangère.

Pourquoi lui obéit-elle? L'évidence de la réponse me laisse croire a la présence d'un supérieur. Pas que cela m'ennuyais d'être débarrasser de ce fardeau rachitique ... mais je lui avait fais une promesse. Enfin maintenant que nous étions loin, étais-je encore responsable de l'échec inéluctable de son pèlerinage si jamais il avait lieux sous peu? Je ne crois pas..non.. et puis si s'était une des X'Ianxin?? qui venait simplement la ramener chez elle??
La silhouette fine de l'étranger qui s'apprête a disparaitre me permet d'évaluer son poids plume, sa petite taille et sa façon de procéder me laisse craindre une autre présence drowique...et surtout une autre femelle par le son qu'avait sa voix...

Bon je suis énervé, je comprend pas l'intervention de l'autre et je n'apprécie pas, mais pas du tout que l'autre conne ce défile avec cette odeur...de sang.. qui.. hmmmm.... me donne envie de la prendre en chasse.

D'abords... cet connasse qui viens ce mêlé de mes affaires après on s'occupera de la fugueuse.
Les drow.... Je ne voulais rien savoir de les voir apparaitre sur mes terres.
- Tant d'artifice...pour rien.... c'est typiquement X'Ianxin aussi?
M'adressant à la dame en drow tant qu'a y être, avec une touche d'impolitesse bien rendu... Après c'est présentation moisie, cela allait de soi.... Enfin..des présentations? Ah oui! peut-être nous rendrons nous a cela sous peu.

J'avance vers le campement, prenant préalablement ma pavois grafigner de sur mon cheval a qui je demande de s'éloigner hors de porté, poussant le sable et la poussière sur les petites flammes délaissé. Ma masse colossale de fer d'adamantium noir s' ébranlant sous l'impacte de mes pas.
Comparativement a In'Xun, je suis bien portant, je connais le terrain et je n'ai pas d'obstacle a ma mesure. Enfin le pensais-je typiquement dans mon arrogance usuel.
Je suis sur mes gardes, laissant comprendre que j'allais rattraper la blessé aisément si elle ne s'opposait pas a mon passage.

Pour moi, In'Xun était une proie laissant derrière elle une trainé flamboyante de son odeur. Elle ne pouvait pas m'échapper ... Mais avais-je vraiment envie de la poursuivre? pas du tout! Qu'elle aille au diable! ... enfin bon pas maintenant en faite. Pas temps que JE ne l'avais pas décidé autrement.

Elthiriel aurait aimé avoir le temps de ''disparaitre'' dans la nature. Mais bon, il y a des imprévus dans la vie, il faut savoir faire avec! Comme l'armure lui dit quelque chose, même pour un dragon... La petite drow fouille furieusement dans sa mémoire, à la recherche DU souvenir qui lui apportera le complément d'information nécessaire. En fait, elle a l'impression qu'elle l'a croisé déjà, sous terre, voilà peut être un siècle ou deux. Il était en mode homard, aussi le visage ne le connait t'elle pas.

Tant d'artifice...pour rien.... c'est typiquement X'Ianxin aussi?

La silhouette disparait une courte seconde... Avant de réapparaitre sur une branche basse d'un chêne... Un corbeau dans un arbre perché regardait un dragon aux ailes coupées. L'inconnue lui répond dans un commun parfait, avec un accent inindentifiable, les consonnances dures de la langue drowique cachées soigneusements. Elle joue parfaitement son rôle.

je vous ai observés depuis un moment... vous êtes sur mes terres...Vous devriez être content que je vous ait débarassé de l'Indésirable. Je ne tolérerai pas de drows purs même si j'ai fait jadis le voeu de ne tuer personne...

Bien quoi? Karia ne peut pas demander à chaque péquenot du coin de connaitre sa gueule et son armure... Gagner du temps, permettre à In'Xun de s'éloigner, il y a sûrement un accès quelque part par ici. En même temps, la petite assassin décortique Karia et son armure, se demandant si le collier ne pourrait pas être soit dans les fontes de Chronos, soit sur lui, ou soit sur le canasson qui s'est sauvé.

La voix grave et rauque s'élève de nouveau dans l'air, appel à la luxure par sa nature et non par ses propos.

Je me présente, Luella Sampiero... a qui ai-je l'honneur?

Je ne ressens pas le besoin de courir après In'xun, j'avais tout mon temps, les traces de son sang ne s’évaporerait pas avant un long moment.

Elle s'envole comme un oiseau fragile, un comportement typique et surtout censé. Je détestais devoir lever la tête. C'est inconfortable à la fin!
Mais ce qui me perturbe le plus, c'est sa façon de s'adresser a moi en commun... pourquoi? Jouait-elle la comédie?! Croyait-elle un seul instant que j'allais gobé ça? SES TERRES?!
Non.. non, elle pense peut-être me dupé, me faire croire qu'elle n'est pas de ceux qui vive dans les ténèbres.

Non... personne n'as de tel talent de camouflage ici, hormis les elfes. Mais les elfes condescendant était bien plus loin au sud. Et surtout, ils ne s’aventurerait pas sur MES terres. Aucun pure race de la surface ignorait le danger de ce trouver dans le Territoire du Nord-Est.

Non, les demi-races avait assis leur position suffisamment pour être connus de leur ennemis.

Celle-là ne vient pas d'ici et je ne peux que me mettre a gloussé de ma grosse voix d'outre ombre. Elle me flatte, me considérait-elle comme un pur drow? moi?????? un véritable colosse. Aucun Drow ne pouvait bénéficier d'un tel génétique en étant pure.
Plus petit que les elfes, naturellement svelte et agile. Je ne correspond en aucun point a un drow si ce n'était mon vieux blason de la maison Mel'Athviir tout déformé sur le dos de ma pavois.
Il fallait être bien entendu venir d'en dessous pour en saisir la subtilité entre mon lien avec les Drow et le drapeau qui flottait dans la cité de Xar'minos. Dans ce monde, les femmes sont au second plan, les hommes mène la danse et on le pouvoir.

Tout sonne faux dans son commun trop parfait. Pourquoi me donnerais-je la peine de continuer un dialecte polis en Drow puisqu'elle s'adresse en commun? Avait-elle même essayer de ce faire passé pour une demi-race? hahaha. Oh non, sa ne prenait pas. Non depuis le temps que nous possédons le coin, la plus part on été soit capturer par les esclavagiste d'Imzaresh ou s'était réfugier derrière ma bannière.
Bas les masques, je réplique alors en commun a mon tour.

- Luella Sampiero?? jamais entendu parler. Ce sont.... tes terres vraiment? Je crois que nous avons un petit problème.
Il ce trouve que je suis le seigneur de ses...terres femelles. Tu te trouve sur mon ....Territoire. Et les pures races ...tuer a vue.

Bon.. sa ne rend pas justice vraiment au fait que... j'escorte In'Xun ... et que j'étais loin de sembler disposer a lui couper la tête. C'était un petit problème que j'aurai espérer régler sans encombre... mais avec cette apparition rien n'était certain.

Luella Sampiero?? jamais entendu parler. Ce sont.... tes terres vraiment? Je crois que nous avons un petit problème.
Il ce trouve que je suis le seigneur de ses...terres femelles. Tu te trouve sur mon ....Territoire. Et les pures races ...tuer a vue.

Un corbeau sur son arbre perché tenait une friandise du bord de son bec. Telle une panthère, elle s'étale de tout son long sur sa branche en une attitude nonchalante. .

Le seigneur de ces terres? Vous ne pouvez croire le nombre d'hommes qui essaient de me faire croire cela...

Les mâles de la surface et leur manie de vouloir tout dominer. Elle se souvient d'avoir entendu le nom de Karia lors des discussions quand elle était cachée.

Karia est le seigneur de ces terres et il se tape royalement de ceux qui y maintiennent la paix pour lui tant qu'ils le font. Je crois pouvoir dire sans trop me tromper qu'il a autre chose à faire que de compter les fourmis guerrières qui veillent sur le pays pour lui... Ici est ma part de ses domaines...

Pur bluff.... et elle pousse même la note.

Il N'apprécierait pas de voir un pur sang arpenter son pays justement... Alors pourquoi vous enfuir avec celle la? Si quelqu'un d'autre que moi aurait eu responsabilité de cette région, ils vous aurait tué à vue...

Pourquoi ne l'attaque t'elle pas simplement? L'effet de surprise est en sa défaveur, il y a aussi le fait qu'elle ne sait pas ou est le collier. Si il est sur Cronos, le fait d'attaquer ou de tuer son maitre va rendre le canasson tout sauf coopératif. Et elle a besoin de ce collier... idéalement.

Le poil de mes bras s'hérisse a l'entendre parler alors qu'elle sans problème s'installe a ses aise.
- hahaha... HAHAHA... c'est la meilleurs... Ce que l'on peut pas entendre comme connerie de nos jours. Mais tu as raison sur un point....... je m'en tape royalement!

Elle perd totalement mon intérêt, il met évident qu'elle pense pouvoir me ralentir dans ma traque. Je décide de l'ignorer et avancer vers le boisé. Elle m'avait pris suffisamment de mon temps. Et surtout le fait qu'elle me prenne pour un con en sollicitant le besoin me faire justifier. Tout ce qu'elle cherche c'est d'exploité quelque chose et je n'ai aucune envie de lui donner.

Ce n'étais pas compliquer avec les drows, il fallait toujours partir du principe qu'ils ne disent jamais la vérité et tout comme l'araignée essais sans cesse de nous embobiné dans un chemin que l'on ne veux pas arpenté.
Je me déplace aisément malgré le poids de mon armure, je ne craint aucune lame et je me doute par déduction qu'une femme n'aurai jamais la force physique de me blessé par la force brute d'un coup direct.

Enfin, ce serai bête de ne pas tenir compte qu'une femme ce balade rarement seul, souvent accompagner d'un protecteur. Étais-ce la félin de plutôt? Aucun problème, il était déjà bien amoché.

J'hume le parfum de ce sang unique, tout en me tenant près a parer une éventuel attaque pour mettre détourner de l'autre menteuse. Je me dis qu'elle en viendrai peut-être au fait maintenant que j'en avais assez de jouer son petit jeux débile.

L'odeur de ce sang unique? Elthiriel le connait très bien. Elle sait aussi que si In'Xun a une once de bon sens, elle va se trouver un trou pour se dissimuler et attendre... Le vent tourne... Justement, parlant d'odeur, une fugace odeur putride sertie d'hémoglobine se fait sentir, ramenant avec elle son lot de souvenir. Frémissante, elle se lèche les lèvres sous le foulard.

Que Lolth soit bénie de veiller ainsi sur ses filles.

Calculant aussi vite qu'un ordinateur ses options, la drow se met en mouvement subitement, tombant au sol en une roulade souple pour doubler à distance prudente le Roi. Aussi froidement qu'un congélateur, elle évalue ses options, les chances de sa petite fille de survivre les prochaines 48 heures...

Bah, In'Xun se débrouillera bien. Elle n'a pas le choix, c'est un passage obligé. Indirectement cependant, elle se doit de l'aider un peu, sinon elle ne mériterais pas d'être mère matrone. Donc nouvelle diversion bienvenue... Si Karia ne dévie pas de sa course, elle passera au plan b pour l'obliger à le faire. Ca va laisser le temps à In'Xun de prendre de l'avance et la couvrira par la même occasion.

Des orcs en haut de la colline, je les sens d'ici. Les sens tu d'en bas? Le vent tourne et il sent le sang... Je te laisse

une odeur de fumée se fait sentir, ténue un cri lointain se fait entendre. Jouant son rôle de protectrice comme si c'était réellement le cas, Elthiriel se prépare à protéger réellement le domaine qu'elle a clamé être le sien. Il faut plonger dans son rôle. Guettant néammoins sous son foulard pour voir si Karia va bifurquer... Après tout, ce sont des brigands selon toute apparence et sur ses terres.

La Reine araignée protège ses filles en jouant sur le sort...

Au dernière nouvelle, In'xun était exténuer par le voyage a cheval, même pas foutu de descendre elle même de sa monture. Elle n'était surement pas bien loin... Le couvert de la forêt peine concerné par le vent changeant.

Rien n'échappe a mon odorat lorsqu'il est aussi intimement lié par le sang. Elle m'avait laissé léché sa plait, son sang enregistré dans ma mémoire olfactive. Je n'étais pas asservis, mais mue d'un instinct prédateur incontrôlable, je remplaçais temporairement le male protecteur que j'avais occis. Rien n'était officiellement dit, elle ne me l'avait pas demander non plus... mais en me donnant son sang s'était une forme de contras avec le diable.

J'entends l'autre tenter de me distraire sur l'intrusion de bandit quelconque, mais... ne s'était-elle pas auto proclamer protectrice de SON domaine et m'avait considérer comme un imposteur? Haha.. HAhaha!
Qu'elle y ailles! comme elle le disait si bien je me moquait éperdument de ceux qui ce la jouait preux chevalier et paladin saint, je n'étais pas supposer être ici et j'avais des subordonner puissant qui s'occuperai du problème.. a moins qu'elle le face elle même comme elle avait clamé un peu plus tôt. Après tout, je n'étais pas soucieux de compté les "fourmis guerrières"... un commentaire facilement vomis d'une pure race sans le moindre doute. Un demi-race, ayant vécu la médiocrité forcé ne se rabaisserai pas a ça. Nous avions été esclave trop longtemps pour nous comparer a des larves! C'est une révolution que j'avais déclencher a Xar'minos et un projet dans lequel je me suis retrouver à la tête malgré moi.

Je n'avais d'intérêt que pour moi-même et mes ambitions.
A son instar, je me crois bénis par ma déesse de m'offrir de si agréable occasion de petite vengeance. Un bel occasion que je saisis alors que l'autre serai occuper a la véracité de ses paroles.
Dans l'ombre des arbres, mes yeux s'illumine et s'éteint reluisant, remontant les traces de la blessé. C'était bien les blessures à la tête, sa saignait toujours un plus qu'ailleurs.