La chambre de l'invitée...

La jeune ensorceleuse fut conduit par le capitaine qui lui fit visité tout ce qui avait à savoir...Elle acquiéssait de la tête en remémorant chaque endroits en jetant des regards désireux et charmeurs à l'homme...pas subtil pour deux pièces...Le sourire toujours accueillant et doux...Elle le sentait mal à l'aise et tout débousolé par ses petits regards...La dame riait intérieurement de lui, elle aimait jouer ce petit jeu, insatiable de plaire!!

Après de longues minutes, elle avait hâte de voir sa chambre et de prendre un bon bain pour relaxer...ses plaies lui chauffaient encore et ça lui démengeait de les rincer...

Lorsqu'elle vit sa chambre, elle fut ébahie par la grandeur et la beauté de cette pièce. Le plafond était plus haut que la normal des chambres d'auberges, un large sourire naquit à ses lèvres, fière d'avoir eut le courage de se présenter devant le colosse pour avoir se post!! Le lit baldaquin était immense, avec de lourdes couvertures, des rideaux lourds d'un rouge vin...Une grande garde robe et une commode surmontée d'un grand mirroir...Vraiment elle se sentait choillée et ce n'était pas tout....La femme se trouvait juste à côté de la chambre de Karia...Ce qui lui donnait quelques idées obscènes en tête...

Le capitaine la sortit de sa rêverie pour aller lui montrer où se trouvait le bain privé du seigneur...Désiré le suivit à la hâte en observant tout autour d'elle les merveilles du château de Xar'minos...

* suite au bain privé...*

De retour à sa si spacieuse chambre, un petit sourire satisfait lui vint aux lèvres. Le permier depuis cet échec...avec le Seigneur...

Enfin, la jeune femme se laissa tenter par le lit et s'y laissa tomber. Après quelques minutes de rêverie à contempler sa chambre, elle se releva pour se débarasser de cette armure légère, elle n'était point habituée de porter ce genre de chose et commença ainsi à fouiller dans les bureaux environnants pour essayer de trouver des vêtements légés et bientôt fut attirée par le grand garde robe en bois...

Elle s'en approcha avec curiosité et l'ouvrit pour découvrir de nombreux vêtements, du fait la dame voulut les examiner un à un et fouilla jusqu'à toucher du métal..."Hummm...étrange..." Pensa t-elle en fronçant des sourcils entrant davantage entre les vêtements pour tater de ses mains la surface plane pour enfin toucher une poignée de porte!!!! " Un passage secret...Hummm...intéressant!" Se dit-elle en laissant grandir un sourire espiégle priant pour que ça aboutisse dans la chambre de ce mystérieux seigneur!

Prudamment, Désiré tourna la poignée avec méfiance et en essayant de faire le moins de bruit possible, se mordant la lèvre avec une certaine inquiètude, elle ne savait où ça menait et s'était sombre...La petite ouverture s'ouvrit et lui permis d'accéder à un autre garde robe...Mais à qui?? Là était la question qui la tourmentait...

Maintenant entouré de nouveaux vêtements, elle huma ceux-ci pour y sentir quelques effluves masculines encore emprissonnées dans les tissus...C'était don un homme, elle tata les textures des tissus pour conclure qu'ils étaient nobles...ce n'était pas de la pacotille!

Enfin ne voulant pas rester dans le noir environnant la jeune femme poussa délicatement et très silencieusement les portes de l'autre garde robe, les entrouvant, observant d'un regard avertit et aux aguets les moindres traces de mouvements venant de l'extérieure de ce passage secret ou une lumière quelqu'on que...Ses yeux curieux observaient à mesure qu'elle découvrait l'environnement encore inconnu...n'osant point sortir avant d'être sûre que la voie était libre...Surtout qu'elle venait de se rendre compte qu'elle était toute nue!!! Le moindre bruit qu'elle entenderait la ferait reculer rapidement, préparant cette éventualité la dame laissa la petite porte secréte grande ouverte pour lui permettre de fuir...

Un peu nerveuse de cette nouvelle et excitante découverte, l'ensorceleuse resta attentive aux sons ambiants, se concentrant afin d'identifier le plus clairement possible ceux-ci...Restant immobile, tentant de réduire sa respiration affolée par la nervosité...

* suite à la chambre du Roi...*

* De retour de la chambre du Roi *

L'ensorceleuse s'éveilla peu de temps après le Seigneur. La douce chaleur du soleil caressait sa peau pâle et frêle mais si belle et douce. Sa soyeuse chevelure couleur feu s'étendait sur l'oreiller telle une rivière caressant son dos nu.

Sa respiration lente et reposée s'accéléra d'un cran alors qu'elle s'éveillait pour de bon. Ses yeux d'un mauve étincelant s'ouvrirent doucement et son corps se tourna nonchalant, elle soupira avant d'observer sa nouvelle demeure avec un sourire fort satisfait et un contentement intérieur alors qu'elle se rappelait qu'elle avait un laissé passé directe vers la chambre du Seigneur, elle était heureuse d'avoir trouvé ce passage!

La jeune femme roucoula doucement en repensant à cette nuit passée en sa compagnie, la violence dont il avait fait preuve n'avait qu'enflammé ses désirs...Elle ne rêvait que de ses lèvres et son corps...

Empressée de le croisée et de lui souhaiter une bonne journée, elle sauta du lit avec enthousiasme et ouvrit son garde robe pour revêtir son nouvelle habit de combat qu'elle avait mit lors du duel, cet habit l'avantageait fort bien, elle s'observa dans la glace avant de sourire, se coiffa de manière extravagante et se para de ses plus beaux bijoux pour faire bonne impression et attirer le regard du Seigneur de X'arminos...

Enfin bottée, elle mit des gants de velours noir et de multiples bagues puis un manteau de style corsaire fort élégant, le boutonna jusqu'aux début de ses rondeurs bien mises en évidence!

Désiré se dirigea vers la sortie de la chambre à pas assurés, déterminée à affronter de nouveau le regard de cette bête qu'elle ne tarderait pas à dompter!

La jeune femme sortit et demanda aux gardes de lui montrer où se trouvait les cuisines.

L'ensorceleuse pénétra dans la pièce avec un regard prédateur, cherchant déjà sa proie féroce des yeux! Le voyant, un large sourire malicieux embellit son visage alors qu'elle marcha avec grâce et élégance jusqu'à lui, lui fit une révérence à bonne distance avant de relever la tête pour le foudroyer du regard en disant d'une voix sensuelle:

- Bon matin mon Seigneur! Vous avez passé une bonne nuit j'espère! Moi elle fut des plus agréable!

Affirma-t-elle avec enthousiasme et une certaine malice perceptible, elle voulait voir ses réactions! Son regard, persistant ne le quittait surtout pas, guettant le moindre agacements, le moindre mal aise qui l'enchanterait!

** Suite du Bain privé... **

Il me porte dans ses bras pour monter l'escalier et sèche mon corps et le sien, je reste debout immobile, mes membres pendant mollement le long de mon corps. Il va saisir une tunique propre rouge foncé qu'il m'aide à revêtir, puis se revêtit de ses habits avant de me conduire jusqu'à mes appartements... j'y entre nonchalamment, constatant le lieu d'un regard vide, je me dirige tout de suite vers le lit et m'y étend alors que le garde envoie une servante lui apporter un repas.

L'homme reste debout dans la chambre, ne sachant trop ce qu'il devait faire à présent, il décida que le silence était mieux dans les circonstances, il observa son corps allongé sur le lit, ses cheveux roux mouillés la taie d'oreiller, il resta muet devant son état, il la trouvait malgré tout très désirable et se rappela le contact chaud de sa peau qu'il venait tout juste d'avoir avec elle, sachant qu'elle avait surement connu des choses horribles dans cette aventure pour en revenir aussi troublée et affectée...Il ressentit de la pitié et de la compassion pour elle, se souvenant sa première guerre ce qui le plongea dans de troublants souvenirs, alors que la servante le sortie de ses pensées lorsqu'elle passa devant lui avec un plateau de nourriture bien chaudes et appétissantes...

L'odeur réussi à me sortir de mon sommeil très léger qui avait presque eu raison de moi, j'ouvre à peine les yeux, trop affaiblie pour me remonter dans le lit, l'homme vient près du lit et dit à la servante qu'il s'en occuperait, elle quitta la pièce en refermant la porte derrière elle, les laissant seule, mais gardant un regard très inquiet sur la dame qui avait l'air si faible et dans un état second.

Le garde entreprit alors de la nourrir à petite bouchée, lentement, ne la forçant pas.

Je mange au début avec réticence puis de plus en plus avec une appétit renouvelée, je ne mange pas tout le contenu par contre, à un moment je me sens gavée et je me tourne lentement pour lui faire comprendre que j'en avais assez, rapidement le sommeil me gagne, mes paupières deviennent très lourdes, en un souffle je lui dis encore de rester là...pour veiller sur moi...

Le garde lui dit alors.

- Oui...officier...

Je m'endors en très peu de temps et lui reste près du lit à me regarder avec curiosité, à savoir ce qui s'est réellement passé. Il finit lui aussi par s'étendre, voulant inévitablement être près d'elle, pour à nouveau sentir les effluves subtiles de sa peau satinée, il finit lui aussi par être gagné par le sommeil...

Le créateur Nombre de messages : 379 Date d'inscription : 18/12/2004

Quelque heure plus tard, le garde qui avait terminer sa ronde chercha son coéquipier partout dans le château, ne le trouvant nul par. Il revient alors au dortoir royale, croisant une servante qui ce dirigeai vers la chambre du monarque, en tenant dans ses main un plateau qui contenait, une bassine d'eau chaude, des serviette épaisse et quelque huile parfumer.

-Toi la! L'interpella t-il sans connaitre son nom et en ayant rien a faire de le savoir.
-Aurai-tu aperçus le garde qui s'occupait de l'officier qui occupe cette étage?
La femme en servitude baisa la tête et arquât l'échine à l'approche du garde royal, un grade égalant celui des chevalier noir en importance, si ce n'était pas plus.
- Oui messire, je lui es apporté un repas, a ca demande, dans la chambre de l'officier de la milice.
Il m'a demander par la suite de lui laissé le soin de s'occupé de la jeune femme.

Le garde resta silencieux redressant son dos et tournant son regard vers la porte close des appartements de Désiré... Ce rappelant des rumeurs qui courrait sur son compte. Sans bruit, il remercia la servante d'un signe de la tête et ce dirigea vers cette endroit. La servante compte a elle, ce rendit devant les gardiens de la porte du roi qui lui laissa le passage.

'' Ne me dit pas que... tu fais ce que je pense que tu fais salopard'' Ce dit-il a lui-même de façon envieux et jaloux en posant sa main sur la poignet de porte et l'entre-ouvrant. Il vue alors son camarade, la coucher avec elle , a roupillé sur ses heures de garde!
Le gardien approcha a grand pas allant le saisir par l'épaule et le tirant hors du lit. N'osant pas regarder l'officier.
- Qu'est ce que tu fais abroutie fini! Tu veux te faire tuer? Souffla t-il entre ses dents avec énervement et afin de ne pas réveillé Désiré.
L'homme qui ce fit sortir de son sommeil de force, sursauta quittant la chaleur du lit de la belle terriblement embarrassé et faisant un sourire satisfait à la fois que son camarade l'ai vue dans cette situation... il n'aurai aucune difficulté a devenir crédible.
-Aller dégage! avant que l'on ce face prendre tout les deux pour tes conneries.
Le compagnon extirpa le garde de la chambre de Désiré, la laissant seule a son repos et ce dirigeai nonchalant vers la cafétéria.
-Va falloir que tu me raconte tout ca en détail durant le diner. Espèce de crapule, tu étais supposé t'assurer qu'elle soit simplement tranquille pour le bain!
-C'est précisément ce que j'ai fais Fit le fanfaron avec un sourire complaisant et fière, bombant le torse comme un coq.
- C'est a dire?? mourrait de curiosité son compagnon.
-J'ai simplement répondu a tout ses désir écoute, je devais m'assurez de son bien être non? Laissa t-il plein de sous entendu dans un sourire garnis de dent.
Un commentaire qui laissa son ami pendu a ses lèvres pour entendre la suite...
-et??? l'encouragea t-il a continuer avec impatience.
- Disons qu'elle préférai mes services a celui des servantes durant le bain... Elle est tellement chaude ... tu peux pas t'imaginer. Elle a craquer devant mon charme subtile
Les deux garde royaux, entrait dans la cafétéria a ce moment la en pouffant de rire, rejoignant la table de leur département...
Rapidement, cette petite histoire fit le tour des oreilles et ce propagea dans les autres département. La réputation de Désiré prenant un nouvelle ascension au près des hommes.

Les cris de Karia réussirent à me sortir brutalement de mon sommeil, mon corps se redressant vers l'avant de manière subite ouvrant mes yeux promptement, puis ma tête se dirigea instinctivement vers l'endroit d'où provenait les cris, la chambre de Karia, j'observe le mur longuement accotée sur mes paumes de main, plissant les yeux comme si je pouvais par ce fait mieux entendre ce qui se disait à travers les murs.

J'entends qu'il n'a vraiment pas l'air bien, il n'est pas calme du tout et demande à ce qu'on le détache? C'est là que je comprend que les médecins de la maison royale n'y allaient pas du tout de mains mortes pour le soigner, mais je pouvais clairement m'imaginer à quel point il ne devait pas supporter d'être ainsi cloué à son lit, surtout après la torture qu'on venait de lui infliger...Juste une fraction seconde où je vois la scène du traitre qui lui clou les mains me fait frissonner et secouer la tête légèrement pour chasser ce souvenir douloureux à ma mémoire...

Je l'entend alors dire qu'il ne mangerait pas tant qu'on ne l'aura pas détacher. Je finis par soupirer en roulant des yeux tout en me laissant retomber mollement dans mon lit, je fixe le plafond de longues minutes, observant tous les moindres détails de celui-ci, mes cheveux encore humide par endroits s'éparpillent sur l'oreiller. J'ai une expression inquiète, inévitablement ma tète se tourne vers la chambre de Karia, jusqu'à ce qu'il y ai de nouveau le silence. Lentement, mon corps commence à se détendre de son état crispé, avec ses cris rageurs il avait réussi à gâcher mon repos et surtout ma détente mentale que le sommeil m'avait apporté, maintenant c'était foutu je serais incapable de me rendormir. Je me tourne d'un côté puis de l'autre, de plus en plus rageuse moi même, je gronde sourdement mon mécontentement, je me sens encore épuisée, mais rien à faire je ne m'endors plus...

Je finis par soupirer en tapant dans les couvertures de mes poings fermés, c'est seulement à ce moment que je me rend compte que je suis maintenant seule dans ma chambre, ma porte est fermée, le garde a surement dut me laisser dormir. De toute manière, à ce moment je ne désirais pas vraiment de visite. Je déserre les dents et me retourne vers la chambre de Karia, observant du même coup la commode qui est appuyée contre le mur, je me souviens alors le passage secret qui mène vers ses appartements privés, un léger sourire se dessine sur mes lèvres.

Je me tourne sur le ventre en m'appuyant sur mes avants bras, relevant doucement mes pieds vers le haut, je tend l'oreille pour écouter à nouveau, plus concentrée, il n'y a plus rien, il est maintenant seul. Je me lève doucement, me tirant du lit tel une loque humaine, tous les muscles de mon corps me font atrocement souffrir, une plainte douloureuse traverse ma bouche et est accompagnée d'une expression faciale de douleur. Je m'appuie à un poteau du lit quelques secondes, je ferme les yeux en inspirant pour me remettre un peu.

Lentement et avec une précaution plus que minutieuse, je m'approche de la commode et ouvre les portes avec délicatesse pour ne pas faire le moindre bruit, je tasse quelques effets qui me gêne le passage et de mes mains je tatte le fond de la commode jusqu'à trouver l'ouverture, je m'installe rapidement afin de l'ouvrir autant de minutie, un coup ouverte, je me glisse lentement à l'intérieur du garde robe du roi, cela fait je me met en petit bonhomme pour pouvoir mieux sortir, un rayon de lumière perce le sombre racoin d'une ligne nette et précise comme une épée, je me penche légèrement pour y introduire un oeil, la pupille se rétracte au contact de la lumière intense, je cligne des yeux plusieurs fois avant de mieux distinguer l'intérieur de la chambre, je perçois la silhouette du Seigneur dans son lit, j'essaie de voir s'il pourrait me voir passer par là, parce que c'était mon secret et je ne voudrais surtout pas qu'il s'en aperçoive et qu'il décide de me bloquer l'accès ce qui ne serait vraiment pas surprenant de sa part. Je ne peux pas voir son visage alors je me dis que la voie est libre, c'est alors que j'entreprends ma sortie, lentement j'ouvre la porte pour me glisser à l'intérieur de la pièce ni vu ni connu, sans le moindre bruit, je me mord la lèvre inférieure sous le stress de me faire prendre. Tout de suite sortie, je saisi le premier vêtement qui me tombe sous la main et je l'entraîne avec moi puis je prend soin de refermer la porte délicatement. Je tiens le vêtement contre moi, faisant croire que je lui apportais de quoi se vêtir tient...

La nervosité me prend de court, je repense à la brutalité de ses cris qui m'étaient presque insupportable, mes trapèzes se contractent irrémédiablement et tout mon corps devient tendu et sur le qui vive, je me tourne alors vers le lit, plissant légèrement les yeux, tentant de m'accoutumer rapidement à la lumière, chose faite je prend le temps d'observer l'homme dans son lit, il est couché à plat ventre, les mains et les pieds solidement liés à un lit, apparemment nouveau, car à mon souvenir il était de bois. Son dos est couvert de bandages suintants de sang tout comme ses mains qui sont enveloppées dans des bandages. Je fais un pas léger vers l'avant, approchant la tête un peu plus que mon corps, comme si je voulais voir avant d'approcher, comme un animal qui sent avant de prendre la nourriture dans la main de son maître. Mes sourcils se froncent, je vois l'ampleur des dégâts récents, mais ce qui intrigue mon oeil c'est les cicatrices sur sa peau, de nombreux sillons creusent sa peau, sa peau est légèrement grise et à la lumière du jour, je pouvais même y percevoir une lueur bleuté tout en restant très pâle. J'observe avec de plus en plus de douleur l'étendu de ses blessures passées, je commence à comprendre sa froideur d'esprit et sa répugnance face à l'approche d'autrui...Mon expression devient presque compatissante et inquiète, je serre le tissus qui se trouve entre mes mains instinctivement, je le garde contre moi, comme si à travers ce bout de tissus je le tenais contre moi, l'enlaçant doucement...

D'ailleurs l'odeur du tissus renfermait l'odeur du Seigneur et réussit à me faire réaliser que dans sa position je ne risquais probablement rien vu les attaches solides des médecins, mon regard s'attarda alors sur ses robustes épaules, contempla avec mécontentement sa tête maintenant aux cheveux courts, mon regard dévala le long de son dos puis s'éternisa sur la courbure de ses fesses couvertes d'un simple drap léger me laissant deviner qu'il était nu en dessous, mon sourcil droit se hausse l'espace d'un fraction de seconde puis disparaît tout comme le sourire léger. Mon expression redevient plus sérieuse et doucement je contourne la base du lit pour ensuite m'accoter de manière presque nonchalante sur le mat gauche de son lit, me retrouvant dans la lumière du jour, ma chevelure éclatante semble s'embraser sous les rayons du soleil, je tourne la tête vers lui, en déposant délicatement le vêtement sur le lit, mon regard quitte le vêtement pour remonter jusqu'à son visage, le contemplant, étrangement calme ou enfin donnant presque l'impression de l'être...

Je ne dis pas un mot, j'attends qu'il prenne conscience de ma présence, mon corps et encore un peu nerveux, mais en général je ne semble pas particulièrement trop crispée.

** Suite chambre royale...**

** Suite au dernier poste dans la chambre royale... **

Je ferme la porte en rugissant presque de rage, j'avais assez donner à tenter de le nourrir et de remplir mes tâches, de plus les choses simples à la base c'étaient avérées complexes et déstabilisantes, j'avais peine à croire tout ce qui c'était passé, toute la rage qui m'avait envahie provoquée par ses refus frustrants de mon être, comment avait-il osé? Je ne me reconnaissais soudainement plus, au milieu de ma chambre, mes jambes stoppèrent et tremblèrent tellement que je me laissa choir au sol, à genoux, me soutenant de mes mains contre le sol, ma tête s'abaissant vers le sol, mon corps tressautant de sanglots violents. Les larmes mouillaient mon visage et s'écrasaient contre le plancher. Brusquement, je revoyais la fureur qui m'avait emportée et qui avait fait sur son passage des ravages irréparables, réveillant la bête violente qui sommeillait en lui. J'avais commis des actes violents afin de le raisonner, mais je n'avais fait que le blesser et l'enflammer...

J'avais agi avec une méchanceté qui frôlait la démence, cette prise de conscience me sidérait. Pourquoi avoir jeté mon dévolu sur lui...qui était déjà si vulnérable? C'était une erreur qui me perçait le cœur de milles aiguilles, j'étais soudainement rageuse envers moi-même d'avoir si impunément céder à cette pulsion qui grondait au plus profond de mes entrailles, celle de m'en approcher...toujours plus près...

Ma main droite se pose rapidement sur ma bouche, étouffant de justesse un cri rageur, ma bouche ouverte sous l'intense sentiment de fureur qui m’envahis et qui m'est cette fois destiné, les yeux entrouverts, ma vision est brouillée par les pleurs. J'ai peine à respirer tellement ce retour à la réalité me frappe si vivement! Je me perçois alors comme un monstre, incapable de se contenir devant une chose qu'il convoite tant...Je me dégoûte d'avoir agi sous une impulsion, l'avoir écoutée monter en moi et l'avoir volontairement libérer croyant qu'il y serait finalement réceptif? Au final, j'avais causé un tel déséquilibre dans son esprit que je l'avais probablement terrorisé, à un point tel qu'il explosa de fureur jusqu'à vouloir traverser ma chair de ses propres mains! Mais qu'est-ce qui m'avait prit? J'avais été si aveuglée par ce désir prenant qu'il m'avait fait porté des actes que je regrettais déjà lamentablement...

Sachant que mes actions étaient irréversibles et si blessantes qu'il serait maintenant très difficile de m'en approcher de nouveau sans provoquer des réactions impulsives de sa part. J'en étais royalement choquée, pourquoi je n'avais aucun contrôle sur ce genre de situation? Pourquoi j'étais si égoïste et cela au détriment des autres? Pourquoi sa chair et ses lèvres m'avaient littéralement enflammés et même aveuglée de toutes bonnes manières? Était-ce si dérangeant de le désirer à ce point? Mes actions avaient été si spontanées que j'avais peine à me reconnaître...à croire qu'une démone avait prit possession de mon corps! Je n'avais aucunement réfléchi aux conséquences, à ce que tout ça, tous ses mots pouvaient engendrés comme fureur...J'avais simplement été guidée par ce désir...cette pulsion si vile...

Après de longues minutes de crise où je voulu carrément disparaître de ce monde, mon corps lentement se calmait, ma main qui me bloquait fermement la bouche la quitta d'un geste résigné et mou...Je me laisse tomber sur le plancher sur le dos, restant légèrement coincée sous mes jambes, mes bras s'étendent en croix de chaque côté de mon corps qui se soulevait allégrement sous les restants de spasmes, je finis par maîtrisé ma respiration, fermant les yeux pour me calmer l'esprit et le corps fortement ébranlé de tout ça!! En venant en ses terres, je ne m'étais vraiment pas attendue à autant d'intensité! Je réalisais que ma vie serait surement plus calme si je n'avais pas désiré cette rencontre ultime avec lui...ce Seigneur de Xar'minos! Il m'ébranlait de l'intérieur et m'avait fait poser des gestes immondes...pour le sauver...Où cela allait-il me mener maintenant? C'était d'ailleurs une question qui s'imposa à mon esprit, résonnante contre toutes les parois de mon crâne. Je n'en avais aucune idée et une partie de moi fut irrémédiablement terrorisée...

Comment pourrais-je me racheter sans tomber dans la soumission? J'avais cette envie de me racheter...qu'il me chatit comme j'aurais dut l'être...souhaitant presque avoir été à la place de la vieille, peut-être que cela m'aurait suffisamment ébranlée pour finalement me refroidir? Comment j'avais pu être cette tigresse alors qu'il me montrait clairement qu'il en était terrorisé? J'avais dépassé ses limites et pour cela je me détestais autant qu'il devait me détester lui-même! Mon désarroi était puissant, mon esprit était sauvagement torturé de questions sans réponses et par dessus tout de remords...

Je sentais que mes énergies m'abandonnaient, quittant mon corps comme si j'étais atteinte d'une maladie virulente. Je soupire, dépassée par tout ce qui c'était passé et qui me tenait sur une corde raide. Pourtant, alors que j'avais souhaité cet isolement, il me paru insupportable, je pensais trop et ça commençait à me rendre folle! Je me sentais si seule...cette pièce me paraissait trop grande...et vide...La vision du corps tremblant de Karia contre le mien refait surface. Pourquoi cette envie de le revoir après tout ça? Après toutes ses erreurs...Je me rappelle la chaleur de sa peau contre la mienne c'est un souvenir si électrisant que je ne l’oublierais jamais plus!!!

Une éclair de lucidité me frappe, me rappelant les directives du médecin, me doutant que la prochaine étape qui attendait Karia était son bain. Je me relève ayant soudainement un regain d'énergie, j'ouvre ma porte et je me dirige vers la chambre du Roi, passant très rapidement, mon regard se plonge directement dans la pièce puis revient vers le couloir, juste assez pour apercevoir des servantes revêtissent Karia d'un peignoir. Je devais faire vite, je me mis à courir tentant de faire le moins de bruit possible, j'atteins bientôt la salle d'eau, m'y introduisant sans attendre...

** Suite Bain Royal... **

** Suite au poste du Bain Royal... **

Une fois à la porte de ma chambre close, je soupire de soulagement puis me retourne vers Karia pour l'observer d'un regard doux.

- Reste ici, allonge toi je vais aller chercher de la nourriture aux cuisines...

Mon ton est clair et indiscutable, je veux qu'il mange et se repose convenablement. Je monte mon menton légèrement pour lui pointer mon lit avec des yeux presque qu'insistants. Je reste aux aguets au cas où des servants viendraient.

Je compris a son rapprochement que j'avais été peu convainquant pour la rassurer, mais heureusement elle compris l'urgence de commencer ce fardeau de me nettoyer...
Tandis qu'elle s’affairait a laver ma peau de sa crasse, je fermais les yeux doucement lui offrant aucune résistance et me perdant dans mes pensées...
J'étais confronté a mon sort, dépendant de sa bienveillance et impuissant devant ce qui pourra l'être beaucoup moins.
Chaque caresse savonneuse sembla me lavé de mes souillures profondes et psychologique...
Comme si je revivais ma journée en marche arrière.
La où passait sa main, je sentais s'effacer le contacte rude et violent des autres. La morsure de l'acier, des chaines qui m'avaient douloureusement étreintes, les sangles de cuir qui m'avaient aussi retenue contre mon gré... la prise des gardes obéissant au médecin, ce tyran parfois plus terrible qu'un chevalier noir dans sa détermination a accomplir sa mission. Le collant du sang dont j'avais été complètement souillé sans avoir eux la chance de tuer un seul adversaire...
L'odeur de ma sueur, de mon cheval s'effaçant enfin laissant derrière chaque passage savonneux ma peau satineuse et propre.

Je respire doucement, toujours vacillant de faiblesse, décourager de moi-même d'être si difficile a comprendre. J'étais un véritable fléau a moi seul... peut importe qui ou quoi croisait mon chemin ca ne pouvait jamais être très positif...
Et puis, il y avait cette femme... Je n'aurai jamais imaginé croiser en ce monde une personne aussi têtu que moi. Elle arrivait au bon moment semblait-il? Je ne pouvais faire autrement que trouver le hasard bien ironique.
Pourquoi avais-je droit a tant de bonté? moi, le monstre qui avait fait tant de mal?
Les mêmes questions revenaient sans arrêt en moi, qu'est ce qu'elle me trouvait de si intéressant? qu'est ce qui valait la peine de se battre de la sorte et risquer tant en moi a ses yeux? Je sentais son regard me scruter, me laissant sans peine sentir qu'une fois que je serai sur pied, elle ne me laisserai aucun répit, que pour le moment elle ce faisais peut-être violence pour accomplir une tâche si simple. Je n'osa pas la regarder, préférant garder mon calme, la laissant regarder ce qui lui chantait sans la foudroyer de ma hargne et de mes complexes par rapport a mon apparence.

Elle avait beau me laver la peau, je continuais a me sentir sale et abjecte.. un épave qui mériterai de pourrir au fond du lac où on l'avait abandonner. J'étais indifférent au fait qu'elle lave mon corps en intégrale, mais lorsqu'elle arriva a mon dos, je tourna la tête incapable de cacher mon inquiétude et mes craintes. Je fronce doucement des sourcils rouvrant mes paupières faiblement, exprimant sans filtre encore une fois mon angoisse...
Ca douceur minutieuse arriva sur mes profondes plaies creusé entraver ma peau et mes muscles. J'arrivais a sentir le parcours de l'eau mousseuse suivre les sillages de la cruauté qui avait marquer ma vie a jamais... Plus que mon visage, je ne laissais jamais personne toucher cette partie de mon corps, ma respiration avait augmenté malgré moi, incapable de faire la part des choses, mon trauma toujours vif dans la mémoire de ma peau la faisait ce contracter sous son passage attentionné... Alors que je me sentais mal mener, ses doigts viennent ce glisser au bon moment sur ma nuque me caressant de son calme et ses bonnes intentions comme si elle aurai pu deviner que je pouvais soudainement paniquer malgré mes paroles qui lui avaient promis ma bonne conduite. Une chose qui a ce moment sembla ce démontré sans le moindre doute... j'aurai surement rompu ma promesse et je l'aurai fuis en prétextant de me rincer pour mettre un terme a ma peur. Sa compréhension au contraire me calma, je respira profondément laissant couler les choses d'elles-mêmes. J'avais fais assez de grabuge comme ca.
Je découvrais que j'adorai sentir ses doigts entraver ma chevelure, je me sentais apaisé comme si a cette endroit la, j'arrivais a saisir sa douceur véritable comme s'il m'étais possible de comparer ce que partout ailleurs, il m'étais impossible de faire.
On ne me caressais jamais les cheveux, on s'en servait simplement pour me soumettre ou me forcé a regarder ce que je ne voulais pas . Évidement, on m'avait fait assez de tord pour que j'ai toujours un nœud au creux du ventre devant cette action, mais rien ne me semblait comparable a cette caresse qui ce trouvait au limite de mes peurs sensible: Mon visage ou mon dos...
C'étais pour moi, une rare forme de douceur que j'avais envie de laissé passer et d'avoir d'avantage...
Tout comme a son baiser sur mon cou, je poussa un grondement appréciatif et doux , la laissant voir que j'appréciais ce contacte en particulier, relevant la tête pour l'aider dans sa tâche, ne regrettant pas ma chevelure puisque je n'avais que peu d'intérêt pour soigner mon apparence.
C'étais plutôt le symbole qui m'avait marquer, comme si dans le geste de cet homme, on voulais me prendre ma liberté, me couper les ailes, m'humilier et ridiculiser mon image de terreur.

J'étais fière d'avoir pu démontrer qu'avec ou sans chevelure, rien ne changerai dans tout ce que je représentais... leur peur n'étais pas moins affaiblis par ce geste désespéré de m'humaniser.
Jusqu'au bout j'avais pu être l'animal indomptable et s'était tout ce qui comptait.
Ne jamais leur laisser le moindre espoir de pouvoir éteindre ma volonté inflexible...
Désiré me ramène de sa douce voix hors de mes songes, m'attirant dans l'eau par les poignets.
Docilement, je me met à la suivre, mais pas très longtemps, laissant simplement mon corps redescendre dans l'eau chaude lorsque le niveau de l'eau fut suffisant pour pouvoir m'immerger facilement une fois a genoux. Mes yeux ce refermais, plongeant tout mon corps sous l'eau laissant Désiré m'aider a retirer tout ce savon. Je secoua sous l'eau doucement ma tête et remonta en surface.
Ayant déjà expérimenté la morsure du savon je ne me risqua pas rouvrirent mes yeux avant qu'elle déclare que tout était fini. Mais avant que cela ne ce produise, je la senti m'enlacer tendrement, me troublant a nouveau de questionnement d'une tel dévotion, elle qui ne savait rien de moi et qui semblait malgré tout comprendre mieux que quiconque tout le mal qui me rongeais.

Ce fut étrangement saint ... sans sous entendu épuisant pour moi, simplement une petite pause qui semblait me remercier d'avoir été calme et coopératif. A ce moment la, je l'entend me donner le signal et j'ouvre doucement les paupière, me laissant guider vers la sortie qu'un peu plus tôt, j'avais barricader.
J'apprécia grandement l'attention qu'elle eux de m'essuyer et de me vêtir, encore une chose que je réalisais devoir dépendre de son bon vouloir... Et j’appréciai d'avantage qu'elle me protège vraiment des autres. Je la suivie, mes pas peu assurer me servant parfois du mur sur ma droite pour retrouver mes esprits dans ma démarche vacillante.
Je m'imaginais retrouver le stress de ma chambre assiégé par le médecin qui devait m'attendre avec les gardes, impatient et près a me cloué au lit... mais en la suivant, je me retrouva dans une pièce plus tamiser et agréable.. silencieuse et sans présence désagréable.
Dans les vapes, j’entends la voix lointainement de Désiré et franchement elle n'aurai pas a répété ce qu'elle me demandais de faire. Ce fut la première chose instinctive que je voulu faire...
Je m'avança vers le lit au drap défait, glissant mes mains sous les oreillers m'appuyant douloureusement sur mes avant bras pour supporté mon corps le temps de le hisser sur le lit en glissant mes pieds sous les couvertures.
Je ne pu réprimé a ce moment un énorme soupir comblé, posant mon visage dans l'oreiller duveteuse que j'enlaçais presque entre mes bras, le lieu embaument l'odeur de ma protectrice.
Je n'irai clairement nul part, mes yeux ce fermait pour de bon enfin!
Plus moyen de les rouvrirent, je me mis a respirer profondément et de plus en plus calme, n'ayant que faire d'être encore vêtu d'une robe de chambre.

Je le savais épuisé et lorsqu’il alla s’étendre dans mon lit en soupirant d’aise et de satisfaction je souris franchement, contente qu’il se relâche un peu de toute cette tension accumulée et qu’il se repose enfin! Ce n’est que lorsqu’il s’étendit que je sortis de ma chambre en m’assurant de bien refermer la porte derrière moi, vérifiant qui se trouvait dans le corridor, la dernière personne que je voulais croiser était ce médecin qui serait assurément une source d’angoisse profonde pour Karia et mon instinct de protection voulait surtout protéger son intimité afin que le calme que j’avais fini par atteindre en sa présence n’éclate pas en morceaux, NON il n’en était pas question! Il avait droit à un bon répit et je ne voulais pas que ce médecin gâche tout et finisse par énerver à nouveau le Roi…

Mon regard est vif afin de m’assurer que la voie est libre, je me faufile alors dans les corridors du château pour me rendre aux cuisines, j’essaie de passer le plus inaperçu possible en me frayant un chemin discret. Je croise une servante à l’aspect chétif et je lui demande une bonne assiette de vives avec plusieurs assortiments de viandes; des cailles grillées, du poulet et du sanglier, des patates douces et d’autres légumes cuits et une poignée de fruits des champs frais. J’attends brièvement mon assiette et ensuite je remonte rapidement vers la chambre. Je vois les gardes marcher dans ma direction, ils me lancent un regard interrogateur en voyant le gargantuesque repas que je porte dans mes mains. Je me contente de leur sourire en haussant bêtement les épaules. Il est vrai qu’ils m’avaient vu auparavant manger l’équivalent de ce repas un peu plus tôt dans la journée…
Une fois devant la porte de ma chambre, je m’y engouffre rapidement puis referme la porte à la presse pour éviter toutes confusions. Une fois fait, toujours accotée le dos contre la porte je soupire de soulagement et je me rapproche doucement du lit où est étendu Karia. Je dépose le plateau de nourriture sur la table de chevet en m’appliquant pour faire le moins de bruits possibles. Une fois fait je regarde le Seigneur, assurément il dort profondément. Un sourire se profile sur mes lèvres, je l’observe un instant trouvant son visage paisible et même presque apaisant. Mon sourire s’agrandit alors que je prends place sur le lit auprès du Roi. Ma voix s’élève douce et tendre.

- Karia…

Ma main droite s’approche de son épaule et s’y appose doucement en effectuant une légère pression pour le réveiller puis je la dirige ensuite vers sa chevelure encore humide, la caressant tendrement. J’espère ne pas le faire sursauter, je souhaite seulement le faire manger et le laisser se reposer le reste de la journée, je savais qu’il en aurait de besoin! Je ne voulais pour rien au monde perdre cette quiétude béni des dieux! En fait, à ce moment Karia serait le seul à briser cette quiétude, car mon calme à moi était étonnant et mes gestes remplient de bonnes intensions. Je me rappelle à regret la première fois où je lui avais apporté à manger et c’est par la suite que les choses ont lamentablement dégénéré de manière incontrôlée et je ne voulais vraiment pas cela cette fois-ci et j’espérais qu'il tiendrait parole cette fois…

Le calme... l'obscurité...la solitude... enfin!
Lorsque Désiré quitta les lieux, je soupira doucement tout en appréciant le confort inégalable d'un lit, d'une oreiller et d'avoir un corps propre...
Tout sentait si bon... après avoir eu le nez constamment gorgé de l'odeur du sang, de la sueur, du feu et de cheval, j'avais la sensation d'être étendu sur un tapis de rose.

Mon visage ce love dans l'oreiller que je resserrai d'avantage pour la gonflé entre mes bras, mes yeux clos, le sommeil venait promptement me cueillir après de longue journée d'attente.
Puis, alors que je cru que seulement quelque seconde venait de passé, mon esprit est ébranler par le bruit d'une porte s'ouvrant et ce refermant. Ce n'ai pas suffisant pour me faire rouvrir les yeux a ce moment la.
Par contre, la présence qui me rejoignait me fit froncé des sourcils << noooon ne me déranger pas!!!!>> Mon visage ce détourne, ce réfugiant dans l'oreiller, me faisant prendre une profonde inspiration.
J'entend une voix m'interpeller, me faisant très lentement revenir a moi et m'extirpa d'avantage en me touchant l'épaule. Je sursaute sans exagération, par un simple réflexe nerveux dont je n'avait aucun contrôle d'ailleurs, refermant ma prise autour de l'oreiller et tournant la tête vers elle. Je respire a nouveau très profondément, me réveillant avec difficulté, l'odeur d'un repas exquis réanimant mes paupières qui consenti a s'ouvrir de moitié, avant de ce refermer sous les caresses du passage de ses doigts dans ma chevelure... Ainsi je su que s'était elle.
- Désiré..
Lui répondis-je sans énergie, conservant ma docilité. Sans rechigner, je demeure sage la laissant faire, me laissant ''cajolé'' pour une fois, tenant ma promesse...
- Je dois me lever?... Demandais-je comme si l'effort me demanderai de repoussé une paresse intense.
Je soupir, sachant bien que je ne mangerai pas dans cette position et quittant a regret ses caresses, je me tourne lentement, ne pouvant me soutenir sur ma gauche, pour me coucher sur le dos difficilement. A l'aide de mes talons, je me pousse les épaules contre le mur mais sans exagération.. sa devrait suffire ainsi.

À mon approche je le vis enfoncer sa tête dans l’oreiller, il avait l’air si bien que je regrettais de devoir l’extirper de son sommeil. Je sursaute légèrement lorsqu’il fut parcouru d’un réflexe, j’expire doucement en voyant qu’il semble étonnement calme. Il prononce mon nom comme pour bien s’assurer que c’était moi, la chose me fait indéniablement sourire et voyant qu’il ne repousse pas mes doigts qui errent encore dans ses cheveux fraîchement propres et doux et je lui confirme que c’est bien moi.

- Oui…je suis revenue avec un bon repas…

Il demanda par la suite s’il devait se relever, je n’eus pas à répondre puisqu’il se hissait déjà tranquillement et avec une certaine lourdeur dut à son éveil. Ma main qui furetait dans ses cheveux se retira lorsqu’il se retourna et s’accota au mur. Je reste sage et je laisse naître un fabuleux sourire sur mes lèvres, se faisant très rassurant et chaleureux comme celui d’une bonne soignante prenant soin d’un malade ou d’un soldat blessé, mais bon entre nous c’était effectivement le cas…Je devais en prendre soin et surtout le garder en confiance!

Je me relève afin de saisir le plateau pour ensuite le déposer à côté de lui en me penchant vers son corps pour le déposer par-dessus lui, de l’autre côté. Cela fait, je me dirige vers l’autre côté du lit avant de m’y hisser à genoux, me supportant de mes paumes, avançant bientôt vers lui, un peu comme une tigresse, mais sans aucune arrière pensée toutefois! Une fois près de lui à sa gauche je m’assoie sur mes talons en posant mes paumes de mains sur mes cuisses comme un geste solennel de prière ou de salutation. Il peut d’ailleurs remarquer que mes gestes sont très calmes. J’inspire puis je souris en joignant mes mains, croisant les doigts.

- Bon…Nous y voilà…Par quoi voulez-vous commencer mon Seigneur…?

Dis-je avec un peu d’amusement dans la voix, me trouvant un peu espiègle de revenir au terme « mon seigneur », mais sans trop exagérer, je contiens un rire bien gardé en haussant les sourcils en guise de questionnements. D’ailleurs avec ce changement drastique d’attitude de sa part, c’est comme si je me sentais un peu désorientée. Je me pose tout à coup d’innombrables questions concernant mes comportements vis-à-vis lui, comment je devais lui venir en aide? Le tutoyer ou le vouvoyer? Peu importe ce qu’il c’était passé il restait le Roi et donc en droit de décider ce que bon lui semble! Comment lui agirait-il maintenant face à moi? À mes approches? J’y voyais l’opportunité d’être justement plus prêt de lui sans lui suscité de la peur et j’en étais tout le moins heureuse! Mais, sa méfiance était-elle vraiment éclipsée? Cela pouvait peut-être paraître que je semblais pressée d’en finir, après tout c’était une tâche inachevée depuis le début de la journée et lorsqu’elle serait enfin accomplie je pourrais peut-être profiter d’un prélassement félin toute à ses côtés et pour ainsi dire contre lui! Juste à cette idée j’étais réjouie! Je ne voulais vraiment plus me battre avec lui, je ressentais le besoin d’un calme plat, pas d’obstinations à ne plus finir ni de débats musclés et d’émotions fortes…Je crois tout simplement que mon mental ne le supporterait tout simplement pas et que je finirais par le laisser en plan avec son infirmité! En fait son sort dépendait seulement de lui-même, son choix déterminerait de mon attitude envers lui et bon il avait intérêt à coopérer cette fois-ci! S’il s’opposait j’avais déjà ma petite idée pour le remettre à sa place…

Ma main gauche délaisse ma main droite pour se diriger vers le plateau de nourriture, mes doigts délicats s’emparent d’un petit raisin vert que je détache habillement de la grappe pour ensuite le porter à mes lèvres encore souriantes, je le saisi et le fait disparaître à l’intérieur de ma bouche en lui décochant un léger clin d’œil. Allait-il vraiment coopérer? J’avais simplement envie de le caresser sans fin, de lui offrir toute la tendresse du monde…toute la tendresse dont il avait été hargneusement privé tout au long de son existence…J’étais légèrement angoissée face à la situation et j’espérais que cette fois tout se passerait bien!

A moitier endormis, je l'écoute plus que je ne l'observe m'apercevant qu'elle était maintenant sur ma gauche que lorsqu'elle me demanda par quoi je voulais commencer.
Quelle question inutile... Il n'allait rien rester du contenu de cette assiette pourquoi me faire languir?
Ha.. encore ce petit rire cacher? j'ouvre un peu plus les yeux l'observant sans émotion particulière. Après ce que l'on venait de vivre, se retour solennel des bonnes manières me semble bien désuet et suspect.
C'était bien ridicule d'imaginé après ce qui venait de ce passé qu'elle me respecte encore...
Étais-se après tout le sens même de sa phrase avec cette drôle de façon de s'adresser a moi.

Je n'aimais pas a pensé qu'elle me ridiculiserai encore une fois, mon regard ce plissant sous ses petits airs questionnateur et qui me laissais également voir une certaine attente non cacher.

Puis elle fini par me faire poussé un soupir, lâcher prise en quelque sorte, de la voir dévorer un raisin si banal, me rappelant qu'elle avait fait exactement la même chose quelque heure avant alors que j'étais ligoter a mon propre lit dans l'espoir de me faire ravaler mon orgueil par la faim.
J'avais dis que je n'accepterai qu'elle et que je ne mangerai qu'une fois détaché, tout était respecter et comme je n'étais pas le genre a revenir sur mes décisions, bien comme mauvaise, j'allais les respecter.

-.. Tant que c'est de la viande...
Fis-je entendre qu'effectivement, je me montrerai coopératif.
Puis mon oeil ce souligne avec un certain amusement...
- Mais prend garde a tes doigts... on ne sais jamais, je pourrai me laisser tenter par de la chair fraîche.Laissais-je entendre une menace de la mordre, alors qu'il en serai évidement rien. C'était une tentative de plaisanterie a ma façon, une sorte de sarcasme que je réservais au médecin qui lui j'avais réellement mordu et qui me traitait constamment comme un animal dangereux.
Il était toujours entrain de vouloir m'étudier comme un spécimen de laboratoire, il l'avait bien chercher ce jour là.
J'avais un air sous entendant un certain sérieux comme a mon habitude, n'ayant pas un sens de l'humour très développer, on pouvait déduire que c'était tout de même un essais de banaliser une situation si embarrassante et lui donner un peu plus confiance en moi.

S’il croyait que je ne le respectais plus il était bien en faute, car au contraire je le respectais pour avoir fait preuve d’un si grand relâchement…émotif? Oui en effet, car au lieu de le voir comme une personne insensible, je le percevais comme quelqu’un capable de douceur et de sentiments, mais qu’ayant subi bons nombre de traumatismes dans son enfance il ne savait peut-être pas ce que cela signifiait encore…En fait ma perception de lui changeait et cela me causait simplement quelques confusions par rapport à l’attitude que je devais maintenant adopter face à lui. Je le vis soupirer et je ne compris pas vraiment ce que cela pouvait signifier. Mon intention en prenant un raison n’était aucunement mauvais, seulement un moyen pour l’inciter à amorcer le repas. Sa réplique un peu dure me fit perdre instantanément mon sourire, il ne réalisait donc pas que je voulais simplement lui venir en aide? Mon regard s’abaisse soudainement, je fronce un peu des sourcils visiblement contrariée. Moi qui faisait tout pour être aimable et calculant mes moindres gestes, j’étais un peu décontenancée de constater qu’il ne me faisait pas totalement confiance après tout ce qui c’était passé. Après tout si je lui avais réellement voulu du mal comme il me l’a dit je l’aurais en fait laissé entre les mains de ce traître d’humain!

C’est alors qu’il me mit en garde contre une éventuelle morsure je l’ignore un peu rudement, un peu courroucée par son attitude à nouveau distante. Mon regard remonte vivement pour le regarder, ma moue un peu dure, je vis qu’il semblait plaisanter, c’était en effet un drôle d’humour surtout parce que sa phrase avait un double sens assez explicite, un sourire mesquin se dévoila lentement, mon visage encore un peu penché je me mets à rire tout bas presque un murmure à peine audible. Pourtant, ce qui me faisait rire c’était justement ce double sens alors que je savais pertinemment qu’il n’avait probablement aucune arrière pensée derrière la tête…quoi que… Je me rappelle alors la scène du bain où il me propose carrément de l’embrasser. Bref…Je ne savais plus trop à quoi m’attendre! Je cesse de rire abruptement, sachant que ce n’était peut-être pas le moment pour rigoler, des plans pour qu’il reparte en peur ou je ne sais pas quoi encoreee! Je remonte le menton doucement pour le regarder droit dans les yeux une bonne dizaine de secondes, puis ma voix s’élève avec un soupçon bien placé de menace et agrémenté d’une légère moquerie.

- Tu oserais vraiment?

Je hausse un sourcil, sceptique face à ses dires. Je savais qu’au fond il avait BESOIN de moi que peu importe ce qu’il pouvait proférer comme menace ce n’était pas vrai, ce qu’il m’avait déclaré dans le bain allait rester gravé dans ma mémoire pour très longtemps et ce n’était surtout pas tombé dans l’oreille d’un sourd. S’il osait se contredire je m’en souviendrais encore plus longtemps! Mon but en disant ceci était simplement de lui faire comprendre que la menace ne servait plus à rien et qu’au bout du compte je pouvais tout changer en claquant des doigts s’il osait renverser la situation, une menace sourde peut-être, mais bon il n’avait qu’à bien se comporter et TOUT irait à merveille! Je me trouvais à jouer un rôle décisif comme si je portais une flamme au dessous d’une corde qui sert à quelqu’un pour traverser d’un rempart à un autre, j’avais le choix de brûler la corde, tout dépendait seulement de son attitude envers moi et il ne tarderait surement pas à le comprendre…En fait, je constatais qu’il ne voyait en rien la bonté que je lui portais et la chose me blessait, il me percevait encore comme un monstre, une femme méchante qui ne fait que ce que bon lui semble…Oui OK peut-être que j’avais fait des erreurs un peu plus tôt…Mais, pouvait-il au moins considérer le fait que je souhaitais me racheter et que j’étais heureuse de lui apporter mon aide? D’ailleurs, je l’étais tout autant la première fois, rien n’avait changé sur ce coup là, c’était son orgueil qui avait tout gâché et m’avait mise hors de tout contrôle! Sa méfiance face à moi me répugnait, mais encore plu me blessait profondément, je détourne mon regard du sien et mon visage aussi, l’amenant vers le plateau, considérant peut-être que c’était moins lourd émotivement de regarder cet amas de nourriture que de voir son visage.
Ma main gauche va saisir un morceau de sanglier et je l’amène vers le visage du Seigneur, le suivant des yeux en veillant à ne pas l’échapper. Je le présente minutieusement à la bouche de Karia, tenant le morceau de mon index et mon pouce le reste de mes doigts sont relevés comme si je tenais une petite cloche. J’approche le morceau de sa bouche sans attendre. Mon sourire radieux n’y était plus, je n’avais plus le cœur à la gaité, tout ça parce que je n’avais pas l’impression qu’il considérait que je pouvais lui venir en aide sans avoir d’arrières pensées…

Pourtant, j’étais capable d’une grande bonté de cœur, mais ça il ne le voyait pas. Il ne me comprenait pas et c’était suffisant pour me rendre légèrement maussade…Je suis un peu penchée vers l’avant, mon buste dirigé vers lui, m’appuyant de ma paume droite à la couche tout près de lui. Il voulait manger, très bien, j’allais le nourrir et simplement cela! Je n’avais plus envie de prononcer quoi que ce fut, il m’exaspérait et m’attristait. Un autre séisme à bas échelle à l’intérieur de mon être, me sentant juger…de cette façon désagréable qu’avait les hommes de le faire, d’une manière subtilement dégradante et vile…Comme si dans tout cela j’étais la seule fautive…Il ne pouvait peut-être pas comprendre mon ressentiment profond en ce moment et c’était peut-être tant mieux ainsi, je tente de rien laisser paraître et je laisse poindre un petit sourire forcé, lasse de me sentir aussi persécutée. Qu’est-ce que j’avais fait de si mal? Le désirer? Était-ce cela? Était-ce cette chose probablement si mystérieuse et insondable à ses yeux qui le rendait si mal pour qu’il trouve encore le moyen de se protéger devant moi…moi qui avait été témoin d’une infime partie de sa douleur lugubre et noire…Peut-être même m’en voulait-il pour cela?

Mon regard la fixais intensément, espérant secrètement qu'elle perçois ma plaisanterie...
Au début, je la sens plutôt rebuter de m'entendre sous entendre une menace, son non verbale n'échappant pas a mon attention, puis finalement et heureusement elle relève mon défis par un sourire sournois qui lui donnait un air franchement redoutable...
Il me paru franchement menaçant, mais la chose ne me déplaisait pas au contraire. J'appréciais cette force, cette hargne insoupçonné derrière ces petits air sainte ni touche.
Enfin quelqu'un capable de me tenir tête? C'était un sentiment grisant, moi qui adorerai les défis j'étais servie avec elle.
Son petit ricanement laissais plané un mystère insoutenable sur ses intentions, a vrai dire je m'attendais a tout... Chaque intonation aussi subtil fut-il de son rire me crispait l'estomac d'une certaine peur, inquiétude d'avoir été une fois de plus mal adroit.
Ce ressentiment s'intensifia soudainement lorsqu'elle s'arrêta abruptement et relevais la tête comme pour me défier du regard.
Ce fut dix seconde interminable de silence où un seul mot me restait sur la langue: '' Quoi?''
Me sentant menacer comme si elle me tenait en otage par le tranchant d'une lame sur ma gorge, je me contente de garder le silence tout en soutenant son regard... Jusqu’à ce qu'elle parle enfin.

A ce moment, je fus immergé de soulagement...le fait qu'elle doute de me voir faire une tel bêtise me rassure, redore un peu le peu de confiance que j'avais en moi au niveau relationnel.
Je me détend naturellement, retenant l'envi de rire de la situation, de cacher ma joie d'avoir réussi enfin qu'elle que chose de pas trop mal... Dans ma tête, tout semblait s'arranger pour le mieux, loin de me douter que d'une façon ou d'une autre, inconsciemment j'étais toujours aussi froid et fermer. A mes yeux, je venais de faire un véritable effort pour me montré agréable.
De lui montrer que j'appréciais cette intimité dans laquelle, elle me protégeais des autres et de leur regard qui aviverai un tel orgueil que ma situation n'aurai pu qu'empirer.
Ce qui n'était plus le cas entre elle et moi pour le moment.

Elle quitte alors mon regard, le mien suivant le sien sur l'assiette délicieuse qui me faisais déjà saliver, fixant sa main qui approchais de ma bouche mettant en jeux le moins de doigt que possible. Tien donc? Mon regard ce retourne vers elle, cherchant le sien de façon amuser lumineux d'une certaine mesquinerie.
''Tu doute que je puisse réellement te mordre ma jolie? '' Semblait exprimé mon visage, provoquer d'une certaine façon, je considère cela presque comme un jeu. Cette petite crainte aussi infime soit-elle me titillait vilainement.
Alors lorsque la nourriture arriva a mes lèvres, je les relèvent lentement montrant les dents quelque secondes avant de les écarter les unes des autres et approcher ses doigts.
Impossible de me retenir, je me met a ricaner en détournant le regard, ma voix grave résonnant légèrement trouvant tout cela très amusant.
Je me contente de toucher le bout de ses doigts de mes lèvres, frôlant sa peau avec mes dents sans la blessé, simplement pour saisir la viande.
Une fois ma prise acquise, je recule la tête l'appuyant contre le mur mastiquant avec bonheur cette nourriture succulente. Mes yeux ce ferment et je soupire d'un contentement évident.
Manger était douloureux, mes gencives étaient a vif, les os de mes joues craquelé sous les impactes des poing qui m'avaient gravement atteint, mais le bonheur de manger... était plus fort que le reste.
Je le faisais lentement, bien que je m'aurai goinfré comme un ogre... La saveur remplaçant celui du sang qui avait été le maitre des lieux trop longtemps.

Mes yeux s'ouvrent a nouveau, a l'affût du prochain tribut que m'approcherai ses doigts que je ne ferai que caresser doucement de mes lèvres comme d'innombrable baisé en échange de cette nourriture tant espéré.

Alors qu’il s’approche pour saisir le morceau de viande, il se met à rire, j’ignore sa conduite un peu téméraire, il semble taquin et vouloir me narguer, j’essaie de rester neutre et de me concentrer à ma tâche. Je le regarde bien attentive à ses moindres gestes, particulièrement ceux de ses lèvres qui lentement s’emparent du morceau de viande, ses lèvres et ses dents frôlent mes doigts, me donnant un frisson qui me ravive l’échine, ce n’était pas de la peur, mais bien une sensation physique étonnante et sensuelle…

Un sourcil se relève, définitivement intriguée et un sourire doux et satisfait se pointe sur mes lèvres, je ne le lâche pas des yeux, je n’avais pas eu peur qu’il me morde, au contraire je voulais amener ce petit jeu sur la table…

Lorsqu’il se recule enfin pour s’appuyer au mur et commence à mastiquer avec tant de plaisir ce premier morceau de viande, même qu’il ferme les yeux pour mieux savourer son goût, je souris encore plus littéralement amusée par cette démonstration de BONHEUR! Oui, en effet c’était bien cela, il est si heureux de manger! Son bonheur est contagieux, ma mauvaise humeur s’efface au profit d’un rire éclatant, au début tut comme celui d’une gamine, puis je m’esclaffe et je m’en donne à cœur joie, il me faisait vraiment penser à un petit enfant qui mange une friandise qu’on lui avait interdit depuis le début de la journée. Le fou rire est si franc et si intense que je me prends le ventre à deux mains en me penchant un peu vers l’avant en fermant les yeux. Ce n’est qu’après une quinzaines de secondes que je reprends un peu de contenance, reprenant mon souffle pour ensuite soupirer d’aise, la satisfaction de rire est grande, ça me libère légèrement des lourdes tensions vécues jusqu’à présent, j’ouvre les yeux et me redresse pour voir si mon rire lui a suscité une réaction quelconque. Je savais que c’était assez rare de le voir dans un si bon état, ça me plaisait beaucoup de contribuer à son « bonheur » que ce soit simplement pour le faire manger, la chose m’importait peu…En autant que je vois son visage s’illuminer de JOIE!

Wow, l'effet fut démonstratif!
Elle riait de bon cœur, me faisant porté sur elle un regard satisfait. Je me félicitais de ma plaisanterie qui je croyais était la cause d'une tel hilarité.
Son rire résonnait dans la chambre encore de bonne seconde alors que j'avais terminer ma boucher, l'observant carrément semblé soulager de pouvoir s'amuser de la chose. La dureté de son regard, cette crainte de devoir ce battre semblant s'évanouir dans des larmes de joies, me soulageant également qu'il n'y est pas d'affrontement.

Je ne me retrouva pas atteint d'un fou rire comme elle, mais je semblais serein, l'esprit plus léger surement d'avoir pu partager une par de mon fardeau avec elle au lieu de le vivre seul.
Son rire me réchauffais silencieusement de ma haine froide, ne laissant qu'un faible sourire dans le coin gauche de ma bouche s'étirer quelque seconde, mes yeux tombant dans le vide de mes pensées pendant qu'elle reprenait ses esprits.
J'étais mieux moralement depuis cette épisode désastreux, le fait de lui céder ma confiance que je lui avait tant refuser jusqu’à être totalement acculé au mur...
Peut-être n'exprimais-je pas suffisamment mon soulagement du moins beaucoup moins qu'elle, mais je n'en ressentais pas moins un certain bien-être.
Qu'avais-je a défendre devant elle? qu'avais-je a prouvé de si important ... rien du tout. C'était ce qu'elle m'avait appris de force aujourd'hui et cet exploit lui valait surement bien maintenant ma coopération. Elle m'avait passablement désarmé de mon armure émotive noire et j'espérais qu'elle parviendrai a en rester encore quelque temps loin... Même si ce n'était que pour une journée, un tel répit était inespéré.

Tout ce qui m'intéressais là maintenant s'était ce que nous partagions a l'abris des regards et des pressions oppressante de mon rôle... Des obligations que je devais remplir en laissant de coté mes souffrances, mes ressentis, me laissant aucun moment pour les extériorisés pressé par la demande d'un peuple qui attendait beaucoup de moi et qui dans mes sacrifices je ne voulais surtout pas décevoir.

Actuellement, il n'y avait qu'un seul intérêt dans l'immédiat...
Nourrir ma faim, dormir... cessez le feu avec elle et qui sais aurais-je droit.. a une caresse?
- Je suis... affamés... Dis-je timidement, comme si voulais excuser mon laisser aller qui lui avait fait tant plaisir.
J'en voulais clairement plus, mon regard était tombé sur un belle pièce de viande qui me faisais envie, fantasmant pouvoir mordre la chair a pleine dent, sentir les muscles s'écarter sous le passage de mes canines... Manger une petite bouché a la fois serait trop long, le sommeil m'aurai gagner avant de finir mon assiette!
Tant pis si je devais carrément lui léché la main!
- ...
Je me retenu d'oser l'exiger... craintif de la voir ce vexé a un commandement comme jusqu'ici elle avait fait. J'attendis donc sagement qu'elle choisissent quoi m'offrir.

Le maigre sourire en coin que j’aperçus m'octroya la victoire! Oui je le savais capable de rire et sourire et comme ça lui va bien! Ce mince rictus même s'il ne dura à peine plus que quelques secondes embellit son visage tuméfié si bien que j'aspirais déjà au jour où plus aucune marque de violence garnisse sont visage afin que je puisse allégrement le caresser et le couvrir de baisés! Il sembla plongé dans ses pensées et j'osais espérer qu'en cet instant, elles n'étaient pas noires...

Peu de temps après, il me fit par de sa faim gargantuesque et je compris que je ne devais plus me faire attendre, je lui souris instinctivement, le regard aussi doux qu'une louve qui vient de lécher la tête de son petit louveteau. Je vais saisir un plus gros morceau de poulet encore très chaud ce qui fait que mon geste pour l'amener près de lui est plus vif que la fois précédente. Je le tiens de manière plus rudimentaire, l'amenant directement à sa bouche assez pour que mes doigts et la chaire chaude de la volaille lui frôlent les lèvres.

Je ne pouvais m'empêcher de trouver la situation légèrement sensuelle. Je me sentais privilégiée de le nourrir de mes propres mains comme si j'avais eu la chance incroyable d'approcher un animal furtif et sauvage. Je me racle un peu la gorge comme si j'aurais voulu me donner un peu plus de sérieux. Je tire mes genoux vers l'avant pour être plus près de lui, jusqu'à toucher subtilement ses flancs. Je frémis doucement à l'idée de sentir ses lèvres contre mes doigts, je le regarde presque aussi impatiente que lui d'en finir...Car...car oui j'aurais voulu le chevaucher juste afin de pouvoir m'étendre contre son corps, de sentir son cœur battre à travers sa cage caverneuse qui se soulèverait passivement au gré de son souffle régulier...

J'entrepris alors de le nourrir abondamment sans trop perdre de temps, bien sur je lui laissais tout le temps dont il lui était nécessaire pour bien mastiquer la nourriture. Je garde la même énergie rassurante, protectrice et enjouée afin de lui faire voir que finalement il s'en faisait pour rien et qu'il n'y avait rien de mal au fait de se laisser servir de temps à autre...Que sa peur avait été infondée, que j'étais peut-être entreprenante, mais qu'au final mon but n'était certainement pas de lui déplaire, bien au contraire! J'étais capable d'être l'être le plus doux qu'il avait connu dans sa vie...Ma tendresse n'avait pas de fin pour lui en ce moment, depuis cet aveu de son passé et son enfance bafouée, je comprenais encore plus son besoin d'amour et j'allais lui offrir le plus simplement du monde. De mes doigts, de mes lèvres, de la plus infime parcelle de ma peau, je lui offrirais tendresse...

Peut-être un jour finirait-il par percevoir mes gestes au-de-là de la mesquinerie et de la perversion...Si la passion finissait par m'enflammer autant j'étais trahie par mes gestes impulsivement guidés par mes désirs d'être près de lui. Un désir animal qu'il m'était difficile de définir et de m'expliquer à moi-même...C'était son énergie brute...féroce...quelque chose d'incontestable qui m'avait poussé vers lui...comme ce qui m'avait poussée vers cet homme qui m'avait lamentablement battue jusqu'à en perdre conscience. Finalement, dans quoi je m'étais embarquée en venant ici? Qu'allait-il advenir des prochains jours...? Je voulais lui laisser le repos nécessaire pour qu'il se remette sur pieds, j'allais me faire discrète, mais pour cela je devais bien me trouver quelque chose à faire. Je savais que je devais faire preuve d'initiatives et c'est là que l'idée me vient clairement, j'allais exercer mes fonctions de Capitaine de Milice et je vais procéder à un premier entraînement pour eux...les hommes...eux les guerriers...Une peur immisce à mon ventre à cette pensée, mais se dissipe aussitôt. Si j'étais capable d'affronter en face les démons du Seigneur de Xar'minos pourquoi ne serais-je pas capable de commander une horde de soldats qui se devaient d'ailleurs d'être obéissants! Au fond de moi, ma volonté de fer se dessinait peu à peu, je voulais lui prouver ce que je valais et surtout que je n'étais pas la femme qu'il s'imaginait que j'étais...J'ai des ambitions et des rêves, le Seigneur de Xar'minos en faisait peut-être partie de façon muette...Je voulais...sa reconnaissance...sa fierté...son désir!

Une fois de plus elle m'épatait en comprenant très bien le sous entendu que j'avais laissé en suspend dans ma gêne.
Comme s'il lui aurai fallu tout de même s'assurer de ma docilité avant de m'offrir de bonne portion, cette fois elle fut plus généreuse me faisant soupiré d'allégresse devant la pièce qu'elle me mis devant la bouche.
Sans me faire prié, j'attaqua avec appétit tout en étant prudent dans mon engouement.
J'étais pressé par la famine et ralenti par la douleur! Qu'elle étrange sensation qui me fit déguster ce repas bienfaiteur.
Mes crocs s'enfonçais avec aisance, déchirant la chair comme des couteaux, alors que ma tête s'avançais d'avantage pour ne laisser rien s'échapper de cette main. J'avais tellement faim... je ne laissa aucune trace m'échapper, le moindre coulis de graisse, de sauce j'allais le dévorer, lui lichant l'intérieur des doigts, le coté de l'index et l'espace large entre ce dernier et le pouce.
Je le contourne, mes lèvres allant ce glisser sur la peau délicate de son poignet trouvant un bout de peau de volaille que je n'allais certainement pas abandonner! Un peu emporté dans mon enthousiasme la pointe de mes dents entra en contacte plus rudement avec sa peau, la mordillant sans prendre garde.
La manœuvre ce répéta de nouveau, ne portant plus attention au réaction qu'elle aurai en me voyant succombé comme elle me l'avait ordonner quelque heure avant, a manger comme un ''chien'' dans sa main.
J'essayais de ne pas trop y penser... me concentrant sur l'unique bonheur de sentir les crampes de mon estomac s'estomper fur et a mesure qu'il ce remplissais de ce délicieux repas carnivore.

J'en voulais toujours plus, encore et encore, lui nettoyant la main avec minutie, me sentant capable par gourmandise d'accepter de liché l'assiette, tellement avide que parfois je levais la main droite vers ce qu'elle m'approchait bien que je ne pouvais l'utiliser. Les yeux pourtant plus grand que la panse, je fini repu me calant contre le mur.
Mon soupir exprima un profond soulagement, comblé sans en laisser le moindre doute.

Il ne restait plus qu'une chose a faire.... DORMIR!
Et étonnamment, ce fut facile d'y succombé.
Je n'attendais pas d'être plus confortable, la tête devenant lourde tout autant que mes paupières, je me laissa entrainé sur ma droite, le cou s'étirant me laissant en suspend au-dessus de mon épaule. Je cognais des cloues ... si elle souhaitais me déshabiller, me faire prendre une meilleur position de sommeil, je me laisserai faire inconditionnellement. Autrement , j'allais surement m'endormir dans cette position.

Le contact de sa bouche contre mes doigts fut assez électrisant pour me soutirer de gros frissons, je l'observe presque avec la même avidité dont il faisait preuve en regardant ce morceau de viande tel un animal purement affamé. Mes sourcils relevés par cette avidité dont il faisait preuve, mais aussi guidé par un certain amusement de le voir aller...avec si peu de retenue...Il y avait là quelque chose d'interdit et de secret et je ne pouvais m'empêcher de trouver la chose érotique. Il était si impliqué à sa tâche qu'il ne voulait laissé aucune traces de nourriture sur mes doigts, il les dévorait presque et les léchait avec minutie les traces de gras et de restants de poulet. La chose écarquilla légèrement mes yeux de stupeur, mais la chose en fait était tout ce que j'avais espéré, sauvage et excitante. Mon visage c'était instinctivement rapproché comme pour être aux premières loges de cette scène particulièrement émoustillante, ma bouche entrouverte et presque haletante face à son action.

Je reste là à l'observer avec le même regard avide, je sens ses lèvres chaudes et glissantes dévaler mon poignet, mes paupières frémissent avec douceur j'inspire profondément, profitant bien de ce moment que je croyais sincèrement béni des dieux païens de la luxure! Sa morsure insoupçonnée déclenche une belle intonation dans ma voix, un roucoulement appréciatif entre la vive surprise et l'excitation comme à la réaction d'une première morsure d'amant. J'entrouvre mes yeux, noyés de désirs muets, contrôlant mon appétit sexuel d'une vilaine façon! Il avait littéralement le don de me rendre euphorique et pourtant je savais qu'il se préoccupait simplement de manger. C'est pourquoi les désirs me tenaillaient autant, des fourmillements dans le bas ventre...Pour camoufler mon excitation je me racle un peu la gorge et réanime mon visage figé d'admiration, revenant constamment à ma tâche et cette fois j'étais rapide de sentir son souffle chaud, les liens subtils de nos chairs qui se touchent...encore et encore...à chaque bouchée que je lui offre avec plaisir, contenant mal mes désirs électrisants...Il m'attisait dans le vouloir, garnissant mes braises de bois que je consume avec la plus simple joie...de le vivre!

C'était peut-être minime et même insignifiant, mais je profite de cette suave sauvagerie, de ses manières dociles...de son avidité...l'imaginant avide dans d'autres circonstances....devant ma chaire purement exposée et offerte...Je m'en mord souvent les lèvres en laissant déferler toutes ses images sensuelles dans ma tête jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien dans l'assiette, enfin que les petits fruits éparses, Karia semble repu alors qu'il s'accote au mur. Je le vois commencer à cogner des clous instantanément, décidément il tombe de fatigue assez tôt et c'est comprenable!

J'essuie soigneusement sa bouche et mes mains d'une serviette humide et je débarrasse le cabaret du lit, allant le déposer sur la table de chevet de l'autre côté du lit, mon regard le quitte ainsi que cette fois, une fois libéré de sa tâche, il revient vivement vers lui, l'observant paisiblement, je souris doucement en me rapprochant de lui, m'assoyant près de ses flancs. J'approche mes mains et les déposent tranquillement sur ses joues puis dévalent son cou pour terminer leurs courses sur ses pectoraux encore couverts de sa tunique...

- Laisse moi te dévêtir....tu seras plus à ton aise pour dormir...

Dis-je presque timidement en l'observant, le visage doucement penché vers l'avant, laissant de petites mèches rousses voiler quelque peu ma vision. J'espérais qu'il soit d'accord, car l'envie me tenaillait, après cet épisode qui avait littéralement éveillé mes sens, je ne pouvais m'empêcher de vouloir contempler tout son corps de mes propres yeux...et peut-être même espérer enduite sa peau suave d'huiles essentielles qui embaumeraient la pièce...Un désir muet et déroutant, je me sentais légèrement fébrile face à sa réaction, qu'il puisse m'offrir cette faveur secrète...et si je...lui proposais?

- Est-ce qu'un massage aux huiles essentielles te plairais mon Seigneur...?

C'était sortie tout seul...du moment prononcé je referma les yeux un peu durement en détournant la tête comme pour me maudire intérieurement d'avoir osé étendre mon désir à nu...

Décidément, je ne m'apercevais pas des ravages que mon comportement avait pu sollicité, au contraire, j'avais lâché prise et la chose me faisais tellement de bien que l'idée de me révolté n'effleurai plus le moins du monde mon esprit.
Quelque par, cette situation me comblait d'une façon insoupçonné. Considérant Désiré inconditionnellement comme une maîtresse et m'étant finalement abandonner a ses caprices, je m'égarait dans un étrange état de soumission et de dévotion.

Elle m'avais vaincu et j'admettais ma défaite? étais-ce une relation dominant et dominé? après tout c'était la seule chose que je connaissais et comprenait comment pouvait-il en être autrement?
J'aurai ma revanche un autre jour... pour l'heure je la laissais savourer sa victoire complètement et je devais l'avouer a moi-même beaucoup plus agréable que je l'aurai imaginer.

Ma tête ce laissa porté lourdement dans ses mains délicates, sa voix faisans son chemin comme la descente caressante de ses doigts sur mon cou qui s'étirait en me faisant appuyer le crane sur le mur. Ma respiration gonfla profondément mon torse où elle s'était arrêter, ne répondant pas a sa question sur le moment a propos du massage... comme si je n'arrivais pas a imaginer les conséquences de ma réponse. Je voulais simplement dormir... alors j'aurai dit oui a tout ce quelle voulais simplement pour obtenir mon repos.
Je laissa couler un ''hum'' en guise de réponse, qui pouvait surement laissé sous entendre un ''d'accord''.
Lentement, je me tourna sur ma droite pour me soutenir de mon épaule valide, descendant plus bas dans le lit essayant de l'aider sans vraiment avoir la force de le faire. Mon visage s'enfonçant dans l'oreiller ma lutte s'arrêta aussitôt, mon corps ce ramollissant et ce gonflant pour poussé un profond soupir.
J'étais a sa merci, n'ayant aucune volonté de lui résister.

Oui, j’avais osé donner vie à ce désir, même si une partie de moi regrettait, je l’avais fait! Il sortit de son état comateux pour enfin ramener sa tête droite et comme simple réponse il gémit, voyant aucun signe de recul j’en conclu qu’il acceptait et qu’il me le permettait…Maintenant que le loup avait mangé dans ma main, il se roule doucement sur le côté comme s’il se préparait à une ultime caresse à l’approche de sa maîtresse bienveillante.

Il se mit sur le côté, je l’assiste du regard, aux aguets de ses gestes. Lorsqu’il me fit face je laisse apparaître un léger sourire attendri, détaillant son corps que je devais maintenant débarrasser de son peignoir et sincèrement je n’aurais pas eu à me faire prier! Mes mains délicates s’approchent de son corps meurtri de blessures fraîches et d’autres plus vieilles et plus lourdes à porter, je caresse tendrement ses cheveux, puis attrape le rebord soigné de son peignoir, il glisse sous mes doigts tel de la soie, je le tire doucement tout en me rapprochant afin de me faciliter la tâche pour le dévêtir sans encombres, je m’efforçais surtout à ne pas trop poser mes yeux sur son visage m’affairant à ne pas le blesser plus qu’il ne l’était déjà, j’entrepris alors avec la plus grande minutie de lui retirer la manche de son bras blessé, soulevant son bras, retirant le tissus et ensuite le déposer sur lui avec précaution. Cela fait mon regard glisse sur la courbure de son flanc, la proéminence de sa hanche encire couverte du tissu soyeux. Lentement ma main glisse le long de cette courbe et dévoile le creux de ses hanches. Mes doigts effleurent sa peau au passage discret de ceux-ci, puis découvrant ses musculeuses cuisses. Je reste là, immobile à l’observer, muette de contemplation. Son corps pourtant meurtri d’ecchymoses et de cicatrices. J’appuie doucement mes deux mains, une contre sa hanche et l’autre sur les côtes pour effectuer une légère pression afin de le retourner sur le dos pour me permettre de lui enlever complètement le vêtement. Je termine bientôt ma tâche et soupire, soulagée de ne pas lui avoir causé trop de mal. Mes iris mauves cherchent maintenant presque de manière désespérer un flacon d’huile essentielle et pourtant je me souviens qu’elles se trouvent dans la chambre du Roi, je me relève en soupirant de nouveau, agacée de devoir le quitter?

Je me dirige déjà vers la porte et l’ouvre par contre avec précaution, voulant surtout m’assurer de ne pas être espionnée par les gardes, je regarde furtivement à l’extérieur, c’est là que je pense au passage secret qui aurait surement facilité les choses, mais c’était trop dangereux et je ne voulais surtout pas que le Roi lui-même découvre cette cachette…ce passage secret menant à lui…

Je m’éclipse en vitesse de la chambre et accoure vers celle de Karia, arrivant tout juste dans le cadre de la porte, je fige en écarquillant les yeux, faisant face à deux servantes qui nettoyait la chambre. Je me m’arrête pas pour autant, j’entre dans la pièce faisant mine de rien, cherchant tout de suite des yeux ce que je venais spécialement chercher. Je les vois sur la table de chevet et m’en approche promptement.

- Ah les voilà! J’aime bien ses huiles!

Je souris aux servantes que quelques secondes, elle me regarde faire et s’échange des regards suspicieux en remarquant mes cheveux humides. Alors que je prend les huiles essentielles dans mes bras, je prends aussi des pansements pour les blessures et l’onguent et une paire de ciseau, mes gestes sont rapides et peut-être un peu nerveux mais je m’en fou je veux juste revenir dans ma chambre et avoir la paix…Je lève les yeux sur les femmes et j’aperçois leur échange de regard étrange, je fronce les sourcils en serrant les dents.

- Quoi?

Les servantes baissent les yeux. L’une d’elle bredouille.

- Rien ma Dame…

Je me relève et m’approche d’une manière dominante vers elles, les toisant, insistante et menaçante. Je crache presque qu’avec véhémence.

- Capitaine….Que cela soit clair entre nous….

Mon ton est dur et inquisiteur.
Les servantes reculent intimidées par son approche, celle qui avait parlé murmura.

- Oui…mes excuses Capitaine…

Je garde mon regard sur elle, puis lentement je me dirige vers la sortie les bras chargés je retourne sur mes pas pour revenir à ma chambre aussi furtivement qu’une chatte galopant sans bruits le long d’un couloir. Rendue en sécurité je soupire de contentement d’être sortie de là, je dépose les choses sur le coin de la table, préparant l’espace. Je me hâte ensuite à aller refermer la porte de ma chambre, m’assurant à tout moment de cette complète intimité que je chérissais comme un guerrier chéri sa propre lame…

Je reviens vers lui telle une servante inquiète à la couche d’un mourant. Sa lourde poitrine se soulève encore profondément, son visage est serein il semble être endormi. Je décide que la première chose à faire est de l’enduire d’huiles essentielles, je saisi un flacon que je hume préalablement, l’odeur de la lavande est agréable, je la pose près du Seigneur sur sa couche, mes mains relèvent ma tunique que je trouve encombrante et trop lourde pour mon corps si léger et délicat, décidément je voulais une garde robe plus approprié! Mes doigts caressent la peau de mes cuisses remontant jusqu’à mes hanches, retenant le tissu, découvrant ainsi presque mon intimité, puis je grimpe à genoux sur la couche fait passer ma jambe droite de l’autre côté du Roi de manière lente tout pour ne pas l’éveiller en sursaut bien sur comme une paysanne qui utilise le pan de sa robe pour y mettre de savoureuses pommes. Je me tiens ainsi au dessus de lui n’osant presque plus bouger ni même respirer, mon cœur bat si vite, l’angoisse s’éveille et se tisse un chemin d’épines à travers moi tellement que je me mords avec violence la lèvre inférieure en plissant un peu les yeux, emportée par la peur, je retiens mon équilibre. Puis, je descends mon bassin vers le sien appréhendant déjà la chaleur oh combien sublime de sa peau contre la mienne, l’humidité de mon intimité me fait réaliser l’ampleur de mon excitation, mais je respire profondément pour tenter de me calmer.

Enfin, le contact s’établit en toute subtilité et je délecte l’instant en fermant les yeux tout en inspirant paisiblement. Nos chairs sont maintenant l’une contre l’autre, irrésistiblement délicieuses. Mes doigts laissent le tissu s’échapper et celui-ci recouvre bientôt la moitié de mes cuisses et les hanches de Karia. J’ouvre les yeux en déliant mes mains étrangement crispées par tant de sensations? Je vais chercher la bouteille s’huile et l’ouvre pour en verser sur l’étendu de son torse, évitant bien sur d’en appliquer sur les blessures vives. Cela fait je commence à le masser avec une tendresse insoupçonnée, avec minutie oh grand dieu oui comme si j’aurais voulu explorer chaque infime partie de sa peau…Les effluves de l’huile essentielle embaume l’air et m’imprègne d’une douce sérénité. Mes iris violettes explorent son corps, un désir brûlant…Je l’aide à se tourner sur le ventre et lui offre le même traitement pour le dos, profitant bien de ma position à cheval sur ses fesses fermes. Mes mains font preuve de douceur, mais aussi de force pour lui offrir un massage en profondeur.

Une fois fait je le quitte pour m’essuyer les mains et je mets l’onguent sur ses plaies et particulièrement sur celle envenimée de son épaule gauche et j’effectue des bandages propres pour chacune de ses blessures…l’ayant préalablement retourné sur le dos. Tout était maintenant accompli, je soupire de contentement et lui souris.

- Voilà…Maintenant tu peux te reposer…je vais veiller à ce que tu ne sois pas déranger…je vais restée avec toi…

Alors que ma voix doucereuse s’élève je ramasse le peignoir et le pli soigneusement pour enfin le déposer sur la table de chevet je vais ensuite chercher les couvertures et je le couvre de celles-ci. Je fais finalement le tour du lit restant de dos un moment je me débarrasse de ma tunique en la passant par-dessus ma tête, je la laisse choir au sol et replace ma chevelure, je m’assoie sur le rebord du lit, puis me glisse aussi sous les couvertures en poussant un petit gémissement appréciatif d’être à nouveau sous les draps. Je me retourne lentement vers lui, l’observant à la dérober juste pour voir si j’avais attiré son regard? J’en doutais, la fatigue avait raison de lui et en fait de moi aussi…

Je me rapproche de lui toujours un peu plus…jusqu’à poser ma main gauche sur son torse, montant doucement vers sa gorge puis sa joue droite…Je le regarde en appuyant ma tête sur son pectoraux, roucoulant, mes cheveux s’étendant tel une rivière rouge. Je ferme les yeux en soupirant d’aise, continuant mes caresses légèrement paresseuses. Mon pied gauche remonte doucement pour entrer en contact avec sa jambe…

Il pouvait dormir en tout quiétude, j’étais là pour veiller sur lui…le Roi…

Je perdais le file des évènements, le stresse physique me tenant a mi chemin de mon sommeil et de mon éveil. Ma journée me hantais toujours autant... mais l'estomac plein, le confort d'un lit aidait beaucoup a trouvé un certain repos.
La présence de Désiré n'était pas perçus comme relaxant au contraire, mais depuis peu je m'étais résigner a subir sa présence malgré moi, elle n'était pas non plus désagréable. Je devais même dire, heureusement pour moi... Vue les circonstances, une allié même aussi improbable qu'elle, était la différence entre me laissé mourir et survivre a cette épreuve.
Sa détermination était une source d'inspiration, une vision revigorante en soit. Car parfois, il fait bon de constater de ne pas être le seul a s'engager corps et âme dans des quêtes folles...Bien que la sienne avait un but douteux...

Douteux dans le sens que j'étais sa cible et que je ne prévoyais pas devenir sa proie en aucun cas de figure. Les circonstances actuelle pouvait en laisser sous entendre qu'il en était autrement, mais si je reculais, ce n'était que pour mieux franchir ce qui me faisais obstacle.
Tout ce qu'elle me demandais, c'était de lui faire confiance... Le problème c'était justement cela.
Comment faire confiance a qui que ce soit?

Le manque de possibilité considérablement réduit, me forçais décidément a courbé l'échine beaucoup plus tôt que je l'aurai voulu a cette requête.
A bien regarder ma situation, les choses n'était peut-être pas si prématuré que je l'imaginais au contraire.... Elle n'avait que trop tarder, couvert par mon orgueil et mon entêtement.

En rien de temps pour le dire, Désiré me mit nue comme un vers quitta les lieux et en reviens les bras chargé.
Las et comateux, je ne brocha nullement lorsqu'elle vient me chevaucher... Qu'est ce que j'aurai bien pu y faire??
Je me laissa donc caresser, les yeux clos, mon esprit imaginant ses mains passé sur mon corps qui ce tendait puis détendais sous ses doigts avides de découvertes.
Je frissonnais d'une réjouissance malsaine une nouvelle fois, imaginant cette relation de domination qui ce pointait entre nous. Je crois que j'aimais bien a penser d'être traité comme un animal, ou qu'elle me considère pour ce que j'étais, sans qu'elle ne s'en doute réellement.
C'était réellement rassurant de constater qu'une personne enfin puisse passé outre ma violence a ce point et la dominer, ne me laissé aucun recours. Mais bon... je ne rêvais pas trop a ce point, j'étais attacher et exténuer lorsqu'elle m'avait confronté... rien ne dit que les choses se serai passé autrement dans une autre circonstance.
J'étais capable du pire...

Presque endormis sous sa tendresse minutieuse et par l'odeur qui prenait place dans la pièce, je me fis éveillé lorsqu'elle me tourna sur le ventre, exposant mon dos a ses soins.
Je n'avais pas plus la force de réagir contre cette action, mais je me senti accablé et paralyser de raideur désagréable.

Elle avait beau être douce, lorsque ses longs doigts glissaient a l'intérieur de mes cicatrices ma respiration ce perturbait, s'interrompait abruptement.
Sans le savoir, elle déclenchait en moi l'éveille du ''dragon'' et des pulsions sexuels.

C'était des marques d'asservicements, de consumation charnelle de mes maîtresses antérieurs.
Si elle désirait obtenir plus, leurs griffes s'enfonçaient dans ma chair et laissaient ses sillions derrière eux.
Des crampes musculaire m'atteignirent aux épaules, crispait mes flancs et ma nuque, j'attendais machinalement d'entendre ses désires s'exprimer...
Heureusement, elle ne parlait pas la langue de cette animal. Dans cette état j'était capable de tout... Il suffisait de me soufflé les mots magiques pour me voir me déchainé.

Les tentions qui me traversais comme un câble sous pressions ne s'interrompis finalement que lorsque son massage pris fin, qu'elle m'autorisais a me reposer et qu'elle me recouvra des lourdes couvertures de duvet et de coton de cette couche.
Sans rien laissé paraitre, je soupira doucement... mon cœur hoquetais encore de la peur qu'elle m'avait causer malgré elle en me touchant le dos, la pression qui l'écrasait et l'étouffait ce retirait enfin et me permettait de respirer plus calmement, ne laissant que la désagréable impression que l'on me l'avait étreint de barbelée.

Je n'avais pas ouvert les yeux une seule fois depuis que je les avaient clos. Alors lorsqu'elle approcha et se blotti contre moi, je n'en fit pas plus de cas.
Je ne fis qu'écouter, ressentir... puis être border par ses caresses au niveau de ma tête.
Oh oui, ce que j'espérais tant, ce n'était pas encore exactement ce qui me plaisais, mais j'en était si proche que je lui proposa a ma façons après de longue minute paisible.
Je tourna la tête et mon corps vers elle, puis approcha mon visage du sien, cherchant son cou ou je voulais m'y blottir. Ainsi, je facilitais l'accès a ma nuque et mon crane tout en plongeant mes yeux dans l'obscurité total, compte a mes mains, je les rabattais au creux de mes pectoraux ne sachant trop ou les posés sans me blesser.
Mon genoux gauche ce posa entre nous, créant une barrière entre nos bassins, mais mon pied rencontra les siens. J'hésita a lui rendre cette attention, mes pieds avait déjà été martyrisé pour me passer l'envi de fuguer a l'époque...
Je me contentais de rester a proximité, n'osant la provoquer d'une quelconque façon de caresse aussi bénigne soit tel venant de ma par délibérer. Tout ce que je voulais au final, c'était de m'endormir sous le passage incessant de ses doigts dans ma chevelure hirsute, tranché inégalement, laissant des mèches plus longue ou courte que les autres a certain endroit.

Il prit conscience que lorsque je le tournais sur le ventre, je le savais fatiguer, mais une partie de moi l’aurait bien voulu éveillé…Je le sentis un peu plus réticent lorsque je touchais son dos, mais je tâchais de le toucher avec la même douceur.

Une fois blottit contre lui, à ma grande stupéfaction il tourne son corps vers moi et approche son visage du mien, j’ouvre les yeux dès l’instant où je le sentis bouger, attentive à ses moindres gestes. Il se rapproche réellement de moi? Pendant un instant je ne comprenais pas ce qui se passait jusqu’à ce qu’il love son visage dans mon cou. Mes mains ne se firent pas prier pour se rabattre à nouveau sur sa tête, lui caressant la nuque et les cheveux d’innombrables mouvements délicats. Mon cœur bat vite légèrement angoissé qu’il s’approche ainsi, voulait-il me parler? Simplement être prêt de moi? Il voulait peut-être me remercier de toute cette attention, en tout cas je le prenais volontiers, inspirant profondément en fermant les yeux, mes doigts caressant sa nuque en montant vers son crâne puis redescendant sur sa nuque et frôlant ses épaules. Je penche légèrement mon visage pour entrer en contact avec sa tête et lentement je pose mon nez et le bout de mon menton sur son crâne garni de sa chevelure hirsute encore humide, je pousse un peu comme un chaton qui caresse l’un des siens, avec douceur et tendresse pour ensuite poser mes lèvres sur sa chevelure, effectuant une petite pression de mes lèvres en gardant les yeux clos. Mon corps nu près du sien, la chaleur commence à se propager, son souffle contre ma peau me fait frémir, mon cœur bat si vite que je craigne qu’il le ressente. Il venait vers moi de son plein gré et la chose m’émouvait grandement tellement que j’avais peine à le croire qu’il venait chercher réconfort et chaleur auprès de moi, j’aurais voulu restée ainsi pour l’éternité…même s’il ne me caressait pas sa tête lovée contre mon cou m’enivrait et me rendait folle de tendresse.

Dans un élan de passion je voulu me rapprocher encore plus de lui, mais mon bassin se heurta à son genou qu’il avait remonté, je suis alors déçue je laisse par contre le creux de mes hanches contre son genou sans trop d’insistance. C’était une évidence, il se protégeait consciemment ou inconsciemment je ne le savais pas, mais c’était ce qu’il faisait, une partie de moi fut de nouveau attristée. Je ne veux surtout pas le brusquer alors je ne pousse pas son genou, je laisse les choses ainsi…Mes doigts poursuivent leurs caresses, la douceur au creux des mains. Il n’y avait rien à dire…La sensation physique de ce rapprochement me comblait et m’enlevait les mots de la bouche, à son insu je souris d’une façon mélancolique. J’espérais au fond de moi qu’un jour il se laisserait approcher ou plutôt il m’approcherait, car il en aurait envie…pleinement sans aucune barrière. Il me montrait sa réticence c’était un message clair et encore une fois blessant. Jamais un homme ne m’avait autant repoussé. Alors oui c,était évident que la situation me blessait, je me consolais en me disant que d’une certaine façon la situation évoluait plutôt que régresser, au début on se sautait presqu’à la gorge et ensuite je le berçais dans mes bras en lui offrant toute ma tendresse comme à présent…C’était quand même bien!

Pourtant, vu que les choses n’avançaient pas aussi vite que je le voulais, ça commençait à me procurer un sentiment de découragement…J’avais l’impression d’avoir la tâche de dompter un étalon tumultueux et endurci par la vie sauvage…Il avait veau être tendre et affectueux en ce moment, je voyais l’ampleur de la situation, le défi m’attendait. S’il pouvait au moins me communiquer par un simple geste qu’il me désirait ne serait-ce qu’un peu…quelque chose qui me stimulerait à avancer…Pourquoi ne pouvait-il pas poser ses doigts sur ma peau à son tour…?

Un grondement s'échappait de mon être en extase. Un grondement doux, grave qui ressemblait d'avantage a une plainte appréciative qu'un avertissement quelconque habituel.
Mon torse ce gonflait profondément, soupirant avec calme entre ses mains. Comme il faisais bon de lâché prise... et comme ce fut fastidieux avant d'arrivé a un tel résultat.
J'avais froid au fond de mon cœur malgré la chaleur de cette femme a mon égard... Aussi douce pouvait-elle être, ca n'effaçais en rien tout le mal et les douleurs qu'avait du supporté mon âme.
Mais, c'était un bon début?
Cette fois je n'étais pas attacher et elle respectait enfin mes limites, j'avais d'avantage envie de ce moment. J'avais envi de lui parler... de lui dire tout ce qui pesais sur ma conscience la comme ca soudainement.
-... merci..
Fut le seul mot qui sorti comme un soupir de ma bouche avant que je ne m'endorme pour de bon, me refermant légèrement sur moi-même et me rapprochant d'avantage de son corps, acceptant qu'elle reste et soi dans ma ''bulle''.
C'était tout ce que je désirais profondément... aucune contrainte étouffante, ma vie en était déjà pleine.

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