La Rencontre

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Alrick ne peut s’empêcher de bomber le torse. Comment il avait, par lui même dominer leur tortionnaire, comment il voyait les soldats devant eux être éparpillés comme autant de feuilles dans la tempête.

Il laissait la bête passé devant,se gorgeant des cris d'effrois comme d'un vin délicat, les sens bercés par le léger clapotement des carreau se brisant contre les écailles blindés. Et comme la pluie, c’était fort relaxant, pensait-il dans son esprit malade. Comme une croisière tranquille le long d'un fleuve cramoisi et a l'onde excessivement poisseuse. Il suffisait de remonter le courant jusqu'à l'entrée du donjon, repoussant d'une chiquenaude ce qui restait d'un battant en bois massif d'une porte.

Parfois, il cueillait sur les morts des nouvelles armes, se refaisant petit a petit un macabre arsenal. Mais il se gardait bien d'achever d'éventuels blessés. Il ne voyait pas des hommes, sous les uniformes et les cuirasses, mais bien quelque chose qui symbolisait sa torture, autant physique que mental.

Il rattrapait le dragon en plein festin. D'un air paternel, il poussait le vice a le grattouille derrière l'oreille, content de l’œuvre accompli par Maelthra. Et quand ce dernier abandonna son festin il le suivit, sans porter attention aux viscères sur ses bottes, éparpillant davantage le soldat dans son sillage.

Il respirait un peu d'air moins vicieux, laissant le donjon derrière eux, avant que Maelthra ne passe a l'assaut. Loin de cette odeur de renfermée, de cuivre du sang versé, des entrailles et de leur contenu tapissant les couloir. Chacun des pas du vétéran laissent une empreinte sanguinolente sur les planchers
cirés.

Étrange sensation, que d’être invisible. Les gardes n'avaient d'yeux que pour le monstre. Ce qui n’empêchait pas Alrick d'avoir une bouffée de haine manifeste pour ceux qui s'en prenait a son billet de sortie. Un garde qui vit sa lance se cassé dans les flancs du dragon senti sa vie s'écourter, sa trachée tranchée déversent un torrent de sang alors qu'Alrick retirait la lame d'une épée empruntée a un officier de sa gorge.

Il haussa un sourcil, voyant le dragon creuser le sol comme un limier, repoussant distraitement un bras du bout du pied. Le plancher criait. C'était fort anormal. Même dans son esprit malade, ce qu'il voyait était mal. Tuer des uniformes, des tortionnaires étaient une chose. Des nobles fringués en s'enrichissant sur le dos de paysans et autres complots? Ils n'étaient pas innocents et le sort s'était abattu sur eux.

-Non.

D'une voix autoritaire, claquant comme le tonnerre, au delà des cris d'agonies, de douleur et des sanglots. Il cherchait a visualiser les chaînes de nouveau. Et il cru les voir. Ou bien était une hallucination, mais ses mains se refermèrent dans le vide, comme si les chaînes le narguait, se riaient de lui.

-Elle n'est pas importante.

Se surprenait-il a implorer, ayant vu Bishop du coin de l’œil. Et pourtant, ses paroles restèrent sans écho, la petite, souillée, brisée. Épave de ce qu'était une innocente gamine.

Un sifflement retentit, le mécanisme d'une arbalète déchargeant son mortel projectile. Le tir n'était pas destiné au dragon, immortel face a des armes aussi banales. Un bruit mat, il vit la petite enfin se détendre, un carreau dans son œil. Un acte de pitié. Il tremblait un peu, avant de tourner un œil enragé sur Maelthra. Il approche de lui et fracasse l’arbalète contre ses écailles, avec tellement de force que le manche se brise sous le choc.

-Écoutes moi, dragon. Tu obéis. Cet enfoiré Bishop met les voile. Et si on sors, on se fait crevés. Tout les deux. Et lui? Il s'en sort. C'est pas ce que je veux. C'est pas ce que tu veux. Alors cesses de pique niquer.

Il lui flanquait un poing rageur dans le flanc, comme si il s'adressait a un adolescent un peu débile.

Dans le chaos de ma folie infernal, il est bien inutile d'essayer de parlementé avec moi. Je prend mon pied d'un point de vue prédateur.
La gamine n'est déjà plus qu'un amassi de chair et d'os brisé lorsque le maître, cherche a arrêter ce qui ne peu l'être et pourtant c'est bien le seul coupable de ce qui ce passe.
Je ne suis que l'instrument de s'est désire. Et le premier désir qu'il formula fut de tuer tout le monde.
Je n'ai pas besoin d'achevé la mère de la gamine, la scène en elle-même l'avait poussé a une douleur tel qu'elle s'en était aller.

Tout ce qui arrive, c'est la sensation d'être attraper par le menton et une vive douleur ce fracassant sur mon épaule qui cherche a me protéger.
Les chaînes sont bien réel, aussi fou pouvait ce pensé le mage, elles sont siennes et avec elles il fait ce qu'il veux de moi.
La où il me frappe, les écailles partent à la voler comme s'il venait d'écaillé un poisson avec un couteau.
Après tout, c'est de sa magie dont elles sont nourris.

Je pousse un cris de douleur, inhumain, strident et violent, me rabattant contre le sol, les oreilles écrasé sur la tête, les ailes cherchant a me couvrir alors qu'il rage.

Je ne comprend pas sa colère sur le moment, mais mon cerveau a tôt fait d'analysé la situation. Il y a encore beaucoup trop de vivant pour me permettre de prendre une pause.

Je feule bassement avec véhémence, lui montrant mes dents rougie, mes gencives gavé de sang et de morceau de chair.
Mes yeux vide de pensé, regarde intensivement son visage, ma respiration ce brisant sur lui, fébrile et excité de ce qui viens d'arrivé.
Je voudrai bien qu'il me laisse une nouvelle chance...de tous les tuer oui. Qu'il me déchaine! qu'est ce que sa peu bien lui faire ce qui va m'arrivé. Même moi, je n'en est plus rien a foutre.
Il ne fait que me freiné.
A la seconde ou il lâchera les chaine, s'il n'as pas formuler de nouveau souhait... je me lancerez dans le troisième mortier.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

-Bien. Maintenant que j'ai ton attention...

Une voix grondante, basse. Il maintient les chaînes, le fixant dans le blanc des yeux.

-C'est Bishop qu'on veut. Les autres... on s'en moque.

Il pointe une des fenêtres, le plus éloignée des balistes et autres armes de siège.

-Ce qu'on ne peut attaquer de face, on contourne. J’espère que tes ailes ne sont pas décoratives. On sors par la. On attaque Bishop. Tues le. Pas de pitié, pas de quartier.....Massacres le roi, aussi. La terre ne s'en portera que mieux.

Profitant que le dragon soit prostré au sol, il prit appuis sur son encolure pour se hisser sur son dos large et puissant

-En avant! Et qu'on en finisse.

Alors que l'on échange un regard, du sang coule du coin de mes paupières, de mes narines et de mes oreilles...
Durant un instant, je m'entend respirer et lui en échos, il surestime mes pouvoirs ... qui l'en plaindrai. Je n'ai pas de mode d'emploie.
Je ne sais pas volé, même que je suis en proie au vertige. Pour le moment, ce n'est pas le plus grand problème.
Tout ce sang qui me coule des orifices et qui ce confond a celui qui me souille en grande partie le corps, proviens des blessures internes causé par la torture du grand malade mental qu'il m'envois tuer.

Me concentré sur une cible c'est plus difficile que frapper tout ce qui bouge aléatoirement sans réfléchir, ni donner de temps et de sens a la douleur.

Il s'installe dans le creux de mes épaules comme un cavalier sur de lui, mais je suis pas un cheval...
Mon corps ce mouvant bien différemment, qu'est ce qui lui fait croire que j'aurai même la force de le porté sur mon dos en volant?!

Je ne rechigne pas, je ne réfléchis pas, je ne fais que lui obéir aveuglément en prenant de l'élan.
Lorsque l'on arrive au bords de la fenêtre la plus a droite, je me vois tombé dans le vide...
Aspirer par le sol, comme si j'allais perdre connaissance. Mes ailes sont ouvertes et le seul rôle qu'elle arrive a remplir fut d'amortir l'atterrissage en catastrophe qui nous mène en plein centre de la foule. Les soldats dégage le terrain, alors que l'on entend les hémissement de chevaux et un carrosse dégager des lieux a toute vitesse, sous de rigoureux coup de fouet.

Mes yeux vois tant de coeur battre qu'un stress momentané remonte dans mon œsophage, l'adrénaline reprend du pouvoir.
Je ne crains pas les coups qui vont probablement pleuvoir dans quelque seconde, mais craint plutôt pour la vie d'Alrick.
Je ne peux pas le laissé mourir en premier.
Ma nuque ce contorsionne, alors qu'il est encore assis sur mon dos, mes mâchoires venant le saisir par l'épaule la plus proche, agrippant si je le peu que son vêtement pour le jeter plus loin dans un tas de foin près de l'écurie. Un prodigieux vol plané, il en aura jamais vécus d'aussi grand.

Je ne sais pas ce que je fais, ce fut le premier réflexe qui me vient avant que le chaos ce déchaine de toute par, que les baliste tire sur moi, que des filets me tombe dessus, je ne me rappelle de rien. Tout ce que je peux m'apercevoir, c'est une tuerie, malgré toute les chaines de fer cette fois, qui me pendent du corps un peu partout dans l'espoir de m'arrêter.
Mais je ne suis pas un ours, ni un cheval ... je suis une créature meut d'une détermination légendaire.
L'incarnation de la vengeance.
La haine que je sillonne, la peur qui ce propage dans l'air, fait en sorte que les soldats cibles et manque ce qui aurai pu peut-être m'abattre.
Les grand pilier d'exécution au quel son relier les chaine, me tienne sur place. Impossible de partir au trousse de Bishop.

Les balistes, armé d'harpon avaient donc fait leur travail, les projectiles son enfoncé dans ma cuirasse qui saigne abondamment, me trou par endroit les ailes, de toute manière inutile. Je cris avec démence, arrachant ce qui arrive a porté de mes dents.
L'on m'accule a un tel point, que la panique et la fureur atteint des sommets inégaler, tout ce qui m'obsède c'est Bishop.

Si bien qu'a un moment donner, sans prévenir, l'acide bouillonne dans mon ventre et je vomis d'un grand jet une bruine aussi chaude que de la braise ardente. Happant dans un grand arc de cône tout ce qui ce trouvais devant moi.
Je tire si violement contre mes chaines qu'elles se rompent ou pour certaine ce décroche de mon corps avant de me laissé partir comme une furie, fouettant l'air derrière moi avant de tombé au sol prête a s'accrocher a tout ce qu'elles pourront.
J'entame alors ma poursuite de Bishop.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Il poussa un cri vigoureux, juché sur sa prodigieuse monture. Un dragon. Matériel de conte, de légende.Mais a la place d'une charge aussi héroïque qu'aérienne, une fois le vitrail explosé sous la masse de Karia...le plongeon.

Surpris, il n'arrive même pas a crier. Cela ne devait pas se passé ainsi. Impossible! C'était comme si le sol se jetait sur eux. Le contre coup fut tel qu'il ne put repousser la tête de Karia qui l’agrippait par une ceinture en bandoulière encore tiède du sang de son précédent propriétaire, avec un ''hey'' fort peu digne alors qu'il fend l'air comme un projectile de chair et de sang. Sa chair, leur sang, plutôt.

Furieux, frustré, il semble se moquer que Karia l'ai sauvé d'une mort aussi rapide qu'extrême. Le premier carreau de baliste l'aurait fauché, implacable, l'aurait transformé en amas sanguinolent sur son dos, aussi simplement que cela.

Le carnage causé par le dragon lui est invisible, mais les cris.... ceux de Karia, ceux de ses victimes suffisent a peindre une macabre évaluation. Le borgne s'extirpe de la botte de foin. Les chevaux hennissent, paniquent, comme rendus fous par le chaos, par la simple présence d'un prédateur dépassant tout ce qu'ils sont capable des concevoir.

Profitant de la mêlée, il se faufile dans l'écurie. Les animaux ont le regard fou, renâclant, s'agitant. Il se dirige vers la plus calme des monture, glissant une main sur son crane équin. Il le calme, autant que possible avant de le seller.

Les cris a l'extérieur ne tarissent pas, le dragon faisant un massacre monstrueux. Le vieil homme renifle, alors qu'il a l'impression de sentir...pas de la fumée, mais de la chair brûlée. Ou bien Karia venait de succomber, ou bien...autre chose. Il le pris comme un signal. Il libère tout les chevaux, sauf le sien, leur frappant la croupe pour leur donner une impulsion pour fuir, chose qu'ils n'ont pas du tout besoin, affolés, comme ils sont.

Une fois les capacités d'éventuels poursuivants castrées, il se hisse sur sa monture, dégaine une longue et lourde épée et d'un cri rauque et bref, s'engouffre vers la sortie, ou il aperçoit Karia déjà a la poursuite du chariot.

Dans le sillage du dragon, vole les chaines toujours cruellement harponner a son cuir. Plus luisant et rouge de sang que noir cependant.
La nuit arrive bientôt, les dernier feu de l'astre brillant sur l'horizon alors que les fouler de la bête déchainés parcours le sentier sur la trace du chariot en cavale.
C'est une cruel malédiction qui plane sur cet être, douleur et souffrance l'accompagne et pourtant son moteur, organe noir de vengeance, vrombis avec toute la fureur de sa haine.

Il vivait chaque instant comme s'il n'y avait pas de lendemain, comme une bougie brulant par les deux bouts, damné dans l'esclavage.
Il n'y a pour lui alors que deux options, mourir ou réussir.

Enfin la chance semble tournée, les dernières grande pluie qui s'était abattue avait ramollis le sol des plaines creuse de la région, les sentier sont moues et parfois si cahoteux que le chariot a du mal a prendre de la vitesse.

Il en perd quelque morceau en chemin, des valises et des draperie, jusqu'a certaine pièce du chariot lui même.

Bientôt cette course effréné arrive dans une forêt déjà bien sombre par le couvert des grands arbres, le chemin ce situant au pied d'un mont grandiose et rocailleux. Les éboulis fréquent rendent parfois c'est routes impraticable et périlleuse.
C'était également le chemin le plus rapide vers la grande citadelle de Thoama et quand on a un dragon au trousse tout les risques sont a mettre en jeu.
Un paris qui les ralentis, ils finissent par perdre une roue qui vole en éclat dans un profond nid de poule, arracher de son essieux par la force des quatre chevaux fouetter a grand élan d'épaule.

Le carrosse s'écrase et devient inutilisable, ils sont alors situer en hauteur, d'un coté la montagne l'autre une pente rude et profonde juché d'arbre solide. Les cinq archer d'élite embarquer sur le toit et a l'arrière sont propulsé, mais finissent par revenir a eux et assure la protection vis a vis le train de mort qui arrive.
Bishop et le seigneur son coincé a l'intérieur. Très maigre, le tortionnaire parviens a s'extraire mais le gros reste pris.
Pas de patriotisme, il abandonne les fou qui veulent resté affronté la bête qui avait mis a feu et a sang un bastion entier a elle seule et libers les chevaux atteler pour s'en prendre un dans la fouler, les abandonnant tous a leur sorts pour qui sais peut-être gagner du temps.

Les archers s'installe avec un produit dernier cris, des espèces d'arquebuses, remplis de poudre noir et de boulet de plomb. Un tien le canon, l'autre allume la mèche au bon moment.
Le premier duo est près alors que l'un des deux autres est en position et que le dernier essais de sortir le seigneur du carrosses.
- IL ARRIVE!!
Annonce, le premier duo en position, la masse noir est impossible a manquer et lorsqu'il fut a porté, ils firent feu à la dernière minute pour s'assurer de causer un maximum de dommage.
Ils n'attendent pas de voir si sa fonctionne et celui qui tient la torche s'empresse d'aller vers le deuxième canon. L'écho de l'explosion déchire le ciel sur des kilomètre comme l'aurais fait le tonnerre.
Envahis par l'aura de mort du dragon, le deuxième arquebusier fait feu entraver la fumé sans savoir ce qu'il vise, paniquer et en terreur, le canon par vers le ciel.
Créant une nouvelle détonation assourdissante qui cause alors un tremblement de terre menaçant...
Un énorme rocher arrive de la cime de la montagne, amenant sur son chemin un paquet d'autre. Les projectiles de la montagne arrive sur le convois et n'épargne personne qui ce trouverai sur son chemin, renflouant le passage qui deviens alors inutilisable et entrainant dans l'éboulis tous ceux qui y sont pris. Ainsi le carrosse est entrainé plus bas au pied de la montagne ce brisant contre les arbres et terminant en mille morceau tout comme l'occupant qui ce trouve a l'intérieur.
____

J'arrive enfin, je sens mes proies a porté ! La douleur me cause une tel rage, que je n'ai même pas conscience de ce qui arrive ou m'entour, d'Alrick qui me suis a cheval ou encore ce piège dans lequel je m'engouffre sans hésitation.
Je pousse un cris déchirant en cœur a ce bruit d'enfer, complètement assourdis par la puissance de la détonation. Aveugler de douleur, je fonce dans les archers comme un boulet de canon pour me frapper tête la premier contre le carrosse. La deuxième, je l'entend a peine.
Sa prend quelque seconde ou je commence a entendre des cris et des gémissements humain, le sol sous moi tremble, mais comprendre ce qui arrive mes impossibles.
Je sens mes forces m'abandonner, j'atteint le fond du gouffre... J'ai tout donner ce que j'ai pu et je me suis rendu si loin ... ! Il est la! si près!
Inconscient complet du danger qui me guette, j'arrache la portière coincé du carrosse pour en extraire le corps du seigneur quand soudain je suis projeter plus loin le véhicule happé de plein fouet par un éboulis qui ensevelis le chemin.
Violement poussé, je tombe également. Les chaines de fer encore agripper a ma chair, s'enroule aux arbres et autour de mon corps frapper par les pierres et la poussière.
Je me retrouve contentionner solidement, un bras sur la poitrine, l'autre pend dans le vide sans pouvoir trouver de prise, un nœud m'enserre la tète pour me pendre juste ce qui faut au-dessus du sol, sauvé uniquement par la position de ma gorge dangereusement exposé et mes cornes enfoncé dans l'écorce d'un arbre, seul soutient avant de finir étranglé.
Je suis.. pris au piège sans aucune chance de m'en sortir.
Si je reste immobile, je meurs, si je me débat je meurs également. Je saigne trop, les balles de plomb me broie la poitrine, mon déchirer les ailes et brisé une grande corne sur le coté droit.

Un long silence arrive, avant que je pousse des plaintes de douleurs, assourdis par ma mâchoire close, mais suffisamment forte pour être entendu.
J'agonise et grogne alors que la poussière retombe sur l'hécatombe.
Je ne veux pas mourir comme ça... c'est pathétique, pensais-je pour moi-même, mais quand bien même ... je suis dans un tel état qu'il met difficile d'espérer trouver une issus. Je n'ai plus d'énergie et mon corps est brisé, mais mon cœur bouille encore de colère et de rage...
Mes yeux roules dans leur orbite, essayant de me concentré a simplement respirer, de me calmé... Je sens mon corps s'endormir, mon esprit le suis lentement mais lutte désespérément.

Je veux ..vivre... J'en est tellement chier pour survivre, je ne peu pas mourir comme ça...

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

D'un certain point de vue, la chevauchée est des plus tranquilles. Les survivants du château, si survivants il y a, sont en train de prier leur dieux, de rester cachés dans l'ombre, de faire le mort dans le sang de feu leur frères d'arme qui tiédit lentement au fils de leur battements de cœurs affolés.

Devant... rien. Karia a fait du bon travail, dégageant le passage de sa masse imposante, de ses muscles surpuissants. Il ne tente pas le diable, ne criant pas de cri de guerre, trottant derrière la colonne de chevaux affolés, claquant du plat de sa lame la croupe du cheval le plus lent, s'assurer que le troupeau s'éloigne, se disperse, neutralisant pour le moment les chances d'une éventuelle poursuite.

Il doit se mordre légèrement la lèvre inférieure, ne réalisant seulement que maintenant , au goût cuivré du sang, qu'il a du s'ouvrir la chair de ses dents lors de son plongeon. Ou bien lors du passage a travers le vitrail. Ou bien avant?

Il profite de ce moment de paix relative pour se recentrer. Il avait commis des choses impardonnable. Répondu a la haine et a la souffrance par une colère encore plus forte, sa vengeance...disproportionnée. Il glisse un regard derrière, a ces murs rougeoyants par le reflet de braseros s'étant renversés durant les luttes brutales. Un souffle d'air, qui serait frais, revigorant en cette saison, n'apportant avec lui le faible râlement d'agonies de dizaines de gorges exsangues, apportant dans son sillage une impression de sale, de mort, poisseuse comme le sang.

Son regard passe ensuite a la besace ou repose toujours sa gerboise. C’était après tout une bonne chose qu'elle n'ai pas été témoin de ce massacre. Rengainant son épée, il glisse un doigt dans le sac de cuir, juste effleurant ce petit ventre qui remue au contact qui se veut rassurant.

Il guide sa monture de ses genoux, devant louvoyer entre tantôt un coffre, tantôt un coussin. Reprenant les rênes en main, il prend de la vitesse, imaginant la poursuite. Il se jeta au col de son cheval alors qu'une détonation, puis une deuxième résonnèrent dans les environs. Ce n'était pas le tonnerre. Pas une goutte de pluie. Malgré tout, le vétéran gardait un œil sur les cieux, se demandant ce que c'était, la surprise passée.

Il n'eut pas grand temps pour se demander qui ou quoi, quel dieu ou quel démon était le responsable de ce vacarme quand un autre, bien plus imposant, se fit ressentir. Ce dernier, par contre, n'était pas inconnu au bataillon. Il entraperçu, au loin, le mouvement subtils des roches qui perdent leur appuis, le tout trop loin et trop indistinct pour qu'il puisse savoir ce qu'il advenait de Bishop ou du Dragon.

D'un cri bref, il lança son destrier au galop, se rapprochant du lieu du second carnage de la journée. De la poussière de caillasse semble flotter paresseusement dans l'air. Alrick renifle, l'odeur de la poudre noire le laissant perplexe. Il attend quelques minutes, malgré le silence entaché par les murmure rauque d'agonie d'un Karia mal en point. Il regarde en hauteur, s'assurant que plus rien ne bouge. Il ne s'approchera pas avant d'avoir la certitude qu'il ne risque rien.

Il décide finalement de mettre pied a terre, a distance raisonnable. Il accroche la besace de Rapide au pommeau de selle, marchant d'un pas décidé vers Karia, dégainant un couteau large et affûté, ayant plus en commun avec une épée courte qu'une dague. Une arme lourde, faite pour trancher.

Il ne semble pas se préoccuper de l'état de Karia, le questionnant d'une voix ferme, basse. Un murmure résonnant comme un coup de tonnerre dans le silence relatif du lieu.

- Bishop. Est-il mort? Le seigneur? Envoyé en enfer? Réponds moi Maelthra.

De sa main libre, il cherche les rémanescence des chaînes mystiques qui lui permettait d'avoir l’ascendance sur le titan draconique. Il le fera parler, même si il doit le tuer pour se faire. Et c'est également le sort qui l'attend si son utilité est révolue. Il est bien trop dangereux pour qu'on puisse seulement envisager de laisser un tel être en liberté.

Je me sens faible, exténuer et brisé quand cet chienne de vie m'envois soit un bourreau ou une sacré ironie en pleine gueule. Alrick...
Dès qu'il approche et que son regard cherche les chaînes qui m'asservissent, elles apparaissent a sa volonté. Translucide, presque invisible... La magie qui les animes semble tenir qu'a un fil, mais d'une incroyable ténacité. Ma foi... ces pour mon orgueil un châtiment pire que la mort.

Mes babines ondule sous un grognement contrarié, il me force a reprendre mes esprits, ouvrant péniblement les yeux pour le voir bel et bien là... armé et plus dangereux que jamais.
J'ai envie de rire, un rire bien jaune et froid. Pourquoi devais-je subir cela d'un humain... encore un humain .. sale race de traitre sans honneur.

La nuit ces installer, il ne vois pas plus loin que ce que la lune ne lui permet dans cette obscurité de plus en plus épaisse. Autrement, il aurai pu voir les reste du chariot plus bas et le corps du seigneur et de ses archer cracheur de tonnerre mis en pièce par l'éboulis.
Dans mon malheur, je semble presque chanceux d'avoir été retenu par les arbres, autrement je serai peut-être coincé sous tout ces cailloux.

Quel différence...la bonne farce, les issus de ses deux situations sont peut encourageante.

S'il veut me faire peur, il a gagner... comment ne pas ce sentir vulnérable dans une position aussi exposer. Il pourrait me saigner comme un cochon et m'écorché pour vendre mon cuir ...
Il a eu le bon rôle... même pas eux a ce salir les main et au final il est libre. Voici notre petite joute qui avait commencer a l'auberge revenir me tombé sur le nez...
Moi qui avait été si prétentieux, il peut me regarder maintenant...et rire un bon coup.

Du bout de ma patte qui pend dans le vide, mon sang s'égoutte lentement, je pousse une plainte a sa question, essayant de bouger et me décourageant aussi vite que la sensation que tout va lâché.
J'ai la gueule complètement close, je ne peu qu'émettre grognement et plainte étouffé.

Il ne me reste qu'une seule carte et ces par un heureux hasard... Bishop s'en est tirer. C'est une certitude, je n'ai vue son corps nul part avant l'éboulis et par tout les dieux c'est bien la première cible qui m'aurai intéresser.

Une carte qui n'est pourtant qu'entourer d'incertitude. Après tout qu'est ce qui pourrait me faire croire que cela jouerai en ma faveur? Rien ... absolument rien. Alrick est aussi énigmatique que moi...j'ai du mal a cerné ce qui le motive.
Je crains bien que maintenant, ce qui nous était un point commun ce soit évanouis...depuis qu'il ma transformé en cette chose...cauchemardesque.
Je vais crevé comme un putin d'animal...

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Sans tendresse, sans pitié, il force une réponse muette de la part de Karia. L'interroger de façon conventionnelle ne donnerait rien. Il écoute. Il entend. Il comprend. Mais sa gueule... elle n'a plus rien d'humaine. Sa voix n'est qu'un miasme toxique, enflammé. La chaîne qui lui entoure le cou est presque une salvation de son point de vue qu'un piège mortel.

La pointe de la lourde lame pivote avec une lenteur cauchemardesque. Le vétéran est prêt a l'enfoncer d'un coup sec entre deux écailles. Un nouveau sang noirâtre s'écoule de l'entaille, se perdant dans au milieux des autres rigoles pareil a un fleuve se jetant dans l'océan. Nouvelle torsion de la lame, dans le sens inverse. D'un mouvement sec, mécanique, il rengaine son coutelas.

- Et bien tu n'as pas le droit de mourir. Pas encore. Mais ta vie...celle de Bishop....elles m'appartiennent. Toute les deux. Souviens toi en.

Il n'attend pas de réponse. De toute façon, il se doute qu'il n'en aura aucune. Maître de lui même, sa soif de sang et de carnage soufflée au suite du meurtre – car c’était le terme qui convenait- d'une gamine innocente, il tenta d'inverser le sort de métamorphose. C’était le seul moyen qu'il voyait de libérer Karia sans le tuer. Mais au moindre signe de rébellion, il gardait une main sur la poignée de son arme. Sans écaille pour lui servir de bouclier, il serait encore plus facile a tuer.

Des menaces explicite pourtant laisser sans un mot et munie d'une attente cruelle... Je l'ai probablement mérité. Il veux me tranché la gorge? L'entaille fait sérieux sur le coup, mais rien de tel n'arrive.
Non... bien pire.
Je ne sais pas ce qui ce passe mais une faim monstrueuse me prend... mes écailles ce mettent a épaissir et durcir un cran au dessus alors qu'Alrick est bien ignorant de croire qu'il est le véritable hauteur de la malédiction qui m'habille.

Je suis un mangeur de magie, toute forme d'arcanes a mon contacte fait réagir cet animal prédateur. Depuis la prison, il ces éveillé avec mon état d'agonie, saisissant tout ce qui passe.
Il ne faudra pas me demander comment ou pourquoi, ces un sujet où je suis totalement ignorant. Je ne me rappelle pas d'ailleurs d'avoir un jour revêtu l'identité incarné du Dragon, je veux dire... en chair et en os.
La seul vérité pour moi, ces que ce type me touche encore...et qu'a nouveau il y a un problème d'une nature qui m'échappe complètement.

En un rien de temps, il y a une connexion entre nous, mon flux d'énergie domine le sien pour le dévorer goulument. A nouveau je le vide de sa force arcanique qui ne devrais pas être bien remplis depuis la dernière fois.
Le gain d'épaisseur de chitine me rend plus lourd, les harpons sont repoussé de ma chair par les nouvelle écaille qui pousse comme des dents sortent des gencives.
Sa ne me soigne pas...mais fini par me libérer et probablement pas de la manière imaginer au départ.

Un harpon cède et la chaine fouette l'air en ce dénouant rapidement me faisant tombé comme une pierre au sol. Heureusement que je ne suis pas trop haut ...
Pas encore tirer d'affaire, je dois me libérer de tout ce fer encombrant a commencer par ce nœud qui m'enserre la tête. Je n'ai qu'une "main/patte" et tente de libérer mes dangereuses mâchoires avec, tout en essayant de ne pas finir de débouler tout en bas au même niveau que le chariot. Alrick pourrait probablement me simplifier la tache...mais s'il approche, un sifflement reptilien l'accueil...
Une menace? Un avertissement? Non ces pire. Exténuer je transpire de peur, d'anxiété et de détresse alors que je suis le genre d'individu qui ne permettrait pas que l'on le vois dans cette état! Mon orgueil agonise douloureusement. Comment faire confiance, même par dépit, a un type armé avec de très bonne raison de m'occire?

Il peu bien fanfaronner dans sa position de force...et osé me dire un truc aussi condescendant.
Car ... je peu bien grogner et feuler, je ne lui toucherai pas... pas pour le moment. Non parce que de toute manière je suis en saucissonner et que les chaines qui n'ont pas céder son encore plus serrer contre moi, mais plutôt pour cette dette, ce pacte que nous avons fait lorsqu'il ma libéré.
D'une certaine manière, malgré que je sois roi, je serez son esclave temporaire et sous certaine condition.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Ses muscles se tétanisent comme parcourus d'un courant électrique alors qu'a nouveau, le peu de son énergie mystique est drainée. Cela ne dure qu'un moment, avant qu'un sentiment de vide l'accable. Le monstre est encore plus massif qu'il ne l'était. De surprise, il rejette se lien,sa main balayant le vide, balançant cette chaîne loin de lui.

Ses pieds frôlent le sol dans un mouvement de reculons, glissant dans la poussière. Il pourrait en profiter pour fuir. L'idée lui passe dans la tête. Mais a quelque part, il se sent responsable du monstre qu'il a fait apparaître. Et comme n'importe quel bête, il ne faut pas faire preuve du moindre moment de faiblesse.

Ce n'est pas pour autant qu'il tente de l'aider, cela dit. Sa gueule est encore plus impressionnante qu'avant,s es dents encore plus massive. Et il semble se débrouiller très bien , seul. Alors le vétéran attends, bras croisés.

Une fois le dragon peut poser ses pattes au sol, qu'il est capable de se redresser de nouveau, Alrick recule lentement jusqu'à son cheval. Il ne tourne pas le dos a Karia, ça non, mais l'observe avec curiosité durant ses dernières minutes de clartés diffuse, avant que la nuit ne reprenne ses droits sur le jour.

Il enserre la bride de sa monture de sa main,lui caressant l'encolure. Il reste d'une fermeté qu'il espère sera communicative avec le cheval. Les créatures de son espaces ne sont pas friands des êtres carnivores, avec plus de dents que de bon sens. Une fois rassuré du calme relatif de son destrier, il s'y hisse avec aisance.

-Il va falloir contourner cet éboulis si on veut rattraper Bishop.

D'un ton ferme, décidé. Instruction qui n'attend pas de réponse, persuadé que Karia puisse comprendre. Il ne met pas en doute son ascendant sur le dragon. Il ne peut pas se le permettre.

Durant l’espace d’une seconde, je m'arrête pour l'observer, flairant sa peur. La salive ce met à abonder, mais se délice ne met que passager. Me tenir en pente avec mes pattes arrières est demandant, d’autant plus qu’un de mes bras est ligoter à ma poitrine. Alrick, sans le vouloir ma libérer et mieux piéger tout à la fois. Cette foutu chaîne est maintenant trop serrer, elle me broie la chair du au fait que ma masse est augmenter. Je n’arrive à rien et je suis vraiment epuiser, je respire intensément des narine qui papillonne de panique.

Abandonner n’est pas dans ma nature, mais visiblement après tout ce qui vient d’arriver et même si l’idee me donne la nausée, je dois bien me faire une raison, j’ai besoin d’aide…
Je n’ai même plus la force de me relever, en essayant mon bras ces mis à flagoler et maintenant je suis clouer au sol.

J’ai fais forte impression au bastion, mais je ne suis pas une machine, mon endurance est légendaire , mais en être de chair et de sang je m’epuise, intensément même, jusqu’au seuil de la mort.
Ainsi Alrick pense peut-être que je vais me libérer de moi-même. Si je le pouvais se serai déjà fais.
Je grogne orgueilleusement alors qu’il attend les bras croiser et semble attendre un miracle tomber du ciel.
Il veut vraiment que je le supplie?… que la banshee le damne. Je pousse un énorme soupir arrêtant de me battre, me blessant plus que je n’arrive à quelque chose et me met à gindre timidement. Suplique animal evidente.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Il ne peut s'empêcher de lever son sourcil unique, rescapé des horreurs d'années de conflit. Était-ce la le bélier de chair, d'écaille et de flamme ayant mis a feu et a sang, les entrailles même d'une place forte réputée inexpugnable?

Le destin devait être d'humeur taquine en ce jour. De fléau a chiot, a peine assez fort pour continuer de s'accrocher a la vie. Le dragon aurait pu faire pitié , dans un tout autre contexte. Si on faisait abstraction de toute ces vies ayant été fauchée par ces griffes lourdes et acérés, par ces crocs a faire pâlir d'envie les poignards les mieux forgés, a ces écailles plus proche des murs d'une citadelle que du cuir ou même de l'acier.

Ce qui aurait du être un parangon, une incarnation même de ce que l'humain a de pire en lui, haine manifestée sous la forme d'une bête au pouvoir de destruction sans égale était pitoyablement clouée telle un moucheron sur une planche.

Alrick ne savait pas si il devait en rire ou pleurer. C'était d'un drôle burlesque. De voir un être si fier, a la limite de l'arrogance, émettre un râle empli de supplique. C'était une admission comme on en connaît que trop peu dans une vie, fusse t elle longue et bien remplie.

De nouveau, il mit pied a terre. Il devait voir cet être de plus proche. Son existence même était un anathème a la légende que son subconscient avait composé au sujet de Karia. Le chaos régnait dans son être. La scène était surréaliste a ce point.

De nouveau, le coutelas se produit dans sa main. Il approche a pas lent. Tout ses sens sont en alertes. L'odeur de sang, de souffre se fait de plus en plus présente au fur et a mesure qu'il se rapproche de la forme prostrée du dragon.

-Ne bouge pas.

Dit-il, sifflé entre ses dents. Il n'est pas tendre, pas délicat. Il a bien vu les lances se briser contre ses écailles, les épée rebondir sans heurt contre sa masse. A la vue de tout cela, peut il vraiment craindre une lame courte, loin de ses organes vitaux? Il ne le pensait pas.

Ainsi donc, il empoigne la chaîne, celle d'acier, bel et bien ancrée dans le monde matériel, prêt de la gorge draconique. Il ressent la chaleur qui émane du dragon. Il fait glisser sa main gantée le long de la chaîne, a la recherche du moindre relâchement, de l'endroit qui bloque. Une fois trouvé, il glisse son poignard dessous, glissant contre la peau écailleuse. De quoi faire le plus minime des levier, histoire d'y glisser d'abord la main et puis le bras, tirant de façon lente et méthodique afin de faire glisser, non sans douleur, les lourds maillons, libérant petit a petit Karia, lui restituant une après l'autre ses fonctions motrices.

Il relève un sourcil? Avec l’air qu’il prend je m'attend à un gloussement un rire à gorge déployée question de détruire mon orgueil bien érafler déjà.
Je ne sais pas ce qui le retient, quel sagesse ou pensée le traverse, mais il garde tout pour lui. Étonnamment sa me marque d’une drôle de maniere… je dois admettre secrètement en moi-même que j’apprécie qu'il n’alourdisse pas ce qui est déjà si difficile à porter. La fiereter et mon image son des choses que je défend parfois outre mesure. Pourtant, je sais pertinemment qu’Alrick ne manquerai de rien pour en rire vue ce qui nous est arriver avant de partager le même sort dans le labo de Bishop.

Il est extrêmement rare que je marche sur mon orgueil, n’amette mes tords ou faiblesses, comme aujourd’hui il faut une situation très désespérer pour que je finisse par le faire.

Il arrive vers moi en sortant son coutelas, mes longues oreilles ce tourne vers l’arrière avec angoisse, ce couchant sur ma nuque, exprimant ce que je camouflais avec faciliter en être humain. Des émotions intenses et explosive. Sous cette forme animal c’est tout le contraire, le nom verbale y est un langage volubile. Je n’arrive à cacher aucune émotion sans que mon corps ne me trahisse.

Il y a un ravin entre avoir un corps de dragon et avoir son esprit qui inhibe tout ce qui fais de moi un homme plutôt qu’un animal. Quand Alrick donne un ordre en m'appelant Maeltra, je m’évanouis et la bête obéis…
Ces un cauchemars éveiller parfois lorsque le monstre prend le dessus sur tout et commet des actes au delà de mon libre arbitre.

Va y comprend quelque chose de tout manière?! Ces aussi nouveau et irréel pour moi que pour l’humain.

Les chaines sont tellement serrer que je comprend mieux son idée du couteau… mais le mouvement de levier met assez douloureux.
Je gronde en soufflant puissamment du nez. Je me sens coincé et la panique voudrai bien me gagner tout entier malgré qu’il m'ai demandé de ne pas bouger.

Faire confiance ne fais pas partis de mon caractère, j’ai appris a me méfier de tout très jeune.
Alors quand l’humain réussis à desserrer mes liens autour de la gorge en utilisant son bras, je serre fort les dents pour me retenir de me débattre devant la perspective de libération, comme si une petite voix me criait " viteee!! avant que ta chance file".
Je me fais violence un moment, attend avec une patience fébrile, heureusement aider par l'épuisement que mon cou ce desserre de ce nœud mortel. Dès que je sens les mailles relâcher mon nez osseux, je pousse dessus avec ma patte libre enfin de libérer ma dangereuse mâchoire.

Je me secoue rudement la tête de gauche à droite avant d’enfin pouvoir claquer du bec. Le cou souple et massif comme un cheval, ce tourne, me permettant de venir mordre un des harpons planter sur mon dos et sous un bon effort tirer dessus en gémissent des grognement de douleur avant de le briser sec en deux. Je ne connais pas ma force apparemment, ma frénésie à pris le dessus.

Damnation… la tête de fer reste dans ma chair, mais le bout enchaîner est au moins parti avec l’autre extrémité. Toute la pression ce retrouve soudainement du coter d’Alrick, alors qu’il devais tenter de libérer ma patte ligoter a ma poitrine. Le voilà coincer avec moi par ma position.

Je tourne la tête vers Alrick peu après, mes yeux reluisant comme des braises dans l’obscurité le dévisagea dans un silence inquiétant briser par ma profonde respiration. Il est pris avec moi, à porter de ma gueule...son bras entre le fer et la chitine.

Mes babines ondule dévoilant mes crocs lorsque la peau de mon nez viens ce plisser jusqu’à la racine.
Ma longue langue noir glisse entre mes dents massives instinctivement goûtant l’air comme un serpent. S’il a peur, je le sentirai, la transpiration de son corps me donne une foule d’information sur son état de santé, jusqu’ à savoir qu’il meurt de faim et de soif, son age et l’état de ses organes et même s’il souffre.
Impossible de me mentir ou d'essayer de me cacher des choses et ce bien indépendamment de ma volonté.
Sa m’arrive aussi spontanément que le réflexe de respirer.

Prudent, je regarde son bras tout en gardant un œil sur son autre main qui pourrait m’assener un coup de couteau, avant d’approcher ma gueule et venir saisir la chaîne avec délicatesse alors que mes canines glissent sur son manteau de par et d’autre de son membre et la soulève pour qu’il sorte son bras de la. Je suis nerveux, il ferai mieux de ne pas faire de mouvement brusque.

Cet attention pourrait tout avoir l’air d’un retour d’ascenseur, sa ne serai pas complètement faux. On m'as rarement aider dans la vie… même si ses projets ne sont pas chaleureux de gentillesse, que ces geste soi ferme et rude envers moi, n’a pas d’importance. Je connais bien pire et sous cette forme ce ne son que des caresses comparer à ce qui aurai pu ce passer.
Mon coeur est rancunier et cruel, mais non sans raison. Même un être comme moi apprécie parfois un peu de considération, même si peut être en vue de mes derniers acte, je ne le mériterait pas… Selon un certain point de vue je demeure le méchant...
Comme pour moi le genre humain mérites un génocide...et non la délicatesse de ma mâchoire à défaire un amas de chaîne pour le libérer. Quel drôle de situation quand même...deux ennemis qui s'entraide alors qu'initialement on voulait s’entre tuer.

J’attends qu’il soit bien dégager pour tout lâcher et attaquer ensuite l’autre harpon,qui mettais ce piège sous tension, planter au dessus de ma hanche. L'équivalent de la taille pour un humain .
Mais une fois encore,ces très difficile, il est profondément enfoncer et me cause une souffrance affaiblissante. Je n’arrive pas à forcer dans cette position pas suffisamment pour l’arracher du moins. Alors en gémissant à nouveau avec douleur, je me met à le mâchouiller. Le briser compliquerait l’extraction de la tête de fer, mais avait le choix?
L’impatience et la sensation d’étouffer, de vulnérabilité, ne me conseil pas la patience.

Si Alrick veux s’en mêler, peut-être bien que je le laisserai essayer, autrement, je rompe la lance en deux sous la pression de ma puissante gueule et me libérerai enfin de ces chaînes envahissante.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Évidement, il connu la peur fixant la langue serpentine, menant directement sa mâchoire ornée de crocs. Il demeura médusé, le temps d'un battement de cœur, lui paraissant pourtant long, si long. Un portail vers un autre monde. Un aller simple vers l'enfer.

Mais entre la fuite et le combat, il n'en fallait pas plus pour que le vétéran se campe sur la position du deuxième choix. Aussi terrorisé qu'il soit, son corps, a défaut de son esprit était bien entraîne. Si il devait mourir, ça serait après avoir percé le corps blindé du titanesque dragon. Son corps est las, éreinté. La torture, la lutte, la fuite....se faire drainé de son énergie magique et cela par deux fois. Ca en fesait beaucoup pour une seule soirée. Son être sous alimenté ne tenait que par les liens imposé par un esprit tenace, une volonté d'acier.

Ses phalanges blanchissent a tel point qu'il enserre son coutelas, arme bien dérisoire mais pourtant, en ce moment fatidique , son alliée la plus fidèle, alors que la gueule démesurée se pose prêt de son bras, le dragon faisant plus que subir son aide. Il la rend également, formant avec le vétéran le plus improbable des binômes.

Une fois libéré de ses entraves, Alrick ne pousse pas le vice jusqu'à sympathiser au point de l'aider pour le dernier harpon, glissant au sol, dans la poussière grisâtre. Il se remet sur ses pieds, époussetant par réflexe. Pourtant il n'est pas sur un champ de parade, Karia demeure le seul être vivant et sentient a pouvoir le voir en ce moment. Et il avait un sérieux doute qu'un dragon, empestant le sang et les viscères a des mètres a la rondes y porte la moindre attention. C’était une tentative désespérée, subconsciente de reprendre le contrôle de son petit bout d'univers, celui dont il pouvait encore avoir une influence dessus, qu'il pouvait dominer.

Le temps que le dragon finissait de se libérer de ses liens, il ne put que pousser un soupire devant le chemin a présent impraticable. Devaient-ils abandonnés la traque de Bishop, de ce noble couard au point d'avoir tout laissé derrière lui....et dont le sang de sa fillette, petite être encore pure et innocente entachait, a présent et a jamais les mains du vétéran qui avait vu assez d'horreur pour plusieurs vies, déjà, mais dont le chemin qu'il lui restait a parcourir lui en montrerait sûrement davantage?

Il serra les poings, grommelant. Bishop était en mauvaise posture, lui aussi. Il était peut être temps d'en finir une fois pour toute, car si il se remettait de nouveau a l’abri derrière des murailles, réfugié derrière une multitude de gens , soldats ou non... il serait hors d'atteinte et pourtant si proche.

Il poussa un cri de hargne, avant d'entreprendre a escalader les gravats. Qu'importe si les pierres roulaient sous ses pieds, qu'il devait s'écorcher les mains pour traquer Bishop. Autant que Karia, il était possédé par un démon du doux nom de Vengeance. C'était le prix a payer pour la folie, la démence avec lesquelles il avait valsé sous la musique composés par une multitude de gorges ayant criés avant de se taire aussi brutalement, la vie fauchée,au rythme des trachées écrasés, des os broyés et de la chair dévorée.

Libre enfin, je pousse un puissant soupir plaintif qui résonne dans la nuit étalant mon corps un bref instant pour retrouver mes repaires, mon air et toute ma tête. La rage dans laquelle ma lancé l'humain est démente, jamais je ne me rappelle d'en avoir vécu une aussi prompte et destructrice.
C'est mot me résonne et vibre intensément encore dans mon âme... enchainé, esclave.
Durant tout ce temps j'avais perdu mon libre arbitre.
"Tu les tous" avait-il dit...
Pour le moment mission accomplis si on met de coté celui qui viens de filé.

Bientôt tout ce remue méninge ce fait poussé devant de nouvelle information qui me semble dérangeante de...priorité?
Oui priorité c'est bien le mot pour décrire ce que mes sens exacerbés détecte de l'humain.
Épuiser, affamé, terrorisé et terriblement en colère... C'est un point que nous avons en commun, la ténacité.

Mais pourchassé Bishop n'est plus a notre porté maintenant, il a bien jouer son jeux.
Je suis brisé, trop faible pour reprendre la chassé et encore plus affamé depuis qu'Alrick ma nourris de sa magie.
Vue son âge, son entêtement pourrai le tuer et sa... je ne peu le permettre, plus maintenant... plus pour un moment.
J'inspire profondément avant d'expirer dans un bruit profond de ma cage thoracique.

Mes pattes s'arrime au sol, mes membres me soulève en flagellant de fatigue.
Après tout, je perd encore beaucoup de sang, le plomb que les arquebusiers m'avait envoyer me broies la chair et les os.
Les chaines tombe de mon dos dans un long raclement, je vais vers lui lentement. Pour une rare fois, incapable de cacher mes blessures trop douloureuse pour m'empêcher d'avoir le corps qui ce contorsionne pour essayer par tout les moyens de ce soulager.

Je le rattrape au pied de l'éboulis qui couvre tout le ventre de la prodigieuse descente ou nous étions.
Ne sachant trop quoi lui dire pour le résonner, le seul effort de remonté tout cela devrais l'achevé dans ses dernières ressources.
Nous devions absolument nous retranché et pensé nos blessures, nous ressourcés et dormir...
Tans pis, je n'attendrai pas qu'il s'évanouisse ou que son cœur ne lâche, j'essais de prendre les choses en main.
- Il ...est déjà trop loin. Et tu ne tiendra pas une heures même si nous nous lancions sur ces traces. Je sais déjà où il va...

Pris possession du silence ma voix toute puissantes, tant que je suis moi-même surpris de l'entendre, roulante, profonde et caverneuse, les mots sifflants sous les bourrasque de mon haleine incroyablement dense.
J'étais juste derrière lui, il aura sentis la force de mon souffle dans son dos, pouvant l'aidé peut-être ou lui proposer la suite de ce que j'imagine le plus intelligent a faire.

Maintenant calmé par l'absence de stimuli, de proie autrement dis... j'arrive a maitrisé ma colère suffisamment pour pouvoir m'exprimé.

- Rentrons au bastion... il y a de l'eau et de la nourriture là-bas... et mon équipement y est toujours. L'endroit est sécurisé on pourra y passé la nuit. Il mettrons un ou deux jours au moins avant de comprendre ce qui s'est passé.

Rajoutais-je quelque seconde après ma première phrase, ne lui laissant pas le temps de digéré sa et me répondre avant que je n'ai donner mon idée entière.
Cette fois je chuchote, du moins j'essais d'abaissé la puissance de quelque décibel.
Mon regard de braise l'observe, le perce dans tout les secrets de son anatomie, jusqu'a la plus subtil faiblesse physique et émotionnelle. Mes narines papillonnes intensément, combattant la souffrance de ce nouveau combat pour survivre qui ce présente a nous.
Mes oreilles balaye les bruits qui nous entoure au aguets comme un cheval nerveux.

Il aura probablement le dernier mot s'il sait bien s'exprimé... mais j'aurai essayer.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Gravir l'éboulis, en vain. Les mains lacérés sous les arêtes des pierres, en y cherchant appuis. Il eu un grognement sourd de la gorge presque bestial. Il était le chasseur et sa proie lui avait filé entre les doigts tel du sable. Il frappe rageusement sur une pierre, sans se blesser davantage, fort heureusement.

La rage lui embrume tellement les sens que le dragon parvient a se rapprocher sans qu'il ne se rende compte. Son œil s'ouvre en grand lorsque la voix gronde. Sur le moment, le temps d'un battement de cœur il aurait pu croire a un second éboulement, que sa vie était forfaite.

Il se tourne lentement vers Karia, une main circonspecte se posant sur la poignée de son poignard. Il cligne de l’œil. Oui, définitivement..... le moindre de ses crocs semblaient plus massifs, sans compter plus acérer que sa lame. Une bien pitoyable défense, a peine quoi faire un baroud d'honneur.

Bishop trop loin. Lui trop faible. Il grogna. Pas car le dragon le sous estimait, non. Mais justement car il avait raison. Il lâcha calmement son arme. Le dragon... l'avait contourner. Il s'était faufilé, tel un lézard. Il aurait pu le tuer, aisément. Au milieu de nul part, nul ne l'aurait entendu crier, mis a part quelque charognard, que le fracas de la bataille, que les râlement et le sang des morts faisaient déjà sortir de leur terrier. Se pourrait-il que le colossal dragon ai besoin de lui, pour une raison ou une autre?

Rentrer...au bastion. Il ne voulait pas. Ce n’était pas un bastion, mais un tombeau a ciel ouvert, garnis de....combien de gens avaient péris? Il n'en savait rien. Seule l'image de la gamine s'imprimait dans son esprit. Son regard fou de douleur. Ses hurlements et ses supplique. Le bruit mat de son carreau s’enfonçant dans son crane et le silence relatif qui s'ensuivit, alors que le corps frêle était mis en pièces par le dragon.

Par ce même dragon qui semblait tenir a sa vie? Était-ce lui qui sombrait de plus en plus bas dans les abysses de la folies, du massacre, du crime et de la trahison? Ou bien le dragon qui s’élevait vers la vertu? Ou bien peut être que la vérité était une frontière flou entre ses deux absolus? Il ne le savait pas et sûrement ne le saurait-il jamais.

Il voulu répondre. Mais aucun mot ne s'échappa de ses lèvres exsangue. Il déglutit, avant de hocher la tête. Puis il s’éloigna, sans se départir de cette sensation d’être une proie. Le souffle du dragon. Ses respiration, son regard. De quoi faire peur au vétéran le plus aguerri. Il se hissa sur le dos de son cheval, qui restera sûrement a distance plus que raisonnable du dragon.

Le trajet....serait sûrement calme. Il n'avait pas envie de parler, de discuter. Surtout pas avec un dragon. Et n'importe quel voyageur digne de ce nom...fuira loin, très loin. Si il souhaite survivre il tournerait les talons

Le regard qu'il me porte en dis long, bien plus que les mots l'aurait fait. L'horreur au fond des prunelles, le coeur et le corps frémissant...
Probablement que moi aussi, j'aurai du mal en m'en remettre si je voyais mon reflet.

Il ne pet pas un mot, comme si je venais de le subjugué d'avoir donné mon avis. Il sait, je le sens et le vois dans son corps meurtris de peur que si je voulais le tuer, rien ne m'en dissuaderai, rien ne pourrait m'en empêcher. Sa aurai été foudroyant, sans issus et d'une rare violence.
Pourtant, je n'avais pour lui en ce moment, aucune émotion de ce genre, aucun appelle primal au meurtre bien qu'il soit un humain...

Mes oreilles s'abaisse, le regardant ce laisser glissé du peu qu'il avait gravis pour s'éloigné de moi sans me lâché des yeux, se rassurant avec une main sur son arme...
Ma nuque s'abaisse en parallèle a mes épaules, mes dents s'affichant en me mettant a grondé, ondulant les babines et fouettant l'air de ma longue queue souple.
Je n'aime pas cette menace, aussi insignifiante soit-elle, je ne fais pas confiance facilement surtout a un être de son espèce.

Pourquoi pensé même a m'attaquer, s'il s'avait d'or et déjà ce combat forfait?
Un peu comme un chat angoissé, je feule bassement me tranquillisant que lorsqu'il rejoint sa monture.
Il compte m'écouter ou simplement me fuir dès que l'occasion ce présentait?
Peut-importe, je trouverai Bishop...un jour ou l'autre avec ou sans lui. Retrouverais-je aussi ma forme humaine? Sa je l'ignore...
Voila de quoi médité lors du trajet du retour.

Étais-ce ce poison que le tortionnaire m'avait injecté? Je ne comprend pas ce qui c'est passé, qu'est ce qui met arrivé bon sang? Et ... quel colère... je croyais en mourir tant sa m'avais brulé de l'intérieur.
Mon cœur est douloureux comme si l'on l'avait pétrit entre deux pierres des heures durant, les autres organes ne vont pas mieux...
Mon système nerveux complètement détraquer et que pensé de mon extérieur... je suis brisé comme une passoir.

Je prend les devants, cherchant un escarpement moins abrupte pour rejoindre la route. J'essais de camouflé ma douleur, mais sa ne tarde pas que je fini par me déplacer en boitant, alternant mon balan sur deux pattes encore en bonne état, d'avant en arrière.

J'avance lentement, bien plus que le cheval qui gardait ces distances. Je pousse des plaintes dans chaque respiration, retenant mon souffle a chaque changement de poids. Jusqu'a ce que mes pattes arrières me face tombé sur les genoux probablement pour me forcé a me coucher. Paralysé durant un moment je ne sens plus le bas de mon corps. Je suis a mi chemin lorsque ce problème arrive.
Jamais de ma vie, un poison avait causé autant de dommage en moi. Et j'en avais déjà vécu pas mal...
Dans un effort tenace, je me traine sur un mètre avant de m'arrêter et me mettre a déglutir profondément, nauséeux.
Bientôt, je me met a vomir du sang en grande quantité, de la chair, des os... des organes. Bref, tout ce que j'avais manger finis par sortir. Mon estomac refusant ce travail immonde.
Une flaque de quelque litre s'étal sur la route.
Je refuse de mourir... malgré tout les signes qui pourrait laissé croire que j'abandonnerai. J'attend de retrouver l'usage de mes membres inférieurs pour reprendre ma marche douloureuse.
Un cheval dans cette état, on l'abattrai sans somation. Un chien aussi... un humain on en aurai tout autant pitié et l'accompagnerai a lâché prise.
Pas question... d'abandonner.
Tout ce que j'ai besoin, c'est une nuit... rien qu'une nuit de sommeil profond et un repas copieux pour me remettre sur pied. La malédiction qui me suis aura fait le reste a mon réveil.

Et comme je venais de vomir mon dernier repas, on choisira quelque chose de moins...frais cette fois.
C'était un soulagement en vérité, digéré des reste humains...n'avait rien de normal même pour moi. Je ne suis pas un animal... non je refuse de retombé si bas, alors que j'avais atteint le sommet.

~~~~~~~~~~

Ce pris presque d'une heure a faire le chemin inverse, mais je franchis le portail du bastion a nouveau.
Rendu a ce stade d'épuisement, je perdu le cours des évènements, alors je ne sais pas si Alrick m'a suivie ou s'il a voulu prendre son propre chemin.
J'avance au cœur d'un spectacle de carnage sans porté attention, obnubiler par l'idée d'un repas et un abris ou je pourrai lécher mes plait en paix.

Le silence domine la cours qui avait été si bruyante, il n'y avait plus de marche pesante avec les armures qui claque sur les épaules, ni d'épée sur les mannequins... plus de rire d'enfant... rien que le feu ici et la qui terminais de bruler l'écurie et le vent qui siffle dans le vitrail deux étage plus haut, la ou Alrick ma forcé a sauté. Le moins survivant qui aurai pu resté avait déserté les lieux et grand bien leur face.

L'écume à la gueule dégoulinais sur ma poitrine, tombais sur mes pattes alors que j'approche d'une porte sortis de ces gons, enfoncé par le cadavre d'un soldat couper en deux et retenu de ces viscères.
Je la pousse avec indifférence du nez et entre, passant le hall ou tout a commencer...
Le sol est rouge et glissant comme si on y avait étaler de l'huile.
Les escalier aussi...
Ceux qui mène a l'étage dans la salle "du trône" ou un festin avait eu lieux avant mon arrivé.
La salle avait été gorgé de dans de sang, qu'il s'écoulait sur la pierre des marches qui y mène.

Le feu qui brulait dans l'âtre s'était consumé rapidement lorsque les vitre on été brisé, le vent qui s'engouffrait ici était glacial. La fille était encore là, morte les yeux exorbité et le cerveau perforé d'un carreau.
Sa mère que j'avais cru morte s'était glissé jusqu'a sa progéniture pour la tenir dans le seul bras qui lui restait, finissant par mourir au bout de son sang.

Il y avait des tables encore remplis de victuaille, fallait seulement ce donner la peine de trillé la nourriture potable de celle de viande humaine. Il y avait un cochon de lait embroché au-dessus du foyer encore intacte, seulement un peu roussi.

On pourrait monté dans le dortoir, ce trouver des lits ou rester la ce qui a mon avis serai nécessaire pour surveillé les alentour de notre point de vue.
D'ici on pouvait surveillé la grande route et foutre le camps a temps avant qu'une armée de réserve débarque sur les lieux.
Le confort contre la sécurité donc..
Pour moi, il n'y avait aucune hésitation, la sécurité primait sur tout le reste et de toute manière, je n'ai plus la force ou la volonté d'aller plus loin.
Je me laisse emporté lentement vers le sol, dans une zone "propre". Une bonne pause me donnerai, je l'espère la force pour plus tard de me nourrir.

Je me couche sur le ventre, les ailes s'étalant mollement sans tonus pour ce tenir contre moi, le cou dans toute sa longueur me laisse la tête appuyer sur les arrête de mes mâchoires.
Dans un soupir vibrant d'épuisement, je ferme les yeux et ne bouge plus d'un poil.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

C'était une bonne chose que le dragon prit les devant. Ça lui permettait de garder son œil sur cette bête particulièrement rusée. Elle avance lentement et son cheval semblait être satisfait de ralentir. De rester loin de ce monstres aux dents longues comme des poignards. Il a beau sûrement être entraîné au combat, la peur qu'exultait Karia était... primaire. Primitive. Comme façonnée dans l'argile même de la création.

Le vétéran caresse machinalement l'encolure de son cheval, autant le calmer lui que ses propres nerfs. Le dragon n'avait pas pipé mot depuis ces quelques phrases, chargé, malgré ce qu'il aurait espérer en son for intérieur de bon sens. Il a beau être un dragon carnivore mangeur d'homme : si il a raison, il a raison.

L'adrénaline retombant après autant de combats, de poursuite, une fatigue sourde commençait a pulser dans chacune des fibres de son corps. Il étouffa un petit grognement, tout en fixant Karia. Il pouvait....laisser errer son esprit. Légèrement. Qui était-il? Un semi race, un bourreau, un dragon, un change-forme? Une victime, peut être, a qui la vie n'avait pas fait de cadeau. Ou bien il aimait sa vie de massacre.... et pourtant, il le voyait. Sa douleur était manifeste. Son corps...brisé. Et il continua de mettre un pied....une patte, l'une devant l'autre. Il aurait pu fuir. Il avait eu...des milliers d'occasion de le faire. Et pourtant il restait. La vérité, c'est qu'il se sentait une certaine responsabilité dans le monstre que sa magie avait créé,bien malgré lui.

Il sursauta a un bruit dégouttant de déglutition. Et il eut bien envie de rendre le sien, de repas, en voyant le dragon vomir tripes et boyaux. Il sentit la bile lui monter a la gorge, avant de simplement cracher sur le coté. Il en avait vu des horreurs. Mais ça.... c'était vraiment horrible.

Les hautes murailles finir par se détacher en relief sous la clarté blafarde de la lune. Le silence est omniprésent. Angoissant. Toute forme de vie semble avoir été engloutis par le dragon, ont fini par se vider de leur sangs ou on simplement écouté leur bon sens pour fuir. Une fois passé les grandes portes, laissées entrouverte, un crépitement ténu se fait entendre, une des dernières planches de l'écurie ayant fini par se faire consumée par le feu, ne laissant que cendre et fumée dans son sillage.

Son destrier refuge d'aller plus loin, agité par l'odeur de ce massacre. Même son cavalier plisse le nez, chassant du revers de la main une mouche qui déjà est a l’œuvre. Non. Cet endroit n'est pas mort, regrette presque t il... il est plein de vie.

Il mit pied a terre, des éclats de verres crissant sous ses bottes. Le dragon s’enfonçant dans les entrailles du donjon, les portes laissant entrapercevoir le hall, il y a peu un endroit si festif. Hors de question qu'il entre la dedans. L'odeur de mort est suffocante, comme si les esprits décharnés des disparus guettèrent toujours le moindre être égaré, prêts a se venger de leur membres éthérés. Le vétéran secoua la tête, comme pour se débarrasser de ses bien glauques idées. Il n'avait pas besoin de frayeur ni d'imaginer quoi que ce soit. Que le dragon... s'amuse parmi les corps éventrés. Qu'il se baigne dans le sang, si ça l'amuse. Lui....il restera la. Dehors.

Il était bien. Enfin relativement. Il n'avait pas faim. Il était mort de fatigue et sommeillerait sûrement , mais pas au cœur de se massacre. Tout était calme. Une troupe assez nombreuse pour les inquiétés, il les entendra venir. Les morts n'étaient pas bruyant, positivons un peu que diable!

Ainsi, il retira la selle de son destrier, le soulageant de ce poids, avant de l'attacher non loin et de se poser prêt de lui, assis a même le sol. Il se laissa tomber au sol, dans un grognement un peu douloureux, son corps, loin d’être jeune, accusant encore les contrecoup de leur expédition. Les mains croisées derrière la nuque, son œil unique observait le ciel, avant de se fermer alors que le sommeil s'emparera de lui.

Quatre heures, c'est tout ce que j'arrive a dormir. Je meurs de faim et de froid, ma peau de lézard toujours bien là comme un cauchemar qui s'éternise.
Lentement, je relève ma tête sur ma longue nuque, voyant l'aube poindre a l'horizon. Il devait bien être cinq heure du matin.

Mon corps se replis sur lui-même, ma queue raclant le sol pour venir passé devant mes pattes avant. Mes grande ailes ce replis sur mon dos douloureusement.

Hmm.... réveil difficile que voila. Ma gueule s'ouvre, baillant a m'en décrocher les mandibules avant de me mettre instinctivement a me léché l'épaule où ce trouvait la pointe d'une des lances qui m'avait percé la peau.

Assidu comme un chat, je me soigne avec les moyens a ma disposition, jusqu'a m'arracher le bout de métal qui laisse un long filet continue de sang s'écouler sur mon épaule.
Avec une certaine contorsion et plus d'énergie pour le faire, je m'attaque a celui sur ma hanche m'amenant un soulagement intense malgré la douleur une fois la tache réussis.

Je m'attaque a ma poitrine massive, trouer de nombreux petit troue ou était logué du plomb. Je vais avoir besoin de plus de dextérité pour soigné sa... Ce truc était immonde et commençais a puer.
Heureusement, je suis très résistant au maladie et au empoissonnement de toute sorte.
Je devrais m'en sortir...

Lentement, je me lève, dégustant chaque muscle qui ce crampe avec contestation. L'effort compte a lui en valait la chandelle. Manger, seul objectif capable de me soulever la carcasse de mon "nid" morbide.
Observant ce qui m'entour, je constate rapidement que l'humain n'était pas avec moi, mais le bruit de son cheval attire mon attention peu après vers l'extérieur.
D'un œil prudent, j'observe de ma tour, la cours ravager et le borgne qui roupille a même le sol sans feu, ni couverture. S'était-il écrouler de faiblesse? J'étais si exténué que je n'avais plus eux la force de surveillé sont état de santé.

Pour moi-même, je gronde bassement en retournant mon attention vers la pièce où je me trouvais. J'allais devoir a nouveau, prendre des initiatives pour lui.
Pas parce que sa me plait, mais parce qu'il le faut...

A pas prudent et calme, je me déplace parmi les débouilles, montant au dortoir, dévalisé une chambre. Je me cherche des vêtements propre qui pourrait je l'espère me faire et étonnamment je pense a en trouver a l'autre. Je ne sais pas ce qu'il aime et a vrai dire je m'en moque éperdument! Je prend ce qui me semble le plus intéressant en matière pratique. Si nous allions faire de la route a cheval, autant prévoir en conséquence. Pantalon long, robuste, pour la couleur je prend ce qui passe de plus sobre. De beige a noir, de cuir et de coton.
Il s'amusera a les essayer si sa lui chante, j'en prend plus que nécessaire au cas ou.
Autant dire que j'attrapais les tiroirs, les vidant sur le sol avant de sélectionner mes choix que je met dans un drap emprunté d'une couche.

Avec mon aura de mort, même les insectes déguerpisse, alors il n'y aura pas de punaise ou de ces truc infâme. Un truc de bien! Je visite ainsi quelque chambre, récupérant des couvertures potable pour un voyage.
Petit baluchon que je tien entre mes dents, je redescend a la salle de réception, et ce n'est pas chose aisé de descendre un escalier a quatre pattes, Oh que non...
Maintenant que j'ai récupérer quelque fabrique, je m'attarde a récupérer de la nourriture saine. Je n'y vais pas par quatre chemin, le cochonnet embroché passe le premier, ensuite, je ne cherche pas de nourriture dans cette pièce contaminé par la mort, je vais plutôt au cuisine et me fait le plaisir immense de remplir un nouveau drap du contenu de mes trouvailles.

Venaisons, saucisse, des lièvres et des faisans, petit tonneau d'alcool fort, deux meules de fromage, du pain et puis un panier de fruit sec. Bref, tout ce que mon nez arrive a poussé de la table au sol pour le faire tombé dans ma "besance" de fortune.
Je croise les bouts de mon drap, prenant mes baluchons de paires pour finir par redescendre dans la cours en manquant de me tuer deux ou trois fois dans l'escalier glissant de graisse humaine.

J'arrive a l'extérieur, faisant fuir le cheval aussitôt un peu plus loin, alors que je marche jusqu'a rejoindre l'humain. J'abandonne mes prise près de lui et le regarde de près. Approchant mon museau de sa gorge, le reniflant bruyamment avec la puissance de mon souffle. Je ne fais que m'assurer qu'il soit encore vivant, je ne cherche pas a le réveillé, au contraire, il peut bien dormir toute la journée si le faut.
A moins qu'Alrick ne ce réveil prestement et s'adresse a moi, de mon coté, je commence a m'occuper d'un campement de fortune.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Le vieil homme semble habiter d'un malaise qui croit au fur et a mesure des pas du dragon. Un sueur froide commence a perler sur ses tempes des que son être ressent cette aura funeste. Ensuite, malgré le voile de son sommeil, la tête bouge doucement, en cadence avec ses pas. Une bien bel bête, forte et massive n'était pas subtile, loin de la. Et même si c'était le cas, le cheval, non loin, commençait a s'ébrouer, a renâcler, ses plus primitifs instincts venant prendre le dessus sur son dressage.

Ensuite l'odeur vint faire grimacer Alrick. Capharnaüm d'odeur, de la viande exquise mélangée au souffre, au charbon, a la mort et pour finir, la pourriture elle même. De quoi faire tourner la tête a n'importe qui.Lorsque Karia se posta prêt de lui, dans toute sa puissance, toisant l'humain frêle, selon son regard reptilien, ce dernier se releva brusquement, comme si il avait été brûlé par la simple présence draconique, armant son poing pour frapper, dans une réaction de combat ou fuite tout ce qu'il y a de plus naturel.

Il le reconnaît, clignant de l’œil une fois, deux fois. Il abaisse son arme, défense bien futile contre ce parangon de destruction. Un moment de silence lourd, alors que le dragon laisse choir ce qui semble être un baluchon géant afin de s'affairer autours du lieu de repos improvisé.

Un soupire profond, un souffle de fatigue alors qu'il vient frotter son œil encore endormi du revers de sa manche. Il observe le dragon œuvré. Ça serait presque comique si le château se détachant dans la lumière naissant du jour n'était qu'un fragment de son imagination, d'un sinistre cauchemar. Mais le silence qui en émane parle plus qu'une centaine de gorge criant a l’unisson d'une agonie éternelle. C'est ainsi que naisse les lieux hantés, se surprend t il a pensé un court instant avant de revenir a la vie et aux vivants qui la compose.

''Mais qu'est-ce que tu fabriques, Maelthra?'' grogna-t-il, d'une voix lente, traînante. '' A croire que tu comptes prendre racine. Il faudra mettre les bouts avant que Bishop ne nous envois tout ce qu'il a pu trouver comme soldats et autres chevaliers.''

A présent debout, posant ses mains sur ses lombaires douloureuses, après une nuit bien trop courte, loin du confort même les plus primitifs qu'un semblant de civilisation aurait pu lui pourvoir. Affaibli, certes, mais relativement reposé. Assez pour repartir.

Sa réaction contracte subitement la rétine de mes yeux perçant, se geste a mon égard n'as rien de surprenant, mais l'effet y est quand même. D'un seul coup, cette image s'imprègne en moi jusqu'a la fibre de mes os, faisant frémir chaque cellule de mon corps de violence. Ma tête ce rebute, comme s'il venait de m'agité un parfum effroyable sous le nez. Pur méfiance...je me recule de deux pas avant de m'assoir, ma queue venant m'enrobé comme si mon corps cherchais a ce faire plus petit. Dans mon agressivité apparente ce cachais alors aussi beaucoup de soumission inavoué...
Je ne montre les crocs que quelques secondes le temps de rendormir les braises de véhémences sur lesquels il avait soufflé dangereusement. Dans un feulement faiblissant, je le regarde ce trainé, mes yeux vifs le calcule aussitôt lever, des pied au visage. Ma tête basse bien en dessous de mes épaules massive. Je l'observe avec un vide, durant un instant, la profonde détresse et tristesse qui m'habite se reflète derrière la façade de mes yeux. Une douleur muette profonde, lourde... une blessure mental mystérieuse et caché derrière un nuage de rage..

Aucun maître ne fut doux, aucun sans exception, je n'attend plus rien de la vie et des autres. Compréhension, douceur, bienveillance? Que des baliverne d'enfant... cet état que je n'ai pas connue où qui ne reste que de vague fragment agonisant dans ma mémoire corrompu. Normal qu'a mes yeux il n'échapperai pas a cette règle et que j'appréhendais le pire.

Dans l'aube naissant, la lumière arrive sur nous, le sang reluis encore sur mon corps trouer de toute par ne laissant qu'un triste tableau d'une bête mutilé. Des restant de baliste planté ici et là, les ailes déchirer, des griffes cassé, la crinière hirsute de poussière et de sang, ma poitrine suinte de par les blessures par balles des arquebusiers. Mon visage, aussi cauchemardesque soit-il est imprégner de la violence du combat.
Je n'ai clairement pas fière l'allure, l'épuisement me guette affreusement et cela va de soi. J'ai besoin de soin, de manger... de sécurité.
Ah mon armure oui...À cette pensé, je tournais la tête quelque seconde vers le donjon où elle reposait toujours. Si je pouvais...retrouver ce rempart contre le monde qui m'entour... ah..oui, songeais-je a regret profond. Ce confort d'avoir un mur de fer entre moi et les hommes. Aussi sombre et douloureuse qu'était cette cage de tourmente, elle m'était plus accueillante a bien des égares, en particulier contre le contacte d'autrui.

Je n'avais rien toucher du butin que je lui avait apporté, pourtant ce n'ai pas par bonté de cœur. C'est comme sa que sa fonctionne voila tout...
Ma vie ne vaux rien... et pourtant il la sauvé, par deux fois même... Que sa soit par nécessité n'y changeais rien. Ce contrat entre nous était intolérable, une vrai honte, bassesse innomabable pour mon orgueil, mais tout contrat avait une date de péremption et ce jour là... ma vengeance serai a la hauteur de la répugnance que j'éprouve pour l'être humain.
Je ramène mon attention a lui, aussi bref fut l'évasion dans mes pensées, il vient tout monopolisé en osant m'appeler encore Maeltra... ce qui fait reluire brièvement les chaines spectrale qui m'emprisonne a lui comme un esclave.
Pour toute réponse, je ne réplique qu'un bas grondement qui fait vibrer l'air qui nous entour.
Aussi amoché que je pouvais être, dans le fond de mon regard tantôt éteint, un feu de haine renait spontanément a ce mot. Il faut prendre garde a ce que l'on murmure a l'oreille d'un dragon.
Mes oreilles sont retourner vers ma nuque d'où tombe quelque écailles comme le ferai des poils. Complètement terne, les reflets électrique qui s'y miroitait totalement effacer, laissant une chitine mat et asséché.
Même mon aura avait grandement diminuer, bientôt Alrick n'en sentirai plus les effets. La rémanente magie dérobé du maître mourrait a petit feu, amenant dans sa fin, le dragon qu'elle avait éveillé.

L'idée de partir immédiatement, me semble superflu... l'homme n'avait pas manger, ni bu, c'est vêtement imbiber de sang lui amènerai probablement des maladies.
Subitement, relevant les babines et plissant du nez, je pousse un cours rugissement, sec, aussi saisissant qu'un aboiement, avant de repoussé vers lui rudement du revers de la queue, les sacs que j'avais amener. Du même élan, je me lève brusquement pour m'enfuir de la lumière du jour vers les ténèbres.

Le message même muet est assez évident. Il ne fallait pas trop demander a mon orgueil en lui signifiant verbalement ce que j'attend de lui.
Peut-être m'avait-il sauvé du cachot, mais sans moi, sa vie était perdu. J'ai saigné, beaucoup trop pour un simple humain, pour le voir mourir de faim et de soif ou de maladie en cours de route vers la vengeance qui nous tendait les bras.
Je ne vais pas loin avec mon corps brisé, juste de quoi me couvrir dans l'ombre aussi faible soit-elle a l'entré du donjon, arrachant sur mon passage mal a droit et souffrant le restant de porte enfoncé de la veille. Je suis une créature de la nuit, je vais avoir besoin de temps pour m'adapté au jour. Ainsi, je m'imagine a l'abris, hors de sa porté? Fol illusion, il n'a qu'a tendre la main vers moi pour attraper cette chaîne qui nous liais et me tirer a lui avec une facilité désolante. Pas plus lourd qu'un chien au bout de sa laisse. Magie démoniaque...magie d'asservissement.
Ma conscience humaine contre l'animal ce confrontant a la limite de la folie, au seul fait de prononcé Maeltra...
C'est lui qui choisis... soit il parle au monstre, soit a l'homme, il n'y a aucune demi mesure. Qu'une perpétuel bataille d'identité complètement aliéné par les gens qui fut avant lui, des maître si cruel.

Tout grondant, les narines dilaté, je me laisse glissé sur mes avant bras, le corps tendu de nervosité en sa présence et de méfiance sachant tout le mal que pouvait me faire cet individu, il ne serai pas le premier, oh que non. Angoissé profondément, je claquant du bec en sortant la langue comme un chien agressif toutes dents affichées, avant de lentement lécher ma poitrine. Mon iris est aussi pointu qu'une tête d'épingle et si ma crinière n'était pas aussi embourbé de saleté elle serai toute hérissé. Je ne le lâche pas du regard, lui que je considère autant avec redevance que comme un bourreau.
Je me comportais comme un loup qui avait la pattes prise dans un piège, ou acculer dans un coin sans le moindre recours, museler. C'est la peur...qui ce camoufle dans toutes mes réactions.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Son œil unique se posa sur le dragon. Non, décidément, jamais il ne s’habituerait a cette forme contre nature. Au moins celle ci, il pouvait la contrôler. Il avait un doute pouvoir faire de même vis a vis le semi race. On aurait presque dit un gros chat, le temps trop avant qu'il grogne de plus belle. Cette créature pouvait le tuer, détail a ne pas oublier. Pour le moment il était sage, donc il devrait bien s'en contenter. Sage et rêveur. Il le regarde encore quand Karia semble sortir de sa transe.

C'est perturbant. Il a parfois l'impression de voir le regard d'un homme, de trop rares moments. Difficile de savoir si c'est une illusion, ou simplement son esprit embrumé par les idées subversives que semblait se plaire a répandre Rapide. Et si elle avait raison? Mais bon, si c’était un être sentient au contrôle, cela ne rendrait-il pas le massacre a coup de crocs et de griffes encore pire? Une épée, une dague, armes de contact quelle qu'elles soient, offraient une certaine distance, un certain détachement, même lors qu'employées pour planter un être jusqu'à la garde. Ce n'est pas soi, mais un outil qui entaille , perce et tue. Il ne goûtait pas le sang de ses victimes comme Karia le faisait.

Les chaînes immatérielles semblaient ondulées sous un vent arcanique qui leur était propre, semblant pulser tantôt dans le monde matériel, tantôt dans le leur, ancrées a un nom. Maeltra. Comme si ce terme n'était pas qu'un nom, mais un nexus de puissance, une source d'énergie dans laquelle le dragon y puisait sa force et que lui, invocateur, pouvait forcer a se manifester. Mais les lois de l'entropie sont formelles:rien en ce monde n'est éternel.

Le court rugissement le fit sortir de la torpeur contemplative que son cerveau encore fatigué l'avait plongé. Le baluchon format géant roula au sol, semblable a un ballon informe. Le voyant partir, il croise les bras. Il ne le retient pas. Il attend néanmoins qu'il soit hors de vue afin de mettre un genoux a terre pour examiner le contenu du sac. Par fierté, par orgueil lui aussi. Par le désir profond qu'il avait en lui de ne pas se montrer amoindri devant la gueule ornée de crocs. Des fois que Karia oublie se pacte qui les lient. La magie semble s'atténuée, mais pareil sort est complexe et dépasse de loin son niveau de compétence. Alors il ne tire pas trop sur la queue du dragon, métaphoriquement parlant.

Des vêtements. De la nourriture. A sa vue, a sa simple odeur, il se souvient a quel point il a faim, son ventre émettant un profond et sourd gargouillis. Il a peu manger en geôle, torturer par les hommes n'ayant pas hésité une seconde a mettre leur haine a contribution pour faire souffrir un de leur semblable. Il n'avait pas mangé durant leur évasion jalonnée de cadavres. Et il n'avait pas manger non plus a leur retour, consumé par une fatigue insidieuse. Mais il sait que si il se jette sur la nourriture, si il laisse parler son instinct, il se rendra malade.

Il tend la main vers une pomme. La prend, la croque. Se force a avaler puis croque dedans a nouveau, sans se soucier du jus qui lui coule sur le menton. Les nobles savent vivre, ça c'est sur. Du moins en ce qui concerne ceux de ce château, savaient. Il s'accroche a cette idée jetant le trognon par terre, trognon qui disparaît bien vite sous les dents du destrier non loin. Il retire sa tunique, révélant au monde sa musculature fine et sèche, son corps couverts de cicatrices et de marques, usé par le temps, par la vie elle même, par une existence de conflit, le remplaçant par un nouvel habit, d'un beige sale. A vue d’œil, ça lui faisait plus ou moins et il ne s'est pas trompé. Bientôt les bottes et le pantalons sont remplacés aussi. Il fait ça vite, il fait ça bien. Il repasse son ceinturon et ses bandoulières, ses armes dans leur fourreaux disposées autours de lui, toujours au sol. Ensuite il s'assoit, prenant un petit déjeuner a base de pain et de fromage. Étrangement, la viande ne lui dit rien qui vaille, ayant l'impression de confondre le cochon par cette gamine qu'il avait achevée, lui épargnant la fin de ses souffrances.

Plus tard, il parti en direction de la forteresse, la piste de Karia étant somme toute facile a suivre. A une petite dizaine de mètres, le vétéran s’arrêta, toisant le monstre prostré dans les ténèbres.
''Nous devons parlé, Mae-'' Il s'interrompt des qu'il sent la magie se manifester, qu'il sent les chaînes se tendre vers lui. Il les repousse du revers de la main, s'adressant a l’être qui n'était pas Maeltra. ''Toi. Nous devons parlé. Sais tu ce qui t'arrive? Qui es tu vraiment? Réellement? Un semi-race ou un lézard?''

Sa voix se fait forte et autoritaire, prêt a puiser dans le pouvoir du nom de Maeltra si il devient belliqueux. Il demande une question au lieu d'exiger la réponse.

Je ne suis pas loin, non effectivement. Je l'ai garder a l'œil, donc dans mon champs de vision.
Transit par mes blessures, je me blottis contre le mur froid, n'arrivant pas a m'administré de soin plus élaborer que des coup de langue. Mon combat est loin d'être terminé de ce fait. Je dois lutté pour ma survie qui me semble si fragile maintenant, précaire et exposé au péril.

Ironique, moi qui était tantôt une forteresse de fer imprenable, me voila ramener au plancher des mortels, la où est ma véritable place après tout.
Je n'avais rien de divin.

La mort et le temps sont aussi mon épée Damoclès, au même titre que l'humain que j'observe ce changer. Mes yeux puissant le scrute même de loin, non sans curiosité.
Il est vieux, sa peau est usé, canevas d'un destin de guerrier, c'est ca la vieillesse? C'est des réalités humaines, probablement des faiblesses, rien que je ne pourrai envier.
Peut-être, dans d'innombrable jour, je goûterai aussi au sévices du temps... mais en vue de mon train de vie, je ne me rendrai probablement pas aussi loin.

Les années avait coulé, beaucoup plus que trois vie d'homme, et pourtant mes pensées on peu changer, se sont peu ouverte et de ce fait, il y a beaucoup de chose que j'ignore ou ne peu admettre l'existence.
La d'où je venais, l'on punissait beaucoup trop de chose, on condamnait et on persécutais, tout ce qui aurai fait de moi un être équilibré. J'eux même douté un jour d'être un animal et non un homme parmi les miens.

Alors lorsque Alrick arrive vers moi, ce reprenant en voulant m'interpeler, ne semblant pas plus que moi savoir quel nom me donner, cette pensée reviens me hanté.
"Suis-je un homme a qui on a essayer de faire croire qu'il était une bête ou suis-je une bête qui c'était cru pour un homme?"

Dans l'obscurité éphémère où je m'étais réfugier, je lui répond d'abords de grondement, un reflet rougeoyant miroite dans mes yeux de prédateur alors que je relève la tête. La méfiance est au rendez-vous, c'est difficile de me faire parler en général. Parler de moi... de ce moi lointain, cet enfant oublié qui souffre d'un rejet immonde.

" Qui suis-je...? "
Combien de fois me suis-je pauser cette question en croisant mon regard, en croisant mon passé dans ce reflet qui était le mien. Cet homme qui avait essayer de toute ces forces d'extirpé de son sang, la ligné impur d'humain... Passé ma vie a traquer et tuer l'humain pour être incapable d'éradiquera la par qui vivait en moi-même. Source de tellement de douleur et de haine, en vain. Je ne fut pas moins seul, ni moins hais et moins rejeter pour ma différence.
Que ce soit dans leur monde ou dans l'autre... Les pures races mon persécuté.

"Que m'arrive t-il?"
J'aurai espérer qu'il sache ce que j'ignorais...
J'ai peur, vraiment de toute mon être de ce que je suis devenu, j'ai peur d'avoir atteint un point de non retour, que dans l'espace d'une nuit je venais de perdre toute l'œuvre d'une vie. Comment pourrais-je jamais revenir à la maison? A Xar'minos. Sa ne serai pas dans le soulèvement d'une foule heureuse de mes victoires ici, non... mais dans leur cris de peur. Et dans la peur nait le chaos... qui penserai une seconde que je pourrai être en détresse? Qui viendrai a mon aide? Non.. non, c'est a coup de lance, d'arc et d'épée que je serai chassé et traquer. Je serai traité pour ce que je serez, un monstre.
Bien que j'ai essuyer beaucoup de souffrance dans ma vie, que j'ai été préparer a survivre dans ce vide émotionnelle, le sentiment d'une lourdeur saisissante me prend la gorge a ce moment.
Je me sens profondément seul dans cet épreuve et il n'y a que cet humain qui repousse les chaine comme des mouches énervante qui ce tourne vers moi. Oh par la déesse, avant que je ne redonne un jour ma confiance en un humain... il faudrait bien un miracle.
Je me lève doucement, ravalant une inspiration chargé de douleur, je n'aime pas qu'il puisse me regarder de plus haut...
L'idée même de domination me rend malade, malgré qu'il en avait le pouvoir désormais.

J'expire profondément de mes puissants poumons, la bourrasque bruyante ce rendant jusqu'a lui alors que j'ose m'avancer un peu plus dans la lumière.
Pourquoi c'est-il retenu de m'appeler par ce nom maudit? Pourquoi me donner le choix de répondre ce qui me plait?

Pour moi, la possibilité que nous ayons une relation d'égale a égale était impossible a mes yeux.
Il n'y a que des dominants et des dominés.
Mes iris passe du rouge au doré, la lumière semblant chassé ces ténèbres, ce n'ai pas sans douleur. La lumière me crée une migraine instantané et me brule presque les yeux, heureusement, j'ai pu prendre un peu de temps avant pour m'y habituer.

Mon pas est aussi fragile que la veille, je sors pour le laissé me regarder de près s'il l'ose, perdant en chemin de nombreuse écailles tombant une a une comme des plumes au lieu de mué comme un lézard le ferai. C'est normale, je ne grandis pas... je meurs, le dragon meurs, une écailles à la fois, comme une armure tomberai en pièce détacher.

Je feule doucement comme le reptile que j'incarne, s'il n'as pas bouger de sa position, je me met a le humé, ma langue est souple d'un noir profond s'étirant dans l'air pour attraper spontanément les informations rechercher avant de retourner ce cacher derrière ma ranger de dents massives, mes narines remuant que quelque seconde, alors que mes yeux le détail en un passage éclaire des pieds à la tête.
Il est évident que j'analyse les armes qu'il porte, ce qu'il ressent, comment il ce porte. Aucun détail ne met futile.

Je ne sais pas quoi lui répondre, appart une envie de ricané peut-être, car je suis méfiant et que l'ironie d'une réponse se présente a moi avec évidence... pourquoi me porte t-il cet intérêt tout a coup?
Alors je commence comme ça, sur cette note de soupçon, je répond par une autre question pour esquivé les siennes. Mes dents apparaissant alors que je m'exprime difficilement dans ce nouvel accents de croc et de puissance.
- Quel différence a tes yeux de toute manière.. Batard ou animal, c'est la même chose pour les pure race. Ton regard n'a pas changer.

Gronde ma puissante voix qui résonne jusqu’à l'intérieur de son propre corps alors que mon nez arrive en parallèle avec le sien, le dévisageant, les yeux fixe dans les siens comme si je pourrai lire son âme, le défiant non verbalement de ne pas dévié du regard s'il l'ose. Mon agressivité est palpable, omniprésente comme une menace constante. Une tentions, une défense rien de moins.
Oserait-il me fixé, détaillé mon corps brutalisé, trouvera t-il ainsi la réponse qu'il cherche?
Après tout que je sois un homme ou un dragon... je restais un monstre. C'est bien ça?

Voila une pensé résolut a la résignation... c'était de toute manière une fardeau trop lourd a porté que de tenté de redressé le fer tordu dans le quel j'ai été forgé. Un jour ou un autre on apprend a vivre avec, accusant trop d'échec.

Humain/Guerrier Nombre de messages : 110 Date d'inscription : 17/07/2012

Alors que le dragon avance, sortant de la pénombre, observant la pupille reptilienne muée aux premiers rayons de cette aube naissante. Et derrière sa carcasse lourde et pesante, contrastant avec des mouvement semblant perclus de douleur et de souffrance,il avise la multitudes d'écailles qui choient dans l'herbe. Une a une, parfois deux, entraînées par le vent, secouées par les mouvement de la bête.

Alors que la bête se redresse, semblant préparer sa réponse, il adopte une posture toute militaire. Dos droit, jambes légèrement écartées, les talons dans la terre meuble. Il ne peut pas reculer. Il ne veut pas reculer. Bien sur, il est impressionner par cet être sorti droit d'un cauchemar. Comment ne pas l’être? Si l'on admet qu'il n'est pas d'essence divine...car un dieu ne peut pas être mis dans état si lamentable, il devait s'en persuader afin de s'ancrer dans le présent, dans ce lieu, alors il était un être mortel. Et tout les mortels ne sont pas créés égaux.

Néanmoins, une voix intérieure lui susurrait a l'oreille. Qu'il était en vie. Il avait dormi une nuit entière, a même le sol. Et a son réveil, comme un majordome surdimensionné, il lui avait amené de quoi se nourrir, de quoi se vêtir. Impressionné oui. Apeuré Non. Pas après une nuit de repos, une fois la tension de combats redescendue.

Il répondit a la question par une question de son cru. Yeux reptiliens contre le sien, unique. Il souffla de dépit, comme blasé.

''Évidement qu'il n'a pas changé. Car la situation.... n'a pas changée. Bishop a prit le large.'' Sa voix est basse. Froide. Un éclair de mépris dans son œil quand il évoque le tortionnaire fou. ''Tu meurs. Toi ou ta magie. On sera fixés bientôt. Il n'y a qu'une seule constante dans cet univers : l'entropie. Les vies sont fauchés. Les empires deviennent poussières. Les dieux eux même finiront oubliés. Ces chaînes....''

Il marque une pause, ramenant une main devant lui. Qu'il forme en poing, comme si il se saisirait d'une de ses fameuses chaînes, éthérée et délétères. '' Ces chaînes drainent quelque chose. Une source d’énergie qui est en train de se tarir. Tant que Bishop est en vie, je ne te laisserais pas mourir. C'est pour toi qu'il était la. Ta dette ne sera effacé que dans son sang. Elle est la, la différence. Oui, je pourrais me servir de cette magie jusqu'à ton épuisement. Jusqu’à ce qu'il ne reste plus rien de toi. Que ton corps ne soit poussière et on esprit qu'un vague souvenir.....voir un soupir de soulagement, pour certains''

Il le fixe, en silence. Son regard n'autorise aucune réplique, pas encore. ''La est l'importance. Je ne sais pas qui tu es , mais tu ne semble pas plus avancé que moi. Mais si tu meurs, Bishop gagne. Accompagne moi de ton plein gré et accomplissons notre vengeance. Sinon, je te forcerais. Le résultat sera le même, en ce qui me concerne....''